Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Ecole de Boumerdes
Thème
Sur le thème " Optimisation de la quantité du gasoil RFCC recyclé dans le brut
(raffinerie d’Adrar)", j'atteste que le travail réalisé et les résultats obtenus sont dignes
d'être soutenus devant un jury. Ainsi, je donne un avis favorable pour la soutenance de ce
rapport.
Promoteur :
Nom : BENAKLI
Prénom : Ali
Signature :
Dédicaces
Je tenir à remercier tout d’abord Allah qui m’a aidé Pour réaliser ce travail.
Je remercie mon encadreur Mr. BENAKLI, les membres de jury, et tien
également à remercier Tous les enseignants de l’IAP qui ont contribué durant
notre formation.
Je voudrai exprimer mes remerciements aux Personnels du laboratoire de La
raffinerie d’Adrar surtout AIDA, Miyada et mon frère Abdelhadi.
Je remercie sincèrement ma famille à son aide précieuse et constante, surtout ma
mère.
J'adresse mon meilleure et chaleureux remerciements à mon groupe de chimie sans
oublier les anciens chimistes et les filles de réservoir engineering, grâce à eux j’ai
pu passer d’excellents moments professionnels et personnels
Finalement, j’adresse mes remerciements du fond du cœur à Mr. MOHEMED
CHAMI pour sa disponibilité, son aide, sa précieuse assistance permanente et
leur important conseil. Sans lui, mon travail n’abutera pas.
A tous les esprits ouverts qui ont contribuée, de loin ou de prés, à la réalisation
de ce modeste travail.
Résumé
Le recyclage interne des produits pétroliers se fait dans toutes les raffineries, cette
opération permet de récupérer des quantités importantes d’hydrocarbures et de les valoriser.
Ce recyclage doit se faire sous control car les produits introduits dans la charge principale
généralement peuvent altérer la qualité des coupes soutirées. La raffinerie de SBAA
est confrontée à ce problème et se trouve souvent face à des quantités importantes du gasoil
RFCC à recyclé.
Le présent rapport à été réalisé dans le cadre de la préparation de mon mémoire de fin
de formation en vue d’obtention du diplôme d’ingénieur spécialisé en chimie et analyse
des hydrocarbures.
Dans ce travail, nous étudierons l’influence de la quantité de gasoil RFCC recyclée,
dans le brut, sur la qualité des coupes gasoil issues directement de la distillation
atmosphérique du pétrole tout en cherchant à optimiser cette quantité.
Introduction générale
Bibliographie …………………………………………………………………………………………...47
°API: Densité ;
IC indice de cétane ;
Introduction générale
Depuis de nombreuses années, Le pétrole brut est l'un des matériaux en pleine
expansion industrielle. Vue la richesse de l'Algérie en pétrole. Celui-ci, restant une matière
première très importante et jouant un rôle primordial, demande une attention très particulière :
du fait de son omniprésence dans tous les domaines de la vie.
Dans le schéma de raffinage le plus ancien et le plus simple possible, le gasoil
provient de la coupe moyenne (180 à 360°C) de distillation directe du pétrole brut. Cette voie
demeure, évidemment, dans les raffineries modernes, mais elle s'accompagne d'autres flux
susceptibles d'entrer dans la composition du pool gasoil, bien que certains d'entre
eux présentent des caractéristiques médiocres [1]. D’une autre façon, certains combustibles
provenant d'une simple distillation sous pression atmosphérique (topping)
sont remarquablement stables dans le temps, il n'en est malheureusement pas de même
des combustibles qui sont issus d'une opération de destruction moléculaire, qui peut être
un craquage thermique ou un craquage catalytique, la coupe moyenne issue du craquage
catalytique, appelée Light Cycle Oil (LCO) se caractérise par un indice de cétane très faible.
Et sa couleur peut virer de jaune ambré à la sortie des appareils de fabrication. Soit au bleu,
soit au vert, etc. et au noir âpres quelques mois de stockage [2]. Donc, Son incorporation dans
le pool devra être contrôlée et limitée. Pour qu'il réponde aux spécifications demandées tout
en limitant les pertes.
Le compromis entre quantité et qualité apparaît ici particulièrement étroit, afin de faire
face à la demande du marché.
La raffinerie de SBAA réalisée en 2006 et considérée jusqu’à nos jours comme
l’industrie la plus importante de la willaya d’ADRAR a été dotée d’une unité de craquage
catalytique qui produit toute une gamme de produits pétroliers dont le gasoil (LCO) occupe
une grande place à coté des essence et des gaz de pétrole liquéfiés (GPL). L’ajout de ce gasoil
dans le pool destiné à la commercialisation ne doit se faire qu’après qu’il ai subis une série
de traitement et d’ajout d’additif stabilisant qui ralenti la dégradation de ce gasoil et par
conséquent celle du mélange final.
En cas d’indisponibilité de cet additif ou lorsque le produit ne répond pas aux normes,
les raffineurs se trouvent dans l’obligation de le retirer du pool gasoil et de l’envoyer vers
l’unité de distillation atmosphérique pour être recycler avec le pétrole brut. Et par fois
ils recyclent même l’excès en gasoil RFCC, pour l’exploiter, sans l’élimination de celui-ci
comme une base du pool gasoil.
Malheureusement cette opération abaisse l’indice de cétane des bases issues
de la distillation atmosphérique qui en fait constituent la masse la plus importante du pool
gasoil.
En ces circonstances les raffineurs se trouvent dans l’obligation d’optimiser la quantité
de gasoil RFCC à traiter avec le pétrole brut, sans dégradation de l’indice de cétane du produit
fini.
