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TD Optique
TD Optique
Optique géométrique TD 1 :
Fondement de l’optique géométrique
Exercices
Exercice 1 : Indice du sulfure de carbone
La radiation émise par une lampe au sodium de longueur d’onde dans le vide de 590 nm présente une longueur
d’onde dans le sulfure de carbone de 369 nm.
1. Déterminer la fréquence de cette radiation.
2. En déduire sa vitesse de propagation dans le sulfure de carbone.
3. Calculer l’indice du sulfure de carbone de deux manières.
Exercice 2 : Indice de réfraction et loi de Cauchy
Pour un milieu dispersif l’indice de réfraction suit la loi de Cauchy.
𝐴
1. L’indice de l’eau vérifie la relation de Cauchy 𝑛 = 𝑛0 + avec 𝑛0 = 1,32 et 𝐴 = 2,736. 10−15 𝑚² Calculer
𝜆²
les valeurs de l’indice de l’eau pour les raies du mercure :
2. Pour un verre de type flint, on obtient les valeurs suivantes d’indice pour des longueurs d’onde bleu et
rouge :
(a) En admettant que l’indice de ce matériau suit la loi de Cauchy, déterminer les valeurs des
constantes 𝑛0 et 𝐴.
(b) Pour une longueur d’onde jaune 𝜆 = 589,3𝑛𝑚, on mesure 𝑛 = 1,661. Que peut-on en conclure ?
Exercice 3 : Equerre optique
Soient deux miroirs plans faisant un angle de 45°. On considère un rayon incident subissant une et une seule
réflexion sur chacun des miroirs. Déterminer la déviation, c’est-à-dire l’angle entre le rayon incident et le rayon
émergent.
Exercice 4 : Réflexion totale
Un rayon lumineux de longueur d’onde dans le vide 𝜆 = 600𝑛𝑚 se propage dans un verre d’indice 𝑛 = 1,625
et arrive à la surface de séparation avec l’air avec un angle de 35°.
1. Calculer l’angle que fait dans l’air ce rayon lumineux.
2. Définir la notion de réflexion totale.
3. A partir de quel angle d’incidence le phénomène de réflexion totale apparaît-il ?
Exercice 5 : Lame à faces parallèles
Sur la face supérieure d’une lame de verre d’épaisseur 𝑒 = 8𝑐𝑚, d’indice 𝑛2 = 1,5 plongée dans l’air dont on
supposera l’indice 𝑛1 égal à 1, arrive un pinceau lumineux sous une incidence 𝑖1 = 60°.
Benkerroum Houssam 1 Année scolaire : 2023 - 2024
CPGE Moulay Youssef Rabat TD de Physique
Physique MPSI 2 Optique
Problèmes
Problème 1 : Fibre optique (D’après CNC MP 2007)
Une fibre optique à saut d’indice est constituée d’un cœur cylindrique de rayon 𝑎 et d’axe 𝑂𝑧 entouré d’une
gaine également cylindrique et de rayon 𝑏 > 𝑎. Le cœur est composé d’un milieu homogène d’indice de
réfraction 𝑛1 . La gaine est elle aussi composée d’un milieu homogène d’indice de réfraction 𝑛2 . Dans la pratique
𝑛2 > 𝑛1. Dans tout le problème, la fibre optique est supposée plongée dans l’air d’indice de réfraction 𝑛0 La
longueur d’onde dans le vide du rayonnement utilise sera notée 𝜆0 .
Pour des raisons de simplification, on se limite à la propagation selon la direction moyenne 𝑂𝑧 dans un
ensemble de milieux dont l’indice ne dépend que de la coordonnée 𝑧.
A. Découverte de l’épave
1. Rappeler la définition de l’indice de réfraction n d’un milieu transparent.
2. Rappeler les lois de Descartes pour la réfraction. Faites un schéma.
3. Justifier le tracé du rayon lumineux lorsqu’il frappe l’eau au point A (incidence normale).
4. Exprimer l’angle 𝑖 d’incidence sur le miroir au point B en fonction de l’angle 𝛼 que fait le miroir avec le
fond de la mer. On fera attention aux angles orientés : les angles sont pris positifs selon la convention
choisie sur le schéma 𝑖 est ainsi pris positif 𝑖 et 𝛼 sont orientés de façon opposée. Faites un schéma des
angles autour de B.
5. Exprimer l’angle 𝑖′ de réflexion sur le miroir en fonction de l’angle 𝑖 d’incidence sur le miroir, puis en
fonction de 𝛼.
6. En déduire l’angle 𝜃 d’incidence à la surface de l’eau au point C du rayon réfléchi par le miroir, en
fonction de 𝑖 et 𝑖′. En déduire que : 𝜃 = 2𝛼.
7. Que se passe-t-il au point C ?
8. Exprimer l’angle 𝜑 et 𝜃′ d’abord en fonction de 𝜃, 𝑛𝑒 et 𝑛𝑎 puis en fonction 𝛼, 𝑛𝑒 et 𝑛𝑎 .
9. On note 𝐷 la position du pêcheur sur son bateau, 𝐷′ le projeté orthogonal de 𝐷 sur la surface de l’eau,
et 𝐷′′ le projeté orthogonal de D sur le fond marin. Déterminer :
(a) La distance CD′, en fonction de 𝜑 et 𝐻.
(b) La distance AC, en fonction de 𝜃 et ℎ.
