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European Patent Office © Numéro de publication: 0 209 4 4 2


Office européen des brevets A l

UbMANDc DE B R E V E T E U R O P E E N

Vjy Numéro de dépôt: 86401479.0 © Int. Cl* C 1 0 G 11/18 , B01J 8 / 1 8

© Date de dépôt: 03.07.86

© Priorite: 16.07.85 FR 8510891 © Demandeur: COMPAGNIE DE RAFRNAGE ET


DE DISTRIBUTION TOTAL FRANCE Societe
£3) Date de publication de la demande: Anonyme dite
21.01.87 Bulletin 87/04 5, rue Michel Ange
F-76781 Paris C6dex 16(FR)
igy Etats contractants designes:
BE CH DE FR GB IT U LU NL © Inventeur: Mauleon, Jean-Louis
22, Avenue de I'AbreuvoIr
F-78160 Marly-le-Rol(FR)
Inventeur: Slgaud, Jean-Bernard
18, Boulevard de la Republique
F-92420 Vaucresson(FR)

© Mandataire: Brot, Philippe et al


CABINET BROT et JOLLY 83, rue
d'Amsterdam
F-75008 Paris(FR)

S) Proceed et dispositif de craquage catalytique d'hydrocarbures


en lit fluidise et leurs applications.

Z> l invention concerne un procédé de craquage


artalytique d'hydrocarbures en lit fluidisé dans le-
quel les grains de catalyseurs sont injectés en phase
ïuidisée diluée dans une zone réactionnelle de for-
ne allongée.
Selon l'invention, la charge à craquer est in-
ectée à l'état de fines gouttelettes, possédant un
Jiamètre inférieur à 200 microns, à contre-courant
lu sens d'écoulement de la phase fluidisée diluée
les grains de catalyseur.

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t

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-A

Procède et dispositif de craquage catalytique d'hydrocarbures en lit fluidisé et leurs applications.

