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ANOREXIE MENTALE
‐ Prévalence = 0,5‐2,2%, débute dans 85% des cas entre 15 et 25 ans (âge en ) avec 2 pics à 14 et à 18 ans, âge moyen 17 ans
Anorexie précoce : 10% < 10 ans, et anorexie tardive > 25‐30 ans
‐ Prédominance féminine (H/F=1/10), plus fréquent chez les caucasiennes, à niveau socio‐économique moyen/aisé
‐ Mortalité élevée = 5 à 10% à 10 ans avec un risque de 1%/an, trouble psychiatrique le plus à risque de suicide
‐ 2 types : ‐ Type restrictif pur: restriction alimentaire ± hyperactivité physique évolue souvent vers une forme purgative
‐ Type avec crises de boulimie et/ou vomissements, diurétiques ou laxatifs
‐ Symptômes principaux (3A) : Anorexie – Amaigrissement – Aménorrhée
‐ Début surtout chez les adolescents, souvent au moment de l’apparition des transformations corporelles de la puberté
‐ Mode d’entrée possible sous forme d’un régime restrictif (du fait d’un léger surpoids pré‐morbide)
‐ Groupe à risque : sportif, mannequin, danseur…
‐ Association de : anorexie, amaigrissement, aménorrhée
‐ Déni fréquent, avec rationalisation de la perte de poids
‐ Poids < 15% du poids normal, IMC < 18 (adulte en fin de croissance)
‐ Plus ou moins rapide, banalisée par la patiente, volontaire ou provoquée
‐ Stratégies palliatives à la prise de poids : exposition au froid, augmentation de l’exercice physique,
Perte de potomanie
poids
Symptomatologie
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‐ Ralentissement psychomoteur
‐ Élargissement des espaces cérébrospinaux externes
Neurologiques
‐ Dilatation des ventricules latéraux
‐ Atrophie cérébrale
‐ Insuffisance rénale fonctionnelle
‐ Hypokaliémie : liée aux vomissements, aux laxatifs ou diurétiques :
. Associée à la bradycardie et à l’allongement du QT, risque de troubles du rythme et de mort
subite
‐ Hyponatrémie : potomanie, laxatifs, diurétiques. Troubles de la conscience, coma, crise
Rénales, hydro convulsive
électrolytiques, ‐ Hypophosphorémie
Complications
‐ Vomissements incoercibles
‐ Echec de la renutrition ambulatoire
‐ Restriction extrême (refus de manger ou boire)
‐ Amyotrophie importante avec hypotonie axiale
‐ Déshydratation
‐ Hypothermie < 35°C ou hypotension < 90/60
CRITERES D'HOSPITALISATION
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But : favoriser l’adhésion aux soins, accepter la renutrition, corriger les distorsions cognitives et
attitudes dysfonctionnelles, renforcer l’estime de soi, améliorer les relations interpersonnelles
‐ Thérapie cognitivo‐comportementale principalement : efficacité prouvée
Aspect psycho‐ ‐ Psychothérapie de soutien systématique
thérapeutique ‐ Thérapie familiale surtout chez l’enfant/adolescent
‐ Autre : entretien motivationnel, thérapie systémique, thérapie psychanalytique, approches
corporelles…
Maintenue au moins 1 an après amélioration clinique significative
Aucun traitement spécifique de l’anorexie mentale : PEC des comorbidités psychiatriques
Antidépresseur si trouble dépressif caractérisé, TOC ou trouble anxieux : uniquement si
TTT psycho‐ non amélioré par la reprise pondérale ou secondaire à la reprise pondérale
pharmacologique
‐ !! EI avec allongement du QT
‐ !! Après avoir atteint un poids minimal requis (inefficace si poids très bas)
= Rupture de l’équilibre métabolique, adapté à la dénutrition sévère, avec
augmentation du métabolisme glucidique (surtout en cas d’apport massif de
nutritionnel
BOULIMIE
‐ Prévalence = 2‐5%, prédominance féminine (H/F = 1/10), surtout entre 16 et 25 ans, âge de début plus tardif que l’anorexie
mentale, nette augmentation de l’incidence ces dernières années
‐ Mortalité = 2%/10 ans d’évolution
‐ Débute par un craving : compulsion irrépressible et angoissante de faim
‐ Absorption d’une quantité anormalement élevée et rapide d’aliments, très difficile à contrôler,
principalement hypercaloriques (gras et sucrés), sur une période de temps limitée (typiquement
< 2h), responsable d’un sentiment de soulagement
Crise de
‐ Sentiment de perte de contrôle
boulimie
‐ Fin de la crise par des vomissements provoqués (si forme avec compensation), avec sensation
de soulagement (lutte contre la prise de poids et la pesanteur gastrique), avec souvent une
fatigue intense avec somnolence
‐ Sentiment de culpabilité au décours
‐ Vomissements provoqués : la plus fréquente, mais non systématique, généralement cachés
Stratégies de
‐ Consommation de laxatifs ou de diurétiques
contrôle du ‐ Restriction alimentaire inter‐crise, visant à compenser les apports caloriques des crises
poids ‐
‐ Exercice physique intensif
compensatoires
‐ Poids normal, avec des fluctuations pondérales rapides (± 2‐5 kg/semaine)
‐ Syndrome pseudo‐occlusif, paralysie du côlon
‐ Conséquences des vomissements répétés : hypertrophie des glandes salivaires, érosions
Symptomatologie
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Médical :
Diagnostic ‐ Neurologique : tumeur cérébrale, épilepsie
Syndrome de Klein‐Levin (hypersomnie périodique avec hyperphagie)
‐ Syndrome de Klüver‐Bucy (agnosie visuelle, hyperoralité, hypersexualité, hyperphagie)
DD
Psychiatrique :
‐ Episode dépressif caractérisé atypique
‐ Trouble de la personnalité borderline
‐ Hyperphagie boulimique : absence de comportement compensateur obésité
Aspect ‐ Surveillance clinique et paraclinique (notamment troubles ioniques)
somatique
Soutien fiable et bienveillant : thérapie de soutien
But : favoriser l’adhésion aux soins, réintroduire la notion de plaisir dans l’alimentation, corriger
les distorsions cognitives et les attitudes dysfonctionnelles (notamment le renforcement négatif),
apprendre les signes annonciateurs de crise et les techniques pour y remédier (désamorçage)
Aspect psycho‐
‐ Thérapie cognitivo‐comportementale : 40% de rémission, utilisation d’observations
thérapeutique comportementales (carnet alimentaire) et des crises induites
‐ Psychoéducation, affirmation de soi
Prise en charge
HYPERPHAGIE BOULIMIQUE
‐ Hyperphagie boulimique ou Binge Eating Disorder : récurrence de crise de boulimie sans conduite compensatoire destinée
à un contrôle de poids
‐ Concernerait 10% des sujets obèses et 20‐40% de ceux consultant pour excès pondéral
‐ Prévalence : femme = 1.6% et hommes = 0.8% une prédominance féminine moins marquée (2/1 ou 3/2)
‐ Phénomène de craving très important : sensation de faim compulsive et irrépressible
Symptomatolog
‐ Absorption d’une quantité anormalement élevée, avec sentiment de perte de contrôle : grandes
Crise de quantités, y compris d’aliments non plaisants (ce qui lui tombe sous la main)
‐ Crise souvent en cachette
ie
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PRÉVENTION
Définition de l’OMS (1948) : ensemble des mesures visant à éviter ou réduire le nombre et la gravité des maladies, des
accidents et des handicaps.
3 types de prévention
‐ Prévention primaire : conduites individuelles à risque, et les risques en termes environnementaux ou sociétaux
‐ Prévention secondaire : actes destinés à agir au tout début de l’apparition du trouble ou de la pathologie afin de s’opposer à
son évolution ou encore faire disparaître les facteurs de risque de complications/comorbidités
‐ Prévention tertiaire : diminution de la prévalence des incapacités chroniques ou des récidives dans une population et de
réduire les complications, invalidités ou rechutes consécutives à la maladie
Promotion de la santé (Charte d’Ottawa, 1986) : processus qui confère aux populations les moyens d’assurer un plus grand
contrôle sur leur propre santé et d’améliorer celle‐ci.
BESOINS NUTRITIONNELS
Apports Nutritionnels Conseillés (ANC) : 130% des besoins moyens de la population couvre les besoins de 97,5% des sujets
= Quantité d’énergie nécessaire afin de compenser les dépenses et assurer une taille et une composition
corporelle compatible avec le maintien d’une bonne santé et d’une activité physique
‐ Apport calorique : Lipide = 9 kcal/g Glucide et protéine = 4 kcal/g Alcool = 7 kcal/g
= 35 kcal/kg/j pour un adulte d’activité modérée : ‐ Homme : 2500 kcal/j
Apports ‐ Femme : 2000 kcal/j
caloriques ‐ Dépense Energétique de Repos (DER) = métabolisme de base : dépendant de la
Quantitatif
‐ Diminuer les AG saturés (5‐10%) : viande, charcuterie, produits laitiers, huile de coco et de palme
‐ Favoriser les AG mono‐insaturés (10‐15%) : huile d’olive, d’arachide, de colza, poisson gras, volaille
Lipides ‐ AG poly‐insaturés (5‐10%) : ‐ Oméga‐6 : huile de tournesol et de maïs, viande, œuf, lait maternel
‐ Oméga‐3 : huile de soja et de noix
Rôle majeur dans l’apparition des pathologies cardiovasculaires athéromateuses, cancer, obésité,
insulino‐résistance et dyslipidémie
= 10 à 15% des apports caloriques totaux, soit 0,8 g/kg/j
Protéines ‐ Rôles : métabolique (enzymes), structurel (muscle), immunité (Ig) et énergétique
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NUTRITION ET SANTÉ
Lien direct (alimentation) et indirect (via l’obésité) avec de nombreuses pathologies :
‐ HTA
‐ Obésité
‐ Diabète de type 2
Alimentation ‐ Maladies cardiovasculaires
‐ Cancer (20% des cas de nouveaux cancers attribuables à des facteurs de risque nutritionnels) :
notamment colorectal et du sein
‐ Troubles psychologiques : anxiété, dépression
‐ Activité physique = tout mouvement produit par les muscles squelettiques, responsable d’une
Liens entre nutrition et santé
Enfants de 3 – 17 ans :
‐ Même recommandations que pour les adultes, sauf 3 produits laitiers/jour
‐ Adapter les portions
‐ Eviter café, thé, sodas, édulcorants
‐ Surveillance de la courbe de croissance
‐ Se baser sur ses signaux alimentaires internes (faim, rassasiement)
Adaptation ‐ Eviter les restrictions alimentaires (source de frustration et de compensations 2ndr)
‐ Prendre le temps de manger, dans une ambiance sereine, avec mastication suffisante
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‐ Chez l’adulte : > 30 minutes/jour d’activité physique d’intensité modérée à élevée, au moins
5j/semaine, renforcement musculaire 1‐2 fois/semaine, assouplissement 2‐3 fois/semaine
‐ Chez l’enfant < 5 ans : 3h/jour
‐ Chez l’enfant et l’adolescent : > 1h/jour
Marche rapide ou équivalent = activité d’intensité modérée : activité s’accompagnant d’une
accélération de la fréquence respiratoire (sans transpirer obligatoirement)
‐ Niveau d’activité physique : durée, intensité, fréquence, contexte de réalisation
Activité (déplacement, professionnel ou de loisirs)
physique ‐ Unité d’intensité = MET (metabolic equivalent of task)
recommandée ‐ Outils :
. Calorimétrie indirecte (au repos, au cours d’une épreuve d’effort, à l’exercice)
Evaluation . Questionnaires / carnets
. Compteurs de mouvements (podomètre, accéléromètre)
. Marqueurs physiologiques : fréquence cardiaque
‐ Niveau de sédentarité : temps moyen passé assis ou couché/jour
‐ Activités physiques et sportives antérieures
‐ Motivation et freins éventuels
‐ Campagnes d’information : effet démontré sur les connaissances, sans effet
démontré sur les modifications des comportements
Approche
Niveaux de ‐ Modification de l’environnement nutritionnel : législation sur l’étiquetage,
populationnelle
promotion de taxation des produits gras, salés ou sucrés, restriction de la publicité
la santé ‐ Promotion de l’activité physique : pistes cyclables, marchabilité des villes…
‐ Vers les populations à bas niveau socio‐économique : quartiers défavorisés
Approche ciblée
‐ Vers les populations à risque (patients en surpoids ++) : rôle majeur des médecins
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‐ Régimes restrictifs
‐ Âges extrêmes : enfant, sujet âgé > 70 ans
‐ Situation de précarité sociale
‐ Pathologies malignes y compris hémopathie
‐ Pathologies chroniques :
. Digestives
. Insuffisance d'organe (respiratoire, rénale, cardiaque, intestinale, pancréatique,
hépatique)
. Pathologie neuromusculaire et polyhandicap
Facteurs de
Liés au patient . Diabète
risque . Syndrome inflammatoire
‐ Sepsis
‐ Symptômes persistants : dysphagie, nausées, vomissements, satiété précoce,
diarrhée ou constipation sévère, douleur, dyspnée
‐ Antécédents de chirurgie digestive majeure (résection intestinale, gastrectomie,
pancréatectomie, chirurgie bariatrique)
‐ Syndrome dépressif, troubles cognitifs, démence, syndrome confusionnel
‐ VIH/sida
‐ Asthénie
‐ Diminution des capacités physiques (faiblesse musculaire)
SF ‐ Troubles cognitifs : mnésique, concentration, retard des acquisitions chez l’enfant
‐ Perte des fonctions sexuelles (homme) ou aménorrhée secondaire (femme), retard pubertaire, infertilité
‐ Signes digestifs : anorexie, dysphagie/odynophagie, lenteur de digestion, pesanteur gastrique post‐prandiale…
‐ Sarcopénie avec retentissement sur les capacités fonctionnelles musculaires (perte d’autonomie, diminution
vitesse de marche, alitement, chutes, …)
‐ Fonte du tissu adipeux sous‐cutané
‐ Amyotrophie : des membres, golfes temporaux, quadriceps, deltoïde
‐ Œdème déclives : OMI ou œdème des lombes
‐ Altération des phanères : cheveux secs et cassants, bifides, ternes, ongles striés, cassant, déformés
‐ Peau sèche, fine, non élastique, hyper‐pigmentée (plaques voire mélanodermie), desquamante
SC
‐ Muqueuses : glossite (langue rouge, dépapillée, douloureuse au contact), stomatite excoriante, œsophagite
Conséquences
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/!\ Pièges : sur le poids si surcharge hydrosodée (surestimation du poids/IMC avec sous‐estimation de la perte de poids),
taille si troubles de statique type scoliose/cyphose ou rétractions tendineuses du polyhandicap (sous‐estimation de la
taille et surestimation de l’IMC), sur l’albumine/transthyrétine si sd inflammatoire avec extravasation ou surcharge
Diagnostic
hydrosodée avec dilution ou IHC avec baisse de synthèse ou entéropathie exsudative avec pertes digestives ou sd
néphrotique avec pertes rénales ou brûlures cutanées sévères/dermites bulleuses avec pertes cutanées (baisse
d’albuminémie non liée à l’état nutritionnel). /!\
Diagnostic différentiel : maigreur constitutionnelle (IMC < normes mais stable depuis plusieurs années, force musculaire
conservée, personne en bonne santé, terrain familial). Non considéré pathologique tant que IMC > 16
‐ Besoins énergétiques habituels pour maintien d’un poids stable (si surpoids, à calculer selon le
poids idéal) :
. Energie = 30 kcal/kg/j
Evaluation des . Protéines = 0,8 à 1 g/kg/j
besoins . Eau = 30 mL/kg/j
Correction selon le contexte clinique : si dénutrition, à augmenter
. Energie 30‐40 kcal/kg/j
. Protéines = 1,5/kg/j
1/ Traitement de la cause si possible +++
2/ Support nutritionnel : mesures diététiques et thérapeutiques permettant chez un malade de
suppléer une alimentation orale spontanée insuffisante pour couvrir les besoins nutritionnels.
