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L’ORGANISATION GENERALE DU CORPS HUMAIN

I. Morphologie :
Définition : la morphologie est l’étude externe du corps humain.
Le corps humain recouvert par la peau comprend trois parties : la tête, le tronc et les
membres
1. La tête : comprend
-Le crâne recouvert de cheveux
-La face où se trouve les yeux, le nez, et la bouche (limitée par deux lèvres et renfermant la
langue et les dents)
-Latéralement les oreilles.
Quatre des cinq organes de sens sont localisés sur la tête : les oreilles, le nez, les yeux et la
langue
La tête est reliée au tronc par le cou dont la région dorsale forme la nuque.
2. Le tronc : comprend deux parties :
La poitrine ou thorax et le ventre ou l’abdomen.
3. Les membres : au nombre de deux paires :
-Les membres supérieurs (l’épaule, le bras, l’avant-bras, le poignet, la paume de la main, les
doigts)
-Les membres inferieurs (la hanche, la cuisse, la jambe, le cou-de-pied, la plante du pied, les
orteils).
Remarque :
L’homme est un plantigrade c'est-à-dire qu’il marche sur la plante des pieds.
Il est bipède par ce qu’il a deux pieds

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II. L’anatomie :

Définition : l’anatomie est l’étude interne du corps.

1. Au niveau de la tête : les os du crâne, les muscle faciaux, l’orbite, l’œil, les dents, la
langue, les glandes salivaires, le cerveau.
2. Au niveau du thorax : les muscles pectoraux et la trachée artère, l’œsophage, le cœur,
les poumons protégés par la cage thoracique (sternum + côtes + colonne vertébrale).
3. Au niveau de l’abdomen : les muscles abdominaux, l’estomac, le foie, le pancréas, la
rate, les intestins (grêle et colon), les reins, le rectum, les glandes surrénales, les
ovaires et les trompes (chez la femme), la vessie. L’abdomen est séparé du thorax par
le diaphragme.
4. Au niveau des membres : les muscles, les nerfs et les os du membre.
III. Notion d’organes et d’appareils
1. La cellule : est l’élément constitutif fondamental de tout être vivant.
Ex : spermatozoïde, ovule, globule etc.…
Chez la plus part des êtres vivants chaque cellule est formée d’un cytoplasme contenant un
noyau et délimitée par une membrane cytoplasmique.

Il existe :

- des êtres vivants unicellulaires ou protozoaires,


constitués d’une cellule isolée,
- des êtres vivants pluricellulaires ou métazoaires,
constitués de plusieurs cellules interdépendantes
2. Les tissus : c’est un ensemble de cellules

Ex : tissus osseux, tissus musculaires, le derme, l’épiderme etc.…


3. Les organes : un organe est un ensemble de tissus.
Ex : le cœur, les poumons, l’estomac, l’intestin, l’œsophage, le foie, etc.…
4. Les appareils : un appareil est un ensemble d’organes accomplissant une même
fonction.

Ex : appareil digestif, appareil respiratoire, appareil circulatoire, appareil reproducteur

NB : L’ensemble des appareils donne l’organisme :


Cellules → tissus → organes → appareils → organisme.
IV. Les grandes fonctions du corps humain :

Il existe trois fonctions de l’organisme : relation, nutrition et reproduction


1. Fonction de relation : elle établit des liaisons entre l’organisme et le milieu extérieur.
2. Fonction de nutrition : elle assure la croissance et le maintien de l’organisme.
3. Fonction de reproduction : elle assure la multiplication et la continuité des espèces
animales et végétales.
Remarque : l’hygiène est l’ensemble des règles permettant un bon fonctionnement de
l’organisme.

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LE SQUELETTE

Définition : le squelette est l’ensemble des os du corps.

I. Le squelette de la tête :
Ils sont formés par les os du crâne et de la face
1. Les os du crâne : Le crâne est formé de huit(8) os dont les bords sont soudés
On distingue :
Un os frontal, un os occipital, deux os pariétaux, deux os temporaux, un os sphénoïde,
un os ethmoïde.
2. La face : La face comprend quatorze(14) os
Un seul est mobile : le maxillaire inférieur

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II. Le squelette du tronc:
Le squelette du tronc comprend : la colonne vertébrale, 12 paires de côtes rattachées à
la colonne vertébrale, le sternum os plat situé à l’avant
1. La cage thoracique : est la cavité limitée par les côtes, la vertèbre dorsale et le
sternum
La cage thoracique protège le cœur et les poumons.
2. La colonne vertébrale :
La colonne vertébrale est formée de 33 os appelés vertèbres. La colonne vertébrale se
divise en 5 régions qui sont :
- La région cervicale ou cou : 7 vertèbres cervicale
- La région dorsale : former de 12 vertèbres dorsales sur lesquels s’articulent les côtes
- La région lombaire : formée de 5 vertèbres lombaires
- La région du bassin : formé de 5 vertèbres soudées en un seul os : le sacrum
- La région coccygienne : formée de 4 vertèbres très réduites et soudées : le coccyx
Les côtes sont reparties comme suit :
- 7 paires de vraies cotes qui attachées au sternum.
- 3 paires de fosses côtes se rattachant à la 7ème paire de côtes.
- 2 paires de côtes flottantes
3. Le squelette des membres :
Les membres sont attachés au tronc par des ceintures
Les membres supérieurs par la ceinture scapulaire : l’épaule : elle est compos é de la
clavicule et de l’omoplate
Les membres inférieurs par la ceinture pelvienne : la hanche : elle est composée du
sacrum, du coccyx et de deux os iliaques.

Les membres supérieurs : partie mobile Les membres inférieurs : partie mobile

Le bras : un seul os : l’humérus La cuisse : un seul os : le fémur

L’avant-bras : deux os : La jambe : deux os


Le cubitus Le tibia
Le radius Le péroné

La main : Le pied :
Le carpe Le tarse
Le métacarpe Le métatarse
Les phalanges Les phalanges

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LES OS : STRUCTURE ET CROISSANCE
I. La forme des os : il existe trois formes ou types d’os

 Les os longs : fémur, humérus, péroné etc.


 Les os courts : les vertèbres, os du carpe et du
tarse
 Les os plats : omoplate, os iliaque, os du crâne.
II. Structure des os
Un os long présente deux têtes ou épiphyses et le corps
ou diaphyse. L’os est percé de trous nourriciers.
1. Structure macroscopique
Sur la coupe d’un os long on observe

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a. Dans la diaphyse
Elle est composée du tissu osseux compact. L’os compact est recouvert de périoste. Le centre
de l’os compact est creusé d’un canal qui contient la moelle jaune.
b. Dans les épiphyses
Elles sont composées de tissu osseux spongieux. Dans le tissu osseux spongieux, Il y a des
espaces communicantes entre eux et qui sont occupés par la moelle rouge et les vaisseaux.
La moelle osseuse rouge est le lieu où se forment les cellules du sang. Les épiphyses sont
recouvertes de cartilages articulaires.
2. Structure microscopique
L’examen d’une lame mince d’os compact montre des lamelles osseuses. Ces lamelles sont
composées de cellules osseuses disposées en cercles autours des canaux.

III. Composition chimique des os

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Conclusion : l’os est chimiquement composé d’une matière organique combustible : l’osséine
(1/3) et d’une matière minérale incombustible : les sels minéraux (2/3)
IV. Développement et croissance des os longs
1. Formation des os : ossification
Le squelette est d’abord fait de cartilage, c’est pourquoi il se déforme chez l’enfant. Peu à
peu, le cartilage se transforme en tissus osseux (os) :c’est l’ossification du cartilage.

2. Croissance des os : l’os peut grandir en longueur et en épaisseur.

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HYGIENE DU SQUELETTE
I. Le rachitisme
Définition : Le rachitisme est une maladie de croissance due à une alimentation pauvre en
sels minéraux et en vitamine D.
Il se manifeste chez les enfants entre 5 et 8 mois.
1. Symptômes du rachitisme :
L’enfant atteint par le rachitisme devient chétif, le ventre énorme, les jambes déformées en O
ou en X, les dents apparaissent tardivement, les colonnes vertébrales déviées.
2. Les mesures préventives:
Pour lutter contre le rachitisme et donner au squelette sa solidité il faut :
- exposer le corps au soleil qui permet la transformation de la provitamine D en vitamine D ou
vitamine anti-rachitisme.
- Une alimentation riche en phosphore et en calcium
- Consommer des aliments tels que : le poisson, la viande, les œufs, les légumes, les fromages,
l’huile de foie de morue, etc.
II. Les déformations de la colonne vertébrale
La cyphose : est une courbure anormale vers l’arrière de la colonne vertébrale.
La lordose : est une courbure vers l’avant de la colonne vertébrale.
La scoliose : est une déviation de la colonne vertébrale
III. Les accidents des os comme les fractures
Une fracture est un os casé ou brisé
La fracture peut être fermée ou ouverte. Elle est fermée l’ors qu’il n’y a pas de déchirure de la
peau, et ouverte l’orque l’os cassé sort par une ouverture de la peau.

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LE SYSTHEME MUSCULAIRE ET LES MOUVEMENTS
Les muscles sont des organes actifs du mouvement
I. Les catégories des muscles
Le système musculaire ou
musculature de l’homme
comprend :
1. Les muscles
squelettiques ou
rouge ou striées :
Les muscles rouges sont
formés de longues cellules
striées. Ils s’attachent généralement aux os, c’est pour cette raison qu’on les appelle muscles
squelettiques.
La contraction des muscles rouges est sous la dépendance de la volonté.
Le muscle squelettique assure le mouvement de la locomotion.
2. Les muscles viscéraux ou blancs :
Les muscles blancs sont formés des cellules courtes lisses. Ils se trouvent dans la paroi des
viscères d’où leur non de muscle viscéraux.
La contraction des muscles blancs n’est pas sous la dépendance de la volonté.

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Les muscles blancs, par leur contraction assurent les mouvements des viscères.
3. Le muscle cardiaque(le cœur) :
Le cœur est un muscle spéciale appelé muscle cardiaque. Le cœur est formé du tissu
musculaire strié mais leur contraction n’est pas sous dépendance de la volonté.
II. Forme et structure des muscles :
1. Forme : on distingue :

a. Les muscles longs ou en fuseau : exemples : biceps, triceps du bras.


Dans un muscle long on trouve une partie médiane appelée ventre et deux extrémités où se
trouvent les tendons.
b. Les muscles plats ou en éventail : exemples : le grand pectoral, le trapèze.
c. Les muscles circulaires ou en anneaux : ils entourent généralement des orifices
naturels qu’ils peuvent fermer en se contractant : on le nomme le sphincter
On a le sphincter anal pour l’anus, sphincter vésical pour la vessie).
D’autres muscles circulaires entourent les lèvres et les paupières : ce sont les orbiculaires.
2. Structure d’un muscle long :
Les muscles striés sont composés des filaments appelés fibres musculaires. Les fibres
musculaires sont groupées en faisceaux.
Les faisceaux se regroupent par paquets pour former des gros faisceaux.
L’ensemble du muscle est enveloppé d’une membrane fibreuse.

