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CPGE Moulay Youssef Rabat TD de Physique

Physique MPSI 2 Optique

Optique géométrique TD 1 :
Fondement de l’optique géométrique

Question des cours


En quoi consiste l’approximation de l’optique géométrique.
Indiquer les limites du modèle de l’optique géométrique.
Énoncer et utiliser les lois de Descartes.
Définir milieu transparent, linéaire, homogène et isotrope. Indice de réfraction.
Définir l’indice de réfraction d’un milieu transparent.

Exercices
Exercice 1 : Indice du sulfure de carbone
La radiation émise par une lampe au sodium de longueur d’onde dans le vide de 590 nm présente une longueur
d’onde dans le sulfure de carbone de 369 nm.
1. Déterminer la fréquence de cette radiation.
2. En déduire sa vitesse de propagation dans le sulfure de carbone.
3. Calculer l’indice du sulfure de carbone de deux manières.
Exercice 2 : Indice de réfraction et loi de Cauchy
Pour un milieu dispersif l’indice de réfraction suit la loi de Cauchy.
𝐴
1. L’indice de l’eau vérifie la relation de Cauchy 𝑛 = 𝑛0 + avec 𝑛0 = 1,32 et 𝐴 = 2,736. 10−15 𝑚² Calculer
𝜆²
les valeurs de l’indice de l’eau pour les raies du mercure :

2. Pour un verre de type flint, on obtient les valeurs suivantes d’indice pour des longueurs d’onde bleu et
rouge :

(a) En admettant que l’indice de ce matériau suit la loi de Cauchy, déterminer les valeurs des
constantes 𝑛0 et 𝐴.
(b) Pour une longueur d’onde jaune 𝜆 = 589,3𝑛𝑚, on mesure 𝑛 = 1,661. Que peut-on en conclure ?
Exercice 3 : Equerre optique
Soient deux miroirs plans faisant un angle de 45°. On considère un rayon incident subissant une et une seule
réflexion sur chacun des miroirs. Déterminer la déviation, c’est-à-dire l’angle entre le rayon incident et le rayon
émergent.
Exercice 4 : Réflexion totale
Un rayon lumineux de longueur d’onde dans le vide 𝜆 = 600𝑛𝑚 se propage dans un verre d’indice 𝑛 = 1,625
et arrive à la surface de séparation avec l’air avec un angle de 35°.
1. Calculer l’angle que fait dans l’air ce rayon lumineux.
2. Définir la notion de réflexion totale.
3. A partir de quel angle d’incidence le phénomène de réflexion totale apparaît-il ?
Exercice 5 : Lame à faces parallèles
Sur la face supérieure d’une lame de verre d’épaisseur 𝑒 = 8𝑐𝑚, d’indice 𝑛2 = 1,5 plongée dans l’air dont on
supposera l’indice 𝑛1 égal à 1, arrive un pinceau lumineux sous une incidence 𝑖1 = 60°.
Benkerroum Houssam 1 Année scolaire : 2023 - 2024
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1. Y a-t-il toujours un rayon transmis de l’autre côté de la lame ?


2. Exprimer la déviation latérale du faisceau 𝑑 en fonction de 𝑒,𝑖1 et 𝑖2 .
3. À partir de la relation précédente, montrer que la déviation latérale d peut se mettre sous la forme :
𝑛1 𝑐𝑜𝑠𝑖1
𝑑 = 𝑒 (1 − ) 𝑠𝑖𝑛𝑖1
𝑛2 𝑐𝑜𝑠𝑖2
4. À quelle condition la déviation d sera-t-elle proportionnelle à 𝑒 et 𝑖1 .
Exercice 6 : Le prisme
Un rayon incident entre dans un prisme d’angle 𝐴 et d’indice n avec un angle d’incidence 𝑖. Le rayon émergent
a subi une déviation 𝐷.
Tous les angles indiqués sur la figure sont positifs. Le prisme est
dans l’air d’indice 1.
1. Écrire les lois de la réfraction aux deux interfaces, et
donner leur approximations aux petits angles.
2. Écrire la relation entre 𝑟, 𝑟′ et 𝐴.
3. En déduire l’expression de 𝐷 en fonction de 𝑛 et 𝐴 dans
l’approximation des petits angles.
4. Expliquer pourquoi un milieu dispersif en forme de
prisme permet d’observer le spectre de la lumière blanche.
Exercice 7 : Réfraction atmosphérique (D’après CNC MP 2006)
La réfraction atmosphérique est une manifestation naturelle de l’existence de l’atmosphère terrestre avec un
indice de réfraction de l’air 𝑛 ≠ 1. Pour se rendre compte de ce phénomène atmosphérique, considérons le
modèle simple selon lequel on néglige la courbure de la Terre et où l’on considère que l’atmosphère, de hauteur
uniforme H, est isobare et isotherme. L’indice de réfraction 𝑛 de l’air est donc uniforme en tout point de
l’atmosphère.
1. On considère un rayon lumineux, émis par exemple par une étoile et arrivant en haute atmosphère
sous un angle d’incidence 𝑖0 .
(a) Montrer à l’aide d’un schéma, qu’un observateur à la surface de la Terre reçoit ce rayon sous un
angle d’incidence 𝑖 différent de 𝑖0 .
(b) Donner la relation entre 𝑖0 , 𝑖 et n. Pourquoi 𝑖 est-il très proche de 𝑖0 ?
(c) En faisant un développement limité adéquat, exprimer ∆𝑖 = 𝑖0 − 𝑖 en fonction de 𝑖0 et 𝑛.
(d) Calculer numériquement ∆𝑖 en minutes d’arc pour 𝑖0 = 0° , 𝑖0 = 60° et 𝑖0 = 80° et commenter
les résultats obtenus. On donne 𝑛 − 1 = 3. 10−4.
(e) Que dire du résultat obtenu pour 𝑖0 = 90° ? Expliquer.
2. Sur Terre, les étoiles paraissent souvent colorées lorsqu’elles se lèvent ou se couchent à l’horizon.
Pourquoi ?
Exercice 8 : Mesure de l’indice de réfraction d’un liquide
Deux fils parallèles, distants de 𝑎, sont maintenus à la surface d’un liquide
d’indice 𝑛. Le liquide est placé dans une cuve dont le fond est argenté, sur
une hauteur ℎ. On observe l’un des fils sous une incidence 𝑖0 donnée et on
règle h de manière que l’image de l’autre fil coïncide avec le fil observé.
1. Représenter le trajet du rayon lumineux observé issu du deuxième
fil.
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2. En déduire l’expression de 𝑛 en fonction de 𝑖0 , 𝑎 et ℎ. on donne 𝑖0 = 60° 𝑎 = 10,0𝑐𝑚, ℎ = 5,80𝑐𝑚.
Exercice 9 : Angle de Brewster
Il existe un angle d’incidence particulier, appelé angle de Brewster, pour lequel le rayon réfracté sur un dioptre
est à angle droit avec le rayon réfléchi. Cette situation particulière trouve tout son intérêt lorsque l’on s’intéresse
à la polarisation de la lumière.

Déterminer l’angle d’incidence 𝑖𝐵 correspondant à


l’incidence de Brewster en fonction des indices 𝑛1 et
𝑛2 .

Problèmes
Problème 1 : Fibre optique (D’après CNC MP 2007)
Une fibre optique à saut d’indice est constituée d’un cœur cylindrique de rayon 𝑎 et d’axe 𝑂𝑧 entouré d’une
gaine également cylindrique et de rayon 𝑏 > 𝑎. Le cœur est composé d’un milieu homogène d’indice de
réfraction 𝑛1 . La gaine est elle aussi composée d’un milieu homogène d’indice de réfraction 𝑛2 . Dans la pratique
𝑛2 > 𝑛1. Dans tout le problème, la fibre optique est supposée plongée dans l’air d’indice de réfraction 𝑛0 La
longueur d’onde dans le vide du rayonnement utilise sera notée 𝜆0 .

Pour des raisons de simplification, on se limite à la propagation selon la direction moyenne 𝑂𝑧 dans un
ensemble de milieux dont l’indice ne dépend que de la coordonnée 𝑧.

