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Bachelor Banque-Assurance

Rapport d'activités

Qu'est-ce que le conseil patrimonial ?


Cas pratique

Vanessa JOMBART Id Enaco : 36285


Id Fede 126739

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SOMMAIRE

Introduction...........................................................................................................................p 2

I- Contexte..............................................................................................................................p 3

I.a- Présentation du groupe Groupama....................................................................................p 3


I.b- Caisse régionale Groupama Rhône Alpes Auvergne........................................................p 6
I.c- Agence Groupama des Terreaux........................................................................................p 9
I.d- Établissement de la problématique..................................................................................p 11

II- Découverte du client.......................................................................................................p 12

II.a- Les documents réglementaires préalables.......................................................................p12


II.b- La collecte des informations..........................................................................................p 13
II.c- L'identification des objectifs...........................................................................................p19
II.d- La conclusion de la découverte.......................................................................................p21

III- Analyse patrimoniale et diagnostic.............................................................................p 22

III.a- L'analyse patrimoniale..................................................................................................p 22


III.b- Le diagnostic.................................................................................................................p 39

IV- Solutions proposées.......................................................................................................p 42

IV.a- Les préconisations tactiques.........................................................................................p 42


IV.b- Les préconisations stratégiques.....................................................................................p43
IV.c- Suivi..............................................................................................................................p 44

Conclusion............................................................................................................................p 45

Glossaire...............................................................................................................................p 46

Sources..................................................................................................................................p 52

Annexes.................................................................................................................................p 54

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Introduction

Au cours de cette année de formation en Bachelor Banque-Assurance avec l'école Enaco et de


ma période de formation en milieu professionnel, j'ai pu apprendre et mettre en pratique de
nouvelles compétences principalement liées aux produits bancaires et d'assurance. Travailler
dans ce secteur d'activité est être polyvalent. En effet, il est nécessaire d'avoir un profil
commercial, mais également un esprit logique et rigoureux afin de pouvoir maîtriser les
montages financiers et fiscaux dans le respect de la loi, car ce secteur est très réglementé.

C'est avec cette vision du métier que je me propose de vous présenter un cas pratique afin de
découvrir ce qu'est un bilan patrimonial.

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I- Contexte

I.a- Présentation de l'entreprise : Groupama – Assurance mutuelle

J'ai réalisé une période de formation en milieu professionnel de 5 mois au sein de l'agence
Groupama des Terreaux, située au 1 rue Edouard Herriot dans le 1 er arrondissement de Lyon.
Avant de zoomer sur cette agence, je vous propose une présentation de l'entité Groupama,
puis de la caisse régionale Auvergne Rhône Alpes.

Il était une fois... Plus de 100 ans d'histoire...

Cf Annexe 1 – Historique détaillé


Le Groupe en chiffres

Le groupe Groupama, c’est la force du collectif au service de la performance

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 1 modèle mutualiste, 1 gouvernance participative
 31 000 collaborateurs, dont 6 000 à l’international
 au service de 12 millions de sociétaires et clients
Une organisation au plus près des besoins des clients
– 2 marques commerciales
 Groupama
 Gan
– Une offre complète d’assurance et de services bancaires et financiers
 Assurances de biens et responsabilités
 Assurances de la personne
 Activités bancaires et financières
Le groupe Groupama
Le périmètre combiné du Groupe comprend l’ensemble des activités du Groupe : activité des
Caisses régionales et celle des filiales consolidées dans Groupama Assurances Mutuelles.
Des positions fortes en France et à l’international
 Chiffre d’affaires : 15,5 Mds€
 dont France : 12,9 Mds€
 dont International : 2,4 Mds€
 dont activités financières et bancaires : 240 M€
 16 % du chiffre d’affaires* réalisé à l’international
 Résultat net : 493 M€
 Fonds propres : 10,7 Mds€
 Total bilan* : 104,5
Mds€ EN FRANCE
– 6e assureur généraliste en France
– 1er assureur agricole
– 1er assureur des communes
– 2e assureur en santé individuelle
– 3e assureur habitation
– 4e assureur prévoyance individuelle
– 4e assureur auto

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À L’INTERNATIONAL
– 4e assureur non vie en Hongrie
– 5e assureur non vie en Roumanie
– 10e assureur non vie en Italie
Cf Annexe 2 – Description chiffrée par produits

Organisation du groupe

Les liens entre les différentes entités du groupe sont régis dans le pôle mutualiste :

 par un mécanisme contractuel de réassurance interne liant les Caisses Régionales à


Groupama Assurances Mutuelles et défini par une convention de réassurance interne,
dont les modalités d’application sont mises à jour chaque année,
 par une convention portant sur les dispositifs de sécurité et de solidarité visant à
garantir la sécurité de la gestion et l’équilibre financier de l’ensemble des Caisses
Régionales et de Groupama Assurances Mutuelles et à organiser la solidarité,
 par des relations d’affaires entre les filiales de Groupama Assurances Mutuelles et les
Caisses Régionales qui se traduisent notamment par la distribution de produits
d’assurance vie, retraite, bancaires et de services du Groupe par les Caisses
Régionales.
Les filiales sont détenues directement et indirectement par Groupama Assurances Mutuelles :
 La plupart des filiales de services et d’assurances françaises et internationales sont
portées par une holding, Groupama Holding Filiales et Participations, détenue
entièrement par Groupama Assurances Mutuelles
 Groupama Assurances Mutuelles détient en direct les filiales financières,
 Les principales filiales font l’objet d’une consolidation comptable.

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Il existe deux périmètres au sein de Groupama :
 le périmètre combiné qui comprend l’intégralité des entités du Groupe et les caisses
régionales pour 100 % de leurs activités ;
 le périmètre consolidé dont Groupama Assurances Mutuelles est la holding de tête.
Son activité comprend, en plus de l’activité des filiales, environ 35 % de l’activité des
caisses régionales, activité captée par le mécanisme de réassurance interne.
Les caisses locales : Le groupe comprend 2 750 Caisses locales réparties sur tout le territoire
français.
Les Caisses régionales : 9 Caisses métropolitaines, 2 Caisses d’outre-mer et 2 Caisses
spécialisées – proposent une offre complète d’assurance et de produits financiers.

Groupama Assurances Mutuelles : Caisse Nationale de réassurance mutuelle agricole,


Groupama Assurances Mutuelles a pour caisses adhérentes les Caisses régionales de
Groupama. Son rôle est d’assurer le pilotage des activités opérationnelles du Groupe.
Elle exerce également le rôle d’organisation professionnelle agricole. Elle est
administrée par un Conseil d’administration composé de 15 membres.

Les filiales du groupe : La plupart des filiales de services et d’assurances françaises et


internationales sont portées par une holding, Groupama Holding Filiales et
Participations, détenue entièrement par Groupama Assurances Mutuelles.
Cf Annexe 1 – Les filiales du groupe

Les clients-sociétaires et cibles sont répartis en diverses catégories : les étudiants, les jeunes
de 18 à 30 ans, les familles de 31 à 49 ans, les quinquas 50-60 ans, les actifs 60-65 ans, les
retraités 65-70 ans, les séniors 70 ans et +.

Les différents univers de besoins sont : l'auto, l'habitation, la santé-prévoyance, la mobilité,


l'univers bancaire, l'épargne et le service de gestion de patrimoine.

I.b- La caisse régionale Rhône Alpes Auvergne

Bien que le point de départ du groupe Groupama soit est la loi du 4 juillet 1900, les salariés
de la région Rhône Alpes Auvergne sont très fiers de préciser le détail historique suivant : le
22 décembre 1840, la première mutuelle agricole locale pour couvrir le risque de l'incendie
est créée par les agriculteurs à Mions dans le Rhône.

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Chiffres clés 2021

1 221 M€ de chiffre d'affaires global (dont CA de 986 M€ en assurance non-


vie) 2 323 collaborateurs

385 caisses locales pour 4 415 élus, tous bénévoles, relais entre les clients et l’entreprise
pour améliorer la qualité des offres, services et prestations.

563 790 clients-sociétaires


12 départements avec 314 agences réparties dans le Cher, la Nièvre, l’Allier, la Saône-et-
Loire, le Puy de Dôme, la Loire, le Rhône, l’Ain, la Haute-Savoie, la Savoie, l’Isère et la
Haute-Loire. Groupama Rhône-Alpes et Auvergne possède également 4 Groupama Car, des
agences mobiles.
Groupama RAA compte aussi :
 8 sites de gestion : le siège de Lyon, Bourges, Chambéry, Clermont-Ferrand, Mâcon,
Moulins, Nevers et Saint-Etienne.
 Un centre de relation clientèle par téléphone divisé par marché (particuliers-retraités,
professionnels et agricole) et réparti en 10 équipes situées à Lyon, Clermont-Ferrand,
Mâcon et Moulins.
 Une agence WEB et une agence Groupama Agence Directe :
 Agence WEB : équipe située à Lyon qui accompagne dans la souscription tous les prospects
qui ont fait un devis sur notre site groupama.fr.
 Groupama Agence Directe : équipe située à Lyon qui propose une relation de proximité à
distance pour les clients choisissant d'être gérés uniquement par ce canal.
Enfin, Groupama RAA, c'est aussi :
 225 recrutements externes en 2020 dont 74 jeunes en contrats de professionnalisation
et 100 stagiaires école sous convention,
 près de 185 salariés en télétravail alterné à domicile.

Acteur engagé dans la vie locale


En s'engageant sur ses territoires, l'entreprise bénéficie d'un solide ancrage dans le issu socio-
économique et auprès des acteur locaux dont les collectivités et les associations. Elle participe
ainsi au développement économique.
490,7 M€ de coûts de sinistres dans l'économie régionale.
Près de 10 000 partenaires experts en santé, habitation et auto :

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 santé : dentistes, opticiens, kinésithérapeutes, établissements conventionnés, etc.
 automobile : garages partenaires
 habitation : artisans ou entreprises agréés France Maintenance Bâtiment
180 partenaires économiques, de sponsoring ou de mécénat sur tout le territoire :
 économiques : mise à disposition de son expertise et de son rôle de conseils en
assurance, gestion des risques... auprès des professionnels et des acteurs de l'économie
locale : chambres consulaires, syndicats professionnels, grandes fédérations,
entreprises et unions commerciales
 sportifs : soutien de la majorité des clubs emblématiques du territoire autour de valeurs
communes : proximité, esprit d'équipe, ambition, performance et excellence. Parmi
eux, l'ASM Clermont-Ferrand ou l'Olympique lyonnais, sans oublier le naming du
centre de formation (Groupama OL Academy), du centre d'entraînement (Groupama
OL Training Center) et de Groupama Stadium. L'entreprise encourage la performance
au féminin aux côtés notamment de l'équipe féminine de l'OL, de l'équipe de rugby les
Amazones de Grenoble ou du rugby féminin d'Auvergne.
 Culturelles : mécène d'institutions reconnues, contribuant par leur actions à faire
connaître et rayonner le patrimoine de la région : Nuits de Fourvière, musée des Beaux
Arts de Lyon, Conseil départemental du Puy-de-Dôme pour l'inscription au patrimoine
mondial de l'UNESCO la chaîne des Puys – Faille de Limagne, Centre national des
costumes de scène...
 socio-éducatif, entrepreneuriat et innovation : soutien d'associations, projets et
d'institutions véhiculant les valeurs de solidarité, partage, d'engagement et de
proximité aux origines du mutualisme : Sport dans la ville l'AS Lyon Duchère,
Emergences, Fondation d'Entreprises ou les Petites Cantines.
Des actions locales menées par les élus des caisses locales et les équipes commerciales
(réunions d'information, de conseils sur différentes thématiques, partenariats locaux, aide au
financement de défibrillateurs de la commune, actions de prévention...).
Un soutien à la recherche et à la lutte contre les maladies rares avec 48 895 € versés en 2018,
Groupama Rhône-Alpes Auvergne s'inscrit comme acteur régional incontournable au profit de
la lutte contre les maladies rares et relaie les actions de la Fondation Groupama pour la santé.

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I.c- Agence Groupama des Terreaux

J'ai réalisé une période de formation en milieu professionnel de 5 mois au sein de l'agence
Groupama des Terreaux, située au 1 rue Edouard Herriot dans le 1er arrondissement de Lyon,
à proximité de l'Hôtel de ville, en plein cœur de la presqu'île (cf Annexe 4).
La responsable secteur, Mme Noémie Guérin est la personne qui m'a recrutée. Elle est
responsable du secteur de Lyon, avec à sa charge les agences des Terreaux, de Vaise, de
Monplaisir, de Croix-Rousse et de Jean Jaurès, soit 5 agences.
J'ai travaillé principalement à l'agence des Terreaux, mais ai eu l'occasion de renforcer
ponctuellement les équipes de Vaise, Monplaisir et Croix Rousse.
Lors de mon arrivée à l'agence Groupama des Terreaux, 3 conseillers commerciaux y
travaillaient. Après un mois de stage, l'un d'entre eux a été muté dans une autre agence, celle
de Vaise, au nord-ouest de Lyon, juste à côté du siège régional. Ma tutrice, Mme Dominique
Pellevoizin travaille dans mon agence d'accueil depuis plus de 20 ans. A ses début, elle y était
seule. Mon autre collègue, Mme Florence Rouget y est depuis 1,5 ans.
Cette agence compte 2 500 clients-sociétaires, principalement des retraités.
Les produits les plus commercialisés sont la complémentaire santé, l'assurance habitation et
l'assurance auto.
Afin de présenter plus en détail mon agence, voici les diagnostics externe et interne de celle-ci
présentés selon les méthodes SWOT, PESTEL et Michael PORTER.
 Diagnostic externe / Menaces et Opportunités
Macro-environnement : PESTEL

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Composantes Opportunités Menaces
Politique
Economique Inflation, baisse du pouvoir d'achat.
Sociologique Avec les confinements liés au Covid,
les sociétaires ont pris l'habitude de
gérer seuls leurs contrats et ont du mal
à se rendre en agence.
Technologique
Environnementale
Légale Loi Chatel et suite : depuis le
1er juin 2022, tous les
emprunteurs souscrivant un
contrat d’assurance de prêt
immobilier peuvent en changer à
tout moment
 à partir du 1er septembre 2022,
tous les emprunteurs ayant un
contrat en cours pourront
également changer à tout
moment leur assurance
emprunteur, sans attendre leur
première année de contrat
comme c’était le cas auparavant.
Lois valables pour toute
assurance obligatoire.
Depuis le 1er janvier 2020, en
lien avec la loi PACTE, tous les
contrats d’assurance-vie multi-
supports doivent obligatoirement
inclure une unité de compte
labellisée ISR*. À partir du 1er
janvier 2022, les contrats
d’assurance-vie devront proposer
un fonds ISR, un fonds vert et un
fonds solidaire.