Dans ce travail, nous étudierons l’influence de la quantité de gasoil RFCC recyclée,
dans le brut, sur la qualité des coupes gasoil issues directement de la distillation
atmosphérique du pétrole tout en cherchant à optimiser cette quantité.
Notre travail est subdivisé en deux parties essentielles :
La première est une étude bibliographique. Elle s'articule autour de quatre chapitres :
- Le premier chapitre c’est la présentation de la structure d’accueill ;
- Le deuxième Chapitre traite le pétrole brut et ses fractions ;
- Le troisième chapitre présente les deux procédés de production des bases du gasoil
au niveau de la raffinerie d’Adrar ;
- le quatrième chapitre regroupe les différentes définitions des analyses du gasoil.
A la fin de cette partie nous présentons un tableau des résultats des analyses complètes
que nous avons réalisé sur un échantillon récupéré afin de déterminer sa qualité.
Enfin nous avons terminé ce modeste travail par une conclusion qui englobe
une interprétation générale de l'étude.
L’alimentation en pétrole brut se fait à partir des gisements du bassin de Touat à travers
une pipe de 08 pouces.
La raffinerie est principalement alimentée en gaz par les différentes unités de production
(autonome), plus un appoint du gaz naturel à partir de la station de SONATRACH de Sbaa
par une pipe de 04 pouces
La capacité annuelle de traitement de la raffinerie de Sbaa est de 600 000 Tonnes environ
de pétrole brut pendant une période de 330 jours.
Le brut aspiré à partir des bacs de stockage, l’usine s’exploite et le produise sous divers
forme et de qualité comme il est mentionné dans le tableau si-dissous.
Quantités (T/An) 20 500 32 500 10 000 208 300 30 000 238 400 13 000
Cette unité est conçue pour traiter 600 000 tonnes de brut par an (sa capacité limite
est de 700 000 tonnes ∕an tandis que sa capacité minimale est de 420 000 tonnes/an).
- Une essence sans plomb à haut indice d’octane dénommé couramment : super sans
plomb ;
- Une essence normale sans plomb ;
- G.P.L, butane et propane ;
- Un naphta léger ;
- Des gaz incondensables et de l’hydrogène pour la section réactionnel de cette même unité.
Elle traite le résidu atmosphérique, sa capacité est de 300 000 tonnes par an, ses produits
sont :
- Une coupe lourde plus dense que le gasoil et appelée couramment HCO
- Le slurry qui est le résidu lourd des produits du craquage catalytique utilisé comme fioul
- Les G.P.L et les gaz incondensables.
Il est possible de distinguer les différents types de pétrole selon leur densité, leur fluidité,
leur teneur en soufre et autres impuretés (vanadium, mercure et sels) et leur teneur Il est aussi
possible de les classifier parfois selon leur provenance (golfe Persique, mer du Nord, Venezuela,
Nigeria), car le pétrole issu de gisements voisins a souvent des propriétés proches.
Les pétroles sont répartis dans la partie industrielle en : légers, moyens et lourds,
déterminés par simple mesure de densité tels que :
Acidité w% 0,02
Salinité w% 19,0
Colloïde mgKOH/g 0.02
Concentration en
w% 9.74
paraffine
Fe μg/g 1.9
Ni μg/g 1.7
Cu μg/g <0.1
Contenu métal
V μg/g 2.3
Pb μg/g <0.1
Ca μg/g 2.7
Mg μg/g 0.2
Na μg/g 3.0
Les critères les plus importants dans la classification des pétroles sont la densité
et la teneur en soufre. D’après les tableaux présentés ci-dessus nous pouvons dire que
le pétrole exploité au niveau de la raffinerie de Sbaa constitué du mélange des deux bruts
d’OTRA et de Hassi Lato est un pétrole léger de faible teneur en soufre se qui fait
de lui un pétrole de premier choix. Il est également classé comme étant un pétrole intermédiaire
car le Kuop a une valeur de 12.1 ce qui signifie que le poids relatif des chaînes paraffiniques
et cycles naphténiques est équivalent.
Tableau 2.2 : le taux des différentes familles d’hydrocarbures présentes dans ce pétrole [7]:
Gaz De C1 à C4
Kérosène De C11 à C 14
Touts ces produits sont utilisés couramment dans notre quotidien principalement autant
que carburants et source d’énergie pour l’industrie. Le gasoil souvent englobé dans
les statistiques sous le vocabulaire distillats moyens, occupe de nos jours une place stratégique
dans l’économie mondiale et est sujet à beaucoup de travaux de développement
et de perfectionnement.
Compte tenu du fait que les spécifications du gasoil sont très sévères, notamment
en matière de teneurs en soufre, d'indice de cétane et de caractéristiques à froid, le raffineur
réservera, le plus souvent, les coupes pétrolières les plus nobles pour le pool gasoil [9].
A l'inverse, la coupe moyenne issue du craquage catalytique, que l'on appelle LCO (Light Cycle
Oil) est trop dense, trop riche en soufre et en aromatiques.
Tableau 2.4 : quelques propriétés physiques des quatre bases du pool gasoil :
Couleur 1.1
a) l’Agent DR va réagir avec les composants instables du gasoil (diesel) et forme des
produits de réaction stables.
b) Ces produits de réaction, se séparent du gasoil par sédimentation
[1] L'acide cycloparaffine va réagir avec de l'azote alcalin et produire les sédiments.
[4] La réaction du phénol et de l'oxygène, dioléfine et de l'oxygène vont produire des substances
acides ensuite substances acides va réagir avec l'oxygène et produire les sédiments.