1. En quoi consiste l’approximation de l’optique géométrique ?


2. L’approximation de l’optique géométrique est-elle valable pour décrire la propagation d’une onde
lumineuse dans le cœur d’une fibre optique en silice d’indice de réfraction 𝑛1 = 1,46 et de rayon
𝑎 = 100𝜇𝑚. On donne la longueur d’onde dans le vide du rayonnement 𝜆0 = 1,55𝜇𝑚. A quel domaine
du spectre électromagnétique appartient ce rayonnement ?
On considère un rayon lumineux SI se propageant dans l’air et situé dans un plan 𝑧𝑂𝑥.
3. Rappeler les lois de Descartes-Snell pour la réfraction. Qu’appelle-t-on réflexion totale ? Quand existe-
t-elle ? Définir l’angle de réflexion totale Λ et donner son expression en fonction en fonction de 𝑛1 et 𝑛2 .
4. Montrer que si l’angle 𝜃𝑖 est inférieur à une certaine valeur 𝜃𝑎 que l’on déterminera, alors ce rayon peut
être guidé dans le cœur de la fibre.
5. Déterminer la valeur numérique de 𝜃𝑎 pour 𝑛1 = 1,46 et 𝑛2 = 1,41.
6. Déterminer l’expression de l’ouverture numérique 𝑂𝑁 = 𝑠𝑖𝑛𝜃𝑎 en fonction de 𝑛1 et
𝑛12 −𝑛22
Δ= 2𝑛12
.
7. Montrer que, pour un rayon lumineux guidé par la fibre optique, |𝜃| < 𝜃𝑙𝑖𝑚 et exprimer 𝑠𝑖𝑛𝜃𝑙𝑖𝑚 en
fonction de ∆.
Un signal lumineux est émis au point 𝐼 à l’instant 𝑡 = 0 dans une direction faisant un angle 𝜃 avec l’axe Oz à
l’intérieur de la fibre optique. On note 𝜏(𝜃, 𝑧) le temps mis par le signal pour être détecté par un photorécepteur
placé dans le plan d’abscisse 𝑧.
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8. Représenter soigneusement le trajet d’un tel rayon lumineux au sein de la fibre optique.
9. Exprimer la longueur totale ℓ du trajet parcouru par la lumière au sein de la fibre optique entre le plan
d’entrée et le plan d’abscisse z en fonction de 𝑧 et 𝜃.
10. En déduire l’expression de 𝜏(𝜃, 𝑧) en fonction de 𝑛1 , 𝜃, 𝑧 et 𝑐0 .
11. Lorsque 𝜃 prend les valeurs comprises entre 0 et ±𝜃𝑙𝑖𝑚 𝜏 prend les valeurs entre 𝜏0 et
𝜏0 + ∆𝜏. Exprimer ∆𝜏 en fonction de 𝑛1 , 𝜃𝑙𝑖𝑚 , 𝑧 et 𝑐0 .
Problème 2 : Localisation d’une épave à l’œil nu
Lors d’une expédition en mer, alors que le soleil est au zénith à la verticale du lieu où il se trouve, un pêcheur
de coquillages se trouvant à une hauteur 𝐻 = 1𝑚 au-dessus de la surface aperçoit un éclat brillant au fond de
l’eau, lequel se trouve à une profondeur ℎ = 20𝑚. Il décide donc de plonger et découvre une épave du
XVIIIème siècle. L’éclat brillant aperçu provient d’un miroir abandonné dans le carré des officiers, à la verticale
d’un puits de lumière, incliné de telle sorte que la lumière réfléchie a été renvoyée par une large brèche percée
plus loin dans le pont. La situation est modélisée sur la figure ci-dessous. On notera 𝑛𝑒 = 1,34 l’indice de
réfraction de l’eau de mer, et 𝑛𝑎 = 1 celui de l’air.

A. Découverte de l’épave
1. Rappeler la définition de l’indice de réfraction n d’un milieu transparent.
2. Rappeler les lois de Descartes pour la réfraction. Faites un schéma.
3. Justifier le tracé du rayon lumineux lorsqu’il frappe l’eau au point A (incidence normale).
4. Exprimer l’angle 𝑖 d’incidence sur le miroir au point B en fonction de l’angle 𝛼 que fait le miroir avec le
fond de la mer. On fera attention aux angles orientés : les angles sont pris positifs selon la convention
choisie sur le schéma 𝑖 est ainsi pris positif 𝑖 et 𝛼 sont orientés de façon opposée. Faites un schéma des
angles autour de B.
5. Exprimer l’angle 𝑖′ de réflexion sur le miroir en fonction de l’angle 𝑖 d’incidence sur le miroir, puis en
fonction de 𝛼.
6. En déduire l’angle 𝜃 d’incidence à la surface de l’eau au point C du rayon réfléchi par le miroir, en
fonction de 𝑖 et 𝑖′. En déduire que : 𝜃 = 2𝛼.
7. Que se passe-t-il au point C ?
8. Exprimer l’angle 𝜑 et 𝜃′ d’abord en fonction de 𝜃, 𝑛𝑒 et 𝑛𝑎 puis en fonction 𝛼, 𝑛𝑒 et 𝑛𝑎 .
9. On note 𝐷 la position du pêcheur sur son bateau, 𝐷′ le projeté orthogonal de 𝐷 sur la surface de l’eau,
et 𝐷′′ le projeté orthogonal de D sur le fond marin. Déterminer :
(a) La distance CD′, en fonction de 𝜑 et 𝐻.
(b) La distance AC, en fonction de 𝜃 et ℎ.
(c) La distance BD′′, en fonction de 𝛼, ℎ, 𝐻, 𝑛𝑒 et 𝑛𝑎 .
(d) Effectuer l’application numérique pour 𝛼 = −20°. A priori, le plongeur peut-il parcourir cette
distance en apnée ?
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10. À quelle profondeur D′E le pêcheur, plongeant à la verticale de son bateau, aurait dû se trouver pour
apercevoir l’éclat lumineux dû au rayon réfléchi en 𝐶 ?
B. Pourquoi l’épave n’a-t-elle pas été détectée auparavant ?
Le pêcheur va toujours pêcher sensiblement dans la même zone. Pourtant jamais auparavant il n’a aperçu
depuis son bateau l’éclat brillant... pourquoi ? La réponse est due à un crabe, qui s’est abrité sous le miroir, et
l’a fait bouger !
1. Expliquer pourquoi il n’existe pas toujours, au point C, un rayon émergent hors de l’eau. Comment
appelle-t-on ce phénomène ?
2. Déterminer, en fonction de 𝑛𝑒 et 𝑛𝑎 l’angle limite 𝛼𝑙𝑖𝑚 en-dessous duquel le rayon émergent n’existe
plus. Effectuer l’application numérique.
3. L’angle 𝛼 était-il plus grand ou plus petit avant que le crabe fasse bouger le miroir ?
Problème 3 : Arc en ciel (D’après CCP MP 2008)
Lorsque le Soleil illumine un rideau de pluie, chaque goutte d’eau constitue une sphère réceptionnant un
faisceau de rayons parallèles entre eux. On recherche les conditions pour que la lumière émergente, issue d’une
goutte d’eau, se présente sous forme d'un faisceau de lumière parallèle (c’est à cette condition que l’intensité
lumineuse sera maximale, donc observable pour l’œil). Pour cela on fait intervenir l’angle de déviation 𝐷 de la
lumière à travers la goutte d'eau, mesuré entre le rayon émergent et le rayon incident. Cet angle de déviation
𝐷 est une fonction de l’angle d'incidence 𝑖. On admettra que la condition de parallélisme des rayons émergents
𝑑𝐷
se traduit mathématiquement par 𝑑𝑖 = 0.
1. Rappeler les lois de Snell–Descartes pour la réfraction d’un rayon lumineux passant de l’air (milieu
𝑑𝑟
d’indice unité) vers un milieu d’indice 𝑛. Exprimer la dérivée exclusivement en fonction de l’indice
𝑑𝑖
𝑛 et du sinus de l’angle d’incidence.
2. Une goutte d’eau quelconque, représentée par une sphère de centre 𝑂 et de rayon 𝑅, est atteinte par la
lumière solaire sous des incidences variables, comprises entre 0° et 90°. Son indice, pour une radiation
donnée, sera noté 𝑛 tandis que celui de l’air sera pris égal à l’unité. Répondre aux questions a, b, c ci-
après pour chacun des trois cas suivants :
Lumière directement transmise (figure 1).
Lumière transmise après une réflexion partielle à l’intérieur de la goutte (figure 2).
Lumière transmise après deux réflexions à l’intérieur de la goutte (figure 3).

(a) Exprimer en fonction de l’angle d’incidence 𝑖 ou de l’angle de réfraction 𝑟, tous les angles
marqués de lettres grecques.
(b) En déduire l’angle de déviation 𝐷 propre à chaque cas, en fonction de 𝑖 et de 𝑟.
(c) Rechercher ensuite, si elle existe, une condition d’émergence d’un faisceau parallèle, exprimée
par une relation entre le sinus de l’angle d’incidence et l’indice 𝑛 de l’eau.
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Problème 4 : Réfractomètre de Pulfrich (D’après BTS chimiste 1996)


Le but de ce problème est l’étude de la pureté du p-xylène par la technique de réfractométrie.
1. Étude de la déviation d’une lumière monochromatique par un prisme placé dans l’air : Soit un prisme
en verre, d’indice N pour une longueur d’onde 𝜆 , d’angle au sommet 𝐴 (voir fi gure question suivante).
Tracer la marche d’un rayon lumineux monochromatique dans le plan de section principale pour un
angle 𝐴 = 90°. L’orientation choisie pour les angles sera précisée. 𝑖, 𝑟, 𝑟’, 𝑖’ désignent les angles
successifs formés par le rayon lumineux avec les normales aux faces du prisme.
2. La face d’entrée du prisme baigne dans un milieu d’indice 𝑛 (𝑛 < 𝑁) tandis que la face de sortie baigne
dans un milieu d’indice 𝑛𝑎 .