(c) La distance BD′′, en fonction de 𝛼, ℎ, 𝐻, 𝑛𝑒 et 𝑛𝑎 .
(d) Effectuer l’application numérique pour 𝛼 = −20°. A priori, le plongeur peut-il parcourir cette
distance en apnée ?
Benkerroum Houssam 4 Année scolaire : 2023 - 2024
CPGE Moulay Youssef Rabat TD de Physique
Physique MPSI 2 Optique
10. À quelle profondeur D′E le pêcheur, plongeant à la verticale de son bateau, aurait dû se trouver pour
apercevoir l’éclat lumineux dû au rayon réfléchi en 𝐶 ?
B. Pourquoi l’épave n’a-t-elle pas été détectée auparavant ?
Le pêcheur va toujours pêcher sensiblement dans la même zone. Pourtant jamais auparavant il n’a aperçu
depuis son bateau l’éclat brillant... pourquoi ? La réponse est due à un crabe, qui s’est abrité sous le miroir, et
l’a fait bouger !
1. Expliquer pourquoi il n’existe pas toujours, au point C, un rayon émergent hors de l’eau. Comment
appelle-t-on ce phénomène ?
2. Déterminer, en fonction de 𝑛𝑒 et 𝑛𝑎 l’angle limite 𝛼𝑙𝑖𝑚 en-dessous duquel le rayon émergent n’existe
plus. Effectuer l’application numérique.
3. L’angle 𝛼 était-il plus grand ou plus petit avant que le crabe fasse bouger le miroir ?
Problème 3 : Arc en ciel (D’après CCP MP 2008)
Lorsque le Soleil illumine un rideau de pluie, chaque goutte d’eau constitue une sphère réceptionnant un
faisceau de rayons parallèles entre eux. On recherche les conditions pour que la lumière émergente, issue d’une
goutte d’eau, se présente sous forme d'un faisceau de lumière parallèle (c’est à cette condition que l’intensité
lumineuse sera maximale, donc observable pour l’œil). Pour cela on fait intervenir l’angle de déviation 𝐷 de la
lumière à travers la goutte d'eau, mesuré entre le rayon émergent et le rayon incident. Cet angle de déviation
𝐷 est une fonction de l’angle d'incidence 𝑖. On admettra que la condition de parallélisme des rayons émergents
𝑑𝐷
se traduit mathématiquement par 𝑑𝑖 = 0.
1. Rappeler les lois de Snell–Descartes pour la réfraction d’un rayon lumineux passant de l’air (milieu
𝑑𝑟
d’indice unité) vers un milieu d’indice 𝑛. Exprimer la dérivée exclusivement en fonction de l’indice
𝑑𝑖
𝑛 et du sinus de l’angle d’incidence.
2. Une goutte d’eau quelconque, représentée par une sphère de centre 𝑂 et de rayon 𝑅, est atteinte par la
lumière solaire sous des incidences variables, comprises entre 0° et 90°. Son indice, pour une radiation
donnée, sera noté 𝑛 tandis que celui de l’air sera pris égal à l’unité. Répondre aux questions a, b, c ci-
après pour chacun des trois cas suivants :
Lumière directement transmise (figure 1).
Lumière transmise après une réflexion partielle à l’intérieur de la goutte (figure 2).
Lumière transmise après deux réflexions à l’intérieur de la goutte (figure 3).
(a) Exprimer en fonction de l’angle d’incidence 𝑖 ou de l’angle de réfraction 𝑟, tous les angles
marqués de lettres grecques.
(b) En déduire l’angle de déviation 𝐷 propre à chaque cas, en fonction de 𝑖 et de 𝑟.
(c) Rechercher ensuite, si elle existe, une condition d’émergence d’un faisceau parallèle, exprimée
par une relation entre le sinus de l’angle d’incidence et l’indice 𝑛 de l’eau.
Benkerroum Houssam 5 Année scolaire : 2023 - 2024
CPGE Moulay Youssef Rabat TD de Physique
Physique MPSI 2 Optique
(a) Soit 𝑟1 la plus grande valeur possible pour l’angle noté 𝑟. Etablir une expression permettant de
le calculer.
(b) Établir la relation entre 𝑖′1 et 𝑟1 .
(c) En déduire l’expression de 𝑛 en fonction de 𝑁, 𝑛𝑎 et 𝑖′1 .
3. Réfractomètre de Pulfrich : Une goutte de p-xylène, d’indice de réfraction n, est posée sur la face
d’entrée du prisme ; la face de sortie du prisme baigne dans l’air, d’indice 𝑛𝑎 . L’angle d’incidence i est
choisi pour qu’en sortie, on se situe à la limite entre « la plage sombre et la plage lumineuse ».
(a) Justifier la séparation entre « plage sombre et plage lumineuse » en traçant la marche de
plusieurs rayons incidents.
(b) Justifier qu’il est possible de graduer la face de sortie en fonction de l’indice de réfraction pour
un composé donné.
(c) Calculer la valeur de 𝑛 pour la raie D du sodium : 𝑁 = 1,6480, 𝑛𝑎 = 1,0003 et 𝑖′1 = 43°45′.