‐ Echelle visuelle ou verbale de 0 (je ne mange rien) à 10 (je mange comme d’habitude) :
pathologique < 7/10 (< 2/3 des besoins couverts)
‐ 3 méthodes selon les cas :
. Adaptation ou complémentation de l’alimentation orale
. Nutrition entérale
. Nutrition parentérale
‐ Objectifs : amélioration du pronostic des patients (réduction de la morbimortalité)
1. Arrêt de la détérioration de l’état nutritionnel
Stratégie
2. Retour au poids de forme
3. Maintien du poids de forme
‐ En l’absence de dénutrition : alimentation enrichie + compléments si ingesta < 2/3 des besoins
(ou EVA < 7/10)
‐ Dénutrition modérée :
. Ingesta > 2/3 des besoins (ou EVA > 7) : alimentation enrichie + compléments
. Ingesta < 2/3 des besoins (ou EVA < 7) : nutrition artificielle
TTT
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NUTRITION PÉRI‐OPÉRATOIRE
Grade 1 Grade 2 Grade 3 Grade 4
Sévérité
Grade
Dénutrition Non Non A risque Oui Oui
nutritionnel
Chirurgie à risque Non Oui Non Non Oui
‐ Poursuite d’une alimentation solide jusqu’à 6h et liquides jusqu’à 2h avant l’intervention
L’ingestion d’un liquide sucré 2h avant l’intervention diminue les complications
Cas ‐ En cas de chirurgie digestive carcinologique : prise d’une immunonutrition contenant omega‐3 et arginine
général (CNO Oral Impact®) pendant 5 à 7 jours préopératoires avec ou sans dénutrition (diminution morbidité
Modalités
‐ Supplémentation systématique en phosphore avant de débuter la renutrition et dans les 10 jours qui suivent son
Prévention
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DÉNUTRITION DE L’ENFANT
Le jeune enfant est un sujet particulièrement à risque de dénutrition : croissance rapide, faibles réserves, accès autonome à la
nourriture limité, etc.
‐ Epidémiologie : prévalence 30%, dont 10% de dénutrition sévère
‐ Causes : par carence d’apport (exceptionnelle en pays développés), par augmentation des besoins/des pertes (maladies
chroniques ++)
‐ Seuils différents : limite inférieure normale de l'IMC variant en fonction de l'âge (ex : valeur minimale de 13 à 5–6 ans, 18 à
18 ans).
‐ Courbes de croissance pondérale et staturale : éléments indispensables pour dépister la dénutrition, déterminer son
ancienneté et évaluer son intensité.
Clinique :
‐ Dénutrition si IMC < ‐2 DS (utilisation des déviations standards (DS) car les valeurs seuils diffèrent selon l’âge)
‐ Rapport périmètre brachial sur périmètre crânien (PB/PC) : suspicion de dénutrition si < 0.30 (sauf anomalie
crânienne)
‐ Rapport poids sur taille (RPT) et rapport taille sur âge (RTA) pour dater la dénutrition (récente ou ancienne)
Pas d’intérêt diagnostique aux marqueurs biologiques de dénutrition, mais intérêt dans le suivi des dénutritions
Diagnostic
sévères.
Une cassure de la courbe est le signe d'alerte à rechercher.
Dénutrition modérée (1 seul critère suffit) Dénutrition sévère (1 seul critère suffit)
‐ Perte de poids 5% et 10% en 1 mois ‐ Perte de poids > 10% en 1 mois
‐ Perte de poids 10 % et 15% en 6 mois ‐ Perte de poids > 15% en 6 mois
‐ IMC [17‐18,5] selon courbe IOTF ‐ IMC < 17 selon courbe IOTF
‐ Stagnation pondérale avec poids [‐3 ;‐2] DS ‐ Stagnation pondérale avec poids < ‐3 DS
‐ Infléchissement statural avec perte d’au moins 1 couloir
Questions Réponses
Interprétation des courbes de croissance
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R2C : Rang A en noir - Rang B en bleu - Rang C en brun Révision 9/5/2022
‐ Signes de dénutrition sévère : œdème des membres inférieurs, bradycardie, hypothermie, hypoglycémie,
ralentissement psychomoteur, altération de la force …
‐ Examen à la recherche d’une néoplasie
‐ Examen de la cavité buccale : mauvais état dentaire, candidose…
‐ Etat psychologique/psychiatrique : dépression, anorexie…
- Signes de malabsorption/maldigestion : douleurs abdominales, selles abondantes pâteuses ou diarrhéiques
‐ Signes d’hypermétabolisme : thermophobie, palpitation, tremblements, diarrhées
C ‐ Signes de perte calorique/protéique : œdèmes des membres inférieurs, amyotrophie
‐ Epaisseur cutanée tricipitale (ECT) du bras non dominant demi‐fléchi, à mi‐distance
Mesures
acromio‐olécrâne avec un compas de Harpenden évaluation de la masse grasse
anthropo‐
‐ Circonférence musculaire brachiale (CMB) dans les mêmes conditions par mètre ruban
métriques
évaluation de la masse maigre
Force ‐ Hand‐grip (dynamomètre) et sit‐up test
musculaire
‐ Albuminémie et pré‐albuminémie
‐ NFS, CRP, bilan hépatique, ionogramme, créatinine, TSH, LDH, glycémie
Bilan minimal de
PC Si amaigrissement isolé involontaire : calcémie, phosphatémie, glycémie, VIH, ferritine, BU,
1ère intention
tuberculose
Rechercher carences vitaminiques dans les cas sévères (D, B9, B12, fer) +++
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R2C : Rang A en noir - Rang B en bleu - Rang C en brun Révision 9/5/2022
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R2C : Rang A en noir - Rang B en bleu - Rang C en brun Révision 11/5/2022
Obésité = surcharge pondérale par excès de tissu adipeux (masse grasse) : 17% des adultes, 3,5% des enfants
‐ Incidence en augmentation, sex ratio = 1, touche surtout les régions du Nord et de l’Est en France
Masse grasse normale : 10 à 15% du poids corporel chez l‘homme, 20 à 25% chez la femme
‐ Surpoids : IMC > 25
‐ Obésité modérée (grade 1) : IMC > 30
IMC
‐ Obésité sévère (grade 2) : IMC > 35
‐ Obésité massive = morbide (grade 3) : IMC > 40
= Mesuré au mètre‐ruban, à mi‐distance entre le rebord costal inférieur et l’EIAS sur la ligne médio‐axillaire
‐ Corrélé à la quantité de graisse intra‐abdominale (viscérale), de peu d’intérêt si IMC > 35
Tour de
‐ Seuil (risque métabolique et cardiovasculaire) :
taille
‐ Niveau 1 : ≥ 80 cm chez la femme, ≥ 94 cm chez l’homme
‐ Niveau 2 : ≥ 88 cm chez la femme, ≥ 102 cm chez l’homme
Diagnostic
‐ Prise extra‐prandiale :
‐ Grignotage : consommation de petites quantités pour le plaisir
‐ Compulsion (craving) : envie irrépressible de manger sans perte de contrôle
Evaluation
‐ Profil de consommation :
‐ Forte consommation d’aliments à densité énergétique élevée (fromage, viande grasse, fritures, biscuits…)
‐ Forte consommation de matières grasses ajoutées
‐ Forte consommation de sucres simples (sucre, miel, confiture, soda) ou pain
‐ Boissons consommées : sucrées, « excitantes » : café/thé/énergisantes
‐ Carnet alimentaire si besoin
‐ Niveau d’activité physique et de sédentarité
‐ Evaluation psychologique : stress, anxiété, humeur dépressive, estime de soi, images du corps
Autres ‐ Evaluation de la situation sociale, familiale, professionnelle, éducative et financière
‐ Motivation
‐ Recherche de causes d’obésité secondaire (rare) et des complications
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R2C : Rang A en noir - Rang B en bleu - Rang C en brun Révision 11/5/2022
= Systématique : glycémie à jeun, bilan lipidique, uricémie, GGT, transaminases, NFS, ionogramme,
Bilan minimal
Evaluation
‐ Asthme
‐ Morbi‐mortalité per‐ et post‐opératoire plus élevée
Opératoire
‐ Complications du décubitus plus fréquentes
‐ Reflux gastro‐œsophagien (par béance cardiale)
‐ Lithiase biliaire
Digestive
‐ Stéatose hépatique, pouvant évoluer vers la stéatohépatite non alcoolique (15‐20%), la cirrhose (1‐
2%), plus rarement un carcinome hépatocellulaire
Rénale ‐ Glomérulopathie avec protéinurie, hyalinose segmentaire et focale pouvant évoluer vers l’IRC
‐ Gonarthrose fémoro‐tibiale et fémoro‐patellaire
Ostéo‐ ‐ Coxarthrose
articulaire ‐ Lombalgies communes
‐ Ostéonécrose aseptique de la tête fémorale
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‐ Ayant une maturité psychologique assurant une compréhension des risques liés à la chirurgie et
de son engagement à vie concernant les modifications diététiques et du mode de vie ainsi que le
suivit médical régulier
= Anneau en silicone placé autour de la partie supérieure de l’estomac, relié à un boitier sous‐
TTT
= Création d’une petite poche gastrique combinée à une dérivation entre l’estomac et le jéjunum
By‐pass
par une anse intestinale montée en Y
gastrique ‐ Risque : ulcération, sténose, fistule, hernie interne, Dumping syndrome, carences : vitamine
Restrictive et
B12, fer, calcium, folates
malabsorptive
‐ Supplémentation à vie en micronutriments (Fer, Ca + Vit D) et vitamines B9 et B12
Dérivation = Consiste à réaliser une gastrectomie longitudinale combinée à une dérivation entre le duodénum
bilio‐ et l’iléon par une longue anse intestinale montée en Y
pancréatique ‐ Risque : Même carences que pour le By‐pass (Fer, Calcium, Vit B9, Vit B12) mais risque et
Restrictive et profondeur de ces dernières plus importantes +++
malabsorptive
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NB : il existe une aptitude à priori pour l’activité physique en milieu scolaire (dans le cas contraire nécessité d’une
Cadre légal
dispense d’activité)
‐ Examen médical plus approfondi tous les ans:
. Alpinisme
. Sports utilisant les armes à feu
. Sports mécaniques
. Sports aériens
. Sports sous‐marins
. Sports de combat pour lesquels la mise hors de combat est autorisée
‐ ATCDS sportifs : passé sportif, niveau de compétition ou de loisir, interruptions et motifs, blessures…
‐ ATCDS médicaux / familiaux : notamment cardiovasculaire (mort subite, trouble du rythme, cardiopathie,
pathologie de l’aorte/coronaires, hypertension artérielle, dyslipidémie et diabète)
‐ ATCDS personnels et mode de vie : conduite à risque (tabac, alcool), habitudes alimentaires, toxiques, dopants,
facteurs de risque vasculaires, asthme, myopie, cardiopathie (dernier ECG et ETT), pathologies neuro, troubles de
Int la coagulation, perte d’un organe pair …
‐ ATCDS chirurgicaux
‐ Allergies
‐ Vérification du carnet de santé, vaccinations
‐ Traitements médicamenteux et non médicamenteux
Examen médical
0 ou 1 FDR CV 2 FDR CV
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R2C : Rang A en noir - Rang B en bleu - Rang C en brun Révision 9/5/2022
sport
‐ Plongée : diabète, pathologie ORL, myopie sévère
‐ Sports de collision, haltérophilie, équitation : affection du rachis, traitement anticoagulant
‐ Dans certains sports un accident déclaré suspend automatiquement la licence
‐ Angor instable, insuffisance cardiaque décompensée, troubles du rythme ventriculaire
complexe, HTA sévère non contrôlé, HTAP, épanchement péricardiaque, myocardiopathie
Pratique sportive obstructive sévère, rétrécissement aortique serré et/ou symptomatique, diabète avec mal
générale perforant plantaire
‐ Temporaire : fièvre, maladie infectieuse, vaccination non à jour, pathologie en cours de
consolidation (fracture, entorse grave…), pathologies chroniques non équilibrées
‐ Maintien d’un état de santé : réduction de la mortalité prématurée, amélioration de la qualité
Bénéfices du sport
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R2C : Rang A en noir - Rang B en bleu - Rang C en brun Révision 9/5/2022
CODEX.:, S-ECN.COM
R2C : Rang A en noir - Rang B en bleu - Rang C en brun Révision 4/5/2022
Les lipoprotéines :
‐ Chylomicrons : synthèse intestinale transport des lipides d’origine alimentaire
‐ VLDL (Very Low Density Lipoprotein) : synthèse hépatique, contiennent du cholestérol et des TG hydrolysation en IDL
(Intermediate Density Lipoproteins) puis en LDL (Low Density Lipoproteins)
‐ LDL : captation dans les cellules périphériques et hépatiques par le LDL‐récepteur, sous contrôle de la PC SK9
‐ HDL (High Density Lipoproteins) : synthèse hépatique captation du cholestérol dans les tissus périphériques pour le
rapporter au foie pour sa dégradation
‐ Enzyme clé du métabolisme lipidique = lipoprotéine lipase (dégradation des TG au sein des chylomicrons et LDL)
‐ Dépôt lipidique banal extravasculaire (valeur sémiologique < 45 /60 ans) : arc cornéen
(gérontoxon), xanthélasma (dépôt jaune orangé sur les paupières)
Hyper‐
‐ Xanthome (plus rare) : ‐ Tendineux : extenseurs des doigts, tendons d’Achille
cholestérolémie
‐ Cutané : xanthome plan, xanthome tubéreux (formes homozygotes)
‐ Complication : athérome (insuffisance coronaire, AOMI, AVC)
= Syndrome hyper‐chylomicronémique (exceptionnel) :
C
‐ Hépatomégalie stéatosique, splénomégalie, douleurs abdominales
