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Table des matières
FORMES JURIDIQUES, FORMALITÉS ADMINISTRATIVES DE CRÉATION D’UNE
MICRO ENTREPRISE ET FISCALITÉ..................................................................................3
1.1 FORMES JURIDIQUES D’ENTREPRISES.....................................................................3
1.1. FORMALITES ADMINISTRATIVES DE CREATION D’ENTREPRISE..................7
1.2 FISCALITE...............................................................................................................................9
Faisabilité d’un projet d’entreprise.......................................................................................................12
2.1. ENVIRONNEMENT DE L’ENTREPRISE....................................................................12
2.1. FAISABILITE COMMERCIALE....................................................................................13
2.2. FAISABILITE TECHNIQUE DU PROJET..................................................................21
2.3. FAISABILITE FINANCIERE..........................................................................................24
7.5. IMPACT ENVIRONNEMENTAL, ECONOMIQUE ET SOCIAL DU PROJET.....40
Plan d’affaires......................................................................................................................................41
8.1. DEFINITION ET OBJECTIFS D’UN PLAN D’AFFAIRES.......................................41
8.2. COLLECTE D’INFORMATIONS...................................................................................42
8.3. REDACTION DU PLAN D’AFFAIRES.........................................................................43
CANEVAS D’ELABORATION D’UN PLAN D’AFFAIRE (Au plus 25 pages sans les
annexes)............................................................................................................................................44
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FORMES JURIDIQUES, FORMALITÉS
ADMINISTRATIVES DE CRÉATION D’UNE MICRO
ENTREPRISE ET FISCALITÉ
Entreprise coopérative
L’entreprise coopérative est un groupement autonome de personnes
volontairement réunies pour satisfaire leurs aspirations et besoins
économiques, sociaux et culturels communs, au moyen d’une entreprise dont la
propriété et la gestion sont collectives et où le pouvoir est exercé
démocratiquement et selon les principes coopératifs.
La société coopérative peut, en plus de ses coopérateurs qui en sont les
principaux usagers, traiter avec des usagers non coopérateurs dans les limites
que fixent les statuts.
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- participation économique des coopérateurs ;
- autonomie et indépendance ;
- éducation, formation et information ;
- coopération entre organisateurs à caractère coopératif ;
- engagement volontaire envers la communauté.
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Les avantages et inconvénients des formes juridiques sont présentés dans le
tableau ci-dessous :
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Tableau1 : Avantages et inconvénients des formes juridiques
Statuts Juridiques Avantages Inconvénients
• En cas de faillite, le patrimoine de l’entrepreneur
• Aucun capital minimum exigé pour le démarrage
est engagé
• Formalités de constitution rapides et simplifiées
Entreprise Individuelle • Faible crédibilité vis-à-vis des partenaires :
• Coût de constitution assez faible
banques, fournisseurs, clients…
• Régime fiscal forfaitaire, incitatif et très souple.
• Accès difficile au crédit
• Capital minimum exigé pas trop important 100 000 F CFA • Obligation de passer par un notaire pour les actes
• Responsabilité limitée : les associés ne sont responsables qu’à constitutifs (statuts, déclaration de conformité...)
concurrence de leurs apports ; • Les associés ne peuvent céder librement leurs
• Les associés ont la possibilité d’assurer un contrôle étroit de parts sociales.
S.A.R.L
l’accès de nouveaux associés au capital de la société
• La société pourra continuer d’exister en cas de décès de l’un
des associés ou du gérant (si le contraire n’est pas stipulé dans
les statuts)
• Obligation de passer par un notaire pour les actes
• Capital minimum exigé pas trop important 100 000 F CFA constitutifs (statuts, déclaration de conformité...)
SARLU • Responsabilité illimitée de l’entrepreneur ; • La société a des difficultés de continuer d’exister en
• Le promoteur peut augmenter le capital de la société ; cas de décès du promoteur (si le contraire n’est pas
stipulé dans les statuts)
• Très crédible auprès des tiers ; • Le capital social minimum assez élevé : 10 000 000
• Grande capacité de mobilisation des fonds (la S.A peut faire F CFA
appel à l’épargne publique) ; • Système d’administration très lourde (CA,
• Le risque limité aux apports ; commissaires aux comptes…) pour les nouvelles
S.A.
• La possibilité de libérer seulement le quart du capital au sociétés
moment de la constitution de la société,
• La possibilité pour les associés en principe de céder librement de
leurs actions.
