Université d’Adrar

Faculté des sciences et technologies

Département de Mathématique et Informatique

2 ème année : Informatique

Réseaux et
communication
des données
2022/2023
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Chapitre 03:
La couche
physique

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 Contenu du cours

3.1. Définition

3.2. Mode d’exploitation du support de transmission

3.3. Les signaux

3.4. Caractéristiques d’un support de transmission

3.5. Transmission en bande de base

3.6. Transmission par Modulation

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 Définition

La couche physique fournit les moyens :

1. mécaniques,
2. électriques,
3. fonctionnels et procéduraux,
nécessaires à :
1. L’établissement,
2. Le maintien,
3. La libération
des connexions physiques destinées à la transmission de bits entre
deux entités de liaison de données.
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 Support de transmission

Trois familles sont à distinguer :

Les supports métalliques:
 Les paires torsadées
 Les câbles coaxiaux,
servent à transmettre des courants électriques.
Les supports non métalliques:
 Les supports de verre ou de plastique,
comme les fibres optiques,
servent à transmettent de la lumière.
Les supports immatériels: communications sans fil transmettent
des ondes électromagnétiques.
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 Signaux (1)

Dentition:
un signal est une information qui transite a travers un canal de
communication. Il permet de transmettre une donnée brute entre
deux machines de manière adaptée au support de
communication.

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 Signaux (2)

Les signaux peuvent être analogique ou numérique.

Un signal analogique est de type sinusoïdal.

Un signal numérique est un signal discret.

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 Signal numérique

La transmission de l’information sous forme d’une succession de

1 et de 0.
Ces éléments sont transmis sous forme de signaux électriques
dont la valeur est adaptée aux type de composants utilisés.

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 Signal analogique

Le signal est représenté par une onde sinusoïdale

(ONDE PORTEUSE) de forme :

Fréquence f : nombre de période T en 1 seconde

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 Valence d’un signal (2)

Valence:
C’est le nombre d’états significatifs que peut prendre un signal
électrique pour transmettre des informations en série.

Un signal bivalent qui présente 2 états (+V, -V) correspondants à

la valeur du bit ( 0 ou 1).

Un signal tétravalent présente 4 états significatifs et donc, il est

possible de coder 2 bits avec une information électrique, par
exemple 00 → -12V, 01 → -6V, 10 → +6V, 11 → +12V.

Si la valence vaut v alors chaque symbole code log2(v) bits.

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 Valence d’un signal (2)

Exemple:

V=2

V=4

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 Rapidité de modulation

La rapidité de modulation RM est le nombre de moments élémentaires

du signal par seconde elle s'exprime en baud.

Δ : l’intervalle de temps élémentaire pendant lequel un signal significatif

d’éléments binaires est transmis.

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 Débit binaire (1)

Le débit binaire D d’une voie de transmission est le nombre

maximum de symbole binaire transmis par seconde sur cette voie,
cette valeur s’exprime en bits/s
On a:

Avec
I : La quantité d’information contenue dans un moment élémentaire.
n : Le nombre de valeurs différentes sur la ligne de transmission
(valence).
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 Débit binaire (2)

La relation entre D et RM peut s’exprimer de la façon suivante :

Remarque:
Dans le cas où l’on transporte 1 bit (cas où n =2 ) par moments
élémentaires nous obtenons :

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 Débit binaire (3)

Exemple:
On considère le signal numérique dont on relève un échantillon
représentatif suivant :

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 Bande passante (1)

Affaiblissement: pendant sa transmission, un signal subit une

atténuation ou perte d’énergie. Celle-ci se mesure par
l’affaiblissement.

Af(db) = 10 Log10(abs (A1/A2)) db: décibel

Déphasage: durant sa transmission, un signal est aussi retardé. Ce
retard se mesure par la différence de phase φ= φ1 - φ2 , il dépend
aussi de la fréquence du signal. 16
 Bande passante (2)

L’intervalle de fréquences dans lequel les signaux sont soumis à un

affaiblissement inférieur ou égale à n db , avec n=3 implicitement.
Avec cette valeur de n, la puissance du signal reçu est au moins égale
à la moitié de puissance des signaux émis.
Important : Seule la
longueur de l’intervalle
est donnée et non ses bornes.

EX : Téléphone – a une bande

passante de 300 à 3400 Hz (c.-à-d. 3100 Hz).
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 Débit maximal (1)

Théorème de Nyquist:
Hypothèse: le signal n’est affecté par aucun bruit.

Dmax: Le débit maximal sur une ligne non bruitée.

H: la largeur de bande en Hz.
V: valence du signal.

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 Débit maximal (2)

Théorème de Shannon:
En présence de bruit, le débit maximal est:

H: largeur de bande en Hz
S/B: rapport de signal / bruit
(S/B) db = 10 log (S/B)

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 Transmission en bande de base

L'information est directement traduite par des changements

discrets du signal suivant un codage donné:
 Codage NRZ
 Codage de Manchester
 Codage de Manchester différentiel.
 Codage de Miller
 Codage Bipolaire
 Etc.