(a) Soit 𝑟1 la plus grande valeur possible pour l’angle noté 𝑟. Etablir une expression permettant de
le calculer.
(b) Établir la relation entre 𝑖′1 et 𝑟1 .
(c) En déduire l’expression de 𝑛 en fonction de 𝑁, 𝑛𝑎 et 𝑖′1 .
3. Réfractomètre de Pulfrich : Une goutte de p-xylène, d’indice de réfraction n, est posée sur la face
d’entrée du prisme ; la face de sortie du prisme baigne dans l’air, d’indice 𝑛𝑎 . L’angle d’incidence i est
choisi pour qu’en sortie, on se situe à la limite entre « la plage sombre et la plage lumineuse ».
(a) Justifier la séparation entre « plage sombre et plage lumineuse » en traçant la marche de
plusieurs rayons incidents.
(b) Justifier qu’il est possible de graduer la face de sortie en fonction de l’indice de réfraction pour
un composé donné.
(c) Calculer la valeur de 𝑛 pour la raie D du sodium : 𝑁 = 1,6480, 𝑛𝑎 = 1,0003 et 𝑖′1 = 43°45′.
4. La sensibilité de l’appareil est telle que deux produits pourront être différenciés, par mesure de l’indice,
à condition que la variation de l’angle 𝑖′1 entre les deux mesures soit au moins égale à une minute
d’angle ∆𝑖′1 = 1′ Il s’agit de savoir si l’appareil pourra différencier l’o-xylène et le m-xylène du p-xylène
d’indices respectifs 𝑛𝑂 = 1,5053, 𝑛𝑚 = 1,4972 et 𝑛.
(a) Pour cela, vous exprimerez ∆𝑛, la variation de l’indice de réfraction, en fonction de ∆𝑖′1 . Vous
pourrez exprimer la différentielle de 𝑛, puis passer à la variation.
(b) Calculer ∆𝑛. Conclure.

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Optique géométrique TD 2 :
Les lentilles minces

Question des cours


Qu’est-ce qu’une lentille mince ? donner ses caractéristiques.
Enoncer les relations de conjugaison, formule de Descartes et définition du grandissement.
Enoncer les relations de conjugaison, formule de Newton et définition du grandissement.
Enoncer les conditions de Gauss. Quelles sont leurs conséquences pour les lentilles minces ?
Quelles sont les types des aberrations rencontrés ? expliquer.

Exercices
Exercice 1 : Etude d’une lentille
On place un objet lumineux 𝐴𝐵 de hauteur ℎ = 2𝑐𝑚 à une distance 𝑑 = 8𝑐𝑚 d’une lentille convergente de
focale 𝑓′ = 4𝑐𝑚. L’objet 𝐴𝐵 est perpendiculaire à l’axe optique et 𝐴 est placé sur cet axe.
1. Quelle est le lien entre la focale et la vergence de la lentille ? Que vaut la vergence de cette lentille (on
nommera l’unité) ?
2. Donner la formule de conjugaison de Descartes avec origine en 𝑂 centre de la lentille.
3. Représenter sur un schéma à l’échelle la lentille, les foyers, l’axe optique et l’objet 𝐴𝐵.
4. Déterminer graphiquement la position de 𝐴′𝐵′, l’image par la lentille, ainsi que sa taille et sa nature.
5. Retrouver la position ̅̅̅̅̅
𝑂𝐴′ de l’image grâce aux formules de conjugaison.
6. Retrouver la taille de l’image grâce aux formules de grandissement.
7. Que doit-on faire pour observer cette image ?
Exercice 2 : Mesure de distance focale par la méthode de Bessel
On cherche à mesurer la distance focale d’une lentille convergente. Pour cela on place sur un banc optique un
objet à la graduation 0 et un écran qui en est éloigné de 𝐷 = 60𝑐𝑚. On place ensuite la lentille entre l’objet et
l’écran, et on la déplace afin de former une image nette de l’objet sur l’écran.
1. Montrer qu’il existe deux positions possibles pour la lentille, à condition que la distance 𝐷 soit
supérieure à une certaine valeur à préciser.
2. Notons d la distance entre ces deux positions. Montrer que la focale 𝑓’ s’exprime en fonction de 𝐷 et 𝑑
seulement.
3. On mesure 𝑑 = 41𝑐𝑚. En déduire la focale 𝑓’.
Exercice 3 : Focométrie méthode de Silbermann
On place l’objet, la lentille et l’écran dans cet ordre sur le banc de façon à observer sur l’écran une image
renversée et de même taille que l’objet. On note 𝐷 la distance entre l’objet et l’écran.
1. Montrer qu’il existe alors une relation simple entre 𝐷 et la focale 𝑓’ de la lentille.
2. Vérifier qu’il s’agit d’un cas particulier de la situation de l’exercice précédent.
Exercice 4 : Construction géométrique du foyer d’un doublet
On considère le système optique constitué de deux lentilles minces (doublet) représenté ci-dessous. Où on
prendra ̅̅̅̅̅̅
𝑂1 𝐹1′ = ̅̅̅̅̅̅ ̅̅̅̅̅̅
𝐹1′ 𝐹2′ = 𝑂 2 𝐹2 .

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1. Construire le foyer principal objet puis le foyer principal image du système.
2. Retrouver le résultat par le calcul.
Exercice 5 : Élargissement d’un faisceau
Un faisceau lumineux quasi parallèle de diamètre 𝑑 = 2𝑚𝑚 est émis d’une source Laser. On désire multiplier
son diamètre par 10 tout en maintenant le faisceau cylindrique.
1. L’élargisseur utilise une lentille mince divergente (𝐿1 ) et une lentille mince convergente (𝐿2 ) de
distance focale 𝑓2′ = 50𝑚𝑚. Faire un schéma et en déduire 𝑓1′ . Quelle est la distance ̅̅̅̅̅̅̅
𝑂1 𝑂2 qui sépare les
deux lentilles ?
2. Cette fois, les deux lentilles sont convergentes et on a toujours 𝑓2′ = 50𝑚𝑚. Reprendre les questions
précédentes.
Exercice 6 : Association de lentilles
On considère une succession de lentilles convergentes minces
identiques de même axe optique (𝑂𝑧) de distance focale 𝑓’ > 0,
équidistantes de 𝑎 avec 𝑎 ≪ 𝑓′. On se limite ici à des rayons se
propageant dans un plan méridien (plan contenant l’axe (𝑂𝑧). Un
rayon qui vient de traverser la lentille de rang n est parfaitement
déterminé par sa distance 𝑦𝑛 à l’axe – à la sortie de la lentille – et par
l’angle 𝛼𝑛 qu’il fait avec (𝑂𝑧) :
1. Établir une relation de récurrence entre 𝑦𝑛+1 , 𝑦𝑛 et 𝑦𝑛−1 .
𝑎
2. En tenant compte de 𝑓′ ≪ 1 et de |𝛼𝑛 | ≪ 1 transformer cette relation en équation différentielle et en
déduire l’allure du trajet d’un rayon lumineux dans un plan méridien.
3. Quel peut être l’intérêt d’un tel dispositif.
Exercice 7 : Projecteur de cinéma (D’après Oral CCP) :
Dans une salle de cinéma, on lit, à l’aide d’un projecteur, une
pellicule AB de largeur 𝑏 sur un écran (𝐸) de largeur ℓ. On
modélise le projecteur par une source lumineuse et une lentille
convergente (𝐿) de focale 𝑓’ suivant le schéma ci-dessous, qui
n’est pas représenté à l’échelle. On note d la distance de la
pellicule à l’objectif et 𝐷 celle de la pellicule à l’écran.
1. Tracer l’image 𝐴’𝐵’ de 𝐴𝐵 à l’aide de trois rayons
différents.
2. Montrer que l’existence d’une solution pour d implique une condition sur 𝐷 et 𝑓’.
3. Donner l’expression du grandissement transversal 𝛾 et déterminer la meilleure valeur de 𝑑. Comment
faut-il placer la pellicule ?
4. Calculer 𝑑 et 𝑓’ pour 𝑏 = 24𝑚𝑚, ℓ = 5𝑚 et 𝐷 = 40𝑚.
Exercice 8 : Lunette astronomique (D’après CCP MP 2004)
On considère une lunette astronomique d’axe optique
Oz constituée d’un objectif assimilé à une lentille
mince convergente 𝐿1 de diamètre 𝐷1 = 50𝑐𝑚 et de
distance focale image 𝑓1′ = 7,5𝑐𝑚 associé à une lentille
divergente 𝐿2 de distance focale image 𝑓2′ = −0,025𝑚
tel que 𝑂2 𝐹1′ = 1,25𝑐𝑚. On désigne respectivement
par 𝑂1 et 𝑂2 par 𝐹1 et 𝐹1′ , 𝐹2 et 𝐹2′ les centres optiques,
les foyers objet et image des lentilles 𝐿1 et 𝐿2 .
On place dans le plan où se forment les images A’B’ d’une étoile E à l’infini une caméra à DTC (Dispositif à
Transfert de Charge). Ce récepteur d’images est composé d’une matrice rectangulaire de 768×512 détecteurs
élémentaires, appelés pixels, de forme carrée, de côtés 𝑎1 = 9𝜇𝑚 On suppose que la lunette est librement
orientable. Les rayons issus de E font un angle 𝜃 avec l’axe optique.
Une image parfaite à travers la lunette d’un point situé à l’infini, produit sur le détecteur un signal donnant
une image dont la dimension ne peut être inférieure à la taille d’un pixel.
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Physique MPSI 2 Optique

1. Déterminer la taille 𝐴2 𝐵2 sur le détecteur de l’étoile E vus sous un angle 𝜃.


2. Exprimer puis calculer en radians la limite de perception angulaire 𝜃𝑚𝑖𝑛 due au récepteur d’image.
3. Quelle est la plus grande valeur décelable 𝜃𝑚𝑎𝑥 en radians ?
Exercice 9 : Lunette de Galilée
Une lunette de Galilée est constituée de l’association d’une lentille mince convergente (ℒ1 ) de centre 𝑂1 de
distance focale 𝑓1′ = 20𝑐𝑚 et d’une lentille mince divergente (ℒ2 ) de centre 𝑂2 de distance focale 𝑓2′ = −2𝑐𝑚 .
̅̅̅̅̅̅̅
1. La lunette doit être afocale. Calculer la distance 𝑂 1 𝑂2 entre les centres des deux lentilles pour que cela
soit le cas.
2. On observe avec la lunette une étoile de diamètre angulaire 𝛼 = 1′. Construire de manière graphique
l’image formée par la lunette. Est-elle droite ? Renversée ?
3. On note 𝛼′ l’angle sous lequel on observe l’image de l’étoile, vue à travers la lunette. Calculer 𝛼′ et le
𝛼′
grossissement 𝐺 = 𝛼 de la lunette.

