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I.

Généralités :
La sélection d’un type d’évaporateur pour une application spécifique dépend d’un
certain nombre de facteurs dont les plus importants sont :

 le débit ou la capacité
 la viscosité de la solution diluée d’alimentation (début de l’opération) et
l’accroissement de la viscosité en cours d’évaporation;
 la nature du produit demandé (solide ou solution concentrée)
 la thermo sensibilité du produit.
 si la solution a tendance à entartrer les surfaces d’échange, c’est-à -dire des sels
mauvais conducteurs de la chaleur qui réduisent l’efficacité de l’échange.
 si la solution est traitée mousse ou non, car la quantité de liquide qui accompagne la vapeur
peut être si importante qu’elle rend l’évaporateur inapte au service demandé.

Les types des évaporateurs dans l’industrie :


Selon les différents critères cités ci-dessus on distingue plusieurs types d’évaporateurs
en industrie :

 Les évaporateurs à tubes horizontaux immergés ou arrosés : Déconseillés pour les


solutions moussantes ou incrustantes ainsi qu’en cas de cristallisation.

Il est à déconseiller aussi pour les solutions visqueuses. Il n’est plus guère
employé que pour l’évaporation de l’eau.
 Les évaporateurs à tubes verticaux courts (Robert ou à panier) :
Peuvent être employés dans des cas assez divers. Ils donnent de bons résultats avec des solutions
incrustantes ou en cas de cristallisation de sels, mais sont inadaptés au traitement de solutions
moussantes. Ces appareils ont l’inconvénient d’une surface d’échange qui n’est accessible que par
l’intérieur du séparateur, ce qui complique les opérations d’entretien.

 Évaporateur à tubes inclinés :


Le niveau de liquide par rapport à la plaque tubulaire inférieure étant variable selon la position du tube, il
peut y avoir de grandes différences de fonctionnement d’un tube à l’autre.
 Evaporateurs a plaques
Ces appareils diffèrent de l’évaporateur tubulaire par le fait que la surface d’échange est
constituée d’un assemblage de plaques jointées, empilées et maintenues par un bâ ti
constitué d’une tête fixe, d’une tête mobile et d’une barre support.
Il présente l’avantage d’un volume de rétention de liquide très faible et d’un encombrement
réduit. Il peut convenir à la plupart des utilisations, sauf la cristallisation pour laquelle il est
inadapté.

 L’évaporateur de Kestner à grimpages :


A un bon coefficient de transmission thermique, mais ne convient pas aux cas de cristallisation de sels. Il
donne par contre peu d’entraînements dans la vapeur d’évaporation, même avec des solutions
moussantes
 Évaporateur à flot tombant :
Paul Kestner imagina de renverser son appareil en introduisant le liquide à évaporer dans
le haut des tubes. Il appela son appareil, où le liquide descend en couche mince le long de la
paroi du tube, évaporateur àdescendage.
Cet évaporateur a des coefficients de transmission intéressants
3 500 à 4 000 W/(m2 · K).
Il a l’avantage de pouvoir fonctionner de manière stable avec des écarts de température très
faibles et donne de bons résultats avec des solutions moussantes. Il est recommandé pour les
solutions visqueuses ou sensibles à la température.

figure 1 : evaporateur a flot tombant


 Évaporateurs à circulationforcée :
On sait que la vitesse du liquide au contact de la surface d’échange augmente le coefficient de
transmission thermique. On assure alors une circulation active du liquide par une pompe.
Cela permet de résoudre pratiquement tous les cas difficiles et donne de bons résultats pour
les solutions visqueuses, les solutions incrustantes. Il est sans doute le seul à pouvoir
s’appliquer à tous les cas. Son prix élevé et la consommation d’énergie des circulateurs font
qu’on ne l’utilise qu’en dernier recours.
 É vaporateurs à film agité :
L’évaporateur à désengage a été amélioré par l’addition d’un agitateur à l’inté rieur de la
surface d’é change qui, de ce fait, devient un tube unique, de fort diamètre, chauffé extérieure-
ment par une double enveloppe. Dans ce type d’appareils, le rotor est constitué de pales
approchant autant que possible la paroi du tube.
Ce type est recommandé pour les solutions très visqueuses ou sensibles à la température. Il ne
peut raisonnablement réaliser que des évaporations limitées (en quantité) et son prix est très
élevé.