 Diagnostic interne / Forces et Faiblesses

Forces Faiblesses
Intensité concurrentielle Sur la presqu'île, entre l'hôtel
de ville et la place Bellecour,
on trouve 3 autres agences
d'assurance : MAIF, et 2
AXA.
Nouveaux entrants sur le Assureurs en ligne

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marché
Pouvoir de négociation des Il reste faible car l'agence
clients Groupama des Terreaux a
2 500 clients-sociétaires. /
Certaines assurances sot
obligatoires.
Pouvoir de négociation des
fournisseurs
Produits de substitution
Influence de l'Etat

A cette analyse, j'ajouterais un point sur le management. En effet, durant ces 5 mois de stage,
j'ai pu constater un turn-over et une difficulté à recruter importants. Ceux-ci sont certainement
liés à l'image de marque du métier d'assureur en général, ainsi qu'à la bassesse des salaires.
Les méthodes de management sont également dépassées puisque le style de direction appliqué
au sein de Groupama RAA est autoritaire*.

I.d- Établissement de la problématique

Pour déterminer ma problématique, je ne me suis pas appuyée sur les diagnostics, mais sur les
éléments qui m'intéressaient dans ce domaine. En effet, j'ai pu rencontrer l'un des deux
gestionnaires de patrimoine de Groupama travaillant sur la zone lyonnaise et m'entretenir
brièvement avec lui.
Au sein de mon agence, je me suis intéressée à l'univers Epargne. Cet univers est classé en
fonction de différents objectifs : Épargne, transmission, défiscalisation et retraite
On y trouve les produits : FIP/FCPI, certificats mutualistes, Groupama Modulation
(assurance-vie multi-supports), PEA, Groupama Nouvelle Vie (PER), les investissements
locatif et immobilier.
Ainsi, j'ai donc travaillé sur ce mémoire un peu à l'inverse de la méthode classique en partant
de ma problématique : Qu'est-ce que le conseil patrimonial ? – Cas pratique
Pour ce faire, j'ai réalisé un bilan patrimonial, c'est-à-dire un état des lieux de la situation
patrimonial de mon client, englobant la photographie de sa situation financière et
patrimoniale, l'audit détaillé de ses forces et faiblesses avec une projection en cas d'accident
de la vie, ainsi que des préconisations en fonction de ses préoccupations, de ses objectifs
patrimoniaux.

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II- Découverte du client

Afin de réaliser au mieux un bilan patrimonial, la phase de découverte du client est


extrêmement importante, car c'est grâce à celle-ci que l'on pourra conseiller au mieux son
client, répondre au mieux à ses attentes. Le gestionnaire de patrimoine est aux finances du
client, ce que le médecin de famille est à sa santé.

II.a- Les documents réglementaires préalables

Au préalable de mon bilan, j'ai pris la précaution d'informer mon client que je ne disposais pas
de la Compétence Juridique Appropriée (CJA) qui permet à un Conseiller en Gestion de
Patrimoine (CGP) ou un Expert Comptable qui la possède de dispenser des consultations
juridiques ou de rédiger des actes - Article 54 de la loi n°71-1130 du 31 décembre1971 Arrêté
du 19/12/2000 modifié par l’arrêté du 01/12/2003.
Ces consultations et actes doivent se faire lors missions effectuées dans le cadre de leur
activité principale. Ainsi, établir une lettre de mission en amont est une obligation
réglementaire. Cette lettre de mission est en quelque sorte un devis patrimonial. Devront
figurer dans la lettre de mission :
 Le Document d'Entrée en Relation (DER) comportant les mentions propres au CGP
(carte de démarchage, adhésion à une chambre de l’autorité des marchés financiers,
une responsabilité civile pour protéger le client en cas de litige sur les
préconisations…) - Annexe 5- réglementation applicable au CGP.
 La description de l'objectif : Elle rappelle les objectifs du client, sa situation
financière, patrimoniale, sa tolérance au risque et sa capacité à supporter des pertes.
 La prestation fournie au client et sa nature : La Lettre de Mission décrit la prestation
qui sera offerte au client en expliquant le contexte ainsi que les caractéristiques et
motivations principales du client. Il faut par ailleurs attirer l’attention du client sur le
fait que la prestation lui est fournie de manière indépendante ou non.
 L'information sur les produits financiers : Le CGP indique s'il est amené à fournir une
analyse large ou restreinte des types d’instruments financiers dans le cadre de sa
prestation ; quels sont les instruments qu'il est susceptible de recommander au regard
des accords commerciaux qu'il a signés avec les producteurs produits et quel sera son

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suivi à travers le temps des recommandations délivrées.
 L'information sur les coûts liés : L’obligation de préciser le montant de la
rémunération doit être indiquée de manière exhaustive, exacte et compréhensible par
le client et notamment le montant des commissions perçues par des tiers. Dans le cadre
d’une mission de Conseil en Investissement Financier (CIF), le conseil est délivré
d’une manière non indépendante, le CGP perçoit des commissions de la part du
producteur produits une fois le produit souscrit. Dans le cadre d’une mission de
Courtage en assurance, le CGP est rémunéré par l’assureur qui lui verse une
commission une fois le contrat souscrit, ainsi qu’à chaque versement d’épargne et des
commissions annuelles assises sur l’encours d’épargne acquise au contrat sous réserve
du respect du devoir de conseil et du suivi du client.
 L'information fournie au client : Les modalités de l’information que le CGP doit
fournir à son client lorsque la relation est appelée à devenir durable, les dispositions
spécifiques convenues en matière de compte rendu, de suivi à travers le temps et
d’actualisation des informations mentionnées aux 4° et 5° de l’article 325-5 RGAMF*.
Cf Annexe 6 – Exemple de lettre de mission

II.b- La collecte des informations

Il n'existe pas de bonne ou mauvaise méthode pour collecter les informations. Cependant, il
est conseillé de se rendre chez le client plutôt que de le recevoir. En effet, la « paperasse »
peut être fastidieuse pour le client et se déplacer au domicile permet d'éviter les oublis. Par
ailleurs, les documents à demander au client sont sensibles, personnels. L'argent est demeure
un sujet tabou en France. Rencontrer le client dans son environnement permet de faire en
sorte qu'il soit à l'aise ou en tout cas, pas braqué.

D'un point de vue purement pratique, il existe également deux écoles de collecte des données.
Certains, plutôt les conseillers expérimentés, collecteront les informations au fil de la
discussion. Le risque ici est évidemment d'oublier certaines informations et il ne serait pas
professionnel de recontacter ultérieurement le client afin de les lui demander. La solution la
plus simple est d'anticiper. Ainsi, il est préférable, pour une novice comme moi tout du moins,
d'anticiper en préparant un document questionnaire qui servira de support, fil conducteur de la
conversation.

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Après de nombreuses recherches Internet, j'ai compulsé les documents que j'ai pu trouver et ai
donc créé un document type – Annexe 5. J'ai ensuite pris rendez-vous avec mon client qui est
l'un de mes amis, et ajusté et pré-rempli le document en fonction des informations déjà en ma
possession.
J'avais au préalable de cette entrevue fait parvenir à M. Doe par courriel une liste des
documents nécessaires :

Notre entretien a duré environ 2 h 30. J'ai longuement échangé avec Monsieur afin
d'apprendre à mieux le connaître. Pour ce faire, j'ai suivi et complété le document de
découverte client :

Questionnaire de collecte d'informations


VOUS, VOTRE CONJOINT
VOUS
Monsieur CSP : 385a
NOM : DOE Profession : Expert scientifique
Prénom : John Situation familiale : en instance de divorce
Date de naissance : 07/11/1972 3 enfants
Commune de naissance : Colombes (92)
COORDONNES
Adresse : 17 C rue des Noyers
CP : 69005 VILLE : LYON
Téléphone : 01.02.03.04.05
E-mail : john.doe@gmail.com
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DISPOSITIONS
Régime matrimonial : en instance de divorce
VOS ENFANTS
N° Civilité NOM Prénom Date de naissance A charge Enfant de...
1 M. DOE Ruben 26/05/03 non Mme future ex
2 Mme DOE Eden 11/01/06 non Mme future ex
3 Mme DOE Elina 06/12/2009 non Mme future ex
VOS PROCHES – AUTRE
N° Civilité NOM Prénom Lien de A charge Particularité
parenté fiscalement ? adoption, invalidité...
1 Mme DOE Anna Mère Non Locataire appt

BIENS D'USAGE
PATRIMOINE – VOS AVOIRS NON FINANCIERS
IMMOBILIER
N° Nature Désignation Valeur estimée Détenu par Mode de détention
1 Appt T2 Paris 19è 500 000,00 € M. DOE Seul et en direct
2 Appt T4 325 000,00 € M. DOE Seul et en direct
BIENS PROFESSIONNELS
PLACEMENTS FONCIERS ET DIVERS

PATRIMOINE – VOS AVOIRS FINANCIERS


DISPONIBILITES, EPARGNE A MOYEN ET LONG TERME
Ouverture - Valeur Détenu Mode de Taux de
N° Nature Désignation
date estimée par... détention rendement
1 Compte sur Boursorama 25/03/2011 34,00 € M. DOE Seul et direct 0,05%
livret
2 Livret A Boursorama 11/10/2018 116,00 € M. DOE Seul et direct 2,00%

VALEURS MOBILIERES
ASSURANCE VIE
Valeur de
Ouverture -
N° Nature Désignation rachat ou Assuré Bénéficiaire
date
capital assuré
1 En gestion libre Boursorama 01/10/2018 1 079,00 € M. DOE Enfants
2 En gestion Boursorama Fd 08/10/2018 920,00 € M. DOE Enfants
pilotée Edmund de
Rotschild
3 En gestion libre Himalia 11/06/2004 20 191,00 € M. DOE Enfants

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EPARGNE RETRAITE ET SALARIALE
N° Nature Désignation Souscription Valeur estimée Souscrit par...
1 PEE Natixis 01/07/2014 81 192,00 € M. DOE
2 PERCOL Natixis 01/07/2014 8 978,00 € M. DOE
3 PER obligatoire Entreprise Axa 01/07/2014 65 033,00 € M. DOE

PATRIMOINE – VOS PASSIFS


EMPRUNTS
Montant Durée
N° Nature Type de prêt Souscrit le TAEG* TAEA*
emprunté (mois)
1 Appt Paris Classique à taux fixe 25/07/2019 200 000,00 € 240 1,46% 0,28%
2 Appt Lyon Classique à taux fixe 17/02/2020 150 000,00 € 180 1,45% 0,44%

BUDGET – VOS REVENUS ET CHARGES


REVENUS
N° Nature Désignation Montant annuel Bénéficiaire
1 Salaire Biomérieux 87 753,00 € M. DOE
2 Loyer Appartement Paris Loué à sa mère 9 600,00 € M. DOE

CHARGES
N° Nature Désignation Montant annuel
1 Remboursement Emprunt Immobilier Appt Paris 11 088,00 €
2 Charges Appt Paris 1 800,00 €
3 Impôts fonciers Appt Paris 823,00 €
4 Remboursement Emprunt Immobilier Appt Lyon 10 620,00 €
5 Charges Appt Lyon 1 800,00 €
6 Impôts fonciers Appt Lyon 909,00 €
7 Taxe d'habitation Appt Lyon 1 077,00 €
8 Impôts sur le revenu 2022 sur 2021 13 055,00 €
9 Pension alimentaire 3 enfants ; s/réserve divorce 14 400,00 €

M. Doe est en instance de divorce. Il a une nouvelle compagne, mais ils ne résident pas sous
le même toit pour le moment, il attend que le divorce soit prononcé.
Après ce moment assez fastidieux, afin de détendre un peu l'atmosphère et toujours dans
l'optique de découvrir mon client, j'ai soumis M. Doe à un petit test de profil de risque. Celui
que j'ai sélectionné est sympathique à faire, se présente comme un test de magazine, mais est
relativement simple et doit être complété par une évaluation complémentaire avant toute
décision d’investissement.

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A cet effet, j'ai placé en annexe 8 un test plus poussé à titre d'exemple.

Test Profil de risque


Quel est votre profil de risque ?

Ce questionnaire est issu de travaux académiques de J. E. Grable et R. H. Lytton publiés en


1999. Une étude publiée en 2015 (The Grable and Lytton risk-tolerance scale : A 15-years
retrospective de Stephen Kuzniak, Abed Rabbani, Wookjae Heo, Jorge Ruiz-Menjivar, John
E. Grable “Department of Financial Planning, Housing and Consumer Economics, University
of Georgia) confirme la pertinence de ce questionnaire et sa validité.

Le test définit une échelle de sensibilité au risque :


 faible
 en dessous de la moyenne
 moyenne
 au-dessus de la moyenne
 élevée

1) En général, comment votre meilleur ami vous décrirait-il ?


 Une personne qui aime parier
 Une personne qui est prête à prendre des risques après avoir effectué une certaine
recherche
 Une personne prudente
 Une personne qui évite systématiquement le risque

2) Vous participez à un jeu-questionnaire et vous pouvez choisir une option parmi les
suivantes. Laquelle retenez-vous ?
 1 000 euros
 Une chance sur deux de remporter 5 000 €
 Une chance sur quatre de remporter 10 000 euros
 Une chance sur 20 de remporter 100 000 euros

3) Vous avez enfin épargné l'argent qu'il vous fallait pour prendre les "vacances de
votre vie". Trois semaines avant votre départ, vous perdez votre emploi. Vous prenez une
des décisions suivantes :
 Annuler vos vacances
 Prendre des vacances beaucoup moins coûteuses
 Partir comme prévu, en vous disant que vous avez besoin de temps pour vous préparer à
la recherche d'un nouvel emploi
 Prolonger vos vacances, puisqu'il s'agit peut-être de votre dernière chance de partir en
première classe

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4) Vous recevez soudainement 20 000 euros pour investir. Que faites-vous ?
 Vous les déposez sur un compte bancaire ou un livret A
 Vous les investissez dans un fonds en euros d'un contrat d'assurance-vie ou dans des
SICAV/FCP obligataires
 Vous les placez dans des actions ou SICAV/FCP en actions

5) Jusqu'à quel point êtes-vous à l'aise pour investir dans des actions ou des
SICAV/FCP en actions ?
 Pas du tout à l'aise
 Plutôt à l'aise
 Tout à fait à l'aise

6) Quand vous pensez au mot "risque", lequel des mots suivants vous vient
immédiatement en tête ?
 Perte
 Incertitude
 Opportunité
 Frissons

7) Certains spécialistes prévoient que le cours de certains actifs comme l'or, les bijoux,
les articles de collection et l'immobilier (biens durables) augmentera. Le cours des
obligations risque en revanche de baisser ; toutefois, les spécialistes s'accordent sur le fait
que les obligations d'Etat sont relativement sécuritaires. Or, la plupart de vos placements
sont actuellement dans des obligations d'Etat à fort intérêt. Que faites-vous ?

 Vous conservez les obligations


 Vous vendez vos obligations, placez la moitié des profits sur un livret A et l'autre moitié
dans des biens durables
 Vous vendez vos obligations et placez la totalité des profits dans des biens durables
 Vous vendez vos obligations, placez l'argent obtenu dans des biens durables et
empruntez davantage pour en acheter plus

8) En plus de ce que vous possédez déjà, on vous a donné 1 000 euros. On vous
demande maintenant de choisir entre :
 Un gain assuré de 500 euros
 50 % de chances de gagner 1 000 euros et 50 % de chances de ne rien gagner

9) Supposons qu'un de vos parents vous laisse un héritage de 100 000 euros, stipulant
que vous devez investir TOUTE cette somme dans UN des outils suivants. Lequel
choisissez-vous ?
 Un placement sans risque de type livret A
 Une SICAV ou un FCP mixte qui possède à la fois des actions et des obligations
 Un portefeuille de 15 actions ordinaires
 Des biens comme l'or, l'argent et le gaz

18/82
10) Si vous avez 20 000 euros à investir, laquelle de ces options trouvez-vous la plus
intéressante ?