‐ Xanthomatose cutanée éruptive : éruption punctiforme blanc‐jaunâtre indolore du tronc et
Hyper‐
membres
triglycéridémie
- Xanthomatose orangée des plis palmaires
‐ Lipémie rétinienne : lactescence des vaisseaux au fond d’oeil
‐ Complication : pancréatite aiguë (risque si TG > 10 g/L)
‐ Bilan de base (dépistage) : cholestérolémie totale + triglycéridémie
‐ Exploration d’une anomalie lipidique (EAL) : cholestérolémie totale + triglycéridémie + HDLc + LDLc
Calcul du LDL : ‐ Dosage direct : surtout si TG > 3,5 g/L (calcul impossible)
‐ Formule de Friedewald: ‐ LDL = CT – HDL – TG/5 (g/L) utilisable si TG < 3,5 g/L
‐ LDL = CT – HDL – TG/2,2 (mmol/L) si TG < 5 mmol/L
‐ Après 12h de jeûne, sous régime habituel, en dehors d’une affection
Modalités
aiguë/grossesse
‐ Normes : LDLc < 1,6 g/L, HDLc > 0,4 g/L, TG < 1,5 g/L
Diagnostic
‐ Bilan minimal de dépistage selon contexte et clinique : TSH, glycémie, créatininémie, bilan hépatique, protéinurie
(BU)
‐ Hypothyroïdie (hypercholestérolémie ou hyperlipidémie mixte)
‐ Cholestase
‐ Anorexie mentale dans certains cas
Hyper‐
‐ Grossesse
cholestérolémie
‐ Syndrome néphrotique
‐ Déficit en hormone de croissance
‐ Iatrogène : Diurétiques thiazidiques, bexarotène, immunosuppresseurs
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‐ Syndrome néphrotique
‐ Grossesse (accentuée au 3e trimestre)
‐ Hypothyroïdie
‐ Insuffisance rénale chronique
Hyperlipidémie
mixte
- Diabète mal équilibré
‐ Hypercorticisme
‐ Déficit en hormone de croissance
Dyslipidémie secondaire
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‐ CT > 6 g/L
‐ LDLc > 5 g/L
‐ Aspect clair du sérum
Mutation du
‐ Dépôts lipidiques dès l’enfance : xanthomatose
gène du Forme
cutanéo‐tendineuse
Hyper‐ récepteur homozygote
‐ Complication cardiovasculaire très précoce (< 10
cholestérolémie LDL (rare)
Type 2a ans), décès à 20 ans en l’absence de traitement
familiale
‐ RA athéromateux supra‐valvulaire très fréquent
monogénique 80%
‐ Prévention par rechercher chez tous les apparentés
au 1er degré
Présentation ≈ mutation hétérozygote du récepteur LDL
Autres formes
‐ Mutation du gène de l’apolipoprotéine B (rare) , LDL entre 2 et 3 g/L
monogéniques
‐ Mutation gain de fonction du gène PCSK9 (très rare)
‐ Très fréquente (30% population générale, voire 50% vers 65 ans)
‐ Absence d’hérédité familiale mendélienne
LDLc entre 1,3 et 2,5 g/L, souvent associé à HTG
Hyper‐
‐ Fréquence élevée d’hypercholestérolémie modérée
cholestérolémie Type 2a
‐ Aspect du sérum clair
polygénique
‐ Favorisé/aggravé par des erreurs de régime (riche en cholestérol et graisses saturées)
‐ Complications cardiovasculaires tardives
Dyslipidémie primaire
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Efficacité importante sur les triglycérides ( 20 à 50%), plus faible sur le LDLc ( 10 à 15%)
En prévention secondaire ou dyslipidémie sévère, RDH toujours associées au ttt médicamenteux
‐ Activité physique régulière : 150min / semaine d’activité physique d’intensité modérée
RHD ‐ Alimentation type méditerranéenne (riche en polyphénols, vitamines et caroténoïdes : fruits et légumes,
huiles végétales, fruits à coque)
‐ Diminuer la viande rouge / poisson 2x par semaine
‐ Diminuer les apports en sel (mais pas de régime désodé)
‐ Réduire les excès d’acides gras saturés d’origine animale ou acides trans gras issus de
l’hydrogénation partielle des matières grasses (viennoiseries, pâtisseries, …)
‐ Privilégier les acides gras insaturés d’origine animale ou végétale
Hyper‐
‐ Augmenter les fibres
cholestérolémie
‐ Aliments riches en phytostérols : pas e preuve d’efficacité sur le risque CV
‐ Compléments alimentaires à la levure de riz rouge : risque d’effets indésirables comme les
statines, efficacité faible
‐ Diminuer/arrêter l’alcool (test d’abstinence)
Hyper‐ ‐ Réduire l’apport calorique (+++ si excès de poids abdominal)
triglycéridémie ‐ Limiter les boissons sucrées et aliments à index glycémique élevé
‐ Limiter les apports lipidiques totaux
Molécule Mode d’action Effet Effets secondaires Contre‐indication Association
‐ Allergie
‐ Grossesse
‐ Allaitement
Synthèse de LDL ‐ Affection
Statine
cholestérol hépatique évolutive Non
Simvastatine
par inhibition 20‐55% ‐ Myalgie, CPK, ou élévation des recommandée
Pravastatine rhabdomyolyse
de l’HMG‐ transa > 3N avec les fibrates
Fluvastatine TG ‐ Hépatite
CoA‐ ‐ ATCD Possible avec
Atorvastatine 5‐20% ‐ Surrisque de diabète
réductase rhabdomyolyse sous ezétimibe ou
TTT
Rosuvastatine type 2
ère Récepteurs HDL statine colestyramine
1 intention
LDL 0‐5% ‐ Interaction :
CYP3A4 (sauf
prava/rosuvastatine)
immunosuppresseur
‐ Allergie
‐ Grossesse
‐ Allaitement
Ezétimibe Absorption
‐ Myalgie ‐ Affection
2e intention ou entérocytaire LDL Statine
‐ Troubles digestifs hépatique évolutive
association avec du cholestérol 20% Colestyramine
‐ Dyspepsie ou élévation des
statines
transa > 3N
‐ Interaction :
ciclosporine
‐ Grossesse
‐ Allaitement
‐ Insuffisance
hépatocellulaire
‐ Constipation,
‐ Cholestase
Résine Résine : LDL météorisme, nausées,
‐ Constipation
Colestyramine réabsorption 10‐30% gastralgies Synergique avec
‐ Interaction :
e
2 intention ou des sels progressive de la tous les hypo‐
absorption
association avec biliaires TG dose cholestérolémiants
intestinale de
statines/ézétimibe 25% ‐ Absorption
nombreux
vitamines liposolubles
médicaments
prise 1h30 avant ou
3h après tout
traitement
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R2C : Rang A en noir - Rang B en bleu - Rang C en brun Révision 4/5/2022
‐ Ttt injectables SC
Inhibiteurs toutes les 2 à 4
de PCSK9 Recyclage LDL semaines ‐ Grossesse
Alirocumab du récepteur 50‐70% ‐ Médicaments ‐ Allaitement
Evolocumab aux LDL d’exception, prescription
Indications limitées initiale par
cardio/endoc/interniste
‐ Grossesse
‐ Allaitement
Fibrate
‐ Insuffisance rénale
Activateur de TG ‐ Myalgie, CPK
‐ Insuffisance
Fénofibrate PPARα : 30‐50% ‐ Hépatite Non
hépatique
Gemfibrozil Production ‐ Pancréatite recommandée
‐ Interaction avec les
Bézafibrate de VLDL LDL ‐ Insuffisance rénale avec les statines
AVK : posologie
Ciprofibrate Clairance 10‐25% ‐ Hyper‐homo‐ (contre‐indiqué
de 25%
des TG cystéinémie pour le
‐ Gemfibrozil :
1ère intention des Production HDL ‐ Lithiase biliaire si gemfibrozil)
interactions avec de
hyperTG isolées HDL 10‐15% traitement prolongé
nombreuses
sévères
molécules (AINS,
statine…)
Acides gras
oméga‐3 Production ‐ Grossesse
TG ‐ Nausées
2e intention des VLDL ‐ Allaitement
10‐30% ‐ Eructations
hyperTG
Non remboursé
‐ Rechercher et traiter une cause secondaire
‐ Si LDL‐c > 1,9, rechercher une hypercholestérolémie familiale monogénique
Grands principes
Objectifs plus stricts car risque CV important : < 1,6 g/L chez les enfants puis < 1,3 g/L chez les adultes
traités précocement voire < 1 g/L si traitement tardif
‐ Toujours mettre en place des modifications adaptées du mode de vie (sauf si LDL‐c < 1g/L et SCORE < 1%) :
conseils nutritionnels + activité physique adaptée
‐ ± ttt médicamenteux si nécessaire
‐ PeC des autres FdRCV
‐ Surveillance efficacité, observance et tolérance du ttt
Objectifs thérapeutiques ciblant le LDL‐c (‐ 0,4 g/L de LDL‐c = ‐ 20% des événements
Objectif CV)
Selon FdR CV ou calcul du risque SCORE
Prévention secondaire = Maladie CV documentée, clinique ou non équivoque à
Très élevé
l’imagerie
Cible LDL‐c < 1 g/L voire
Evaluation du risque CV
Cible LDL‐c < 1 g/L voire IRC modérée (DFG < 60)
< 0,7 g/L DT1 ou DT2 :
‐ < 40 ans avec au moins 1 FdRCV ou atteinte d’organe cible
‐ > 40 ans sans FdRCV ou atteinte d’organe cible
Modéré 1% < SCORE < 5%
Cible LDL‐c < 1,3 g/L DT1 ou DT2 sans FdRCV ni atteinte d’organe cible
Faible
SCORE < 1%
Cible LDL‐c < 1,9 g/L
‐ En prévention primaire à risque faible/modéré : après 3 mois de RHD si non atteinte de
l'objectif
‐ En prévention primaire à risque élevé ou très élevé ou prévention 2ndr : d’emblée associé
Recommandations
médicamenteuses
aux RHD
- Statine +++ sauf :
. Intolérance majeure ou CI aux statines
Initialement
. HyperTG isolée > 5 g/L malgré RHD bien conduites => fibrate
‐ Choix de la statine en fonction de sa puissance et de la baisse de LDL‐c souhaitée
(atorvastatine et rosuvastatine plus puissantes de simvastatine, fluvastatine et pravastatine)
. Prévention primaire : débuter à faible dose et augmenter en fonction de l’efficacité et de
la tolérance
. Prévention secondaire : forte dose
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R2C : Rang A en noir - Rang B en bleu - Rang C en brun Révision 4/5/2022
Intensité Statine
Faible LDLc < 30% ‐ Fluvastatine 20‐40 mg
‐ Pravastatine 10‐20 mg
‐ Simvastatine 10 mg
Modéré LDLc [30‐50] % ‐ Atorvastatine 10‐20 mg
Intensité des
‐ Rosuvastatine 5‐10 mg
statines
‐ Fluvastatine 80 mg
‐ Pravastatine 40 mg
‐ Simvastatine 20‐40 mg
Elevée LDLc > 50% ‐ Atorvastatine 40‐80 mg
‐ Rosuvastatine 20 mg
1/ Statine
Si LDL‐C non à
Recommandations
l’objectif et TG
2/ Si LDL‐c à l’objectif mais TG > 2 g/L et HDL‐C bas ET risque CV très élevé => + fénofibrate
< 5 g/L
avec avis spé
PeC
1/ Fibrate
2/ Si TG < 5g/L et LDL‐c non à l’objectif => + statine avec avis spé
HyperTG > g/L 2/ Si persistance TG > 5g/L
. Si LDL‐c non à l’objectif => + statine avec avis spé
. Si LDL‐c à l’objectif => + oméga‐3 avec avis spé
‐ Observance des modifications du mode de vie et du ttt
qu
Cli
ni
molécule/classe
‐ Cytolyse hépatique sous statine, ezétimibe, fibrate : fréquent, plus souvent dans les 1ers
mois (1 à 2%)
‐ ASAT/ALAT < 3N : poursuite du traitement sous surveillance à 4‐6 semaines
Atteinte
‐ ASAT/ALAT > 3N : arrêt du traitement ou réduction de la posologie et
hépatique CAT
contrôle à 4‐6 semaines
Réintroduction prudente quand ALAT revenus à la normale
‐ AVK : effet anticoagulant par les fibrates ++, statine, ezétimibe suivi rapproché de
l’INR
‐ Pamplemousse (inhibiteurs CYP3A4) déconseillé si ttt par simvastatine
Interaction - Colestyramine : diminution de l’absorption intestinale de nombreux médicaments (AVK,
digitaliques, hormones thyroïdiennes) le prendre à distance des autres ttt
‐ Association statine + fibrate : risque majoré de rhabdomyolyse et d’atteinte hépatique
‐ Mauvaise observance
‐ Effets secondaires (myalgies +++)
Cause d’échec des
‐ Variabilité interindividuelle
hypolipémiants
‐ Efficacité insuffisante des hypolipémiants pour certaines pathologies sévères :
hypercholestérolémie familiale hétérozygote, hyperchylomicronémie, …
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R2C : Rang A en noir - Rang B en bleu - Rang C en brun Révision 5/5/2022
assise
Hyperaldostéronisme
primaire ‐ TDM ± IRM des surrénales : adénome habituellement unilatéral, > 1 cm, hypodense,
contours fins risque de faux positif (incidentalome) ou de faux négatif
‐ Scintigraphie à l’iodo‐cholestérol après freinage par la dexaméthasone : fixation
PC persistante unilatérale si adénome, aucune fixation si hyperplasie
‐ Test dynamique de freinage de la sécrétion d’aldostérone (sérum salé isotonique ou
épreuve d’orthostatisme) : adénome non freinable, hyperplasie freinable (
aldostérone après test de freinage, en orthostatisme)
= Indiqué devant un adénome surrénalien à l’imagerie, chez un patient sans
Chirurgical
contre‐indication, d’âge < 55 ans avec HTA évoluant depuis < 10 ans
‐ Après cathétérisme veineux sélectif des v. surrénales : asymétrie sécrétoire
‐ Surrénalectomie après normalisation de la TA par anti‐aldostérone
Guérit l’HTA dans 1/3 des cas et améliore le contrôle dans 1/3 des cas
TTT
= En cas d’hyperplasie surrénalienne, de scanner normal ou si contre‐indication à
Médical
la chirurgie d’adénome
‐ Antagoniste de l’aldostérone : spironolactone, parfois à forte dose
‐ Eplérénone (seconde intention)
‐ Souvent associé à un autre antihypertenseur : inhibiteur calcique…
‐ Tumeur sécrétante de rénine = cellules de l’appareil juxta‐glomérulaire : HTA sévère chez un
Hyper‐
sujet jeune, activité rénine plasmatique avec hyperaldostéronisme 2ndr
aldostéronisme ‐ HTA réno‐vasculaire
secondaire
‐ HTA sous oestroprogestatif
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R2C : Rang A en noir - Rang B en bleu - Rang C en brun Révision 5/5/2022
‐ HTA maligne : part d’hypovolémie avec déshydratation liée à une natriurèse de pression
entrainant un hyperaldostéronisme secondaire.