Figure 2 : évaporateur a film agité


Choix de l’évaporateur adéquat pour le chlorure de choline :
1.Propriétés de la solution du chlorure de choline :

Propriété Valeur

Poids moléculaire (g/mol) 139,63


La masse volumique (kg/m3 ) 1100
Capacité calorifique (kcal/kg.°C) 1,19
La viscosité (Pa.s) 0,005

La conductivité (w/m.°C) 0,17166

La sélection d’un type d’évaporateur pour une application spécifique dépend d’un certain
nombre de facteurs dont les plus importants sont :
• le débit.
• la viscosité.
• la thermo sensibilité.
• la nature du produit demandé.

Nom Sens du flux de Cause de la Champ d'application


matière formation du film

Évaporateur à film de bas en haut Solutions diluées, solutions


flux d'évaporation
ascendant thermosensibles et moussantes
chauffé

Évaporateur à film de haut en bas Matériaux avec une


tombant concentration plus élevée et une
viscosité plus élevée. Les
La gravité solutions sujettes à la
cristallisation et à l'entartrage ne
sont pas applicables

Évaporateur à film d'abord monter puis Flux d'évaporation Matériaux avec un grand
montant-descendant tomber La gravité changement de viscosité et une
petite quantité d'évaporation
d'eau
Évaporateur à film de haut en bas lame rotative Matériaux à haute viscosité,
agité Filmage à la raclette sensibles à la chaleur et faciles à
cristalliser et à mettre à l'échelle
1- Description de la technologie choisie :

L'évaporateur à couche mince est un type d'évaporateur à passage unique. C'est-à-dire que
le matériau est chauffé le long de la paroi du tube dans l'évaporateur en un flux semblable à un
film, et la concentration requise peut être obtenue en passant une fois dans la chambre de
chauffage, et le temps de séjour n'est que de quelques secondes ou dix secondes. Il présente les
avantages d'une efficacité de transfert de chaleur élevée, d'une vitesse d'évaporation rapide et
d'un temps de séjour court du matériau. Particulièrement adapté à l'évaporation de matériaux
sensibles à la chaleur.
Schéma représentatif de l’écoulement en régime laminaire, (profil des
vitesses v – profil des contraintes 

On considère une tranche rectangulaire du fluide de longueur L et largeur W égal à


l’épaisseur.
Les hypothèses :
 La viscosité et la masse volumique du fluide sont constants.
 La composante de la vitesse z soit constante dans la direction z.
 On écrit le bilan des forces sur un système d’épaisseur x, enter z = 0 et z = L, et
pour la largeur W dans le sens y. Les différentes forces dans l’élément sont:

1. La force de frottement (à x) : (LW) (xz) (X)

2. La force de fortement à (x+x) : (LW) (xz) (X +x)

3. La force d’inertie à z =0 : (W x vz) ( vz) (z = 0)

4. La force d’inertie à z = L : (W x vz) ( vz) (z=L)


5. La force de gravité: (LWx) ( g)
En régime permanent, la conservation de la quantité de mouvement sur l’élément (L, x)
s’écrit :

LWτ xz   LWτ xz  Wx   W x ρ  L.W.X.ρ.g 


x xΔx
2
ν2 0
 z
z0
z
zL

Si la composante de la vitesse z ne dépend pas à la direction z, on peut annuler les


termes 3 et 4 de l’équation , puis on divise l’équation par (L W x) et on fait tendre x  0
:
τ xz  τ xz
( x Δx x )  ρg
lim
Δx
Δx  0

On peut écrire l’équation précédente comme suit :

d (τ xz )
dx ρ g

L’intégrale de l’équation est : τ ρgx  C


xz
1

Si on pose les conditions de l’interface liquide / gaz ou vapeur (à x = 0, xz = 0), l’équation
précédente, devient :

τ xz  ρ g x

Le profil de contrainte de cisaillement  est linéaire (figure 13). Si le fluide ruisselant sur la
paroi est Newtonien, la contrainte de cisaillement dépend du gradient de vitesse comme suit
:

τ xz dν
 =η z

dx
(Le détail de calcul est dans l’annexe)
Si on applique la relation à un liquide ruisselant dans un tube vertical, en négligeant l’effet


de la courbure, avec W = D avec D le diamètre du tube, et avec Γ  , on
obtient
W
L’épaisseur du film  ruisselant, selon :

δ= 3
√ 3μ Γ
ρ2 g

On Reynolds égal à :

ρV Dh
ℜ=
μ

Et comme l’expression de la vitesse et la suivante :

2
δ ρg
V=

Reynolds devient :

3 2
2δ ρ g
ℜ= 2

L’épaisseur égal à :

δ= 3
√ 3 μ2 ℜ
2 ρ2 g
On considère que l’écoulement laminaire se fait avec vagues :