• Relativement crédible auprès des tiers ; • Le capital social minimum relativement élevé : 10
• Le risque limité aux apports ; 000 000 F CFA
SAU
• Faible capacité de mobilisation des fonds (la SAU
aura du mal à faire appel à l’épargne publique) ;
Coopératives • Coopératives ont un capital de départ • Pas de dividende aux membres
• Les formalités de constitution assez souples • Faible crédibilité vis-à-vis des tiers, surtout des
• Flexibilité dans l’organisation et le fonctionnement banques ;
• Régime fiscal forfaitaire, incitatif et très souple • Les membres des coopératives sont solidairement
responsables des dettes des coopératives
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1.1. FORMALITES ADMINISTRATIVES DE CREATION D’ENTREPRISE
Pour les cas de création d’entreprise, les pièces sont exigées pour la
constitution du dossier selon qu’il s’agit d’une personne physique ou morale.
Dossier à constituer :
Dossier à constituer :
Il est important de signaler que la libre entreprise est reconnue dans le secteur
de l’artisanat. L’exercice des activités artisanales sur l’étendue du territoire par
une entreprise individuelle ou une société, quel que soit son statut juridique,
est conditionné par son immatriculation préalable au Registre d’Entreprise
Artisanale (REA) tenu par l’Union des chambres régionales des métiers. Cette
condition donne droit à l’obtention de la carte professionnelle, l’adoption d’une
dénomination, d’un signe distinctif ou d’une marque de fabrique se référant à la
qualité d’entreprise artisanale.
1.2 FISCALITE
La fiscalité peut être définie comme l’ensemble des lois, règlements, procédures
et pratiques administrative relatives à la perception des impôts et taxes
assimilées. Cette définition n’est mieux appréhendée qu’à travers celle de
GASTON GEZE et PAUL MARIE qui nous semble plus complète : « l’impôt est
une prestation pécuniaire requise des particuliers par voie d’autorité et sans
contrepartie préalable, à titre définitif et d’après leurs capacités contributives
en vue de la couvertures des charges publiques ».
Au regard du Code Général des Impôts, les impôts perçus au Togo peuvent être
classés en deux (02) grandes catégories :
Impôts Directs
Il s’agit généralement des impôts annuels perçus par voie de rôle au profit du
budget général, des collectivités locales. La base d’imposition des Impôts directs
est soit le revenu global d’un contribuable, soit son bénéfice annuel, soit le
salaire perçu par ce dernier.
Au nombre des impôts directs on peut citer :
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- L’IRPP (Impôts sur le Revenu des Personnes Physiques), qui a pour
base le revenu annuel global de chaque contribuable ;
- L’IS (Impôts sur les sociétés) qui est calculé sur les bénéfices
réalisés chaque année par les personnes morales ;
L’IS est calculé sur le bénéfice fiscal (BF), il est égal au bénéfice
comptable (BC) plus les réintégrations moins les déductions.
BC = Produits – Charges. Le taux de l’IS est de 30% du bénéfice
imposable;
- L’IMF (Impôts Minimum Forfaitaire) qui est calculé sur l’ensemble
des revenus ;
- La TP (Taxe Professionnelle) qui est calculée à partir des deux
éléments : le chiffre d’affaires et la valeur Locative des Locaux
professionnelles ;
- La TF (Taxe foncière) ;
- La TPU (Taxe Professionnelle Unique).
Contrairement aux impôts Directs, les impôts Indirects sont supportés par le
consommateur final du produit.
La TVA est un Impôt indirecte sur le Chiffre d’Affaires dont le payement est
fractionné entre les différents opérateurs économiques qui interviennent dans
l’importation, la fabrication et la commercialisation d’un produit.
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Il est très important de prendre contact avec des services compétents
pour avoir des précisions afin d’éviter tout problème avec l’administration
fiscale.
Les entreprises immatriculées et qui sont en règle avec la législation en vigueur
ont l’avantage de postuler aux marchés publics.
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Faisabilité d’un projet d’entreprise
L’entreprise est un système ouvert ; elle entretient des relations constantes avec
son environnement. Celui-ci est constitué de tous les éléments extérieurs à
l’entreprise qui ont une influence sur elle. Traditionnellement, on distingue :
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L’entreprise agit également sur son environnement d’une façon positive
(création d’emplois…) ou négative (pollution). L’entreprise possède des facteurs
internes qui agissent et réagissent au profit de sa valeur (Forces) ou fragilisant
sa productivité (Faiblesse).
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- Etc.
Il faut que ces différentes caractéristiques physique et technique soient des
éléments pour attirer le consommateur.
Marchés
Marché actuel
Le marché actuel se définit comme l’ensemble des clients qui s’approvisionnent
auprès d’une entreprise de manière régulière ou irrégulière.
Marché potentiel
C’est le marché futur que l’on peut obtenir.
Marché théorique
Le marché théorique d’une entreprise est constitué par l’ensemble des
consommateurs actuels et des non consommateurs relatifs.