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Structure d’un muscle long
III. Propriétés des muscles :
Les muscles possèdent trois propriétés essentielles : l’excitabilité, la contractilité et
l’élasticité.
1. Excitabilité :
À l’aide d’une aiguille, piquons le muscle d’une grenouille décérébrée. Le muscle se
raccourcit, puis reprend sa forme initiale : on dit qu’il se contracte. Le muscle réagit à la
piqûre de l’aiguille en se raccourcissant, donc il est excitable et contractile.
Les muscles réagissent rapidement à une commande nerveuse.
Les muscles sont excitables lorsqu’ils reçoivent une stimulation thermique, électrique,
physique (piqûre) transmise par le système nerveux.
2. Contractilité :
Les muscles se contractent : ils peuvent se raccourcir en se gonflant.
Le biceps (muscle du bras) se contracte et se raccourcit quand nous plions l’avant-bras.
NB : les muscles rouges sont à contraction rapides et volontaires tandis que les muscles
blancs et cardiaques sont à contraction lentes et involontaires.
3. Elasticité :
Un muscle s’allonge lorsqu’on tire sur les extrémités (ou tendons) et revient à sa
dimension initiale lorsqu’on cesse la contraction : le muscle est élastique.
IV. Etude des mouvements de l’avant-bras :
Au cours des mouvements de flexion, les muscles du biceps (muscles fléchisseurs) se
contractent pendant que ceux du triceps (muscles extenseurs) se relâchent.

Au cours des mouvements d’extension, le biceps se relâche pendant que le triceps se


contracte,

Biceps et triceps commandent des mouvements opposés de l’avant-bras. Ce sont des


mouvements antagonistes.

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V. Les articulations :
Définition : on appelle l’articulation le mode d’union des os.
Il existe trois types d’articulation :
1. Les articulations fixes ou suturées : exemples : les os du crâne
2. Les articulations semi-mobiles : exemples : les articulations des vertèbres
3. Les articulations mobiles : exemples : l’épaule, le coude, le genou.

Hygiène des muscles et des articulations


Apres avoir couru une longue distance, les muscles travaillent, le cœur bat plus vite, la
respiration s’accélère et on a chaud.

Le travail physique entretien la bonne santé du muscle : quand un muscle reste longtemps
sans travailler, son volume devient faible, on dit qu’il s’atrophie.

I. La nutrition du muscle : l’aliment nécessaire au fonctionnement du muscle est un


sucre appelé glucose abondant dans les fruits, le sucre, les féculents. Dans le muscle,
le glucose est transformé en glycogène dont la consommation augmente pendant le
travail.la combustion du glycogène produit de l’énergie (chaleur) mais aussi des
déchets toxiques (CO2, acide lactique)
II. Les effets des exercices physiques (avantages) l’exercice physique a des effets
bénéfiques sur les autres fonctions de l’organisme (cœur, poumons) :
- L’exercice physique augmente les échanges respiratoires et activent la circulation ;
- l’exercice physique stimule l’appétit ;
- l’exercice physique permet de lutter contre le froid avec le réchauffement du corps
- l’exercice physique développe l’agilité ;
- l’exercice physique calme le système nerveux ;
- l’exercice physique permet de bruler les graisses et d’éliminer les déchets du corps ;
- l’exercice physique maintien l’équilibre des fonctions de l’organisme ;

Nous devons faire travailler nos muscles pour nous rendre fort, maintenir notre santé et la
beauté de notre corps.
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III.Les accidents des muscles : la pratique avec exagération, les exercices physiques
peuvent provoquer des troubles comme :
- La crampe : contraction involontaire douloureuse et passagère d’un muscle.
- L’élongation : étirement des fibres musculaires sans rupture. Le muscle fait mal, exige
quelques jours de repos.
- Le claquage ou déchirure musculaire : rupture des fibres musculaires se manifestant
par une douleur vive et qui rend impossible tout mouvement. Il faut des soins et un
repos prolongé.
- Le torticolis : réaction douloureuse d’un muscle du cou.
- La fatigue musculaire ou traumatisme: elle se caractérise par une lassitude et une
courbature. Elle est due à l’accumulation des déchets (acide lactique en particulier)
dans les fibres musculaires que le muscle n’arrive pas à éliminer.
IV. Les accidents des articulations :
- La luxation : c’est un déboitement de l’articulation.
- L’entorse : c’est un étirement ou même rupture des ligaments.
- La goutte : sont des dépôts d’acide urique au niveau des articulations.
- La synovite : c’est l’inflammation de la membrane synoviale qui crée une abondance
de synovie.

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LE SYSTEME NERVEUX ET SON FONCTIONNEMENT

Le système nerveux est un système en réseau formé des organes des sens, des nerfs, du
cerveau, de la moelle épinière, etc.

A. le système nerveux

Le système nerveux comprend :

Le système nerveux cérébro-spinal qui dirige les fonctions de relations et qui est aussi le siège
des facultés intellectuelles ; et le système nerveux végétatif qui commande les fonctions de
nutrition. Il est involontaire

I. Le système nerveux cérébro-spinal :

Il est appelé système de la vie de relation ou


du système volontaire. On distingue le
système nerveux central(SNC) et le système
nerveux périphérique (SNP).

1. Le système nerveux central(SNC) :

Le système nerveux se compose de deux


parties : l’encéphale et la moelle épinière. Ils
sont protégés par des méninges.

a. L’encéphale : Il se compose du
cerveau, du cervelet et du bulbe
rachidien.
- Le cerveau : il pèse entre 1200-
1500g. Il comprend deux hémisphères cérébraux protégés par les méninges. Les
hémisphères sont parcourus par des replis appelés circonvolutions. Le cerveau est
irrigué par les vaisseaux.
- Le cervelet : il se compose de deux lobes latéraux les hémisphères cérébelleux et d’un
lobe médian : le vermis.il est aussi parcouru par les circonvolutions.
- Le bulbe rachidien : il est la partie la plus grosse de la moelle épinière au niveau de la
nuque où commencent les premières vertèbres cervicales.
b. La moelle épinière : La moelle épinière prolonge le bulbe rachidien pour se terminer
au niveau de la première vertèbre lombaire. Elle est logée dans le canal vertébral.
2. Le système nerveux périphérique(SNP)
a. Les nerfs :

Les nerfs sont des filaments ou cordons cylindriques blanchâtres formés des fibres nerveux
qui rattachent les centres nerveux aux muscles et aux organes.

Il existe :

- 12 paires de nerfs crâniens qui partent de l’encéphale et se ramifient dans les muscles,
la peau, la tête, le cou et les organes des sens.

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- 31 paires de nerfs rachidiens qui partent de la moelle épinière, se ramifient dans toutes
les parties du tronc et des membres.
b. La cellule nerveuse ou le neurone :

Les centres nerveux sont faits de cellules hautement spécialisées : les neurones.

Le neurone est l’élément de base du système nerveux. Il est formé d’un corps cellulaire
renfermant un noyau et des prolongements. Le prolongement le plus développé s’appelle
cylindraxe ou axone. Les autres courts prolongements sont des dendrites.

Le
neurone

Protection des centres nerveux :

L’encéphale et la moelle épinière sont enveloppés par trois membranes appelées méninges.
L’inflammation des méninges est la méningite. Les méninges sont séparées par des espaces
remplis de liquide céphalo-rachidien.

Enumérons les méninges en allant de l’intérieur à l’extérieur :

- La pie-mère ou méninge interne : est une membrane mince, fragile, tendue,


intimement appliquée sur la substance nerveuse. C’est une membrane nourricière.
- L’arachnoïde ou méninge moyenne : il ressemble à une toile d’araignée se limitant
entre la substance et la pie- mère, l’espace sous arachnoïdien rempli du liquide
céphalo-rachidien. dont l’inflammation provoque la méningite.
- La dure-mère ou méninge externe : c’est une méninge externe dure, épaisse et
résistante.

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II. Structure des centres nerveux :

Une coupe d’une partie d’un centre nerveux nous révèle deux substances : une substance
grise ou cortex cérébral ou écorce cérébrale et une substance blanche.

- Au centre de la moelle épinière, une substance molle plus foncée dit substance grise
affectant la forme de la lettre H.A la périphérie une matière plus dure, la substance
blanche.
- Dans le cerveau et dans le cervelet la substance grise est externe et la substance
blanche est interne.

Coupe
transversale de l’encéphale

B. le fonctionnement du système nerveux


I. Le fonctionnement des nerfs :
1. Propriétés des nerfs :
Dégageons un muscle et un nerf (sciatique) d’une grenouille
anesthésiée.
Excitons le nerf par le courant électrique faible, on assiste à
une contraction du muscle. Le nerf excité a ainsi conduit
l’excitation au muscle qui est contracté. Les deux propriétés
des nerfs sont donc l’excitabilité et la conductibilité.
a. L’excitabilité : c’est la propriété qu’ont les nerfs
d’entrer en activité sous l’effet (ou l’action) d’un
excitant (ou excitant divers), le courant électrique par
exemple.
b. La conductibilité : c’est la propriété qu’on les nerfs de
transmettre l’excitation à partir d’un point. Ce
phénomène qui se propage le long des nerfs quand ils
sont excités est l’influx nerveux.
2. Le rôle des nerfs :

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- Si on coupe le nerf optique (nerf sensitif) d’un chien, il devient aveugle. L’influx
nerveux quitte la périphérie vers le centre (cerveau). Le nerf est dit sensitif centripète.
- Si on coupe le nerf (moteur) qui aboutit à un muscle, celui-ci se paralyse, il ne se
contracte plus. L’influx est conduit du centre (cerveau) vers la périphérie (muscle). Le
nerf est dit moteur centrifuge.
- Il y a des nerfs qui sont à la fois centripètes et centrifuges, on les appelle nerfs mixtes.

II. Fonctionnement des centres nerveux :


1. Le cerveau est le siège de la sensibilité consciente :
L’homme à conscience qu’il goute des saveurs, entend des bruits, voit des couleurs, sent des
odeurs, éprouve des douleurs. Il possède donc une sensibilité consciente.
On dit qu’il y a sensibilité consciente quand l’influx nerveux, né dans un organe de sens
des ou tout autre organe, suit un nerf puis l’axe cérébro-spinal et aboutit à l’écorce grise
du cerveau.
2. Le cerveau est le siège de la motricité volontaire :
Certains de nos mouvements s’exécutent parce que nous les avons voulus ; décidé : ce sont
des mouvements volontaires.
Exemple : céder sa place à quelqu’un ; éteindre ou allumer un poste radio.
Il y a motricité volontaire quand l’influx naît dans l’écorce cérébrale, suit les voies motrices
de l’axe cérébro-spinal et des nerfs, puis arrive aux muscles striés.
3. Le cerveau est le siège de l’intelligence :
Des éléments comme le langage articulé, la lecture, l’écriture, la connaissance des images etc.
ont un siège propre dans le cerveau.
Donc grâce au cerveau :

- l’homme ressent et sait : c’est la sensibilité consciente.


