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Cours Le Contrat D Assurance
Cours Le Contrat D Assurance
DEFINITION
le risque
l’intérêt
la prime
la prestation de l’assureur.
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encaissé la prime, si le sinistre se produit, il devra verser une somme plus
élevée que la prime et c’est l’assuré qui gagnera.
L’article 8 de l’Arrêté Viziriel qui est d’ordre public dispose que le contrat
d’assurance est rédigé par écrit.
L’Assureur
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Le consentement au contrat d’assurance doit être exempt de vice : erreur,
dol, violence.
Mais la théorie traditionnelle des vices de consentement s’est révélée
insuffisante pour protéger l’assureur contre les erreurs auxquelles il est
exposé par le fait qu’il est obligé de s’en remettre aux déclarations de
l’assuré pour l’appréciation du risque et le calcul de la prime.
INSTRUMENTS DE PREUVE
La police
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En effet, on distingue à côté de la police à personne dénommée, les
polices à ordre ou au porteur.
Dans ce cas la police circule suivant le cas, soit par simple tradition
(clause au porteur) soit par endossement (clause à ordre).
La Note de Couverture
L’Avenant
Le RISQUE
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Tout contrat est nul si la cause en est illicite (art. 62 du D.O.C.)
La cause est non seulement l’objet de la prestation fournie par le
cocontractant, elle est aussi le but que les parties ont entendu poursuivre
en contractant. Lorsque le but poursuivi par les parties est contraire à
l’ordre public ou aux bonne mœurs, le contrat qu’elles ont conclu doit être
invalidé.
Suicide
Ce texte a été édicté par le législateur pour éviter que les contrats
d’assurance vie sur la tête de jeunes enfants ou d’enfants aliénés ou
interdits puissent donner lieu à des spéculations de la part de parents
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indignes ou de personnes sans scrupules qui provoqueraient le décès
de l’enfant en vue de percevoir le capital assuré.
Il faut que les risques envisagés soient disséminés - Ce qui veut dire
qu’ils doivent être suspendus sur une multitude de choses ou de
personnes mais qu’ils n’en frappent qu’un petit nombre seulement ou
pas toutes en même temps et dans la même mesure.
L’INTERET D’ASSURANCE
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Tout intérêt direct ou indirect à la non réalisation d’un risque peut faire
l’objet d’une assurance.
LA PRIME
L A PRESTATION DE L’ASSUREUR
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- Si un tiers est responsable du sinistre le bénéficiaire peut cumuler le
bénéfice de ou des assurances et celui de l’action en responsabilité
contre le tiers responsable
- L’assureur ne dispose d’aucun recours contre le tiers responsable en
vertu de l’article 55 de l’Arrêté Viziriel qui dispose « dans l’assurance
de personnes, l’assureur, après payement de la somme assuré, ne peut
être subrogé aux droits du contractant ou du bénéficiaire contre des
tiers à raison du sinistre ».
OBLIGATIONS DE L’ASSURE
2/ payer la prime
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contrat, l’assureur n’aurait pas contracté ou ne l’aurait fait que moyennant
une prime plus élevée, l’assuré doit en faire préalablement la déclaration à
l’assureur par lettre recommandée.
Quand les risques sont aggravés dans le fait de l’assuré celui-ci doit en
faire la déclaration par lettre recommandée dans un délai maximum de 8
jours à partir du moment où il a eu connaissance du fait de l’aggravation.
La sanction dans les deux cas est soit la résiliation du contrat, soit de
nouveaux taux de prime.
Si l’assuré n’accepte pas ces nouveaux taux la police est résiliée.
L’assureur conserve le droit de réclamer une indemnité devant les
tribunaux quand l’aggravation est le fait de l’assuré.
- Déclaration du sinistre
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L’article 15 de l’Arrêté Viziriel alinéa 5 dispose que l’assuré doit donner
avis à l’assureur dès qu’il a en connaissance et au plus tard dans les cinq
jours de tout sinistre de nature à entraîner la garantie de l’assureur.
La déchéance n’est pas appliquée si l’assuré a été mis par force majeur ou
cas fortuit dons l’impossibilité de se conformer aux formalités et aux délais
prescrits.
Elle ressort de l’article 15 alinéa 1er de l’Arrêté Viziriel qui dispose que
l’assuré est obligé de payer la prime ou cotisation aux époques
convenues.
* Modification du risque
Aggravation du risque
Diminution du risque
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* Divisibilité de la prime
Si elle est indivisible, elle reste acquise entièrement à l’assureur sans que
celui-ci doive en rembourser une partie – si au contraire, elle est divisible,
l’assureur devra rembourser à l’assuré les 10°/12° en cas de disparition du
risque.
Le paiement n’est valable et libératoire que s’il est effectué entre les
mains du créancier de la prime c’est-à-dire l’assureur, son délégué ou son
agent en vertu de l’article 16 de l’Arrêté Viziriel.
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Dans ce cas, l’assuré paie des primes périodiques, à savoir la première
prime au moment de la conclusion du contrat et les primes subséquentes
à leur échéance annuelle respective (prime de renouvellement ou à
terme).
Il y a des assurances à prime unique : soit la durée de l’assurance soit
inférieure à un an comme l’assurance contre les accidents pour la durée
du voyage, soit qu’il s’agisse d’une assurance de longue durée comme
l’assurance sur la vie.
OBLIGATIONS DE L’ASSUREUR
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Paiement de l’indemnité ou du capital
assuré
La principale obligation de l’assureur est de fournir à l’assuré la garantie
promise en cas de réalisation du risque.
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- lorsque l’assurance est nulle
ex. risque déjà réalisé au moment de la conclusion du contrat.
La
Déchéance
- de la nullité : qui met fin au contrat depuis son origine et vis à vis des
deux parties alors que la déchéance frappe le seul assuré relativement
à un sinistre déjà survenu et laisse subsister le contrat pour le surplus.
La Prescription
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L’article 25 de l’Arrêté Viziriel fixe la prescription à deux ans pour toute
action dérivant du Contrat d’assurance.
Elle ne peut jamais être pour l’assuré une source d’enrichissement. Aussi
peut s’exercer le principe indemnitaire
1- La Surassurance
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Il y a assurance cumulative lorsque le même intérêt est assuré sur le
même objet pour le même temps contre les mêmes risques auprès de
plusieurs assureurs de façon que l’ensemble des sommes assurées
dépasse la valeur d’assurance.
L’article 30 prévoit que les deux assurances sont valables s’il n’y a pas eu
de fraude et que chacune produit ses effets en proportion de la somme à
laquelle elle s’applique jusqu’à concurrence de l’entière valeur de la chose
assurée.
Cette disposition n’est pas d’ordre public dans la mesure où la police peut
prévoir la règle de l’ordre des dates ou la solidarité entre les assureurs.
- l’enrichissement de l’assuré
- l’exonération de la responsabilité de l’auteur du dommage
La Règle Proportionnelle
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Si le sinistre est partiel, par exemple si le bien assuré à concurrence de
DHS 400.000,00 et valant en réalité 800.000,00 DHS n’est sinistré qu’à
concurrence de 300.000,00 DHS il y a application de la règle
proportionnelle
300.000,00 x 400.000,00
800.000,00
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