La situation géographique des consommateurs ou acheteurs par rapport au
producteur ou entrepreneur (individu, société, organisation) et les intensités
d’animation induisent souvent les notions de marchés locaux, de marchés sous
régionaux ou de marchés régionaux. On parlera donc de marchés locaux si le
client, le consommateur est à proximité et que le marché connaît une intensité
d’animation moindre, de marché sous–régional et régional si le client, le
consommateur ou l’acheteur se situe loin ou que ce marché connaît une
intensité d’animation élevée.
Part de marché
Elle permet à une entreprise de voir l’importance du marché actuel de son
produit par rapport à ses concurrents et lui permet de prendre une décision
Elle est donnée par la formule :
Elle est déterminée à la suite d’un sondage et ou d’une étude documentaire sur
une population cible de consommateurs.
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Exemple
Dans une ville du sahel, 54 480 ménages consomment des tomates concentrées
de 70 g. 6895 ménages consomment la tomate concentrée de 70 g Aicha. Quelle
est la part de marché de l’entreprise Y produisant la tomate Aicha.
Solution
Soit PM Y, la part de marche de l’entreprise Y :
PM Y = 12, 6 %
INTERMEDIAIRE I
CONSOMMATEUR INTERMEDIAIRE
INTERMEDIAIRE II
Circuit direct
CONSOMATEUR CONSOMMATEUR
Circuit long
Circuit court
Clients et fournisseurs
Clients
Les clients sont l’ensemble des personnes qui consomment régulièrement ou
irrégulièrement un produit. L’ensemble de ces clients constitue la clientèle pour
un produit donné.
Pour connaître la clientèle, l’entrepreneur doit se poser la question de savoir,
qui sont mes clients et quelles sont leurs caractéristiques ? La réponse à cette
question permet de connaître :
- les différentes strates possibles : grossistes, détaillants, consommateurs à
la base ;
- le niveau de revenu (catégories sociales);
- les exigences par rapport aux caractéristiques physiques et techniques
du produit ;
- la taille de la clientèle.
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Pour connaître la taille de la clientèle, deux procédés sont possibles :
- Premier procédé : la taille est déterminée à partir de la quantité du
produit effectivement consommé ;
- Deuxième procédé : elle est déterminée à partir des informations
démographiques (taille de la population).
Dans le souci d’être plus proche de la réalité, le premier procédé peut être
utilisé.
Fournisseurs
Ce sont des personnes morales ou physiques qui fournissent des marchandises
ou des matières premières de façon habituelle pour la revente (marchandises)
ou la fabrication de produits (matières premières).
Un contrat de production et de vente peut être formalisé en ce sens définissant
clairement le rôle ou les obligations des différentes parties.
Coûts de transaction
La vente dans un marché lointain ou non fait intervenir des coûts de
transaction. Les coûts de transaction désignent l’ensemble des coûts qui font
principalement référence aux coûts de la collecte d’un bien, aux coûts de
manutention, aux coûts liés à la profession de commerçants de ce bien, à
l’usage des infrastructures et aux éventuels cadeaux et autres dépenses pour
l’acquisition du bien.
Les éléments qui entrent dans les coûts de transaction sont: le coût du matériel
d’emballage, les frais de chargement et de déchargement du bien acheté, les
frais de transport du bien acheté, les différentes taxes, les frais de magasinage
souvent payés avant la vente, les frais de restauration au cours de l’achat, le
coût de l’information, les frais de déplacement de la commerçante (collecteur,
grossiste ou détaillant) dans le cadre des achats et de la vente, les frais perçus
par les manœuvres dans les marchés et la commission payée.
Analyse de la concurrence
Pour faire l’analyse de la concurrence, l’entrepreneur doit chercher à répondre à
la question de savoir qui sont ses concurrents et quelles sont leurs forces et
faiblesses.
Analyse de l’offre
Pour faire l’analyse de l’offre, deux catégories de concurrents sont fréquemment
rencontrées surtout en contexte africain : les producteurs locaux et les
producteurs étrangers.
En ce qui concerne les concurrents locaux, il est nécessaire de connaître :
- leur nombre ;
- les caractéristiques techniques de leur entreprise : le niveau de
technologie, la capacité de production, la qualification du personnel
technique et de production ;
- les caractéristiques de leur produit : physique et technique ;
- les quantités produites ;
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- les systèmes de distribution mis en place ;
Pour ce qui est des concurrents étrangers, l’entrepreneur ne pourrait obtenir
les renseignements précités, néanmoins, il cherche la quantité du produit
importé. Il peut en principe obtenir ces informations au niveau des services
spécialisés du Ministère du Commerce ou des services de la douane.