- Il agit : c’est la motricité volontaire.
- Il comprend : c’est l’intelligence.
III. La moelle épinière : le centre reflexe
1. Etude expérimentale des réflexes sur la grenouille décérébrée :
Après avoir détruit le cerveau d’une grenouille suspendue à une potence, pinçons les doigts de
ses pattes postérieures ou déposons une goutte d’eau acidulée. Nous remarquons que l’animal
retire la patte excitée et contracte en même temps les autres pattes. C’est un réflexe.
2. Définition : on appelle acte reflexe toute action motrice, automatique, indépendante de
la volonté, qui se produit sous l’influence d’une excitation transmise par des voies
nerveuses.
3. Arc réflexe : c’est le trajet suivi par l’influx nerveux.
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Un arc reflexe résulte de la mise en jeu de :

- un récepteur périphérique (la peau)


- un nerf sensitif centripète (conducteur sensitif) ;
- un centre nerveux (la moelle épinière) ;
- un nerf moteur centrifuge (conducteur moteur) ;
- un effecteur (muscle ou organe).

IV. Hygiène du système nerveux


La cellule nerveuse (neurone) est très fragile. Elle peut être :

- surmenée par un excès de travail entrainant de la fatigue.


- intoxiquée par certaines substances qui sont des poisons pour elle.
1. Les causes du surmenage ou fatigue nerveuse
- Le manque de sommeil ou de repos.
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- Les produits nocifs ou excitants (thé, café, tabac, alcool, drogue, etc.).
- Les bruits.
2. Les conditions d’un bon équilibre nerveux :
- avoir un repos suffisant ;
- avoir une alimentation équilibrée
- éviter l’abus des excitants
- apporter certaines vitamines (du groupe B).
LES ORGANES DE SENS
Les organes de sens mettent l’homme en relation avec le milieu extérieur. Ils sont au nombre
de cinq dont quatre(les yeux, le nez, les oreilles, la langue) sont situés sur la tête et le
cinquième (la peau) recouvre tout le corps.

- L’œil nous renseigne sur les couleurs et l’aspect des choses, c’est l’organe de la vue ;
- Le nez nous informe sur les odeurs, c’est l’organe de l’odorat ;
- La langue nous permet de déguster les aliments, c’est l’organe du gout ;
- L’oreille nous permet de distinguer les sons, c’est l’organe de l’ouïe ;
- La peau, membrane élastique recouvrant tout le corps humain, nous renseigne sur les
propriétés du corps, c’est l’organe du toucher.
Notre étude portera sur l’œil et la peau.
A. L’œil : organe de la vue
L’œil est le point de départ des sensations lumineuses. C’est lui qui nous donne la notion des
couleurs, de la forme et l’étendue des objets.il est logé dans une boite crânienne appelée
orbite.
L’œil comprend le globe oculaire et les organes annexes.
I. Structure du globe oculaire :
1. Trois membranes concentriques :
- la sclérotique, membrane protectrice ;
- la choroïde qui forme en avant l’iris percé par la pupille :
- la rétine.
2. Les milieux transparents :
- la cornée transparente, recouverte en avant par la conjonctive ;
- le cristallin, une lentille biconvexe qui divise l’œil en deux parties ;
- l’humeur vitrée, dans la partie postérieure, une substance limpide, gélatineuse ;
- l’humeur aqueuse, dans la partie antérieure, un liquide transparent, fluide comme
l’eau.

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II. Les organes annexes de l’œil :
Ce sont des organes protecteurs. Ils comprennent :
L’orbite, les paupières, les sourcils, les cils, l’appareil lacrymal qui secrète les larmes, les
muscles de l’œil.

III. Le fonctionnement de l’œil :


1. Comparaison de l’œil à au appareil photographique :
L’œil fonctionne comme un appareil photographique. A cet effet, il possède :

- un objectif : l’ensemble des milieux transparents ;


- une chambre noire : la chambre postérieure de l’œil ;
- une surface sensible : la rétine ;
- un diaphragme : l’iris ;
- l’obturateur qui empêche la lumière de pénétrer dans l’appareil en dehors des prises
de vue : les paupières.

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2. La formation des images dans l’œil :
Quand on regarde un objet,
l’image de cet objet traverse
les milieux transparents
pour se former au fond de
l’œil sur la rétine. Cette
image plus nette et
renversée impressionne la
rétine et la rétine transmet
cette image au cerveau par
le nerf optique.
3. L’accommodation :
Regardons un objet à l’infini puis immédiatement, regardons un objet rapproché (exemple :
notre cahier).dans l’immédiat nous avons une image floue du cahier. Plus le regard dure sur le
cahier, plus nous arrivons à lire clairement l’écriture. Cette peine qui dure pendant un laps de
temps correspond au gonflement du cristallin qui ramène l’image sur la rétine qui effectue une
mise au point : ce le phénomène de l’accommodation.
L’accommodation est la modification de la courbure du cristallin pour permettre une vision
plus nette des images pour des distances différentes.
IV. Les anomalies de la vision :
1. La myopie : le myope mal les objets éloignés.la myopie se corrige avec des verres
concaves divergents.
2. L’hypermétropie : l’hypermétrope voit mal les objets rapprochés. L’hypermétropie se
corrige avec des verres convexes convergents.
3. La presbytie : c’est un vieillissement du cristallin qui perd son élasticité. Elle survient
chez beaucoup d’individus vers la cinquantaine. La presbytie se corrige avec des
verres convexes convergents.
4. L’astigmatisme : l’œil voit les objets déformés dans un sens ou dans l’autre.
L’astigmatisme se corrige avec des verres spéciaux qui compensent les défauts de
courbure.
5. Le daltonisme : c’est une mauvaise vision des couleurs. Pour le daltonien, les tomates
mures paraissent toujours vertes. Il ne se corrige pas.
V. Hygiène de l’œil :
Pour une bonne vision, il faut :

- éviter la lumière trop vive ou insuffisante ;


- éviter de frotter les yeux avec les mains salles ;
- avoir une distance entre les yeux et les livres ;
- un apport en vitamine A. Le manque entraine la cécité crépusculaire (xérophtalmie).
B. La peau : organe du toucher
La peau est une membrane souple élastique et résistante qui recouvre tout le corps.
I. Structure de la peau :
L’observation microscopique d’une coupe de peau, nous montre trois parties distinctes :
l’épiderme, le derme et l’hypoderme.

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1. L’épiderme : c’est la partie superficielle de la peau et un épithélium stratifié qui se
renouvelle constamment par ses cellules profondes. Les extrémités des doigts
constituent les empreintes digitales.
On distingue plusieurs couches :

- la couche cornée : c’est la plus extérieure, elle est formée de cellules mortes ;
- la couche vivante : membrane basale : elle donne naissance à des nouvelles cellules
qui assureront le remplacement des cellules mortes. Cette couche contient aussi des
cellules pouvant produire un pigment plus ou moins foncé : la mélanine (responsable
de la couleur noire de notre peau).
2. Le derme : il est situé sous l’épiderme. On y trouve :
- des terminaisons nerveuses libres : récepteurs du toucher, de la chaleur, du froid ;
- des glandes sudoripares qui s’ouvrent chacune par un pore à la surface de la peau ;
- des glandes sébacées qui secrètent le sébum ;
- des poils.
3. L’hypoderme : c’est la partie la plus profonde de la peau. Il contient principalement
des cellules adipeuses.

II. Rôle ou fonction de la peau :


Les fonctions de la peau sont nombreuses et importantes :
- La sensibilité : la peau est le point de départ de sensation de contact, de chaud, de
froid et de douleur.
- La protection : la peau protège l’organisme contre l’entrée de l’eau (imperméabilité)
et des microbes.
- La régulation thermique : elle joue un rôle dans la lutte contre le chaud (avec
production de sueur qui s’évapore) et contre le froid (avec production abondante de
poils et de graisses chez certains animaux).
- La respiration : respiration cutanée peu important chez l’homme, très développée
chez certains animaux (les batraciens).
- L’excrétion : rejet de sueurs renfermant des produits toxiques.
- La réserve : une grande partie de la graisse s’accumule dans l’organisme.
- La production de la vitamine D : les rayons ultraviolets transforment le cholestérol
de la peau en vitamine D ou antirachitique.

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- L’absorption : la peau peut absorber des solutions alcooliques (teinture d’iode) ou
graisseuses (pommades).
III. Quelques parasites de la peau
On peut citer parmi tant d’autres : les puces, les poux de tête, les poux du corps, le
trichophyton, le sarcopte...
IV. Hygiène de la peau
Pour avoir une peau propre et saine, il faut :
- se laver au moins une fois par jour après le travail ;
- se laver les mains avant de manger ;
- se couper les ongles de temps à autre ;
- tuer les parasites de la peau ;
- éviter d’utiliser les objets de toilette des autres ;
- éviter de porter des habits trop sales ;
- éviter les brûlures.

L’APPAREIL DIGESTIF ET LA DIGESTION


L’appareil digestif est l’ensemble des organes qui ont pour but de recevoir les aliments, de les
transformer pour en tirer la partie nutritive et éliminer les déchets.
A. L’appareil digestif :

L’appareil digestif se compose de deux parties : le tube digestif (la bouche, le pharynx,
l’œsophage, l’estomac, l’intestin grêle et le gros intestin ou colon) et les glandes digestives

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I. Le tube digestif :
1. La bouche : dans la bouche, il ya la langue et les dents.
a. La langue : c’est un muscle épais et mobile.
b. Les dents : ce sont des petits organes durs implantés dans la mâchoire.
 Les types ou sortes de dent :
Il ya quatre sortes de dents : les incisives, les canines, les prémolaires, les molaires.

- Les incisives : servent à couper les aliments


- Les canines : servent à déchirer les aliments
- Les prémolaires : servent à écraser les aliments
- Les molaires : servent à broyer les aliments.
 Structure d’une dent :
Une dent comprend deux parties : la couronne et la racine.
La coupe d’une dent montre de l’extérieure vers l’intérieure : l’email, l’ivoire, le cément.
Au centre de la dent, se situe la pulpe dentaire qui contient un vaisseau sanguin et un nerf.