4. La sensibilité de l’appareil est telle que deux produits pourront être différenciés, par mesure de l’indice,
à condition que la variation de l’angle 𝑖′1 entre les deux mesures soit au moins égale à une minute
d’angle ∆𝑖′1 = 1′ Il s’agit de savoir si l’appareil pourra différencier l’o-xylène et le m-xylène du p-xylène
d’indices respectifs 𝑛𝑂 = 1,5053, 𝑛𝑚 = 1,4972 et 𝑛.
(a) Pour cela, vous exprimerez ∆𝑛, la variation de l’indice de réfraction, en fonction de ∆𝑖′1 . Vous
pourrez exprimer la différentielle de 𝑛, puis passer à la variation.
(b) Calculer ∆𝑛. Conclure.
Optique géométrique TD 2 :
Les lentilles minces
Exercices
Exercice 1 : Etude d’une lentille
On place un objet lumineux 𝐴𝐵 de hauteur ℎ = 2𝑐𝑚 à une distance 𝑑 = 8𝑐𝑚 d’une lentille convergente de
focale 𝑓′ = 4𝑐𝑚. L’objet 𝐴𝐵 est perpendiculaire à l’axe optique et 𝐴 est placé sur cet axe.
1. Quelle est le lien entre la focale et la vergence de la lentille ? Que vaut la vergence de cette lentille (on
nommera l’unité) ?
2. Donner la formule de conjugaison de Descartes avec origine en 𝑂 centre de la lentille.
3. Représenter sur un schéma à l’échelle la lentille, les foyers, l’axe optique et l’objet 𝐴𝐵.
4. Déterminer graphiquement la position de 𝐴′𝐵′, l’image par la lentille, ainsi que sa taille et sa nature.
5. Retrouver la position ̅̅̅̅̅
𝑂𝐴′ de l’image grâce aux formules de conjugaison.
6. Retrouver la taille de l’image grâce aux formules de grandissement.
7. Que doit-on faire pour observer cette image ?
Exercice 2 : Mesure de distance focale par la méthode de Bessel
On cherche à mesurer la distance focale d’une lentille convergente. Pour cela on place sur un banc optique un
objet à la graduation 0 et un écran qui en est éloigné de 𝐷 = 60𝑐𝑚. On place ensuite la lentille entre l’objet et
l’écran, et on la déplace afin de former une image nette de l’objet sur l’écran.
1. Montrer qu’il existe deux positions possibles pour la lentille, à condition que la distance 𝐷 soit
supérieure à une certaine valeur à préciser.
2. Notons d la distance entre ces deux positions. Montrer que la focale 𝑓’ s’exprime en fonction de 𝐷 et 𝑑
seulement.
3. On mesure 𝑑 = 41𝑐𝑚. En déduire la focale 𝑓’.
Exercice 3 : Focométrie méthode de Silbermann
On place l’objet, la lentille et l’écran dans cet ordre sur le banc de façon à observer sur l’écran une image
renversée et de même taille que l’objet. On note 𝐷 la distance entre l’objet et l’écran.
1. Montrer qu’il existe alors une relation simple entre 𝐷 et la focale 𝑓’ de la lentille.
2. Vérifier qu’il s’agit d’un cas particulier de la situation de l’exercice précédent.
Exercice 4 : Construction géométrique du foyer d’un doublet
On considère le système optique constitué de deux lentilles minces (doublet) représenté ci-dessous. Où on
prendra ̅̅̅̅̅̅
𝑂1 𝐹1′ = ̅̅̅̅̅̅ ̅̅̅̅̅̅
𝐹1′ 𝐹2′ = 𝑂 2 𝐹2 .
Problèmes
Problème 1 : Étude de lentilles minces (d’après CCP MP 2007)
Les lentilles minces étudiées seront utilisées dans l’approximation de Gauss.
I. Caractère convergent ou divergent d’une lentille mince :
1. Donner l’allure en coupe d’une lentille biconcave, d’une lentille ménisque convergente et d’une lentille
plan-concave.
2. Observation d’un objet éloigné : on vise un objet placé à grande distance en plaçant l’œil loin d’une
lentille. On voit une image renversée de l’objet. La lentille est-elle convergente ou divergente ? Justifier
la réponse.
3. Déplacement transversal : on place un objet réel de telle sorte que son image, vue à travers une lentille,
soit droite. En déplaçant la lentille transversalement à son axe optique, on constate que l’image de l’objet
se déplace dans le même sens que la lentille. La lentille est-elle convergente ou divergente ? Justifier la
réponse.
II. Relations de conjugaison et de grandissement :
1. Relation de conjugaison de Newton : soit un objet transversal 𝐴𝐵, 𝐴 étant sur l’axe optique, en amont
du foyer objet d’une lentille convergente.
(a) Tracer le rayon passant 𝐵 qui arrive parallèlement à l’axe optique ainsi que le rayon passant par
𝐵 et le foyer objet. En déduire graphiquement la position de l’image 𝐴′ 𝐵′ de 𝐴𝐵.
̅̅̅̅̅̅̅
𝐴′ 𝐵′
(b) Exprimer le grandissement transversal 𝛾 = en fonction de ̅̅̅̅̅
̅̅̅̅
𝐴𝐵
𝐹′𝐴′ et ̅̅̅̅̅
𝑂𝐹′ puis en fonction de ̅̅̅̅
𝐹𝐴
et ̅̅̅̅
𝑂𝐹 .