Les systèmes en bande de base sont plus simples à installer,

moins coûteux et sont les plus utilisées dans les réseaux locaux.
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 Codage NRZ (No Return to Zero)
Principe:
bit de donnée à 0 : tension -a volts
bit de donnée à 1 : tension +a volts
Inconvénient : pas de transitions lorsque de longues
successions de 0 ou de 1 difficulté de synchronisation.

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 Codage NRZI (No Return to Zero Inverted)

Variante du codage NRZ

Principe :
Bit de donnée à 0 : la tension est inversée
Bit de donnée à 1 : la tension reste la même
Avantage si le signal reste de longues périodes à 0.
Exemple : (1, 1, 0, 1, 0, 0, 0, 0, 1, 1)

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 Codage Manchester
Principe :
Une transition est introduite au milieu de l'intervalle
significatif.
Bit de donnée à 1 : un front descendant
Bit de donnée à 0 : un front montant
Avantage : décale le spectre du signal vers des
fréquences plus élevées.

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 Codage Manchester différentiel

Principe :
Une transition est introduite au milieu de l'intervalle
significatif.
Bit de donnée à 0 : une transition au début de l’intervalle
Bit de donnée à 1 : pas de transition au début de l’intervalle
Avantage : meilleur immunité au bruit

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 Codage de Miller

Principe:
Bit de donnée à 0 : une transition à la fin de l’intervalle si
le bit suivant est aussi un 0 .
Bit de donnée à 1 : une transition au milieu de l’intervalle
Le spectre associé à ce codage est très étroit.

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 Transmission en large bande (Modulation)

La transmission en bande de base (numérique) ne peut

pas être mise en œuvre dans tous les cas, notamment
lorsque le signal doit transiter sur des supports de
transmission prévus pour les signaux analogiques à
haute vitesse et/ou longue distance (lignes téléphoniques,
faisceaux hertziens, etc.).
La transmission en large bande translate le spectre du
signal a émettre dans une bande de fréquence mieux
admise par le système. 26
Transmission en large bande (Modulation)

L'ETCD est un Modem (modulateur/démodulateur). Il

transforme le signal numérique en un signal sinusoïdal
modulé plus résistant que le signal en bande de base.
Une transmission en large bande permet le multiplexage
spatial.

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Transmission en large bande (Modulation)

Transformer le signal numérique en signal analogique

type alternatif par modulation avec une porteuse
analogique.
Un seul signal analogique mais porteur d’informations
de par modification de ses caractéristiques dans le temps
(fréquence, amplitude, phase).

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 Modulation d'amplitude

ASK (Amplitude Shift Keying)

Modifier l’amplitude de la porteuse en fonction du
signal numérique.
Exemple: amplitude 1 pour coder 0
amplitude 3 pour coder 1

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 Modulation de fréquence

FSK (Frequency Shift Keying)

Modifier la fréquence de la porteuse en fonction du
signal numérique.
Le signal résultant aura une fréquence différente selon
que le signal doit représenter un 0 ou un 1.

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 Modulation de phase

PSK (Phase Shift Keying)

La distinction entre 0 et 1 est effectuée par un signal qui
commence à des emplacements différents de la sinusoïde,
appelés phases.
Les signaux suivants ont des phases respectives de
0, π , π/2, et 3π /2 .

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 Modulation de phase (2)

Modulation bivalente (2-PSK ou BPSK Binary PSK) :

Utilisation de deux phases:
Phase de π: bit a 0
Phase de 0: bit a 1

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 Modulation de phase (3)

On peut facilement augmenter le nombre d’états

représentés.
Par exemple, pour une représentation quadrivalente, il
est possible d’associer les déphasages φn à des valeurs
binaires telles que :

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 Modulation combinée QAM(1)

On peut aussi combiner la modulation de phase et la

modulation d’amplitude , on obtient des schémas de
modulation complexes mais très efficaces. Ce type de
modulation appelé modulation en amplitude à porteuse
en quadrature (MAQ, ou QAM Quadrature Amplitude
Modulation)
Exemple 1: QAM4 2 phases et 2 amplitudes, soit 4
variations possibles

00 : phase de π et amplitude de 3
01 : phase de π et amplitude de 6
10 : phase de 0 et amplitude de 3
11 : phase de 0 et amplitude de 6
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 Modulation combinée QAM(2)

Exemple 2:
8 QAM ou 8 états

Considérons par exemple la séquence suivante :

100 001 011 110.
Représentation temporelle de la 8QAM:

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 Modulation combinée QAM (3)

La technique de modulation QAM est représentée par un

diagramme de constellation.

QAM 4 QAM 16 QAM 64

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 Modulation combinée QAM (4)

La figure suivante représente le diagramme spatial

(diagramme de constellation) d’un schéma de modulation
à16 états (MAQ 16).
Remarquons que les niveaux d’amplitude significatifs
de deux vecteurs voisins sont différents.

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