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Introduction…………………………………………………………………………....2
Conclusion……………………………………………………………………………...19
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Introduction
Le secteur des assurances est un levier important de développement économique. Il poursuit
sa croissance, tant au niveau national que régional. Les compagnies marocaines tentent, de
plus en plus, d’asseoir leurs positions sur le continent africain en vue de tirer profit de la
dynamique que connaît le secteur dans les pays subsahariens.
Durant quelques années, le Maroc a réussi à s’imposer comme l’un des trois plus grands
marchés africains de l’assurance. Bénéficient d’une stabilité politique et d’écosystèmes mis en
place encadrant le secteur de l’assurance et de la réassurance, sans oublier pour autant
l’instrument de contrôle ayant pour finalité principale de mettre en exergue le secteur en
question1.
Dans ce cadre, chaque opérateur désirant exercer des opérations d’assurances doit disposer
d’un agrément délivré par l’Autorité de contrôle des et de la prévoyance sociale et ce,
conformément aux articles 15 et 19 de la loi n° 64-12 portant création de l’Autorité, qui
succède à la DAPS, et qui repose désormais sur un fondement juridique solide, il s’agit en
principe, d’une loi qui réorganise le secteur des assurances et de la prévoyance sociale.
Ensuite, le secteur des assurances a enregistré, à compter de la fin des années quatre-vingt-
dix, plusieurs avancées résultant de l’application d’un programme de mise à niveau dont l’une
des principales mesures était la liquidation de cinq sociétés d’assurances en 1995 et la mise en
œuvre d’un certain nombre d’actions visant à organiser ce secteur et à améliorer ses
performances. Ces évolutions ont porté notamment sur :
- la refonte du cadre juridique en vue de son adaptation aux développements et aux nouvelles
exigences de l’industrie d’assurance à l’échelle national et international. Cette refonte a
permis par ailleurs d’arabiser et de regrouper l’ensemble des textes concernant ce secteur sous
forme d’un code des assurances promulgué en 2002 ;
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- les opérations de regroupement et de fusion entre certaines entreprises d’assurances ce qui a
permis de renforcer et d’améliorer l’assise financière de ces entreprises pour faire face aux
évolutions accélérées que connaît ce secteur et aux exigences de l’ouverture de ce marché à
l’extérieur et en particulier aux pays ayant conclu ou sur le point de conclure des accords de
libre-échange avec notre pays. Par ailleurs, les indicateurs de l’évolution du marché des
assurances montrent des progrès notables et continus lui permettant d’occuper actuellement
une position centrale dans le secteur financier national.. Eu égard au progrès et performances
que connaît actuellement ce secteur et dans le cadre de la poursuite de la modernisation de son
encadrement et en vue d’une plus grande convergence avec les normes et standards
internationaux en matière de supervision, il est devenu impératif de rendre autonome
l’administration chargée du contrôle de ce secteur.
Pour ce faire, et pour avancer sur ce sujet, une interrogation s’avère nécessaire d’être posée, à
savoir : L’autorité de contrôle des assurances et de la prévoyance sociale, répond-t-elle
parfaitement aux attentes de la loi 64-12 ?
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Op. cit
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Partie I : la mise en place de l’autorité de contrôle des assurances et de la
prévoyance sociale
Dans le cadre de la première partie, on va essayer de contourner le sujet tout en présentant le
statut et les attributions de l’autorité de contrôle des assurances et de la prévoyance sociale
(Chapitre 1) dans un premier volet, et par la suite l’étendue de son contrôle (Chapitre 2) dans
un second volet.
L’Autorité de contrôle des Assurances et de la Prévoyance Sociale (ACAPS), créée par la loi
n° 64-12 est dotée de la personnalité morale de droit public et jouit de l’autonomie financière.
Elle remplace la Direction des Assurances et de la Prévoyance Sociale (DAPS) qui relevait du
Ministère de l’Economie et des Finances.