 Formule dentaire :
 Chez l’enfant : 4/4 I + 2/2 C +4/4 PM = 20 dents
 Chez l’adulte : 4/4 I + 2/2 C +4/4 PM +6/6 M = 32 dents

2. Le pharynx et l’œsophage :
- Le pharynx est un carrefour où se croisent les voies respiratoires et les voies
digestives.
- L’œsophage est un tuyau que va traverser le diaphragme et déboucher dans l’estomac
par le cardia.
3. L’estomac : l’estomac est une poche d’environ 2 litres de capacité avec une paroi
épaisse. L’estomac communique avec l’intestin par le pylore.
4. L’intestin grêle : l’intestin grêle est un long tube de 6 à 9 mètres, il se replie sur lui-
même en de nombreuses anses. Sa surface interne possède de nombreux replis en
forme de lamelle saillante hérissée : les villosités intestinales.

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5. Le gros intestin : le gros intestin est long d’environ 1m60 avec 10cm de section.il
débute par le coecum où se trouve un appendice dont l’infection provoque
l’appendicite. Le gros intestin se termine par le rectum et s’ouvre dehors par l’anus.
II. Les glandes digestives
 Définition : les glandes digestives sont des organes qui sécrètent les sucs digestifs.
- Les glandes salivaires : logées dans la paroi de la bouche, sont au nombre de trois
paires. Les parotides, les sous-maxillaires et les sublinguales. Elles sécrètent la salive
qui renferme l’amylase salivaire.
- Les glandes gastriques : logées dans la paroi de l’estomac, sécrètent le suc gastrique.
- Les glandes intestinales : logées dans la paroi de l’intestin grêle, sécrètent le suc
intestinal.
- Le foie : situé sous le diaphragme du côté droit. Il sécrète la bile ou suc hépatique, un
liquide jaune verdâtre très amer. La bile est contenue dans la vésicule biliaire.
- Le pancréas : situé sous l’estomac, sécrète le suc pancréatique.
Le suc digestif est un liquide sécrété par les glandes digestives.

B. La digestion
 Définition : la digestion est l’ensemble des transformations mécaniques et chimiques
que subissent les aliments tout au long du tube digestif.
Les transformations chimiques se fait grâce aux enzymes (ou diastase) qui se trouvent dans
les sucs digestifs. Une enzyme est une molécule qui accélère les réactions chimiques de
l’organisme. Exemples : amylases, lipases, protéases etc.
I. Les étapes de la digestion
1. La digestion buccale :
Dans la bouche la mastication est faits par les dents et la langue, les mouvements de la
mâchoire inférieure broient les aliments et imprègnent de la salive (insalivation) pour
former le bol alimentaire. Les aliments ainsi façonnés sont refoulés dans le pharynx.

- La déglutition : le voile de palais se ferme, l’épiglotte ferme la trachée et l’œsophage


est libre pour le passage du bol alimentaire dans l’œsophage.
2. La digestion gastrique :
Dans l’estomac, les contractions des muscles de l’estomac permettent un brassage des
aliments avec le suc gastrique et les transforme en une bouillie pâteuse appelée chyme
stomacal.
3. La digestion intestinale :
Dans l’intestin grêle le chyme subit une action combinée du suc pancréatique, du suc
intestinal et la bile grâce aux contractions musculaires de l’intestin et les transformés en
un liquide blanc rosé appelé chyle intestinal. Le reste des déchets est envoyé dans le gros
intestin et évacué par l’anus.
 Conclusion : à la fin de la digestion, les aliments sont transformés en substances
nutritives (chyle) formées d’eau, de sels minéraux, de vitamines, de glucose, de
protéines (acide aminés) et de graisses.
II. L’absorption intestinale :

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L’absorption intestinale est le passage des substances nutritives (contenues dans le chyle)
dans le sang ou la lymphe.
L’absorption intestinale se fait au niveau des vélocités intestinales.
L’eau, les sels minéraux, le glucose, les acides aminés passe dans le sang des capillaires
sanguins. Les glycérines et les corps gras passent dans la lymphe des chylifères.
Toutes les substances absorbables se retrouvent dans le sang qui les distribue à toutes les
cellules de l’organisme.
III. La digestion in vitro ou digestion artificielle
1. Expérience : chauffons un tube à essai contenant de l’amidon, la couleur ne change
pas. A froid, ajoutons de l’eau iodée : il donne la couleur bleue. Ajoutons un peu de
salive à l’empois d’amidon bleu et plaçons-le dans un bain marie à 37°c. Cinq minutes
après, la coloration bleue disparait et on obtient une solution incolore. Chauffons cette
solution mélangée de liqueur de Fehling : on obtient une coloration rouge, l’amidon
s’est transformé en présence de la salive en sucre appelé maltose.

2. Conclusion : la salive agit donc sur l’amidon par l’intermédiaire d’une substance
chimique appelée amylase salivaire, qui est une enzyme (diastase) formée de micro-
organismes capables de transformer les aliments.
La présure et la pepsine sont des enzymes du suc gastrique capables de transformer les
protides (viande, poisson) en peptone qui, soumis aux sucs intestinaux donnent des acides
aminés absorbés par les cellules. Les sucres sont transformés en sucrase. Les lipides (huile)
par les lipases. Seule la bile ne contient pas d’enzyme mais elle facilite l’action de la lipase
pancréatique.
IV. Hygiène de la digestion
1. Hygiène bucco-dentaire
Pour cela, il faut avoir une bonne dentition.
Les microbes de la bouche provoquent la putréfaction des résidus alimentaires, qui libère des
produits acides. A leur contact les dents se carient.
La carie dentaire est une affection qui ronge et détruit la dent.
Elle évolue en trois étapes principale ou degrés
1er degré : la fermentation des particules alimentaires retenues entre les dents produit des
acides qui dissolvent les sels calcaires de l’émail. La dent est fissurée mais sans douleur.
2ème degré : la carie gagne l’ivoire, qui se désintègre. La cavité de la carie prend forme et la
dent atteinte devient sensible au chaud et au froid.
3ème degré : la destruction de l’ivoire se poursuit, la carie atteint la pulpe vivante. Le malade
ressent les atroces douleurs de la rage de dent.
L’infection pulpaire est souvent suivie de diverses complications (abcès dentaire, kyste,
ostéite maxillaire, etc.)
Pour éviter la carie et ses conséquences un soin particulier doit être apporté aux dents :

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- se brosser quotidiennement les dents (au réveil le matin ; après le repas ; le soir, avant
de se mettre au lit) ;
- éviter l’abus des sucreries chez les enfants ;
- faire examiner périodiquement les dents par le dentiste (tous les six mois).
2. Hygiène digestive
Pour un bon fonctionnement de l’appareil digestif il faut :

- mastiquer bien les aliments pour favoriser la digestion ;


- manger et boire sobrement (modérément)
- manger à des heures régulières et excès ;
- consommer les aliments variés et appétissants.
- éviter l’abus d’alcool et de tabac.

LE SANG ET LA LYMPHE

Le sang est un liquide visqueux de couleur rouge, d’odeur fade et de goût salé.
Chez l'adulte, le volume de sang représente environ 6 à 8 % du poids corporel, soit environ 5
à 6 l pour un homme de 70 kg. Ce volume, contenu dans l'appareil cardio-vasculaire (appareil
circulatoire), représente la partie circulante du milieu intérieur, à laquelle s'ajoutent la lymphe,
drainée par le réseau lymphatique qui communique avec les vaisseaux sanguins, et le liquide
(ou lymphe) interstitiel dans lequel « baignent » les cellules de l'organisme.
I. Les constituants du sang
1. Le frottis sanguin

Une goutte de sang, étalée sur une lame de


verre et séchée, peut être observée au
microscope après coloration. Ce « frottis »
permet d'observer les différentes cellules
sanguines (le plasma, les globules rouges ou
hématies, les globules blancs ou leucocytes
et les plaquettes).

Observation microscopique d’un frottis sanguin


2. La sédimentation

Le sang centrifugé (agité à très grande vitesse) ou traité à l'oxalate


de calcium ne coagule pas : il sédimente.
Ses différents constituants se séparent en fonction de leur densité, les
plus denses : plasma 55%, leucocytes+ plaquettes 2%, hématies
43%.
Le sang est composé :
- d’un liquide jaune : le plasma ;
- des globules rouges ou hématies ;
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- les globules blancs ou leucocytes ;
- des plaquettes
a. Le plasma : liquide transparent de couleur jaune ambrée. Il est composé :
- d’eau (91%)
- des sels minéraux : sodium, potassium, chlore, bicarbonates
- des protéines plasmatiques : l’albumine, les globulines, fibrinogènes
- des substances organiques : glucides, lipides, déchets du métabolisme.
 Rôle du plasma : le plasma transporte les substances nutritives de notre corps
(glucose, vitamines, sels minéraux, protéines) et il est en même temps la voie de
transport des déchets (urée, acide urique, dioxyde de carbone).
b. Les hématies : les hématies prennent naissance dans la moelle rouge des os, mais
éliminées par le foie et la rate. Ce sont des cellules anucléées (sans noyau) remplies à
95 % d'hémoglobine, responsable de leur couleur mais surtout de leur capacité à
transporter le dioxygène et, en partie, le dioxyde de carbone.
- Dans les poumons l’hémoglobine se charge d’oxygène et le transporte jusqu’aux
tissus (sang rouge vif : oxyhémoglobine)
Hb + O2 → HbO2-
- Au niveau des tissus l’hémoglobine libère l’oxygène et se charge de gaz carbonique
(sang noir : carbohémoglobine). Les tissus transportent le CO2 vers les poumons qui
débarrassent l’organisme de ce gaz.
Hb + CO2 → HbCO2
 Rôle des hématies : les hématies jouent un rôle dans la respiration. Ils transportent
le gaz carbonique et les déchets par les organes jusqu’aux poumons où ils seront
rejetés.
c. Les leucocytes : les leucocytes, cellules nucléées, sont « incolores ». On en distingue
différents types par la taille et par la forme de leur noyau.
- Les polynucléaires : leur cytoplasme est granuleux et leur noyau est formé de
plusieurs lobes.
- Les mononucléaires : formés d’un cytoplasme et seul noyau.
 Propriétés et rôles des leucocytes :
Une goutte de sang frais observé au microscope montre que les leucocytes émettent des
prolongements ou filaments simples ou ramifiés appelés pseudopodes.
Cette observation nous démontre que les leucocytes ont les propriétés et rôles suivants :
- Une mobilité : les leucocytes sont des cellules mobiles qui se déplacent par
pseudopodes. Cette particularité permet aux leucocytes de se drainer dans le courant
sanguin, franchie les parois des vaisseaux sanguins et d’atteindre les cellules :
l’ensemble des mouvements constituent la diapédèse.
- Les leucocytes quittent le sang pour se trouver dans les tissus. Ils digèrent les cellules
mortes et les microbes : c’est la phagocytose.
 Pseudopodes : prolongement qu’émet le cytoplasme de certaines cellules et
qui leur permet de se déplacer.
 Diapédèse : traversée des capillaires par les leucocytes.
 Phagocytose : capture et destruction des microbes et des autres particules
solides par les leucocytes.