25 ≤ ℜ ≤2000

Ce qui donne ensuite :

√ 75 μ 2

2
3 3 6000 μ
2
≤ δ ≤ 2
2ρ g 2ρ g

A.N :

0 , 42 mm ≤ δ ≤ 1.48 mm
2.Choix du matériau :
Les critères de choix sont :

 Résistance à la corrosion (solution moyennement corrosive) (Produit


alimentaire)
 Supporter la différence de pression entre l’extérieur et l’intérieur
du tube.
 Température de service maximale est 110°C.
 Un poids relativement faible.
 Coû t raisonnable.
 La rigidité est importante, ainsi que la limite à rupture (éviter les
matériaux trop fragiles).
 Allongement acceptable.

Lorsque le produit est une « denrée alimentaire », les matériaux doivent être en conformité avec le
règlement européen 1935/2004 « matériaux et objets destinés à entrer en contact avec des denrées
alimentaires »

Dans notre cas, on attache la plus grande attention aux problèmes de corrosion qui dépendent de la
solution de CC à concentrer.

Les différentes nuances d'acier inoxydable austénitique sont très souvent employées dans l'industrie
agroalimentaire du fait de leur excellente tenue à la corrosion.

On choisit : l’acier inoxydable 316L: le matériau le moins cher et le plus utilisé

Tableau 3 : composition de l’acier inoxydable 316L


2.Choix des tubes :
Les tubes standards de la norme BWG 16 (Berming –ham wire gaze) :

Vapeur Chlorure de choline


Diamètre extérieur 38,1 mm 25,4 mm
Diamètre intérieur 34,80 cm 22,1 mm
Tableau 4: les paramètres des tubes

II. Données du problème :


Pour la vapeur d’eau saturée motrice :

μv = 1 ,25.10-5 Pa.s

λv = 0,0293 kcal/h.m.°c

ρv = 950 kg/m3

Tv = 110 °C

Cpv = 2,08 kJ / kg. °K

λc = 531, 73Kcal/kg

Pv=1,5 bar

Pour le chlorure de choline :


Tfe = 65 °C

Tfs = 60°C

Pression d’évaporation de l’eau dans le mélange à 60°C est P =0,2bar

Qmfe= 2800kg/h

μf = 0,005Pa.s

λf =0,1477kcal/mh°C.

Cpf = 1,19kcal/kg. °C

ρf = 1100kg/m3

Mf: 139,63 g/mol

λfv: 12,7/139,63= 90,95 kcal/kg


III. Les bilans :
1- Résultats du bilan matière :
Le bilan global effectué sur le procédé donne les résultats suivants :

 Le débit d’eau à l’entrée de l’évaporateur =834.4 kg/h

 Le débit d’eau à la sortie du concentrateur est = 625.8 kg/h.

 Le débit de l’eau évaporée est = 297 Kg/h

 Le débit de chlorure de choline à 70% =1786 kg/h

 Le débit de chlorure de choline à 60% = 2083 kg/h

 La concentration de chlorure de choline à l’entrée= 60% .

 La quantité de la vapeur motrice va être déduite du bilan thermique .

2- Résultats du bilan thermique :


Pour une bonne efficacité de notre équipement, on va travailler à température constante vu que la phase
d’évaporation (changement d’état) est celle qui nous intéresse. On va
considérer juste la chaleur latente d’vaporisation.

 On opte pour la vapeur d’eau saturé comme fluide caloporteur


 On choisit T de la vapeur motrice = 110°C et P= 1,5 atm

Choix de la vapeur d’eau saturée:

 Les coefficients de transfert de chaleur de la vapeur d’eau sont bien plus importantes que ceux
des autres fluides caloporteurs industriels, donc mois de temps pour le transfert
 La vapeur permet un chauffage égal.
 La chaleur latente d’vaporisation est importante surtout à basse pression.
 la vapeur ne nécessite pas une pompe de circulation.

Le flux de chaleur échangé pendant l’évaporation de l’eau contenue dans la solution de


chlorure de choline est :

Q=λ(60°C)*Qm évaporée=λ(110°C)*Qmvap
Avec:

Q : flux de chaleur échangé (Kj/s)


λ( 60): chaleur latente de vaporisation (Kj/kg) a ( T=60°C,P=0.2 bar)
Qm évaporée : débit massique de l’eau évaporée (kg/s)
λ( 110): chaleur latente de condensation (Kj/kg) a ( T=110 °C,P=1,5 bar
Qmvap : débit massique de la vapeur motrice (kg/s)

Résultats de bilan:

Le flux de chaleur échangé est :


194,56 Kj/s
Débit massique de la vapeur motrice est:
8,7*𝟏𝟎−𝟐 Kg/s

3- Résultats du bilan hydrodynamique :

Hypothèses de travail :

 écoulement laminaire.
 régime permanant.
 on néglige les effets de bord.
 le fluide est newtonien.
 v =v ( r ) ⃗e z .
la vitesse d’écoulement ⃗
 L= longueur de tube.
 δ = épaisseur de la couche mince de fluide tombant.
 ρ= masse volumique de chlorure de choline=1100 kg/m3
 µ=la viscosité de chlorure de choline=5¿ )=0.005( Pa . s ¿.