Ainsi, avec la mise en place d’une Autorité indépendante pour le marché des assurances et le
secteur de la prévoyance sociale, le Maroc poursuit la modernisation de son encadrement
institutionnel, en vue d’une convergence avec les standards internationaux en matière de
régulation et de supervision. L’objectif étant de renforcer l’efficacité des activités de
régulation au niveau national et d’accroître d’attractivité du marché marocain au niveau
international.
Des voies de coopération ont été initiées avec l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de
Résolution Française (ACPR) et avec l’Autorité de Supervision en Belgique (FSMA). Il en est
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de même avec les autorités de supervision de la République de Madagascar et de la
République Démocratique du Congo, dont des délégations ont été accueillies à Rabat.
L’ACAPS a donc pour objet principal de veiller de la réglementation par les organismes et
les groupes soumis à son contrôle. Il est aussi de son rôle de s’assurer qu’ils sont en mesure de
tenir à tout moment les engagements contractés envers les assurés ou adhérents.
Aux termes de l’article 2 de la loi 64-12 portant création de l’autorité de contrôle des
assurances et de la prévoyance sociale, sont soumis au contrôle de l’autorité :
En outre, la loi n° 64-12 permet à l’Autorité de soumettre à son contrôle toute personne
agissant en qualité de souscripteur à un contrat d’Assurance de groupe, sans préjudice des
contrôles complémentaires propres à la législation à laquelle ladite personne est assujettie.
En revanche, si l’on se réfère au droit comparé, plus précisément le droit français dont
l’autorité en question est l’ACAM ou l’autorité de contrôle des assurances et mutuelles, on
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Art. 2 de la loi 64-12
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constate que la loi a bien cerné les personnes soumises au contrôle en l’invoquant
expressément; il peut être soumis au contrôle de l’ACAM :
Ce contrôle se fait sur la base des lois n° 64-12 portant création de cette Autorité, n° 17-99
portant code des assurances et celles régissant les régimes de retraite obligatoires. En ce qui
concerne le secteur de la mutualité, le contrôle s’exerce conjointement avec le ministère
chargé de l’emploi.
C’est ainsi, qu’une circulaire relative aux documents à produire à l’appui d’une demande
d’approbation des statuts d’une société mutuelle de retraite (SMR) a été publiée. D’autre part,
une circulaire générale des assurances a été adressée au ministère de l’Economie et des
finances pour homologation. Cette circulaire permettra de disposer d’un document unique,
reprenant l’ensemble des textes pris en application des dispositions légales en vigueur.
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Par ailleurs, l’Autorité s’assure du respect, par les opérateurs relevant des secteurs soumis à
son contrôle, des dispositions de la loi n° 43-05 relative à la lutte contre le blanchiment de
capitaux.
Par ailleurs, l’autorité prend des circulaires en application de la présente loi et des dispositions
législatives et réglementaires en vigueur. Ces circulaires sont homologuées par
l’administration et publiées au « Bulletin Officiel »
En plus de ces missions, l’autorité est habilitée à conclure, avec les instances chargées, dans
des Etats étrangers, d’une mission similaire à celle qui lui est confiée par la présente loi, des
conventions bilatérales ou multilatérales ayant pour objet la définition des conditions dans
lesquelles chacune des parties peut transmettre et recevoir les informations utiles à l’exercice
de sa mission.
Enfin, l’Autorité publie un rapport annuel sur ses activités et le présente au Chef du
gouvernement. Ce rapport est publié au « Bulletin Officiel », elle communique à
l’administration compétente, à sa demande, des données statistiques et financières se
rapportant aux entités soumises à son contrôle, elle publie annuellement un rapport sur les
secteurs des assurances et de la prévoyance sociale.
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Chapitre 2 : L’étendue du contrôle
L’étude de l’autorité de contrôle des assurances et de la prévoyance sociale en tant que telle
nécessite l’analyse son étendue de contrôle, et cela à travers la subdivision du présent chapitre
en deux parties don la première fera l’objet d’études des pouvoirs étendus (section 1), tant
qu’à travers la seconde, on s’intéressera plus tôt aux exceptions inhérentes à l’exercice de ce
contrôle (section 2)
Ceci d’une part, d’autre part, et aux termes de l’article 11 de la présente loi : »le contrôle de
l’Autorité s exerce sur pièces et sur place dans le but de s’assurer de leur équilibre financier et
actuariel.