= Avec aldostérone et rénine basse : autres hormones avec effet minéralocorticoïde
Pseudo‐ ‐ Syndrome de Cushing
hyperminéralo‐ ‐ Bloc enzymatique en 11‐β‐hydroxylase ou 17‐α‐hydroxylase
corticisme ‐ Rétention sodée primitive : syndrome de Liddle, syndrome de Gordon
‐ Intoxication à la glycyrrhizine (réglisse) : inhibition de la transformation cortisol cortisone
= Par rétention hydrosodée, sensibilité vasculaire aux vasopresseurs (noradrénaline) et
sécrétion de minéralocorticoïdes (désoxycorticostérone) fréquente
‐ Etiologie : adénome hypophysaire, paranéoplasique, adénome surrénalien, cortico‐
Hypercorticisme
surrénalome
‐ Biologie : généralement rénine, angiotensine II et aldostérone, cortisol libre urinaire des 24
heures élevé, disparition du cycle nycthéméral de cortisol
= Tumeur des cellules chromatoffines (dérivées de la crête neurale), rarement maligne (M+ :
10%)
‐ Sécrétion paroxystique de catécholamines :
. Adrénaline : HTA systolique, flush, sueurs
. Noradrénaline : HTA, vasoconstriction périphérique
± Dopamine évoque une tumeur maligne
‐ Siège :
. Médullosurrénal dans 90% des cas
. Paragangliome des ganglions sympathiques sous‐diaphragmatiques ou médiastinaux (10%)
‐ Affection héréditaire (10% des cas) : neurofibromatose de Recklinghausen, maladie de von
Hippel‐Lindau, NEM2, paragangliomes familiaux
‐ HTA permanente ou paroxystique (70% des cas) ± hypotension orthostatique fréquente
‐ Poussées hypertensives avec triade de Ménard : céphalée pulsatile, palpitations,
sueurs abondantes
C
‐ Crises brèves, à début brutal, déclenchée par le stress, une anesthésie, un
Autres causes endocriniennes
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R2C : Rang A en noir - Rang B en bleu - Rang C en brun Révision 5/5/2022
. Hémiparésie transitoire (DD : AIT, crise comitiale partielle, migraine avec aura)
Syndrome
. Troubles du langage/de l’élocution
neuro‐
glucopénique . Paralysie faciale
. Hyperactivité, troubles de coordination des mouvements, tremblements
‐ Signes sensitifs : paresthésie chéiro‐orale ou de membre
‐ Signes comitiaux : crise comitiale généralisée ou focale
‐ Atteinte des fonctions supérieures : ralentissement psychomoteur, syndrome confusionnel (±
hallucinations) jusqu’au coma hypoglycémique, troubles du comportement/tableau pseudo‐
psychiatrique
= D’installation progressive (précédé d’autres symptômes neurologiques) ou brutale
‐ Coma agité, possiblement entrecoupé de crises convulsives, de profondeur variable
Coma ‐ Hypothermie
hypoglycémique ‐ Sueurs profuses, patient pâle
‐ Irritation pyramidale : signe de Babinski bilatéral, hypertonie, ROT vifs
‐ Réversibilité rapide par resucrage
Tout trouble de la conscience (confusion, coma) ou signe neurologique aigu doit faire rechercher une hypoglycémie
Hypoglycémie ‐ Sujet anxieux, survenue en général à jeun 2‐5h après repas, tableau peu grave
fonctionnelle ‐ Glycémie capillaire ou veineuse normale avec hypoglycémie 2h après repas test
Idiopathique ‐ RHD : fractionnement des repas, arrêt de l’alcool, index glycémique bas
‐ Prise en charge psychologique ± anxiolytiques
‐ TTT : β‐bloquants, inhibiteurs de l’α‐glucosidase, analogue de la somatostatine
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Organique Fonctionnelle
‐ Prise de poids récente, contexte (NEM1…) ‐ Terrain anxieux, trouble ancien
‐ Survenue à jeun (fin de nuit, saut de repas, effort) ‐ Survenue en post‐prandiale (aucune à jeun)
‐ Triade de Whipple : ‐ Glycémie à jeun < 0,5 g/L ‐ Syndrome neurovégétatif sans neuroglucopénie
DD fonctionnelle/organique
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INSULINOME
= Tumeur endocrine pancréatique (la plus fréquente), souvent petite (< 2 cm dans 90% des cas, < 1 cm dans 30%), maligne dans
10% des cas (affirmé seulement sur la présence de métastases) : rare (< 5/million/an), 1ère cause tumorale d’hypoglycémie
‐ Dans un contexte de NEM1 dans 5% des cas : volontiers multiple
‐ Episodes d’hypoglycémie chez un adulte jeune sain : généralement syndrome adrénergique au 1er plan,
avec signes neuroglucopéniques discrets
C ‐ Survenue volontiers à jeun ou à l’effort
‐ Prise de poids chez 30% des patients
Diagnostic d’élimination, réalisation impérative de test au Synacthène®
‐ Sécrétion inappropriée d’insuline lors d’une hypoglycémie < 0,5 g/L : insulinémie
normale ou élevée ≥ 3 mUI/L avec peptide C ≥ 0,6 ng/mL et pro‐insuline
Diagnostic
PC
Epreuve de ‐ Absence de sulfamide plasmatique à la fin de l’épreuve
jeun (72h)
‐ Concentration des ß‐hydroxybutyrates plasmatiques basse (action anticétogène de
l’insuline)
‐ Prise cachée d’insuline : hypoglycémie avec insuline élevée, et peptide C et pro‐insuline indosables
‐ Prise cachée de sulfamide : hypoglycémie avec insuline et peptide C élevés dosage des sulfamides en fin
d’épreuve de jeun au moindre doute
DD
‐ Nésidioblastose = hyperplasie diffuse des îlots des cellules β pancréatiques : hypoglycémie post‐prandiale,
épreuve de jeun normale sans hypoglycémie
‐ Hypoglycémie auto‐immune (Ac anti‐insuline relarguant l’insuline à jeun)
Localisation indispensable avant prise en charge chirurgicale, souvent difficile (tumeur de petite taille)
Bilan
‐ Scanner injecté en coupe fine du pancréas avec coupes en phase artérielle précoce
‐ Echo‐endoscopie
‐ Possible intérêt de l’IRM pancréatique
‐ Exérèse chirurgicale de la tumeur : énucléation sous coelioscopie, pancréatectomie gauche voire
duodénopancréatectomie céphalique
TTT
‐ En attente de chirurgie (non systématique) : diazoxide (le plus prescrit dans cette indication : bloque la sécrétion
d’insuline par ouverture des canaux potassiques des cellules ß), ou analogue de somatostatine (efficacité de 50%)
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R2C : Rang A en noir - Rang B en bleu - Rang C en brun Révision 11/5/2022
TNM
‐ T4 : extension extra‐thyroïdienne large : tissu sous‐ latéro‐cervicale Jamais ‐ III : T3 ou N1a
cutané, larynx, trachée, œsophage, nerf récurrent, ou médiastinale stade III/IV ‐ IV : N1b, T4, M1
envahissement pré‐vertébral ou carotidien ‐ M1 si M+
‐ Âge : facteur pronostique important dans le cancer vésiculaire
Autres
‐ Type histologique : cancer anaplasique (stade 4 quel que soit l’étendue)
= Traitement de 1ère intention de tout cancer de la thyroïde
‐ Thyroïdectomie totale dans la plupart des cas, ou lobectomie ± reprise chirurgicale selon l’anapath
‐ Curage ganglionnaire (central et/ou latéral) non systématique : indiqué en cas d’ADP maligne avérée, de
cancer médullaire (curage bilatéral) ou de cancer de l’enfant/adolescent
Chirurgie ‐ Examen anatomo‐pathologique : diagnostic de certitude, stadification
TTT
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= Tuméfaction cervicale rapidement progressive, dure, adhérente, chez un sujet âgé, métastatique au
diagnostic dans la majorité des cas
Cancer ‐ Chirurgie d’exérèse : confirmation diagnostique et limite le risque compressif local
anaplasique ‐ IRA‐thérapie : aucune efficacité
‐ Traitement systématique par radiochimiothérapie ou immunothérapie dans le cadre de protocoles de
TTT des autres types histologiques
recherche
‐ Dosage de calcitonine systématique en pré‐opératoire
‐ Chirurgie d’exérèse avec curage (± extensif si ADP) conditionne le pronostic : rémission obtenue
seulement dans les formes sans atteinte ganglionnaire
‐ Non sensible à l’IRA‐thérapie et à l’hormonothérapie freinatrice (L‐T4 seulement à dose substitutive)
‐ Surveillance : calcitonine, ACE
Rémission = Calcitonine indosable à 3 mois après chirurgie : suivi par dosage de calcitonine 1/an
= Calcitonine détectable à 3 mois : recherche de métastase, le plus souvent
Cancer hépatique, pulmonaire et osseuse
médullaire ‐ Bilan de localisation si calcitonine > 150 µg/l (négatif si valeur plus basse) : TDM ou
Maladie
persistante IRMhépatique, TDM thoracique, IRM osseuse (PET‐scan moins performant)
Si calcitonine > 500 µg/l : forme métastatique suspectée
‐ Pronostic variable selon le temps de doublement de la calcitonine : très bon si > 2
ans (≈ population générale), très mauvais si < 6 mois
Forme ‐ Traitement local : chimio‐embolisation hépatique, radiofréquence, radiothérapie
métastatique ‐ Chimiothérapie systémique rarement efficace
‐ Thérapie ciblée
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R2C : Rang A en noir - Rang B en bleu - Rang C en brun Révision 11/5/2022
NODULE THYROÏDIEN
Nodule = hypertrophie localisée de la glande thyroïde : bénin dans la majorité des cas (manifestation d’une dystrophie pluri‐
nodulaire évoluant vers un goitre multi‐nodulaire), malin dans 5% des cas
‐ Concerne 4‐7% de la population générale (30‐60% sur autopsie), augmentation avec l’âge, prédominance féminine (3‐4/1)
‐ Causes principales : kyste simple, adénome bénin, nodule autonome, cancer thyroïdien ou pseudo‐nodule de thyroïdite
‐ FdR : grossesse, carence en iode, irradiation cervicale
‐ Contexte évident :
‐ Apparition brutale d’un nodule douloureux : hématocèle
. Nodule douloureux avec fièvre : thyroïdite subaiguë à forme nodulaire
C . Nodule compressif avec ADP : nodule cancéreux symptomatique
. Nodule avec signes d’hyperthyroïdie : nodule toxique
. Nodule avec signes d’hypothyroïdie : thyroïdite lymphocytaire
‐ En l’absence de contexte évident : nodule en apparence isolé exploration systématique
‐ Suspicion de malignité : homme, âge jeune < 16 ans ou sujet âgé > 65 ans, ATCD d’irradiation cervicale,
caractère très ferme ou dur, irrégulier, ovalaire, signes compressifs, ADP, taille > 3‐4 cm, augmentation rapide
de taille (> 20% en 1 an), paralysie récurrentielle
‐ TSH : thyroïdite lymphocytaire dosage T4‐L + Ac anti‐TPO (puis anti‐TG si négatifs)
TSH ‐ TSH : nodule fonctionnel (adénome toxique) dosage T4‐L + scintigraphie
‐ TSH normale : tumeur bénigne ou maligne échographie ± cytologie ± calcitonine
= Recommandé, notamment si atcds familiaux, diarrhée motrice, flush, suspicion de nodule
malin ou avant toute intervention chirurgicale pour goitre ou nodule (mais non systématique
devant tout nodule/goitre car CMT rare et risque de faux négatif) :
‐ Taux de calcitonine élevé > 100 pg/ml : argument solide en faveur d’un cancer médullaire de
Calcitonine
la thyroïde, faux positif (tumeur bronchique, pulmonaire, pancréatique, phéochromocytome…)
chirurgie avec curage lymphatique par un chirurgien spécialisé indispensable
‐ Taux de calcitonine modérément élevé (20 à 50 pg/ml) : cancer médullaire de la thyroïde de
petite taille, hyperplasie des cellules C (homme, obèse, tabagisme, thyroïdite auto‐immune),
Démarche diagnostique
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‐ Suivi clinique et biologique, progressivement espacé (6 mois, 1 an, 2 ans, 5 ans, 10 ans)
‐ Souvent complété par une cytoponction de principe à 6 mois ou en cas d’évolutivité morphologique
Surveillance ‐ Taille < 2 cm sans argument clinique et échographique
Indication ‐ Formation kystique pure
‐ 1 cytoponction Bethesda 2
= Indication : nodule bénin chez un sujet avec antécédents familiaux de goitre pluri‐nodulaire
Hormono‐ ‐ Traitement freinateur par hormone thyroïdienne (TSH proche de la limite inférieur des normes) :
prévient l’augmentation de taille et la dystrophie péri‐nodulaire
thérapie
‐ A éviter chez les sujets > 50 ans
Autres = Alcoolisation, ultrasons, laser, radiofréquence
= Kyste ou hématocèle pur : formation anéchogène
‐ Ponction évacuatrice (± dosage de T4 et PTH dans le liquide de ponction en cas de formation mixte :
Cas particuliers
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GOITRE
Goitre = hypertrophie thyroïde : congénital ou acquis, diffus ou localisé, normo‐, hypo‐ ou hyperfonctionnel, bénin ou malin
‐ Cliniquement : palpation de la surface de chaque lobe supérieure à la dernière phalange du pouce
‐ Echographie : volume thyroïdien (somme de chacun des lobes : hauteur x largeur x épaisseur x 0,52) > 16 cm3 chez
l’adolescent, > 18 cm3 chez la femme adulte ou > 20 cm3 chez l’homme adulte
= Follicule thyroïdien : unité fonctionnelle production et stockage des iodo‐thyronines T3 et T4
‐ Sous la membrane basale : cellules C d’origine neuro‐ectodermique, synthétisant la calcitonine
Physiopathologie
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TTT
malignité : thyroïdectomie totale
l’adulte ou du
Goitre ‐ Goitre ancien, négligé, chez un sujet âgé non opérable : dose thérapeutique
sujet âgé
simple d’iode 131 (réduction rapide du volume du goitre de 30‐40%, efficace sur les
symptômes et l’hyperthyroïdie) ± doses complémentaires si besoin
= Chez tous les individus, notamment en cas d’atcds familiaux de pathologie thyroïdienne
Prévention ‐ Augmenter la charge en iode : consommation de produits de la mer, sel enrichi en iode
‐ Supplémentation (150 µg/j) avant conception et pendant la grossesse et l’allaitement
‐ Maladie de Basedow
C
Avec
‐ Thyroïdite subaiguë de De Quervain : Goitre douloureux et ferme, irrégulier, de début
hyperthyroïdie
brutal, avec signes biologiques d’inflammation (CRP)
‐ Sécrétion inappropriée de TSH par adénome thyréotrope
‐ Thyroïdite de Hashimoto : goitre ferme, reproduisant la morphologie de la glande
Autres (palpation de la pyramide de Lalouette), globalement hypoéchogène, légèrement
causes Avec hypervasculaire, finement hétérogène ou remanié par des formations nodulaires ou
hypothyroïdie pseudonodulaires à l’échographie
‐ Cause congénitale (trouble de l’hormonosynthèse) : hypothyroïdie congénitale
‐ Résistance aux hormones thyroïdiennes
Avec ‐ Toute cause de goitre avec hypothyroïdie ou hyperthyroïdie
euthyroïdie ‐ Acromégalie
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Hyperthyroïdie = hyperfonctionnement de la glande thyroïde : prévalence élevée (0,2 à 2%), prédominance féminine (7/1)
Causes en Europe : Basedow > goitre multinodulaire toxique > adénome toxique
Contrôle - Contrôle hypophysaire par la TSH, via le récepteur membranaire TSHR
- Captation de l’iodure par un transporteur spécifique NIS (Na/I-symporteur)
- Organification de l’iodure par la thyroperoxydase (TPO)
Biosynthèse des
- Biosynthèse des hormones dans la cavité colloïde des vésicules thyroïdiennes à partir de l’iodure
hormones
et de la prohormone thyroglobuline, en présence d’H2O2 synthétisé par la NADPH-oxydase Duox-2
thyroïdiennes
Production majoritairement (80%) de thyroxine (T4), convertie en hormone active tri-iodo-
Physiologie
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= Parfois révélatrice, possiblement grave, touchant surtout les personnes fragiles (âgé)
- Troubles du rythme (surtout supra-ventriculaire) : FA ++, flutter, tachysystolie
Cardiothyréose - Insuffisance cardiaque : classiquement à prédominance droite, et associée à une FA, à débit
normal ou élevé
- Insuffisance coronaire : aggravation ou révélation
Complications
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- Récupération en 2 à 3 mois
= Effet stimulant de l’hCG sur le récepteur de la TSH : 2% des grossesses, souvent inaperçue
Thyrotoxicose
- Révélée au 1er trimestre : nervosité excessive, tachycardie, absence de prise de poids
gestationnelle - Formes sévères : vomissements (hyperemesis gravidarium)
transitoire
- Régression spontanée au 2nd trimestre
= Thyrotoxicose avec TSH inadaptée (normale ou élevée)
Causes rares - Centrale : adénome hypophysaire thyréotrope
- Périphérique : syndrome de résistance aux hormones thyroïdiennes (mutation du récepteur β)
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âgée - Cardiothyréose possible même pour une thyrotoxicose minime et peu symptomatique -
Goitre multinodulaire toxique ou adénome toxique en général
- Thyrotoxicose gestationnelle
- Maladie de Basedow
- 2 risques :
Chez la femme . Passage placentaire d’anticorps anti-récepteurs de TSH : risque d’hyperthyroïdie fœtale et
enceinte néonatale même en cas de guérison maternel
. Passage placentaire des antithyroïdiens de synthèse : risque de goitre et/ou hypothyroïdie
fœtal. Utilisation des antithyroïdiens à plus faible poso possible
- Contraception efficace chez une femme basedowienne
Hospitalisation si : crise aiguë thyrotoxique, cardiothyréose du sujet âgé ou insuffisant cardiaque, orbitopathie
maligne, forme cachectisante du sujet âgé, maladie de Basedow évolutive chez une femme enceinte
TTT symptomatique
Posologie
Antithyroïdien - Possiblement associée à de la T4 (schéma « blocage + substitution ») sauf chez la
de synthèse femme enceinte (utilisation de la posologie la plus faible possible)
- Communs (1-5%) : rashs cutanés et urticaire, arthralgies, leuconeutropénie
transitoire, alopécie, perturbations mineures des fonctions hépatiques
Effets 2ndr - Rares sévères (< 1%) : agranulocytose aiguë (0,2-0,5%), hypoplasie médullaire,
hépatite cytolytique (dérivés thio-uraciles), hépatite rétentionnelle (imidazolés),
vascularites allergiques liées aux ANCA, hypoglycémies par Ac anti-insuline