On considère l’écoulement du fluide ruisselant, en régime permanent, dans un tube vertical, en


négligeant l’effet de la courbure, on considère l’écoulement sur une surface plane verticale de
largeur W avec, W = πD et D le diamètre du tube, comme dans la figure ci-dessus. On fait l’étude de
cet écoulement, assez loin de l’entrée et de la sortie du fluide, telle que la composante de la vitesse
νz soit constante dans la direction z. On écrit le bilan des forces sur un système d’épaisseur Δx,
entre z = 0 et z = L, et pour la largeur W dans le sens y
Les différentes forces dans l’élément sont:

Flux par transport moléculaire :

 Le flux traversant la surface perpendiculaire à x dans la position X :


(LW) (τxz)/ (X)
 Le flux traversant la surface perpendiculaire à x dans la position (x+Δx) :
(LW) (τxz) /(X +Δx)

Flux convectif :
 Le flux traversant la surface perpendiculaire à z dans la position z=0
(W Δx vz) (ρ vz) /(z = 0)
 Le flux traversant la surface perpendiculaire à z dans la position z=L
(W Δx vz) (ρ vz)/ (z=L)
Les forces appliquées sur l’élément de volume :
 La force de gravité:
(LWΔx) (ρ g)
En régime permanent, la conservation de la quantité de mouvement sur l’élément (ΔL, Δx) s’écrit :

Si la composante de la vitesse νz ne dépend pas de la direction z, on peut annuler les termes de flux

convectif , et puis on divise l’équation par (L W Δx) et on fait tendre Δx vers 0, ce qui donne :

L’intégrale de cette équation donne :

Pour la condition au limite à l’interface liquide / gaz ou vapeur (à x = 0, τxz = 0), l’équation
précédente, devient :
Le profil de contrainte de cisaillement τ est linéaire. Si on considère de plus le comportement
Newtonien de la solution de chlorure de choline, la contrainte de cisaillement dépend du gradient
de vitesse:

Avec : ɳ: 𝒍𝒂 𝒗𝒊𝒔𝒄𝒐𝒔𝒊𝒕é 𝒅𝒚𝒏𝒂𝒎𝒊𝒒𝒖𝒆 𝒅𝒆 𝒄𝒄 .

La condition limite à x = δ est : νz = 0

La vitesse moyenne :

Le débit volumique est lié à la vitesse moyenne comme suit:

Donc l’épaisseur de la couche mince est :

δ=

3 3 qv μ
ρgw N t
IV. Résolution du problème :
1-Méthodologie de résolution :

On fixe di/de de chaque tube + longueur de chaque tube

Estimer le coefficient d’échange global (en fixant les diamètres des tubes et la longueur)

Déterminer la surface

Le nombre total des tubes

Déduire le débit volumique pour chaque tube

Déterminer l’épaisseur de la couche mince du film tombant Calculer le

coefficient d’échange extérieur /intérieur

Itérer sur le coefficient d’échange

1- Calcul :
 Pour garantir le régime laminaire au niveau de film tombant à l’intérieur des
tubes on doit satisfaire cette condition :

4 Γ max
ℜmax=2100=
μ

Avec :

𝛤𝒎𝒂𝒙:Le débit par unité de largeur (périmètre total) max (kg /s. m)

𝝁:viscosité de chlorure de choline (Pa.s)


Tel que : 𝐹𝒎𝒂𝒙 → 𝑵𝒎𝒊𝒏 𝒅𝒆𝒔 𝒕𝒖𝒃𝒆𝒔
2100∗μ
Donc : 𝛤𝑚𝑎𝑥 = = 2,63Kg/s .m
4
𝑸
Or : 𝐹𝒎𝒂𝒙 =
𝑵 𝒕𝒖𝒃𝒆𝒔 𝒎𝒊𝒏∗𝒑𝒆𝒓𝒊𝒎𝒆𝒕𝒓𝒆 𝒅𝘍𝒖𝒏 𝒔𝒆𝒖𝒍 𝒕𝒖𝒃𝒆

Avec

Q : le débit massique d’alimentation de chlorure de choline (kg/s)


𝑸
Donc: 𝑵 𝒕𝒖𝒃𝒆𝒔 𝒎𝒊𝒏 = =3 𝒕𝒖𝒃𝒆𝒔
𝐹𝒎𝒂𝒙∗𝝅∗𝑫

2- Calcul de coefficient d’échange thermique global:


On choisit de rapporter le flux de chaleur échangé à la surface extérieur des tubes.