En faisant la somme de la production locale et des produits importés,
l’entrepreneur connaît le niveau de l’offre du produit, ce qui constitue pour lui
un outil précieux d’analyse de son marché.
Dans certains cas, des entrepreneurs pensent que leur produit est une
innovation et qu’ils ne disposent par conséquent pas de concurrents. C’est une
illusion car même si le produit a un caractère nouveau, il y avait d’autres
produits qui satisfaisaient les mêmes besoins. Ce sont des produits de
substitution qui peuvent aussi être consommés à la place du produit que l’on
veut mettre sur le marché.
Analyse de la demande
L’analyse de la demande est axée essentiellement d’une part sur la clientèle et
ses caractéristiques (taille des consommateurs actuels et potentiels,
comportement des consommateurs vis-à-vis du produit, ce qui permettra de
déterminer les variations saisonnières dans la consommation) et d’autre part
sur la demande actuelle et de son évolution dans le temps et dans l’espace.
Activité
Remplissez ce tableau en tenant compte de vos différents projets d’entreprise.
Désignation 1er semaine 2e semaine 3e semaine 4e semaine
Le nombre de clients visitant
votre concurrent dénommé
Le nombre de clients qui
effectueront un achat chez vous
Le montant moyen dépensé par
client en FCFA ou (en monnaie
locale)
Le chiffre d’affaires réalisé
(multiplier la ligne 2 par la ligne
3)
Stratégies commerciales
En fonction des réalités du marché, le promoteur aura à définir les stratégies
qui lui permettront de s’insérer et de se maintenir sur le marché. Ces stratégies
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portent essentiellement sur les 4 éléments ci-après : produit, prix, place et
promotion.
Promotion Prix
Clients
(Consommateurs)
Produit Place
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Le positionnement par rapport à la concurrence est lié aux trois (3) méthodes
sur les coûts, la demande et la concurrence susmentionnées et la qualité du
produit.
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Il s’agit de faire un schéma où se distingueront les différentes structures qui
interviennent à des degrés divers.
2.2.3. Identification des besoins pour la mise en œuvre du projet.
Il s’agit d’identifier les différents matériels et équipements, matières premières
et marchandises et diverses consommables.
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2.2.4. Calendrier de mise en œuvre
Le calendrier de mise en œuvre des activités se fait avec le diagramme de GANTT. Ce dernier est un outil permettant de
planifier les activités du projet et de rendre plus simple le suivi de son avancement. Ce diagramme doit servir à atteindre les
objectifs initialement fixés par l’entreprise. Il permet de visualiser facilement le déroulement du projet d’entreprise, ainsi
que de prévoir suffisamment à l'avance les actions à entreprendre. Il donne aussi l’avantage de pouvoir gérer plus
facilement les conflits de ressources et les éventuels retards en visualisant l'impact de ceux-ci sur le déroulement du projet.
Le diagramme de GANTT est un planning présentant la liste des activités et des tâches en colonne et en lignes l'échelle de
temps retenue (Tableau 8). La réalisation d'un tel planning nécessite la mise en œuvre de technique de planification
suivante:
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Remboursement du crédit
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2.3. FAISABILITE FINANCIERE
Ce chapitre d’une importance capitale permettra d’une part, de chiffrer les besoins pour la création et le bon
fonctionnement de l’entreprise et d’autre part, de chiffrer les résultats prévisionnels de l’entreprise sur au moins trois (03)
ans.
Il s’agit de faire une analyse financière du projet en vue d’évaluer sa rentabilité à court et moyen terme. L’étude financière
permet de présenter la crédibilité du projet aux tiers (banquiers, fournisseurs et autres) qui doivent être convaincus de la
rentabilité de l’entreprise. Pour ce faire, il faudra élaborer des états financiers tels que : les besoins en investissement et
besoin en fonds de roulement, les comptes d’exploitation prévisionnels, le plan de trésorerie, le bilan d’ouverture, le plan de
financement, le compte de résultat prévisionnel, etc.
2.3.1. Evaluation financière des besoins de l’entreprise
2.3.1.1. Investissements et besoins en fonds de roulement
Il s’agit de déterminer le montant de l’ensemble des investissements et celui des besoins en fonds de roulement.
L’investissement est la valeur des biens acquis pour être utilisés pendant au moins deux cycles de production ou pendant
plus d’un an dans un cycle de production.
Tableau des investissements et des équipements regroupe entre autres les lignes suivantes :
Charges immobilisées
- Frais d’établissement (frais de constitution de l’entreprise)
- Frais de prospection
- Frais de publicité et de lancement
- Frais d’acquisition et de mise en service
Immobilisations incorporelles
- Frais de recherche et développement
- Brevets, licences, Logiciels
- Etc…..