Problèmes
Problème 1 : Étude de lentilles minces (d’après CCP MP 2007)
Les lentilles minces étudiées seront utilisées dans l’approximation de Gauss.
I. Caractère convergent ou divergent d’une lentille mince :
1. Donner l’allure en coupe d’une lentille biconcave, d’une lentille ménisque convergente et d’une lentille
plan-concave.
2. Observation d’un objet éloigné : on vise un objet placé à grande distance en plaçant l’œil loin d’une
lentille. On voit une image renversée de l’objet. La lentille est-elle convergente ou divergente ? Justifier
la réponse.
3. Déplacement transversal : on place un objet réel de telle sorte que son image, vue à travers une lentille,
soit droite. En déplaçant la lentille transversalement à son axe optique, on constate que l’image de l’objet
se déplace dans le même sens que la lentille. La lentille est-elle convergente ou divergente ? Justifier la
réponse.
II. Relations de conjugaison et de grandissement :
1. Relation de conjugaison de Newton : soit un objet transversal 𝐴𝐵, 𝐴 étant sur l’axe optique, en amont
du foyer objet d’une lentille convergente.
(a) Tracer le rayon passant 𝐵 qui arrive parallèlement à l’axe optique ainsi que le rayon passant par
𝐵 et le foyer objet. En déduire graphiquement la position de l’image 𝐴′ 𝐵′ de 𝐴𝐵.
̅̅̅̅̅̅̅
𝐴′ 𝐵′
(b) Exprimer le grandissement transversal 𝛾 = en fonction de ̅̅̅̅̅
̅̅̅̅
𝐴𝐵
𝐹′𝐴′ et ̅̅̅̅̅
𝑂𝐹′ puis en fonction de ̅̅̅̅
𝐹𝐴
et ̅̅̅̅
𝑂𝐹 .
(c) En déduire la relation de conjugaison de Newton liant 𝐹′𝐴′ ̅̅̅̅̅, 𝑂𝐹′
̅̅̅̅̅,𝐹𝐴
̅̅̅̅ et 𝑂𝐹
̅̅̅̅ .
2. Relation de conjugaison de Descartes :
(a) En prenant le centre 𝑂 de la lentille comme origine, montrer que la relation de conjugaison de
Newton conduit, après transformations utilisant la relation de Chasles et portant sur ̅̅̅̅̅
𝐹′𝐴′ et ̅̅̅̅
𝐹𝐴
̅̅̅̅ ̅̅̅̅̅
à une relation entre les grandeurs algébriques 𝑂𝐴, 𝑂𝐴′ et 𝑂𝐹′.̅̅̅̅̅
(b) Exprimer le grandissement 𝛾 en fonction de 𝑂𝐴 ̅̅̅̅̅
̅̅̅̅ et 𝑂𝐴′
III. Correspondance objet-image pour des lentilles minces :
1. Construire graphiquement l’image 𝐴𝐵 d’un objet transverse 𝐴′𝐵′ à l’aide de deux rayons issus de 𝐵
pour les cas suivants :

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2. Quelle est la nature et la position de l’image 𝐴’𝐵’ d’un objet transverse 𝐴𝐵 une lentille convergente de
centre 𝑂 et de distance focale 𝑓 ′ = 30𝑐𝑚 et un objet 𝐴𝐵 tel que ̅̅̅̅
𝑂𝐴 = 15𝑐𝑚 ? On donnera les positions
̅̅̅̅̅ ̅̅̅̅̅
en précisant respectivement 𝐹′𝐴′ et 𝑂𝐴′.
3. Mêmes questions pour une lentille divergente de centre 𝑂 et de distance focale 𝑓 ′ = −30𝑐𝑚 et un objet
𝐴𝐵 tel que ̅̅̅̅̅
𝐴𝐹′ = 20𝑐𝑚.
Problème 2 : L’œil (D’après CNC MP 2004)
Pour l’étude optique simplifiée proposée dans ce problème, l’œil sera schématisé par une seule lentille
convergente (𝐿) de distance focale image 𝑓𝑖 variable, placée devant un écran (E) qui schématise la rétine à une
distance 𝑑 = 𝑂𝐹 appelée profondeur de l’œil. Un diaphragme (D), d’ouverture circulaire de diamètre 𝜑
variable entre 2 mm et 8 mm, est placé contre la lentille (figure 1). Le tout est plongé dans l’air d’indice de
réfraction 1.

1
La puissance P de l’œil est définie par : 𝑃 = 𝑓𝑖
P s’exprime en dioptrie (𝛿) lorsque 𝑓𝑖 est en mètre.
L’accommodation traduit la capacité de l’œil à faire varier sa puissance P.
Champ latéral et champ en profondeur :
1. Le champ latéral couvert par l’œil représente l’ensemble des points de l’espace qui peuvent être vus
nettement par l’œil. Il est défini par un cône de sommet O et d’angle 𝛼 compris entre 40° et 50°.
Cependant, l’acuité visuelle n’est pas la même pour toutes les directions de ce champ. Elle est maximale
au centre sur un cône d’angle au sommet 𝛼𝐹 = 5°. En déduire l’ordre de grandeur du diamètre 𝜑𝐹 de
la zone de perception des détails située au centre de la rétine pour un œil de profondeur
𝑑 = 17𝑚𝑚.
2. Comment doit varier la puissance 𝑃 en fonction de la distance 𝑝 = −𝑂𝐴 ̅̅̅̅̅̅0 d’un objet 𝐴
̅̅̅̅̅̅̅
0 𝐵0 placé devant
l’œil sur l’axe optique principal pour que 𝐴0 𝐵0 soit vu nettement ? Représenter graphiquement 𝑃(𝑝).
3. En réalité la puissance 𝑃 de l’œil est limitée par une puissance maximum 𝑃𝑚𝑎𝑥 Le punctum proximum
(𝑃𝑝) est le conjugué de la rétine au maximum de la puissance P. Pour un œil normal (𝑃𝑝) se trouve à
une distance |𝑂𝑃̅̅̅̅̅
𝑝 | = 25𝑐𝑚. En déduire la valeur de la puissance maximum 𝑃𝑚𝑎𝑥 pour un œil normal
de profondeur 𝑑 = 17𝑚𝑚.
4. Le punctum remotum (𝑃𝑟) est le conjugué de la rétine au minimum de la puissance 𝑃. Pour un œil
normal (𝑃𝑟) est rejeté à l’infini. En déduire la valeur de la puissance minimum 𝑃𝑚𝑖𝑛 pour un œil normal
de profondeur 𝑑 = 17𝑚𝑚.
5. Déduire de ce qui précède l’amplitude maximale d’accommodation 𝐴 = 𝑃𝑚𝑎𝑥 − 𝑃𝑚𝑖𝑛 et calculer sa
valeur numérique.
Défauts de l’œil et correction :
1. Myopie :
Pour les mêmes valeurs numériques des puissances 𝑃𝑚𝑖𝑛 et 𝑃𝑚𝑎𝑥 un œil myope possède une profondeur
𝑑𝑚 = 17,5𝑐𝑚.
(a) Où se trouve l’image d’un objet très loin par un tel œil lorsqu’ il n’accommode pas ? L’œil myope est-il
capable de former l’image de cet objet sur la rétine ?
(b) Déterminer les positions du punctum remotum et du punctum proximum pour cet œil.
(c) Quel type de lentille mince faut-il accoler à la cornée pour corriger une telle
anomalie ? Calculer sa distance focale image 𝑓𝑚 . Commenter.
2. Hypermétropie :
Pour les mêmes valeurs numériques des puissances 𝑃𝑚𝑖𝑛 et 𝑃𝑚𝑎𝑥 un œil myope possède une profondeur
𝑑ℎ = 16,5𝑐𝑚.
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(a) Où se trouve l’image d’un objet très loin par un tel œil lorsqu’il n’accommode pas ? L’œil hypermétrope
est-il capable de former l’image de cet objet sur la rétine ? Si oui, quelle est la puissance 𝑃𝑛 nécessaire ?
(b) Déterminer les positions du punctum remotum et du punctum proximum pour cet œil.
(c) Quel type de lentille mince faut-il accoler à la cornée pour corriger une telle anomalie ? Calculer sa
distance focale image 𝑓ℎ . Commenter.
3. Presbytie :
Avec l’âge, le cristallin perd de son élasticité. Ceci qui se traduit par une diminution de l’amplitude maximale
d’accommodation : l’œil devient presbyte. On convient de considérer qu’un œil devient presbyte lorsque sa
puissance maximale diminue de plus de 1,14𝛿. A quelle distance minimale doit-on placer un document devant
un tel œil, initialement normal, pour pouvoir le lire ?
4. Limite de résolution de l’œil :
Le pouvoir de résolution est la capacité de l’œil à distinguer deux points très rapprochés. Cette capacité est
limitée par la structure granulaire de la rétine formée de cellules de diamètre moyen 𝜌 = 5,1𝜇𝑚 au contact les
unes avec les autres.
(a) On admet que pour que la séparation de deux points puisse se faire distinctement, il faut que leurs
images se forment sur deux cellules de la rétine séparées par une troisième. En déduire l’expression
littérale puis la valeur numérique de la limite de résolution angulaire 𝛼𝑙 d’un œil normal de profondeur
𝑑 = 17𝑚𝑚.
(b) A quelle distance de l’œil doit-on placer un objet pour pouvoir apprécier ses détails les plus fins ?
Justifier la réponse.
Problème 3 : Microscope optique (D’après Banque PT 2017)
Le microscope est modélisé sur la figure 1, par un système de deux lentilles minces convergentes, l’une
constituant l’objectif (Lentille 𝐿1 de centre 𝑂1 et de distance focale image 𝑓1′ = 5𝑚𝑚) et l’autre constituant
l’oculaire (Lentille 𝐿2 de centre 𝑂2 et de distance focale image 𝑓2′ = 15𝑚𝑚). On fixe 𝑂1 𝑂2 = 𝐷0 = 120𝑚𝑚. On
choisit le sens positif dans le sens de propagation de la lumière.