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Traversée des capillaires par les globules blancs (diapédèse)

- Rôle des leucocytes : les leucocytes détruisent les microbes, ils aident notre corps à
se défendre.
d. Le sang contient également des « plaquettes » provenant de la fragmentation de
certaines cellules de la moelle rouge des os.
- Rôle des plaquettes : les plaquettes jouent un rôle dans la coagulation du sang.
Le rôle du sang
Le sang joue un rôle très important dans notre corps : il nourrit l’organisme et transporte les
déchets vers les organes épurateurs.
II. La coagulation du sang :

Recueillons un peu de sang frais dans un


vase. Au bout d’un certain temps, il se
prend une masse semi mobile, tremblante.
Cette masse se rétracte et expulse un
liquide jaunâtre qui est le sérum. La
masse est le caillot. Un caillot est donc
formé d’un réseau de fibrines qui englobe
les globules rouges.
Les globules blancs forment à la surface
du caillot une couenne jaune.
La différence entre le sang frais et le sang coagulé est la présence de fibrine dans le sang
coagulé.
III. Différence entre le plasma et le sérum :
Le plasma est un liquide jaune ambré, riche en eau. Il contient des substances nutritives
(hormone, fibrinogène, albumine, sels minéraux), alors que le sérum, est un liquide clair
expulsé du caillot (sang coagulé), contient tous les éléments du plasma sauf le fibrinogène.
IV. La lymphe :
Par suite d’une écorchure légère de la peau, il sort un liquide clair : c’est la lymphe.
 La lymphe est constituée des mêmes éléments que le sang sauf des globules rouges.
 La lymphe a un rôle de transport des éléments nutritifs.

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L’ensemble des liquides (plasma et la lymphe) qui baignent les cellules du corps est milieu
intérieur
V. Quelques anomalies du sang :
 L’anémie : diminution du nombre de globules rouges.
 La polyglobulie : est une élévation des globules rouges.
 La leucémie : cancer du sang.
 La drépanocytose : maladie héréditaire caractérisée par la présence dans les globules
d’une hémoglobine anormale.
VI. La transfusion sanguine :
Les malades atteints d’anémies sévères, les personnes atteintes d’anomalies dans le sang telles
que la leucémie, les hémorragies graves sont souvent sauvés grâce à des transfusions de sang.
- Les groupes sanguins :
On peut classer le sang humain en 4 grands groupes qui permettra de guider les médecins sur
les possibilités de transfusion sanguine et sur les incompatibilités éventuelles.
- Groupe A ;
- Groupe B ;
- Groupe AB : receveur universels ;
- Groupe O : donneurs universels.
L’APPAREIL CIRCULATOIRE ET LA CIRCULATION DU SANG

L’appareil circulatoire sanguin est un réseau de canaux appelé vaisseaux sanguins.

Il s’étend dans toutes les parties du corps.au centre du corps se trouve le cœur qui est l’organe
propulseur du sang.

I. Cœur :
Organe musculaire creux, situé entre les deux poumons, assurant la circulation sanguine.
Le cœur comprend deux moitiés séparées par une cloison : une partie droite et l’autre gauche.
Dans le cœur gauche circule le sang riche en oxygène. Dans le cœur droit circule le sang
pauvre en oxygène.
1. Anatomie du cœur :
Le cœur a quatre cavités : deux oreillettes à
parois minces et deux ventricules aux parois plus
épaisses et musclées.
- L’oreillette droite : cavité supérieure
droite du cœur où s’abouchent la veine
cave supérieure et la veine cave
inférieure.
- Le ventricule droit : cavité inférieure
droite du cœur d’où sort l’artère
pulmonaire.
- L’oreillette gauche : cavité supérieure
gauche du cœur où s’abouche les veines pulmonaires.
- Le ventricule gauche : cavité inférieure gauche d’où sort l’artère aorte Il n’ya pas de
communication directe entre les oreillettes, pas plus qu’ente les ventricules : on peut
dire qu’il y a un cœur gauche et un cœur droit.

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Par contre, chaque oreillette communique avec le ventricule correspondant par un orifice
bordé de lames s’attachant aux parois ventriculaires par des cordes « tendineuses ». Ces lames
forment un entonnoir élargi vers l’oreillette, rétréci dans le ventricule.
2. Structure du cœur :
La paroi du cœur est formée de trois enveloppes ou tuniques superposées de l’extérieur à
l’intérieur : le péricarde, le myocarde et l’endocarde.
Le péricarde est la tunique extérieure qui est formée de deux feuillets.
Le myocarde est une moyenne musculaire, très épaisse surtout au niveau des ventricules et
particulièrement le ventricule gauche.
L’endocarde est une membrane qui tapisse l’intérieur du myocarde.
II. Les vaisseaux sanguins :
Vaisseau : Organe tubulaire dans lequel circule du sang (v. sanguin) ou de la lymphe (v.
lymphatique).Les vaisseaux sanguins sont de trois catégories : Artères, Veines et les
Capillaires.
- Artères : ce sont des vaisseaux sanguins conduisant le sang des ventricules (cœur) aux
organes.
- Veines : ce sont des vaisseaux sanguins conduisant le sang des organes vers les
oreillettes (cœur).
- Capillaires : ce sont des vaisseaux très fins reliant les artères aux veines,
III. Fonctionnement de l’appareil circulatoire : la circulation
1. Rôle du cœur
a. Une révolution cardiaque ou cycle cardiaque ou battement cardiaque
Une révolution cardiaque ou cycle cardiaque ou battement cardiaque est le battement
rythmique du cœur. Elle se déroule en trois phases :

- Une systole auriculaire: les deux Oreillettes se contractent. Permet la findu


remplissage des Ventricules.
- Une systole ventriculaire: les deux Ventricules se contractent.
- Une diastole générale: les Oreillettes et les Ventricules sont relâchés.
b. Automatisme du cœur :
Le cœur est capable de se contracter en dehors de toute afférence nerveuse, donc son
fonctionnement est autonome. Il est doué d’automatisme.
IV. Le trajet du sang : Grande circulation et la Petite circulation
La circulation est répartie en deux circuits :
1. Circulation générale ou « grandecirculation »
Elle apporter du sang oxygéné dans tout l'organisme
Le circuit allant du Ventricule gauche à l’oreillette oreillette Droite en passant par tous les
organes est la grande circulation ou circulation générale
2. Circulation pulmonaire ou « petitecirculation »
Elle permet au sang de se recharger en O2 et de se décharger en CO2
Le circuit du Ventricule droit à oreillette gauche en passant par les poumons, constitue la
circulation pulmonaire ou petite circulation.

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L’appareil circulatoire

L’APPAREIL RESPIRATOIRE ET LA RESPIRATION

L’appareil respiratoire est l’ensemble des organes dont la fonction est d’assurer la
respiration qui permet les échanges gazeux entre l’air et le sang.
I. L’appareil respiratoire
L’appareil respiratoire comprend les voies respiratoires ou conduits respiratoires et les
poumons.
1. Voies respiratoires
Les voies respiratoires comprennent : Les fosses nasales, le pharynx, le larynx, la trachée
artère, les bronches.
a. Les fosses nasales : elles s’ouvrent à l’extérieur par les narines et communique à
l’intérieur par le pharynx.
b. Le pharynx : il est le carrefour des voies digestives et respiratoires.
c. Le larynx : il sépare le pharynx de la trachée artère. Il possède quatre replis
membraneux, tendu et vibrant au passage de l’air. Ce sont les cordes vocales (organe
de la voix)
d. La trachée artère : c’est un long tube de 12 cm environ qui descend parallèlement à
la colonne vertébrale et en avant de l’œsophage.
e. Les bronches : ils naissent de la division de la trachée et se ramifient en des voies (les
bronchioles puis les alvéoles) que l’air emprunte pour aboutir aux poumons.

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2. Poumons
Les poumons sont au nombre de deux (2) situés dans la cage thoracique, ils reposent sur le
diaphragme.
Le poumon droit à 3 lobes (650 g) et le poumon gauche à 2 lobes (550g) qui donnent de la
place au cœur.
Les poumons sont enveloppés par une membrane à double feuillet, la plèvre qui est collée à la
cage thoracique. Au niveau de chaque poumon, les bronchioles se terminent dans des petits
sacs bosselés appelés vésicules pulmonaires. Les poumons sont très vascularisés.

L’appareil respiratoire

II. La respiration
La respiration est le renouvellement de l’air dans les poumons. Elle se fait au niveau des
poumons : la ventilation pulmonaire et au niveau des tissus : les échanges gazeux tissulaires.

1. Les mouvements respiratoires


Ce sont des mouvements automatiques ou reflexes commandés par un centre bulbaire.
Chaque mouvement comporte deux temps.

a. L’inspiration : c’est la rentrée de l’air dans les poumons.


- L’inspiration normale : c’est un phénomène actif. La cage thoracique augmente de
volume, le diaphragme s’aplatit, les cotes se soulèvent. C’est un phénomène actif qui
absorbe 0,5 l d’air par mouvement.
b. L’expiration : c’est la sortie de l’air dans les poumons et le relâchement des
muscles inspirateurs.
- L’expiration normale : c’est un phénomène passif. Le diaphragme remonte, les cotes
s’abaissent et la cage thoracique diminue de volume.
- L’inspiration forcée : pendant l’inspiration forcée en plus de l’air courant, il pénètre
1,5 l d’air dans les poumons qu’on appelle air complémentaire.
- L’expiration forcée : pendant ce mouvement il ressort 1,5 l d’air de réserve.
NB : quoi qu’on fasse, il demeure encore 1,5 d’air dans les poumons qu’on ne peut pas
chasser appelé air résiduel.

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- La capacité vitale : c’est la capacité d’air renouvelable dans les poumons : 0,5l d’air
courant + 1,5l d’air complémentaire + 1.5l d’air de réserve) = 3,5l
2. La capacité pulmonaire : c’est la quantité totale d’air contenu dans les poumons,
c’est la somme de la capacité vitale + l’air résiduel 3,5l d’air + 1,5l d’air = 5l.
Des appareils appelés spiromètres permettent d’évaluer le volume de gaz expiré et le
volume de gaz inspiré.

3. La ventilation pulmonaire : c’est la pénétration d’air (ou inspiration) et le rejet


d’air(ou expiration) dans voies respiratoires.
Processus par lequel l’air entre et sort des poumons en empruntant les voies respiratoires.