La présente invention concerne un procède En effet, les charges à craquer sont


amélioré de craquage catalytique en lit fluidisé. Elle généralement injectées dans la zone réactionnelle
concerne plus particulièrement le craquage cataly- à une température habituellement comprise entre
tique d'une charge hydrocarbonée injectée dans la 80 et 400 °C, sous une pression relative de 0,7 à
zone de craquage catalytique. 5 3,5 bar, tandis que la température du catalyseur
On sait que l'industrie pétrolière utilise de régénéré qui arrive dans cette zone peut être de
façon usuelle des procédés de craquage, dans l'ordre de 600 à 950 °C.
lesquels des molécules d'hydrocarbures à hauts En particulier, lorsque l'on procède au craqua-
poids moléculaires et à point d'ébullition élevé sont ge de charges composées d'hydrocarbures à haut
scindées en molécules plus petites, qui peuvent io point d'ébullition, contenant notamment des as-
bouillir dans des domaines de température plus phaltènes, le catalyseur est injecté de préférence
faibles, convenant à l'usage recherché. en lit fluidisé dilué dans la zone réactionnelle à des
\Le procédé le plus couramment employé dans températures qui peuvent monter jusqu'à 950°C;
ce, but, à l'heure actuelle, est le procédé dit de une partie de la quantité de chaleur ainsi apportée
craquage catalytique à l'état fluide (en anglais, J5 permet, dans un premier temps, le craquage ther-
Fluid Cataiytic Cracking, ou encore procédé FCC). mique instantané des molécules les plus lourdes et
Dans ce type de procédé, la charge d'hydrocarbu- les plus instables en molécules plus légères. L'en-
res est vaporisée par mise en contact à haute semble des molécules de la charge et des grains
température avec un catalyseur de craquage, qui de catalyseurs ayant alors atteint une température
est maintenu en suspension dans les vapeurs de la m d'équilibre, la réaction de craquage catalytique
charge. Après que l'on ait atteint par craquage la s'effectue par contact de ces molécules avec les
gamme de poids moléculaires désirée, avec un sites actifs du catalyseur.
abaissement correspondant des points d'ébullition, On a ainsi trouvé que plus la charge hydrocar-
la catalyseur est séparé des produis obtenus, bonée est lourde, plus la configuration de la zone
strippé, régénéré par combustion du coke formé, 25 d'injection de la charge dans le réacteur de craqua-
puis remis en contact avec la charge à craquer. ge catalytique est critique: elle doit permettre un
Dans les procédés de ce type, la réduction contact optimal, c'est-à-dire homogène et instan-
souhaitée des points d'ébullition résulte de tané, des hydrocarbures et du catalyseur; en outre,
réactions catalytiques et thermiques contrôlées : le il doit se faire une atomisation pratiquement
procédé FCC est naturellement mis en oeuvre de 30 complète de tout produit non vaporisé, aussi rapi-
façon à ce que l'unité de craquage soit en dement et aussi près que possible de la zone
équilibre thermique. Autrement dit, l'alimentation en d'injection.
catalyseur chaud régénéré doit être telle qu'elle Dans les dispositifs de craquage catalytique les
puisse répondre aux diverses exigences thermi- plus perfectionnés existant à l'heure actuelle, la
ques de la section réactionnelle, à savoir, en parti- 35 charge atomisée d'hydrocarbures est injectée à co-
culier : courant dans un flux de grains de catalyseurs qui
circule dans une zone réactionnelle de forme al-
-le préchauffage de la charge liquide ; longée, généralement appelée élévateur ou "riser",
lorsque la charge circule de bas en haut, ou
-la vaporisation de cette charge ; 40 "dropper", dans le cas contraire. Cependant, aussi
bonne que soit la qualité de l'atomisation de la
-l'apport de calories exigé par les réactions impli- charge, les gouttelettes les plus grosses sont en-
quées, lesquelles globalement, sont endothermi- traînées avec le flux de catalyseur et parcourent
ques. nécessairement une certaine distance dans la zone
Les développements récents en matière de is réactionnelle ; or, plus cette distance est grande,
craquage catalytique ont ainsi montré que des fac- moins le flux de catalyseur avec lequel la gouttelet-
teurs important de la réaction de craquage sont la te est entraînée possède les calories nécessaires à
rapidité et l'uniformité de la mise en contact de la la vaporisation de cette gouttelette. Il s'ensuit, pour
charge avec les grains de catalyseur, et donc la les hydrocarbures contenus dans les gouttelettes
qualité de l'atomisation et de la vaporisation de 50 les plus grosses, soit un cokage excessif, si ces
cette charge lors de l'injection dans la zone gouttelettes entrent en collision avec des grains de
réactionnelle (voir demande de brevet français n° catalyseur, soit un degré de conversion en produits
85 01 703, déposée par la Demanderesse le 7 plus léger qui sera diminué, dans le cas contraire.
Février 1985).
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i-a (jicaouio invention vise, par conséquent, a La figure 1 est une vue schématique d'un
proposer un procédé de craquage catalytique flui- dispositif conforme à l'invention ;
disé amélioré, qui évite les inconvénients La figure 2 est une vue analogue d'une va-
précédents, dans lequel la charge de départ peut riante d'un tel dispositif ;
être vaporisée presque instantanément par atomi- 5 La figure 3 représente des courbes qui seront
sation du liquide en gouttelettes ayant moins de explicitées en relation avec un exemple de mise en
200 microns et, de préférence, moins de 100 mi- oeuvre de l'invention.
crons de diamètre, et dans lequel le flux de goutte- Dans le dispositif représenté sur la figure 1 le
lettes ainsi formé est injecté à contre-courant du ,
catalyseur régénéré est introduit à la base du
flux de grains de catalyseur. io réacteur 1 du type riser par une ligne 2, en une
A cet effet, l'invention a pour objet un procédé quantité déterminée par l'ouverture ou la fermeture
de craquage catalytique d'hydrocarbures en lit flui- de la vanne 3. Il est alors mis en lit fluidisé dense
disé dans lequel les grains de catalyseur sont par injection, à l'aide d'un premier diffuseur 5, d'un
