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CHAPITRE III : LES FIANÇAILLES

= promesse de se marier ensemble.

SECTION I : NATURE JURIDIQUE

§ 1 : Détermination

Code civil muet : doctrine divisée ; exclusion de la nature contractuelle par la


Cour de cassation dès 1838.

§ 2 : Conséquences

Preuve libre.

Conditions de validité des contrats non exigées.

SECTION II : EFFETS JURIDIQUES

§ 1 : Entre les fiancés

Aucun effet juridique particulier.

§ 2 : A l’égard des tiers

A - A l’égard des enfants du couple

Application du droit commun de la filiation et de l'autorité parentale.

B - A l’égard des autres tiers

- Principe : aucune conséquence juridique.


- Possibilité d'engager la responsabilité civile du tiers qui a causé le décès d’un
fiancé.

SECTION III : RUPTURE

Discrétionnaire, d'un commun accord ou unilatérale.

§ 1 : Responsabilité de l’auteur de la rupture

La rupture des fiançailles ne constitue pas en elle-même une faute.

Possibilité d'engager la responsabilité civile de l'auteur si la rupture est fautive,


en raison des circonstances ou des considérations.

§ 2 : Sort des cadeaux

A - Sort des donations en faveur du mariage

Article 1088 C.civ. : " toute donation faite en faveur du mariage sera caduque
si le mariage ne s’en suit pas ".

B - Sort des cadeaux d'usage

= cadeaux remis à l’occasion des fiançailles ayant une valeur modique au


regard de la situation financière du donateur au moment du don : en principe
définitivement acquis au gratifié.

C - Sort de la bague de fiançailles


- Si sa valeur n’est pas excessive par rapport aux moyens du fiancé et s'il ne
s'agit pas d'un bijou de famille : en principe gardée par la fiancée, sauf rupture
fautive de sa part ou liée à son décès.

- Si sa valeur est excessive par rapport aux moyens du fiancé : restitution.

- S'il s'agit d'un bijou de famille = valeur familiale et valeur financière :


restitution quelles que soient les circonstances de la rupture.

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