Immobilisations corporelles
- Terrains
- Bâtiments
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- Installations et agencements
- Matériels
- Matériel de Transport
Immobilisations Financières
- Dépôts et cautionnement versés, etc.
Tableau 5: Evaluation des besoins des investissements et des équipements
N Désignations Année 1 Année 2 Année 3
° Unit Quantit Coût Montan Unit Quantit Coût Montant Unit Quantit Coût Montant
é é unitaire t é é unitair é é unitair
e e
A TOTAL
Le fonds de roulement s’entend par le montant des fonds dont l’entreprise a besoin pour faire face aux charges
d’exploitation en attendant la vente des premières productions. La période au cours de laquelle l’entrepreneur a besoin de
ce fonds est le cycle de production (ou d’exploitation). Le besoin en fonds de roulement (BFR) représente la trésorerie que
l’entreprise doit mobiliser en permanence pour assurer son cycle d’exploitation. Evaluation des besoins en fonds de
roulement suivant le tableau 10 : (Matière 1ère, Carburant, Electricité, Fourniture de bureau, Téléphone, Charges de
personnel, Fournisseurs avances versées, créances, etc.).
Tableau 6: Evaluation des besoins en fonds de roulement
N Désignations Année 1 Année 2 Année 3
° Unit Quantit Coût Montan Unit Quantit Coût Montant Unit Quantit Coût Montant
é é unitaire t é é unitair é é unitair
e e
A TOTAL
26
L’évaluation du coût du projet intègre les besoins en investissement et en fonds de roulement suivant le tableau 11.
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2.3.2. Bilan
Tout entrepreneur doit penser à présenter un bilan simple pour son entreprise.
C’est un outil de gestion, un tableau récapitulatif des éléments d’actif d’un côté
et des éléments du passif de l’autre coté à un moment donné. Il permet d’avoir
l’image du patrimoine de l’entreprise à un moment donné. Le bilan est un
document toujours daté, puisqu’il traduit la situation de l’entreprise à un
moment donné. Il est composé de deux grandes parties, l’Actif et le Passif.
Les éléments du passif : D’où viennent les capitaux (ensemble des dettes
auxquelles l’entrepreneur doit faire face)?
- Les emprunts effectués auprès d’une institution financière (banque, IMF,
Fonds d’appui, etc.) ;
- Les crédits accordés par le fournisseur (délais de paiement) ;
- Taxes et impôts dus à l’Etat, etc.
Les éléments de l’actif : là où se trouvent les capitaux de l’entreprise (les
biens et créances)
- Clientèle ;
- Terrains ;
- Bâtiments ;
- Matériels et équipements ;
- Stocks de marchandises ;
- Créances sur clients ;
- Fonds déposés en banque,
- Espèces en caisse.
Bilan d’ouverture/ prévisionnel
Le bilan d’ouverture est la photographie de ce que l’entreprise devra posséder
pour démarrer et des moyens financiers dont elle aura besoin. A cette étape, il
s’agit d’évaluer financièrement les différents besoins de l’entreprise pour
démarrer : local de l’entreprise, machines, outillages, équipement de bureau,
etc. On doit également évaluer les besoins de stocks en matières premières ou
en produits finis. Le tableau présente un modèle de bilan d’ouverture
prévisionnel.
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Tableau 8: Bilan d’ouverture prévisionnel
BILAN AU (INSERER LA DATE)
ACTIF MONTANT PASSIF MONTANT
Actif immobilisé Capitaux propres
Frais de constitution Emprunts
de l’entreprise
Frais de publicité et
de lancement Dettes fournisseurs
Installations et
agencements
Matériels et
équipements de
production
Matériels
Matériel de Transport
Matériels de bureau
Actif circulant
Stock de
marchandises
Stock de matières
premières
Créances sur clients
Banque
Caisse
Total actif Total passif
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2.3.4. Compte d’exploitation prévisionnel
Le compte d’exploitation prévisionnel permet de savoir si une activité est rentable ou pas. Il donne une idée de ce que
peut coûter et rapporter la réalisation d’une activité du début jusqu'à la fin du processus.
Le compte d’exploitation prévisionnel comprend 2 parties :
- Les charges : C’est l’ensemble des achats et des frais, engagés par l´entreprise pour produire des biens et
services destinés à la vente. Il s’agit des sommes ou valeurs versées ou à verser. On parle aussi de dépenses.
- Les produits : C’est l’ensemble de toutes les ventes réalisées ; les sommes ou valeurs reçues ou à recevoir. On
parle aussi de chiffre d’affaires et même de recettes.