4. Le rythme respiratoire :
Chez un adulte au repos, on compte 16 à 18 inspirations et expirations par minute, mais ce
rythme est variable. Il augmente avec l’exercice physique, s’accélère avec la teneur du sang
en CO2 et diminue avec l’âge.

5. L’air expiré comparé à l’air inspiré


L’air expiré est plus riche en gaz carbonique et en vapeur d’eau tandis que l’air inspiré est
plus riche en oxygène.

6. Les échanges gazeux respiratoires


Les échanges gazeux se font au niveau des alvéoles pulmonaires et des tissus.

Au niveau des poumons : il y a absorption d’oxygène et rejet de dioxyde de carbone. Le sang


(l’hémoglobine) transporte l’oxygène jusqu’aux tissus.

Au niveau des tissus : le sang laisse l’oxygène et se charge de gaz carbonique qui fera le trajet
inverse de l’oxygène.

III. Hygiène de l’appareil respiratoire et de la respiration


1. L’appareil respiratoire
Certaines maladies peuvent affecter l’appareil respiratoire :

- Le rhume simple caractérisé par le rejet de mucosité.


- Le rhume du cerveau ou coryza est une inflammation de la muqueuse nasale qui
souvent entraine la sinusite l‘otite.
- La pharyngite : inflammation du pharynx
- La laryngite : inflammation du larynx
- La trachéite : inflammation de la trachée artère
- La bronchite pouvant entrainer la pneumonie
- La pleurésie : inflammation de la plèvre
2. La respiration
a. Les accidents de la respiration :
Le principal accident est l’asphyxie. L’asphyxie se manifeste par l’arrêt des mouvements
respiratoires et un pouls rapide mais faible. Elle peut dans certains cas accompagnée d’un
arrêt du cœur.

 Les causes de l’asphyxie


- Cause mécanique : noyade, étranglement, pendaison.
- Cause chimique : l’air confiné, des gaz toxiques.
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- Cause physiologique : dues aux infections de l’appareil respiratoire
 Précautions :

1er précaution : supprimer la cause d’asphyxie


- retirer l’asphyxié du local où l’air est « pollué » ;
- sortir le noyé ;
- couper la corde en cas de pendaison ;
- éliminer les corps étrangers qui obstruent les voies respiratoires.
2ème précaution : réanimer l’asphyxié par la pratique de bouche à bouche
- basculer la tête en arrière afin de dégager les voies respiratoires souvent obstruées à la
langue ;
- boucher le nez ;
- souffler dans la bouche :
- laisser les poumons se vider, puis souffler à nouveau.
b. Les règles d’hygiène de la respiration
Une respiration consiste à :

- pratiquer l’éducation physique et sportive pour augmenter la capacité respiratoire


- respirer par nez et non par la bouche
- éviter de fumer
- éviter l’asphyxie en vivant dans les milieux riche en oxygène.

LE REIN ET L’EXCRETION

I. L’appareil urinaire
L’appareil urinaire comprend : les reins en forme de haricots et les voies urinaires.

Chaque rein reçoit le sang par une artère rénal. Le sang sort par une veine rénale.

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L’appareil urinaire de l’homme
1. Les reins :

Un rein coupé longitudinalement présente :

- une mince enveloppe transparente et résistante (ou capsule rénale) ;


- une écorce d’aspect granuleux ;
- une zone médullaire formée de 10 pyramides à sommets internes ;
- une cavité au bassinet qui se continue à l’extérieur par le conduit urinaire.
2. Les voies urinaires
a. Les uretères (2) : qui transportent l'urine des reins à la vessie,
b. La vessie : réservoir qui stock l’urine
c. L’urètre :qui transporte l'urine de la vessie vers l'extérieur de l'organisme.
II. Rôle du rein :
Le rein maintient l’équilibre de l’intérieur, il joue un double rôle dans l’organisme.

1. Rôle épurateur : le rein purifie l’organisme en retirant du sang tous les déchets
comme l’urée, l’acide urique etc. L’élimination des déchets se fait par la fabrication de
l’urine.
2. Rôle régulateur : le rein régularise la teneur en eau de l’organisme.
Le rein permet aussi à l’organisme de se débarrasser de l’excès de chlorure de sodium, de
l’excès de glucose du sang.

III. Etude de l’urine


L’urine est un liquide jaune clair composée de l’eau et des substances azotées (l’urée, l’acide
urique).

Les différent produits ou déchets font de l’urine un liquide très toxique, un poison pour
l’organisme.

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Exemple : si on injecte dans les veines d’un animale une certaine quantité d’urine qu’il a
produite, il meurt.

IV. Les constituants de l’urine :


1. Les constituants normaux de l’urine : l’eau, l’urée, l’acide urique, le chlorure de
sodium (NaCl), les pigments jaunes, les sulfates, les phosphates et l’ammoniac.
2. Les constituants anormaux de l’urine : les plus fréquents sont l’albumine, le
glucose. Ces deux substances sont mises en évidence par la chaleur et la liqueur de
Fehling
3. Les constituants accidentels de l’urine : l’urine renferme souvent des substances
médicamenteuses (antibiotiques et autres injections) et de l’alcool pour les
consommateurs d’alcool.
V. Mauvais fonctionnement des reins
L’excès de certains aliments tels que les glucides, les protides et les lipides peut fatiguer les
reins et conduire à un mauvais fonctionnement.

Quand les reins ne fonctionnent pas, les déchets s’accumulent dans le sang entrainant des
troubles graves.

1. L’insuffisance rénale : est une maladie très grave. Le rein ne peut pas épurer le sang.
2. L’œdème : gonflement des tissus.
3. L’urémie : élévation de l’urée dans le sang.
4. L’albuminurie : est la présence de l’albumine dans les urines.
5. La glycosurie : l’excès de glucose dans le sang. Il peut provoquer le diabète.

VI. Autres organes excréteurs :


L’excrétion est une fonction permettant le rejet à l’extérieur de l’organisme des substances
inutiles ou nuisibles.
Les organes excréteurs sont :

1. Le rein : fabrique l’urine


2. La peau : la peau intervient dans l’excrétion à travers ses glandes sudoripares qui
extraient du sang la sueur dont la composition rappelle celle de l’urine.
3. Les poumons : pendant l’expiration, les poumons débarrassent l’organisme de l’azote,
du gaz carbonique et la vapeur d’eau.
4. Le foie : les protéines transformées en déchets azotés sont des substances
extrêmement toxiques. C’est le foie qui les réduit en urée et acide urique, beaucoup
moins toxiques, éliminée à travers les urines. Fabrique la bile (favorise la digestion des
graisses).

Organes excréteurs Les reins La peau Les poumons Le foie

Déchets correspondant L’urine La sueur Gaz carbonique, vapeur La bile


d’eau

L’APPAREIL REPRODUCTEUR ET LA REPRODUCTION


I. L’appareil génital mâle :

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L’appareil génital mâle comprend :

- Les organes génitaux : les testicules


- Les voies génitales : les canaux déférents et les canaux éjaculateurs
- Les organes annexes : les vésicules séminales, la prostate et le pénis
1. Les testicules : les testicules sont deux masses ovoïdes logées dans la bourse. Ils
produisent le liquide testiculaire ainsi qu’une hormone qui confère à l’homme les
caractères sexuels secondaires (la voix qui mue et l’apparition des poils sur le pubis et
les barbes sur le menton).
2. Les voies génitales : de chaque testicule part un canal déférent qui va se jeter dans
vésicule séminale. De la vésicule séminale part le canal éjaculateur qui débouche dans
l’urètre.
3. Les organes annexes :
a. La vésicule séminale : c’est un réservoir du liquide testiculaire qu’enrichit par
sécrétion particulière destinée à le rendre plus fluide. Ce liquide prend le nom de
sperme. Les cellules sexuelles qu’elle renferme sont appelées les spermatozoïdes.
b. La prostate : elle abrite des glandes qui sécrètent un liquide destiné à accroître la
fluidité du sperme.
c. Le pénis ou verge : Le pénis est constitué par des organes érectiles. Il se dresse et
décrit normalement 90 degrés au moment des relations sexuelles. Le gland est couvert
par le prépuce. L’ablation du prépuce est la circoncision. Le pénis est l’organe
copulateur.
II. L’appareil génital femelle :

L’appareil génital femelle comprend :

- Les organes génitaux : les ovaires


- Les voies génitales indépendantes des voies urinaires.

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1. Les ovaires : ce sont deux masses ovoïdes, logées dans le bas ventre, ils sont donc
internes contrairement aux testicules qui sont bien visibles. Ils produisent les ovules et
les hormones qui confèrent à la femme les caractères sexuels secondaires : les seins, le
cycle sexuel et la morphologie féminine.
2. Les voies génitales :
a. Les trompes : les trompes sont deux canaux qui partent de l’ovaire et arrivent à
l’utérus.
Rôle ou fonction des trompes : elles sont destinées à capter et à conduire l’ovule et l’œuf
fécondé dans l’utérus.
b. L’utérus : l’utérus est un muscle où il y a une cavité. L’utérus se prépare pour
soutenir un embryon en cas de grossesse. L’utérus est un organe élastique. La paroi
interne de l’utérus ou muqueuse utérine subit une évolution périodique au cours de
chaque cycle. La partie inférieure de l’utérus est le col qui se débouche dans le vagin.
c. Le vagin : le vagin est un conduit qui sert de passage aux spermatozoïdes avant la
fécondation et au fœtus pendant l’accouchement. Il est très élastique.
Le fond de l’orifice vaginal est protégé par une membrane plus ou moins perforée appelée
l’hymen qui sauvegarde la virginité.
d. La vulve : la vulve est l’ensemble des replis cutanés comprenant les grandes lèvres et
les petites lèvres. C’est la partie génitale externe. Dans la vulve se trouve aussi le
clitoris (organe érectile).L’ablation du clitoris est l’excision

III. Les cellules sexuelles ou gamètes :


1) La cellule sexuelle mâle : le spermatozoïde
Le spermatozoïde est la cellule sexuelle mâle. Il est une cellule très mobile. Le
spermatozoïde est composé d’une tête où se loge le noyau, une pièce intermédiaire et un
queue ou flagelle, responsable de la mobilité du spermatozoïde. Un spermatozoïde peut vivre
dans la cavité vaginale entre 24 à 36heures.
2) La cellule sexuelle femelle : l’ovule

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L’ovule est une cellule sphérique, plus grande que le spermatozoïde. Il est immobile, car il
n’a pas de flagelle. Après leur libération (ovulation) les ovules peuvent vivre environ 48
heures.

