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Évaporateur À Flot Tombant
Évaporateur À Flot Tombant
Généralités :
La sélection d’un type d’évaporateur pour une application spécifique dépend d’un
certain nombre de facteurs dont les plus importants sont :
le débit ou la capacité
la viscosité de la solution diluée d’alimentation (début de l’opération) et
l’accroissement de la viscosité en cours d’évaporation;
la nature du produit demandé (solide ou solution concentrée)
la thermo sensibilité du produit.
si la solution a tendance à entartrer les surfaces d’échange, c’est-à -dire des sels
mauvais conducteurs de la chaleur qui réduisent l’efficacité de l’échange.
si la solution est traitée mousse ou non, car la quantité de liquide qui accompagne la vapeur
peut être si importante qu’elle rend l’évaporateur inapte au service demandé.
Il est à déconseiller aussi pour les solutions visqueuses. Il n’est plus guère
employé que pour l’évaporation de l’eau.
Les évaporateurs à tubes verticaux courts (Robert ou à panier) :
Peuvent être employés dans des cas assez divers. Ils donnent de bons résultats avec des solutions
incrustantes ou en cas de cristallisation de sels, mais sont inadaptés au traitement de solutions
moussantes. Ces appareils ont l’inconvénient d’une surface d’échange qui n’est accessible que par
l’intérieur du séparateur, ce qui complique les opérations d’entretien.
Propriété Valeur
La sélection d’un type d’évaporateur pour une application spécifique dépend d’un certain
nombre de facteurs dont les plus importants sont :
• le débit.
• la viscosité.
• la thermo sensibilité.
• la nature du produit demandé.
Évaporateur à film d'abord monter puis Flux d'évaporation Matériaux avec un grand
montant-descendant tomber La gravité changement de viscosité et une
petite quantité d'évaporation
d'eau
Évaporateur à film de haut en bas lame rotative Matériaux à haute viscosité,
agité Filmage à la raclette sensibles à la chaleur et faciles à
cristalliser et à mettre à l'échelle
1- Description de la technologie choisie :
L'évaporateur à couche mince est un type d'évaporateur à passage unique. C'est-à-dire que
le matériau est chauffé le long de la paroi du tube dans l'évaporateur en un flux semblable à un
film, et la concentration requise peut être obtenue en passant une fois dans la chambre de
chauffage, et le temps de séjour n'est que de quelques secondes ou dix secondes. Il présente les
avantages d'une efficacité de transfert de chaleur élevée, d'une vitesse d'évaporation rapide et
d'un temps de séjour court du matériau. Particulièrement adapté à l'évaporation de matériaux
sensibles à la chaleur.
Schéma représentatif de l’écoulement en régime laminaire, (profil des
vitesses v – profil des contraintes
d (τ xz )
dx ρ g
Si on pose les conditions de l’interface liquide / gaz ou vapeur (à x = 0, xz = 0), l’équation
précédente, devient :
τ xz ρ g x
Le profil de contrainte de cisaillement est linéaire (figure 13). Si le fluide ruisselant sur la
paroi est Newtonien, la contrainte de cisaillement dépend du gradient de vitesse comme suit
:
τ xz dν
=η z
dx
(Le détail de calcul est dans l’annexe)
Si on applique la relation à un liquide ruisselant dans un tube vertical, en négligeant l’effet
Vρ
de la courbure, avec W = D avec D le diamètre du tube, et avec Γ , on
obtient
W
L’épaisseur du film ruisselant, selon :
δ= 3
√ 3μ Γ
ρ2 g
On Reynolds égal à :
ρV Dh
ℜ=
μ
2
δ ρg
V=
3μ
Reynolds devient :
3 2
2δ ρ g
ℜ= 2
3μ
L’épaisseur égal à :
δ= 3
√ 3 μ2 ℜ
2 ρ2 g
On considère que l’écoulement laminaire se fait avec vagues :
25 ≤ ℜ ≤2000
√ 75 μ 2
√
2
3 3 6000 μ
2
≤ δ ≤ 2
2ρ g 2ρ g
A.N :
0 , 42 mm ≤ δ ≤ 1.48 mm
2.Choix du matériau :
Les critères de choix sont :
Lorsque le produit est une « denrée alimentaire », les matériaux doivent être en conformité avec le
règlement européen 1935/2004 « matériaux et objets destinés à entrer en contact avec des denrées
alimentaires »
Dans notre cas, on attache la plus grande attention aux problèmes de corrosion qui dépendent de la
solution de CC à concentrer.
