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8 Règles de Base Pour Bien Écrire Un Mail
8 Règles de Base Pour Bien Écrire Un Mail
Étape 1 : L’objet
Des phrases courtes : ceci est souvent plus facile à dire qu’à faire.
Parfois, les faits paraissent si complexes que l’on a l’impression de
ne pouvoir les exprimer qu’avec des circonvolutions et des
périphrases. Cette pratique est toutefois déconseillée, car elle
demande un effort de compréhension supplémentaire au
destinataire, qu’il n’est souvent pas prêt à consentir, en particulier
avant même de savoir de quoi il est question. Pour éviter que le
lecteur renonce purement et simplement à déchiffrer votre
message, utilisez des structures claires, simples et courtes.
Des propositions en gras et en italiques : la mise en page peut
considérablement aider le lecteur à identifier rapidement les dates
et les informations prioritaires. Toutefois, ces mises en valeur ne
fonctionnent que si elles sont utilisées avec parcimonie, car une
surabondance de termes en gras, en italiques ou soulignés ne fera
qu’augmenter la confusion du lecteur. Une règle empirique
préconise de ne pas avoir recours à ces marqueurs plus d’une fois
par paragraphe.
Des paragraphes pertinents : les paragraphes permettent de
structurer votre texte. Il s’agit donc d’organiser votre texte de sorte
que les connexions logiques s’enchaînent et forment un ensemble
cohérent. En règle générale, on peut considérer que la bonne
longueur d’un paragraphe n’excède pas trois phrases.
Des listes : les listes permettent de présenter des dates et des faits
de manière compacte : dates des réunions, coûts du projet à venir,
participants au prochain voyage professionnel, etc. Ceci permet
d’identifier les informations importantes d’un seul coup d’œil,
même lorsque l’on relit l’email plus tard. Le destinataire n’a donc
pas besoin de relire le message dans son intégralité pour accéder
aux informations importantes. Pour les relations de cause à effet, il
est cependant indispensable d’utiliser du texte classique.
Du vocabulaire simple : il s’agit de ne pas rendre les choses plus
compliquées qu’elles ne le sont déjà. Autant que faire se peut,
utilisez des mots simples que tout le monde peut comprendre.
Dans le cadre d’une question technique complexe, veillez à utiliser
un vocabulaire courant et éviter le jargon technique si vous ne vous
adressez pas à un spécialiste. Dans le cas contraire, il est fort
probable que le destinataire ne prendra pas le temps de chercher
le sens des termes compliqués, et que votre message restera lettre
morte. Bien entendu, ceci ne s'applique pas si vous communiquez
avec des experts de votre domaine. Dans de telles situations, le
vocabulaire technique aide à se présenter soi-même comme un
spécialiste. Même si certains sont réfractaires aux anglicismes à
outrance, il est important de garder à l’esprit que certains termes
anglophones originaux sont souvent plus clairs et plus précis que
leurs adaptations en français.
Un message positif : afin que votre destinataire intègre
efficacement votre message, il est recommandé d’utiliser des
tournures positives. Même lorsqu’il s’agit d’une critique, il est
important que celle-ci soit constructive.
Étape 5 : La formule finale
Bien à vous,
Françoise Dupont
Étape 7 : La signature