(c) En déduire la relation de conjugaison de Newton liant 𝐹′𝐴′ ̅̅̅̅̅, 𝑂𝐹′
̅̅̅̅̅,𝐹𝐴
̅̅̅̅ et 𝑂𝐹
̅̅̅̅ .
2. Relation de conjugaison de Descartes :
(a) En prenant le centre 𝑂 de la lentille comme origine, montrer que la relation de conjugaison de
Newton conduit, après transformations utilisant la relation de Chasles et portant sur ̅̅̅̅̅
𝐹′𝐴′ et ̅̅̅̅
𝐹𝐴
̅̅̅̅ ̅̅̅̅̅
à une relation entre les grandeurs algébriques 𝑂𝐴, 𝑂𝐴′ et 𝑂𝐹′.̅̅̅̅̅
(b) Exprimer le grandissement 𝛾 en fonction de 𝑂𝐴 ̅̅̅̅̅
̅̅̅̅ et 𝑂𝐴′
III. Correspondance objet-image pour des lentilles minces :
1. Construire graphiquement l’image 𝐴𝐵 d’un objet transverse 𝐴′𝐵′ à l’aide de deux rayons issus de 𝐵
pour les cas suivants :
1
La puissance P de l’œil est définie par : 𝑃 = 𝑓𝑖
P s’exprime en dioptrie (𝛿) lorsque 𝑓𝑖 est en mètre.
L’accommodation traduit la capacité de l’œil à faire varier sa puissance P.
Champ latéral et champ en profondeur :
1. Le champ latéral couvert par l’œil représente l’ensemble des points de l’espace qui peuvent être vus
nettement par l’œil. Il est défini par un cône de sommet O et d’angle 𝛼 compris entre 40° et 50°.
Cependant, l’acuité visuelle n’est pas la même pour toutes les directions de ce champ. Elle est maximale
au centre sur un cône d’angle au sommet 𝛼𝐹 = 5°. En déduire l’ordre de grandeur du diamètre 𝜑𝐹 de
la zone de perception des détails située au centre de la rétine pour un œil de profondeur
𝑑 = 17𝑚𝑚.
2. Comment doit varier la puissance 𝑃 en fonction de la distance 𝑝 = −𝑂𝐴 ̅̅̅̅̅̅0 d’un objet 𝐴
̅̅̅̅̅̅̅
0 𝐵0 placé devant
l’œil sur l’axe optique principal pour que 𝐴0 𝐵0 soit vu nettement ? Représenter graphiquement 𝑃(𝑝).
3. En réalité la puissance 𝑃 de l’œil est limitée par une puissance maximum 𝑃𝑚𝑎𝑥 Le punctum proximum
(𝑃𝑝) est le conjugué de la rétine au maximum de la puissance P. Pour un œil normal (𝑃𝑝) se trouve à
une distance |𝑂𝑃̅̅̅̅̅
𝑝 | = 25𝑐𝑚. En déduire la valeur de la puissance maximum 𝑃𝑚𝑎𝑥 pour un œil normal
de profondeur 𝑑 = 17𝑚𝑚.
4. Le punctum remotum (𝑃𝑟) est le conjugué de la rétine au minimum de la puissance 𝑃. Pour un œil
normal (𝑃𝑟) est rejeté à l’infini. En déduire la valeur de la puissance minimum 𝑃𝑚𝑖𝑛 pour un œil normal
de profondeur 𝑑 = 17𝑚𝑚.
5. Déduire de ce qui précède l’amplitude maximale d’accommodation 𝐴 = 𝑃𝑚𝑎𝑥 − 𝑃𝑚𝑖𝑛 et calculer sa
valeur numérique.
Défauts de l’œil et correction :
1. Myopie :
Pour les mêmes valeurs numériques des puissances 𝑃𝑚𝑖𝑛 et 𝑃𝑚𝑎𝑥 un œil myope possède une profondeur
𝑑𝑚 = 17,5𝑐𝑚.
(a) Où se trouve l’image d’un objet très loin par un tel œil lorsqu’ il n’accommode pas ? L’œil myope est-il
capable de former l’image de cet objet sur la rétine ?
(b) Déterminer les positions du punctum remotum et du punctum proximum pour cet œil.
(c) Quel type de lentille mince faut-il accoler à la cornée pour corriger une telle
anomalie ? Calculer sa distance focale image 𝑓𝑚 . Commenter.
2. Hypermétropie :
Pour les mêmes valeurs numériques des puissances 𝑃𝑚𝑖𝑛 et 𝑃𝑚𝑎𝑥 un œil myope possède une profondeur
𝑑ℎ = 16,5𝑐𝑚.
Benkerroum Houssam 10 Année scolaire : 2023 - 2024
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Physique MPSI 2 Optique
(a) Où se trouve l’image d’un objet très loin par un tel œil lorsqu’il n’accommode pas ? L’œil hypermétrope
est-il capable de former l’image de cet objet sur la rétine ? Si oui, quelle est la puissance 𝑃𝑛 nécessaire ?
(b) Déterminer les positions du punctum remotum et du punctum proximum pour cet œil.
(c) Quel type de lentille mince faut-il accoler à la cornée pour corriger une telle anomalie ? Calculer sa
distance focale image 𝑓ℎ . Commenter.