3.1.1 Principe
C’est un procédé qui assure le fractionnement de pétrole brut en plusieurs coupes sans
modifier la structure moléculaire de sorte que la somme des coupes est égale au mélange initial
(conservation de bilan matière). L’énergie (chaleur ou froid) ou un tiers agent (solvant)
sont les promoteurs de ces procédés.
- préparation de la charge ;
- contact intime des deux phases ;
- Séparation des phases ;
- Récupération de l’énergie ou du solvant.
De façon générale. Cette unité produit les coupes suivantes [14] [15] :
3.1.2 Le procédé
Dans les tours de distillation atmosphérique, le pétrole brut dessalé est préchauffé
en utilisant la chaleur recyclée provenant des procédés [16]. Cette charge est ensuite acheminée
vers un réchauffeur à chauffage direct, puis vers le bas d’une colonne de distillation verticale,
à des pressions légèrement supérieures à la pression atmosphérique et à des températures allant
de 343 °C à 371 °C, pour éviter tout craquage thermique indésirable. Les fractions légères
se diffusent dans la partie supérieure de la tour, d’où elles sont soutirées en continu et acheminées
vers d’autres unités en vue de subir un traitement plus poussé avant d’être mélangées
et distribuées.
Les fractions ayant les points d’ébullition les plus bas, comme le gaz combustible
et le naphta léger, sont soutirées au sommet de la tour sous forme de vapeurs. Le naphta,
ou essence de distillation directe, est repris à la partie supérieure de la tour comme produit
de tête. Ces produits sont utilisés comme matières premières et de reformage, essences de base,
solvants et gaz de pétrole liquéfiés.
Les fractions ayant un intervalle d’ébullition intermédiaire, dont le gasoil, le naphta lourd
et les distillats, sont soutirées latéralement dans la section médiane de la tour. Elles sont soumises
à des opérations de finition en vue d’être utilisées comme kérosène, carburant diesel, mazout,
carburéacteurs, matières premières des unités de craquage catalytique et essences de base.
Certaines de ces fractions liquides sont débarrassées de leurs produits plus légers qui sont
réinjectés dans la tour comme reflux descendants.
Les fractions plus lourdes à point d’ébullition plus élevé (appelées résidus)
qui se condensent ou qui restent dans la partie inférieure de la tour sont utilisées comme fiouls ou
matières premières pour les unités de production de bitume ou de craquage, ou sont acheminées
vers un réchauffeur et une tour de distillation sous vide pour subir un fractionnement plus poussé.
3.2.1 Principe
Le craquage catalytique permet d’obtenir des molécules plus simples par fragmentation
d’hydrocarbures complexes, d’améliorer ainsi la qualité et augmenter la quantité de produits
légers plus intéressants et de diminuer la quantité de résidus. Des hydrocarbures lourds
sont exposes, dans conditions de température élevée et de basse pression, à des catalyseurs
qui initient les réactions chimiques. Au cours de ce processus, il y a réarrangement
de la structure moléculaire [18] [19].
Touts les procédés de craquage catalytique comportent trois fonctions de base [20] :
Comme pour le craquage thermique, les réactions sont d'autant plus faciles que le poids
moléculaire est élevé. L'ensemble des réactions peut se diviser en deux groupes [21]:
Naphtène oléfine
La transformation des oléfines à des paraffines et des dioléfines ou des aromatiques ; cette
réaction de transfert d’hydrogène jeu un rôle considérable dans le craquage catalytique
Leur mécanisme est en général facilement explicable par les propriétés de l‘ion
carbonium. L’explication est cependant plus délicate pour l'aromatisation des naphtènes
et la condensation des aromatiques [23].
3.2.3 La charge
C'est un procédé de conversion qui fait appel à une variété de charge allant du gasoil lourd
jusqu'au pétrole brut lourd [24]. La charge typique alimentant le FCC est le distillat sous vide
de point d'ébullition initial 350-380°C et de point final 550-560°C environ [25]. Mais très
souvent. Le raffineur y ajoute d'autres charges de poids moléculaires comparables. Depuis
le début des années 1980. La tendance est à un alourdissement des charges par l'adjonction
de quantités variables (10 à 50% en général) de résidu atmosphérique (RAT) 350+
ou 380 °C+ [26].
3.2.4 Catalyseur
Le craquage catalytique moderne opère en phase gazeuse et basse pression (2-3 bar);
il utilise le catalyseur comme solide caloporteur. La température de réaction varie entre 500
et 540 °C et le temps de séjour est de l’ordre de la seconde.
Les catalyseurs utilises actuellement sont constitues d'un mélange acide de silice alumine
amorphe et de zéolite (10 a 40 %). De manière générale, les zéolites sont des aluminosilicates
cristallins. De structure tridimensionnelle, comprenant des pores interconnectes de façon
régulière [27].
Dans le cas du craquage catalytique. C'est une zéolite a large pores (diamètre: 100 nm)
qui est utilisez les molécules les plus volumineuses peuvent ainsi accéder aux sites actifs.
Son activité craquante découle de son caractère acide; elle est parfois améliorée par la présence
de terres rares (lanthane. cérium...).
Les catalyseurs de craquage catalytique ne sont pas empoisonnes par des impuretés
comme le soufre et l'azote, mais. En revanche, ils craignent les métaux, même à l'état de traces.
Il est donc nécessaire d'utiliser des charges entièrement démétallisées [28].
Les procédés de craquage catalytique sont très souples ; on peut ajuster les paramètres
de marche en fonction de l’évolution de la demande [29]. Les procédés actuellement utilisés
diffèrent principalement dans la méthode de manipulation du catalyseur, bien qu'il y ait
un chevauchement en ce qui concerne le type de catalyseur et la nature des produits.
