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Les Nuits attiques/Livre VIII


< Les Nuits attiques

Aulu-Gelle

Les Nuits attiques


Traduction par Chaumont, Flambart et Buisson.
Texte établi par Charpentier et Blanchet, Garnier, 1919 (Volume 1, p. 373-376).

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LIVRE HUITIÈME

— CE LIVRE EST PERDU —

SOMMAIRES

I. Est-il régulier, ou non de dire hesterna noctu ? la dernière nuit. Quelle est, au
sujet de cette expression, l'opinion des grammairiens ? Que les décemvirs, dans la
loi des Douze Tables, ont dit nox pour noctu.

II. Dix mots que m'a cités Favorinus, et que les Grecs emploient fréquemment,
quoique illégitimes et barbares ; nombre égal de mots que je lui ai cités à mon
tour, consacrés chez nous par un usage de chaque jour, et qui cependant ne sont
pas latins et ne pourraient se trouver chez aucun auteur ancien. III. En quels
termes et avec quelle sévérité le philosophe Pérégrinus réprimanda, en notre
présence, un jeune Romain d'une famille équestre, qui l'écoutait d'un air
nonchalant, et bâillait à chaque instant.

IV. Que le célèbre historien Hérodote s'est trompé lorsqu'il a dit que seul, parmi
tous les arbres, le pin, après avoir été coupé, ne donne aucun rejeton ; et que le
même écrivain a avancé comme certaine, sur la pluie et sur la neige, une
observation peu exacte.

V. Ce que Virgile a voulu dire par ces mots : cœlum stare pulvere, le ciel rempli
de poussière ; et Lucilius par ceux-ci : pectus sentibus stare, le sein hérissé
d'épines.

VI. Qu'après une légère querelle suivie d'un raccommodement, il est tout à fait
oiseux de s'interroger mutuellement sur ses torts. A ce sujet, discours de Taurus,
extrait d'un ouvrage de Théophraste. Opinion de Cicéron, textuellement
rapportée, sur l'amitié.

VII. Ce qu'Aristote nous apprend dans son traité intitulé περι της Μνήμης, sur la
mémoire, sur la nature et les phénomènes de la mémoire. Autres observations,
fruit des lectures et de l'expérience, sur le développement prodigieux ou
l'anéantissement de cette faculté.

VIII. Ce qui m'arriva en voulant interpréter et traduire en latin certains passages


de Platon.

IX. Que le philosophe Théophraste, l'homme le plus éloquent de son temps,


voulant un jour adresser quelques mots aux Athéniens, se trouva tellement
intimidé qu'il garda le silence. Que la même chose arriva à Démosthène devant le
roi Philippe.

X. Discussion que j'eus, dans la ville d'Eleusis, avec un grammairien charlatan,


qui ignorait même ce que savent les enfants, les temps des verbes et les premiers

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éléments, et qui cependant faisait étalage de science par des questions obscures
et propres à embarrasser des esprits inexpérimentés.

XI. Réponse plaisante de Socrate à sa femme Xanthippe, qui l'invitait à faire


meilleure chère pendant les fêtes de Bacchus.

XII. Quel est, dans les écrits des anciens, le sens de cette expression plerique
omnes, presque tous. Qu'elle parait empruntée aux Grecs. XIII. Que le mot
quopsones usité en Afrique, n'est pas carthaginois, mais grec d'origine.

XIV. Plaisante dispute du philosophe Favorinus contre certain fâcheux qui


discutait sur l'ambiguïté des mots. Quelques expressions peu usitées empruntées
aa poète Névius et à Cn. Gellius. Quelques recherches étymologiques dé P.
Nigidius.

XV. Avec quelle violence et quelle ignominie le poète Labérius fut traité par C.
César : vers qu'il composa à ce sujet.

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