injectés en phase fiuidisée diluée dans une zone premier fluide gazeux arrivant par la ligne 4. Le
réactionnelle de forme allongée, caractérisé en ce is catalyseur est ensuite maintenu en phase fiuidisée
la charge à craquer est injectée à l'état de
t" que dense et homogène dans la zone réactionnelle par
fines gouttelettes, possédant un diamètre inférieur l'injection d'un second fluide gazeux dans le
à 200 microns, à contre-courant de sens "riser", à l'aide d'un second diffuseur 7, alimenté
d'écoulement de la phase fiuidisée diluée des par la ligne 7 et placé à la partie supérieure du lit
grains de catalyseur. w dense de catalyseur.
L'invention a également pour objet un dispositif La charge à craquer est introduite, via la ligne
de craquage catalytique d'hydrocarbures en lit flui- 8, par un dispositif approprié de type connu en soi,
disé comprenant une zone réactionnelle de forme et injectée à contre-courant du flux de catalyseur
allongée, dans laquelle les grains de catalyseur montant. A cet effet les injecteurs,en nombre ap-
sont injectés en phase fiuidisée, caractérisé en ce ?5 proprié.sont placés par rapport au riser selon un
qu'il comprend des moyens d'injection et de angle descendant qui peut varier entre 5 et 80°
pulvérisation de la charge à craquer à contre- et,de préférence,entre 30 et 60°. A titre de va-
courant de flux de grains de catalyseur en phase riante, la figure 2 représente un autre dispositif de
fiuidisée diluée suivant un angle compris entre 5 et craquage catalytique conforme à la présente inven-
80° par rapport à l'axe de la zone réactionnelle. » tion, dans laquelle le réacteur 1 ou "dropper" est
ces moyens d'injection étant tels que les gouttelet- de type descendant. Sur cette figure, les organes
tes de la charge pulvérisée aient un diamètre correspondants à ceux déjà décrits en réaction
inférieur à 200 microns. avec la figure 1 sont désignés par les mêmes
L'invention a enfin pour objet l'application du chiffres de références affectés de l'indice '. Le flux
procédé et du dispositif mentionnés ci-dessus au « de catalyseur circulant de haut en bas, les injec-
craquage catalytique de charges d'hydrocarbures teurs 6' sont placés cette fois par rapport à l'axe
en fit fluidisé. du dropper selon un angle montant qui peut varier
Selon l'invention, les gouttelettes les plus fines entre 5 et 80° et, de préférence, entre 30 et 60°.
de la charge à craquer seront donc vaporisées Un premier avantage des dispositifs selon la
instantanément et les vapeurs produites entraînées v présente invention découle du fait que les goutte-
par les grains de catalyseurs vers la zone lettes les plus grosses de la charge à craquer sont
réactionnelle, tandis que les gouttelettes les plus vaporisées de façon beaucoup plus rapide que
grosses seront vaporisées plus lentement, mais dans les systèmes d'injection de type classique,
complètement, puisque leur parcours à contre-cou- puisque, tout au long de leur parcours, elles sont
rant ne leur permet de rencontrer qu'un flux à 6 en présence d'un flux dont la température est la
température constante de catalyseur complètement température d'injection des grains complètement
régénéré, et donc à une température proche de la régénérés. Il s'ensuit une diminution notable des
température d'injection de ce dernier. Il s'ensuit risques de cokage par collision directe avec les
une meilleure homogénéité du flux de catalyseur et grains de catalyseur et une vaporisation complète
de vapeurs dans la zone réactionnelle, et la durée o de la charge au niveau de l'injection et, par
du contact entre les grains de catalyseur et les conséquent, un taux de conversion plus élevé des
vapeurs de la charge devient sensiblement con- vapeurs d'hydrocarbures dans la zone
stante, puisqu'au niveau de l'injecteur de charge, réactionnelle.
toute cette dernière se trouve maintenant vapo-
risée. i 5
Les caractéristiques et les avantages de l'in-
vention seront exposés plus en détail, en référence
aux dessins annexés, sur lesquels :
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un deuxième avantage des dispositifs selon la Un autre avantage du dispositif selon l'inven-
présente invention est lié au fait que, le cokage par tuib résuite du fait que la diminution de la quantité
collision des grains de catalyseur étant moins im- de coke formé, lors de la mise en contact de la
portant, les grains de catalyseur gardent leur acti- charge et du catalyseur, facilite la régénération de
vité en vue de la réaction ultérieure de craquage 5 ce catalyseur en réduisant le temps de séjour dans
catalytique, ce qui améliore la sélectivité en pro- le ou les régénérateurs et en y diminuant les
duits obtenus dans la réaction catalytique. possibilités d'apparition de points chauds, qui sont
Le troisième avantage de ces dispositifs est de à la fois nuisibles pour le catalyseur et pour i'unité.
permettre une mise en contact améliorée des Selon une caractéristique particulière du
grains de catalyseur avec la charge vaporisée. Il se w procédé et du dispositif d'injection de la présente
produit ainsi un transfert thermique quasi-instan- invention, la charge hydrocarbonée à craquer peut
tané, et la réaction de craquage commence aus- être introduite à l'état liquide à l'aide d'au moins un
sitôt à la température requise avec du catalyseur dispo sitif de pulvérisation, de façon à ce que le jet
complètement régénéré, qui n'a pas été désactivé de charge atomisée soit introduit dans la zone
par contact avec les fractions les plus légères de la 75 réactionnelle à contre-courant du flux de grains de
charge. Toutes les molécules de la charge sont catalyseur et selon un angle qui peut varier entre 5
donc soumises pendant la même durée (liée à la et 80 e et de préférence entre 30 et 60°.
longueur de la zone réactionnelle) à la réaction Les dispositifs de pulvérisation nécessaires
catalytique. Il est ainsi possible d'obtenir un taux pour pulvériser la charge en gouttelettes de moins
de conversion meilleur, de même qu'un meilleur 20 de 200 microns de diamètre et, de préférence, de
indice d'octane de l'essence produite. Il est enfin moins de 100 microns sont d'un type bien connu