Le catalyseur, qu’il soit naturel activé, ou synthétique peut être employé en tant que lit fixe,
lit mobile, ou fluidisé, mais généralement il s’agit d’un craquage en lit fluidisé.
Le procédé à lit fluidisé diffère de celui à lit fixe ou bien à lit mobile par l'introduction
du catalyseur (en poudre) en parallèle avec la charge [30] [31].
Les particules du catalyseur sont d'une telle taille qui une fois aérée avec un courant d'air
ou d'hydrocarbure, le catalyseur se comporte comme un liquide et peut être transporté via
des pipes.
Le réacteur (ou riser) dans lequel ont leu les réactions de craquage avec dépôt de coke sue
le catalyseur ;
Chapitre 4 : définitions
4.1 Norme et spécifications
4.1.1 Normes
Le mode d’utilisation des différents produits pétroliers exige que dans chaque cas ceux-ci
possèdent certaines propriétés. Le contrôle de ces propriétés est réalisé par des essais normalisés
qui sont des méthodes de mesure et dont le mode opératoire a été normalisé par les grands
organismes de normalisation qui sont [32] :
4.1.2 Spécifications
Les exigences de qualité pour les produits se traduisent par des spécifications portant sur
les résultats des mesures obtenues par les essais normalisés.
Les essais normalisés qui permettent de contrôler la qualité des produits pétroliers peuvent
être regroupés en plusieurs familles principales [32] [20]:
a) Distillation ASTM
Cet essai normalisé s’applique à tous les produits pétroliers sauf aux gaz de pétrole
liquéfiés et aux bitumes fluxés. Il consiste à distiller le produit dans des conditions normalisées
et à relever les températures correspondant aux volumes de distillats recueillis. Pour cela,
on distille le produit à la pression normale et en recueillant les volumes distillés
et les températures correspondantes à chaque volume.
Les caractéristiques de distillation sont d'une importance cruciale pour les deux essences
automobile et aéronautique :
b) Point d’éclair
Le point d’éclair également appelé point de flash est la température à laquelle il faut
porter un produit pétrolier liquide pour qu’il émette dans des conditions normalisées,
des vapeurs en quantité suffisante pour que celle-ci puissent s’enflammer en présence
d’une flamme.
Cette température ne doit toutefois pas être confondue avec la température d’auto-
inflammation du produit qui est la température à laquelle le produit s’enflamme spontanément
dans l’air. Les résultats obtenus par les méthodes d’essais normalisés de mesure du point d’éclair
sont d’ailleurs très sensibles à la présence de traces d’impuretés volatils ou de produits trop
légers.
Les essais peuvent être effectués en vase clos ou en vase ouvert. D’une manière générale
la précision des résultats d’essais en vase fermé est meilleure que celle en vase ouvert.
La valeur énergétique de ces produits est aussi l’une des premiers critères de qualité
et elle est caractérisée par le pouvoir calorifique.
a) Indice de cétane
L’indice de cétane est une propriété très importante des carburants diesel, car il mesure
leur aptitude à s’enflammer dans la chambre de combustion des moteurs à allumage
par compression. Il concerne surtout le gasoil moteur (GOM) mais aussi le fuel oil domestique
(FOD). Cet indice est comparable à l'indice d'octane pour les essences, mais ici on mesure
l'aptitude à l'inflammation rapide du produit (gasoil). Il se mesure avec un moteur analogue
au moteur CFR. La mesure se fait par comparaison avec un mélange de référence de cétane
(celui-ci s'enflamme très bien) et d'alpha-méthyl-naphtalène qui ne s'enflamme pas spontanément.
Pour cette caractéristique.
L’indice de cétane mesuré ne représente pas l’indice de cétane réel du produit d’origine
quand celui-ci renferme de additifs pro-cétane. On utilise donc une autre approche de l’indice
de cétane dite indice de cétane calculé pour apprécier la qualité de gasoil hors additifs. Cette
méthode utilise à la base de deux propriétés facilement accessibles : la masse volumique
et la volatilité.
La nature chimique du gasoil est traduit par sa masse volumique : on sait que
les hydrocarbures paraffiniques ont des densités notamment inferieures aux hydrocarbures
naphténiques ou aromatiques du même nombre de carbone.
b) Teneur en Cendres
a) La viscosité
La propriété essentielle intervenant dans les problèmes d'écoulement et de pompabilité
des liquides est la viscosité. La viscosité est la résistance qu'opposent, les molécules d'un liquide
quelconque, à une force tendant à les déplacer. La viscosité d'un corps diminue quand
la température augmente, par conséquent, la viscosité doit, toujours être donnée, avec
une température. Sans celle-ci, sa valeur n'a aucune signification. Dans la pratique, on détermine
la viscosité cinématique en cSt à 20 °C (fioul domestique), à 40 °C (gasoils) à 50 °C et à 100 °C
(fiouls lourds).
- la viscosité dynamique traduit la réalité des frottements intérieurs entre les particules
de fluide. Elle s'exprime le plus souvent en millipascal-secondes plus connus sous
l'appellation centipoises (abréviation : cP).
La viscosité des liquides varie avec la température : D'une façon générale la viscosité
des liquides diminuent très vite quand la température augmente. Il importe donc de pratiquer
les mesures à des températures parfaitement contrôlées. Celles-ci se déroulent le plus souvent
à 40 °C, 50 °C ou à 100 °C.
Densité 15/4 : c'est la mesure de la densité (le rapport masse sur volume) du produit
à 15 °C par rapport à la densité de l'eau mesurée à 4 °C. En effet, à 4 °C, la densité de l'eau pure
est égale à 1, c'est à dire que 1 litre d'eau à cette température pèse 1 kg tout rond. Limites
minimale et maximale. C'est une caractéristique importante et elle est déterminée pour tous
les produits vendables.