La partie des charges comprend :
o Les matières premières et fournitures liées, les marchandises…..
o Les salaires, les loyers, les fournitures de bureau, la communication, le transport, les dépenses de
commercialisation, les imprévus.
La partie des produits comprend :
o Ce qu’on pourra gagner après la vente de vos produits ;
o Ce qu’on pourra consommer dans la famille ou offrir à une des connaissances.
Il s’agit de faire une estimation moyenne du total mensuel des ventes. En suite d’évaluer les ventes pour chaque année et
sur trois ans.
Tableau 11: Estimation des ventes mensuelles
Désignation Unité Quantité Prix unitaire Total mensuel
Total
31
Tableau 12: Evaluation des ventes sur trois ans
N Désignations Année 1 Année 2 Année 3
° Unit Quantit Prix Montan Unit Quantit Prix Montant Unit Quantit Prix Montant
é é unitaire t é é unitair é é unitair
e e
A TOTAL
Total
32
A TOTAL
Total
Tableau 16: Coût des besoins en ressources humaines sur trois ans
N Désignations Année 1 Année 2 Année 3
° Unit Quantit Coût Montan Unit Quantit Coût Montant Unit Quantit Coût Montant
é é unitaire t é é unitair é é unitair
e e
A TOTAL
33
Estimation mensuelle des autres charges
Tableau 17: Estimation mensuelle des autres charges
Désignation Unité Quantité Prix unitaire Total mensuel
Fournitures d’atelier
Fourniture de bureau
Carburant
Loyer
Electricité, eau
Courrier, téléphone, internet …
Taxes
Assurances
Publicité
Frais bancaire
Autres charges
Honoraires professionnels
Charges sociales
TOTAL
A TOTAL
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Il s’agit ici de calculer les intérêts à payer sur les crédits à bénéficier.
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2.3.4.3. Plan de financement
C’est un tableau d’évaluation des besoins durables de financement et des
ressources financières durables. Il permet de vérifier si effectivement la
structure financière de la nouvelle entreprise se maintient et même s’améliore,
malgré de nouveaux besoins durables de financement apparaissant dans le
temps. Une bonne structure financière est une des conditions de longue vie
pour les nouvelles entreprises.
Faire la synthèse des produits des 3 ans (A) et des charges de 3 ans (B) puis
calculer les différents résultats.
Il est important de noter que les amortissements sont les résultats du tableau
13 d’amortissement préalablement établi.
B - Charges (Dépenses)
- Achats de marchandises ou
matières premières
- Fourniture d’atelier
- Carburant
- Salaires
- Loyer
- Electricité, eau,
- Courrier, téléphone...
- Taxes
- Assurances
- Publicité
- Frais bancaires
- Intérêts d’emprunts
- Autres charges
Total des Charges = B
Résultat Brut d’Exploitation: A - B = C
- Amortissement = D
Résultat Net d’Exploitation: C - D = E
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Concept de coût variables et coûts fixes
Les charges variables sont des charges qui varient en fonction des ventes, de
l'activité de l'entreprise. Elles sont généralement proportionnelles au chiffre
d’affaires. C’est le cas des coûts d'achat des marchandises ou de matières
premières, etc.
Les coûts fixes sont des charges qui ne varient pas en fonction du chiffre
d'affaires de l'entreprise. Elles sont constantes, même si l'entreprise ne gagne
rien. Il s’agit par exemples du loyer qui n’évolue pas en fonction des ventes ou
des salaires. Car quel que soit le niveau d’activité de l’entreprise, il faudra régler
le même salaire.
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permettent de faire face en permanence aux dépenses (décaissements) de la
même période
N .B : le plan de trésorerie est l’un des premiers documents que les bailleurs
exigent avant d’accorder ou non le financement demandé. Pour faire un plan
de trésorerie, on doit faire une prévision mensuelle des entrées et des sorties
d’argent dans votre entreprise. Il se présente comme suit. Reportez les
montants dans le plan de trésorerie pour chaque mois. Servez-vous du plan de
trésorerie pour vérifier que vous aurez de l’argent disponible à la fin de chaque
mois. Vérifiez chaque mois que le montant disponible correspond à votre
prévision.
