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--~·-11
0081
DUREE : 3 heures
NB : La productlon du (de la) candidat (e) sera appréciée selon les critères minimaux de
.cohérence interne et de pertinence.
La bonne présentation matérielle etl'originaHté de la prodüètio·!l seront également prises en
om
. ct1mpte'.
·. · ·: ...
.c
Explique le fonctionnement synaptique qui permet la réalisation du réflexe
myotatique.
es
PARTIE Il : Résolution, de problème à partir de documents four~is (12 points)
v
Situation-problème n°1
eu
Monsieur X cherchait la cause de la tuberculose dont souffre son garçon consommateur de
« le Cannabis est dangereux à double titre car il agit non seulement sur le système nerveux
mais aussi sur le système immunitaire». Ah I J'ai enfin compris l'origine de la maladie de
le
Pour l'aider à comprendre le mode d'action de cette drogue sur le système immunitaire, des
ut
données expérimentales sont collectées sur deux lots de souris et sont regroup_
ées dans les
documents 1, 2 et 3 ci-après.
.to
Lot 1: Souris recevant des injections régulières d'extraits de Cannabis (molécule de THC=
Tétrahydrocannabinol) quatre (04) fois p~r semain~.
w
ww
NB : 1.es réactions immunitaires des souris s'apparentent à celles observées chez l'homme.
Document 1: Action de 11extrait de Cannabis sur le développement d'une tumeur (cellules
cancéreuses, dangereuses pour l'organisme)
Les expériences ci-après sont réalisées avec des souris des lots 1 et 2.
Expérience 1 : On greffe une ' petite tumeur à une souris du lot 2 et on suit son évolution
om
<D Greffe liégresslon
~~~-~
.c
v es
Figure n°l
eu
Expérience 2 : On réalise la greffe de la petite tumeur à une souris du lot 2 puis on lui injecte
des anticorps anti-LT4 (ou des anticorps anti-LT8). On suit également l'évolution pendant 20
pr
jours. On obtient les résultats indiqués à la figure n°2.
se
® Greffe Mort
~~·~-~
le
es
~T4
@
ut
Greffe
~~~-~
.to
~T8 .
w
Figure n"2
..
ww
Expérience 3: On greffe la petite tumeur- à une souris du lot 1 (animal recevant des
injections réguli,ères d'extrait de Cannabis) et on suit son évolution pendant 20 jours comme
Document 2: Action de l'extrait de Cannabis sur le rejet par l'organisme d'une tumeur
De nouvelles souris appartenant aux lots 1 et 2 sont efficacement immunisées contre cette
(08) souris subissent la ~reffe d'un nombre variable de cellules tumorales. la proportion de
souris rejetant la tumeur est évâluée pour chaque lot. Les résultats obtenus sont présentés
om
sur le graphe de la figure 3.
~----------------
.c
v es
eu
pr
se
Les interleukines sont des molécules sécrétées par certainés cellules immunitaires pour
Le taux d'interleukines sécrétées chez les souris des e>Çpériences du document 1 â été .·
Lot 2: souris
témoins 380 74
Donne ton point de vue argumenté sur la consommation de drogue par la jeunesse.
Situation-problème n°2
om
Un cu.niculteur a pu isoler dans son élevage plusieurs lignées pures de lapins dont il réalise
.c
éleveurs. Sur demande de certains phénotypes par ces derniers, il se _lance dans d'autres
croisements.
es
Les résultats des croisements qu'il effectuait et ceux envisag~s pour satisfaire sa clientèle te
v
Document 1 : Première série d'accouplements dirigés
eu
Dans la cage n°1 : Une lapine blanche est accouplée avec un lapin noir.
pr
Dans la cage n°2 : Une lapine noire est accouplée avec un lapin blanc.
Résultats : Sur plusieurs portées, dans l'une et l'autre des deux cages, la descendance
se
obtenue comprend, rien que des lapins mâles et femelles de type blanc.
Dans la cage n°3 : Une lapine à oreilles courtes est accouplée avec un lapin à oreilles longues.
le
Dans la cage n°4 : Une lapine à oreilles longues est accouplée avec un lapin à oreilles courtes,
es
Résultats : Sur plusieurs portées, dans les cages 3 et 4, toutes les lapines de la descendance
sont à oreilles moyennes. Les descendants mâles de la cage 3 sont à oreilles courtes et ceux
ut
1
!