3. Presbytie :
Avec l’âge, le cristallin perd de son élasticité. Ceci qui se traduit par une diminution de l’amplitude maximale
d’accommodation : l’œil devient presbyte. On convient de considérer qu’un œil devient presbyte lorsque sa
puissance maximale diminue de plus de 1,14𝛿. A quelle distance minimale doit-on placer un document devant
un tel œil, initialement normal, pour pouvoir le lire ?
4. Limite de résolution de l’œil :
Le pouvoir de résolution est la capacité de l’œil à distinguer deux points très rapprochés. Cette capacité est
limitée par la structure granulaire de la rétine formée de cellules de diamètre moyen 𝜌 = 5,1𝜇𝑚 au contact les
unes avec les autres.
(a) On admet que pour que la séparation de deux points puisse se faire distinctement, il faut que leurs
images se forment sur deux cellules de la rétine séparées par une troisième. En déduire l’expression
littérale puis la valeur numérique de la limite de résolution angulaire 𝛼𝑙 d’un œil normal de profondeur
𝑑 = 17𝑚𝑚.
(b) A quelle distance de l’œil doit-on placer un objet pour pouvoir apprécier ses détails les plus fins ?
Justifier la réponse.
Problème 3 : Microscope optique (D’après Banque PT 2017)
Le microscope est modélisé sur la figure 1, par un système de deux lentilles minces convergentes, l’une
constituant l’objectif (Lentille 𝐿1 de centre 𝑂1 et de distance focale image 𝑓1′ = 5𝑚𝑚) et l’autre constituant
l’oculaire (Lentille 𝐿2 de centre 𝑂2 et de distance focale image 𝑓2′ = 15𝑚𝑚). On fixe 𝑂1 𝑂2 = 𝐷0 = 120𝑚𝑚. On
choisit le sens positif dans le sens de propagation de la lumière.
1 1 1 𝑂𝐴′
Relation de conjugaison d’une lentille 𝑂𝐴′ − 𝑂𝐴 = 𝑓′ et grandissement 𝛾 = 𝑂𝐴
.
1. Les relations précédentes sont valables à condition que les rayons lumineux satisfassent les conditions
de Gauss. Donner ces 2 conditions.
2. Si 𝐹1′ est le foyer image de 𝐿1 et 𝐹2′ est le foyer image de 𝐿2 on définit l’intervalle optique par la grandeur
algébrique ∆= 𝐹1′ 𝐹2 Exprimer ∆ en fonction de 𝑓1′ , 𝑓2′ et 𝐷0 puis calculer sa valeur.
3. Un objet réel AB perpendiculaire à l’axe optique est éclairé et placé à une distance 𝑑 de 𝐿1 à sa gauche,
de façon que l’image A’B’ donnée par l’objectif, appelée image intermédiaire se trouve dans le plan
focal objet de l’oculaire. L’observation se fait à l’œil placé au contact de l’oculaire.
(a) Exprimer d en fonction de 𝑓1′ et ∆, puis calculer sa valeur.
(b) Exprimer le grandissement 𝛾 en fonction de 𝑓1′ et ∆, puis calculer sa valeur.
(c) Quel est l’intérêt pour l’observateur de cette position de l’objet ?
(d) Faire une construction géométrique faisant apparaître l’objet, l’image intermédiaire, ainsi que
l’angle 𝛼 ′ sous lequel est observée l’image finale à travers le microscope.
𝛼′
4. Le grossissement commercial du microscope est défini par 𝐺 = | 𝛼 |où 𝛼 est l’angle sous lequel serait vu
l’objet à l’œil nu placé à une distance 𝐷 = 250𝑚𝑚. L’objet étant de très petite taille, ces deux angles
seront bien sûr très faibles. Exprimer 𝐺 en fonction de ∆, 𝐷, 𝑓1′ et 𝑓2′ puis calculer sa valeur.
On utilise ce microscope pour mesurer l’épaisseur 𝑒 d’une mince lame de verre à faces parallèles, d’indice
𝑛 = 1,5. On colle une petite pastille bleue (B) sur la face gauche de la lame et une petite pastille rouge (R) sur
Benkerroum Houssam 11 Année scolaire : 2023 - 2024
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Physique MPSI 2 Optique
sa face droite. On positionne d’abord la lunette (ensemble objectif + oculaire) de façon à faire la mise au point
sur la pastille rouge (Figure 2, Position 1). Puis, grâce à une vis micrométrique, on translate la lunette d’une
distance ε, de façon à faire la mise au point sur l’image de la pastille bleue (Figure 2, Position 2) :
1. Quel est le grandissement 𝛾 nécessaire compte tenu des contraintes imposées ? Commenter le signe
de 𝛾.
2. On insère entre la source ponctuelle S et la diapositive un diaphragme et un diffuseur épais. Quel est le
rôle du diffuseur ? et celui du diaphragme ?
3. L’objectif est constitué d’une lentille convergente de distance focale 𝑓’ et de centre O situé sur l’axe
optique. Reproduire la figure et tracer les rayons issus des bords droit 𝐷 et gauche 𝐺 de la diapositive
en construisant les images 𝐷’ et 𝐺’ de 𝐷 et 𝐺.
4. Dans quel sens faut-il monter la diapositive ? Justifier la réponse.
5. Déterminer les expressions de 𝑒, 𝑚 et 𝑓’ en fonction du grandissement 𝛾 et de ℓ. Réaliser l’application
numérique pour le grandissement souhaité.