 60 % dans des placements à faible risque, 30 % dans des placements à risque moyen,
10 % dans des placements à risque élevé
 30 % dans des placements à faible risque, 40 % dans des placements à risque moyen,
30 % dans des placements à risque élevé
 10 % dans des placements à faible risque, 40 % dans des placements à risque moyen,
50 % dans des placements à risque élevé

11) Votre grand ami et voisin, un géologue d'expérience, rassemble un groupe


d'investisseurs pour financer une entreprise d'exploitation aurifère. L'entreprise pourrait
rapporter de 50 à 100 fois l'investissement si elle réussit. Si l'entreprise échoue,
l'investissement au complet sera englouti. Votre ami estime que les chances de succès ne
sont que de 20 %. Si vous aviez de l'argent, combien investiriez-vous ?
 Rien
 Un mois de salaire
 Trois mois de salaire
 Six mois de salaire

Vos réponses correspondent au profil suivant :


Dynamique
Tolérance au risque au-dessus de la moyenne
Vous acceptez de prendre des risques pour obtenir un rendement élevé à long terme.
Vous acceptez des fluctuations de court terme pour obtenir un rendement élevé à long terme.
Vous investissez la majeure partie de vos placements sur des supports risqués (actions,
obligations à haut rendement, immobilier) en évitant cependant les produits spéculatifs. Vous
conservez environ un tiers de vos placements sur des supports sécuritaires (livret A, fonds en
euros de l'assurance-vie). Investir dans l'immobilier ? Bien sûr.

II.c- L'identification des objectifs

Après avoir réalisé les audits de la situation de mon client, je l'ai questionné dans le but de
déterminer ses objectifs. Dans un premier temps, j'ai repris mon questionnaire de collecte
d'informations pour l'achever :

VOS OBJECTIFS
Obtenir des revenus complémentaires (quel montant, quelle durée, quelle périodicité ?)
M. Doe n'est pas très intéressé par l'obtention de gains supplémentaires, sauf si cela est
nécessaire pour un nouvel investissement immobilier.

19/82
Investir dans l’immobilier (quel apport personnel ?)

M. Doe aimerait beaucoup investir dans l'immobilier : un bien dans le sud de la France, en
bord de mer pour ses vieux jours. Afin de constituer un apport personnel, il est prêt à clôturer
tous ses comptes épargne.

Protéger les proches contre les conséquences d’un décès (qui protéger, quelles
orientations privilégier ?)

M. Doe aimerait protéger ses trois enfants. Il envisage cela à plus long terme par l'assurance-
vie principalement.

Transmettre votre patrimoine (qui avantager, sous quel horizon?)

M. Doe ne pourra avantager aucun de ses enfants et préfère transmettre son patrimoine de son
vivant. Il n'aime pas l'idée que ses enfants « attendent son décès » pour hériter et ne souhaite
pas que ces derniers aient à gérer ses affaires après sa mort.

Préparer votre retraite

M. Doe bénéficie d'un PEE et d'un PERCO. Après simulation, le montant qu'il percevra à la
retraite hors PEE et PERCO lui convient tout à fait. Si son état de santé le lui permet, il
envisage d'arrêter son activité à 65 ans.

Autres
Il reste 203 échéances concernant l'emprunt pour l'appartement de Paris, soit 16 ans et 11
mois. Il reste 150 échéances concernant l'emprunt pour l'appartement de Lyon, 12 ans et 6
mois.
M. Doe indique qu'il est prêt à placer 500 €/mois si le projet que je lui propose le séduit.
Les SCPI l'intéressent.

J'ai ensuite reformulé les objectifs de M. Doe, qui sont :


 Simplification et optimisation de l'épargne,
 Réduire la fiscalité directe*,
 Investir dans l'immobilier : PINEL ?
 Protéger ses enfants.

J'ai déterminé avec M. Doe une hiérarchisation de ses objectifs par ordre d'importance pour
lui.

Contraintes :
M. Doe souhaite mettre en place un prélèvement mensuelle de 500 €. Il aimerait avoir un
suivi, mais peu fréquent et ne souhaite pas se charger de la gestion courante de ses
placements.

20/82
II.d- La conclusion de la découverte

« Il ne serait pas acceptable qu'un médecin renvoie son patient en lui donnant pour toute
indication qu'il le reverra dans quelque temps après avoir étudié son cas ! C'est exactement la
même chose pour le conseiller et son client. » (Pratique de la gestion de patrimoine, Luc
Bernet-Rollande et Derek Duke, Ed. Dunod 2009)
Pour conclure cette découverte, j'ai donc proposé à M. Doe de calculer son taux d'endettement
afin de savoir immédiatement si un nouvel investissement immobilier était envisageable à
court terme.
Pour ce faire, j'applique la formule Charges (avant impôts) / revenus x 100.
C'est-à-dire : (mensualités prêt Appt Lyon + mensualités Appt Paris + pension alimentaire) /
(salaire + loyers perçus) x 100
(11 088 + 10 620 + 14 400) / (87 753 +9 600) x 100
= 36 108 / 97 353 x 100
= 37 % environ.
Ainsi, je suis au regret d'informer M. Doe, qu'en l'état actuel de sa situation financière, son
taux d'endettement est trop élevé pour qu'il puisse investir à nouveau dans l'immobilier.
Je lui propose alors de mettre fin à cette première entrevue afin d'étudier plus en profondeur
les éléments qu'il m'a confiés dans le but de lui proposer les conseils les plus adaptés à sa
situation, des solutions. Je reviendrai alors vers lui pour les lui soumettre.

21/82
III- Analyse patrimoniale et diagnostic

Cette phase consiste à sélectionner les éléments utiles et importants, pour les analyser et poser
un diagnostic. Ce diagnostic doit permettre au client de mettre en lumière les éventuelles
distorsions entre sa situation actuelle et ses objectifs afin d'élaborer une stratégie patrimoniale
en conformité avec ses attentes. Elle est établie dans le cadre de l'environnement et des
perspectives du moment. Cette étude est donc valable à la date de sa rédaction, elle est
susceptible d'être révisée ultérieurement en fonction des modifications de sa situation et de
l'environnement global. Enfin, cette analyse, même si les résultats peuvent être précis et
pertinents, mérite d'être confirmée par un professionnel qualifié capable d'appréhender des
données plus subtiles ou plus subjectives.

III.a- L'analyse patrimoniale

En m'inspirant d'une analyse que j'ai trouvée sur le net, j'ai établi l'analyse de M. Doe comme
suit :

ANALYSE DE VOTRE SITUATION PATRIMONIALE


Synthèse du budget
La synthèse de votre budget met en exergue les rapports entre vos revenus et vos charges,
votre taux d'endettement, le poids de votre fiscalité, vos disponibilités. Elle vous apporte
quelques informations sur leur évolution dans le temps
REVENUS CHARGES
Revenus 87 753,00 € 90,14% Emprunts 21 708,00 € 41,77%
professionnels
Revenus de 0,00 € Pension alimentaire 14 400,00 € 27,71%
remplacement
Revenus fonciers 9 600,00 € 9,86% Impôts 15 864,00 € 30,52%
Revenus mobiliers 0,00 €
Autres revenus 0,00 €
Total des revenus 97 353,00 € Total des charges 51 972,00 €

22/82
Répartition des revenus Répartition des charges

9,86%
30,52% Emprunts
Revenus
professionnels 41,77% Pension alimentaire
Impôts
Revenus
fonciers

27,71%
90,14%

Actuellement vos revenus sont supérieurs à vos charges, ce qui rend votre trésorerie annuelle
excédentaire. Ce reste à vivre doit vous permettre d'assumer vos dépenses d'usage mais peu
aussi être en partie utilisé pour atteindre vos objectifs.
Aujourd'hui, ce reste à vivre est de 45 381 €, soit 3 781,75 €/mois.
Votre emprunt concernant l'appartement de Lyon s'achèvera en février 2035, le second, celui
de Lyon, en juillet 2039.
Votre taux d'endettement est de 37 %. C'est le rapport entre vos revenus et vos charges, un
indice sur votre capacité à emprunter. En effet, il est communément admis que l'ensemble de
vos mensualités de remboursement ne peut être supérieur au tiers de vos revenus. Il s'agit
donc d'un usage, qui a été réaffirmé par le Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF) en
2019. Selon ces critères, vous ne disposez pas actuellement de capacité d'emprunt.
Votre taux réel d'imposition est, quant à lui, de 16,29% . Il s'agit du rapport entre vos revenus
et vos charges fiscales. Dans votre cas, il est élevé.
Enfin, avec un total de revenus annuel après impôts de 81 489 €, vous vous situez dans la
tranche des 6 % des ménages français qui atteignent ce niveau de revenus.

Emprunts
DESIGNATION DUREE RESTANTE CAPITAL RESTANT MENSUALITES
DU
Emprunt taux fixe 150 126 248,03 € 885,26 €
Emprunt taux fixe 203 171 836,26 € 924,26 €
Totaux 298 084,29 € 1 809,52 €
Les conditions actuelles de prêt ne permettent pas une renégociation de vos prêts.

23/82
Rendement/Risque/Liquidité
Il est important de savoir si vos avoirs sont bien répartis sur le plan de la rentabilité, du risque,
de l'accessibilité. Vos placements doivent avant tout correspondre à une stratégie
d'investissement qui vous est propre, à vos attentes et vos préoccupations.

RENDEMENT
Le rendement global de votre patrimoine de rapport est de 3,82 %.
Ici le rendement calculé ne prend en considération
votre patrimoine immobilier (de jouissance ou Répartition du risque
loué en-dessous des prix du marché à votre mère),
mais uniquement ce qui a été placé ou investi. Le 36% Faible
rendement est le rapport entre ce que vous Equilibré

rapporte vos placements et le montant total de


64%
votre capital placé et, cela donne une idée de
l'efficacité de vos placements en terme de
capitalisation.
Attention : votre rendement moyen est inférieur à l'inflation, votre patrimoine est en train de
se dévaluer.
NB: ce calcul ne tient pas compte des éventuels avantages fiscaux associés à vos placements.

LIQUIDITE

Répartittion de la liquidité Le montant de votre patrimoine disponible


immédiatement est de 116,38 €. On considère
0,07% généralement qu'il n'est pas nécessaire de placer
Immédiate
35,30% Faible sur des supports totalement disponibles de 3 à 5
Forte
fois son revenu mensuel.
64,63%

SYNTHÈSE DU PATRIMOINE
Les français sont moins endettés que la plupart de leurs voisins, 74,9% de leurs actifs contre
par exemple 146% pour les britanniques. Les ménages et les entrepreneurs individuels
détiennent un patrimoine brut estimé, fin 2020, à 15 295 milliards d’euros soit un patrimoine

24/82
net de 13 440 milliards d’euros, déduction faite de 1 855 milliards de dettes contractées par
les ménages.

Passif
Total des actifs Total des passifs Actif net
1 002 533 € 350 000 € 652 533 €

Rapport Actif/Passif

Total des passifs 350 000 €

Total des actifs 1 002 533 €

0 200000 400000 600000 800000 1000000 1200000

Vous êtes endetté à hauteur d'environ 1/3.


S'endetter pour investir, est un moyen couramment utilisé dans l'immobilier. C'est un très bon
levier pour développer du patrimoine tout en protégeant ses ayants droit grâce aux assurances
des prêts

Répartition par famille d'actifs


Immobilier 825 000 € 82,29%
Disponibilité, épargne à moyen et long terme 140 € 0,01%
Assurance-vie 22 190 € 2,21%
Epargne retraite et salariale 155 203 € 15,48%
Total du patrimoine 1 002 533 € 100,00%

Immobilier
82,29% Disponibilité, épargne à
moyen et long terme
100,00% Assurance-vie
Epargne retraite et
salariale
Total du patrimoine
0,01%
2,21%
15,48%

25/82
SUCCESSION
Les calculs présentés ici ne traitent que des droits de succession en ligne directe avec vos
enfants. De nombreux paramètres peuvent intervenir (legs, testaments, options diverses,
assurances décès...) et les résultats présentés ne le sont qu'à titre indicatif.

La transmission aux héritiers engendrerait probablement des droits à payer. Il pourrait être
utile, en l'état actuel de votre patrimoine et de la législation, d'examiner une stratégie
patrimoniale visant à optimiser votre succession. Seul un notaire ou un professionnel qualifié
est habilité à vous accompagner dans des démarches de transmission ou de succession.

Bénéficiaires Valeur reçue Droits à payer


Chacun des 3 enfants 195 644,70 € 21 866,30 €

La transmission aux héritiers engendrerait probablement des droits à payer. Il pourrait être
utile, en l'état actuel de votre patrimoine et de la législation, d'examiner une stratégie
patrimoniale visant à optimiser votre succession.Seul un notaire ou un professionnel qualifié
est habilité à vous accompagner dans des démarches de transmission ou de succession.

FISCALITE
L’impôt sur le revenu des personnes physiques est apparu en France avec la loi du 15 juillet
1914. 1% des ménages acquittent 37% de cet impôt. La fiscalité est aujourd'hui un univers
complexe qui offre de nombreuses opportunités au contribuable averti.

Niveau de pertinence (de 1 à 5)


Pinel 1 2 3 4 5
Pinel outre-mer 1 2 3 4 5
Loueur en meublé 1 2 3 4 5
Malraux 1 2 3 4 5
Monuments historiques 1 2 3 4 5
Déficit foncier 1 2 3 4 5
Denormandie 1 2 3 4 5
Bouvard 1 2 3 4 5
Plan d'épargne retraite (PER) 1 2 3 4 5

26/82
Girardin industriel et social 1 2 3 4 5
FCPI 1 2 3 4 5
FIP 1 2 3 4 5
SCPI fiscale 1 2 3 4 5
1. Pas concerné / 2. Peu concerné / 3. Pertinent / 4. Recommandé / 5. Parfaitement adapté

Les possibilités sont multiples et le contexte juridique et économique évolue très


régulièrement. Le tableau ci-dessus vous informe de la pertinence des principales lois dites de
"défiscalisation" en fonction de votre situation et du contexte actuel. L'impôt appauvrit
l'ignorant et enrichit le connaisseur disait Edgard Faure. En effet, la fiscalité peut être un très
bon levier pour capitaliser à condition d'être bien accompagné dans le montage de ce type
d'opérations.

PROFIL INVESTISSEUR
Le profil investisseur définit vos attentes, vos objectifs de performance, votre niveau
d'aversion risque et votre horizon de placement. Il est un préambule indispensable pour
pouvoir constituer un portefeuille optimal et adapté. J'attire votre attention sur le fait qu’une
prise de risque détermine une espérance de rendement, ainsi, un rendement élevé est
susceptible d’entraîner un risque important. Aussi, au fil du temps, vos objectifs financiers,
votre situation personnelle et votre seuil de tolérance au risque évolueront. Nous vous
recommandons donc de revoir régulièrement le questionnaire sur le profil d’investisseur ou du
moins, chaque fois que survient un changement important de votre situation personnelle,
comme un mariage ou une évolution professionnelle.