Document 2 : Demandes des éleveurs
1.Sur demande des éleveurs de lapins aux oreilles moyennes, li réalise dans une autre cage
w
n°S, l'accouplement d'une femelle à oreilles moyennes avec un mâle à oreilles longues.
ww
2. Toujours sur leur demande en caractères diversifiés, il réalise dans une cage 6,
FIN
......--- '
.,
m
C1 Pertinence
·nimaux C 2 Cohérence de
dela Eléments de réponse
la production
co
production
Parties
s.
posé et le plan est
possible grâce au fonctionnement synaptique.
énoncé (0,25+ . 11 : les idées clés
ve
0,25)= 0,5pt Comment le fonctionnement synaptique permet-t-il la réalisation de ci! réflexe ? mobilisées
Après avoir présenté les synapses intervenant dans ce réflexe, nous décrirons lêur fonctièmnemen( sont enchaînées de
eu
12 : les idées clés
*** façon logique
Dans la réalisation du réflexe myotatique, deux synapses interviennent: il s'agit de la synapse ne uro- lpt
sont mobilisées :
neuronique localisée dans la moelle épinière et la jonction neuromusêulaire ou· plaque motrice.
pr
Présentation des
synapses L'étirement du muscle enge;dre la naissance d'un message nerveux aû niveau des fuseaux
Partie I excitatrices: ..
se
(0,25x2==0,5pt) et :peuromusculaires. Ce message nerveux conduit par 1e 'neurone sensitif pâtvient àu bouton synaptique
(06 points) fonctiOtuien'Îent dans la moelle épinière et provoque l'entrée massive des iôns ca2+_;dans: 1é :cytoplasme du neurone
des synapses
sle
excitatrices;
:sensitif. Il s 1ensuit la .libération des molécules ,dû nêûrotransniettiiifexéitatetlr, âcétylcholine dans
(0,5x5),;2,5pts l'espace synaptique. La fixation de ces molécules sûr leurs réce·pteilrs pÔst'syn~ptiques provoque
grâce à l'ouverture des canaux à Na+ chimiodépendants une entrée massive d'ions Na+ dans le
cytoplasme
e
du motoneurone à l'origine des PPSE. La sommationspatiale dé ces PPSE génère un
ut
message nerveux post synaptique (trains de PA) conduit, par le motoneurone jusqu'à la jonction
.to
neuromusculaire.
I 3 : la réponsè au Par un mécanisme analog~1e, au niveau de cette jonction, le message nerveux est transmis au muscle
problème est étiré pour provoquer sa contraction.
w
formulée. 0,5pt Dans le même .temps, pour l'efficacité de la réponse réflexe Je même message sensitif inhibe le
motoneurone du muscle antagoniste par l'intennédiaire d'un intemeurone inhibiteur situé dans la moelle
ww
m
co
SITUATION-PROBLEME 1: {06 points)
11 : les
Comment le cannabis ,agit-il sur le système immunitaire et quel est notre point de vue sur la
informations
essen tielles sont consommation de drogue par la jeunesse ? 11 Deux au moms
s.
tirées des des déducti ons so nt
documents: cohérentes ____ par
ve
. Le documentl présente l'action de l'extrait du cannabiS'sur le développement d'une tumeur. !
- analyse
_.✓ râpport à·· 1·an~Îysr
document!
· . •.\ E.xpérie~ce 1 Lorsqu'on greffe la tum,.ur à une so~r~. d.ùlot 2 (.·s. ur··.·~s n'a!an~ reçu.• ~.~cun~ ifjection \! pt) _./··'
(exp2&3 :
of ·.o
.
eu
-r••• •-•- • - • - • • •
0,Sx2=1pt) d'extra•~ d~ cann~bls), l~ tumeur se de~eloppe pms on constate 20 JOUrs apr~s sa re~~es_s•~n- .
-xtnalyse On en deduzt quel organzsme de la sourzs a reconnu la tumeur comme un non soz et l'a elzmznee.
' .
document2
Expérience 2 Les souris du lot 2, ayant reçu la grèffè' de là tumeur puis une injection d' Anticorps
pr
(0,Sx2=Ipt)
-analyse · · ô( anti LT4 (détruisant les LT4) ou d' Anticorps ânti LT8 (détruisant les LT8), sont mortes 20 jours
~ après, suite au développement de la tumeur.
se
document 3
Partie II (0,25x2=0,5pt)
On en déduit qu.e les cellules L'{4 etLT8 sontindispensâ'bles àla régression tumorale.