La masse volumique en Kg/l s’exprime par les mêmes chiffres que la densité du produit
par rapport à l’eau à 4 °C.
On sait que l'abaissement de la température des produits pétroliers liquides conduit dans
un premier temps à une augmentation de leur viscosité. Si le refroidissement se poursuit
on constate l'apparition dans le liquide de très fines particules solides appelées cristaux. Dans
les cas de produits limpides cela se traduit d'abord par la formation d'un trouble laiteux.
La taille des cristaux augmente ensuite provoquant des agglomérats qui emprisonnent
la phase liquide. Le produit devient ainsi pâteux et le phénomène s'aggravant, il finit
par empêcher l'écoulement.
a) Point d'écoulement
Il est déterminé par la plus basse température à laquelle, dans les "conditions normalisées
" un liquide conserve une fluidité suffisante. La limite est minimale.
b) Teneur en eau
Elle doit être limitée à 1.5 % en masse dans les fuels lourds. Il s’agit là d’une limite
qui se situe très au-dessus des valeurs habituelles constatées pour les fuels commerciaux.
Il est à noter que l’eau émulsionnée est généralement favorable à la combustion, l’eau
libre peut au contraire être très gênante.
L'écart entre deux déterminations ne doit pas dépasser 0,5. Généralement les gasoils
commerciaux sont d'une teinte jaune claire correspondant à 1 ou 2 dans l'échelle de couleur.
Une couleur de 5 correspond à un aspect transparent brun-orangé.
Bien que la couleur soit sans incidence directe sur les qualités d’utilisation
des gasoils, l'évolution de leur couleur lors de stockage prolongé, traduit le plus souvent
une détérioration chimique du produit s'accompagnant souvent de la formation de "sédiments"
Il existe de nombreux tests de vieillissement accélérés des gasoils. Des additifs permettent
d’améliorer la stabilité de couleur.
Une autre raison qui pousse les raffineurs à introduire le gasoil RFCC dans le brut
est en relation avec le taux de production de cette coupe; en effet, d’après les rapports journaliers
du topping et de RFCC, lorsque ce taux est élevé au point de dépasser les 19% environs du pool
gasoil, envoyé toute la production vers le bac du gasoil fini pourra être suffisant pour abaisser
l’indice de cétane de ce dernier sous la barre de 48. Retirer une quantité de ce gasoil
de sa production totale et l’envoyer vers les bacs de brut éviteront ce problème à condition que
cette quantité soit sans effet sur l’indice de cétane des produits du topping.
L’injection incontrôlée dans le brut du gasoil RFCC avec son indice de cétane très bas, 25
est la valeur moyenne, abaisse l’indice de cétane des trois autre bases en provenance du topping
à savoir le kérosène, le gasoil léger et le gasoil lourd et par conséquence celui du produit fini
en dessous de 48, ce qui rend le produit non conforme.
Tableau 5.1 : indices de cétane des bases dans les deux cas, avec et sans l’ajout du gasoil RFCC
dans le brut.
gasoil RFCC 25.4 25.6 25.8 24.9 24.4 26.6 25.2 26.8 24.5
Avec Kérosène 42.8 42.7 41.4 41.6 41.8 42.2 41.5 42.4 41.2
l’ajout du
gasoil Gasoil léger 45.0 44.8 45 44.3 45 44.3 45.6 45.3 48.5
RFCC
Gasoil lourd 48.9 48.7 48.2 48.6 48.5 48.7 48.7 48.2 48.3
Sans Kérosène 44.0 43.2 43.5 43.8 43.7 43.4 44.2 42.5 43.2
l’ajout du
gasoil Gasoil léger 49.2 50.3 51.8 51.3 50.6 52.3 51.2 51.4 51.3
RFCC
Gasoil lourd 54.3 54.6 55.1 54.2 54.3 54.9 54.5 54.6 54.9
- Le premier est l’optimisation de la quantité du gasoil RFCC injecté dans le brut pendant
les périodes ou l’additif stabilisant DR est indisponible c.-à-d. lorsque tout le gasoil RFCC
est destiné au recyclage et que seules les trois bases soutirées du Topping constituent
le mélange du gasoil fini. Nous tenterons de trouver la quantité maximale qui maintiendra
l’indice de cétane de ce dernier au-dessus de 48.
- Le deuxième est l’optimisation de la quantité du gasoil RFCC injectée dans le brut
pendant les périodes ou l’unité de craquage catalytique est stable c.-à-d. lorsque ce gasoil
est conforme au norme interne de l’RFCC et qu’une partie de la quantité produite
est destinée au recyclage à cause de la hausse du tôt de production de ce dernier.
Par la suit, nous préparerons des mélange du gasoil RFCC et de brut. Nous débuterons
par un mélange de 5% ensuite nous augmenterons ce pourcentage d’un point jusqu’à ce que
l’indice de cétane de la fraction récupéré ne descend pas sous la barre de 48. Nous étudierons par
la suite l’effet de la décantation en préparant un mélange à 5% et en le laissant reposé 24 heures
dans une ampoule. Après nous récupérerons le fond de l’ampoule et nous procéderons
à sa distillation pour connaitre l’effet de la décantation.
Nous allons faire des ajouts du gasoil RFCC (IC: 23.8 et 27.7) dans le brut avec
des proportions différentes (5%, 6%, 7%...).
D’après les rapports journaliers du topping et de l’RFCC et pendant les périodes stables
de production, le taux du gasoil de cette dernière dans le mélange fini est d’une valeur moyenne
de 17% poids. Celui des produits du topping est évidement égale à une moyenne de 83%.