Horizon de placement

Non Défini < 1 an 3 ans 5 ans 8 ans 10 ans > 10 ans

Tolérance au risque

Non défini Faible Moyenne Elevée

Connaissance et expérience

Non défini Faible Moyenne Avancée Experte

27/82
Profil investisseur automatique

Non défini Sécuritaire Défensif Equilibré Dynamique Offensif

Profil investisseur ajusté

Non défini Sécuritaire Défensif Equilibré Dynamique Offensif

SYNTHESE DE VOTRE COUVERTURE OBLIGATOIRE


En France, l’assurance maladie se divise en plusieurs régimes obligatoires et la situation
professionnelle des assurés est l’élément qui détermine le régime auquel ils doivent être
affiliés. En complément des régimes collectifs de prévoyance d’entreprise ont pour objet de
compléter les prestations servies par les régimes obligatoires en cas de décès et d’arrêt de
travail, pour incapacité ou invalidité. Depuis le 1er janvier 2016, le législateur a également
rendu obligatoire pour tous les salariés du privé la souscription d’une mutuelle d’entreprise.
Enfin, pour compléter les prestations versées par le régime de base, et afin de bénéficier d'une
couverture optimale, toute personne peut souscrire individuellement à des contrats de
prévoyance auprès d'une compagnie d'assurance, d'une mutuelle ou d'une institution de
prévoyance. Sont ici présentées les couvertures liées exclusivement à votre régime
obligatoire.
Vous êtes expert scientifique. Vous êtes affilié au régime général de la sécurité sociale. Votre
mutuelle d'entreprise est l'ANIPS.

Les indemnités journalières


RAPPEL : Des indemnités journalières sont accordées au titulaire cotisant en cas de cessation
d'activité pour cause de maladie ou d'accident le rendant temporairement incapable d’exercer.
En cas d’incapacité temporaire totale de travail, l'ANIPS vous versera des indemnités
journalières.

Pension d'invalidité permanente


RAPPEL : Les assurés dont l’état d’incapacité permanente est confirmé peuvent prétendre à
une pension d’invalidité. L’assuré atteint d’une invalidité totale, permanente et définitive
l’obligeant à cesser toute activité professionnelle percevra jusqu’à l’âge de départ à la retraite
une allocation forfaitaire annuelle d’invalidité.

28/82
En cas de décès de l'assuré
RAPPEL : Au décès de l’assuré, le régime invalidité-décès ouvre droit à un capital décès pour
son conjoint ou ses ayants droit. De plus, une allocation rente éducation est versée aux
orphelins.
En cas de décès, l'ANIPS verse un capital décès pour vos ayants droit. Si l'option choisie est
le versement d'un capital décès et d'une allocation rente éducation, le montant du capital sera
inférieur à celui de l'option 1. La rente éducation sera versée jusqu’à dix-huit ans révolus de
chaque enfant et peut être prolongée jusqu’au dernier jour du mois au cours duquel l’orphelin
atteint ses vingt-cinq ans si l’intéressé justifie poursuivre des études supérieures.

PLACEMENTS
Livret A

Le livret A (anciennement livret de caisse d'épargne, ou livret série A) est créé le 22 mai
1818. Le livret A est un compte épargne réglementé, exonéré d’impôt et de prélèvement
obligatoire. C'est le placement le plus utilisé en France. Le capital placé reste disponible à tout
moment. Le plafond des dépôts pour les personnes physiques est de 22 950 € (article R. 221-2
Code monétaire et financier) depuis le 1er janvier 2013
Depuis janvier 2009 et la généralisation du livret, les fonds déposés sur le Livret A et sur le
Livret de Développement Durable (LDD) sont utilisés de la même manière : la majorité de
l’encours est centralisé au sein du Fonds d’épargne, géré par la Caisse des Dépôts et
Consignations, qui l’utilise en partie pour financer le logement social et la politique de la
ville. Le nombre de Livrets A détenus à la fin 2014 par des particuliers est de 61,6 millions.
L’encours total du Livret A atteint 252,2 milliards d'euros au 31 décembre 2014 La loi précise
qu’« une même personne ne peut être titulaire que d’un seul Livret A » ou d’un seul Livret
Bleu.
Selon le rapport annuel de l'Observatoire de l'épargne réglementée (OER), publié à l'été 2022,
l'encours total placé sur le Livret A par les particuliers a atteint 343,1 milliards d'euros au 31
décembre 2021 (en hausse de 16,8 milliards en un an). Le nombre de livrets A s'élève au 31
décembre 2021 toujours, à 55,7 millions, dont 54,9 millions détenus par des personnes
physiques, soit 80,9 % de la population.
Le solde sur votre livret A est de 116,00 €.

29/82
Compte sur livret

Les comptes sur livret ne sont pas réglementés, chaque banque possède son propre produit.
Fiscalité : les intérêts font l'objet de prélèvements à la source de 24 % et doivent être déclarés
en tant que revenus mobiliers et pris en compte pour l'IR.
Taux de rémunération de votre compte sur livret : 0,05
% Le solde sur votre compte sur livret est de 34,00 €.

Assurance-vie

Bien connu de tous, l'assurance vie est aujourd'hui le placement préféré des français. Pourtant
ce contrat n'est pas qu'un simple placement financier. Il est en réalité une enveloppe fiscales
permettant d'investir sur différents supports financiers. Vous choisissez la manière dont vous
souhaitez épargner et diversifier cotre placement : Un ou plusieurs « fonds en euros » : c'est la
partie la plus sécuritaire de votre placement. En effet, le capital versé est ici garanti par la
compagnie et grâce à l'effet cliquet des fonds euros, chaque année, les intérêts perçus
deviennent garantis et sont eux même productifs d'intérêts. Le rendement moyen des fonds en
euros de l'assurance vie au titre de l'année 2022 pourrait se situer entre 1,70 % et 2,00 %. .
Optez pour des unités de compte (immobilier, actions…) si vous souhaitez un placement plus
dynamique et plus rentable sur un horizon moyen, long terme. La part de risque sur ces actifs
sera plus ou moins grande selon les supports d'investissement choisis. L'objectif du contrat
d'assurance vie est double. D'une part il vous permet de constituer ou faire fructifier un
capital, d'autre part de générer des revenus complémentaires ou encore d'organiser la
transmission de votre patrimoine dans des conditions fiscales privilégiées. Trois parties
prennent part au contrat : Vous en tant que souscripteur-assuré, L'assureur (banque ou
compagnie d'assurance) détenteur des fonds, Le ou les bénéficiaires de votre choix qui
recevront au moment de votre décès les sommes restantes sur le contrat. Vous placez un
capital (dénommé « prime » ou « cotisation ») au sein du contrat d'assurance-vie selon les
modalités que vous choisissez : versement unique, périodique ou libre. Le versement libre est
le plus courant. Vous n'avez aucune contrainte de périodicité, ni de montant. Vous versez la
somme de votre choix, au moment où vous le souhaitez, par chèque ou par virement bancaire.
L'assureur, en contrepartie de prélèvements (frais sur versements, frais de gestion et frais
d'arbitrage) s'engage à verser les prestations au bénéficiaire du contrat lorsque survient un

30/82
événement lié à la personne assurée (principalement son décès). Le ou les bénéficiaires
doivent être mentionnés dans votre contrat lors de la souscription.Vous renseignez la clause
bénéficiaire : elle est primordiale car ce sont les bénéficiaires renseignés dans cette clause qui
auront vocation à recueillir le capital restant dans votre contrat au jour de votre décès. C'est de
l'existence de cette clause que l'assurance-vie tire sa vocation d'outil de transmission de votre
patrimoine. Bien souvent, par méconnaissance ou manque de conseils, le souscripteur assuré
opte pour la clause dite « type » à savoir : « mon conjoint, à défaut mes enfants, à défaut mes
héritiers ». Dans bien des cas, pour des raisons personnelles, juridiques et/ou fiscales, cette
clause est peu ou mal appropriée pouvant entraîner de fait une incohérence patrimoniale ou
une sur-taxation au jour du décès (cas notamment des contrats souscrits en communauté). Il
est donc important que vous portiez toute votre attention sur cette clause et que vous
envisagiez avec l'aide votre conseil, toutes les situations possibles. En cours de vie du contrat,
l'assurance vie bénéficie d'une grande souplesse vous permettant à tout instant : d'effectuer
des retraits (dénommés rachats), des versements, de modifier votre allocation (réaliser des
arbitrages), modifier la clause bénéficiaire
Fiscalité du contrat d'assurance-vie en cas de rachat :
Fiscalité avant 8 ans :
Imposition des intérêts et plus-values attachés aux primes versées
Du 1er janvier 1998 au 26
Durée de détention du contrat Depuis le 27 septembre 2017
septembre 2017
Moins de 4 ans IR + PS ou PFL 35 % + PS PFO 12,8 % = 17,2 %
Entre 4 et 8 ans IR + PS ou PFL 15 % + PS ou IR + PS
PFO = Prélèvement Forfaitaire Obligatoire. L'option pour l'IR est globale ; elle concerne l'ensemble des revenus
de capitaux mobiliers.
Fiscalité après 8 ans :
IR ou PFL* 7,5% après
abattement de 4 600 € pour un
Du 1er janvier 1998 au 26 septembre 2017
célibataire et 9 200 € pour un
couple + PS taux en vigueur.
Encours net des produits < à 150 000 € PFO 7,5 % ou IR + 17,2 % soit
Depuis le 27 24,7 %**
septembre 2017
Encours net des produits > à 150 000 € PFO 12,8 % *** + 17,2 %
*PFL = Prélèvement Forfaitaire Libératoire. Si la totalité de l'abattement n'a pas été utilisée, l'administration
fiscale restitue ce prélèvement sous la forme d'un crédit d'impôt.
**Après abattement de 4 600 € ou 9 200 €. L'option IR est possible après le paiement du PFO de 7,5 %. Les
souscripteurs qui en font la demande et dont le RFR < 25 000 € pour une personne seule et 50 000 € pour un
couple peuvent être dispensés du PFO.
***PFU = Prélèvement Forfaitaire Unique. L'abattement (4 600 € ou 9 200 €) s'applique en priorité sur la par
taxée à 7,5 %.

31/82
Fiscalité du contrat d'assurance-vie en cas de décès :

32/82
PEE / PERCO

Un PEE est un produit d'épargne collectif qui permet aux salariés d'une entreprise de se
constituer un portefeuille de valeurs mobilières.
Le PEE peut être mis en place au niveau d'une entreprise.
Si votre entreprise a mis en place un PEE, il doit être ouvert à tous les salariés. Toutefois, une
condition d'ancienneté peut être exigée (3 mois maximum).
En cas de rupture du contrat de travail (démission, licenciement, retraite, préretraite...), vous
pouvez conserver votre PEE dans certaines conditions.
La mise en place du PEE est facultative pour les entreprises.
Mais, lorsqu'il y a un accord de participation au sein d'une entreprise, la mise en place
du PEE devient obligatoire.
Contrôles :
Depuis le 1er septembre 2021, les accords d'épargne salariale déposés par les entreprises font
l'objet de 2 types de contrôle : un contrôle de forme et un contrôle de fond.
Le contrôle de forme est effectué par la DDETS compétente pour le siège de l'entreprise.
Ce contrôle sert à vérifier si l'entreprise a déposé l'accord dans la forme requise et si elle a
respecté les règles de négociation, de dénonciation et de révision des accords d'épargne
salariale.
La DDETS doit prendre sa décision dans un délai d'un mois.
Elle peut décider de délivrer le récépissé ou de réclamer des pièces complémentaires à
l'entreprise.
Le contrôle de fond est réalisé par l'organisme de recouvrement de cotisations sociales dont
dépend l'entreprise qui a déposé l'accord.
Ce contrôle vise à vérifier si les clauses de l'accord déposé respectent la loi.
L'organisme de recouvrement dispose d'un délai de 3 mois pour demander la modification des
dispositions de l'accord qui sont contraires à la loi.
Versements du salarié : Ils sont facultatifs.
Vous pouvez alimenter votre PEE avec les sommes suivantes :
 Sommes provenant de l'intéressement
 Sommes provenant de la participation
 Sommes provenant du transfert d'autres plans d'épargne salariale (sauf le Perco)

33/82
 Droits inscrits sur un compte épargne temps (CET)
 Versements volontaires.
Les versements volontaires sont plafonnés. Vous pouvez verser chaque année civile au
maximum 25 % de votre rémunération annuelle brute. Le règlement du PEE peut prévoir un
versement minimum annuel de 160 € au plus.
Si vos versements sont destinés à alimenter un FCPE spécialement dédié à la reprise de votre
entreprise, ils peuvent atteindre alors la totalité de votre rémunération annuelle.
Versements complémentaires de l'entreprise (abondements) :
Le PEE peut être alimenté par des versements de l'entreprise qui viennent compléter les
versements des salariés. Ces versements complémentaires de l'entreprise sont
appelés abondements.
L'abondement ne peut pas dépasser 3 fois le montant que vous avez vous-même versé, ni être
supérieur à 3 290,88 €.
Si vous investissez dans des actions ou des certificats d'investissement émis par votre
entreprise ou par une entreprise liée, l'abondement peut aller jusqu'à 5 923,58 €.
Versements volontaires de l'entreprise :
L'entreprise peut aussi effectuer des versements sur le PEE, même en l'absence de versements
des salariés. Ces versements volontaires de l'entreprise sont exclusivement destinés à l'achat
d'actions ou de certificats d'investissements émis par l'entreprise ou par une entreprise du
même groupe.
Affectation des fonds :
Les sommes versées sur le PEE peuvent être investies dans les actions de l'entreprise, dans
des parts de Sicav ou dans des FCPE. Les FCPE peuvent comporter des parts de l'entreprise
créatrice du PEE, même si elle est une coopérative.
Une partie des sommes versées sur le PEE doit être investie dans les parts d'entreprises
solidaires d'utilité sociale.
Les sommes investies dans le PEE sont bloquées pendant au moins 5 ans.
Toutefois, vous pouvez demander le déblocage anticipé des sommes dans certains cas. Les
plus courants sont les suivants :
 Mariage, conclusion d'un Pacs
 Naissance ou adoption d'un 3e enfant
 Divorce, séparation, dissolution d'un Pacs, avec la garde d'au moins un enfant

34/82
 Victime de violence conjugale
 Acquisition de la résidence principale
 Construction de la résidence principale
 Agrandissement de la résidence principale
 Remise en état de la résidence principale
 Invalidité (salarié, son époux(se) ou partenaire de Pacs, ses enfants)
 Décès (salarié, son époux(se) ou partenaire de Pacs)
 Cessation du contrat de travail (licenciement, démission, départ à la retraite avant
l'expiration du délai de 5 ans)
 Création ou reprise d'entreprise
 Surendettement.
La demande de déblocage anticipée doit intervenir dans les 6 mois suivant l'événement.
Toutefois, elle peut intervenir à tout moment en cas de rupture du contrat de travail, décès,
invalidité et surendettement.
La fiscalité du PEE n'est pas la même pendant la vie du plan et lors du déblocage.
Pendant la vie du plan, la fiscalité varie selon la nature des sommes versées sur le PEE.
L'abondement versé par l'entreprise est exonéré d'impôt sur le revenu pour le salarié, dans la
limite de 3 290,88 €. Ce plafond est porté à 5 923,58 € en cas d'investissement dans des
actions ou certificats d'investissement émis par votre entreprise.
Mais l'abondement est soumis à la CSG (contribution sociale généralisée) et à la CRDS
(contribution au remboursement de la dette sociale).
Un déblocage exceptionnel de l'épargne salariale est instauré pour l'année 2022.
Vous pouvez faire la demande de déblocage exceptionnel du 18 août 2022 jusqu'au 31
décembre 2022.
Les sommes dont vous pouvez demander le déblocage sont les sommes issues de
l'intéressement et/ou de la participation et que vous avez placées sur un PEE avant le
1er janvier 2022.
Les sommes suivantes sont exclues du déblocage exceptionnel :
 Abondements versés par votre entreprise
 Sommes investies dans des entreprises solidaires
 Sommes investies dans les titres de votre entreprise ou d'entreprises liées (sauf si un
accord collectif l'autorise)

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 Sommes investies sur le Perco et le PER d'entreprise collectif
Au moment de la demande de déblocage, vous devez prendre l'engagement d'utiliser la
somme pour financer l'achat d'un bien ou la fourniture d'une prestation de service. Vous devez
conserver les justificatifs en cas de contrôle de l'administration fiscale.
Le montant que vous pouvez demander à débloquer peut aller jusqu'à 10 000 € et il doit être
demandé en une fois.
Ce montant est exonéré d'impôt sur le revenu et de prélèvements sociaux.
Lors du déblocage du plan, les sommes retirées du plan correspondent aux versements de
l'employeur et du salarié et aux revenus générés par le plan qui ont été réinvestis par le salarié.
Ces sommes sont exonérées d'impôt sur le revenu, mais sont soumises aux prélèvements
sociaux pour la part correspondant aux revenus générés par le plan.
A la fin du plan, les sommes retirées du plan correspondent aux versements de l'employeur et
du salarié et aux revenus générés par le plan qui ont été réinvestis par le salarié.
Ces sommes sont exonérées d'impôt sur le revenu, mais sont soumises aux prélèvements
sociaux pour la part correspondant aux revenus générés par le plan.
Le montant de votre PEE/PERCO s'élève à 91 766,05 €.