- Dosage T4l à 3-4 semaines (ou T3l si hyperthyroïdie à T3)
Suivi de
La TSH peut rester basse longtemps par inertie thyréotrope
l’efficacité
- Dès euthyroïdie : dosage T4l + TSH tous les 3 mois
- NFS initiale de référence : possible neutropénie modérée due à l’hyperthyroïdie
(entre 1 et 1,5 G/L)
Suivi de la - Surveillance de la NFS tous les 10 jours pendant 2 mois
tolérance NFS en cas de fièvre élevée ou de signes infectieux (angine…)
-
- PNN < 1 G/L : arrêt des ATS et suivi
CAT
- PNN < 0,5 G/L : hospitalisation, arrêt définitif des ATS, antibiothérapie ± G-CSF
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R2C : Rang A en noir - Rang B en bleu - Rang C en brun Révision 27/6/2022
CODEX.:, S-ECN.COM
R2C : Rang A en noir - Rang B en bleu - Rang C en brun Révision 27/6/2022
= Thyrotoxicose gestationnelle (2% des grossesses) ou maladie de Basedow (0,2% des grossesses)
- Passage trans-placentaire des Ac anti-TRAK en cas de maladie de Basedow : risque d’hyperthyroïdie fœtale et
néonatale, ou parfois d’hypothyroïdie
Peuvent persister même après traitement radical : à rechercher systématiquement chez la mère (même guérie)
- Passage trans-placentaire des ant-thyroïdiens de synthèse : goitre, hypothyroïdie fœtale
Thyrotoxicose - Repos au calme
gestationnelle - Éventuellement β-bloquant en attendant la régression spontanée
Les ATS passent la barrière placentaire, et la thyroïde fœtale est fonctionnelle à partir de 20 SA
Chez la femme enceinte
- Forme mineure : repos sous surveillance étroite en attendant une rémission spontanée (le plus
souvent en 2nd partie de grossesse)
- Forme plus sévère :
. ATS à faible dose : objectif de T4l à la limite supérieure de la normale
. Privilégier le propylthiouracile en début de grossesse (1er trimestre)
Risque d’aplasie du scalp, malformation œsophagienne et des choanes sous carbimazole car
tératogène (6e-10e semaine de grossesse)
Maladie de - Forme grave : thyroïdectomie au 2nd trimestre après préparation médicale (exceptionnelle)
Basedow
- Dosage des hormones thyroïdiennes et Ac anti-TRAK toutes les 2 semaines
- Échographie fœtale rapprochée : dépistage d’une hyperthyroïdie fœtale par
Surveillance
passage de Ac anti-TRAK (tachycardie, goitre, avance de maturation osseuse) ou de
goitre fœtal (les ATS passent dès 22 semaines de grossesse)
- Surveillance de la mère : risque de rebond de l’hyperthyroïdie
Après - Surveillance du nouveau-né : risque de thyrotoxicose néonatale ou
l’accouchement d’hypothyroïdie iatrogène
- Allaitement possible sous ATS après avis spécialisé, privilégier le PTU
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Révision 11/03/21
Hypothyroïdie = hypofonctionnement de la glande thyroïde : fréquente, prévalence plus importante chez la femme (7,5%) que
chez l’homme (3%), plus fréquent avec l’âge (10%) ou en cas de syndrome de Turner, trisomie 21 ou diabète auto-immun
- Origine périphérique : - T4L normale : hypothyroïdie fruste (infraclinique), avec TSH peu élevée (4 à 10 mUI/L)
- T4L basse : hypothyroïdie patente, avec TSH plus élevée (> 10 mUI/L)
- Origine hypothalamo-hypophysaire = insuffisance thyréotrope (bien plus rare < 5% des hypothyroïdies) : hypothyroïdie
avec TSH normale ou basse (inadaptée à la valeur de T4L) en cas d’origine hypophysaire, parfois TSH légèrement élevée < 10
mUI/L (dosable mais biologiquement inactive) contrastant avec une T4L basse en cas d’origine hypothalamique
- Asthénie physique et psychique, somnolence
Syndrome - Hypothermie, frilosité acquise
d’hypo- - Constipation
métabolisme - Bradycardie
- Prise de poids modeste, contrastant avec une perte d’appétit
- Peau pâle ou jaunâtre (carotinodermie par de transformation du carotène en
vitamine A), sèche, squameuse, dépilée (axillaire, pubienne, queue des sourcils),
Atteinte cutanéo-
transpiration diminuée
phanérienne
- Cheveux secs, cassants
- Lèvres cyanosées
- Peau infiltrée, épaissie : au niveau de la face dorsale des mains et des pieds, des
Myxœdème
C paupières (le matin au réveil) et du visage (« faciès lunaire »)
cutanéo- - Syndrome du canal carpien
muqueux
- Atteinte ORL : voix rauque, hypoacousie, macroglossie, ronflements
Manifestation
CODEX.:, S-ECN.COM
Révision 11/03/21
subaiguë de De - Phase de thyrotoxicose initiale, suivi après 1-3 mois d’une hypothyroïdie, généralement
transitoire
Quervain - Douleur cervicale intense, syndrome inflammatoire
- Thyroïdite sans anticorps : tableau de thyroïdite auto-immune sans Ac antithyroïdien
- Thyroïdite iatrogène
- Thyroïdite infectieuse (bactérienne, parasitaire)
- Thyroïdite de Riedel : thyroïdite fibreuse, compliquant une thyroïdite d’Hashimoto, avec hypothyroïdie inconstante
= En zone à risque : pays en voie de développement
Carence iodée - Hypothyroïdie sévère et profonde, retentissement neurocognitif majeur (« crétinisme
goitreux »)
Autre cause périphérique
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Révision 11/03/21
- Risque élevé d’hypothyroïdie patente (TSH > 10 et/ou Ac anti-TPO) : substitution recommandée
Hypothyroïdie - Risque faible d’hypothyroïdie patente (TSH < 10 et absence d’Ac anti-TPO) : TSH à 6 mois puis
fruste 1/an
- Risque intermédiaire (manifestations cliniques, hypercholestérolémie) : discussion selon le cas
- En cas de grossesse : traitement systématique si TSH ≥ 3 mUI/L, objectif de TSH < 2,5
Besoins en hormones thyroïdiennes diminués : 25 à 75 µg/jour
= Nécessité d’augmenter la posologie en cas de traitement interagissant avec la lévothyroxine
- Absorption : sulfate de fer, carbonate de calcium, inhibiteur de la pompe à protons,
Traitement
magnésium
intercurrent
- Clairance : phénobarbital, carbamazépine, rifampicine, phénytoïne, sertraline, chloroquine
- Liaison à la protéine porteuse TBG : œstrogène
Hospitalisation urgente en réanimation : mesures de réanimation, réchauffement
Coma
- Hormonothérapie substitutive injectable
myxœdémateux
- Systématiquement associé au traitement d’insuffisance surrénalienne : hydrocortisone
Grossesse - 1er trimestre : TSH abaissée et T4L à la limite supérieure de la normale : action TSH-like de l’hCG
normale - Suite : normalisation de la TSH et baisse de la T4L (pouvant rester basse durant toute la grossesse)
- Maternelle : infertilité
- Obstétrique : HTA gravidique, prééclampsie, fausse couche, anémie, hémorragie du post partum
Grossesse
Complication de - Fœtale (thyroïde fœtale non fonctionnelle au 1er trimestre développement nerveux dépendant
l’hypothyroïdie des hormones maternelles) : hypotrophie, RCIU, troubles du développement neuro-intellectuel
(même si hypothyroïdie fruste), souffrance fœtale, mort in utero, naissance post-terme
- Néonatale : goitre néonatal, détresse respiratoire transitoire
- 1er trimestre : besoins en lévothyroxine de 25-50%
TTT
- Surveillance mensuelle de la TSH : objectif < 2,5 mUI/L
CODEX.:, S-ECN.COM
Révision 11/03/21
CODEX.:, S-ECN.COM
R2C : Rang A en noir - Rang B en bleu - Rang C en brun Révision 27/6/2022
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R2C : Rang A en noir - Rang B en bleu - Rang C en brun Révision 27/6/2022
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R2C : Rang A en noir - Rang B en bleu - Rang C en brun Révision 27/6/2022
INSUFFISANCE ANTÉ-HYPOPHYSAIRE
= Diagnostic difficile, de début souvent insidieux
= Insuffisance antéhypophysaire et post-hypophysaire : généralement post-chirurgical ou par nécrose
pituitaire, et non par adénome hypophysaire
Pan-hypo- - Faciès pâle, « vieillot »
pituitarisme - Dépigmentation des aréoles mammaires et des organes génitaux externes : signes constants
- Peau mince, froide, sèche, rides fines
- Dépilation complète des aisselles et du pubis (bonne valeur < 60 ans) , cheveux fins soyeux
- Baisse de la libido, trouble de l’érection, testicules petits et mous
Chez l’homme - Pilosité du visage raréfiée
- Infertilité
Insuffisance - Aménorrhée ± précédée d’irrégularités menstruelles, sans bouffées de chaleur
gonadotrope Chez la femme - Infertilité
- Dyspareunie par atrophie muqueuse vaginale et vulvaire
- Déficit prépubertaire : impubérisme ou retard pubertaire
Dans les 2 sexes
- Déminéralisation osseuse jusqu’à l’ostéoporose
Manifestations
Autres
- Test immédiat au Synacthène® 0,250 mg (analogue de l’ACTH) : réponse normale si
cortisolémie > 185 ng/ml (500 nmol/L)
- Test à la CRH (100 µg IV) : réponse normale si cortisolémie > 200 ng/ml
Axe - Dosage de TSH : souvent normale même si déficit thyréotrope (la T3 aussi est souvent normale)
thyréotrope - Dosage de T4L = diagnostic de déficit thyréotrope : T4L sans élévation de TSH
Non - Œstradiolémie basse, sans élévation de FSH/LH (parfois basse)
Femme ménopausée - Tests dynamiques (à la GnRH) : peu d’intérêt
Axe
Ménopausée - Dosage basal de FSH/LH : taux anormalement normal ou diminué
gonadotrope
- Testostéronémie basse, sans élévation de FSH/LH
Homme
- L’hyperprolactinémie elle-même peut donner un déficit gonadotrope fonctionnel
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R2C : Rang A en noir - Rang B en bleu - Rang C en brun Révision 27/6/2022
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R2C : Rang A en noir - Rang B en bleu - Rang C en brun Révision 27/6/2022
HYPERPROLACTINÉMIE
Hyperprolactinémie : pathologie fréquente (1-1,5% des adultes), dans la majorité des cas d’origine médicamenteuse
- Inhibition constante de la sécrétion de prolactine par la dopamine hypothalamique (sous influence de TSH et
œstrogènes)
- Action directe sur la glande mammaire : stimulation de la lactation (inhibée par les œstrogènes)
- Action indirecte sur la sécrétion de GnRH (par altération de la pulsatilité) : insuffisance gonadotrope centrale
Eliminer une dompéridone : 200 voire 350 ng/ml) neuroleptique (phénothiazine, halopéridol, sulpiride),
cause non antidépresseur tricyclique, IMAO, métoclopramide, dompéridone, œstrogènes, morphinique,
hypophysaire vérapamil, méthyldopa, antihistaminique (cimétidine, ranitidine)
- Hypothyroïdie
- Hyperœstrogénie : contraception hormonale, SOPK
- Défaut d’élimination : insuffisance rénale
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R2C : Rang A en noir - Rang B en bleu - Rang C en brun Révision 27/6/2022
ACROMÉGALIE
= Signes cliniques d’apparition lente, sur 5-10 ans, souvent non remarqués par le patient, son entourage ou le
médecin traitant. Les complications sont parfois révélatrices.
- Extrémités (mains et pieds) : élargies, en « battoir », doigts élargis, épaissis, boudinés, peau
de la paume épaissie nécessité d’élargir son alliance, changement de pointure
- Rx de main : élargissement des phalanges avec aspect « en houppe »
- Visage : nez élargi, épaissi, pommettes saillantes, front bombé, lèvres épaisses, rides
Syndrome
marquées, tendance au prognathisme, macroglossie
dysmorphique
- Rx du crâne : épaississement de la voute crânienne, pneumatisation des sinus frontaux,
hypertrophie des clinoïdes et de la protubérance occipitale externe
- Tronc : élargissement du thorax, projection du sternum, cyphose dorsale (polichinelle)
- Viscéromégalie : cardiomégalie, hépatomégalie, splénomégalie, goitre, dolichocôlon
- Asthénie fréquente, parfois syndrome dépressif
- Sueurs, nocturnes, malodorantes
- Céphalées (même sans adénome hypophysaire volumineux)
Signes
- Syndrome du canal carpien, ou simples acroparesthésies
généraux
- Arthralgies diffuses
- HTA (50%)
- Atteinte ORL : ronflement nocturne voire SAOS, hypoacousie, voix rauque
C
- Cardiomyopathie hypertrophique (septum et paroi post du VG) : insuffisance cardiaque
Complication
diastolique avec débit cardiaque basal augmenté (syndrome hyperkinétique), puis
Diagnostic
cardio-
systolique principale cause de mortalité
vasculaire
- Valvulopathie acromégalique (rare)
Complication - Intolérance au glucose, diabète
métabolique - Hypercalciurie, hyperphosphorémie
- Touchant les grosses articulations : genoux, épaules, mains, poignets, hanches
Arthropathie
- Arthralgie de rythme mécanique, parfois inflammatoire
acromégalique
- Rx : interligne articulaire élargi, ostéophytes exubérants, ossification des insertions
périphérique
tendineuses
- Touche surtout le rachis : lombalgie de type mécanique
Rhumatisme
- Rx = spondylose d’Erdheim : coulées ostéophytiques antérieures et latérales des corps
acromégalique
vertébraux, avec aspect biconcave des vertèbres et concavité exagérée du mur postérieur
- Syndrome d’apnée du sommeil (2/3 des malades) : apnées obstructives ou mixtes
Autres
- Goitre (souvent multinodulaire), splénomégalie, hépatomégalie
complications
- Polype du colon, avec risque augmenté de cancer colorectal suivi coloscopique régulier
Dosage de la GH = Variations fortes dans le nycthémère : peu utile
Dosage de l’IGF1 = Variations plus faibles (1/2 vie longue) : concentration plasmatique augmentée
= dépistage Un dosage normal d’IGF1 élimine une acromégalie (à interpréter selon l’âge)
Bio
Test = Absence de freinage de la GH lors de l’hyperglycémie provoquée par voie orale
dynamique = - Diagnostic positif : la GH reste > 0,4 ng/ml après HGPO, voire réponse paradoxale
confirmation (stimulation)
- Evoquer et rechercher l’acromégalie si 2 comorbidités (asthénie, sueurs, prise de poids,
ronflement, canal carpien.)
- Triple bilan nécessaire : tumoral, retentissement fonctionnel hypophysaire, recherche de
Bilan
complications
étiologique
- Adénome somatotrope : quasiment la seule cause d’acromégalie IRM hypothalamo-
Bilan
hypophysaire
- Sécrétion paranéoplasique (exceptionnelle)
- Cardiaque : ECG, échocardiographie
Bilan des - Métabolique : glycémie à jeun, glycémie lors de l’HGPO
complications - Dépistage systématique d’un SAOS : oxymétrie nocturne, voire polysomnographie
- Coloscopie régulière (tous les 3 ans)
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R2C : Rang A en noir - Rang B en bleu - Rang C en brun Révision 27/6/2022
SYNDROME DE CUSHING
Syndrome de Cushing = manifestations cliniques et biologiques d’une hypersécrétion chronique de glucocorticoïdes
- Amyotrophie prédominante au niveau des ceintures et de l’abdomen : discrète (signe
du tabouret), parfois responsable d’une fatigabilité à la marche
- Atrophie cutanée et sous-cutanée, avec lenteur à la cicatrisation
Hypercataboli
- Peau amincie, ecchymoses au moindre choc, purpura vasculaire
sme
- Vergetures cutanées larges (> 1 cm), pourpres, orientées horizontalement sur les flancs
protidique
et à la racine des membres, ou à disposition radiaire dans la région mammaire et péri-
ombilicale
Signes les plus spécifiques d’un syndrome de Cushing
- Obésité androïde (mais prise de poids modérée) facio-tronculaire, avec amyotrophie des
membres
Redistribution
- Visage érythrosique, congestif, hypertrophie des boules de Bichat (pommettes) avec
facio-tronculaire
varicosités et télangiectasies
du tissu adipeux
- Comblement des creux sus-claviculaires, nuque en « bosse de bison »
Manifestations
CODEX.:, S-ECN.COM
R2C : Rang A en noir - Rang B en bleu - Rang C en brun Révision 27/6/2022
- Mélanodermie
- Stimulation excessive des surrénales : hyperplasie bilatérale, hypersécrétion de glucocorticoïdes
± d’androgènes à taux modérés, voire de minéralocorticoïdes
= Maladie de Cushing : micro-adénome dans 90% des cas, prédominance
Adénome
féminine
corticotrope
- Argument diagnostique : sensibilité diminuée à l’ACTH mais avec conservation
(70%)
d’un rétrocontrôle négatif réponse au test de freinage fort à la dexaméthasone
Fonctionnel alcoolisme
Signes clinique modérés, signes cataboliques absents
= Sécrétion autonome de cortisol par une tumeur surrénale
- Rétrocontrôle négatif sur l’ACTH : freine la sécrétion controlatérale
Adénome = Tumeur bénigne, encapsulée, de petite taille
surrénalien - Distinction difficile avec un corticosurrénalome, risque de transformation
(10%) maligne : surveillance régulière prolongée après traitement
ACTH-
indépendant = Tumeur maligne, de grande taille
Cortico- - Association fréquente à une sécrétion d’aldostérone et d’androgènes (par
surrénalome dédifférenciation)
(10%) - De très mauvais pronostic : rapidement invasive localement et à distance (foie,
poumon)
Autre - Hyperplasie micronodulaire ou macro-nodulaire des surrénales : rare (1%)
L’association d’un syndrome de Cushing avec une hyperandrogénie importante et un hyperminéralocorticisme
signe souvent une atteinte maligne (corticosurrénalome ou syndrome paranéoplasique)
Dosage de
- ACTH effondré origine surrénalienne
l’ACTH
- ACTH normal /élevé (inadapté) origine extra-surrénalienne (ACTH-dépendant)
plasmatique
- TDM surrénalien (sans et avec injection)
- Scintigraphie au iodo-cholestérol
ACTH effondré
CODEX.:, S-ECN.COM
R2C : Rang A en noir - Rang B en bleu - Rang C en brun Révision 27/6/2022
DIABÈTE INSIPIDE
Un adénome hypophysaire ne s’accompagne jamais d’un diabète insipide, sauf en postopératoire à l’occasion d’une
apoplexie hypophysaire.