Le tableau suivant illustre les quantités produites durant 10 jours du mois d’octobre 2015.
Tableau 5.2 : les quantités produites durant 10 jours du mois d’octobre 2015
Jours 19/10 20/10 21/10 22/10 23/10 24/10 25/10 26/10 27/10 28/10
Topping 637 634 598 608 614 535 587 601 545 553
produites en
Quantités
RFCC 115 126 122 118 117 130 120 126 125 133
tonne
diesel
% diesel 15.3 16.5 16.9 16.2 16.0 19.5 16.9 17.3 18.6 19.4
RFCC
Nous prendrons donc comme moyenne les valeurs de 17% et 83% pour faire le calcul
suivant :
Où X : la fraction en poids
25 : la valeur moyenne de l’indice de cétane de notre gasoil RFCC.
La valeur minimale que faudra respecter est 52.7. Pour plus de garantie nous prendrons
la valeur de 53.
Les étapes suivantes sont les mêmes que celles du premier objectif. Nous commencerons
par la préparation d’un mélange de 3% …
a) Distillation ASTM D 86
Instruction:
1 nettoyage :
Nettoyer le viscosimètre avec un solvant adapté, sécher en insufflant de l’air propre et sec.
(Les sédiments organiques peuvent être enlèves en utilisant une solution d’acide chromique
ou non chromique mais fortement oxydante).
2 remplissages :
3 mises en place :
Mettre en place le viscosimètre a l’aide d’un support adapté (position verticale +/- 1° dans
tous les sens). Attendre jusqu'à ce que l’échantillon atteigne la température de mesure (30
minutes généralement suffisante).
Appliquer une aspiration afin que le liquide remonte dans le bulbe supérieur (légèrement
au-dessus) puis laisser le liquide s’écouler librement à travers le capillaire.
Calcul :
V=C*T
V : viscosité en centistokes
C : constante du viscosimètre
T : temps de flux de l’échantillon en secondes.
Résultat
- Creuset
- Thermomètres (-30°C.100°C).
Mode préparatoire :
Lecture :
On chauffe le produit à analyse avec un solvant qui par reflux entraîne l’eau avec lequel
il forme un mélange azéotropique.
Les vapeurs (solvant + eau) se condensent dans un récepteur gradue ou ils se séparent.
N’étant pas miscible l’eau reste au fond du récepteur et le solvant s’écoule continuellement dans
le ballon.
Mode opératoire
- Prendre deux part égales (solvant / échantillon) de 100 ml, ou 2/1 si la teneur en eau
est faible ;
- Assembler l’appareillage ;
- Ouvrir l’eau de refroidissement et vérifier l’étanchéité des raccords ;
- Chauffer prudemment de façon à ce que les vapeurs condensées s’écoulent dans
le récepteur environ 2 à 5 gouttes par minute ;
- Augmenter petit à petit la chauffe pour éviter l’anneau de brouillard d’eau persistant au
point de condensation des vapeurs dans le tube du condensateur et pour un équilibre
(vapeur – liquide) ;
- L’essai est terminé si le volume d’eau condensée ne change plus pendant 5 minutes ;
- Interrompre le chauffage et lire le résultat.
La détermination du soufre par cette méthode se fait par excitation des atomes de soufre
aux rayons X.
Les radiations émise après excitation sont mesurer et le taux de soufre est déterminé grâce
à une courbe d’étalonnage préparé à partir d’étalons de concentration connue. La quantification
du soufre est donnée en % massique.
Mode opératoire
Etant donné que notre gasoil est exempt de DR il devient important de suivre l’évolution
de sa couleur à travers le temps. Ce ci témoignera de la stabilité ou non de notre produit.
10 % 197 214
50 % 248 256
65 % 273 259
90 % 297 283
FBP 318 302
Densité 15/4 (g/cm3) 0.9194 0.9112
Indic de cétane 23.8 27.7
Couleur 1.2 1.2
Après plusieurs essais de distillations du brut (voir annexe 1) on a choisi pour continuer
le travail les paramètres de la distillation qui donne la coupe la plus proche au gasoil fini
commercialisé par la raffinerie.
Le tableau suivant illustre les résultats de quelques analyses de la coupe que nous avons
considérée (sans l’injection du gasoil RFCC) :
Tableau 6.2 : caractéristiques de la coupe du gasoil retirée et celles d’un échantillon du gasoil
fini
10 % 197 197
50 % 256 259
65 % 276 280
90 % 340 351
FBP 384 382
Densité 15/4 (g/cm3) 0.8203 0.8305
Indic de cétane 55 52
Couleur 0.5 0.5
La comparaison entre les deux produits nous permettra de nous situer quant au point
initial et final du distillat récupéré.
10 % 200 200
50 % 254 255
65 % 272 275
90 % 334 338
FBP 384 384
Densité 15/4 (g/cm3) 0.8318 0.8313
Indic de cétane 50.35 50.77
Couleur 0.6 0.5
10 % 198 199
50 % 250 251
65 % 274 269
90 % 326 325
FBP 379 380
Densité 15/4 (g/cm3) 0.8341 0.8342
Indic de cétane 48.52 48.74
Couleur 0.6 0.6
10 % 198 198
50 % 249 250
65 % 267 268
90 % 324 324
FBP 374 377
Densité 15/4 (g/cm3) 0.8362 0.8356
Indic de cétane 47.52 47.996
Couleur 0.5 0.5
D’après les résultats nous constatons que :
de notre produit. En effet l’absence de l’agent DR dans notre produit peut provoquer
une dégradation rapide de ce dernier à cause de l’oxydation et de la polymérisation
des molécules oléfiniques fortement présentent dans le gasoil RFCC. La couleur
en est un moyen efficace pour vérifier ce phénomène ; plus l’échantillon se dégrade plus
l’indice de couleur augmente.
