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Séance 9. Lecture analytique : « Une allée du Luxembourg ».

Obj : analyser l'évocation du sentiment amoureux.


Support : poème de Gérard de Nerval, extrait du recueil « Odelettes », 1853.

1. Une rencontre éphémère.


-Dans le premier quatrain, le poète évoque l'apparition furtive d'une femme inconnue
(pronom pers « elle », GN « la jeune fille »).

-Il dresse un portrait très mélioratif de cette femme avec les champs lexicaux de la
nature (« oiseau, fleur »), de la musique («refrain, harmonie ») et de la lumière
( périphrase « doux rayon », verbe « luire »).

2. L’expression du regret.
Le poète dresse un portrait assez sombre de sa vie avec la métaphore « nuit
profonde ».
L'emploi du conditionnel et des phrases exclamatives révèlent l'espoir qu'il mettait
dans cette rencontre (« répondrait, éclaircirait »).

La fin de la rencontre est exprimée avec des mots forts et négatifs (« non, adieu,
fui... »). Le poète énumère tout ce qu'il a perdu (« parfum, jeune fille, harmonie »).
Les points de suspension montrent le côté inachevé de cette rencontre et le passé
composé (« a fui ») exprime le côté irréversible (elle ne reviendra plus ! ).

La forme : trois quatrains d'octosyllabes (vers de 8 syllabes) en rimes croisées


(fille/oiseau/brille/nouveau) et on a une alternance de rimes masculines et féminines
(rime en e).
Cette forme montre que la rencontre a duré quelques secondes.

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