La présence d’un diabète insipide chez un patient porteur d’une lésion hypothalamo-hypophysaire doit donc faire
rechercher une autre étiologie.
- Polyurie > 3l/24h d’urines hypotoniques (OsmU < 300 mOsm/L)
- Polydipsie équivalente à la diurèse (OsmP normale)
- Sd PolyU-PolyD + lésion à l’IRM : DI central par carence en ADH (vasopressine) et test de restriction hydrique
inutile
Définition
NB : Rappel test de restriction hydrique : hospitalier (dangereux), différencie DI central idiopathique et polydipsie
primaire
- DI central : carence en ADH
- DI néphrogénique : résistance à l’ADH (vasopressine)
- Polydipsie primaire
- DI gestationnel très rare (lyse précoce d’ADH par Ez placentaire)
- Persistance nocturne : organicité
- Quantification nycthémérale des apports et de diurèse
- Forme sévère : diagnostic sur clinique et tests simples :
Diagnostic
CODEX.:, S-ECN.COM
R2C : Rang A en noir - Rang B en bleu - Rang C en brun Révision 5/5/2022
‐ Insuffisance surrénale : pathologie rare (1 cas/10 000 hbts), potentiellement grave en cas d’insuffisance surrénale aiguë
‐ Insuffisance surrénale périphérique = primaire (maladie d’Addison) : déficit glucocorticoïde et minéralocorticoïde
‐ Insuffisance surrénale centrale = corticotrope : atteinte de la lignée glucocorticoïde sans atteinte minéralocorticoïde
‐ 3 zones : glomérulée minéralocorticoïdes, fasciculée glucocorticoïdes, réticulée androgènes
= CRH hypothalamique ACTH hypophysaire synthèse de cortisol surrénalienne
‐ Cycle nycthéméral : pic entre 7 et 9h, minimum entre 0 et 2h
‐ Action : ‐ Stimulation de la néoglucogenèse (effet hyperglycémiant)
‐ Stimulation du catabolisme protidique
‐ Stimulation de la lipogenèse (viscérale et facio‐tronculaire)
Gluco‐
Physiopathologie
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Diagnostic En pratique : ‐ Cortisol de 8h effondré et ACTH élevée : affirme l’insuffisance surrénalienne périphérique
‐ Test au Synacthène® en cas de doute (cortisolémie à 8h normale)
PC ‐ Femme enceinte ou sous pilule oestroprogestative : valeurs seuils de cortisol
‐ Nourrisson (absence de rythme circadien du cortisol dans les 1ers mois de vie) : répéter les dosages,
instaurer un traitement en cas de forte probabilité, répéter l’évaluation à distance par test au Synacthène®
= Cause la plus fréquente : prédominance féminine (3/1), surtout avec atcds d’auto‐immunité
‐ Isolée ou associée à d’autres MAI : thyroïdite d’Hashimoto (syndrome de Schmidt), poly‐
Rétraction endocrinopathie (diabète, insuffisance ovarienne, maladie de Biermer, maladie coeliaque,
corticale auto‐
vitiligo…)
immune
‐ Ac anti‐21 hydroxylase : inconstant (80‐90% des cas), transitoire (disparition lors de l’évolution)
60%
‐ Scanner surrénalien : atrophie bilatérale des surrénales
Diagnostic par argument de fréquence, en l’absence d’argument en faveur d’une tuberculose
= Localisation surrénale du BK, suite à une dissémination hématogène, parlante plusieurs années
après la 1ère localisation de tuberculose (diagnostiqué ou non)
Tuberculose ‐ Terrain : transplanté, originaire d’une zone d’endémie tuberculeuse (Afrique Noire, Europe de
bilatérale des l’Est…), diabétique, immunodéprimé, atcds de tuberculose 10‐15 ans auparavant
surrénales ‐ TDM surrénale : hypertrophie surrénale à la phase initiale, puis atrophie ± calcifications
20% bilatérales au niveau des surrénales (50% des cas, quasi‐pathognomonique, visible aussi en ASP)
‐ RP ou scanner thoracique : séquelles de tuberculose
Bilan systématique à la recherche d’autres localisations : urinaire, ophtalmique, osseuse…
Etiologie
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= Anomalie génétique récessive liée à l’X par accumulation d’acides gras à très longue chaîne :
Adrénoleuco‐
dystrophie atteinte des surrénales et troubles neurologiques par démyélinisation de la substance blanche
‐ Terrain : garçon ou homme jeune, atcds familiaux, encéphalopathie dégénérative
‐ Hypoplasie congénitale des surrénales (mutation DAX1)
Autre (rare)
‐ Syndrome de résistance à l’ACTH : mutation inactivatrice du récepteur de l’ACTH
‐ Dosage des Ac anti‐surrénales leur absence n’élimine pas la cause auto‐immune
Bilan
‐ Scanner surrénalien
‐ Recherche d’argument en faveur d’une tuberculose surrénale : RP, IDR, ASP
‐ Sérologie VIH
Urgence thérapeutique : à débuter sans attendre le résultat des dosages hormonaux en cas de suspicion
diagnostique
= Traitement à vie, à ne jamais interrompre : mise en place lors d’une courte hospitalisation
Traitement
‐ Glucocorticoïde = hydrocortisone : 15 à 25 mg/j en 2‐3 prises (dose plus élevée le matin)
TTT
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POLYENDOCRINOPATHIE AUTO‐IMMUNE
= Affection d’origine auto‐immune pouvant toucher plusieurs organes endocriniens
= Mutation du facteur de transcription AIRE : à transmission autosomique récessive
‐ Hypoparathyroïdie
Type 1
‐ Candidose
‐ Insuffisance surrénale
‐ Plus rarement : hépatite, malabsorption, hypogonadisme, hypoplasie de l’émail dentaire, vitiligo, alopécie,
maladie de Biermer, hypothyroïdie, diabète, maladie cœliaque…
= Syndrome de Schmidt : plus fréquente, à transmission autosomique dominant
‐ Insuffisance surrénale
Type 2
‐ Thyroïdite de Hashimoto
‐ Maladie de Basedow
‐ Diabète de type 1
‐ Autres : myasthénie, vitiligo, gastrite auto‐immune, maladie de Biermer, alopécie…
INSUFFISANCE CORTICOTROPE
= Carence en CRH et/ou ACTH d’origine hypothalamo‐hypophysaire, sans atteinte de la fonction minéralocorticoïde
‐ Cause : ‐ Interruption d’une corticothérapie prolongée : cause la plus fréquente
‐ Insuffisance antéhypophysaire : adénome hypophysaire ++, hypophysite, sarcoïdose, traumatisme, chirurgie,
radiothérapie, syndrome de Sheehan (nécrose brutale lors d’un choc hypovolémique en post‐partum) …
= Insuffisance corticotrope constante (par rétrocontrôle négatif sur l’ACTH) avec phénomène de mise au
repos des surrénales (absence de sécrétion de cortisol en réponse à l’ACTH) temporaire
‐ Risque de décompensation surrénalienne en cas d’agression (stress, chirurgie…) à dose < 5‐7 mg/j :
majoration transitoire du traitement (10‐15 mg/j) ou substitution par hydrocortisone (40‐60 mg)
‐ Patient à risque : dose > 7.5 mg/j pendant 3 semaines, syndrome de Cushing sous corticoïdes, prise de
ritonavir
Les patients à risques doivent être considérés comme potentiellement en insuffisance corticotrope dès la
Cortico‐ décroissance ou l’arrêt des corticoïdes
thérapie au
long cours Signes ‐ Asthénie, douleurs musculaires, troubles digestifs
cliniques A différencier d’un syndrome de sevrage aux corticoïdes : fatigue, troubles de l’humeur
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= Pathologie gravissime : toute suspicion d’insuffisance surrénale aiguë en est une jusqu’à preuve du contraire
positif effondrée, ACTH élevée (si cause périphérique) ou normale/diminuée (cause centrale)
‐ Complété à distance par un test au Synacthène® + aldostérone et rénine
Mesures pré‐ ‐ A domicile (par le médecin ou le patient) : 100 mg d’hydrocortisone IV ou IM, ou SC à défaut
hospitalières ‐ Transport médicalisé en milieu hospitalier
‐ Clinique : PA, FC, FR, saturation, diurèse, température, glycémie capillaire, conscience
Surveillance ‐ Refaire un ionogramme sanguin après 4‐6h
‐ ECG en cas d’hyperkaliémie importante
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Hypo‐
gonadisme = Caryotype 47, XXY : cause la plus fréquente
hyper‐ ‐ Aspect eunuchoïde, grande taille, signes d’hypogonadisme
Syndrome de
gonadotrope à la puberté
Déficit en Klinefelter ‐ Risque : cancer du sein, maladie thromboembolique,
testostérone
diabète
‐ Syndrome de Delachapelle = 46, XX avec translocation du
gène SRY : associée à des anomalies des OGE (hypospadias,
cryptorchidie)
‐ Chirurgie ou torsion bilatérale, orchite, chimiothérapie,
Autres causes
radiothérapie
‐ Déficit androgénique lié à l’âge
‐ Médicament anti‐androgène : acétate de cyprotérone,
spironolactone
‐ Syndrome d’hypogonadisme
Insuffisance ‐ Bilan hormonal : testostérone basse avec FSH/LH inadaptée (normale ou
gonadotrope basse)
IRM hypothalamo‐hypophysaire + dosage de prolactine
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‐ Hémochromatose
‐ Anorexie mentale
‐ Hyperprolactinémie
Insuffisance Cause ‐ Syndrome de Cushing
gonadotrope
‐ Syndrome de Kallmann‐De Morsier
‐ Insuffisance antéhypophysaire : adénome hypophysaire…
‐ Analogue de la GnRH : enantone, décapeptyl
‐ Syndrome d’hypogonadisme
‐ Biologie « paradoxale » : testostérone normale avec LH dosage de SHBG (TeBG)
Fraction libre de
testostérone par ‐ Hyperthyroïdie
de SHBG Cause
‐ Insuffisance hépato‐cellulaire (cirrhose)
‐ Syndrome de renutrition
‐ Insuffisance rénale chronique
‐ Syndrome d’hypogonadisme (souvent partiel)
‐ Bilan hormonal :
‐ Hyperœstradiolémie absolue > 40 pg/mL ou après test à l’hCG
‐ LH effondrée avec testostérone normale ou diminuée
Echographie testiculaire, puis scanner surrénalien en 2nd intention
= Production d’œstradiol ou d’hCG + aromatase tumorale
‐ Leydigome ou tumeur des cellules de Sertoli
Hyperœstrogénie Tumeur
‐ Gonadoblastome : tumeur des cellules germinales (FdR : cryptorchidie)
testiculaire
‐ Autre tumeur hypersécrétante d’hCG : choriocarcinome testiculaire ou
germinome hypothalamique
= Tumeur surrénalienne féminisante ou corticosurrénalome malin
Tumeur ‐ Syndrome de Cushing
surrénalienne ‐ des précurseurs surrénaliens : DHEA, SDHA, 17‐hydroxyprogestérone, Δ4‐
androstenedione
‐ Syndrome d’hypogonadisme
‐ Bilan hormonal : hyperœstradiolémie modérée, LH , testostérone normale ou diminuée
Etiologie
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Bilan
étiologique ‐ Insuffisance rénale chronique
Causes évidentes ‐ Cirrhose (8% des gynécomasties), fréquente (40% des cirrhoses), associé à
des signes d’hypogonadismes
‐ IMC
‐ Caractères sexuels primaires et secondaires : recherche de syndrome hypogonadique
C
‐ Palpation testiculaire systématique : éliminer un cancer testiculaire avec sécrétion d’hCG
‐ Recherche systématique d’ostéoporose (± fractures)
Indispensable (en l’absence de cause physiologique évidente) pour éliminer une cause
tumorale
PC ‐ Bilan hormonal minimal : testostéronémie totale, LH, FSH, hCG, prolactine, œstradiol + TSH et
T4L
‐ Echographie testiculaire systématique
Gynécomastie ‐ Abstention : disparition spontanée dans la plupart des cas à 18 ans
pubertaire ‐ En cas de persistance après 18 ans, sans cause retrouvée : exérèse du tissu glandulaire
Dans les 12 mois : phase proliférative de la gynécomastie, avant la phase fibreuse
Traitement
TTT
Gynécomastie
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Suspicion
gynécomastie
Mammographie
Cancer mammaire
Gynécomastie Adipomastie
très rare
E2 (+)
T4L (+) E2 (N)
hCG (+) Testostérone (-)
TSH (-) Testostérone (-)
ou (N)
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Tumeur Tumeur sécrétant
Hyperthyroidie FSH, LH (+) FSH, LH (-) ou (N)
sécrétante hCG E2
IRM cérébrale
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7‐15 ans
Stade 4 Néphropathie Protéinurie Elevée ‐ 10ml/min/an Épaississement de la
sans TTT MBG
15‐20 ans Nodule de sclérose
Hyalinose
Stade 5 IR Protéinurie Elevée Selon le stade de Sclérose
massive l’IR Destruction
20‐30 ans glomérulaire
Prévention ‐ Equilibre glycémique
primaire ‐ Maîtrise des FDR associés : HTA ‐ Tabac
‐ Contrôle glycémique : Hba1c < 7%
‐ Contrôle TA : < 140/85
Stade micro‐ ‐ IEC/ARA2
Traitement
Alb ‐ Prise en charge des FDR
‐ Régime hypoprotidique : 0,8 g/kg/j
‐ Régime hyposodée : 6 g/j
Stade macro‐ ‐ Contrôle ta : IEC/ARA2 + diurétique thiazidique / inhibiteur calcique
Alb ‐ Objectif : ramener la protéinurie en dessous de 0,5g/24h
‐ Contrôle glycémique : hba1c < 8% si DFG < 30
‐ Stade 3 : adaptation posologique de la metformine
‐ Stade 4 : arrêt de la metformine : utilisation de insuline, répaglinide, inhibiteurs des a‐
Traitement Stade IR
glucosidases, IDPP4, agoniste de la GLP1
‐ Contrôle TA : < 130
‐ Envisager la transplantation
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NEUROPATHIE DIABÉTIQUE
‐ Polynévrite axonale ascendante : en fonction de la longueur des fibres nerveuses : extrémités vers racines des membres,
atteinte de la sensibilité > motricité
‐ Neuropathie autonome : atteinte neurovégétative
‐ Atteinte monoradiculaire jusqu’à la multinévrite
‐ Neuropathie autonome : complication tardive
‐ Neuropathie périphérique : multifactorielle, précoce dans le diabète de type 2
‐ Prévalence = 10‐60% ‐ 50% après 20 ans d’évolution
‐ Augmente avec la durée du diabète
Épidémio Facteurs favorisants :
‐ Grande taille
‐ Tabac, alcool, carences
‐ Âge
‐ AOMI, IR
‐ Hyperglycémie chronique
Physiopath
‐ Atteinte vasculaire : ischémie des vasa nervorum
Dépistage ‐ Examen clinique et interrogatoire régulier
‐ Neuropathie sensitivo‐motrice
. Polynévrite sensitive distale symétrique = polynévrite
. Mononévrite : nerfs oculomoteurs +++
. Polyradiculopathie thoracique
‐ Neuropathie autonome
Classification . Neuropathie cardiaque autonome
. Neuropathie vasomotrice
. Dysrégulation : sudation, glandes sébacées
. Neuropathie gastro intestinale : gastroparésie, trouble du transit, incontinence fécale