PER obligatoire
Mis en place par la loi Pacte, le PER Obligatoire remplace le PER Entreprises, anciennement
appelé « article 83 ». Il s’agit d’un plan d’épargne retraite proposé par certaines entreprises,
auquel le salarié est obligé d’adhérer dès lors qu’il fait partie de la catégorie visée par le
dispositif.
Le Plan peut également être pour l’ensemble des salariés. Les sommes épargnées sont
débloquées à la retraite sous forme de capital et/ou rente pour le compartiment 1 et 2, et
exclusivement en rente pour le compartiment 3. Cet article fait le point sur son
fonctionnement concret.
Deux types de PER Obligatoire coexistent : le PER « Assurance » géré par un assureur et le
PER « Titre » géré par un gérant d’actifs. Globalement, la déductibilité de vos versements et
les conditions de sortie sont identiques entre les 2 produits. La différence concerne surtout les
supports proposés, les frais et la fiscalité en cas de décès.

36/82
Ouverture du plan et versements - Qui peut ouvrir un plan ?
Lorsque l’entreprise met en place un PER Obligatoire, de façon unilatérale ou après un accord
d’entreprise, elle définit les salariés concernés. Il peut s’agir de tous les membres du
personnel, ou seulement de certains d’entre eux (cadres, ouvriers, etc.). À partir du moment
où un salarié appartient à l’une de ces catégories, il est obligé d’adhérer au PERO.
Comment alimenter son plan? - Avec des versements
Le PER Obligatoire est composé de 3 compartiments distincts.
Un compartiment pour les versements obligatoires (compartiment 3)
L’employeur peut alimenter le compte individuel des salariés affiliés par des versements
réguliers.
Le salarié peut être contraint, par l’accord d’entreprise, à effectuer aussi des versements
réguliers obligatoires. Le montant versé est déductible de la rémunération imposable dans la
limite de 8 % de la rémunération annuelle brute du salarié, plafonnée à 8 fois le Plafond
annuel de la sécurité sociale (PASS) , soit 329 088 € pour 2022. Petite subtilité toutefois : si
l’employeur abonde dans un PER d’entreprise Collectif, on soustrait le montant de
l’abondement au plafond de versement du salarié.
Modes de gestion
Les plans d’épargne retraite de nouvelle génération ont vocation à être gérés de façon
dynamique et à financer les entreprises.
En investissant massivement dans le capital des entreprises, les sociétés d’assurance et les
gestionnaires d’actifs qui se verront confier la gestion des plans, espèrent obtenir un meilleur
rendement qu’avec des fonds obligataires. En effet, pour tout investisseur, la contrepartie d’un
risque plus affirmé est une meilleure rémunération.
Bien sûr, vous pouvez être inquiet quant à la part de risque que comporte le produit, mais
l’épargne retraite se prête particulièrement aux placements dynamiques, car elle est investie
pour un très long terme, et peut donc supporter une forte volatilité des marchés.
Par défaut, les nouveaux plans seront en gestion « pilotée ». Cette gestion prévoit une
allocation garantissant une diminution progressive de la part des actifs à risque élevé ou
intermédiaire et une augmentation progressive de la part des actifs à faible risque, à mesure
que vous approcherez de l’âge de la retraite.
Les Plans devront proposer une autre gestion financière. Ils pourront ainsi proposer une
gestion libre.

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Possibilités de déblocage anticipé
Les cas de déblocage anticipés sont les suivants :
 acquisition de la résidence principale, pour les sommes issues des versements
volontaires et de l’épargne salariale (participation, intéressement, abondement, jours CET…)
c’est-à-dire logées dans les compartiments 1 et 2 uniquement ;
 invalidité du titulaire, de son conjoint ou de son partenaire de Pacs, ou de son enfant ;
 décès de son époux ou de son partenaire de Pacs ;
 expiration de ses droits d’assurance chômage ;
 surendettement ;
 cessation d’une activité non salariée suite à un jugement de liquidation judiciaire.
Dans ces situations, les intérêts produits par les versements donnent lieu au paiement des
prélèvements sociaux mais le capital libéré n’est pas imposable. Une exception : dans le cas
de la sortie du capital lié aux versements volontaires pour acquisition de la résidence
principale, le capital est imposé à l’impôt sur le revenu et les intérêts produits sont soumis au
Prélèvement forfaitaire unique (PFU).
À la retraite - Quand liquider son PER Obligatoire?
En dehors des situations de déblocage anticipé, il faut attendre d’être à la retraite pour pouvoir
profiter des fonds épargnés. L’âge de retraite correspond soit à votre âge effectif de départ à la
retraite, soit à l’âge légal de retraite (62 ans). En revanche, il n’est pas imposé de débloquer le

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PER Obligatoire tout de suite après avoir pris sa retraite : il est possible d’attendre quelques
années.
Sous quelle forme liquider son PER Obligatoire?
En fonction des différents compartiments d’épargne, les modalités de sortie ne sont pas les
mêmes.
Pour les sommes correspondant aux versements dans les compartiments 1 et 2 – issues de
versements volontaires, ou de l’intéressement, de la participation, des jours de congés non pris
et du compte épargne temps – il est possible de sortir, au choix, sous forme de rente viagère,
et/ou sous forme de capital, en 1 ou plusieurs fois.
Pour les sommes issues de versements obligatoires – versements obligatoires de l’employeur,
versements obligatoires du salarié – c’est-à-dire celles figurant dans le compartiment 3, la
sortie ne peut s’effectuer que sous forme de rente viagère.
Pour tous les compartiments, si le capital épargné est très faible et donne lieu au versement
d’une rente inférieure à 100 € par mois, il est possible de récupérer son épargne sous forme de
capital.

III.b- Le diagnostic

Le diagnostic présente la synthèse de l'analyse patrimoniale sous six aspects :


 économique,
 juridique,
 fiscal,
 budgétaire,
 successoral,
 prévoyance et retraite.

J'ai organisé le diagnostic de manière à être cohérente avec l'analyse que j'ai présentée. Pour
cela, je me suis également inspiré d'un exemple trouvé sur Internet.

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Voici le document que j'ai soumis à mon client, M. Doe :

 Synthèse
Simplification et optimisation de vos objectifs
de l'épargne,
 Réduire la fiscalité directe,
 Investir dans l'immobilier,
 Protéger ses enfants.
Pour atteindre vos objectifs, vous êtes prêt à concéder un effort d'épargne mensuel de 500 € et
accepter un niveau de risque Dynamique.

Concernant
Vous êtes en instance de divorce, votre
vous n'avez lessituation
enfants à charge et payez une pension
alimentaire.
Vous envisagez de mettre en place une prévoyance adaptée et souhaitez transmettre votre
capital avant votre décès, mais pas avant 10 ans au moins. Un spécialiste des produits
d'assurance est évidemment l'interlocuteur adapté. Notez par ailleurs, que les emprunts que
vous contractez sont couverts par des assurances décès invalidité qui peuvent être une solution
bon marché de se protéger soi et ses proches.
Vous envisagez de vivre avec votre compagne à court terme. Il serait bon d'étudier sa
situation afin d'en déterminer les conséquences sur la votre.

Concernant votre endettement


L'examen de vos dettes, fait apparaître un taux d'endettement de 37 % qui ne vous permet
d'investir dans l'immobilier à court terme. Les TAEG de vos emprunts sont inférieurs aux taux
du marché actuel et vous avez opté pour la délégation d'assurance dont le taux est également
en-deçà des taux en cours à ce jour.

Concernant vos actifs


 Le rendement global de votre patrimoine étant inférieur à 4 % et le niveau de risque de
vos placements ne correspondant pas à vos attentes, il serait peut-être intéressant
d'examiner d'autres possibilités de placement.
 Vous avez souscrit des contrats d’assurance vie, il est pertinent de faire régulièrement

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un audit de votre allocation d’actif au sein de vos contrats, de vérifier la qualité des
contrats, la pertinence des options, de contrôler la conformité de vos clauses
bénéficiaires avec vos objectifs, etc Indéniablement le meilleur interlocuteur pour
aborder ces questions est un spécialiste indépendant.
 L’amendement Fourgous (loi Breton du 26 juillet 2005) rend possible le transfert d’un
contrat d’assurance vie en fonds euro vers un autre s’il s’agit d’un multisupport.
 Fiscalité plus douce sur les revenus, liquidité assurée pour un coût raisonnable :
l'assurance-vie multisupport présente bien des avantages pour détenir vos SCPI. Seul
véritable inconvénient dans certaines situations : l'absence d'effet de levier par
l'emprunt. De plus en plus de contrats d'assurance-vie multisupport intègrent dans leur
offre, aux côtés des fonds actions ou obligataires, une sélection de SCPI. Peu
répandues au guichet des banques, vous les trouverez en revanche facilement auprès
de votre conseil en gestion de patrimoine indépendant.

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IV- Solutions proposées
Établies en fonction des objectifs du client, elles peuvent être réparties en deux catégories : les
préconisations d'arbitrage (tactiques) et les préconisations stratégiques.

IV.a- Les préconisations tactiques

Les préconisations d'arbitrage ou tactiques sont les ajustements qui peuvent être réalisés dans
un délai assez court et qui ne remettent pas fondamentalement en cause l'organisation
patrimoniale en place.

Voici les éléments proposés à mon client, M. Doe :

Préconisations tactiques
 Le livret A comme le compte sur livret font partie de l'épargne de précaution et ont un
rendement faible, en-deçà du taux d'inflation actuelle. Le capital sur ces comptes est
faible également. Il serait préférable de clôturer le compte sur livret dont le rendement
est dérisoire quand celui du livret A remonte et est supérieur. Par ailleurs, le livret A
n'est pas soumis à fiscalité, alors que les intérêts du compte sur livret sont soumis au
prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 30 % lors de leur versement.
 L'assurance-vie en fonds euros devrait être transférée sur une assurance-vie multi-
supports comportant des parts de SCPI (qui vous intéressent) si l'établissement auprès
duquel vous avez souscrit la propose.
 Vous êtes prêt à épargner 500 €/mois. Cette épargne pourrait être placée par
prélèvement automatique directement sur votre PEE (après alimentation de votre livret
A) dans les fonds de votre choix après discussion avec votre conseiller.
 Vous possédez un autre contrat d'assurance-vie multi-support. Vous pouvez tout
modifier si vous le souhaitez. En revoir la répartition pourrait vous offrir un meilleur
rendement.
 Vous envisagez de vous installer chez votre compagne dès que le divorce sera
prononcé. Votre appartement de Lyon sera donc vacant. Lyon étant une ville
étudiante, vous avez la possibilité de proposer votre appartement à la location en
meublé afin d'obtenir un complément de revenus.

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 Comme vous l'avez fait lors de l'année passée, investir en Girardin Industriel est un
excellent moyen de défiscaliser si vous anticipez le prélèvement via votre livret A par
exemple.
Remarque : Groupama propose un nouveau très bon produit de placement, qui aurait pu
convenir à mon client dans la mesure où il permet d'investir dans l'immobilier, avec un
avantage fiscal plus intéressant que les SCPI. Il s'agit du FCPR* en assurance-vie. Mais mon
client ne souhaitant pas ouvrir de nouveaux comptes et le transfert Fourgous ne pouvant être
réalisé qu'auprès du même établissement, je ne lui en parlerai qu'ultérieurement si ses
objectifs évoluent.

IV.b- Les préconisations stratégiques

Les préconisations stratégiques sont les modifications qui affectent l'organisation


patrimoniale et qui souvent prennent du temps à mettre en œuvre.
J'ai proposé à M. Doe les solutions suivantes :

Préconisations stratégiques
• Lorsque vous proposerez votre appartement à la location meublée, vous pourrez
réaliser les travaux de chauffage dans votre appartement. Vous pourriez bénéficier du
déficit foncier.
• En fonction des changements tactiques mis en place et des plus-values réalisées sur 5
ans, vous pourrez sérieusement envisager le paiement anticipé de votre emprunt
concernant l'appartement de Lyon. Ce remboursement vous permettra de faire baisser
drastiquement votre taux d'endettement et donc, de contracter un nouvel emprunt sur
10 ans afin d'obtenir votre appartement en bord de mer.
• Si vous décidez de vivre maritalement, selon la situation de Madame, le PACS
pourrait vous permettre de réduire votre imposition sur le revenu.

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IV.c- Suivi

Une grande partie de la valeur ajoutée d’un conseiller en gestion de patrimoine porte sur le
suivi patrimonial.
En effet, la performance d’un produit financier ou immobilier ne se fait pas qu’à l’entrée mais
surtout sur le long-terme. Le conseiller en gestion de patrimoine indépendant doit donc être là
pour recommander son client sur les opportunités de réallocation de son patrimoine (acheter,
renforcer, revendre etc.).
Il doit également être à son écoute pour connaître ses nouveaux objectifs car il est fort à parier
qu’ils évolueront, plus ou moins fortement, dans le temps.
Enfin, le conseiller va également mobiliser ses connaissances en fiscalité pour l’aider à
remplir sa déclaration d’impôt ou utiliser son expertise en ingénierie patrimoniale pour
l’assister sur des montages en société par exemple.