également possible de diminuer substantiellement des spécialistes ; on pourra se référer, à titre
la durée du temps de séjour de la charge dans la d'exemple non limitatif, à la demande de brevet
zone réactionnelle, c'est-à-dire de diminuer la lon- français n° 84 04281, du 20 Mars 1984, déposée
gueur du riser. Cette diminution a pour 25 par la Demanderesse.
conséquence : Pour assurer une répartition uniforme de la
charge atomisée dans la zone réactionnelle, il est
-d'une part, d'abaisser la perte de charge du considéré comme préférable d'utiliser plusieurs in-
réacteur et de permettre ainsi un dimensionnement jecteurs espacés à la périphérie du réacteur.
plus compact de l'unité, 30 La charge atomisée, injectée à contre-courant
dans la zone réactionnelle, sera introduite à une
-d'autre part, de réduire le rôle nocif des métaux vitesse pouvant varier entre 10 et 600 m/s et, de
lourds contenus dans la charge, qui, disposant de préférence, entre 50 et 200 m/s. Pour ce faire, la
moins de temps pour être réduits, sont ainsi par- pulvérisation et l'injection à contre-courant pourront
tiellement passivés, 35 être réalisés avantageusement avec l'assistance
d'un fluide auxiliaire, qui pourra être de la vapeur
-enfin, d'abaisser les coûts de construction du dis- d'eau ou des fluides gazeux relativement riches en
positif de craquage. hydrogène ou en composés hydrogénés en pro-
Un autre avantage du dispositif selon l'inven- venance d'autres unités de la raffinerie.
tion découle du fait qu'il est possible, grâce à ce <o La quantité de fluide auxiliaire requise sera
dispositif, d'envoyer dans l'unité de craquage cata- avantageusement comprise entre 0,5 et 20 % en
lytique des charges contenant des quantités beau- poids par rapport à la charge à craquer.
coup plus grandes de produits lourds et, en parti- La température de la charge à craquer lors de
culier, d'asphaltènes : la mise en présence d'un son introduction dans la zone réactionnelle pourra
flux homogène de grains de catalyseur très chaud ts enfin varier entre 70 et 400 °C.
avec la charge d'huiies lourdes finement atomisée, Le flux de grains de catalyseur dans lequel la
qui est injectée à contre-courant, permet de charge est injectée à contre-courant sera
réaliser une réaction de craquage thermique instan- nécessairement un flux homogène de catalyseur en
tanée des molécules les plus lourdes en molécules phase fiuidisée diluée, c'est-à-dire ayant une den-
plus petites, sans cokéfaction excessive des grains ;o sité généralement comprise entre 15 et 700 kg/m3.
de catalyseur. Ceux-ci, ayant ainsi maintenu leur La vitesse linéaire de ce flux sera avantageuse-
activité, permettront aux réactions de craquage ca- ment comprise entre 0,01 m/s et 10 m/s. Les
talytique des molécules plus petites ainsi formées dispositifs pour réaliser cette phase fiuidisée diluée
de se produire dans le riser. Le taux de conversion sont d'un type connu des spécialistes ; on utilisera
de l'unité de craquage sera donc notablement î5 cependant avantageusement, lors de l'injection
amélioré, et les quantités à recycler seront dimi- dans un riser, un dispositif du type décrit dans la
nuées. demande de brevet français n° 85 01703, déposée
le 7 Février 1985, au nom de la Demanderesse.
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w hua ub yiaiiRs ue catalyseur sera réalise Une température élevée du flux de catalyseur
avantageusement avec l'assistance d'un fluide au- pourra être obtenue, de façon avantageuse, à l'aide
xiliaire, qui pourra être constitué par des hydrocar- d'un double système de régénération de type con-
bures possédant cinq ou moins de cinq atomes de nu en soi.
carbone ou des mélanges de ceux-ci. Ce flux peut 5 Enfin, les catalyseurs utilisables dans les dis-
avoir une concentration en hydrogène allant jus- positifs faisant l'objet de la présente invention com-
qu'à 35 % en volume, tandis que l'injection de prennent les catalyseurs de craquage du type
vapeur d'eau peut se faire jusqu'à concurrence de alumino-silicates cristallins et certains types de
10 % en poids par rapport à la charge. silice-alumine, de silice-magnésie ou de silice-zir-
Le flux de grains de catalyseur sera introduit à 10 conium, tous ayant des activités de craquage relati-
une température qui sera comprise entre 550 et vement élevées.
750°C, lorsque la charge à craquer sera de type Les alumino-silicates cristallins peuvent se
classique, telle qu'une charge de gas oil. Cepen- trouver à l'état naturel ou être préparés par
dant, avec des charges dites lourdes, c'est-à-dire synthèse, selon des techniques bien connues de
des charges contenant plus de 25% de leur vo- 15 l'homme de l'art. Ils peuvent être choisis parmi les
lume composé d'hydrocarbures de point zéolithes de synthèse ou les argiles, telles que la
^*
d'ébullition supérieur à 350 °C, la température faujasite, certaines mordénites, la montmorillonite,
pourra avantageusement être comprise entre 650 les argiles pontées, les alumino-phosphates, ou
et 950" C, de façon assurer la vaporisation similaires.
complète des molécules les plus lourdes, ainsi que ?o L'exemple qui suit vise à illustrer l'invention et
leur craquage thermique sélectif dans fa zone d'in- n'a donc, par conséquent, aucun caractère limitatif.
jection au réacteur.
La température d'équilibre résultant du EXEMPLE
mélange du flux de catalyseur avec la charge ato-
misée et injectée à contre-courant conformément à ffi Deux essais d'injection ont été réalisés sur une
la présente invention sera ajustée par le choix maquette expérimentale représentative de condi-
d'une température appropriée de la charge in- tions d'injection dans une zone réactionnelle de
jectée, ou par tout autre moyen, pour permettre à craquage catalytique.
la réaction catalytique subséquente de se réaliser Dans le premier essai, la charge pulvérisée,
aux conditions optimales de température, io constituée de gouttelettes de moins de 100 mi-
généralement comprise entre 450 °C et 550 °C sui- crons de diamètre, est injectée à co-courant dans
vant les cas. le .flux de catalyseur (injecteur à 45° C par rapport
à l'axe du réacteur en moyenne), tandis que, dans
le deuxième essai, la même charge est injectée à
s contre-courant.