IV. Le cycle menstruel chez la femme :


Le cycle menstruel est l’ensemble des modifications qui se passent chez la femme chaque
mois au niveau de l’appareil génital de la femme depuis la puberté jusqu'à la ménopause.
Le cycle menstruel a pour but de préparer le corps de la femme à une éventuelle grossesse.
Un cycle s’étend, généralement sur environ 28 à 30jours d’où le nom de cycle menstruel.
La succession des cycles commence à la puberté (10 à 12 ans) avec l’apparition des premières
règles jusqu’à l’arrêt définitif des règles et de l’ovulation à la ménopause (45 à 50 ans).
V. La fécondation :
La fécondation est l’union de la cellule sexuelle mâle (spermatozoïde) et de la cellule
sexuelle féminine (ovule) pour donner un œuf.
La fécondation a lieu dans la trompe.
VI. La gestation ou grossesse :
On appelle grossesse le temps pendant lequel un mammifère porte son ou ses petits dans
l’utérus.
La grossesse dure normalement neuf mois ou 280 jours ou 40 semaines. Une grossesse peut
être détectée par divers moyens :

- absence des règles : premier signe


- élévation de température
- augmentation du volume de l’utérus
- test de grossesse disponible en pharmacie.
VII. L’accouchement :
L’accouchement est l’ensemble des phénomènes qui ont pour conséquence la sortie
dufœtus et de ses annexes hors des voies génitales.
VIII. La régulation des naissances :
La régulation des naissances consiste à espacer les naissances c'est-à-dire éviter les
grossesses non désirées.
Un couple peut décider d’avoir des relations sans faire de grossesse en utilisant des méthodes
contraceptives.
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Les méthodes contraceptives sont diverses et entre autres, on peut citer : l’abstinence, la prise
de pilules contraceptives, l’utilisation des préservatifs ou condom, le stérilet.
IX. Hygiène des organes sexuels :
Les organes génitaux doivent être toujours propres, car la souillure peut apporter des germes
dangereux qui sont sources d’infection.
Les gens qui font le « vagabondage sexuel » ou la « délinquance sexuelle » vont attraper et
transmettre les maladies sexuellement transmissibles(MST) ou infections sexuellement
transmissibles (IST).Parmi ces MST ou maladies vénériennes on peut citer :
La Syphilis, le chancre mou, la blennorragie ou chaude pisse, le SIDA, la fièvre hémorragique
Ebola.
1. Le SIDA (Syndrome Immunodéficitaire Acquis).
Le sida est une maladie incurable, mortelle, causé par le VIH.
VIH (virus d’immunodéficience humaine) attaque les défenses de l’organisme et les affaiblit.
Le SIDA ne se guérit pas, on peut ralentir l’action du VIH avec les antirétroviraux.
2. Mode de contamination du VIH
Le VIH arrive dans le sang de la personne par trois (03) voies qui sont :
a. La voie sanguine : quand on se blesse par un objet pointuou tranchant qui a été
contaminé par une personne infectée. Quand on transfuge le sang nontesté à un malade
qui est anémié.
b. La voie sexuelle : les rapports sexuels non protégés.
c. La voie congénitale : une mère déjà contaminée peut le transmettre à son bébé lors de
l’accouchement ou de l’allaitement.
3. Les mesures de prévention
- Abstinence : se passer de tout rapport sexuel jusqu’au jour du mariage.
- La protection : le port du préservatif avant chaque rapport sexuel.
- La fidélité : être avec un seul ou une seule partenaire à tout moment
4. Les comportements qu’on doit adopter envers une personne vivant avec le virus
du SIDA
- On doit le soutenir en l’apportant notre amour ;
- On doit éviter la discrimination et la stigmatisation ;
- On doit être tolérant et solidaire.

LA MICROBIOLOGIE : L’HOMME ET LES MICROBES

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Définitions : la microbiologie est la science qui étudie les microbes.

Un microbe est un être infiniment petit invisible à l’œil nu.

Tous les microbes ne sont pas mauvais pour l’homme. Il ya des microbes utiles et des
microbes nuisibles.

- Les microbes utiles : ils rendent à l’homme, aux animaux, aux plantes et au sol
d’appréciables services. Exemple : la levure du boulanger.
- Les microbes nuisibles : ce sont des microbes pathogènes qui provoquent des
maladies.
I. Les différents types de microbes :

On classe les microbes en quatre grandes catégories : les protozoaires, les champignons, les
bactéries, les virus.

1. Les protozoaires : les protozoaires appartiennent au règne animal.

Quand un protozoaire est pathogène on dit que c’est un parasite et la maladie qu’il provoque
est une parasitose. Exemples

Microbes pathogènes Maladie


Hématozoaire ou plasmodium Paludisme
L’amibe dysentérique Dysenterie
Le trypanosome Maladie du sommeil
2. Les champignons : les champignons appartiennent au règne végétal. Exemple des
champignons.
- La levure de bière : intervient dans la fermentation alcoolique.
- La moisissure du citron.
- Le pénicillium (est un médicament antibiotique, il sert à la fabrication de certains
fromages)

Les champignons pathogènes provoquent des maladies appelées mycoses. Pour traiter les
mycoses on utilise de la teinture d’iode et des antibiotiques. Exemples

Microbes Pathogènes Maladies


Champignons parasites Rouilles
Aspergilles Aspergillose
Trichophyton Teigne
3. Les virus : les virus sont les microbes les plus petits. Pour les voir, il faut utiliser un
microscope électronique. Les virus provoquent beaucoup de maladies telles que : la
variole, la rage, la rougeole, la fièvre jaune, la fièvre typhoïde, la grippe, la
poliomyélite, le sida.
4. Les bactéries : les bactéries constituent le groupe le plus important des micro-
organismes. Exemple : le bacille subtil.

LES BACTERIES

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I. Les milieux de culture

Pour étudier les bactéries on utilise les milieux de culture.

Les milieux de culture peuvent être liquides ou solides.

1. Milieux liquides : on peut utiliser


- Le bouillon de viande dégraissé et un peu salé est le liquide le plus utilisé. On l’enrichi
en y ajoutant du glucose.
- On peut utiliser aussi des bouillons physiologiques (lait, bile sang, sérum sanguin)
- On peut utiliser aussi des bouillons de légumes
2. Milieux solides : ils sont très nombreux. On peut utiliser des tranches prismatiques de
pomme de terre, carotte, betteraves…

Les résultats des milieux solides sont plus probants que ceux des milieux liquides dont la
dispersion des bactéries empêche une observation précise.

II. Identification des espèces :

Pour identifier les espèces bactériennes, il faut trois caractères principaux : les caractères
morphologiques, les caractères pathogéniques, caractères culturaux.

Bactéries Morphologie Caractère Pathogène Coloration


(forme) (Maladie)
Pneumocoque Forme ronde pneumonie Gram positif
Streptocoque Forme ronde Infection de la peau Gram positif
Staphylocoque Forme ronde Infection de la peau Gram positif
Méningocoque Forme ronde méningite Gram négatif
Bacille du Charbon Forme bâtonnet charbon Gram positif
Bacille Diphtérique Forme bâtonnet diphtérie Gram positif
Bacille du Tétanos Forme bâtonnet tétanos Gram positif
Bacille de la tuberculose forme bâtonnet tuberculose Gram positif
Bacille subtil Forme bâtonnet Pas de pathogène Gram positif
Vibrion du cholera Forme courbe cholera Gram négatif
Tréponème pâle Forme filamenteuse gonococcie Gram négatif

III. Respiration des bactéries :

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Les bactéries ont trois types de respiration

1. Bactéries aérobies : ce sont des bactéries qui ont besoin d’oxygène pour vivre.

Exemple : le bacille de la tuberculose ou bacille de Koch

2. Bactéries anaérobies : ce sont des bactéries qui peuvent vivre sans oxygène pour.

Elles produisent le phénomène de fermentation, car l’oxygène, pour elles, est un poison.

Exemple : le bacille tétanique

3. Bactéries facultatives : ce sont des bactéries qui peuvent vivre en dehors ou en


présence de l’oxygène.

Exemple : le bacille typhique

IV. Reproduction des bactéries

Les bactéries ont deux formes de reproduction

1. La multiplication :

La multiplication est une simple division de la bactérie par étranglement.

Quand les conditions sont très favorables (température entre 20° C et 40° C, abondance des
substances nutritives), une seule bactérie peut, en 24heures, donner 285.000 milliards
d’individus.

2. Spores

Quand les conditions de vie sont difficiles, les bactéries se transforment en une boule
résistante appelée spore. Lorsque la spore retrouve les conditions favorables, elle germe en
donnant une bactérie.

Exemples : le bacille subtil, le bacille tétanique, le bacille du charbon…peuvent résister au


froid, à la sècheresse, au manque de nourriture, par la formation des spores assurant la
conservation de l’espèce.

V. Action des agents extérieurs sur les bactéries


- Le soleil est un désinfectant naturel.
- La lumière et surtout les rayons ultraviolets tuent les microbes.
- Les températures comprises entre 20° C et 40° C favorisent la multiplication des
microbes d’où l’altération rapide des aliments pendant la chaleur.
- La stérilisation (120° c à l’autoclave pendant 30mn, 170°c pendant 30mn au four
pasteur), le flambage ou ébullition répétée pour les usages domestiques, tuent
directement les microbes.
- Le froid arrête la multiplication des microbes (glacières, réfrigérateurs) mais les spores
résistent à 130°c.
- Les bactéries meurent à 60°c, mais les spores résistent jusqu’à 120°c en chaleur
humide et 160° c en chaleur sèche.

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VI. Habitat des bactéries

Les bactéries vivent partout, dans l’environnement et dans l’organisme. Nous pouvons avoir
de :

1. Les bactéries saprophytes

Ce sont les bactéries qui vivent dans la nature en se nourrissant de matières organiques mortes
qu’elles décomposent.

Elles sont normalement inoffensives : le bacille subtil

2. Les bactéries commensales

Ce sont des bactéries qui vivent à la surface ou à l’intérieur des cavités d’un organisme vivant
(homme ou animal) sans provoquer de maladie.

Elles forment la flore bactérienne : le colibacille, certains entérocoques

3. Les bactéries pathogènes

Ce sont des bactéries qui provoquent des infections.

Beaucoup de bactéries pathogènes déversent dans le sang des toxines ou poisons qu’on
appelle exotoxines (élaborées par des bactéries vivantes) et endotoxines (élaborées par des
bactéries mortes).

Les endotoxines sont moins toxiques que les exotoxines.