Donc :
D’après les résultats précédents, la quantité maximale à injecter dans le brut est de 6%
du gasoil RFCC
Les bacs de brut une fois remplis de mélange (brut et du gasoil RFCC) sont laissés
à la décantation naturelle pendant 24h en vue d’éliminer le maximum d’eau et de sédiments
contenus dans le brut. Il est impérativement important de connaitre l’effet de cette décantation
sur la stabilité du mélange, car le gasoil RFCC de densité relative nettement supérieure à celle
du brut, aux environs de 0.915 aura tendance à se séparer au fond du bac et la charge sera
à ce niveau riche en composés aromatique fortement présents dans ce type du gasoil et qui par
la suite contribueront d’avantage à abaisser l’indice de cétane des soutirages du topping. Pour
étudier l’effet de ce phénomène physique sur notre mélange, nous avons préparé deux
échantillons de 750g et de 1000g de brut contenant 5% du gasoil RFCC d’IC 23.8 et nous
les avons laissé à décanter pendant 24h.
D’après les résultats obtenus on peut dire que la décantation a un effet négatif
sur l’indice de cétane des distillats récupérés.
Comme nous pouvons clairement le constater l’IC est passé de 50.35 à 48.88 pour
un même pourcentage du gasoil introduit. Il est également important de souligner que plus
le volume de mélange préparée est importante, plus IC diminue.
10 % 188 197
50 % 251 257
65 % 273 279
90 % 330 335
FBP 357.9 394
Densité 15/4 (g/cm3) 0.8264 0.8228
Indic de cétane 51.51 54.30
Couleur 0.5 0.5
Le graphe suivant nous représente l’évolution de la couleur dans le temps du gasoil RFCC
sans l’agent DR et celles des distillats (gasoils récupérés) avec et sans l’agent DR
2
1,8
1,6
1,4
la couleur
1,2
1
0,8
0,6
0,4
0,2
0
0 10 20 30 40 50
Temps (jours)
Conclusion générale
Ce projet de fin d’étude, m’a permis non seulement d’enrichir, d’exprimer et d’appliquer
mes connaissances acquises durant ma formation, mais aussi de voir de plus près les méthodes
d’analyses des produits pétroliers et les équipements utilisés dans le process et de comprendre
leur mode de fonctionnement. En plus de mieux appréhender mon avenir dans le monde
professionnel.
L‘objectif visé par notre travail est de déterminer la quantité maximale du gasoil RFCC
recyclé dans le brut sans atteinte à la conformité du produit fini. Pour atteindre notre objectif,
nous avons utilisé deux échantillons du gasoil RFCC (IC : 23.8 et 27.7).
Suivant les résultats obtenus sur l’ensemble des expériences effectuées, on peut conclure :
- Procéder à une circulation fermée du bac contenant le mélange brut gasoil avant
refoulement vers le topping est préconisé ;
- La disponibilité de l’agent antioxydant et stabilisant DR est une priorité absolue pour
la raffinerie.
- Contrôler les paramètres de production au niveau du craquage catalytique pour maintenir
le taux du gasoil RFCC dans le pool gasoil sous la valeur de 19% massique.
Bibliographie
[1] Papa CISS, étude de l’utilisation du diesel oil dans les moteurs diesel turbocompresseur aux
ics plate-forme darou, projet de fin d'etudes en vue de l'obtention du diplôme d'ingénieur de
conception 2002 – 2003 ;
[2] A. Guillermic, Le chauffage par les combustibles liquides, tome 1,TECHNIP ;
[3] Présentation de la Raffineries de Sbaa (SORALCHIN) ;
[4] Christian Bocard, Marées noires et sols pollués par des hydrocarbures, édition TECHNIP
[5] François Ramade, Introduction à l'écochimie: Les substances chimiques de l'écosphère à
l'homme, édition TEC ET DOC ;
[6] RAHIM Khaled et BEN RAHLA Sohaib, Calcul de vérification et optimisation des
paramètres de fonctionnement de la colonne de Stabilisation PX0-CB-21-01 de l’UTBS,
Mémoire de Fin d'Étude en Vue de l'Obtention du Diplôme de Master, université Mohamed
Khider Biskra ;
[7] Shengtong, Algeria OTRA- HASSI blend crude oil assay, research institute of petroleum
processing, report No. 124, Beijing, China, june 2005;
[8] Sabrina Beaudry, Description physico-chimique d’une matière fossile : le pétrole et ses
dérivés, Cégep de Saint-Félicien, octobre 2010 ;
[9] Papa CISS, étude de l'utilisation du diesel oil dans les moteurs diesel turbocompresseur aux
ICS PLATE-FORME DAROU, projet de fin d'etudes en vue de l'obtention du Diplôme
d'Ingénieur de Conception 2002 – 2003 ;
[10] DRTM Agent, Material Safety Data Sheet
[11] Jeanne Mager Stellman, Encyclopédie de sécurité et de santé au travail, Volume 3, 2002 ;
[12] J.-P. WAUQUIER, Procédés de séparation, Raffinage du pétrole. Tome 2. Editions
TECHNIP ;
[13] Gilles Lefebvre, Chimie des hydrocarbures ;
[14] A. William Johnson de boeck, Invitation à la chimie organique ;
[15] J.-P. WAUQUIER, Procédés de séparation, Raffinage du pétrole, Tome 2. Editions
TECHNIP ;
[16] Pierre-François Thomas, Précis de physique-chimie: première et deuxième années ;
[17] P.Wuither, Raffinage et génie chimique T1, Edition TECHNIP, Paris 1972 ;
[18] Atias JA, Tonetto G, de Lasa H. Catalytic conversion of l,2,4-trimethyl- benzene in the