1 1 1 𝑂𝐴′
Relation de conjugaison d’une lentille 𝑂𝐴′ − 𝑂𝐴 = 𝑓′ et grandissement 𝛾 = 𝑂𝐴
.
1. Les relations précédentes sont valables à condition que les rayons lumineux satisfassent les conditions
de Gauss. Donner ces 2 conditions.
2. Si 𝐹1′ est le foyer image de 𝐿1 et 𝐹2′ est le foyer image de 𝐿2 on définit l’intervalle optique par la grandeur
algébrique ∆= 𝐹1′ 𝐹2 Exprimer ∆ en fonction de 𝑓1′ , 𝑓2′ et 𝐷0 puis calculer sa valeur.
3. Un objet réel AB perpendiculaire à l’axe optique est éclairé et placé à une distance 𝑑 de 𝐿1 à sa gauche,
de façon que l’image A’B’ donnée par l’objectif, appelée image intermédiaire se trouve dans le plan
focal objet de l’oculaire. L’observation se fait à l’œil placé au contact de l’oculaire.
(a) Exprimer d en fonction de 𝑓1′ et ∆, puis calculer sa valeur.
(b) Exprimer le grandissement 𝛾 en fonction de 𝑓1′ et ∆, puis calculer sa valeur.
(c) Quel est l’intérêt pour l’observateur de cette position de l’objet ?
(d) Faire une construction géométrique faisant apparaître l’objet, l’image intermédiaire, ainsi que
l’angle 𝛼 ′ sous lequel est observée l’image finale à travers le microscope.
𝛼′
4. Le grossissement commercial du microscope est défini par 𝐺 = | 𝛼 |où 𝛼 est l’angle sous lequel serait vu
l’objet à l’œil nu placé à une distance 𝐷 = 250𝑚𝑚. L’objet étant de très petite taille, ces deux angles
seront bien sûr très faibles. Exprimer 𝐺 en fonction de ∆, 𝐷, 𝑓1′ et 𝑓2′ puis calculer sa valeur.
On utilise ce microscope pour mesurer l’épaisseur 𝑒 d’une mince lame de verre à faces parallèles, d’indice
𝑛 = 1,5. On colle une petite pastille bleue (B) sur la face gauche de la lame et une petite pastille rouge (R) sur
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sa face droite. On positionne d’abord la lunette (ensemble objectif + oculaire) de façon à faire la mise au point
sur la pastille rouge (Figure 2, Position 1). Puis, grâce à une vis micrométrique, on translate la lunette d’une
distance ε, de façon à faire la mise au point sur l’image de la pastille bleue (Figure 2, Position 2) :

La figure 3 ci-dessous montre la position 2 de la vis micrométrique, la position 1 correspondant à la graduation


40 de la partie mobile.

5. Déterminer la valeur mesurée de 𝜀 en mm, avec une estimation de l’incertitude de mesure.


6. En tenant compte du phénomène de réfraction et en considérant les rayons lumineux très peu inclinés
par rapport à l’axe optique, exprimer e en fonction de 𝑛 et 𝜀, puis calculer sa valeur.
Problème 4 : Étude d’un appareil photographique (d’après Mines-Ponts 1993)
On assimile l’objectif d’un appareil photographique à une lentille mince convergente L de centre O et de
distance focale image 𝑓’. La distance d entre L et l’écran E où se trouve la pellicule sensible est variable, ce qui
permet d’effectuer la mise au point.
1. Mise au point de l’objectif : on désire photographier des objets dont la distance à L varie de 𝑥 à l’infini.
Dans quel domaine doit pouvoir varier 𝑑 ? Calculer numériquement les valeurs extrêmes 𝑑𝑚𝑖𝑛 et 𝑑𝑚𝑎𝑥
lorsque 𝑥 = 60𝑐𝑚 et 𝑓’ = 50𝑚𝑚.
2. Ouverture et temps de pose : le faisceau entrant dans la lentille est limité par un diaphragme circulaire
D dont le diamètre D est variable afin d’intercepter plus ou moins de lumière. On appelle ouverture
𝐷 1
relative de l’objectif le rapport 𝑓′ = 𝑁 où N est le numéro du diaphragme. Les valeurs usuelles de N sont
2,8 ; 4 ; 5,6 ; 8 ; 11 et 16. En travaillant à énergie lumineuse incidente fixée, donner le lien entre l’énergie
reçue sur la pellicule et les paramètres 𝑁 et 𝑇𝑒 (temps d’exposition). Expliquer le lien de cette suite
1 1 1 1 1 1
géométrique avec celle des temps d’exposition 𝑇𝑒 en secondes : 15 ; 30 ; 60 ; 125 ; 250 et 500.
3. Ouverture et distance hyperfocale liée au grain : lorsque l’appareil est mis au point sur l’infini, un point
A situé à distance finie sur l’axe donne, après développement, une tache due à la taille 𝑔 du grain de
l’émulsion de la pellicule. On prendra pour les applications numériques 𝑔 = 0,02𝑚𝑚.
(a) Etablir, en s’appuyant sur une figure, l’expression de la distance hyperfocale 𝐿0 c’est-à-dire la
distance minimale entre le point A et la lentille pour que la taille de cette tache reste inférieure
à celle du grain. Le résultat sera exprimé en fonction de 𝑔, 𝑓’ et 𝑁. Calculer la valeur numérique
de 𝐿0 pour 𝑁 = 2,8 puis pour 𝑁 = 16.
(b) La profondeur de champ 𝑃𝑟 est la zone de l’espace objet donnant une image nette. Quel est
qualitativement le lien entre 𝑁 et 𝑃𝑟 ? puis entre 𝑓’ et 𝑃𝑟 ?
4. Amélioration de la profondeur de netteté :
(a) À partir de la mise au point sur l’infini (c’est-à-dire dans les conditions de la question 3 et sans
agir sur l’ouverture du diaphragme, on augmente la valeur de 𝑑 jusqu’à 𝑑’ > 𝑑 afin d’améliorer
encore la profondeur de champ (c’est-à-dire diminuer 𝐿0 ) Le réglage est fait de manière qu’un
point à l’infini sur l’axe optique donne sur la pellicule une image à la limite de la profondeur de
netteté (soit une tache de diamètre 𝑔). Exprimer la valeur 𝑑 en fonction de 𝑓’ , 𝑔 et 𝑁. Calculer
numériquement 𝑑 pour 𝑁 = 2,8 et 𝑁 = 16.
5. Évaluer approximativement la nouvelle distance hyperfocale 𝐿1 en fonction de 𝐿0 On pourra utiliser le
développement limité (1 + 𝑟)𝜀 ≈ 1 + 𝑟𝜀 si 𝑟 ≪ 1.Conclure sur le fonctionnement des appareils
photographiques sans mise au point comme les jetables.
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6. L’objectif est mis au point sur un cycliste situé à 10𝑚 qui se déplace perpendiculairement à l’axe optique
(sur une route rectiligne alors que le spectateur est sur le bord de la route) à la vitesse uniforme 𝑉 de
40𝑘𝑚. ℎ−1. L’appareil jetable a un temps de pose de 8,0𝑚𝑠. Le spectateur aura-t-il une photo floue ou
nette ? Si l’appareil disposait d’un autofocus, le résultat serait-il changé ?
Problème 5 : Projecteur de diapositive (D’après CCP PSI 2007)
À l’aide d’une lentille mince (𝐶1 ) on cherche à concevoir un projecteur de diapositives (24 𝑚𝑚 × 36𝑚𝑚)
permettant d’obtenir une image de 1,20 m de large sur un écran situé à ℓ = 3𝑚 du centre optique de (𝐶1 ) pour
une diapositive horizontale. On note I et E les intersections respectivement de la diapositive et de l’écran avec
l’axe optique. On désigne par 𝑒 et 𝑚 les distances respectivement 𝐼𝐹 et 𝐹’𝐸 où 𝐹 et 𝐹’ sont les foyers objet et
image de (𝐶1 ). On utilise une source ponctuelle 𝑆 située sur l’axe optique.