Les différentes nuances d'acier inoxydable austénitique sont très souvent employées dans l'industrie
agroalimentaire du fait de leur excellente tenue à la corrosion.
μv = 1 ,25.10-5 Pa.s
λv = 0,0293 kcal/h.m.°c
ρv = 950 kg/m3
Tv = 110 °C
λc = 531, 73Kcal/kg
Pv=1,5 bar
Tfs = 60°C
Qmfe= 2800kg/h
μf = 0,005Pa.s
λf =0,1477kcal/mh°C.
Cpf = 1,19kcal/kg. °C
ρf = 1100kg/m3
Les coefficients de transfert de chaleur de la vapeur d’eau sont bien plus importantes que ceux
des autres fluides caloporteurs industriels, donc mois de temps pour le transfert
La vapeur permet un chauffage égal.
La chaleur latente d’vaporisation est importante surtout à basse pression.
la vapeur ne nécessite pas une pompe de circulation.
Q=λ(60°C)*Qm évaporée=λ(110°C)*Qmvap
Avec:
Résultats de bilan:
Hypothèses de travail :
écoulement laminaire.
régime permanant.
on néglige les effets de bord.
le fluide est newtonien.
v =v ( r ) ⃗e z .
la vitesse d’écoulement ⃗
L= longueur de tube.
δ = épaisseur de la couche mince de fluide tombant.
ρ= masse volumique de chlorure de choline=1100 kg/m3
µ=la viscosité de chlorure de choline=5¿ )=0.005( Pa . s ¿.
Flux convectif :
Le flux traversant la surface perpendiculaire à z dans la position z=0
(W Δx vz) (ρ vz) /(z = 0)
Le flux traversant la surface perpendiculaire à z dans la position z=L
(W Δx vz) (ρ vz)/ (z=L)
Les forces appliquées sur l’élément de volume :
La force de gravité:
(LWΔx) (ρ g)
En régime permanent, la conservation de la quantité de mouvement sur l’élément (ΔL, Δx) s’écrit :
Si la composante de la vitesse νz ne dépend pas de la direction z, on peut annuler les termes de flux
convectif , et puis on divise l’équation par (L W Δx) et on fait tendre Δx vers 0, ce qui donne :
Pour la condition au limite à l’interface liquide / gaz ou vapeur (à x = 0, τxz = 0), l’équation
précédente, devient :
Le profil de contrainte de cisaillement τ est linéaire. Si on considère de plus le comportement
Newtonien de la solution de chlorure de choline, la contrainte de cisaillement dépend du gradient
de vitesse:
La vitesse moyenne :
δ=
√
3 3 qv μ
ρgw N t
IV. Résolution du problème :
1-Méthodologie de résolution :
Estimer le coefficient d’échange global (en fixant les diamètres des tubes et la longueur)
Déterminer la surface
1- Calcul :
Pour garantir le régime laminaire au niveau de film tombant à l’intérieur des
tubes on doit satisfaire cette condition :
4 Γ max
ℜmax=2100=
μ
Avec :
𝛤𝒎𝒂𝒙:Le débit par unité de largeur (périmètre total) max (kg /s. m)
Avec
𝟏 𝟏 𝑑𝑒 𝒅𝒆 𝒅𝒆
= + ln( )∗ +
𝑼 𝒉𝒆 𝑑𝑖 𝟐∗𝝀 𝒉𝒊 𝒅𝒊
Avec
𝝆𝟐𝒈 𝟏
𝒉 = 𝟎. 𝟗𝟐𝟓 𝑲 ( )𝟑
𝝁𝛤
Avec :
𝛤= Q/𝜋nD,
Où
AN :
𝟏
𝟗𝟓𝟎𝟐 ∗ 𝟏𝟎 ∗ 𝒏 𝟑
𝒉𝒆 = 𝟎. 𝟗𝟐𝟓 ∗ 𝟎 , 𝟎 𝟑𝟒 )
( 𝟎, 𝟎𝟎𝟎𝟎𝟏𝟐𝟓 ∗ 0,
𝟗𝟏
=291,15 *Nt(1/3)
On a : Q=U*S*∆T
Avec :
S=0,16*Nt
Donc : Nt= 𝐐
= 24 tubes
𝟎,𝟏6∗∆𝐓∗𝐔
Le débit /tube:
qv=f(𝜹)
hi =
hi=746,47
W/K.m2
U=791,34
W/K.m2
La démarche à suivre :
6- Les itérations sur U sur Excel :
Le nombre de tube total: 39 tubes
Le diamètre de la calandre : d= 1m