Ainsi, je propose à M. Doe de l'appeler la semaine suivante afin de prendre connaissance de


ses décisions. Je le rencontrerai à nouveau dans 3 mois afin de constater où en est sa
progression.

44/82
Conclusion

Pour conclure, cette étude m'a permis non seulement de consolider mes connaissances des
produits, mais surtout de les sélectionner en fonction des objectifs de mon client.

J'ai trouvé ce travail passionnant. Cependant, comme tout métier, il comporte des avantages et
des inconvénients.

J'estime que pour répondre au mieux aux besoins de ses clients, il est préférable d'être
Conseiller en gestion de patrimoine indépendant. En effet, dans la situation de M. Doe, la base
d'investissement est stable et ne nécessite pas de souscrire de nouveaux contrats, mais plutôt
de répartir différemment.
La contrainte au travail d'indépendant est la grande part du temps de travail consacrée à la
prospection.

Par ailleurs, le développement des outils numériques et des logiciels de gestion de patrimoine,
bien que permettant d'optimiser son temps, banalise la fonction de gestionnaire de patrimoine.

Enfin, la concurrence est rude dans ce domaine et laisse peu de place aux nouveaux entrants et
plus particulièrement aux nouvelles entrantes. En effet, la profession a du mal à se féminiser,
tout comme le profil des clients faisant appel à un conseiller en gestion de patrimoine, même
s'il est en progression.

45/82
Glossaire

4° et 5° de l’article 325-5 RGAMF (Règlement Général de l'Autorité des Marchés


Financiers) :
4° Si le conseiller en investissements financiers est susceptible de fournir des conseils en
investissement de manière indépendante, non indépendante, ou une combinaison de ces deux
types de conseils. Cette indication est accompagnée d'une explication sur la portée de ces
types de conseils, notamment sur la rémunération du conseiller en investissements financiers.
Lorsque des conseils sont susceptibles d'être proposés ou donnés au même client tant de
manière indépendante que non indépendante, le conseiller en investissements financiers
explique la portée des deux services pour permettre aux investisseurs de les distinguer, et ne
se présente pas comme un conseiller en investissements indépendant pour l'activité dans son
ensemble ;
5° Le cas échéant, l'identité du ou des établissements promoteurs de produits mentionnés
au 1° de l'article L. 341-3 du code monétaire et financier avec lesquels il entretient une
relation significative de nature capitalistique ou commerciale ;

Asset management : La « gestion d'actifs » est une activité qui consiste à gérer les capitaux
(détenus en propre ou confiés par un investisseur tiers) dans le respect des contraintes
réglementaires et contractuelles, en appliquant les consignes définies par le détenteur des
actifs, pour en tirer le meilleur rendement possible en fonction d'un niveau de risque choisi.

Assurance mutuelle : Les sociétés d'assurance mutuelles sont des personnes morales de droit
privé ayant un objet non commercial. Elles sont constituées pour assurer les risques apportés
par leurs sociétaires ou pour proposer la fourniture d'opérations mentionnées à l'article L. 143-
1. Moyennant le paiement d'une cotisation fixe ou variable, elles garantissent à ces derniers le
règlement intégral des engagements qu'elles contractent. Toutefois, les sociétés d'assurance
mutuelles pratiquant les opérations d'assurance sur la vie ou de capitalisation ne peuvent
recevoir de cotisations variables.
(Art. L322-26-1 C. Assurances)

Assurance-vie : c'est un contrat par lequel le souscripteur demande à l'assureur, à qui il paye
des cotisations, de verser une somme d'argent à un bénéficiaire lorsqu'un événement lié à sa
vie se produit. Il y a 3 types de contrat d'assurance-vie : contrat en cas de vie, en cas de décès,
et contrat mixte vie et décès.

Bilan : Le bilan d’une entreprise est un tableau qui montre sa situation patrimoniale à un
instant T, en général la clôture des comptes. Il montre ce que l’entreprise possède (actif) et ce
qu’elle doit (passif), soit les ressources mobilisées pour financer son actif (emprunts, capital
social…).

Caisse : Entreprises d’assurances mutuelles agréées, les caisses régionales ont notamment
pour objet de réassurer les caisses locales d’assurances mutuelles adhérentes à ses statuts et de
faciliter leur fonctionnement. Elles disposent de leurs propres réseaux commerciaux de
salariés et assurent la gestion de la relation avec leurs clients.

46/82
Certificats mutualistes : Les certificats mutualistes sont des titres perpétuels, sans droit de
vote, émis par votre Caisse régionale et sont représentatifs d'une part du fonds d'établissement
de celle-ci. Ils sont régis par le code des assurances.

Chiffre d'affaires : Le chiffre d'affaires représente le montant des affaires (hors taxes)
réalisées par une unité statistique (entreprise, unité légale) avec les tiers dans l'exercice de son
activité professionnelle normale et courante.
Il correspond à la somme des ventes de marchandises, de produits fabriqués, des prestations
de services et des produits des activités annexes.

Crise de la dette dans la zone euro : La crise de la dette dans la zone euro, également
appelée crise des dettes souveraines ou encore crise de la dette européenne, désigne une suite
d'événements financiers qui affecte, depuis le début de l'année 2010, les économies de 19
États membres de l'Union européenne, dont la monnaie de référence est l'euro, dans le sillage
de la crise financière de 2007-2010. Les raisons sont structurelles (asymétrie entre les pays de
la zone € et mécanismes d'ajustement faible) et conjoncturelles (très forte dette publique des
pays, absence d'appréciation par les banques des risques encourus tant dans l'octroi des prêts
que dans leur refinancement, la faiblesse de la croissance qui touche l'ensemble des anciens
pays industrialisés).

Croissance externe : toutes les opérations menant au rapprochement de deux


sociétés (fusion, acquisition, prise de participation, etc.).

Filiale : société jouissant d'une personnalité juridique mais dirigée ou contrôlée par une
société mère (qui détient plus de 50 % du capital).

Fonds propres : ou capitaux propres, regroupent à la fois l'ensemble des capitaux apportés
par les actionnaires lors de la création de la société et à l'occasion d'une augmentation de
capital mais aussi les fonds acquis par une entreprise en raison de son activité.

Fiscalité directe : Un impôt direct est un impôt dû nominativement par une personne
physique ou une personne morale. Taxant le capital ou le revenu, il est périodique et fait
généralement l'objet d'un recouvrement par voie de rôle.

Holding : société ayant pour vocation de regrouper des participations dans diverses sociétés
et d'en assurer l'unité de direction.

IARD : acronyme de : « incendies, accidents et risques divers ». Cette assurance permet de


protéger les biens et non les personnes. Les assurances IARD comprennent l'assurance
habitation et l'assurance auto, entre autres.

Internationalisation : Stratégie qui conduit les entreprises à se développer à l'échelle


internationale, par le biais de filiales, à ouvrir de nouvelles parts de marché à l'international en
trouvant des débouchés commerciaux. C'est une stratégie offensive de l'expansion. Il peut
aussi s'agir de trouver des relais de croissance à un marché historique devenu faiblement
rémunérateur.

ISR : Label. Ce sigle désigne l’investissement socialement responsable.

47/82
Il s’agit d’une démarche visant à appliquer à l’investissement les principes du développement
durable. Ainsi, le choix d’un investissement ne sera pas uniquement dicté par des
considérations financières de court terme mais prendra également en compte des critères
extra-financiers, comme le respect de l’environnement, le bien-être des salariés dans
l’entreprise ou la bonne gouvernance au sein de cette dernière.

Loi de l’Économie Sociale et Solidaire de juillet 2014 : définit le champ de l'économie


sociale et solidaire (ESS). Les grands principes de l'ESS sont :
 poursuivre un but social autre que le seul partage des bénéfices,
 une lucrativité encadrée (notamment bénéfices majoritairement consacrés au
maintien ou au développement de l'activité)
 une gouvernance démocratique et participative.
Elle comprend les acteurs traditionnels en raison de leur régime juridique (associations,
fondations, coopératives, mutuelles) et inclut une nouvelle catégorie, les entreprises de l'ESS.
L'acquisition de la qualité d'entreprise de l'ESS s'effectuera par voie déclarative, au moment
de l'immatriculation et du dépôt des statuts. Cette reconnaissance ouvrira droit aux
financements de la Banque publique d'investissement (BPI). Elle nécessite de respecter les
grands principes de l'ESS et de poursuivre un objectif d'utilité sociale, définie par le respect de
l'une des conditions suivantes:
 apporter un soutien à des personnes vulnérables (état de santé, besoins en
matière d'accompagnement social ou médico-social, situation économique ou sociale).
 contribuer à la cohésion territoriale ou la préservation du lien social.
L'agrément "entreprise solidaire d'utilité sociale" qui permet aux entreprises agréées d'accéder
notamment à l'épargne salariale solidaire, sera désormais réservé aux entreprises de l'ESS dont
l'activité présente un impact social significatif. Jusqu'à présent, cet agrément était réservé aux
entreprises d'insertion par l'activité économique et aux entreprises qui respectaient des règles
de gouvernance démocratique et d'écarts maximaux de salaires. Cette seconde catégorie ne
permettait de cibler l'agrément sur des entreprises à forte utilité sociale répondant à des
besoins sociaux spécifiques. Afin de faciliter la reprise des entreprises par leurs salariés, le
texte prévoit que dans les entreprises de moins de 250 salariés, le chef d'entreprise a
l'obligation d'informer ses salariés de son intention de vendre l'entreprise au moins deux mois
à l'avance. Les salariés auront la possibilité de proposer une offre de reprise. La reprise des
entreprises par les salariés sera facilitée par la création d'un statut transitoire de société de
coopérative et participative (SCOP) d'amorçage sera favorisé, permettant aux salariés d'être
minoritaires au capital tout en détenant la majorité des voix, le temps de réunir les fonds pour
être majoritaires. La société bénéficiera d'un système fiscal avantageux pendant sept ans. La
loi impose l'obligation de rechercher un repreneur en cas de projet de fermeture d'un
établissement. Le respect de cette disposition sera une condition de l'homologation du plan de
sauvegarde de l'emploi par l'administration. Un amendement voté par l'Assemblée nationale et
par le Sénat permet à une autorité administrative de demander le remboursement des aides
pécuniaires accordées à une entreprise qui ferme un établissement et procède à un
licenciement collectif, alors qu'il existait un repreneur. La loi introduit une définition
législative de la subvention, afin éviter qu'elles ne soient attaquables juridiquement en matière
de marchés publics. C'est l'ensemble des contributions (financières, matérielles ou en
personnel) allouées par les autorités administratives à des personnes morales de droit privées
pour la réalisation d'une action, d'un projet d'investissement, le développement d'une activité

48/82
ou le financement global de l'activité d'un organisme bénéficiaire. Il propose également une
nouvelle définition de la coopérative, mettant en avant ses principes fondateurs : principe
d'exclusivisme, gestion démocratique, lucrativité modérée. Il institue également une nouvelle
forme de coopérative, la coopérative d'activités et d'emploi. La création de groupe de SCOP
sera également autorisé. Pour se développer, et atteindre une taille compétitive, une SCOP
pourra ainsi créer des filiales sous la forme de SCOP. Les mutuelles pourront s'associer entre
elles, quel que soit le code dont elles relèvent (code de la mutualité ou code des assurances).
Une nouvelle catégorie d'union mutualiste est créée pour permettre le regroupement des
mutuelles de santé, de mutuelles ayant des activités sanitaires, sociales et culturelles et de tout
autre structure de l'économie sociale et solidaire. Le conseil supérieur de l'ESS aura désormais
des missions d'évaluation des politiques publiques et sera en charge aussi d'élaborer une
déclaration de principe des entreprises de l'ESS permettant aux acteurs de s'engager sur le
fonctionnement des structures (condition de travail, égalité professionnelle homme femme,
lutte contre les discriminations). Dans les régions, les chambres régionales de l'ESS, auront
une mission d'observation et de promotion du secteur, ainsi qu'un rôle dans la formation des
dirigeants et salariés. Le texte met en place trois leviers d'action pour faciliter le
développement de l'ESS dans les territoires : les pôles territoriaux de coopération
économique, les contrats de développement territorial pour les collectivités du Grand Paris et
la participation renforcée des collectivités locales dans le capital des sociétés coopératives
d'intérêt collectif. Enfin, les acheteurs publics locaux (collectivités locales et leurs
établissements publics) seront désormais tenus d'élaborer et de publier un "schéma de
promotion des achats publics socialement responsables", dès lors que le montant total annuel
des achats est supérieur à un montant fixé par décret. Ce schéma doit fixer des objectifs de
passation de marchés comportant des clauses sociales. Ces objectifs devront faire l'objet d'un
suivi annuel.

Loi du 26 juillet 2013 de séparation et de régulation des activités bancaires : La loi


entend tirer les leçons de la crise financière en séparant les activités des banques afin de
limiter les risques pour les déposants. En effet, les activités que les banques mènent pour leur
propre compte devront être séparées dans une filiale afin de protéger la banque en cas de
problème. En revanche, les activités utiles au financement de l'économie, comme le
financement des entreprises, pourront s'appuyer sur les dépôts des clients et demeureront au
sein de la banque. Partant du constat que les États ont souvent été contraints de sauver les
dépôts des banques qui avaient pris des risques excessifs, le texte prévoit que les actionnaires,
et le cas échéant certains créanciers, devront en supporter le coût. Un fonds de garantie
financé par les banques et le secteur financier est mis en place pour contribuer à payer le coût
des sinistres. Le texte renforce les pouvoirs de l'Autorité de contrôle prudentiel qui, dotée d'un
nouveau collège, deviendra l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR). Elle
pourra intervenir précocement lorqu'une banque connaît des difficultés. Chaque banque
transmettra à l'ACPR son plan préventif de résolution qui pourra alors obliger les banques à
modifier leur structure. Il crée également une nouvelle autorité, le Haut Conseil de stabilité
financière, chargée d'identifier le développement d'un risque systémique au sein du secteur
bancaire. Le texte mis au point par la commission mixte paritaire reprend certains des
amendements présentés par les deux chambres :
 deux amendements relatifs aux rémunérations destinés à améliorer la
gouvernance des établissements de crédit, introduits par la commission des finances de
l'Assemblée nationale.

49/82
 un amendement réintroduit par le Sénat en deuxième lecture instaure un double
plafond sur certains frais bancaires (commissions d'intervention prélevées en plus des
agios en cas de découvert bancaire) : le premier, spécifique pour les populations en
état de fragilité financière ; le second pour les autres consommateurs.
 un amendement introduit par l'Assemblée nationale qui, afin de lutter contre les
paradis fiscaux et le blanchiment des capitaux, fait obligation aux établissements
bancaires de publier, pays par pays, le nom et la nature de leurs activités, leur produit
net bancaire, leurs effectifs, leur bénéfice ou perte avant impôt, le montant total de
leurs impôts redevables, les subventions publiques reçues.

Loi du 4 juillet 1900 : La loi du 4 juillet 1900 consacre l'existence des Mutuelles garantissant
les agriculteurs contre les risques pouvant survenir sur les exploitations. Ces Mutuelles se sont
créées spontanément au cours de la seconde moitié du XIXème siècle. Elles forment la
branche des Assurances Mutuelles Agricoles (AMA), branche aînée de la Mutualité Agricole.