1. Quel est le grandissement 𝛾 nécessaire compte tenu des contraintes imposées ? Commenter le signe
de 𝛾.
2. On insère entre la source ponctuelle S et la diapositive un diaphragme et un diffuseur épais. Quel est le
rôle du diffuseur ? et celui du diaphragme ?
3. L’objectif est constitué d’une lentille convergente de distance focale 𝑓’ et de centre O situé sur l’axe
optique. Reproduire la figure et tracer les rayons issus des bords droit 𝐷 et gauche 𝐺 de la diapositive
en construisant les images 𝐷’ et 𝐺’ de 𝐷 et 𝐺.
4. Dans quel sens faut-il monter la diapositive ? Justifier la réponse.
5. Déterminer les expressions de 𝑒, 𝑚 et 𝑓’ en fonction du grandissement 𝛾 et de ℓ. Réaliser l’application
numérique pour le grandissement souhaité.
6. On souhaite en plus pouvoir obtenir une image nette par déplacement de l’objectif pour des
distances comprises entre 2,00 et 5,00m. Quelles sont les grandissements et les largeurs
d’images horizontales correspondant à ces deux limites définissant une image nette d’une
diapositive horizontale ?
7. On souhaite en plus pouvoir obtenir une image nette par déplacement de l’objectif pour des distances
𝑙 comprises entre 2 et 5m. Quelles sont les grandissements et largeurs d’images horizontales
correspondant à ces deux limites (image nette d’une diapositive horizontale) ?
8. Quelles sont les limites de déplacement de la lentille (𝐶1 ) entre 𝑂𝑚𝑖𝑛 et 𝑂𝑚𝑎𝑥 (donner 𝐼𝑂𝑚𝑖𝑛 et 𝐼𝑂𝑚𝑎𝑥 ).
Quelle est la course nécessaire pour l’objectif ?
9. Discuter les intérêts et les inconvénients de l’utilisation de toute la surface de la lentille.

Problème 5 : Loupe (d’après ENAC 2008)


On appelle distance de vision distincte d’un œil la distance 𝑑 qui sépare un objet dont l’image sur la rétine est
nette, du centre optique 𝐶 de cet œil qu’on assimile à une lentille mince. Grâce à la propriété d’accommodation
du cristallin, 𝑑 peut varier entre une distance maximale de vision distincte 𝑑𝑀 et une distance minimale de
vision distincte 𝑑𝑚 . Pour un œil normal 𝑑𝑚 = 20𝑐𝑚 et 𝑑𝑀 → ∞.
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Physique MPSI 2 Optique
Un observateur dont la vision est normale, se sert d’une lentille mince convergente (𝐿) de centre optique O et
de distance focale image 𝑓’ comme d’une loupe. Il observe l’image virtuelle ̅̅̅̅̅̅
𝐴′𝐵′ que donne la loupe d’un objet
̅̅̅̅
réel 𝐴𝐵.

1. En s’aidant de considérations géométriques et de la relation de conjugaison des lentilles minces,


̅̅̅̅̅̅
𝐴′𝐵′
exprimer la quantité 𝛾 = ̅̅̅̅
𝐴𝐵
en fonction de 𝑓’ , de 𝑑 = ̅̅̅̅̅
𝐴′𝐶 et de la distance 𝛿 = ̅̅̅̅
𝑂𝐶 qui sépare le centre
optique 𝑂 de la lentille (𝐿) du centre optique 𝐶 de l’œil.
2. Lorsque l’observateur regarde un objet ̅̅̅̅𝐴𝐵 à travers la loupe, il voit son image ̅̅̅̅̅̅
𝐴′𝐵′ sous l’angle 𝜃’.
̅̅̅̅ sous l’angle 𝜃
Lorsqu’il enlève la loupe sans changer la distance de l’objet à son œil, il voit cet objet 𝐴𝐵
𝜃′
(cf. figure ci-dessus). On définit le grossissement 𝐺 de la loupe par le rapport 𝐺 = 𝜃 . On supposera les
angles suffisamment petits pour qu’on puisse confondre le sinus et la tangente de ces angles avec leurs
valeurs exprimées en radian. Montrer que :
𝑓 ′ + 𝛿 𝛿²
𝐺= −
𝑓′ 𝑓′𝑑
3. Quelle est la valeur de 𝑑 donnant un grossissement maximum ? Que vaut alors ce grossissement 𝐺𝑚𝑎𝑥 ?
4. L’observateur maintient fixe la position de la loupe par rapport à son œil et, suivant la position de
l’objet, il accommode de l’infini jusqu’à sa distance minimale de vision distincte 𝑑𝑚 . Calculer la
variation ∆𝐺 = 𝐺(∞) − 𝐺(𝑑𝑚 ) du grossissement en fonction de 𝑓’, 𝑑𝑚 et 𝛿.
5. Le centre optique de l’œil est placé à 18 cm du centre optique de la loupe. Quelle doit-être la valeur 𝑓0′
de la distance focale image de la loupe pour que le grossissement maximal 𝐺𝑚𝑎𝑥 vaille 10 ?

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Optique géométrique TD 3 :
Les miroirs

Question des cours


Qu’est-ce qu’un miroir sphérique ? donner ses caractéristiques.
Enoncer les relations de conjugaison formule de Descartes et définition du grandissement.
Enoncer les relations de conjugaison, formule de Newton et définition du grandissement.
Quelle est la condition pour qu’un miroir sphérique soit plan ? Que devient alors les formules de
conjugaison ainsi que le grandissement ? où se trouve les foyers d’un miroir plan ? conclure

Exercices
Exercice 1 : Étude d’un miroir (d’après ICNA 2007)
Un miroir sphérique de centre 𝐶 et de sommet 𝑆 est plongé dans un milieu d’indice 𝑛.
1. Où se trouvent les foyers objet 𝐹𝑜 et image 𝐹𝑖 ?
2. Un objet réel 𝐴𝑜 𝐵𝑜 est disposé à une distance ̅̅̅̅̅
𝑆𝐴𝑜 = −5𝑚 du miroir plongé dans l’air (𝑛 = 1). Quelle
doit être la distance focale f de ce miroir pour avoir une image droite et réduite d’un facteur 3,0?
3. Où se trouve l’image de 𝐴𝑜 𝐵𝑜 ?
4. Quelle est la nature de ce miroir ?
5. Où doit être placé un objet 𝐴1 𝐵1 par rapport au sommet pour avoir une image renversée de même taille
que l’objet ? Où se trouve l’image correspondante ?
6. Quelles doivent être les positions d’un objet 𝐴𝐵 et de son image 𝐴’𝐵’ pour que l’image soit de même
sens et de même dimension que l’objet ?
Exercice 2 : Image d’un objet par un périscope
Le périscope, parfois appelé épiscope dans les chars de combat, est un
instrument d'optique pour l'observation d'un objet distant sans être vu
depuis celui-ci. Un périscope simple est un système optique formé de
deux miroirs plans qui permet par exemple d’observer un défilé par-
dessus une foule. Les périscopes de sous-marins sont des systèmes
optiques plus compliqués. On suppose que les plans des miroirs font
un angle de 45° avec la verticale. L’objet 𝐴𝐵 observé est lui aussi vertical
et à la distance 𝐷 du centre O du miroir supérieur. La distance OO′ entre
les deux centres des miroirs est 𝑑.
1. Par construction, déterminer la position de 𝐴′′𝐵′′, l’image de 𝐴𝐵 par le système optique.
2. Quelle est la valeur du grandissement ?
3. Le système optique est-il stigmatique ?
4. Tracer deux rayons issus de 𝐴𝐵 et qui traversent le système optique et parviennent à l’œil. Préciser la
nature de 𝐴′′𝐵′′.
Exercice 3 : Images par un miroir plan
Un faisceau lumineux arrive perpendiculairement à un miroir plan.
1. Dans quelle direction est-il réfléchi ?
2. Une source ponctuelle émet deux rayons l’un arrivant avec un angle de 30° par rapport à la surface du
miroir et l’autre de 50°. Quels sont les angles de réflexion des deux rayons réfléchis ? Quelles sont leurs
déviations ?
3. On éclaire un miroir plan placé à l’horizontale par un faisceau parallèle incliné de 36° par rapport à la
verticale. On place un écran perpendiculairement au plan du miroir à une distance de 1,50 m du point
d’incidence. Quelle est la hauteur minimale que doit avoir l’écran pour observer l’image de la source
sur sa surface ?
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Exercice 4 : Rétroviseur de voiture