CREC riser simulator: an heterogeneous model with adsorption and reaction phenomena. Lnd
Eng Chem Res; 42:4l62—73, 2003;
[19] Connor PO, Verlaan JPJ, Yanik SJ, Challenges. Catalyst technology and catalytic solutions
in resid F CC. Catal Today, 431305-131, 998;
[20] IAP-CU Skikda, distillation atmosphérique et sous vide, Skikda formation industrie 2006 ;
[21] P.Wuither, Raffinage et génie chimique T1, Edition TECHNIP, Paris 1972 ;
[22] L. HERCULANO, operating manual U530 – resid fluid catalytic cracking, Algiers refinery
rehabilitation and adaptation project;
[23] Jeanne Mager Stellman, Encyclopédie de sécurité et de santé au travail, Volume 3,2002
[24] [HAMDOUN Abdelkarim, valorisation des fractions lourdes par craquage catalytique sue
des catalyseurs naturels (bentonite) et zéolithiques (HY), mémoire de magister ;
[25] X. NORMAND, A. TREIL, l'industrie du raffinage du pétrole, leçons sommaires, TOME 2 ;
[26] Pierre leprince, Le raffinage de pétrole, tom 3, procédé de transformation éditions TECHNIP
1998 parais]
[27] N.ROUAG, simulation du réacteur de craquage catalytique du gasoil, mémoire magister,
université de Boumerdes 2005 ;
[28] Jean-Claude Guibet, Carburants et moteurs. Technologies – énergie – environnement,
édition TECHNIP, paris 1997 ;
[29] Klaus Weissermel, Hans-Jürgen Arpe, Chimie organique industrielle, traduction de la 3eme
édition anglaise par Philppe rt Brigitte Zahner ;
[30] R. Sadeghbeigi, Fluid Catalytic Cracking: Design, Operation, and Troubleshooting of FCC
Facilities, Gulf Publishing Company, Houston, TX, 2000;
[31] M. L. A. Gonc, alves et al, Effect of zeolite, kaolin and alumina during cracking of heavy
petroleum residue evaluated by thermogravimetry. J Therm Anal Calorim 972515-519,2009
[32] IFP TRAINING, éléments de chimie- produits, les essais normalisés de contrôle et de qualité
des produits pétroliers C 6-4/B ;
[33] Annual Book of Standards ASTM Section 5 Volume 05-01.
L’analyse 01 02 03
IBP 168 °C 163 °C 164 °C
Distillation (°C)
L’analyse 01 02 03 04 05
IBP 126 °C 159 °C 159 °C 156 °C 167 °C
Distillation (°C)
Préparation du DR
De couleur lait Crémeux 04 Futs de 230 Kg chacune sont rajoutés à 7 Tonnes de NaOH à 40 %
Toute distillation ne sera entreprise que dans une salle adaptée et d’évacuation facile.
- Pour distiller des liquides inflammables, dont 1e point do flash est inférieur a 40°C, le
récepteur devra constituer un système clos, on communication soit avec le réseau de vide,
soit avec l'atmosphère a l’extérieur de bâtiment.
- il est interdit de chauffer à l’aide d’une flamme nue. Sauf dans le cas de méthodes
normalisées telles que la distillation ASTM. Utiliser le chauffage électrique indirect, avec
interrupteur supplémentaire suffisamment éloigne de l'appareil en service pour que l'on
puisse couper le courant en toutes circonstances.
- Utiliser les ballons a fond rond de préférence à ceux à fond plat, du fait de leur meilleure
résistance on vide et a la pression.
- Ne jamais remplir un ballon de distillation au-delà de la moitie de sa capacité. Veiller a ce
que le niveau dans le ballon soit plus bas que le niveau du bain. Lorsque la distillation
risque d’être tumultueuse, placer quelques fragments de pierres ponce ou de porcelaine
dans le fond du ballon.
- Pout les opérations de distillation des solvants et hydrocarbures, employer des joints en
liège ou en caoutchouc résistant aux hydrocarbures, ou encore des joints en verre rodé
pour raccorder les tubes aux ballons, condenseurs et récepteurs. Prévoir des graisses
insolubles aux HC ou des rodets téflon s‘adaptant sur les rodages coniques.
- - Tous les équipements de distillation sous pression ou sons vide seront préalablement
contrôlés afin de détecter le moindre défaut (Fissure, craquelure. etc.) ils devront être
munis d’écrans protecteurs bien adaptés.
- - Disposer sous l’ensemble de l'appareil et du dispositif de chauffage un petit bac
métallique dont le fond sera recouvert de sable sec, et la capacité suffisante pour recevoir
la totalité du liquide répandu en cas de rupture de l’appareillage.
Des précautions seront prises lors de la distillation de factions pétrolières contenant des
oléfines : des peroxydes pouvant se concentrer dans le résidu de distillation.
Pour cette raison, la détermination de l’indice de peroxyde sera faite avant la distillation
et, suivant sa valeur, l'ingénieur responsable fixera la nature et la quantité d’inhibiteur
d’oxydation à employer.
6.4. Produits aromatique
Tous les récipients contenant des échantillons de produits aromatiques doivent être
identifiés a l'aide d’une étiquette verte encadrée d’une bande noire.
Eviter la projection de quantités notables de produits aromatiques sur la peau. Laver a
L’eau et eu savon les parties de corps souillées par ces produits.
Eviter de respirer des vapeurs abondantes de produits aromatiques (réglementation
particulière).
Identification des dangers du Gasoil
Pictogrammes de danger :