6. On souhaite en plus pouvoir obtenir une image nette par déplacement de l’objectif pour des
distances comprises entre 2,00 et 5,00m. Quelles sont les grandissements et les largeurs
d’images horizontales correspondant à ces deux limites définissant une image nette d’une
diapositive horizontale ?
7. On souhaite en plus pouvoir obtenir une image nette par déplacement de l’objectif pour des distances
𝑙 comprises entre 2 et 5m. Quelles sont les grandissements et largeurs d’images horizontales
correspondant à ces deux limites (image nette d’une diapositive horizontale) ?
8. Quelles sont les limites de déplacement de la lentille (𝐶1 ) entre 𝑂𝑚𝑖𝑛 et 𝑂𝑚𝑎𝑥 (donner 𝐼𝑂𝑚𝑖𝑛 et 𝐼𝑂𝑚𝑎𝑥 ).
Quelle est la course nécessaire pour l’objectif ?
9. Discuter les intérêts et les inconvénients de l’utilisation de toute la surface de la lentille.
Optique géométrique TD 3 :
Les miroirs
Exercices
Exercice 1 : Étude d’un miroir (d’après ICNA 2007)
Un miroir sphérique de centre 𝐶 et de sommet 𝑆 est plongé dans un milieu d’indice 𝑛.
1. Où se trouvent les foyers objet 𝐹𝑜 et image 𝐹𝑖 ?
2. Un objet réel 𝐴𝑜 𝐵𝑜 est disposé à une distance ̅̅̅̅̅
𝑆𝐴𝑜 = −5𝑚 du miroir plongé dans l’air (𝑛 = 1). Quelle
doit être la distance focale f de ce miroir pour avoir une image droite et réduite d’un facteur 3,0?
3. Où se trouve l’image de 𝐴𝑜 𝐵𝑜 ?
4. Quelle est la nature de ce miroir ?
5. Où doit être placé un objet 𝐴1 𝐵1 par rapport au sommet pour avoir une image renversée de même taille
que l’objet ? Où se trouve l’image correspondante ?
6. Quelles doivent être les positions d’un objet 𝐴𝐵 et de son image 𝐴’𝐵’ pour que l’image soit de même
sens et de même dimension que l’objet ?
Exercice 2 : Image d’un objet par un périscope
Le périscope, parfois appelé épiscope dans les chars de combat, est un
instrument d'optique pour l'observation d'un objet distant sans être vu
depuis celui-ci. Un périscope simple est un système optique formé de
deux miroirs plans qui permet par exemple d’observer un défilé par-
dessus une foule. Les périscopes de sous-marins sont des systèmes
optiques plus compliqués. On suppose que les plans des miroirs font
un angle de 45° avec la verticale. L’objet 𝐴𝐵 observé est lui aussi vertical
et à la distance 𝐷 du centre O du miroir supérieur. La distance OO′ entre
les deux centres des miroirs est 𝑑.
1. Par construction, déterminer la position de 𝐴′′𝐵′′, l’image de 𝐴𝐵 par le système optique.
2. Quelle est la valeur du grandissement ?
3. Le système optique est-il stigmatique ?
4. Tracer deux rayons issus de 𝐴𝐵 et qui traversent le système optique et parviennent à l’œil. Préciser la
nature de 𝐴′′𝐵′′.
Exercice 3 : Images par un miroir plan
Un faisceau lumineux arrive perpendiculairement à un miroir plan.
1. Dans quelle direction est-il réfléchi ?
2. Une source ponctuelle émet deux rayons l’un arrivant avec un angle de 30° par rapport à la surface du
miroir et l’autre de 50°. Quels sont les angles de réflexion des deux rayons réfléchis ? Quelles sont leurs
déviations ?
3. On éclaire un miroir plan placé à l’horizontale par un faisceau parallèle incliné de 36° par rapport à la
verticale. On place un écran perpendiculairement au plan du miroir à une distance de 1,50 m du point
d’incidence. Quelle est la hauteur minimale que doit avoir l’écran pour observer l’image de la source
sur sa surface ?
Benkerroum Houssam 15 Année scolaire : 2023 - 2024
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Physique MPSI 2 Optique
Problèmes
Problème 1 : Etude d’un miroir sphérique (D’après ENS Cachan PSI 2007)
On considère un miroir sphérique de rayon 𝑅, de centre 𝐶, de sommet 𝑆, et de diamètre d’ouverture 𝐷,
représenté sur la figure 1.a La et modélisé pour le reste de l’épreuve par la figure 1.b.
1. En optique géométrique, que sont les conditions de Gauss pour des rayons lumineux incidents sur un
système optique tel une lentille ou un miroir ? Expliquer ce qu’est l’approximation de Gauss.
2. Dans les conditions de Gauss, on rappelle que la relation de conjugaison reliant la position d’un point
objet 𝐴 sur l’axe à celle de son image 𝐴’ est donnée par :
1 1 2
+ =
̅̅̅̅ ̅̅̅̅
𝑆𝐴 𝑆𝐴′ 𝑆𝐶̅̅̅̅
Définir et donner la position des foyers objet 𝐹 et image 𝐹’ de ce miroir sphérique. On appellera distance
focale 𝑓 la quantité 𝑓 = ̅̅̅̅ . Exprimer 𝑓 en fonction de 𝑅.