Le contrôle de l’Autorité sur les opérations de retraite ou de rente s’exerce sur les documents
dont la production est exigée par l’Autorité dans la mesure où ils sont nécessaires à la mission
du contrôle.
Les entités pratiquant ou gérant ces opérations sont tenues de produire tous états ; comptes
rendus, tableaux ou documents de nature à permettre de contrôler leur situation financière et
technique dans la forme et les délais fixés par circulaire de l’Autorité.
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Art 10. Al,3.
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Le contrôle sur place s’exerce par des agents de l’autorité assermentés délégués à cet effet par
ladite autorité. Ces agents peuvent toutes les opérations de retraite ou de rente précitées.
de ce contrôle ».
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Dassouli, Afifa « la tribune » 10 février 2015
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Partie 2 : La régulation de l’autorité de contrôle des assurances et de la prévoyance
sociale
Avec la mise en place d’une Autorité de régulation indépendante pour le marché des
assurances et le secteur de la prévoyance sociale, le Maroc poursuit la modernisation de son
encadrement institutionnel, en vue d’une convergence avec les standards internationaux en
matière de régulation et de supervision. L’objectif étant de renforcer l’efficacité des activités
de régulation au niveau national et d’accroître l’attractivité du marché marocain au niveau
international.
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Dahir n° 1-14-10 du 4 Joumada I 1435 (6mars 2014) portant promulgation de la loi n ° 64-12 portant création
de l’Autorité de contrôle des assurances et de la prévoyance sociale.
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Chapitre 1 : L’organisation et le fonctionnement de l’ACAPS
Le législateur a confié à l’ACAPS, une mission de protection des assurés et/ou affiliés des
entreprises soumises à son contrôle. L’ACAPS veille ainsi à ce que ces établissements
respectent les règles de conduite en vigueur, afin d’assurer un traitement honnête, équitable et
professionnel de leurs clients L’ACAPS dispose de deux organes pour cet effet à s’avoir : le
conseil (Section 1) et Le président (Section 2).
Afin de garantir l’équilibre des pouvoirs entre les différents organes qui composent l’Autorité,
et afin de permettre à l’institution de jouer pleinement son rôle et surtout d’assurer son
indépendance par rapport au ministère des finances et, plus globalement, par rapport à
l’Exécutif.
➢ Sa Composition :
Le Conseil se réunit, à l’initiative de son président, aussi souvent que les circonstances
l’exigent et au moins deux fois par an pour approuver les états de synthèse de l’exercice clos
et le budget de l'exercice suivant. Il se réunit également chaque fois que trois (3) au moins
de ses membres le demandent.
➢ Ses prérogatives :
Le premier, le conseil, est chargé, selon l’article 15 de la loi n°64-128 de d’arrêter la politique
générale de l’Autorité, d’approuver son règlement intérieur, de fixer la contribution des
entités soumises à son contrôle, d’approuver le statut et le régime général de rémunération du
personnel, de nommer les directeurs sur proposition du président, de donner son avis sur les
décisions de sanction, et aussi de prendre les décisions d’octroi d’agréments des compagnies
d’assurance, de réassurance et des sociétés de mutuelles.
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Ibid., art 15.
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Le conseil examine et approuve le rapport annuel d’activité de l’Autorité, ses états financiers,
son budget et les modifications apportées à celui-ci en cours d’exercice , il peut même
,désigner un commissaire aux comptes chargé de l’audit annuel des comptes de l’Autorité et
il fixe sa rémunération . Il statue sur le rapport du commissaire aux comptes et sur tout rapport
d’audit et sur l’acquisition, la vente et l’échange d’immeubles.
Il arrête le règlement fixant les règles et modes de passation des marchés dans le respect des
principes de base fixés par les textes législatifs et réglementaires régissant les marchés
publics.
