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1- Ce poème est écrit à la première personne. Il s’agit du poète : « Moi j’errais tout seul promenant
ma plaie » (v.5) (1 point)
2- La Nature accueille le poète malheureux. Elle semble hospitalière comme le confirme ces
citations : « Et le vent berçait les nénuphars blêmes » (v.2). Le climat paraît serein car l’on trouve
un vocabulaire mélioratif : « suprêmes » (v.1), « grands » (v.3), « calmes » (v.4). mais cependant
imprégné de la tristesse du poète : « blême » (v. 2), «Tristement » (v. 4) (2 points)
3- « … et l’épais linceul
Des ténèbres vint noyer les suprêmes
Rayons du couchant en ses ondes blêmes » (v.12 à 14)
a) On évoque ainsi le coucher du soleil d’où le mot « couchant » (v.1et 15). (0,5 point)
b) Pour évoquer ce phénomène, on emploie une métaphore (ou une personnification). Avec le
soleil qui se couche, la lumière disparaît et l’on compare cette disparition à un drap mortuaire
(« linceul ») (v.12) qui recouvre la Nature. La Nature, privée de lumière, meurt. (1,5 point)
4- Le poète est malheureux. On le vérifie par l’emploi des mots « promenant ma plaie » (v.6). Celui-ci
est tourmenté. De plus, il est seul et il met en valeur cette solitude par l’emploi d’un rejet au vers
12 et fait rimer « seul » avec « linceul », mot évoquant la mort et donc l’absence et le malheur. On
remarque aussi l’emploi du verbe « errer » (v.4 et 11). Le poète ne sait plus où aller. (2 points)
5- Avec une reprise anaphorique, on obtient par exemple :
Et le vent berçait les nénuphars blêmes.
Ceux-ci entre les roseaux
Tristement luisaient sur les calmes eaux.
Tu pouvais également écrire « Ces plantes aquatiques ». (1 point)
6- Dans le poème, on retrouve plusieurs répétitions comme « parmi la saulaie » aux vers 6 et 11 :
« j’errais tout seul promenant ma plaie » (v.5) et (v.11-12), le mot « rayons » (v.1 et 14) et le
groupe nominal « calmes eaux » (v.4 et 16). La répétition rappelle la plainte. Elle montre aussi que
le poète cherche un réconfort au sein de la Nature. Celle-ci peut être un refuge pour lui. (2 points)
FRANÇAIS 3e (31) Corrigé du devoir 1
7- Dans le titre, le mot « promenade » rappelle l’errance du poète au sein de la Nature. Quant à
l’adjectif « sentimental », il souligne la souffrance du poète. La Nature est là pour permettre au
poète de s’épancher, de se libérer. « Errance dans la nature » pourrait en être un autre titre. (1
point)
8- On pourrait comparer ce poème à celui d’Alphonse de Lamartine : Le Vallon. Dans ces deux textes,
l’homme éprouvé, malheureux, cherche un refuge au sein de la Nature. Mais Verlaine assiste à un
coucher de soleil en pur observateur. La Nature ne semble pas attentive à sa douleur. (2 points)
9- a) Ce tableau peint par C.D. Friedrich appartient au mouvement romantique. (0,5 point)
b) Comme le poète, l’homme représenté au premier plan observe la Nature qui l’entoure. Par la
profondeur, les couleurs de son tableau, le peintre met en valeur la beauté du paysage. Cette
beauté se retrouve dans « Promenade sentimentale » grâce à l’emploi de la personnification et du
vocabulaire mélioratif. Dans les deux cas, l’observateur semble bien petit face à cette immensité. Le
personnage peint est de dos et le « je » du poète est très discret dans les vers. Il s’agit de montrer que
la Nature semble indifférente à cette présence. (1,5 point)
Rien n’a changé. J’ai tout revu : l’humble tonnelle - « changé » : aucun accord avec « avoir ».
De vigne folle avec les chaises de rotin... - « revu » : aucun accord avec « avoir ».
Le jet d’eau fait toujours son murmure argentin
Et le vieux tremble sa plainte sempiternelle.