𝑆𝐹
3. Soit une source lumineuse ponctuelle placée en un point 𝐴 sur l’axe (𝑂𝑧), situé à une distance 𝐿 du
sommet 𝑆 du miroir. A quelle condition sur 𝐿 peut-on considérer que les rayons lumineux issus de 𝐴
forment un faisceau de rayons parallèles à l’axe ? On justifiera sa réponse par un raisonnement qualitatif
sur la forme de la surface d’onde au niveau du miroir. Quand cette condition sur 𝐿 est vérifiée, où se
situe l’image de 𝐴 ?
Dans la suite du problème on s’intéressera à des étoiles considérées comme des objets lumineux ponctuels
vérifiant les conditions de la question 3.
4. Soient deux étoiles 𝐴 et 𝐵. On suppose l’étoile 𝐴 sur l’axe optique (𝑂𝑧), l’étoile 𝐵 étant située au dessus,
dans une direction faisant un angle 𝛼 avec (𝑂𝑧).
(a) Donner la position de leurs images respectives 𝐴’ et 𝐵’. Calculer ̅̅̅̅̅̅
𝐴′𝐵′ en fonction de R et de 𝛼.
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CPGE Moulay Youssef Rabat TD de Physique
Physique MPSI 2 Optique
(b) On place dans le plan où se forment les images A’ et B’ une caméra numérique composée d’une
matrice rectangulaire de détecteurs élémentaires, appelés pixels, de forme carrée, de côtés
ℎ = 9𝜇𝑚. Chacun de ces pixels mesure l’intensité lumineuse qu’il reçoit et transmet
l’information correspondante séparément.
(c) Quelle est la condition sur 𝛼 pour que la caméra distingue les deux étoiles 𝐴 et 𝐵. On donnera
l’expression d’un angle minimum 𝛼𝑚𝑖𝑛 dont on calculera la valeur numérique en secondes d’arc
sachant que 𝑅 = 30𝑚.
Problème 2 : Télescope Cassegrain (D’après CNC MP 2009)
Un télescope Casse-grain est constitué de :
✓ Un miroir primaire (𝑀1 ) concave, de sommet 𝑆1 de foyer 𝐹1 , distance focale 𝑓1 de rayon 𝑅1 = 28,76𝑚 et
de diamètre extérieur 𝐷1 = 8,20𝑚. Il est percé d’un trou de diamètre 𝐷 = 1𝑚 en son centre.
✓ Un miroir primaire (𝑀2 ) concave, de sommet 𝑆2 de foyer 𝐹2 , distance focale 𝑓2 de rayon 𝑅2 = 4,56𝑚 et
de diamètre extérieur 𝐷2 = 1,12𝑚.
La distance entre les sommets des miroirs vaut 𝑑 = 𝑆2 𝑆1 = 12,4m. On observe les deux étoiles A et B séparées
d’un angle 𝛼 petit.
1. Soit 𝐴1 l’image de A par (𝑀1 ) et 𝐴2 l’image de 𝐴1 . Où se trouve l’image 𝐴1 ? Que représente 𝐴2 pour le
télescope ? Déterminer 𝑆2 𝐴2 en fonction de 𝑅1 , 𝑅2 et d. Faire le calcul numérique
2. Faire une construction soignée et détaillée des images 𝐵1 et 𝐵2 de l’étoile B par les miroirs successifs
(𝑀1 ) et (𝑀2 ) On précisera aussi les images 𝐴1 et 𝐴2 .
𝐴2 𝐵2
3. On note 𝛾 = le grandissement transversal du miroir secondaire. Déterminer 𝐴2 𝐵2 et 𝐴1 𝐵1 en
𝐴1 𝐵1
fonction de 𝛼, 𝛾 et 𝑅1 .
𝐴 𝐵
4. On définit la focale équivalente du télescope par 𝑓 = 2𝛼 2 . Exprimer 𝑓 en fonction de 𝛾 et 𝑅1 .
5. A.N : On donne 𝛼 = 2 secondes d’arc. Calculer la position du foyer image global F' du télescope (on
donnera 𝑆1 𝐹′) le grandissement 𝛾, la focale équivalente 𝑓 du télescope et la taille 𝐴2 𝐵2 de l’image finale.
Conclure sur l’avantage du télescope à deux miroirs par rapport à celui d’un seul miroir.
6. On place dans le plan de front de l’image finale 𝐴2 𝐵2 la caméra CCD composée d’une matrice de pixels,
′
de forme carré ℎ = 9𝜇𝑚. Quel est la plus petite valeur 𝛼𝑚𝑖𝑛 de l’angle 𝛼 séparant les deux étoiles A et B
que l’on peut espérer résoudre avec cette caméra ?
Problème 3 : Étude de miroirs sphériques (d’après CCP 2007 MP)
Un miroir sphérique est une calotte sphérique réfléchissante sur l’une de ses faces. Le centre de la sphère est
noté C et le point d’intersection S de la calotte avec l’axe optique est appelé sommet du miroir. Les miroirs
sphériques étudiés seront utilisés dans l’approximation de Gauss.
1. Caractère convergent ou divergent d’un miroir sphérique :
(a) Un miroir convexe est-il un système optique convergent ou divergent ?
(b) Donner sa représentation simplifiée.
(c) En plaçant notre œil loin d’un miroir sphérique ℳ , on constate que l’image de notre œil est
droite et réduite. Le miroir ℳ est-il convergent ou divergent ?