Le président, second organe, convoque et arrête l’ordre du jour des réunions, prépare les
projets de budget et prend toutes les décisions de sanctions et élabore les circulaires
nécessaires à l’exercice des missions de l’Autorité.
Le président est assisté d’un secrétaire général nommé sur sa proposition, il assure sous
l’autorité de ce dernier la coordination entre les différents services de l’autorité et il exerce
tous les pouvoirs et fonctions qui lui sont dévolus par le président. Il peut même le remplacer
en cas d’absence ou d’empêchement9.
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Ibid., art 20
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Ibid., art 19
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les actions en justice, les poursuit et les défend. Il prend toutes mesures d’exécution et
toutes mesures conservatoires qu’il juge utiles ;
• Il tient le Conseil informé de la conduite de l’activité de l’Autorité et de la réalisation
de ses missions et il exécute les délibérations du Conseil et prend toutes les mesures
nécessaires à cette fin et en assure le contrôle.
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Chapitre2 : Commission de discipline et commission de régulation
Les organes de gouvernance de l’Autorité sont appuyés par les Commissions de discipline
La commission de discipline est saisie par le Président de l’Autorité qui lui fixe un délai pour
donner son avis. En effet, sesmembres son désignée par la décision 11du président de l’autorité
de contrôle des assurances et de la prévoyance sociale dans sont premier article, selon l’article
24 de même loi12,la commission de discipline est composée comme suit :
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Décision n°2356-16 du 24 Hija 1437 (26 septembre 2016).
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Ibid., art 24.
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désigné par le conseil pour une durée de trois ans, renouvelable. A la fin de leur
mandat, il peut être renommé ou remplacé dans un délai qui ne dépasse pas 12 moi ;
• Monsieur Ali BENJELLON qui est un membre titulaire représentant les
intermédiaires d’assurances sur proposition de l’association professionnelle. Ce
membre ne prend part aux réunions de cette commission que lorsque l’objet de la
consultation concerne une entité pratiquant l’une des opérations visées au 1 du 1er
alinéa de l’article 2 ;
• Monsieur Youssef BOUNOUAL est un membre suppléant qui représente Monsieur
BENJELLON en cas d’empêchement en effet, il est désigné par le conseil pour une
durée de trois ans, renouvelable. A la fin de leur mandat, il peut être renommé ou
remplacé dans un délai qui ne dépasse pas 12 moi ;
• Le Président de mutuelle générale de l’éducation nation un membre titulaire qui est
choisi parmi les dirigeants des sociétés mutualistes. Ce membre ne prend part aux
réunions de cette commission que lorsque l’objet de la consultation concerne l’une
desdites sociétés et aussi le président de la caisse mutuelle interprofessionnelle
marocaine qui est un membre suppléant ;
• Le Directeur de la caisse marocaine des retraites qui un membre titulaire qui est choisi
parmi les dirigeants des entités pratiquant les opérations de retraite visées au 2 du 1er
alinéa de l’article 2 ci-dessus. Ce membre ne prend part aux réunions de cette
commission que lorsque l’objet de la consultation concerne l’une de ces entités. Et le
Directeur du régime collectif d’allocation de retraite qui est Un membre suppléant.
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Ibid., art 23
15
• les plans de rétablissement et les plans de redressement présentés par les organismes
de retraite.
Les membres de cette commission sont désignée par la décision du président de l’autorité de
contrôle des assurances et de la prévoyance sociale dans son premier article, selon l’article 28
même loi, La commission de régulation est composée de :
• Trois (3) membres : le président qui est le secrétaire général de l’autorité de contrôle
des assurances et de prévoyance sociale ; et les représentants de l’Autorité qui sont en
nombre de deux Monsieur Mimoun ZBAYAR et Monsieur Lotfi BOUJENDAR, en
effet ses membres sont désignés, par le Conseil, parmi le personnel de l’Autorité ;
• Madame Saloua BOCHABA et Monsieur Abdeljalil ELHAFRE qui sont des
représentants de l’administration, prennent part aux réunions de cette commission
Lorsque la commission de régulation est saisie l’administration pour les questions
visées au 2), 3) et 4) de l’article 27 ;
• Trois (3) membres représentants de la fédération marocaine des sociétés d’assurance
et de réassurance, le président de la fédération et Monsieur Bachir BADDOU et
monsieur Ali HARRAJ, en effet, A défaut de proposition par l’association de ses
représentants autre que le président, dans le délai qui lui est imparti, le Conseil
procède d’office à leur désignation, ces membres ne prennent part aux réunions de la
commission de régulation que lorsque ces réunions portent sur des projets de textes.