Marge de solvabilité : La marge de solvabilité (au minimum de 4% de l'épargne gérée pour


les contrats en euros et de 1 % de l'épargne gérée pour les contrats en unités de compte)
correspond au patrimoine de l'entreprise, libre de tout engagement prévisible, déduction faite
des éléments incorporels.
Elle se calcule comme suit :(ratio fonds propres + plus-values latentes) / provisions
mathématiques de l'assureur.
C'est le matelas de sécurité contre l'aléa dans la réalisation des divers risques qui peuvent
affecter le passif ou l'actif d'une société d'assurance.

Multicanal : phénomène d'utilisation simultanée ou alternée des différents canaux de contact


pour la commercialisation des produits et / ou la relation client.

Objet social : ensemble des activités que peut exercer une personne morale. Il peut donc
s'agir de l'objet social d'une entreprise ou de l'objet social d'une association. Dans les deux
cas, l'objet de l'entreprise doit impérativement figurer dans les statuts constitutifs.

PER : Le PER (individuel) est un produit d'épargne à long terme.


Il permet d'économiser pendant la vie active pour obtenir, à partir de l'âge de la retraite, un
capital ou une rente. Le plan donne lieu à l'ouverture d'un compte titres ou à l'adhésion à un
contrat d'assurance de groupe.

Privatisation : transfert, au profit du secteur privé, du contrôle exercé par les pouvoirs
publics sur ladite entreprise.

Réassurance : opération par laquelle un assureur se garantit auprès d’un réassureur en lui
rétrocédant tout ou partie des risques qu’il a lui-même couvert. Ainsi on peut dire que le
réassureur est l’assureur de l’assureur.
Résultat net : mesure les ressources nettes (après prise en compte de la dépréciation du
capital) restant à l'entreprise à l'issue de l'exercice : bénéfice ou perte. Il correspond, au sens
comptable, à la différence entre les produits et les charges de l'exercice.
Il se calcule comme suit :
Résultat net comptable = Résultat courant avant impôt (poste GW du compte de résultat),

50/82
+ augmenté du résultat exceptionnel (poste HI),
- diminué de l'impôt sur les bénéfices (poste HK),
- diminué de la participation des salariés aux fruits de l'expansion (poste HJ).
Le résultat net comptable apparaît à la fois dans le compte de résultat et au bilan de
l'entreprise, dans les capitaux propres, précédé d'un signe négatif en cas de déficit (parfois le
signe négatif est remplacé par des parenthèses pour des questions de présentation).

Style autoritaire : l'autorité du dirigeant est fondée sur la peur, les menaces et les sanctions.
Seul le dirigeant prend des décisions, sans consulter d'autres parties prenantes. Les
subordonnés n'ont aucune marge de manœuvre et ne prennent pas d'initiative. C'est un
système « top-down », du haut vers le bas.

TAEA : Le taux annuel effectif de l'assurance (TAEA) est une information pré-contractuelle
obligatoire dans le cas d'un crédit assurable. Il permet de manière synoptique de comparer
les assurances facultatives d'un organisme à un autre. Exprimé en pourcentage, il permet de
déterminer la part de l'assurance dans le coût total du prêt immobilier proposé.

TAEG : Le taux annuel effectif global (TAEG), appelé jusqu'en 2016 taux effectif global
(TEG), est le taux qui prend en compte la totalité des frais occasionnés par le prêt. Le TAEG
est exprimé en pourcentage annuel de la somme empruntée. Il permet de comparer plusieurs
offres de prêt en fonction de leur coût total.

Taux de pénétration : indicateur de gestion commerciale qui traduit la proportion de


consommateurs ayant acheté le produit pour une période et un marché donnés. Le taux de
pénétration exprimé en pourcentage se calcule donc par la formule : (nombre de clients
obtenus / clients potentiels de la zone) X 100.

51/82
Sources
BERNET-ROLLANDE. Pratique de la gestion de patrimoine. Derek DUKE. Dunod

MONNIER Philippe. Techniques bancaires 2022. Sandrine Mahier-Lefrançois. Dunod

Anne Bance. https://www.notretemps.com/droit-argent/banque/placements-solutions-face-inflation-46937 07/03/2022

https://www.planete-patrimoine.com/Gestion-de-Patrimoine/Conseil-
Patrimonial/Methodologie.html

https://www.toutsavoirsurlepatrimoine.fr/gestion-de-patrimoine/bilan-patrimonial/

https://www.cyriljarnias.fr/lettre-de-mission/

https://www.cncgp.fr/uploads/adhesion/2019/01_
%20rappel_Reglementation_applicable08042016.pdf

https://www.lemonde.fr/argent/article/2019/04/04/un-contrat-d-assurance-vie-non-rachetable-
echappe-au-fisc_5445536_1657007.html

https://placement.meilleurtaux.com/placement-financier/defiscalisation/reduire-
impots.html#:~:text=Comment%20r%C3%A9duire%20ses%20imp%C3%B4ts%20sur,de
%20r%C3%A9novation%20%C3%A9nerg%C3%A9tique%2C%20investissement
%20forestier%E2%80%A6

https://www.la-loi-pinel.com/resultat/?ID=963f58ccb15669b6df2fa3907dd98128

https://www.fiscalement.fr/dossier-58-bilan-patrimonial.html

https://www.arnaudsylvain.fr/finances-personnelles/placements-quelle-est-votre-sensibilite-
au-risque/#ti4

https://philippepiguetconseil.fr/images/documents/Questionnaire---Profil-dinvestisseur-du-
client---2019-01-28.pdf

https://www.adpassurances.fr/foire-aux-questions/assurance-de-pret/quelle-difference-entre-
le-taux-d-interet-nominal-et-le-taeg.html

https://www.laplateformepatrimoniale.com/documents/diagnostic.pdf

https://www.invest-aide.fr/bilan-patrimonial-investissement/

https://www.defiscalisation-impot.com/produits/#

https://reassurez-moi.fr/guide/assurance-vie/transfert

52/82
https://www.retraite.com/dossier-retraite/retraite-complementaire/per-plan-epargne-
retraite/transferer-une-assurance-vie-vers-un-per.html#:~:text=Un%20r%C3%A9el
%20avantage%20fiscal%20%3A%20Le,lieu%20de%209%20200%20euros.

https://www.centraledesscpi.com/decouvrir-les-scpi/classement-des-scpi-2022?
gclid=Cj0KCQjwmdGYBhDRARIsABmSEeNLE9WQOr_b7haeL_s3-
JmVeZV5WnMU_178FEmV6c-7MoKSycki7dEaAi7MEALw_wcB#Rappel-comment-
fonctionne-une-SCPI-de-rendement

https://www.insee.fr/fr/metadonnees/pcs2003/categorieSocioprofessionnelleDetaillee/38?
champRecherche=false

https://loi-de-normandie.fr/?gclid=CjwKCAjwvNaYBhA3EiwACgndgkkptrUrlFT-q4xb0f-
JBt51gczpmFiSaYYEU41TzuseAuwzR4rKMRoCl-oQAvD_BwE

https://www.loi-censi-bouvard.info/

https://reduction-impots.fr/girardin-industriel/#:~:text=Le%20dispositif%20de%20d
%C3%A9fiscalisation%20Girardin,120%25%20de%20la%20somme%20vers%C3%A9e.

https://www.toutsurmesfinances.com/impots/fcpi-investir-dans-les-pme-innovantes-pour-
reduire-ses-impots.html#:~:text=Le%20contribuable%20souscripteur%20de%20parts,mari
%C3%A9s%20soumis%20%C3%A0%20imposition%20commune.

https://www.moneyvox.fr/bourse/fip.php

Intranet Groupama

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Annexes

Annexe 1 – Historique détaillé.........................................................................p 54

Annexe 2 – Description chiffrée par produits..................................................p 57

Annexe 3 – Les filiales du groupe....................................................................p 58

Annexe 4 – Agence Groupama – situation géographique..............................p 59

Annexe 5 – Réglementation applicable au CGP..............................................p 60

Annexe 6 – Exemple de lettre de mission.........................................................p 62

Annexe 7 – Questionnaire de collecte d'informations.....................................p 67

Annexe 8 - Exemple de questionnaire de profil de risque................................p73

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Annexe 1 – Historique détaillé

1900-1997 : création et développement d'un groupe d'assurance généraliste

La constitution de Groupama est le résultat d’une histoire centenaire. Le point de départ est la
loi du 4 juillet 1900* qui a permis en France la véritable naissance, puis l’organisation, du
mouvement mutualiste agricole. Les Assurances Mutuelles Agricoles ont été créées pour
protéger et servir les agriculteurs qui représentaient à l’époque 80 % de la richesse nationale.
Afin de perpétuer leur vocation, c’est-à-dire de continuer à servir les intérêts de l’agriculture
et transmettre l’héritage de la mutuelle, les Assurances Mutuelles Agricoles ouvrent en 1963
leur activité à l’ensemble des risques dommages. En 1972, elles lancent une activité
d’assurance vie.

C’est en 1986 que le nom » Groupama » est créé pour fédérer l’ensemble des structures d’un
groupe d’assurance adapté aux conditions nouvelles de l’économie et à l’internationalisation*
des marchés financiers.

1998-2005 : croissance en France et développement des services financiers

En 1998, à l’issue d’une procédure de privatisation* où étaient mis en concurrence de grands


groupes internationaux, Groupama acquiert le Gan, groupe aux activités complémentaires de
celles de Groupama.
En 2001, souhaitant élargir son offre aux produits bancaires, le groupe s’allie avec la Société
Générale afin de créer Groupama Banque, une banque multicanal* à destination des clients de
Groupama. En 2003, les caisses régionales déploient une offre bancaire vers les sociétaires
Groupama.
Des opérations de croissance externe* sont initiées en 2002 en France (acquisition de CGU
Courtage, absorbé par Gan Eurocourtage) et à l’international (acquisition de Plus Ultra
Generales en Espagne).
En 2003, les structures nationales du groupe évoluent afin d’être parfaitement adaptées à la
stratégie de croissance du groupe. Une Fédération Nationale Groupama est créée et Groupama
SA devient le réassureur exclusif des caisses régionales à la suite de la dissolution de la Caisse
Centrale des Assurances Mutuelles Agricoles.

2011-2016 : priorité à la rentabilité et à la satisfaction clients

L’année 2011 est marquée par la crise de la dette dans la zone euro, notamment en Grèce, et
par une forte dégradation des marchés financiers, qui affectent la situation financière de
Groupama.
Dans ce contexte, le groupe met en œuvre, en 2012, des mesures destinées à renforcer la
marge de solvabilité* tout en réduisant la sensibilité de son bilan* aux fluctuations des
marchés financiers. Groupama ajuste ainsi son périmètre d’activité en cédant les activités

55/82
IARD* de Gan Eurocourtage, l’activité maritime en France de Gan Eurocourtage, Groupama
Private Equity, sa filiale espagnole et sa filiale d’assurance non vie au Royaume Uni.
En 2013, le groupe renoue avec les bénéfices et renforce sa flexibilité financière. Sa marge de
solvabilité atteint 200%. Le groupe définit son programme stratégique du groupe pour les
années 2014-2018.
Ce programme, s’appuyant sur les atouts de Groupama, s’articule autour de 4 axes
stratégiques pour le groupe : des clients très satisfaits, un développement rentable, une culture
de l’efficacité, des collaborateurs engagés.
En 2014, les statuts de Groupama SA sont modifiés pour intégrer dans son objet social* son
rôle d’organe central du réseau composé des sociétés ou caisses d’assurances et de
réassurances mutuelles agricoles, conformément à la loi du 26 juillet 2013 de séparation et de
régulation des activités bancaires*.
En 2015, Groupama poursuit sa stratégie de partenariats avec des acteurs de premier plan.
Amaline et DIAC, filiale du groupe Renault s’associent pour commercialiser une offre
d’assurance automobile dédiée aux clients de ce réseau. Groupama et Orange signent un
partenariat visant à créer une offre bancaire inédite, 100% mobile, commercialisée à partir de
2017 sous la marque Orange dans le réseau de distribution Orange et sous la marque
Groupama dans les réseaux de distribution du groupe Groupama.
Fin 2015, Groupama est le premier assureur mutualiste à lancer les certificats mutualistes*
autorisés par la loi de l’Economie Sociale et Solidaire de juillet 2014. Les caisses régionales
se dotent ainsi de moyens financiers nécessaires pour investir dans les territoires et pour
développer une relation nouvelle avec leurs sociétaires, une relation de qualité, sur le long
terme et fondée sur la confiance.
Fin 2016, l’ensemble des caisses régionales a émis des certificats mutualistes.
En avril 2016, Orange et Groupama ont signé un accord visant à développer une offre
bancaire inédite, 100 % mobile. En octobre 2016, les autorités réglementaires et prudentielles
françaises et européennes ont autorisé l’entrée d’Orange à hauteur de 65 % au capital de
Groupama Banque, rebaptisée Orange Bank le 16 janvier 2017.

Depuis 2017 : Transformation de l'organe central de Groupama

Le 7 juin 2018, la société Groupama SA, organe central du groupe, a été transformée en caisse
de réassurance mutuelle agricole à compétence nationale, forme particulière de société
d’assurance mutuelle, dont la dénomination usuelle est Groupama Assurances Mutuelles.
Cette transformation simplifie l’organisation du groupe et lui donne une cohérence complète,
fondée sur ses 3 niveaux de mutualisation que sont les caisses locales, régionales et nationale.
En harmonisant ses valeurs et son organisation, le Groupe Groupama affirme son attachement
à ses racines mutualistes et les met au service d’un projet économique ambitieux au bénéfice
de ses sociétaires et clients.