2. Relations de conjugaison et de grandissement : On cherche à déterminer la position de l’image A d’un
point A situé sur l’axe optique.
(a) Relation de conjugaison de Descartes : On considère un rayon incident 𝐴𝐼 issu de A qui se
réfléchit en I :
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i. Déterminer les relations liant les angles 𝛼, 𝛼’ et 𝛽 aux grandeurs algébriques ̅̅̅̅ 𝑆𝐴, ̅̅̅̅
𝑆𝐴′, ̅𝑆𝐶
̅̅̅ et
̅̅̅̅ dans le cadre des conditions de Gauss.
𝐻𝐼
ii. Exprimer la relation entre les angles 𝛼, 𝛼’ et 𝛽.
1 1 𝑘1
iii. En déduire la relation de conjugaison au sommet du miroir : 𝑆𝐴′ ̅̅̅̅̅
+ 𝑆𝐴
̅̅̅̅
= 𝑆𝐶
̅̅̅̅
où 𝑘1 est un
facteur à déterminer.
iv. Donner les expressions des distances focales image 𝑓 ′ = 𝑆𝐹′ ̅̅̅̅ et objet 𝑓 = 𝑆𝐹 ̅̅̅̅ du miroir
̅̅
sphérique en fonction de 𝑆𝐶 .̅̅
(b) Relation de conjugaison de Newton : On représente le miroir sphérique de centre C et de
sommet S en dilatant l’échelle dans les directions transverses :
i. Reproduire cette figure en indiquant les foyers principaux objet 𝐹 et image 𝐹’ puis
construire l’image 𝐴’𝐵’ d’un objet AB transverse.
ii. En considérant les propriétés des triangles semblables, établir la relation de conjugaison de
Newton : ̅̅̅̅ 𝐹𝐴. ̅̅̅̅̅
𝐹′𝐴′ = 𝑓. 𝑓′.
(c) Relation de conjugaison avec origine au centre
i. En prenant le centre 𝐶 comme origine, montrer que ̅̅̅̅ 𝐹𝐴 et ̅̅̅̅̅
𝐹′𝐴′ peuvent s’exprimer en
̅̅̅̅ ̅̅̅̅̅
fonction de 𝐶𝐴, 𝐶𝐴′ et 𝐶𝑆. ̅̅̅̅
ii. De la relation de Newton, déduire la formule de conjugaison avec origine au centre :
1 1 𝑘2
̅̅̅̅̅
𝐶𝐴′
+ ̅̅̅̅
𝐶𝐴
= ̅̅̅̅
𝐶𝑆
où 𝑘2 est un facteur à déterminer.
(d) Grandissement : Si 𝐴𝐵 a pour image 𝐴’𝐵’, le grandissement transversal est défini par le rapport
̅̅̅̅̅̅
𝐴′𝐵′
algébrique 𝛾 = ̅̅̅̅ . Donner son expression en fonction de :
𝐴𝐵
𝑆𝐴 et ̅̅̅̅
i. ̅̅̅̅ 𝑆𝐴′
𝐹𝐴, ̅̅̅̅̅
ii. ̅̅̅̅ 𝐹′𝐴′ et ̅̅ ̅̅
𝐹𝑆
̅̅̅̅̅ .
̅̅̅̅ et 𝐶𝐴′
iii. 𝐶𝐴
3. Correspondance objet-image pour des miroirs concave et convexe :
(a) Construire l’image 𝐴’𝐵’ à l’aide de deux rayons issus du point 𝐵 pour les miroirs suivants :
4. Déterminer rigoureusement la relation que doivent vérifier ℓ et 𝐿 pour que la condition énoncée ci-
dessus soit réalisée ; exprimer alors la distance ̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅
𝐴𝑛+1 𝐴𝑛 entre deux images successives en fonction de 𝐿.
5. En pratique, les images 𝐴𝑛 de chaque LED n’apparaissent pas toutes aussi lumineuses ; expliquer
qualitativement pourquoi. Comment évolue la luminosité des images quand 𝑛 augmente ?
Problème 5 : Miroir de veilleuse (d’après CAPES 2007)
Une veilleuse pour lire dans le train sans déranger ses voisins est composée d’une ampoule située entre un
miroir sphérique et une lentille convergente. Un dispositif muni d’un pas de vis permet le déplacement de cette
lentille de façon à modifier l’angle du faisceau sortant de la veilleuse.
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I. Etude du miroir :
Le miroir de la veilleuse est un miroir sphérique concave de sommet 𝑆1 , de centre 𝑆1 𝐶1 et de rayon de courbure
𝑅1 = ̅̅̅̅̅̅
𝑆1 𝐶1 = 5𝑐𝑚 tel que représenté sur le schéma ci-dessous. L’ampoule halogène sera supposée ponctuelle en
A sur l’axe optique. Son image est en 𝐴1 .
6. Montrer que :
𝑅1
̅̅̅̅̅
𝐵𝐶1 =
ℎ 2
2√1 − (𝑅 )
1
7. Déterminer en fonction de ℎ et de 𝑅1 l’aberration longitudinale de sphéricité 𝐵𝐹1′ . Faire l’application
numérique.
8. Calculer numériquement l’aberration transversale de sphéricité 𝑇𝐹1′ .
9. Conclure quant aux aberrations géométriques du miroir.
10. Doit-on étudier les aberrations chromatiques pour un miroir ? Justifier.