^onaitions opératoires :
- type de catalyseur seolithe
. température d'injection
du c a t a l y s e u r $15ue,
lensxte ae la phase fluxdxsee: 320 kg/m
/itesse initiale des grains : 2 ,,0O m / s ,
:ype de la charge : r éé ss i d u atm osphé-
i q u e de c h a r g e de
ype " A r a b e l o u r d "
ydrotraité,
zempérature de la charge 20°C,
aiamètre des
gouttelettes OO m i c r o n s maximum,
vitesse d'injection des
jouttelettes 50 m/s .
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@v "
La îigure j illustre ie débit massique de la 5. -Procede selon la revendication 1 ou 2, ca-
charge, exprimé en kg/m* sec, en différentes posi- ractérisé en ce que l'injection est réalisée en
tions de la section transversale des réacteurs. présence d'un fluide gazeux auxiliaire.
L'examen des courbes de cette figure 3 montre 6. -Dispositif de craquage catalytique d'hydro-
que l'injection des gouttelettes à contre-courant - 5 carbures en lit fluidisé comprenant une zone
(courbes 10 en trait plein) du flux de grains de réactionnelle de forme allongée, dans laquelle les
catalyseur permet une homogénéisation des débits grains de catalyseur sont injectés en phase fiui-
massiques dans la zone d'injection, par rapport à disée, caractérisé en ce qu'il comprend des
l'injection des gouttelettes à co-courant (courbe 11 moyens d'injection et de pulvérisation de la charge
en pointillés), ce qui ne peut être réalisé que grâce io à craquer à contre-courant de flux de grains de
à une vaporisation quasi-instantanée de la charge catalyseur en phase fiuidisée diluée suivant un
hydrocarbonée. angle compris entre 5 et 80" par rapport à l'axe de
la zone réactionnelle.ces moyens d'injection étant
tels que les gouttelettes de la charge pulvérisée
Revendications 75 aient un diamètre inférieur à 200 microns.
7. -Dispositif selon la revendication 6, ca-
*1. -Procédé de craquage catalytique d'hydro- ractérisé en ce que les moyens d'injection de la
carbures en lit fluidisé, dans lequel les grains de charge à craquer sont disposés de façon telle que
catalyseurs sont injectés en phase fiuidisée diluée le ou les flux de charge pulvérisée injectée font un
dans une zone réactionnelle de forme allongée, 20 angle compris entre 30 et 60° avec l'axe de la
caractérisé en ce que la charge à craquer est zone réactionnelle.
injectée à l'état de fines gouttelettes, possédant un 8. -Appiication du procédé selon l'une des re-
diamètre inférieur à 200 microns, à contre-courant vendications 1 à 5 ou du dispositif selon l'une des
du sens d'écoulement de la phase fiuidisée diluée revendications 6 et 7 au craquage catalytique de
des grains de catalyseur. 25 charges d'hydrocarbures en lit fluidisé dilué.
2. -Procédé selon la revendication 1, caractérisé 9. -Application selon la revendication 8, ca-
en ce que les gouttelettes sont introduites à contre- ractérisée en ce que les grains de catalyseur sont
courant avec une vitesse comprise entre 10 m/s et injectés dans la zone réactionnelle à une
600 m/s. température supérieure à 550°C.
3. -Procédé selon la revendication 2, caractérisé 30 10.-Application selon l'une des revendications
en ce que la charge est injectée à une température - 8 et 9 au craquage des charges lourdes d'hydro-
comprise entre 70 et 400 °C. carbures pétroliers, caractérisée en ce que au
4. -Procédé selon l'une des revendications 1 à moins 25 % du volume de ces hydrocarbures est
3, caractérisé en ce que le flux de grains de composé d'hydrocarbures de point d'ébullition
catalyseur est injecté dans la zone réactionnelle 35 supérieur à 350 °C.
sous forme d'une phase fiuidisée diluée de densité 11.-Application selon la revendication 10, ca-
comprise entre 15 et 700 g/cm3, à une vitesse ractérisée en ce que la zone réactionnelle est une
comprise entre 0,01 et 10 m/s. zone à temps de contact court, de l'ordre de 0,1 à
10 secondes.
40