(12 points)
sle
12 : le mode . Expérience 3 la tumeur greffée à une souris du Iotl recevant des injections -régulières d'extraits de 12 , les idées so nt
d ' action dt1
can nabi s • sur •. I cannabis se développe puis provoque sa mort. . . bien enchaînées
système
immunitaire
?t On en déduit que le cannabis a empêché.la lutte immunitaire contre la tumeur (a affaibli le système
e dans l'exp licat ion
(O,spt
immunitaire).
ut
élaboré (relation
entre les NB : le candidat peut faire une exploitation globale des expériences du document 1
déductions) (lpt)
.to
Le document 2 présente l'action de l'extrait du cannabis sur le rejet par l'organisme d'une tumeur
On constate qu'après im.m unisation toutes les souris du lot 2 rejettent la tumeur quelque soit le
:::. nombre de cellules tumorales implantées. Par contre, dans le cas des souris du lot 1 (traité au
w
m
argu mentàtion
système immunitaire). est en cohérence
basées sur les
avec la pos iti on
effets de la drogue
co
sur le système. Le document 3 présente l'action du THC sur la sécrétion d'interleukines. On constate que le taux pri se (O,Spt)
nerveux et sur la d •
santé (O,Spt) . 'interleukines est beaucoup plus faible chez .les souris traitées au THC par rapport aut souris
(j .J./) témoins aussi bien dans la rate et surtout au niveau de la tumeur.
s.
1
):;_,::of:on en déduit que le TH<: freine la synthèse d'interleukines et provoque par conséquent l'éch f c de la
ve
· coopération cellulaire nécessaire à l'efficacité des réactions immunitaires. ·
/lu regard de tout ce qui précède, on peut dire que le THC, composé actif du cannabis, diminue la
eu
capacité des cellules dù jystème immunitaire à produire des interleukines. Ces molécules étant
indispensables à la bonne coopération entre les différents acteurs du sy~tème immunitaire, il se
pr
produit alors une immunodéficience.
se
2- Pr-ise de position. La consommation de drogues est à déconseiller car elles contiennent généralement
•. des qomposés . actifs qui, au-de.là des effets recherchés; perturbent le fonctionnement normal du
~f~
sle
- -, système nerveux et/ou du système immunitaire. Ceux qui s'adonnent à cette pratique sont donc
9b .· ~xposés à des maladies graves ~t parfois mortelles.
e
ut
SITUATION-PROBLEME2 : (06 points)
I,:
Les données Est-il possible au cuniculteur de satisfaire ou non à toutes les demandes des éleveurs ? 11 Deux au moin s
.to
essentielles tirées Le documentl présente une série d'accouplements dirigés entre sujets de !ignées pures. Les différents des déductions sont
dès documents :
-gène l : .· croisements effectués par le cuniculteur ont mis en exergue deux caractêres chez les lapins. On en déduit en lien avec les
données
localisation et que deux gènes sont probablement en étude:
w
mode de
*un gène responsàble de la coulellr du pelage représenté par les allèles« blanc» et« noir»; (lpt)
transmission
ww
(0,5+0,5)=1 pt;
m
transmission ' , bien enchaînées
(0,5+0,5)=1 ~t · :'-·différentes avec toutes les lapines à oreilles moyennes. De plus dans les deux cages les lapineàux mâles
,· . dans l'exp li cation
Mode de_ ressemblent à leurs mères au plan phénotype.
co
(1 pt)
ségrégation : _
0,Spt _ On en déduit que le gène responsable de la taille des oreilles est porté par le gonosome X et que
l'allèle f< courte» (C) et l'allèle «longue» (L) sont codominants. Les deux gènes sont donc
s.
indépendants,
Le document 2 présente les demandes des éleveurs. Ceux-ci sont à la recherche d' une lignée pure de
ve
lapins aux oreilles moyennes (1 ère demande) et la diversification phénotypique de sujets.
_ Au n~gard ~e tout c~ qui précède, on peut dire que le gène.CIL étant_gonosomal et porté par X,
eu
'.aucun croisement envisageable par le cuniculteur ne peut dônner de dèscendants mâles à oreilles
I 2,L'cxplication
est fournie au
_.moyennes. _ _
pr
cuniculteur. '. Dans cette même logique et vu l'indépendance génétique, la zème demande. visant la diversification
(1,Spt)
phénotypique -va être satisfaite, dans la mesure où les réassociations alléliques ,donnerontbeaucoup
se
,
· :de combinaisons phénotypiques possibles.
,
sle
- lisibilité et absence de ratur; : 1 pt
e
- communication aisée : 1 pt
NB : Bien marquer sür"la copie : CP =lpt; = 2pts ou =opt.
ut
.to
w
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