𝟏 𝟏 𝑑𝑒 𝒅𝒆 𝒅𝒆
= + ln( )∗ +
𝑼 𝒉𝒆 𝑑𝑖 𝟐∗𝝀 𝒉𝒊 𝒅𝒊
Avec

𝑑𝑒 : Diamètre extérieur du tube (m)

𝑑𝑖 : Diamètre intérieur du tube (m)

𝑒 : É paisseur du tube (m)

ℎ𝑖 : Le coefficient d’échange intérieur coté CC (W /m2 K)

ℎ𝑒 : le coefficient d’échange extérieur coté vapeur (W /m2 K)

𝜆: Conductivité du matériau (acier inoxydable)

3- Le coefficient d’échange thermique extérieur coté vapeur:


Le coefficient de transfert de chaleur pour la condensation sur les tubes verticaux
peut être calculé à partir de la théorie laminaire :

𝝆𝟐𝒈 𝟏
𝒉 = 𝟎. 𝟗𝟐𝟓 𝑲 ( )𝟑
𝝁𝛤
Avec :

𝛤= Q/𝜋nD,

Q : est la quantité de la vapeur condenser (kg/s)

n : est le nombre total de tubes

D : est le diamètre hydraulique du tube(m)

K : la conductivité thermique des condensats =0 ,0 3407 w/m K

𝜇: 𝑣𝑖𝑠𝑐𝑜𝑠𝑖𝑡é 𝑑𝑦𝑛𝑎𝑚𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑐𝑜𝑛𝑑𝑒𝑛𝑠𝑎𝑡𝑠 =0,0000125 Kg /m s

AN :
𝟏
𝟗𝟓𝟎𝟐 ∗ 𝟏𝟎 ∗ 𝒏 𝟑
𝒉𝒆 = 𝟎. 𝟗𝟐𝟓 ∗ 𝟎 , 𝟎 𝟑𝟒 )
( 𝟎, 𝟎𝟎𝟎𝟎𝟏𝟐𝟓 ∗ 0,
𝟗𝟏

=291,15 *Nt(1/3)

 On prend les valeurs suivantes:

Diamètre intérieur(m) 0,0221

Diamètre extérieur (m) 0,0254

Longueur de tube (m) 2m

Le coefficient d’échange 1000

Global U (W/K m2)


4- Nombre des tubes :

On a : Q=U*S*∆T
Avec :

Q : flux de chaleur échangé =194,56 Kj/s

∆T (K): différence de température entre la vapeur et la solution de chlorure de


choline= 50°K

S : la surface totale d’échange (m2)/ S= Nt* S tube= Nt *πde*L Avec : L : longueur de


tube

S=0,16*Nt

Donc : Nt= 𝐐
= 24 tubes
𝟎,𝟏6∗∆𝐓∗𝐔

 Le débit /tube:

Le débit volumique de cc de chaque tube :

qv= Qv/24= 2.2*10^(-5)m3/s

 Le coefficient d’échange coté vapeur :

he=291,15 *Nt(1/3) = 839.82 ( W/K m2)

 Le coefficient d’échange coté chlorure de choline:

 qv=f(𝜹)

AN : 𝜹 = 𝟎, 𝟖 𝐦𝐦 et Vz moyenne = 0,47 m/s

Re = 330,9 <2100 Régime laminaire

hi =

Pour 15<Re<3000 ET 2,5<Pr<200


Pr=𝝁∗𝑪𝒑 = 𝟏𝟒𝟓
𝝀

hi=746,47

W/K.m2

U=791,34

W/K.m2

5- Les itérations sur U sur Excel :

La démarche à suivre :
6- Les itérations sur U sur Excel :
 Le nombre de tube total: 39 tubes

 La surface d’échange totale : 6,34 m2

 Le diamètre de la calandre : d= 1m

 On prend un coefficient de sécurité de 15% on trouve la surface


devient : m2

 Le temps de séjour : ts=V/Qv=4 s

IV. Dessin industriel du concentrateur :

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