. Neuropathie génito‐urinaire : dysfonction vésicale, éjaculation rétrograde, dysfonction sexuelle,
trouble de l’érection
‐ Atteinte des fibres les plus longues : topographie ascendante en chaussettes puis en gants
. Petites fibres amyéliniques : thermoalgique et tact épicritique
. Grossesse fibres myélinisées : proprioception, pallesthésie, sensibilité à la pression
‐ Meg le plus souvent inutile : explore uniquement les grosses fibres
‐ Forme la plus fréquente : prévalence = 40% après 25 ans d’évolution
‐ Hypoesthésie à la pression, tact, thermique, proprioceptive : non conscient
Polynévrite
Neuropathie ‐ Paresthésie distale avec ascension
symétrique
sensitivo‐ ‐ Douleurs : questionnaire dn4
distale
motrice ‐ Réflexes abolis
‐ Déformation de la voûte plantaire : pied cubique de Charcot
‐ Moins fréquentes : 5‐15%, d’évolution brutale
‐ Mononeuropathie motrice
Autres formes ‐ Polyradiculopathie thoracique
‐ Mononévrite : rare, asymétrique, surtout chez le sujet âgé, surtout les nerfs crâniens
‐ Syndrome canalaire compressif
‐ Tachycardie sinusale, peu variable à l’effort
Cardiovasculai ‐ Bradycardie permanente : rare
re ‐ Allongement du QT : surrisque de mort subite
‐ Ischémie silencieuse : l’IDM sans douleur
‐ Hypotension d’orthostatisme sans accélération de pouls
Vasomotrice
‐ Troubles de la sudation
Neuropathie ‐ Gastroparésie : satiété rapide, pesanteur abdominale, régurgitations, vomissements
autonome ‐ Diarrhée souvent motrice
Digestive
‐ Constipation
‐ Incontinence fécale
‐ Défaut de perception du remplissage vésicale + hypoactivité du détrusor = RAU
Vésicale
‐ Pollakiurie
Dysfonction ‐ Peut être l’un des 1ers signes de neuropathie autonome
érectile
‐ Anamnèse
‐ Inspection des pieds +++
Diagnostic
‐ Test au monofilament : pronostic du risque de plaie du pied, sensibilité diagnostic = 70%
‐ Test des autres sensibilités
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MACROANGIOPATHIE
‐ Atteinte des artères musculaire > 200 µm
‐ Athérosclérose accélérée
‐ Médiacalcose
‐ 75% des diabétiques décéderont d’une cause cardiovasculaire
‐ 50% des diabétiques décéderont d’un IDM
‐ RCV : x 2‐3 voire 4 chez la femme
Épidémio
‐ Risque coronarien : x 2‐3
‐ Risque AVC : x 1,5‐2
‐ Risque AOMI : x 5‐10
Diabétique à RCV élevé :
‐ Microalbuminurie, protéinurie, maladie coronarienne silencieuse
Évaluation du
‐ ≥ 2 facteurs : > 50 ans chez l’homme, > 60 ans chez la femme, HTA, tabac, dyslipidémie, atcd familiaux de
RCV
maladie cardiovasculaire précoce
‐ RCV fatal > 5% à 10 ans
‐ Anamnèse ciblée à la recherche d’un angor, asthénie à l’effort, trouble du rythme,
baisse de la ta, déséquilibre glycémique inexpliqué
‐ ECG de repos / an
Coronaropathie
‐ Test fonctionnel : épreuve d’effort, ETT de stress, scintigraphie
. Signe clinique, signes ECG avec coronarographie non indiquée d’emblée
. Patient asymptomatique avec RCV élevé
‐ Auscultation carotides, recherche de signes de focalisation, ait
Atteinte
Diagnostic ‐ Echo‐doppler des carotides, angio‐IRM si symptômes voire / 2‐5 ans (non
carotidienne
consensuel)
‐ Inspection des pieds et des membres inférieurs
‐ Palpation des pouls périphériques et auscultation
‐ Rechercher une claudication
Aomi
‐ Mesure de l’IPS
‐ Echo‐doppler artériel des membres inférieurs si symptômes ou IPS affecté
‐ Angio‐IRM, angio‐TDM, artériographie si geste de revascularisation
Contrôle ‐ Hba1c = 6,5% patient jeune et en bonne santé
glycémique ‐ Hba1c = 7% pour les autres patients
‐ Activité physique adaptée
‐ Contrôle lipidique : statine
‐ Contrôle ta : < 140/90 : IEC/ARAII
‐ Prévention du risque thrombotique : antiagrégant plaquettaire
‐ Contrôle du poids : perte 5‐10% en 1 an si surpoids ou obésité
Contrôle du RCV
‐ Sevrage tabagique
Traitement Prévention primaire Prévention secondaire
‐ Statine si RCV élevé ‐ Antiagrégant plaquettaire
‐ IEC/ARA II si HTA ou albuminurie ‐ Statine
‐ IEC/ARA II
‐ Atteinte tritronculaire : pontage > angioplastie
‐ Arguments en faveur d’une revascularisation pour une ischémie myocardique
Revascularisation silencieuse : atteintes pluritronculaires, souhait du patient, observance du
traitement antiagrégant futur
‐ Si angioplastie : stent actif > passif
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PIED DIABÉTIQUE
‐ 10% de risque de subir une amputation du premier rayon
‐ RR de plaie du pied = 5
‐ RR d’amputation d’un membre inférieur = 7
‐ Neuropathie : mal perforant plantaire
‐ Artériopathie : ischémie
‐ Infection sur des plaies secondaires à ces deux mécanismes
‐ Plaie quasiment toujours d’origine mécanique
Physiopathologie
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AUTRES COMPLICATIONS
PEAU ET DIABÈTE
‐ Rare : 0,3‐1%
Nécrobiose
‐ Surtout chez le diabétique de type 1 jeune
lipoïdique
‐ Fréquente : 50%
Dermopathie
‐ Cicatrice atrophique brunâtres sur la face antérieure des jambes
diabétique
‐ Régression spontanée
‐ Sujet âgé ++
Bullose diabétique
‐ Cicatrisation spontanée
‐ Secondaire à des erreurs d’injection : même endroit
Lipodystrophies ‐ Altèrent l’absorption d’insuline : instabilité glycémique
‐ Epaississement local de la peau
‐ Placard cutané brunâtres du cou
Acanthosis
‐ Aspect velouté
nigricans
‐ Signe d’insulinorésistance
‐ Pathologie auto‐immune des mélanocytes
Vitiligo ‐ Tâches achromiques
‐ Diabète de type 1
‐ Nodules rouge‐jaune
Xanthomatose
‐ Cuisses, fesses, paumes des mains
éruptive
‐ Hypertriglycéridémies majeures
INFECTION ET DIABÈTE
‐ Altération des PNN : plus de risques infectieux
FOIE ET DIABÈTE
‐ 50‐60% des diabétiques : hépatopathie diabétique
‐ 5% : lésions de fibrose hépatique sévères : RR = 2
‐ RR de cirrhose : 2,5
‐ Hépatopathie = FDR de mortalité par cancer et cardiovasculaire
ARTICULATIONS ET DIABÈTE
‐ Complication fréquente
‐ Douleur diffuses des épaules : limitation des mouvements actifs et passifs
Capsulite rétractile ‐ Capsule épaissie, adhérente à la tête humérale
‐ RR = 4
‐ TTT : antalgiques, corticoïdes locaux, kinésithérapie
‐ Guérison habituelle jusqu’à 6 moi, risque de récidive controlatérale
Maladie de ‐ Sclérose rétractile de l’aponévrose palmaire moyenne
Dupuytren ‐ 25% des malades sont diabétiques
‐ Secondaire à la glycation du collagène : dépend de la durée et important ce l’hyperglycémie
Chéiroarthropathie
‐ Raideur des doigts : peau épaissie, cireuse, aspect pseudo‐sclérodermique
‐ Rachis, hanches, genoux +++
Arthrose
‐ Arthrose digitales surtout si obésité surajoutée
DENTS ET DIABÈTE
‐ Parodontopathie
‐ Risque d’infection et d’abcès dentaire
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COMA CÉTOACIDOSIQUE
‐ Cétonémie > 3 mmol/L ou cétonurie > XX
‐ Glycémie > 250 mg/dl
‐ Bicarbonates < 18 mmol/L et/ou ph veineux < 7,30
‐ Incidence : 5‐8/1000/an
‐ Mortalité = 1%
Généralités
‐ FDR :
. Courte durée du diabète
. Atcd psychiatriques
. Gastroparésie
. Hba1c élevée
‐ Déficit absolu en insuline
‐ Arrêt de l’insulinothérapie
Etiologies
‐ Pathologies intercurrentes : chirurgie, infarctus, corticoïdes, immunomodulateurs, inhibiteurs de la
SGLT2
‐ Phase de cétose : syndrome cardinal aggravé avec troubles digestifs
‐ Phase de cétoacidose : dyspnée de Küssmaul, trouble de conscience, déshydratation mixte
‐ Critères de gravité :
. Sujet âgé . Cétonémie > 6 mmol/L
Diagnostic
. GCS < 12 . Bicarbonates < 5 mmol/L
. PA systolique < 90 mmHg . PH < 7
. FC > 100 ou < 60 bpm . Hypokaliémie < 3.5 mmol/L
. SaO2 < 92 % . Trou anionique 16
Diagnostic ‐ Urgence abdominale : pancréatite, urgences chirurgicales
différentiel ‐ Coma hyperosmolaire : glycémie plus élevé, IR, cétonémie normale
‐ Régression sous traitement : 24‐48h
Evolution
‐ Complications iatrogènes : œdème cérébral, surcharge hydrosodée, hypokaliémie, hypophosphorémie
‐ Confirmation du diagnostic : bu
‐ Evaluation de la gravité
‐ Orientation vers un service d’urgence si nécessaire
Phase
‐ Prise en charge ambulatoire :
initiale
. Pas de signe de gravité
. Education thérapeutique optimale
. Accès à de l’insuline rapide
‐ VVP – réhydratation sérum salé isotonique
Mise en ‐ PH, bicarbonates, ionogramme, créatinine, protidémie, hématocrite, CRP
condition ‐ Bilan infectieux
‐ ECG
‐ Insuline rapide ou ultra rapide en IVSE : 0,1 UI/kg/h max 7‐8 UI/h
. Maintien de l’insuline basale
. Glycémie < 2.5 g/L avec cétonémie persistante : maintien insuline et ajout sérum
glucosé
Prise en charge
. Relais SC dès disparition de la cétonémie
‐ Recharge volémique : sérum salé isotonique
Traitement . Perte de 10 % du poids, volume à remplacer sur 24h
curatif ‐ Apports potassiques si k+ < 5 mmol/L
. En l’absence l’anurie et après mesure de la créatinémie
‐ Traitement du facteur déclenchant
‐ Perfusion de bicarbonates
. Patient épuisé avec risque d’arrêt de l’hyperventilation compensatoire
. PH < 7,0
. 100ml de bicarbonates à 1,4%
‐ Règles éducatives ++++
‐ Recherche de cétone dans le contexte de glycémie élevé, pathologies intercurrentes
Traitement
‐ Pas de rechercher de cétone en dehors des situations à risque
préventif
‐ Apprentissage des signes devant faire consulter, des mesures à prendre
immédiatement
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COMA HYPEROSMOLAIRE
‐ Décompensation classique du sujet âgé DT2
Généralités ‐ Mortalité 20‐40%
‐ Maladie de la soif : non ressentie, non exprimée, non/mal étanchée
‐ Âge > 80 ans
‐ Infection aiguë
‐ Diurétiques
Etiologies ‐ FDR
‐ Mauvaise accessibilité aux boissons
‐ Corticothérapie
‐ Chaleur
‐ Déshydratation intense
Signe clinique ‐ Trouble de la conscience
‐ Anurie devant ira
Diagnostic
‐ Glycémie > 30 mmol/L (6g/L)
Biologie ‐ Osmolalité > 320 mosmol/kg : (na + 13) x 2 + glycémie en mmol/L
‐ PH > 7,30 : peut être absent si IR profonde
‐ Réhydratation : compartiment extracellulaire puis intracellulaire :
. Prudente pour éviter l’hypo‐osmolarité et le risque de myélinose centropontique
. Perte de 10% du poids
. 1l en 1h puis 1 l en 2h puis 1l en 4h
Traitement
‐ Insuline rapide IVSE 0,5‐1 UI/kg/h maximum 7 UI/H
‐ Apports en potassium
‐ Surveillance clinique et biologique rapprochée
‐ Prévention des complications de décubitus : HBPM, kiné respiratoire
HYPOGLYCÉMIES
‐ Quasi inévitable chez les dt1
‐ Réduction des risques avec pompes, capteurs de glucose, pancréas artificiels hybrides
‐ Uniquement sous insuline, sulfamides hypoglycémiants
‐ Les autres antidiabétiques ne sont pas une source isolée d’hypoglycémies
‐ Glycémie < 70 mg/dl
Généralités ‐ Glycémie menaçante < 54 mg/dl = risque d’hypoglycémie sévère avec intervention d’un tiers
. Hypoglycémie sévère
. Hypoglycémie sévère avec trouble de la conscience
. Hypoglycémie sévère nécessitant une hospitalisation
‐ Non mortelle, sans séquelles cérébrales (sauf hypoglycémie profonde et prolongée)
‐ Mise en jeu indirect du pronostic vital selon la situation : conduite, travail en hauteur, baignade)
‐ Délai trop long entre insuline et l’ingestion de glucides (majorée si gastroparésie)
‐ Dose insuline ou sulfamide excessive
Etiologies ‐ Effort physique impromptu sans compensation
‐ Diminution des besoins en insuline lors de la guérison d’évènement intercurrent
‐ Erreur d’injection de l’insuline ou de prise du sulfamide
‐ Ingestion de sucre : 15g soit 3 morceaux sans trouble de la conscience
‐ Injection de glucagon 1 mg im ou sc : si trouble de la conscience
Traitement
‐ Si traitement par sulfamide : ci du glucagon, perfusion de glucose pour une durée > 2‐3 fois la demi‐vie
du sulfamide
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‐ Processus auto‐immun :
Physio‐ . Auto‐anticorps : anti‐ilots (ICA), anti GAD, anti IA2, anti‐insuline, anti ZnT8 : présents dans 97%
pathologie ‐ Autres maladies auto‐immunes fréquemment associées : 10‐15%
‐ Polyendocrinopathie auto‐immune : classiquement de type 2 :
. Dysthyroïdie
. Insuffisance surrénale lente
. Atrophie gastrique (comme la maladie de Biermer)
. Maladie cœliaque
. Vitiligo
‐ Phase préclinique : destruction progressive des cellules beta
‐ Diagnostic clinique : destruction > 85% des cellules beta
Histoire
‐ Phase Clinique Séquellaire
naturelle
‐ Maladie chronique : nécessite l’adhésion du patient pour sa prise en charge (d’autant plus difficile
chez un enfant)
‐ A début rapide, explosif
‐ Signes cardinaux :
. Polyuro‐polydipsie : jusqu’à énurésie secondaire
Signes . Amaigrissement : jusqu’à cassure de la courbe staturo‐pondéral
cliniques . Polyphagie
‐ Acidocétose inaugurale : 1ère manifestation du diabète de type 1 chez l’enfant dans 80%
‐ Troubles visuels transitoires
‐ Diagnostic clinique si : amaigrissement + cétose + âge < 35 ans
‐ Examens recommandés si la triade du DT1 est incomplète
‐ Anticorps : anti‐IA2, anti‐GAD, anti‐insuline, anti‐îlots, ZnT8
‐ Si négatif : rechercher des diabètes secondaires
Diagnostic
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R2C : Rang A en noir - Rang B en bleu - Rang C en brun Révision 9/5/2022
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. Augmentation de la lipolyse
. Diminution du captage et utilisation du glucose
. Diminution de la clairance des triglycérides
Physio‐
. Augmentation de la production de glucose
pathologie
. Augmentation de la synthèse des VLDL
‐ Hérédité forte : prévalence si ATCD au 1er degré = 10 à 30% jusqu’à presque 100% si jumeaux