• Les représentants des intermédiaires d’assurances Monsieur Khalid AOUZAL et
Monsieur Jamak DIWANI, A défaut de proposition par l’association de son
représentant autre que le président, dans le délai qui lui est imparti, le Conseil procède
d’office à sa désignation;
• Quatre (4) membres choisis parmi les dirigeants des entités pratiquant les opérations
de retraite, le directeur de la caisse marocaine des retraits, le directeur du régime
collectif d’allocation de retraite, le président direction général de la caisse
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interprofessionnelle marocaine de retraite, en effet ses membres sont désignés par
décret, ces membres ne prennent part aux réunions de la commission de régulation
que lorsque ces réunions portent sur des projets de textes concernant les opérations de
retraite ;
• Trois (3) membres choisis parmi les dirigeants des sociétés mutualistes, le président
de la mutuelle générale de l’éducation nationale, le président de la mutuelle de
prévoyance sociale des cheminots, et le président de la caisse mutualiste
interprofessionnelle marocaine en effet, ses membres sont désignés par décret, ces
membres ne prennent part aux réunions de la commission de régulation que lorsque
ces réunions portent sur des projets de textes concernant les sociétés mutualistes
visées au 2e alinéa de l’article 2 ci-dessus ou les organismes pratiquant l’assurance
maladie obligatoire;
• Le Directeur de l’agence nationale de l’assurance maladie instituée par l’article 57 de
la loi n 65-00 précitée en effet ce membre ne prenne part aux réunions de la
commission de régulation que lorsque ces réunions portent sur des projets de textes
concernant les sociétés mutualistes ou les organismes pratiquant l’assurance maladie
obligatoire.
14
Ibid., art 27.
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• Les projets de textes législatifs ou réglementaires ainsi les projets de circulaires de
l’Autorité;
• les demandes d’agrément présentées par les entreprises d’assurances et de réassurance, la
constitution d’unions de sociétés d’assurances mutuelles, l’adhésion et le retrait de l’union
d’une société d’assurances mutuelle, les opérations de fusion, de scission ou d’absorption
des entreprises d’assurances et de réassurance, et l’approbation de la demande de transfert
partiel ou total de portefeuille d’une entreprise d’assurances et de réassurance ;
• Les demandes d’approbation des statuts présentés par les SMR ou par les sociétés
mutualistes ;
• Les demandes d’approbation du transfert total des droits et obligations d’une SMR à une
autre. Les représentants du secteur prennent part aux réunions de la commission lorsque
celles –ci portent sur des projets de textes concernant les opérations de retraite.
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Conclusion
En gros, le dévouement de l’ensemble des agents de l’ACAPS à la mission de service public,
dont l’objet direct est d’améliorer la sécurité financière de l’ensemble des assurés, c’est-à-dire
de la plupart des citoyens marocains. Cette mission s’accomplit en bonne coordination et dans
un climat de travail positif avec les organisations professionnelles comme avec le
gouvernement et les administrations. Il est permis d’en attendre de larges retombées positives,
tant il est vrai que la couverture du risque, préoccupation de chacun, est aussi l’affaire de tous.
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Bibliographie
Ouvrages spéciaux :
Textes juridiques :
Dahir n° 1-14-10 du 4 Joumada I 1435 (6 mars 2014) portant promulgation de la loi n° 64-12
portant création de l’Autorité de contrôle des assurances et de la prévoyance sociale.
Dahir n°1-02-238 du 25 rejeb 1423 (3octobre 2002) portant promulgation de la loi n° 17-99
portant code des assurances
Webographie :
www.acaps.ma
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