Un rétroviseur extérieur de voiture est assimilable à un miroir sphérique de vergence
𝑉 = 2𝛿.
1. Déterminer la position et l’image d’un objet situé à 20𝑚 et le grandissement transversal associé.
2. Un conducteur observe le rétroviseur afin de surveiller ce qu’il se passe derrière lui. Son œil est alors à
une distance d’environ 1𝑚 du sommet du rétroviseur.
(a) À quelle distance effective de l’œil se situe l’image d’une moto à 20𝑚 derrière le rétroviseur ?
(b) À quelle distance le cerveau interprète-t-il cette image ?
(c) En faisant l’approximation que l’œil est situé sur l’axe optique, déterminer graphiquement la
zone de l’espace observable à travers le rétroviseur.
(d) La taille du miroir (et non sa courbure) fait 𝑑 = 6𝑐𝑚 de diamètre. Déterminer la taille du rayon
𝑅 de la zone visible à 20𝑚 derriè.
Exercice 5 : S’observer dans un miroir
Une personne se trouve à une distance 𝑑 = 1𝑚 d’un miroir plan.
1. A quelle distance d′ du miroir se trouve son image ?
2. La personne recule d’une distance ℓ = 50𝑐𝑚. A quelle distance de la personne se trouve sa nouvelle
image ?
3. En déduire le déplacement de l’image par rapport à la personne.
4. Quelle est la taille de l’image ? Dépend-elle de la distance au miroir à laquelle la personne se place ?

Problèmes
Problème 1 : Etude d’un miroir sphérique (D’après ENS Cachan PSI 2007)
On considère un miroir sphérique de rayon 𝑅, de centre 𝐶, de sommet 𝑆, et de diamètre d’ouverture 𝐷,
représenté sur la figure 1.a La et modélisé pour le reste de l’épreuve par la figure 1.b.

1. En optique géométrique, que sont les conditions de Gauss pour des rayons lumineux incidents sur un
système optique tel une lentille ou un miroir ? Expliquer ce qu’est l’approximation de Gauss.
2. Dans les conditions de Gauss, on rappelle que la relation de conjugaison reliant la position d’un point
objet 𝐴 sur l’axe à celle de son image 𝐴’ est donnée par :
1 1 2
+ =
̅̅̅̅ ̅̅̅̅
𝑆𝐴 𝑆𝐴′ 𝑆𝐶̅̅̅̅
Définir et donner la position des foyers objet 𝐹 et image 𝐹’ de ce miroir sphérique. On appellera distance
focale 𝑓 la quantité 𝑓 = ̅̅̅̅ . Exprimer 𝑓 en fonction de 𝑅.
𝑆𝐹
3. Soit une source lumineuse ponctuelle placée en un point 𝐴 sur l’axe (𝑂𝑧), situé à une distance 𝐿 du
sommet 𝑆 du miroir. A quelle condition sur 𝐿 peut-on considérer que les rayons lumineux issus de 𝐴
forment un faisceau de rayons parallèles à l’axe ? On justifiera sa réponse par un raisonnement qualitatif
sur la forme de la surface d’onde au niveau du miroir. Quand cette condition sur 𝐿 est vérifiée, où se
situe l’image de 𝐴 ?
Dans la suite du problème on s’intéressera à des étoiles considérées comme des objets lumineux ponctuels
vérifiant les conditions de la question 3.
4. Soient deux étoiles 𝐴 et 𝐵. On suppose l’étoile 𝐴 sur l’axe optique (𝑂𝑧), l’étoile 𝐵 étant située au dessus,
dans une direction faisant un angle 𝛼 avec (𝑂𝑧).
(a) Donner la position de leurs images respectives 𝐴’ et 𝐵’. Calculer ̅̅̅̅̅̅
𝐴′𝐵′ en fonction de R et de 𝛼.
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(b) On place dans le plan où se forment les images A’ et B’ une caméra numérique composée d’une
matrice rectangulaire de détecteurs élémentaires, appelés pixels, de forme carrée, de côtés
ℎ = 9𝜇𝑚. Chacun de ces pixels mesure l’intensité lumineuse qu’il reçoit et transmet
l’information correspondante séparément.
(c) Quelle est la condition sur 𝛼 pour que la caméra distingue les deux étoiles 𝐴 et 𝐵. On donnera
l’expression d’un angle minimum 𝛼𝑚𝑖𝑛 dont on calculera la valeur numérique en secondes d’arc
sachant que 𝑅 = 30𝑚.
Problème 2 : Télescope Cassegrain (D’après CNC MP 2009)
Un télescope Casse-grain est constitué de :
✓ Un miroir primaire (𝑀1 ) concave, de sommet 𝑆1 de foyer 𝐹1 , distance focale 𝑓1 de rayon 𝑅1 = 28,76𝑚 et
de diamètre extérieur 𝐷1 = 8,20𝑚. Il est percé d’un trou de diamètre 𝐷 = 1𝑚 en son centre.
✓ Un miroir primaire (𝑀2 ) concave, de sommet 𝑆2 de foyer 𝐹2 , distance focale 𝑓2 de rayon 𝑅2 = 4,56𝑚 et
de diamètre extérieur 𝐷2 = 1,12𝑚.

La distance entre les sommets des miroirs vaut 𝑑 = 𝑆2 𝑆1 = 12,4m. On observe les deux étoiles A et B séparées
d’un angle 𝛼 petit.
1. Soit 𝐴1 l’image de A par (𝑀1 ) et 𝐴2 l’image de 𝐴1 . Où se trouve l’image 𝐴1 ? Que représente 𝐴2 pour le
télescope ? Déterminer 𝑆2 𝐴2 en fonction de 𝑅1 , 𝑅2 et d. Faire le calcul numérique
2. Faire une construction soignée et détaillée des images 𝐵1 et 𝐵2 de l’étoile B par les miroirs successifs
(𝑀1 ) et (𝑀2 ) On précisera aussi les images 𝐴1 et 𝐴2 .
𝐴2 𝐵2
3. On note 𝛾 = le grandissement transversal du miroir secondaire. Déterminer 𝐴2 𝐵2 et 𝐴1 𝐵1 en
𝐴1 𝐵1
fonction de 𝛼, 𝛾 et 𝑅1 .
𝐴 𝐵
4. On définit la focale équivalente du télescope par 𝑓 = 2𝛼 2 . Exprimer 𝑓 en fonction de 𝛾 et 𝑅1 .
5. A.N : On donne 𝛼 = 2 secondes d’arc. Calculer la position du foyer image global F' du télescope (on
donnera 𝑆1 𝐹′) le grandissement 𝛾, la focale équivalente 𝑓 du télescope et la taille 𝐴2 𝐵2 de l’image finale.
Conclure sur l’avantage du télescope à deux miroirs par rapport à celui d’un seul miroir.
6. On place dans le plan de front de l’image finale 𝐴2 𝐵2 la caméra CCD composée d’une matrice de pixels,

de forme carré ℎ = 9𝜇𝑚. Quel est la plus petite valeur 𝛼𝑚𝑖𝑛 de l’angle 𝛼 séparant les deux étoiles A et B
que l’on peut espérer résoudre avec cette caméra ?
Problème 3 : Étude de miroirs sphériques (d’après CCP 2007 MP)
Un miroir sphérique est une calotte sphérique réfléchissante sur l’une de ses faces. Le centre de la sphère est
noté C et le point d’intersection S de la calotte avec l’axe optique est appelé sommet du miroir. Les miroirs
sphériques étudiés seront utilisés dans l’approximation de Gauss.
1. Caractère convergent ou divergent d’un miroir sphérique :
(a) Un miroir convexe est-il un système optique convergent ou divergent ?
(b) Donner sa représentation simplifiée.
(c) En plaçant notre œil loin d’un miroir sphérique ℳ , on constate que l’image de notre œil est
droite et réduite. Le miroir ℳ est-il convergent ou divergent ?
2. Relations de conjugaison et de grandissement : On cherche à déterminer la position de l’image A d’un
point A situé sur l’axe optique.
(a) Relation de conjugaison de Descartes : On considère un rayon incident 𝐴𝐼 issu de A qui se
réfléchit en I :
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Physique MPSI 2 Optique

i. Déterminer les relations liant les angles 𝛼, 𝛼’ et 𝛽 aux grandeurs algébriques ̅̅̅̅ 𝑆𝐴, ̅̅̅̅
𝑆𝐴′, ̅𝑆𝐶
̅̅̅ et
̅̅̅̅ dans le cadre des conditions de Gauss.
𝐻𝐼
ii. Exprimer la relation entre les angles 𝛼, 𝛼’ et 𝛽.
1 1 𝑘1
iii. En déduire la relation de conjugaison au sommet du miroir : 𝑆𝐴′ ̅̅̅̅̅
+ 𝑆𝐴
̅̅̅̅
= 𝑆𝐶
̅̅̅̅
où 𝑘1 est un
facteur à déterminer.
iv. Donner les expressions des distances focales image 𝑓 ′ = 𝑆𝐹′ ̅̅̅̅ et objet 𝑓 = 𝑆𝐹 ̅̅̅̅ du miroir
̅̅
sphérique en fonction de 𝑆𝐶 .̅̅
(b) Relation de conjugaison de Newton : On représente le miroir sphérique de centre C et de
sommet S en dilatant l’échelle dans les directions transverses :