homozygotes
‐ Glucotoxicité : hyperglycémie aggrave l(insulinorésistance et l’insulinosécrétion
‐ Lipotoxicité : augmentation d’AG libre aggrave les anomalies de l’insulinosécrétion
‐ Résistance à l’insuline
Histoire ‐ Hyperglycémie = glucotoxicité = destruction des cellules beta
naturelle ‐ Augmentation des AG libres = lipotoxicité
‐ Déficit en insulinosécrétion
‐ Souvent asymptomatique au début de la maladie
‐ Signes cardinaux de l’hyperglycémie
Signes
‐ Prurit vulvaire ou balanite : mycose génitale
cliniques
‐ Infections récidivantes et trainantes
‐ Complications de l’hyperglycémie chronique
‐ GAJ : indications :
. Signes cliniques évocateurs d’hyperglycémies
. > 45 ans : tous les 3 ans sans FdR de diabète
. Tous les ans si FdR
Paraclinique . Origine non caucasienne ou migrant
. Précarité
. Syndrome métabolique
. ATCD : familial au 1er degré, diabète gestationnel, macrosomie, diabète induite, maladie vasculaire
ou rénale
‐ Absence de surpoids, absence d’ATCD
LADA
‐ Auto‐anticorps positifs
‐ MODY 2 : diabète modéré du sujet jeune
Diabètes ‐ autres MODY (MODY 3) : diabète sévère du sujet jeune ou rapidement
génétiques insulinorequérant
Diagnostic
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‐ Trisomie 21
‐ Syndrome de Klinefelter
Syndrome ‐ Syndrome de Turner
génétique ‐ Autres : ataxie de Friedreich, dystrophie myotonique de Steinert,
chorée de Huntington, porphyrie, syndrome de Wolfram,
syndrome de Prader‐Willi…
Diagnostics Diabètes ‐ Syndrome de « l’homme raide » (stiff man)
Diabète auto‐
différentiels secondaires ‐ Syndrome poly‐endocrinien auto‐immune de type 2 (APECED)
immun ou
‐ Ac anti‐récepteur de l’insuline (insulinorésistance de type B)
infectieux
‐ Infection virale : coxsackie B4, rubéole congénitale, EBV…
Anomalie ‐ Insulinorésistance de type A
génétique de ‐ Lépréchaunisme
résistance à ‐ Syndrome de Rabson‐Mendenhall
l’insuline ‐ Diabètes lipoatrophiques…
‐ Objectifs :
. Contrôle glycémique optimal : objectif HbA1c
Généralités . Amélioration de la sensibilité à l’insuline
. Prise en charge des FdR cardiovasculaires
‐ Prise en charge multidisciplinaire
‐ Dosage HbA1c tous les 3 mois
Profil du patient HbA1c cible
La plupart des diabétiques de type 2 ≤ 7%
Diabète de type 2 récemment diagnostiqué avec ≤ 6,5%
espérance de vie > 15 ans sans ATCD cardiovasculaire
Cas Diabète de type 2 : ≤ 8%
général . Comorbidité grave / espérance de vie < 5 ans
. Complications macrovasculaires
. Évolution du diabète > 10 ans et cible de 7% difficile
à obtenir
Vigoureuses avec espérance de vie satisfaisante ≤ 7%
Personnes Fragiles, état de santé intermédiaire ≤ 8%
âgées Malades, dépendantes, en mauvais état de santé ≤ 9% ou dextro
préprandiales [1‐2g]
Surveillance ATCD de complication macrovasculaire non évoluée ≤ 7%
glycémique
Prise en charge
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Antidiabétiques
oraux
Prise en charge
Traitement
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ANTIDIABÉTIQUES
Mécanismes d’action et effets métaboliques attendus
Analogues GLP1
Inhbiteurs DPP4
1,5‐2% Foie Tube digestif Inhibiteur a‐
0,5‐1% : absorption glucosidase
DPP4 Dégradation
Incrétines ‐ > 1% 0,5‐0,6%
Metformine
Pancréas Insuline Glucose
Sulfamides > 1% +
Tissus Rein : Inhibiteur
Glinides 1%
périphérique élimination SGLT2
0,7‐0,8%
Intérêts EI CI
‐ Sur l’insulinorésistance ‐ Digestifs : douleurs, diarrhées ‐ DFG < 30
‐ Pas De Prise De Poids ‐ acidose lactique ‐ Insuffisance hépatique
Metformine ‐ Hypoxie tissulaire
‐ Insuffisance cardiaque
‐ Insuffisance respiratoire
‐ Sur l’insulinosécrétion ‐ Hypoglycémie ‐ Grossesse, allaitement
‐ Allergie ‐ Insuffisance hépatique sévère
Sulfamides ‐ IR sévère
‐ Allergie
‐ Association au miconazole
‐ Sur l’insulinosécrétion ‐ Hypoglycémie ‐ Grossesse, allaitement
‐ Courte durée d’action ‐ Insuffisance hépatique
Glinides
‐ Utilisable si IR
‐ Utilisable chez la personne âgée
‐ Pas d’hypoglycémie ‐ Infections ORL ‐ IR
‐ Pas de prise de poids ‐ Allergies ‐ Insuffisance hépatique
iDPP4 (gliptines)
‐ Utilisable si IR ‐ Insuffisance cardiaque
‐ Utilisable chez la personne âgée
‐ Utilisable chez la personne âgée ‐ Troubles digestifs : flatulences, ‐ Maladies digestives
‐ Utilisable jusqu’à DFG > 25 diarrhée
i a‐glucosidase
‐ Utilisable si insuffisance
hépatique
‐ Protection cardiaque et rénale ‐ Acido‐cétose ‐ IR sévère
‐ Perte de poids ‐ Infections génitales ‐ Insuffisance hépatique sévère
i SGLT2
‐ Effet diurétique ‐ Déshydratation, hypovolémie
‐ Gangrène de Fournier
‐ Améliore les glycémies pré et ‐ Digestifs : nausées, ‐ Gastroparésie
post prandiales vomissements, diarrhée ‐ Pancréatectomie
‐ Pas d’hypoglycémie ‐ Hypoglycémies si association ‐ Enfant
Analogues GLP1 ‐ Perte de poids aux insulinosécréteurs
‐ Améliore dyslipidémie, HTA,
stéatose
‐ Sécurité cardiovasculaire
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Révision 09/06/21
Diabète sucré = carence absolue ou relative en insuline, à l’origine d’une hyperglycémie chronique
- Fréquente = 250-300 millions, dont 3-4% de la population française, grave = 5e rang des causes de mortalité
- Définition purement biologique : hyperglycémie veineuse sur 2 dosages à quelques jours d’intervalle, à jeun, sans stress
Glycémie à jeun : norme < 1,10 g/l, intolérance au glucose si 1,10 à 1,26 g/L ou diabète > 1,26 g/L
Ou : glycémie à jeun ou non > 2 g/L sur 2 prélèvements, ou sur 1 prélèvement + complication spécifique
- Asymptomatique : examen systématique, découverte fortuite
Circonstances
- Symptomatique : symptômes cardinaux, complication aiguë, complication chronique
de
BU : glycosurie ± cétonurie
découverte
Glycémie capillaire : hyperglycémie
Diagnostic
- Statine
- Autres : pentamidine, L-asparaginase, streptozotocine, raticide pyrinuron…
- Trisomie 21
- Syndrome de Klinefelter
Syndrome
Diabète génétique
- Syndrome de Turner
secondaire - Autres : ataxie de Friedreich, dystrophie myotonique de Steinert, chorée de
Huntington, porphyrie, syndrome de Wolfram, syndrome de Prader-Willi…
- Syndrome de « l’homme raide » (stiff man)
Diabète auto-
- Syndrome poly-endocrinien auto-immune de type 1 (APECED)
immun ou
- Ac anti-récepteur de l’insuline (insulinorésistance de type B)
infectieux
- Infection virale : coxsackie B4, rubéole congénitale, EBV…
Anomalie - Diabètes MODY 1 à 6
génétique de - Diabètes mitochondriaux
la fonction - Anomalie du gène de l’insuline…
des cellules β
Anomalie - Insulinorésistance de type A
génétique de - Lépréchaunisme
résistance à - Syndrome de Rabson-Mendenhall
l’insuline - Diabètes lipoatrophiques…
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Révision 09/06/21
- Reflet de la glycémie moyenne sur 3 mois : 6% = 1,25 g/L ± 0,25 g/L/% d’HbA1c
- ½ vie de l’Hb : hémolyse, anémie aiguë, hépatopathie chronique, traitement par fer,
HbA1c EPO ou vitamine B12, transfusion récente
HbA1c
- Modification structurelle : Hb S ou Hb C
- ½ vie de l’Hb : sujet âgé, alcoolisme, splénectomie, carence en fer, folate, vitamine B12
- Insuffisance rénale chronique
HbA1c
- Modification structurelle : Hb F
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R2C : Rang A en noir - Rang B en bleu - Rang C en brun Révision 9/5/2022
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‐ Hypertension artérielle
‐ ECG : tachycardie sinusale, raccourcissement de l’espace QT (avec aspect en cupule), aplatissement
de l’onde T, allongement du PR
Cardiaque
‐ Signes de gravité :
. Trouble du rythme : extra‐systole ventriculaire, fibrillation auriculaire
. Trouble de conduction : BAV
‐ Rénale : lithiase rénale calcique (colique néphrétique, infection urinaire), néphrocalcinose, IRC
Calcifications ‐ Pancréatique : pancréatite chronique calcifiante
ectopiques
‐ Digestive : lithiase biliaire
si hypercalcémie
‐ Ostéo‐articulaire : ostéoporose, douleur osseuse peu spécifique, chondrocalcinose, tuméfaction
chronique
osseuse (ostéite fibreuse kystique), fractures spontanées (rares)
HYPERCALCÉMIE
= Calcémie > 3 mmol/L : généralement de cause néoplasique urgence diagnostique et thérapeutique
AIGUË
‐ Suspicion d’hypercalcémie devant la présence de signes évocateurs (exacerbés)
Diagnostic
‐ Bisphosphonate IV (pamidronate) :
. en 1 injection sur 4h dilué dans 500 cc de soluté NaCl 9‰
± répétée à 2‐4 jours si besoin (délai d’action de 48h)
‐ Corticothérapie IV (0,5 à 1 mg/kg) : formes iatrogènes, myélome ou granulomatose
Traitement
‐ Epuration extrarénale (avec bain pauvre en calcium) = en urgence dans les formes graves :
hypo‐
hypercalcémie maligne > 4,5 mmol/L, IRA oligo‐anurique ou échec des traitements médicaux
calcémiant ‐ Diurèse forcée par furosémide IV plus recommandée
‐ Calcitonine : effet rapide mais très transitoire, rarement utilisée, risque de tachyphylaxie
‐ Calcimimétique (cinacalcet) seulement en cas d’hyperparathyroïdie sévère associée à un carcinome
parathyroïdien
HYPERCALCÉMIE = Découverte fortuite ou signes cliniques de l’hypercalcémie : confirmée par 2 dosages successifs
CHRONIQUE ‐ Traitement non urgent si calcémie < 3 mmol/L, sans symptôme ni signe ECG
‐ Prise médicamenteuse
C ‐ Atcd de lithiase urinaire, colique néphrétique, fracture pathologique, cancer, insuffisance rénale
‐ Signes tumoraux : tumeur, ADP, MT, douleur osseuse…
‐ Bilan phospho‐calcique : ‐ PTH : calcémie, calciurie, phosphorémie, phosphaturie
‐ Vitamine D : calcémie, calciurie, phosphorémie
‐ Dosage PTH 1‐84 : normale ou augmentée si hyperparathyroïdie primitive, hypercalcémie familiale ou lithium
‐ Dosage PTHrp : augmenté en cas de syndrome paranéoplasique
‐ Dosage 1,25‐OH‐vitamine D (demi‐vie courte) : augmenté en cas de granulomatose ou de lymphome
‐ Dosage de la vitamine D : augmenté en cas d’intoxication à la vitamine D
Bilan étiologique
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HYPERPARATHYROÏDIE PRIMAIRE
Hyperparathyroïdie primaire : 1ère cause d’hypercalcémie asymptomatique ou paucisymptomatique, surtout femme > 60 ans
Cause : adénome parathyroïdien (85%), hyperplasie parathyroïdienne diffuse (15%), carcinome parathyroïdien (< 1%)
Isolée dans la majorité des cas, ou peut s’intégrer dans :
‐ NEM 1 ou NEM 2a (hyperplasie parathyroïdienne diffuse)
‐ Mutation HRPT2 : associée à une tumeur osseuse mandibulaire
Hypercalcémie ‐ Signes généralement frustre ou asymptomatique
‐ Signes osseux :
. Fractures pathologiques, douleurs osseuses, tuméfaction osseuse
. Ostéite fibroskystique (phalanges des mains++) avec amincissement et aspect fibrillaire des
Hyper‐sécrétion de corticales, éorisions sous‐périostées en « coup d’ongle »
Diagnostic
‐ Rénale : urée, créat, échographie rénale voire scanner abdominal sans injection
Bilan des
‐ Osseuse : Rx du squelette, ostéodensitométrie
complications
‐ Complications de l’hypercalcémie
Recherche de NEM ‐ Non systématique, indiqué si : sujet < 50 ans, localisations multiples ou récidives
‐ Indications :
. Hyperparathyroïdie symptomatique
. Calcémie > 2,75 mmol/L (ou 0,25 mmol/L au‐dessus de la norme du laboratoire)
. Calciurie > 400 mg/24h ou 10 mmol/24h
. Insuffisance rénale chronique < 60 ml/min
TTT chirurgical . T‐Score < ‐2,5 sur 1 site
(en 1ère intention) . Age < 50 ans‐ Suivi impossible
‐ Cervicotomie exploratrice : exploration des 4 parathyroïdes et parathyroïdectomie sélective
(examen de repérage facultatif) ou exérèse subtotale en cas d’hyperplasie (3 glandes/4)
‐ Chirurgie mini‐invasive : si équipe entraînée, avec examen de repérage obligatoirement, en cas
TTT
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HYPERPARATHYROÏDIE SECONDAIRE
= Conséquence de l’hypocalcémie de l’insuffisance rénale chronique : calcémie normale ou diminuée
‐ Avec hypercalcémie :
. Prise médicamenteuse : carbonate de calcium, vitamine D
. Hyperparathyroïdie tertiaire = autonomisation irréversible des glandes parathyroïdes, surtout après transplantation rénale
(normalisation de la fonction rénale) indication chirurgicale formelle
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Révision 09/06/21
- Allongement du segment QT
Signes ECG - Risque de troubles du rythme : tachycardie ventriculaire, torsade de pointe
- Risque de trouble de conduction : BAV
- Cataracte sous-capsulaire
Hypocalcémie
- Syndrome de Fahr = calcifications des noyaux gris centraux : signes extrapyramidaux, crises
chronique
comitiales
- Hypocalcémie, avec PTH basse et calciurie normale ou diminuée (selon l’apport calcique)
Bio
- Phosphorémie normale ou haute
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Révision 09/06/21
= Résistance périphérique à l’action de la PTH d’origine congénitale : hypocalcémie avec PTH élevée
(et hyperphosphatémie, hypocalcitriolémie), rare
- Cause génétique : mutation du gène codant pour la protéine en aval du récepteur de la PTH
Pseudo-hypo-
(GNAS1), ostéodystrophie héréditaire d’Albright responsable du phénotype chondrodysplasique =
parathyroïdie brachy-métacarpie, brachy-métatarsie, retard statural, obésité, ossifications ectopiques cutanées et
anomalies cognitives.
- Cause fonctionnelle : liée à une hypomagnésémie
- Apports de vitamines D et/ou dérivés actifs de la vitamine D par voie orale : vitamine D2
TTT
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