Code civil muet : doctrine divisée ; exclusion de la nature contractuelle par la
Cour de cassation dès 1838.
§ 2 : Conséquences
Preuve libre.
Conditions de validité des contrats non exigées.
SECTION II : EFFETS JURIDIQUES
§ 1 : Entre les fiancés
Aucun effet juridique particulier.
§ 2 : A l’égard des tiers
A - A l’égard des enfants du couple
Application du droit commun de la filiation et de l'autorité parentale.
B - A l’égard des autres tiers
- Principe : aucune conséquence juridique.
- Possibilité d'engager la responsabilité civile du tiers qui a causé le décès d’un fiancé.
SECTION III : RUPTURE
Discrétionnaire, d'un commun accord ou unilatérale.
§ 1 : Responsabilité de l’auteur de la rupture
La rupture des fiançailles ne constitue pas en elle-même une faute.
Possibilité d'engager la responsabilité civile de l'auteur si la rupture est fautive,
en raison des circonstances ou des considérations.
§ 2 : Sort des cadeaux
A - Sort des donations en faveur du mariage
Article 1088 C.civ. : " toute donation faite en faveur du mariage sera caduque si le mariage ne s’en suit pas ".
B - Sort des cadeaux d'usage
= cadeaux remis à l’occasion des fiançailles ayant une valeur modique au
regard de la situation financière du donateur au moment du don : en principe définitivement acquis au gratifié.
C - Sort de la bague de fiançailles
- Si sa valeur n’est pas excessive par rapport aux moyens du fiancé et s'il ne s'agit pas d'un bijou de famille : en principe gardée par la fiancée, sauf rupture fautive de sa part ou liée à son décès.
- Si sa valeur est excessive par rapport aux moyens du fiancé : restitution.
- S'il s'agit d'un bijou de famille = valeur familiale et valeur financière :
restitution quelles que soient les circonstances de la rupture.