i. Reproduire cette figure en indiquant les foyers principaux objet 𝐹 et image 𝐹’ puis
construire l’image 𝐴’𝐵’ d’un objet AB transverse.
ii. En considérant les propriétés des triangles semblables, établir la relation de conjugaison de
Newton : ̅̅̅̅ 𝐹𝐴. ̅̅̅̅̅
𝐹′𝐴′ = 𝑓. 𝑓′.
(c) Relation de conjugaison avec origine au centre
i. En prenant le centre 𝐶 comme origine, montrer que ̅̅̅̅ 𝐹𝐴 et ̅̅̅̅̅
𝐹′𝐴′ peuvent s’exprimer en
̅̅̅̅ ̅̅̅̅̅
fonction de 𝐶𝐴, 𝐶𝐴′ et 𝐶𝑆. ̅̅̅̅
ii. De la relation de Newton, déduire la formule de conjugaison avec origine au centre :
1 1 𝑘2
̅̅̅̅̅
𝐶𝐴′
+ ̅̅̅̅
𝐶𝐴
= ̅̅̅̅
𝐶𝑆
où 𝑘2 est un facteur à déterminer.
(d) Grandissement : Si 𝐴𝐵 a pour image 𝐴’𝐵’, le grandissement transversal est défini par le rapport
̅̅̅̅̅̅
𝐴′𝐵′
algébrique 𝛾 = ̅̅̅̅ . Donner son expression en fonction de :
𝐴𝐵
𝑆𝐴 et ̅̅̅̅
i. ̅̅̅̅ 𝑆𝐴′
𝐹𝐴, ̅̅̅̅̅
ii. ̅̅̅̅ 𝐹′𝐴′ et ̅̅ ̅̅
𝐹𝑆
̅̅̅̅̅ .
̅̅̅̅ et 𝐶𝐴′
iii. 𝐶𝐴
3. Correspondance objet-image pour des miroirs concave et convexe :
(a) Construire l’image 𝐴’𝐵’ à l’aide de deux rayons issus du point 𝐵 pour les miroirs suivants :

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(b) On définit le rayon de courbure d’un miroir ℳ𝑖 par 𝑅𝑖 = 𝑆𝑖 𝐶𝑖 . Déterminer la position de l’image
̅̅̅̅̅̅
𝑆 3 𝐴′ d’un objet 𝐴𝐵 situé au milieu de 𝐹3 𝑆3 par un miroir concave ℳ3 de rayon de courbure
𝑅3 = 20𝑐𝑚 et en déduire le grandissement transversal de l’objet.
(c) Pour un miroir convexe ℳ4 de rayon de courbure 𝑅4 = 40𝑐𝑚 et pour un objet 𝐴𝐵 situé après le
sommet 𝑆4 avec 𝑆 ̅̅̅̅̅ ̅̅̅̅̅̅
4 𝐴 = 50𝑐𝑚. Déterminer 𝐶4 𝐴′ et en déduire le grandissement transversal de
l’objet.
Problème 5 : Etude du miroir infini (d’après E3A PSI 2018)
En association des LED situées sur son pourtour, chaque dalle est équipée d’une combinaison astucieuse de
miroirs dans le but de maximiser leur effet lumineux. Une profondeur virtuelle variable peut être créée en
faisant varier l’intensité lumineuse, permettant ainsi de visualiser jusqu’à une vingtaine d’images de chaque
LED. Le système optique est modélisé par l’association de deux miroirs plans :
✓ Un miroir (M) totalement réfléchissant.
✓ Un miroir sans tain (𝑀’), réfléchissant
une fraction de l’intensité lumineuse et
laissant passer le reste, afin que le
danseur puisse voir de multiples
images de chaque LED.
Les miroirs sont disposés parallèlement ; la distance L qui les sépare est de l’ordre de quelques centimètres.
Une LED, assimilée à une source ponctuelle monochromatique, est disposée entre les deux miroirs, à une
distance ̅̅̅̅
𝑂𝐴 = ℓ du miroir (𝑀).
1. Le miroir plan est un système optique rigoureusement stigmatique ; expliquer ce que cela signifie.
2. Tracer soigneusement sur le document réponse les rayons lumineux (et éventuellement leurs
prolongements) vous permettant de placer l’image 𝐴1 de 𝐴 par le miroir (M), ainsi que l’image 𝐴1′ de 𝐴
par le miroir (𝑀’). On choisira deux couleurs différentes pour le tracé des rayons, une pour chaque
image.
𝑂𝐴1 et ̅̅̅̅̅̅
3. Déterminer en fonction de ℓ et 𝐿 les longueurs algébriques ̅̅̅̅̅ 𝑂𝐴1′ .
L’image 𝐴1 joue à son tour le rôle d’objet pour le miroir (𝑀’), qui en donne une image notée 𝐴′2 . De même,
l’image 𝐴1′ joue le rôle d’objet pour le miroir (𝑀) qui en donne une image 𝐴2 et ainsi de suite... On admet
l’expression généralisée de la position de l’image 𝐴𝑛 où 𝑛 ∈ ℕ∗ située en amont du miroir (𝑀) sur l’axe
optique :
̅̅̅̅̅̅ ℓ − 𝑛𝐿 𝑛 𝑝𝑎𝑖𝑟
𝑂𝐴𝑛 = {
−ℓ − (𝑛 − 1)𝐿 𝑛 𝑖𝑚𝑝𝑎𝑖𝑟
Pour que l’effet de « miroir infini » soit le plus spectaculaire possible, il faut que les images sous la piste de
danse apparaissent équidistantes aux yeux des danseurs comme le montre cette figure :

4. Déterminer rigoureusement la relation que doivent vérifier ℓ et 𝐿 pour que la condition énoncée ci-
dessus soit réalisée ; exprimer alors la distance ̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅
𝐴𝑛+1 𝐴𝑛 entre deux images successives en fonction de 𝐿.
5. En pratique, les images 𝐴𝑛 de chaque LED n’apparaissent pas toutes aussi lumineuses ; expliquer
qualitativement pourquoi. Comment évolue la luminosité des images quand 𝑛 augmente ?
Problème 5 : Miroir de veilleuse (d’après CAPES 2007)
Une veilleuse pour lire dans le train sans déranger ses voisins est composée d’une ampoule située entre un
miroir sphérique et une lentille convergente. Un dispositif muni d’un pas de vis permet le déplacement de cette
lentille de façon à modifier l’angle du faisceau sortant de la veilleuse.
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I. Etude du miroir :
Le miroir de la veilleuse est un miroir sphérique concave de sommet 𝑆1 , de centre 𝑆1 𝐶1 et de rayon de courbure
𝑅1 = ̅̅̅̅̅̅
𝑆1 𝐶1 = 5𝑐𝑚 tel que représenté sur le schéma ci-dessous. L’ampoule halogène sera supposée ponctuelle en
A sur l’axe optique. Son image est en 𝐴1 .

1. Rappeler la formule de conjugaison avec origine en 𝑆1 pour les deux points 𝐴 et 𝐴1 .


2. Où devrait-on placer l’ampoule si on voulait un faisceau réfléchi parallèle ?
3. Où devrait-on placer l’ampoule si on voulait obtenir l’image de l’ampoule halogène sur un écran situé
à une distance de 1,0 m de l’ampoule ?
4. En fait l’ampoule est placée en 𝐶1 .
(a) Où se trouve alors 𝐴1 .
(b) Quel est l’intérêt d’un tel montage ?
5. L’ouverture du miroir est 𝑑 = 4,0𝑐𝑚.
(a) Rappeler les conditions de Gauss.
𝑑
(b) Si les conditions de Gauss sont vérifiées, qu’est-ce que cela impose sur le rapport 𝑅 ? Cette
1
dernière relation est-elle vraie dans le cas de la veilleuse ?
II. Étude des aberrations du miroir d’une veilleuse
Au vu des résultats de la première partie, on veut étudier les aberrations du miroir. Pour cela, on s’intéresse à
𝑑
un rayon arrivant parallèlement à l’axe du miroir, en 𝐼, à une distance ℎ = = 2𝑐𝑚 de l’axe. Le rayon réfléchi
2
croise l’axe optique en 𝐵, à priori différent de 𝐹1′ . 𝑇 est sur ce rayon réfléchi à la verticale de 𝐹1′ On représente
ci-après le schéma du miroir (échelle non respectée pour une meilleure commodité de lecture) :

6. Montrer que :
𝑅1
̅̅̅̅̅
𝐵𝐶1 =
ℎ 2
2√1 − (𝑅 )
1
7. Déterminer en fonction de ℎ et de 𝑅1 l’aberration longitudinale de sphéricité 𝐵𝐹1′ . Faire l’application
numérique.
8. Calculer numériquement l’aberration transversale de sphéricité 𝑇𝐹1′ .
9. Conclure quant aux aberrations géométriques du miroir.
10. Doit-on étudier les aberrations chromatiques pour un miroir ? Justifier.

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