iO

55

i
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0 209 442

F I G . 3
9 @ @w< »@ Numéro de la demande
des brevets newncnv>nc c u n u r b c N N c

EP 86 40 1479

.w vvi,gu/cnca uwnwiwc r c n I I N c N T S

des parties pertinentes OLAbtjfcMfcNT DE LA


concernée DEMANDE (Int. Cl.4)

Z 10 G 11/18
B 01 J 8/18
k Abrégé *

JS-A-4 427 537 (DEAN et al.)


k Revendication 1 *

SP-A-0 151 882 (MOBIL OIL)


k Revendications 1,13 *

JS-A-4 411 773 (GROSS)

* Abrégé *

UMAlNfcS TECHNIQUES
RECHERCHES (Int. CI.*)

; io g
l 01 J

, —-w.wMvivoiiwiia

h HAYE examinateur
20-08-1986 ICHIELS P .

. . iHouiio uu (jrinuifje a ta Qase ae i invention


@particulièrement pertinent à lui seul : document de brevet antérieur, mais publié à la
: particulièrement pertinent en combinaison avec un date de dépôt ou après cette date
autre document de la même catégorie : cité dans la demande
arrière-plan technologique : cité pour d'autres raisons
divulgation non-écrite
document intercalaire
ineiMureueia même ramme.aocument correspondant |

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