École Nationale Supérieure d’Arts et Métiers

- Meknes
Rapport des Travaux Pratiques

SOudAGE à L’ArC élECTRIQue

Réalisé par : Encadré par :

BEN-YAHIA Elarbi M. LAAZIZI
Azami Hassani Adnane
Bsiss Soumia
Oubouzid noura
EL Handouz Amine
Rachidi Mohamed Yassine
Mourad Najwa
Hajjam Hiba
Table des matières

1 Introduction générale 3
1.1 Le soudage : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.2 Les types de soudage : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.3 L’objectif de ce TP : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5

2 Etude de la soudabilité 6
2.1 Manipulation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
2.1.1 Etude de soudabilité d 3 matériaux : . . . . . . . . . . . . . 7
2.1.2 Analyse des résultats : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
2.1.3 Intérpretation générale : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
2.2 Nomenclature des éléments de l’installation et la zone de soudage : . 11

3 Les méthodes de C.N.D 12

3.1 Les méthodes de Contrôle Non Destructif : . . . . . . . . . . . . . . 13
3.2 Les méthodes CND . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
3.3 Discussion des resultats . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
3.4 Les étapes d’évaluation d’une piece par le contrôle Visual : . . . . . 14

4 Conclusion 16

1
Table des figures

1.1 Principe de soudage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4

1.2 Fomre de la soudure. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
2.1 Plaque d’acier soudée. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
2.2 Plaque d’acier galvanisé soudée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
2.3 Plaque d’acier galvanisé soudée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
2.4 Plaque d’aluminium soudée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
2.5 Installation de soudage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
2.6 Zone de soudage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
3.1 Principe contrôle par ressuage. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14

2
Chapitre 1

Introduction générale

3
CHAPITRE 1. INTRODUCTION GÉNÉRALE TP SOUDAGE

1.1 Le soudage :
Les procédés d’assemblage jouent un rôle essentiel dans la fabrication de produits
industriels dans une multitude de secteurs. Parmi ces procédés, le soudage est
particulièrement notable pour sa capacité à unir des matériaux de manière solide
et durable. Pour réussir une opération de soudage, deux conditions importantes
doivent être réunies :
• Distances entre pièces faibles (quelques mm).
• Liaisons entres matériaux doivent exister.

Le soudage est une pération consistant à réunir deux ou plusieurs parties consti-
tutives d’un assemblage, de manière à assurer la continuité (métallique, propriétés,
. . .) entre les parties à assembler, par l’action d’une énergie (thermique, mécanique,. . .)
et avec ou sans apport métallique. Le soudage a deux caractéristiques principales
qui sont :
• Source d’énergie définie par sa puissance et sa concentration.
• Protection de la soudure.
• Dispositif d’apport de métal.

Figure 1.1 – Principe de soudage

1.2 Les types de soudage :

Il existe une grande variété des types de soudage et on trouve souvent :
1 - Soudage à l’arc électrique (MIG/MAG, TIG) :(le type qu’on va traiter
dans notr TP).
• Soudage à l’électrode enrobée : Le principe de la soudure à l’arc tient dans le
principe de l’élévation de température au point de fusion par l’utilisation d’un

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CHAPITRE 1. INTRODUCTION GÉNÉRALE TP SOUDAGE

arc électrique crée à l’aide de deux pôles , l’électrode enrobée est composée
d’une âme métallique recouverte d’un enrobage qui formera le laitier.
• MIG/MAG (Metal Inert Gas/Metal Active Gas) : Ce procédé utilise un arc
électrique entre une électrode de fil continu et la pièce à souder. Un gaz inerte
ou actif est utilisé pour protéger la zone de soudage de l’oxydation et de la
contamination
• TIG (Tungsten Inert Gas) : Dans ce procédé, un arc électrique est formé
entre une électrode en tungstène non consommable et la pièce à souder. Un
gaz inerte est utilisé pour protéger l’arc et la zone de soudage.
2 - Soudage par résistance : Ce type de soudage implique l’application d’une
force mécanique et d’un courant électrique à la jonction des pièces à souder. La
résistance électrique générée à cet endroit provoque la fusion des matériaux et leur
liaison.
3 - Soudage par points : Une variante du soudage par résistance, dans laquelle
des points de soudure sont réalisés à des endroits précis des pièces à assembler. Ces
points sont formés par la concentration du courant électrique à travers les pièces,
entraı̂nant leur fusion et leur liaison.