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Tableau 22 : Plan de trésorerie
Jan Fev Mar Avr Mai Jun Jui Aoû Sep Oct Nov Dec
ENCAISSEMENTS
EXPLOITATION
Ventes au comptant
Ventes encaissées 30 jours
Ventes encaissées 60 jours
Ventes encaissées 90 jours
HORS EXPLOITATION
Apport en capital
Déblocage emprunts LMT contractés
Primes / Subvention d’équipement
A. TOTAL DES ENCAISSEMENTS (1)
DECAISSEMENTS
EXPLOITATION
Achats effectués : Paiement marchandises, approvisionnement,
matières premières
Autres charges externes
Impôts et taxes
Frais de personnel
Charges sociales
Charges financières
HORS EXPLOITATION
Remboursements d’emprunts à terme
Fournisseurs d’immobilisations
B. TOTAL DES DECAISSEMENTS (2)
C. Solde en fin de mois (1 – 2)
D. SOLDES EN DEBUT DE MOIS (+ OU -) (Encaisse d’ouverture)
E
. Encaisse de Fermeture (C+D)
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7.4.7. Compte de résultat prévisionnel sur trois ans
C’est un outil qui permet d’évaluer le résultat net d’exercice de votre
entreprise (rentabilité) pendant un exercice comptable. Il résume les produits
(toutes les ventes) et les charges de l’entreprise pendant l’exercice donné et
évalue la capacité d’autofinancement (CAF) au bout de l’exercice. Le tableau
ci-dessous présente un modèle de compte de résultat prévisionnel.
Tableau 23 : Compte de résultat prévisionnel de l’entreprise sur trois ans
Bases de calcul Année 1 Année 2 Année 3
PRODUITS N= C1+C2+C3+C4
(-) Consommations
intermédiaires T= E+R+V+U
Achats E
Services Extérieurs R
Transports et douanes V
Autres Services U
= EXCEDENT BRUT
D'EXPLOITATION P= J- (Q+S)
(-) Amortissement I
(-) Intérêt L
CAPACITE D’AUTOFINANCEMENT
(CAF) G+I
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7.5. IMPACT ENVIRONNEMENTAL, ECONOMIQUE ET SOCIAL DU
PROJET
L’Etude environnemental et social désigne l'ensemble des modifications
qualitatives, quantitatives et fonctionnelles de l'environnement (négatives ou
positives) engendrées par un projet. Il faut faire ressortir ici :
Les conséquences sur l’environnement.
La contribution du projet à la valeur ajoutée nationale (VA =
production – consommation intermédiaire) ; la valeur ajoutée va
permettre à l’entreprise de distribuer des revenus aux différents agents
économiques :
Entre autres facteurs on peut citer : les risques commerciaux, les risques
d’approvisionnement, les risques techniques, les risques humains….
En identifiant ces facteurs, le promoteur doit définir des actions concrètes à
prendre et tenir compte des coûts additionnels que le plan de gestion des
risques va entraîner. (Par exemple : pour un projet de cybercafé, prévoir
l’achat de groupe électrogène dans le contexte de délestage. En même temps,
il faut tenir compte de l’impact du coût de carburant et d’entretien du
générateur sur les résultats d’exploitation).
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Plan d’affaires
Définition
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- Trouver des ressources externes – principalement financières –
afin de pouvoir réaliser son projet. Cette fois, c’est plutôt la
dimension « business » du BP qui est impliquée. C’est la fonction
externe du BP.
Plan d’affaires ou
business plan
Etude technique
Description du projet
Description du produit ou service
L’emplacement de l’entreprise
L’identification des moyens techniques, matériels et humains
L’identification des moyens d’exploitation etc…
La description du processus de production \ fabrication (pour une
entreprise industrielle)
Etude de marché
L’offre et la demande
La clientèle
La concurrence
La politique de prix
La mise en marché du produit
La possibilité d’approvisionnement
Etude économique et financière
44
Le bilan prévisionnel à la fin de la première année
Le tableau d’amortissement du crédit
8.3. REDACTION DU PLAN D’AFFAIRES
Le processus rédactionnel du plan d’affaires est l’ensemble des étapes qui se
font suite à l’étude de faisabilité et qui permettent en dernier ressort de
rendre disponible le document du plan d’affaires.
Les étapes de ce processus peuvent se segmenter en quatre points :
l’intégration des données obtenues, la rédaction du plan d’affaire, la
finalisation du document de plan d’affaire et la soumission du document
finalisé à un bailleur.
8.3.1. Intégration des données obtenues
Les différents aspects de l’étude de faisabilité étant complémentaires, le
promoteur ou la personne ressource mandatée pour rédiger le plan d’affaire
procédera au rassemblement des informations nécessaires à la rédaction des
différentes composantes du plan d’affaire.
8.3.2. Rédaction du plan d’affaire
La rédaction du plan d’affaire doit se faire dans un style clair pour faciliter
sa compréhension par tous. La structure du plan d’affaire doit mettre en
exergue les points que l’on veut entreprendre. Il est souhaitable de mettre en
relief tous les aspects abordés dans l’étude de faisabilité ainsi que les
résultats obtenus.