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Annexe 2 – Description chiffrée par produits

Assurance de biens et responsabilité

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58/82
Annexe 4 – Agence Groupama – situation géographique

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Annexe 5 – Réglementation applicable au CGP

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Documents extraits de CGP réglementation applicable à la profession, 01/2017,
Chambre Nationale des Conseils en Gestion de Patrimoine

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Annexe 6 – Exemple de lettre de mission

Madame, Monsieur,
Vous avez bien voulu confier à MASTER CONSEIL le suivi juridique, fiscal et financier de
votre patrimoine. Nous vous avons transmis lors de notre première entrevue, un document
comportant les mentions prévues à l’article 325-3 du Règlement général de l’AMF1 dont vous
avez pu prendre connaissance (intitulé « document d’entrée en relation client »). Par ailleurs,
vous avez bien voulu nous communiquer un certain nombre d’informations dont l’objet était
de nous permettre de procéder à l’analyse de votre situation patrimoniale, de vos
connaissances et expériences et à l’étude de vos objectifs afin d’adapter notre mission de
conseil à votre profil et à vos attentes.
Cette lettre de mission a pour objet de confirmer nos entretiens, de définir et de
contractualiser les conditions de nos prestations, conformément aux normes d’exercice
professionnel éditées par l’ANACOFI-CIF, association à laquelle nous adhérons. Votre
situation financière patrimoniale, ainsi que vos objectifs, votre connaissance des marchés
financiers et votre tolérance aux risques en découlant, sont établis sur la base des informations
communiquées par vos soins, figurant dans le document « Relevé d’Informations Client »
annexé à la présente lettre et qui en fait partie intégrante. Toute modification des informations
figurant dans le « Relevé d’Informations Client » pouvant affecter significativement la nature
ou l’orientation de notre mission devra être portée à notre connaissance ; le « Relevé
d’Informations Client » étant alors modifié en conséquence.
OBJECTIFS DE LA MISSION
Conseil patrimonial, fiscal et financier
Le CLIENT pourra, durant toute l’année en cours à la date de signature des présentes,
interroger MASTER CONSEIL, à discrétion, sur les questions relatives au développement, à
la gestion à la transmission de son patrimoine. Ces questions peuvent concerner les différents
domaines suivants :
Immobilier d’usage et immobilier de rapport : l’opportunité de l’acquisition, le
mode d’acquisition, les différents modes de financement, etc.
Patrimoine professionnel : la création d’entreprise, les modalités d’association, les
formes sociales, etc.
Le patrimoine mobilier : L’optimisation des cadres d’investissement, les relations
bancaires, l’épargne de précaution, l’épargne retraite, la constitution de sociétés
patrimoniales, etc.
Le Patrimoine Financier : situation des comptes, arbitrages, versements
complémentaires, rachats etc.
Le passif : gestion des dettes, renégociation des prêts bancaires etc.
Les revenus : répartitions, analyses, optimisation etc.
Ces interrogations feront systématiquement l’objet de réponses orales et/ou écrites selon les
cas. Nos préconisations feront systématiquement l’objet de réponses écrites.
Nature de la Mission Principale
Dans le cadre de la mission confiée par le client à la société et dans le cadre de l’assistance au
placement, les différents points suivants seront repris :
62/82
– Assurance
– Conseil en Investissement Financier
– Conseil sur biens divers
– Réception/transmission d’ordre
– Conseil portant sur la fourniture de services d’investissement
– Autres (à préciser) :
…………………………………………………………………………………
Synthèse des offres possiblement proposées par le Conseiller en Investissement Financier
(CIF) :
Ø Le CIF doit une information générale et adapter au marché cible sur ce qu’il peut proposer.
Ø Le CIF doit adapter le tableau au marché cible en effectuant les mises en garde appropriées
sur les risques inhérents aux instruments et stratégies d’investissements financières conseillés.
Dans le cadre de l’analyse patrimoniale, les différentes offres suivantes pourront donc être
proposées au client :
Niveau de risque possible sur Niveaux de frais Mode de
Missions possibles
une échelle de 1 à 7 (ou sans possibles règlement
objet)

Audit patrimonial Sans objet 750€ HT Honoraires

Suivi Patrimonial Sans objet

Suivi portefeuille Sans objet

Investissement
dans
2à7 0,5% à 2% Commissions
OPC

Demandes
particulières Sans objet Sur demande Honoraires

Déroulement de la mission
Dans le cadre de sa mission, Master Conseil procède préalablement à tout entretien à la
remise du Document d’Entrée en Relation (DER). Suite à la remise du document d’entrée en
relation, le conseiller qui vous assiste est tenu de recueillir les informations relatives au client
au regard de sa situation ainsi que de déterminer le profil de risque de ce dernier. Le CIF doit
ensuite rédiger une lettre de mission qui contractualise la relation entre les parties. En dernier
lieu, le CIF est tenu de remettre un rapport d’adéquation au travers de préconisations écrites,
permettant de justifier l’adéquation du conseil fourni à vos besoins, remis avant toute
souscription ou mise en place de dossier, qu’il soit de nature immobilière, financière ou
divers.
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Modalité d’information du Client
Les préconisations écrites et le rapport d’adéquation formalisera la prestation de conseil.
Consignes :
En cas de relation durable : le CIF informera le client de tout changement lié à sa structure
(notamment la nature du conseil et l’identité des partenaires) par l’envoi d’un DER actualisé.
Il doit une information régulière relative à son activité de conseil.
En cas d’engagement de suivi : l’adéquation fera l’objet d’une vérification au moins une fois
par an afin d’évaluer dans le temps, l’adéquation du produit, avec le profil et la situation du
client ; l’évaluation de l’adéquation vise à permettre au CIF d’agir au mieux des intérêts du
client.
Modalité de la prestation
Concernant l’organisation de la mission par le conseiller, les moyens mis en œuvre pour
assurer cette mission pourront être multiples :
Analyse personnelle du conseiller en charge du dossier,
Aide de la part du BackOffice de la Société (analyses, simulations, demandes de
renseignements complémentaires etc.),
Recours à des prestataires extérieurs lorsque des compétences particulières sont
nécessaires : avocats, Expert-Comptable, Notaires, Juristes etc.
 Dans cet état d’esprit, le CIF pourra être amené à organiser des réunions de
travail avec les différents conseils : notaire, avocat, expert-comptable. Dans certains
cas, la présence du Client pourra s’avérer être nécessaire.
Un premier entretien physique sera préalablement nécessaire à toute ouverture de dossier.
Le Conseiller y déterminera les objectifs principaux du client ainsi que ses besoins et fera une
première approche de sa situation patrimoniale. Un relevé d’information sera par la suite
envoyé au client par mail. Ce dernier le renseignera le plus précisément possible de manière à
communiquer au conseiller toutes les informations nécessaires pour qu’il puisse analyser la
situation dans les meilleures conditions. Le BackOffice sera peut-être amené à contacter le
Client dans les jours suivants le premier entretien lorsque des questions subsisteront.
Une fois toutes les informations recueillies, la Société réalisera l’étude
patrimoniale complète (analyse, simulations, profil d’investissement et rédactions des
préconisations et des documents d’adéquation).
Un second entretien dont les modalités seront définies entre le conseiller et le Client aura
alors lieu, entretien dans lequel la situation actuelle du client sera analysée avec lui. Puis, le
conseiller lui présentera les préconisations de Master Conseil en fonction de ses objectifs
définis lors du premier entretien.
A l’issu de cette présentation, le client pourra demander la mise en place de toute ou partie
des préconisations présentées, ou indiquer qu’il ne souhaite pas donner suite au dossier.

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CONDITIONS DE LA MISSION – BUDGET
Prise d’effet – Durée
La mission prendra effet à compter de l’acceptation par signature du CLIENT de la présente
lettre de mission. La présente convention dispose d’une tacite reconduction. Chacune des
parties pourra néanmoins y mettre fin en respectant la durée du préavis, les honoraires versés
ne pouvant faire l’objet de restitution, chaque année commencée étant considéré comme due.
Résiliation de la mission – Tacite reconduction
A défaut de résiliation par l’une des parties, la présente mission sera tacitement reconduite
d’année en année. La résiliation du contrat, et en particulier celle des forfaits, devra être
adressée à MASTER CONSEIL par Lettre Recommandée avec Accusé Réception dans les
deux mois précédents la fin de l’année civile, soit le 30 octobre de chaque année au plus tard.
En cas de tacite reconduction, les forfaits seront exigibles à chaque début d’année et payables
le 31 janvier au plus tard. Le client pourra à tout moment modifier son forfait pour les années
suivantes.
Conditions financières, tarif des prestations
Si vous en avez convenance, le montant de nos honoraires, pour cette mission, sera appliqué
en fonction du tarif de base et s’élèvera à la somme de zéro euro HT, soit zéro euro TTC.
Le CLIENT choisira par la suite un forfait annuel parmi les 4 propositions disponibles (cf.
Annexe) pour que MASTER CONSEIL assure chaque année le suivi de ces opérations et la
gestion de son patrimoine. Le CLIENT sera libre de modifier chaque année le forfait choisi en
fonction de ses besoins.
Cette somme est exigible au jour de la signature des présentes.
1. Objectifs du client, Typologie du client et Profil
Ces informations sont celles reprisent en détail dans le Recueil d’Information Client (RIC)
indexé à ce jour à la présente Lettre de Mission. Votre profil pouvant évoluer en cours
d’année, seul le profil RIC fait foi ; la typologie du client et son profil son repris en annexe de
la présente lettre de mission.
2. Droit de rétractation
Rappel de la réglementation relative au démarchage bancaire ou financier (Droit de
rétractation) :
Délai d’exercice du droit de rétractation :
Rappelons que s’agissant d’une mission de conseil CIF qui se poursuit dans la durée, l’article
L341-16 I du CMF prévoit que la personne démarchée (voir partie Démarchage Bancaire ou
Financier du Livret) dispose d’un délai de quatorze jours calendaires révolus pour exercer son
droit de rétractation, sans avoir à justifier de motifs ni à supporter de pénalités. Le délai
pendant lequel peut s’exercer le droit de rétractation commence à courir :
1° Soit à compter du jour où le contrat est conclu ;
2° Soit à compter du jour où la personne démarchée reçoit les conditions contractuelles et les
informations, si cette dernière date est postérieure à celle mentionnée au 1.

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Ce délai de rétractation ne s’applique pas aux contrats exécutés intégralement par les deux
parties à la demande expresse de la personne démarchée avant que cette dernière n’exerce son
droit de rétractation (art L 341-16 II 3° CMF)
Par ailleurs, s’agissant de la commercialisation des produits et services bancaire ou financiers
rappelons que ce délai de rétractation ne s’applique pas :
1° Aux services de réception-transmission et exécution d’ordres pour le compte de tiers
mentionnés à l’article L. 321-1, ainsi qu’à la fourniture d’instruments financiers mentionnés à
l’article L. 211-1 ;
2° Lorsque des dispositions spécifiques à certains produits et services prévoient un délai de
réflexion ou un délai de rétractation d’une durée différente, auquel cas ce sont ces délais qui
s’appliquent en matière de démarchage ;
Formalisme du droit de rétractation :
L’article D 341-8 CMF dispose que « le formulaire mentionné au deuxième alinéa du I de
l’article L. 341-16, qui est intitulé « Formulaire relatif au délai de rétractation prévue par
l’article L. 341-16 du code monétaire et financier », comporte les mentions suivantes :
Bon de rétractation à envoyer par courrier en Recommandé avec AR à la société :
MASTER CONSEIL, 95 Avenue des Logissons, Immeuble Gamma, 13770 VENELLES
En vertu de l’article L341-16 I du CMF, je dispose d’un délai de rétractation de
14 jours à compter de la conclusion du présent contrat pour vous faire parvenir
ce courrier par lettre recommandée avec avis de réception (pour les opérations
parmi les catégories mentionnées à l’article L. 341-1 du code monétaire et
financier, sous réserve des interdictions prévues à l’article L. 341-10 et des
exceptions prévues au III de l’article L. 341-16 ) ; Je suis informé que cette
rétractation n’est valable que si elle est adressée avant l’expiration du délai de
14 jours prévu à l’article L. 341-16.

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Annexe 7 – Questionnaire de collecte d'informations

VOUS, VOTRE CONJOINT


VOUS VOTRE CONJOINT
Madame Monsieur Madame Monsieur
NOM : NOM :
Prénom : Prénom :
Nom de naissance Nom de naissance
Date de naissance Date de naissance
Commune de naissance Commune de naissance
CSP CSP
Profession : Profession :
Situation familiale

COORDONNES
Adresse :
CP : VILLE :
Téléphone :
E-mail :
DISPOSITIONS
Régime matrimonial :
Donation au dernier vivant à votre profit :
Donation au dernier vivant au profit de votre conjoint :
VOS ENFANTS
N° Civilité NOM Prénom Date de naissance A charge Enfant de...
1
2
3
4
VOS PROCHES – AUTRE
N° Civilité NOM Prénom Lien de parenté A charge Particularité
fiscalement ? adoption,
invalidité...
1
2
3
4

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PATRIMOINE – VOS AVOIRS NON FINANCIERS
BIENS D'USAGE
Mode de
N° Nature Désignation Valeur estimée Détenu par
détention
1
2
3
4
5
6
7
8
IMMOBILIER
Mode de
N° Nature Désignation Valeur estimée Détenu par
détention
1
2
3
4
5
6
7
8

BIENS PROFESSIONNELS
Mode de
N° Nature Désignation Valeur estimée Détenu par
détention
1
2
3
4
5
6
7
8

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PLACEMENTS FONCIERS ET DIVERS
Mode de
N° Nature Désignation Valeur estimée Détenu par
détention
1
2
3
4
5
6
7
8

PATRIMOINE – VOS AVOIRS FINANCIERS


DISPONIBILITES, EPARGNE A MOYEN ET LONG TERME
Ouverture - Valeur Mode de Taux de
N° Nature Désignation Détenu par...
date estimée détention rendement
1
2
3
4
5
6
7
8

VALEURS MOBILIERES
Ouverture - Valeur Mode de
N° Nature Désignation Détenu par...
date estimée détention
1
2
3
4
5
6
7
8

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ASSURANCE VIE
Valeur de
Ouverture -
N° Nature Désignation rachat ou Assuré Bénéficiaire
date
capital assuré
1
2
3
4
5

EPARGNE RETRAITE ET SALARIALE


N° Nature Désignation Souscription Valeur estimée Souscrit par...
1
2
3
4
5

PATRIMOINE – VOS PASSIFS


EMPRUNTS
Montant Durée Taux Taux
N° Nature Type de prêt Souscrit le
emprunté (mois) d'intérêt d'assurance
1 % %
2 % %
3 % %
4 % %
5 % %

BUDGET – VOS REVENUS ET CHARGES


REVENUS
N° Nature Désignation Montant annuel Bénéficiaire
1
2
3
4
5

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CHARGES
N° Nature Désignation Montant annuel
1
2
34
5
6

VOS OBJECTIFS
 Obtenir des revenus complémentaires (quel montant, quelle durée, quelle périodicité ?)
.......................................................................................................................................................

.......................................................................................................................................................

.......................................................................................................................................................

 Optimiser la rentabilité de vos placements financiers (quelle est votre sensibilité au


risque ?)

.......................................................................................................................................................

.......................................................................................................................................................

 Investir dans l’immobilier (quel apport personnel ?)

.......................................................................................................................................................

.......................................................................................................................................................

 Protéger le conjoint ou les proches contre les conséquences d’un décès (qui
protéger, quelles orientations privilégier ?)

.......................................................................................................................................................

.......................................................................................................................................................

 Transmettre votre patrimoine ou votre entreprise (qui avantager, sous quel horizon?)

.......................................................................................................................................................

.......................................................................................................................................................

 Préparer votre retraite

.......................................................................................................................................................

.......................................................................................................................................................

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 Autres

.......................................................................................................................................................

.......................................................................................................................................................

.......................................................................................................................................................

.......................................................................................................................................................

 Contrat de mariage LISTE DE DOCUMENTS


 Livret de famille
Situation
 Actes defamiliale
donation
 Testament
 Jugement de divorce
 Relevés d’avoirs (comptes titres, assurance-vie, etc.)
Patrimoine - Fiscalité
 Tableaux d’amortissement des crédits
 Déclarations d’IR et d’ISF de l’année précédente
 IFU
 Avis d’imposition
 Bulletins de salaire actuel
Retraite - Prévoyance
 Bulletins de salaire des 3 derniers mois
 Relevé de carrière (www.retraite.cnav.fr)
 Relevés de points de retraite
 Caractéristiques des contrats de retraite
 Caractéristiques des contrats de prévoyance

Date :

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Annexe 8- Exemple de questionnaire de profil de risque

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