Figure 1.2 – Fomre de la soudure.

1.3 L’objectif de ce TP :
Ce TP est a pour objectif de se familiariser avec les outils de soudage, etudier
les paramètres de soudage à savoir la vitesse de soudage l’intensité de courant la
distance entre l’electrode et la pièce, finalement contrôler la soudure par CND et
expliquer les résultats obtenus.

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Chapitre 2

Etude de la soudabilité

6
CHAPITRE 2. ETUDE DE LA SOUDABILITÉ TP SOUDAGE

2.1 Manipulation
2.1.1 Etude de soudabilité d 3 matériaux :
Plusieurs matériaux sont proposés pour une étude de soudabilité :
• Le premièr matériau c’est l’acier.
• Le deuxième matériau c’est l’acier galvanisé qu’on va appeler par la suite
”AG”.
• Le troisième matériau c’est l’aluminium.

2.1.2 Analyse des résultats :

Soudage de l’acier par MAG et par electrode enrobée :

Figure 2.1 – Plaque d’acier soudée.

Interprétation :

• Pour le soudage par l’electrode enrobée on remarque que avec une intensité
de I = 80A la zone affectée thermiquement (ZAT) et la zone fondue (ZF) sont
moins importantes (de dimensions petites). Par contre avec une intensité I =
105A on remarque que le cordon de soudure est de largeur assez importante
en terme de des dimensions de la ZAT et ZF.
— Alors on peut tirer que l’intensité de courant pour l’electrode enrobée in-
fluence le cordon de soudure.
• Pour le soudage par MAG on remarque que avec une intensité de I = 70 et U
= 18V, la (ZF) est importante par rapport à la (ZAT) qui est de dimensions
assez petites. Par contre avec une intensité I = 50A et U = 18V on remarque
que les deux zones sont à la fois de dimensions faibles.

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CHAPITRE 2. ETUDE DE LA SOUDABILITÉ TP SOUDAGE

— Alors on peut tirer que l’intervention de la tension aussi dans MAG influence
sur les dimensions de cordon de soudure.
— La surepaisseur est aussi importatnt.
• Pour le soudage par TIG consiste à souder des tôles à faible epaisseur alors
que c’est pas le cas pour notre plaque d’acier.

Soudage de AG par MAG et TIG et par electrode enrobée :

Figure 2.2 – Plaque d’acier galvanisé soudée

Figure 2.3 – Plaque d’acier galvanisé soudée

Interprétation :

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CHAPITRE 2. ETUDE DE LA SOUDABILITÉ TP SOUDAGE

• Pour le soudage par l’electrode enrobée on remarque que avec une intensité
de I = 60A la soudure représente une discontinuité en plus la (ZAT) et la
(ZF) sont moins importantes (de dimensions petites). Avec une intensité I =
60A on remarque que la soudure est plus ou moins continue avec une (ZF)
importante.
— Alors avec l’electrode enrobée l’intensité toujours affecte la soudure. s impor-
tantes (de dimensions petites). Avec une intensité I = 60A on remarque que
la soudure est plus ou moins continue avec une (ZF) importante.
• Pour le soudage par TIG on remarque que avec une intensité de I = 25A et
l’ajout du métal d’apport la soudure plus ou moins discotinue avec une (ZAT)
assez importante. Avec une intensité I = 60A on remarque que la soudure est
plus ou moins continue avec une (ZF) importante. Mais pour une intensité
de I = 50A et sans métal d’apport la soudure est totalement discotinue.
— Donc en plus de l’augmentation de l’intensité de courant, l’absence du métal
d’apport ne donne pas un continuité de soudure.
• Pour le soudage par MAG on remarque que avec une intensité de I = 40A et
U = 24V il y’a une pénétration totale de la (ZF) avec un discontinuité de la
soudure. .
— Donc on peut dire que le MAG n’est pas adapté s’il y a des additifs dans
l’acier (zinc).
Soudage de l’aluminium par MAG et TIG :

Figure 2.4 – Plaque d’aluminium soudée

Interprétation :

• Pour le soudage par l’electrode enrobée, on remarque qu’il y a une pénetration

totale de l’échantillon,plus la présence d’une couche d’oxyde grise, cela est du

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CHAPITRE 2. ETUDE DE LA SOUDABILITÉ TP SOUDAGE

a l’épaisseur du plaque et les proprietés mécaniques de l’aluminium ! en fait,

l’aluminium a une conductivité thermique élevée et une forte tendance à
former une couche d’oxyde à sa surface.
• Pour le soudage par Tig, on remarque que la zone est discontinue, cependant,
la fonction du soudage est réalisée, on peut tirer que TIG est convenable pour
le soudage du l’aluminum.
• Pour le soudage par MAG, on remarque que la zone a été détruite complétement
et la présence des plusieurs imperfections au bord, chose qui revient au mêmes
raisons que le procédé d’électrode enrobée.