45
CANEVAS D’ELABORATION D’UN PLAN D’AFFAIRE (Au plus 25 pages
sans les annexes)
Page de garde
TITRE DU PROJET :
Nom de l’entreprise :
Nom du responsable :
Secteur d’activités :
But du projet :
Lieu d’implantation :
Nature juridique :
Cout du projet :
Apports Personnels :
Numéraire :
Crédit Sollicité :
46
1. PRESENTATION DU OU DES PROMOTEUR(S) :
Nom :
Prénom :
Téléphone :
Situation de famille :
Formation professionnelle :
Situation professionnelle :
Adresse (Domicilie) :
Expérience Professionnelle :
2. CONTEXTE ET JUSTIFICATION :
(Présentation du cadre : lieu ou localité, environnement générale,
problématique ou situation présentant le besoin de votre projet ou nécessitant
le produit ou service proposé. Ce qui justifie globalement ou précisément le
projet).
3. ETUDE DU MARCHE
47
3.7. Evaluation des ventes annuelles (année 1 a 3)
Utiliser ce tableau ou concevez vos propres tableaux
Tableau 1 : estimation des ventes annuelles
N Désign Année 1 Année 2 Année 3
° ations Un Qua Prix Mon Un Quan Coû Mon Un Quan Coû Mon
ité ntité Unit tant ité tité t tant ité tité t tant
aire unit unit
aire aire
A TOTAL
4. ETUDE TECHNIQUE
A TOTAL
48
Tableau 3 : Evaluation des besoins en fonds de roulement
N Désign Année 1 Année 2 Année 3
° ations Un Quan Coû Mon Un Quan Prix Mon Un Quan Prix Mon
ité tité t tant ité tité unit tant ité tité unit tant
unit aire aire
aire
A TOTAL
49
Financières
Dépôts et cautionnement
versés,
Etc…
Sous total
investissement
Besoin en Fonds de
Roulement (BFR)
Matières premières ou
marchandises
Salaires et charges
sociales
Téléphone
Carburant
Électricité et eau
Autres ….
Sous total BFR
Total par année
TOTAL des 3 ans
% 100
5.5. Amortissements
Total
50
5.6. Rentabilité du projet
Tableau 8 : Compte d’exploitation prévisionnel sur trois années
Année 1 Année 2 Année 3
Rubriques
Unité Qté PU Montant Unité Qté PU Montant Unité Qté PU Montant
A – Produits (Recettes Ventes)
- Vente de produits
- Autres produits
-
-
-
Total des Produits = A
B - Charges (Dépenses)
- Achats de marchandises ou de matières
premières
- Fourniture d’atelier ou de bureau
- Carburant
- Salaires
- Loyer
- Electricité, eau,
- Courrier, téléphone...
- Taxes
- Assurances
- Publicité
- Frais bancaires
- Intérêts d’emprunts
- Autres charges
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Tableau 9 : Compte de résultat prévisionnel de l’entreprise sur trois ans
Base de calcul Année 1 Année 2 Année 3
PRODUITS N= C1+C2+C3+C4
Achat E
Services Extérieurs R
Transports et douanes V
Autres Services U
Frais de personnel Q
Main d'œuvre S
= EXCEDENT BRUT
D'EXPLOITATION P= J- (Q+S)
(-) Amortissement I
(-) Intérêt L
CAPACITE D’AUTOFINANCEMENT
(CAF) G+I
52
Tableau 10 : Plan de trésorerie
Jan Fev Mar Avr Mai Jun Jui Aoû Sep Oct Nov Dec
ENCAISSEMENTS
EXPLOITATION
Ventes au comptant
Ventes encaissées 30 jours
Ventes encaissées 60 jours
Ventes encaissées 90 jours
HORS EXPLOITATION
Apport en capital
Déblocage emprunts LMT
contractés
Primes / Subvention d’équipement
A. TOTAL DES
ENCAISSEMENTS (1)
DECAISSEMENTS
EXPLOITATION
Achats effectués : Paiement
marchandises, approvisionnement,
matières premières
Autres charges externes
Impôts et taxes
Frais de personnel
Charges sociales
Charges financières
HORS EXPLOITATION
Remboursements d’emprunts à
terme
Fournisseurs d’immobilisations
B. TOTAL DES
DECAISSEMENTS (2)
C. Solde en fin de mois (1 – 2)
D. SOLDES EN DEBUT DE MOIS
(+ OU -) (Encaisse d’ouverture)
E
. Encaisse de Fermeture (C+D)
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VI. IMPACT DU PROJET
Impact social et économique
Impact environnemental
(Impacts négatif et positif sur l’environnement, actions prises pour limiter les
effets négatifs, etc…)
ANNEXES
Attestations de diplômes
Attestations de formation
Factures proforma
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