2.1.3 Intérpretation générale :

Table 2.1 – Intérpretation générale

procèdes Electrode enrobée MAG TIG

matériaux
ACIER *I=105A : Largeur de *I=70A ; U=18V : on peut pas l’utiliser
ZF plus importante ZAT plus importante pour les tôles épaisses
et une grande profon- *I=50A ; U=20V : ZF
deur de pénétration est plus grande
*I=80A : ZF est moins La vitesse de soudage
large et aussi la ZAT affecte la continuité
La largeur de la ZF du cordon de sou-
augmente avec L’in- dure La surépaisseur
tensité ce qui peut être est plus grande
souhaitable.
ACIER GALVANISE *I=60A : ZAT plus *I=40A ; U=20V ZAT *I=25A *I=50A
grande *I=40A : ZAT est faible Largeur de la Moins de réaction
est réduite La diffi- ZF est plus important avec le zinc galvanisé
culté de pénétration La discontinue due à ce qui donne une
donne une soudure la formation des gaz discontinuité moyenne
discontinue libérer pendant le sou-
dage
ALUMINIUM *soudure non réalisée *soudure non réalisée *plus utilisée Le
La chaleur générée Réaction entre le gaz contrôle précis de la
peut causer la fusion de protection et la chaleur permet de
complète du cordon ce pièce peut générer réaliser des soudures
qui donne naissance à l’oxydation de la propres
des trous soudure et création
des pores

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CHAPITRE 2. ETUDE DE LA SOUDABILITÉ TP SOUDAGE

2.2 Nomenclature des éléments de l’installation et la zone

de soudage :

Pour les éléments de l’installation de soudage sont

Figure 2.5 – Installation de soudage

Pour les éléments de la zone de soudage sont :

Figure 2.6 – Zone de soudage

page 11
Chapitre 3

Les méthodes de C.N.D

12
CHAPITRE 3. LES MÉTHODES DE C.N.D TP SOUDAGE

3.1 Les méthodes de Contrôle Non Destructif :

Les méthodes de Contrôle Non Destructif (CND) : sont des techniques utilisées
pour inspecter, tester et évaluer la qualité et l’intégrité des matériaux ou des struc-
tures sans endommager physiquement les pièces inspectées.

3.2 Les méthodes CND

Les méthodes de contrôle surfaciques :
sont utilisées pour inspecter les défauts qui se trouvent principalement à la surface
des matériaux, tels que les fissures, les déformations, les inclusions, etc. elles sont
limitées à l’inspection des surfaces et ne peuvent pas détecter les défauts situés à
l’intérieur des matériaux.

Les méthodes de contrôle volumiques :

sont utilisées pour inspecter les matériaux en profondeur afin de détecter les défauts
internes tels que les fissures, les inclusions, les porosités, etc.

Les méthodes de contrôle par indications :

Cette approche consiste à rechercher activement des indications ou des signaux qui
pourraient indiquer la présence de défauts dans le matériau ou la structure ins-
pectée.

Les méthodes de contrôle par défauts :

Contrairement au contrôle par indications où l’opérateur recherche activement des
signes de défauts, le contrôle par défauts implique une approche plus proactive où
l’opérateur recherche spécifiquement les défauts connus ou prévus dans la pièce
inspectée.

Méthodes de contrôle par magnétoscopie :

La magnétoscopie repose sur les propriétés magnétiques des matériaux. Lorsque du
courant électrique passe à travers un matériau ferromagnétique ou qu’un aimant
permanent est utilisé, un champ magnétique est créé. Les défauts dans le matériau,
tels que les fissures, les inclusions ou les zones de corrosion, perturbent ce champ
magnétique. Ces perturbations peuvent être visualisées à la surface du matériau en
utilisant des particules magnétiques.

Méthodes de contrôle par ressuage :

page 13
CHAPITRE 3. LES MÉTHODES DE C.N.D TP SOUDAGE

qu’on choisit pour notre pièce vu qu’il est adapté à un grand nombre de matériaux

3.3 Discussion des resultats

- Les défauts remarqués dans l’aluminium pour les procédés TIG et MAG sont
dus à la sensibilité de ce matériau aux déformations et aux distorsions thermiques
et aussi les tôles minces ont tendance à se déformer facilement lorsqu’elles sont
soumises à des températures élevées, ce qui peut rendre le soudage plus difficile
et entraı̂ner des problèmes tels que la déformation de la pièce ou la formation de
trous. - l’acier :le TIG n’a pas été réalisé car on a une tôle il a fait une soudure de
bonne qualité qui est du à sa capacité de pénétration ,il est plus adéquate que le
MAG. - l’acier galvanisé , il peut être soudé par les trois procédés mais le procédé
plus adéquat c’est le MAG.

3.4 Les étapes d’évaluation d’une piece par le contrôle Vi-

sual :

Figure 3.1 – Principe contrôle par ressuage.

1-Nettoyage de la surface : La première étape consiste à nettoyer soigneusement

la surface de la pièce à inspecter pour éliminer toute saleté, graisse, peinture, rouille
ou autres contaminants qui pourraient interférer avec le processus d’inspection. Un
nettoyage rigoureux est essentiel pour assurer la précision du test.

2-Application du produit pénétrant : Une fois que la surface est propre et sèche,
un produit pénétrant est appliqué sur toute la surface à inspecter. Ce produit aide
à rendre les défauts visibles

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CHAPITRE 3. LES MÉTHODES DE C.N.D TP SOUDAGE

3-Temps de pénétration : Après l’application du produit pénétrant, une période

de pénétration est nécessaire pour permettre au liquide de s’infiltrer dans les fis-
sures ou les défauts présents à la surface du matériau.

4-Excès de pénétrant retiré : Une fois le temps de pénétration écoulé, l’excès de

produit pénétrant est soigneusement retiré de la surface à l’aide d’un solvant de
nettoyage ou de lingettes absorbantes.

5-Application du révélateur : Après le nettoyage, un révélateur est appliqué sur

la surface de la pièce. Il absorbe le produit pénétrant qui a pénétré dans les défauts.
Le révélateur crée une surface blanche ou colorée qui met en évidence les défauts,
les rendant visibles à l’œil nu ou sous une lumière UV.

6-Interprétation des résultats : Une fois que le révélateur est en place, l’inspecteur
examine visuellement la surface à la recherche d’indications de défauts. L’inspecteur
évalue ensuite la taille, la forme et la signification des indications détectées.

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Chapitre 4

Conclusion

Le soudage à l’arc électrique est un procédé de fusion utilisé pour assembler des
métaux en appliquant un arc électrique. Deux techniques courantes sont le soudage
TIG et le soudage MIG-MAG :
Le soudage TIG implique la création d’un arc électrique entre une électrode en
tungstène et la pièce à souder, avec l’insufflation d’un gaz neutre pour protéger le
métal en fusion. Il est adapté aux travaux de précision, offrant des soudures précises
et esthétiques sur des tôles fines et des assemblages de précision. Cette technique
est polyvalente et convient à divers matériaux tels que l’acier, l’inox, l’aluminium,
le cuivre, le titane, la fonte, l’or et l’argent.
Le soudage MIG-MAG implique la création d’un arc électrique entre la pièce à
souder et un fil fusible, avec l’utilisation d’un gaz pour protéger le bain de fusion.
Souvent semi-automatique, cette technique est efficace pour l’assemblage de struc-
tures mécano-soudées en raison de son rendement élevé. Elle permet un soudage
régulier et rapide sur des matériaux tels que l’aluminium, l’acier et l’inox, avec la
possibilité de déposer une plus grande quantité de métal, adaptée aux soudures sur
des épaisseurs importantes de tôles.
Le soudage à l’arc, à travers ses différentes techniques comme le TIG et le
MIG-MAG, est essentiel dans la fabrication de pièces mécaniques pour assurer
des soudures de qualité, résistantes et fiables, contribuant ainsi à la construction
de structures mécaniques solides et durables.

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