L’ŒUVRE DE LOUIS PASTEUR

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Louis Pasteur a été un scientifique français né le 27 septembre 1822 et meurt le 28 septembre
1895.Grace aux travaux de Louis pasteur au XIX e siècle, beaucoup de progrès ont été
réalisés dans plusieurs domaines : médecine, chirurgie, hygiène, agriculture. Pasteur montra
que les microbes sont la cause des infections.
I. La théorie de la génération spontanée
Avant Pasteur, on croyait à la théorie de la génération spontanée qui admettait que les
microbes et même certains animaux, naissent spontanément à partir de la substance organique
en putréfaction.
II. Les expériences de pasteur
Pasteur a rompu la théorie de la génération spontanée en réalisant une série d’expériences.
1ère Expérience : Pasteur installe dans son labo un système par lequel il aspire l’air de
la rue à partir d’un trou percé dans le mur jusqu’à ce que la bourre de coton mise
suffisamment sale. Une partie de cette bourre de coton dissoute dans un mélange
d’alcool et d’éther montre de nombreuses particules et même des spores vivantes.
Conclusion : l’air contient donc des germes vivants.
2ème Expérience : Pasteur soumet un liquide putrescible à une ébullition prolongée,
jusqu’à ce que la vapeur ait chassé l’air. Il ferme ensuite la pointe à la flamme. Le
liquide garde indéfiniment sa limpidité.
Conclusion : un liquide putrescible mais stérilisé par ébullition reste stérile si on le
conserve à l’abri de l’air.
3ème Expérience : Pasteur teste ses travaux avec des ballons stérilisés. Pour ce faire, il
ouvre vingt (20) en ville, 20 en campagne et 20 sur une haute montagne. Il découvre
que 20/20 son altéré en ville, 6/20 en campagne et 5/20 sur la haute montagne. Alors
l’air de la ville est plus riche en microbes.
Conclusion : les germes sont inégalement répartis dans l’atmosphère.
4ème Expérience : par chauffage et par filtration, on prive l’air des germes.
Conclusion : un liquide stérilisé se conserve indéfiniment en présence d’air privé de
germes.
5ème Expérience : cette fois, Pasteur s’est attaqué aux liquides organiques : sang et
urine. Il finit par démontrer qu’un liquide organique naturellement privé de germes,
recueilli dans un vase stérile et à l’abri des contaminations, n’engendre aucun
organisme.
NB : la question de la génération spontanée était définitivement jugée : des substances
parfaitement propices au développement des micro-organismes n’engendrent, par elles-
mêmes, aucun être vivant dans les meilleures conditions de développement lorsqu’on les met
à l’abri de germes préexistants.
Il n’y a donc pas de génération spontanée.
« La génération spontanée est donc une chimère : chaque fois qu’on y a cru, on a été le jouet
d’une erreur. » (L. Pasteur).
L’INFECTION MICROBIENNE ET LA DEFENSE ANTIMICROBIENNE
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I. La défense naturelle : réaction de l’organisme
La défense naturelle contre les microbes comprend deux lignes de défense :
1. La défense extérieure
a. La peau : la peau est une barrière infranchissable pour les germes. Ceux-ci ne peuvent
pénétrer qu’à l’occasion d’une égratignure ou d’une plaie.
b. Les muqueuses : les muqueuses de la cavité nasale, trachée, bronches, estomac,
intestins, interviennent à la défense par les sécrétions.
Exemple : les enzymes de la salive, des larmes, détruisent en permanence les bactéries. Les
acides gastriques inactivent les germes alimentaires.

2. La défense intérieure
Si les germes parviennent à franchir les barrières mécaniques et à pénétrer dans l’organisme,
alors ils seront attaqués par les globules blancs (leucocytes)
La défense intérieure comprend deux mécanismes très efficaces :
- l’un immédiat : la phagocytose
- l’autre lent : production d’anticorps spécifiques.
II. Les étapes de l’infection microbienne
1. 1 étape : inflammation :
ère

Les microbes qui pénètrent dans une blessure s’y multiplient, sécrètent des toxines. La peau
devient rouge, chaude, douloureux. De la lymphe et des capillaires s’échappent de nombreux
globules blancs. Cet ensemble de réaction constitue l’inflammation. Grâce à la phagocytose,
les leucocytes captent et digèrent les microbes.

2. 2ème étape : la lymphangite


Les microbes ayant dépassé le foyer d’inoculation suivent les veines et les vaisseaux
lymphatiques, atteignent les ganglions provoquant la lymphangite. Ils sont arrêtés et
phagocytés par les cellules phagocytaires (ganglion). Ils apparaissent des anticorps et des
antitoxines, toxémies.

3. 3ème étape : septicémie


Lorsque la ligne des ganglions est franchie, les microbes sont devers » dans le sang et
engendre une septicémie mortelle. Ils sont de nouveaux arrêtés par des cellules phagocytaires
du foie et de la rate. Si les toxines ne sont pas neutralisées par les antitoxines, elles
empoisonnent l’organisme : c’est la septicémie.

III. La défense externe artificielle : la présentation des plaies


L’infection microbienne peut être évitée par deux méthodes : antisepsie et asepsie.

1. L’antisepsie : l’antisepsie est l’ensemble des méthodes qui permettent de détruire les
microbes là où ils sont (sur les plaies, sur la peau) à l’aide des substances chimiques
(antiseptiques).
- L’antiseptique est une substance chimique qui détruit les microbes.
Exemple d’antiseptiques : l’eau de javel, le formol, le permanganate, le mercurochrome, la
teinture d’iode, l’alcool, l’eau oxygéné, etc.

2. Asepsie : l’asepsie est une méthode préventive qui consiste à éviter que le microbe ne
parvienne pas à la plaie. Elle permet d’éviter l’infection microbienne.

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LE CHARBON
I. Qu’est-ce que le charbon ?
Le charbon est une maladie contagieuse de certains animaux domestiques, en particulier le
gros bétail à cornes (moutons, bœufs, etc.). Il est transmis à l’homme. Il donne son nom à la
couleur noire que prend le sang durant la maladie.
II. Agent pathogène :
Le charbon est causé par un bacille aérobie : le bacille du charbon qui se multiplie dans le
sang et envahit tout l’organisme. Le charbon est une septicémie.
La septicémie est une infection du sang.
Le bacille peut former des spores : c’est la sporulation. Les spores sont très résistantes avec
une longue durée de vie : elles peuvent résister dans le sang desséché qui souille dans les
herbes et aussi dans les cadavres d’animaux carboneux jusqu’à 18 ans dans un milieu sec.
III. Le charbon humain
1. La période d’incubation : La période d’incubation est de 2 à 3 jours mais elle peut
varier suivant la voie de contagion (la voie cutanée, la voie respiratoire, voie
digestive). Elle dure environ 8 jours.
2. Symptôme : Il y a 3 formes cliniques : la forme cutanée, la forme pulmonaire, la
forme intestinale.
IV. La contagion :
La contagion chez les animaux se fait par l’alimentation. Les herbes épineuses renfermant les
spores sont broutées par les animaux. Les égratignures causées par ces herbes dans cavité
buccale de l’animal sont les portes d’entrée du bacille.
Chez l’homme, la contagion apparait surtout chez les individus qui sont en contact avec les
animaux.
V. La prophylaxie (prévention)
1. Mesures d’hygiène
 Isoler les animaux malades
 Désinfection des étables
 Incinération des cadavres et des endroits souillés
2. Vaccination anti-charbonneuse
VI. Le traitement :
Le principal remède pour guérir le charbon est la pénicilline qu’il faut prescrire par voie
intramusculaire.

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LA DIPHTERIE
La diphtérie est une toxémie. Le microbe localisé dans la gorge, sécrète une toxine virulente
qui paralyse. Elle attaque surtout les enfants de 2 à 7 ans et peut atteindre les adultes à tout
âge
I. Symptôme :
Surtout angine à fausses membranes, parfois laryngées (croup). Très contagieuse. Mort par
intoxication et asphyxie (paralysie)
II. La contagion :
Elle se fait de deux façons
La contagion directe se fait le plus souvent d’homme à homme par les gouttelettes de salive
émises au cours de la parole, de l’éternuement ou de la toux.
La contagion indirecte se fait par l’intermédiaire des objets souillés (surtout les jouets, car on
a dit que plus haut que c’est maladie infantile) manipulés et utilisés par le malade.
III. Prévention (prophylaxie) :
1. Mesures d’hygiène :
Pour éviter la contagion de la maladie, des mesures suivantes s’imposent
 La déclaration de la maladie
 La désinfection des locaux, des bâtiments, des objets du malade durant et après la
maladie
 L’isolement total du malade
 Le dépistage des porteurs de germes par des examens et des cultures de sécrétions
pharyngiennes et nasales
2. La vaccination antidiphtérique
La vaccination est obligatoire entre 2 ou 3ans chez les enfants.IL faut trois injections sous la
peau de l’épaule avec deux à trois semaine d’intervalles. Une nouvelle dose (injection de
rappel) est obligatoire un an après, elle renforce l’immunité de l’organisme et dure au moins 5
ans.
IV. Traitement de la maladie :
Le traitement de maladie est basé sur l’utilisation du sérum (la sérothérapie)
La sérothérapie est l’emploie du sérum contre une maladie.
Le sérum utilisé est obtenu à partir du sang de cheval immunisé par l’anatoxine.
V. Comparaison entre sérothérapie et la vaccination :
La vaccination est moyen préventif et le sérum est un moyen curatif.
La combinaison du sérum et du vaccin à titre préventif est la sérovaccination.
La combinaison du sérum et du vaccin à titre curatif est séro-naturothérapeute ou séro-
anatoxithérapie

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VI. Différence entre vaccin et sérum :

Vaccin Sérum

Utilisation Préventive (sujet sain) Curative (sujet malade)

Contenu Antigènes atténués Anticorps

Rôle Développer l’immunité en stimulant la Apporter des anticorps pour


production d’anticorps : immunité tardive lutter contre les microbes, les
toxines : immunité passive

Action Spécifique lente, longue (de 6 mois à 10 à ans) Spécifique immédiate, courte
(2 à 3 semaines)

NB :
 Le vaccin est une culture microbienne atténuée dont l’inoculation provoque une
maladie qui immunise l’organisme contrela maladie virulente.
Exemples : vaccin antitétanique, vaccin antidiphtérique, vaccin anti-poliomyélite etc.
 Le sérum provient des animaux surtout le cheval immunisé contre une maladie bien
déterminée.
Exemples : sérum antitétanique, sérum antidiphtérique, etc.

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FLEMING ET LA PENICILLINE : LES ANTIBIOTIQUES
Sir Alexander Fleming, professeur de bactériologie et chercheur britannique, découvre la
pénicilline. Parti en vacances, il laissa son laboratoire quelques temps. A son retour, il
s’aperçut que ses boîtes étaient recouvertes d’une sorte de mousse blanche et verdâtre.
Avant son départ, il y avait déposé des staphylocoques. En observant plus attentivement la
moisissure, qui se trouve être un champignon nommé "pénicillium notatum", il se rend
compte que ses staphylocoques ne se sont pas développés à certains endroits. C’est ainsi qu’il
découvre la substance bactéricide produite par ce champignon et qu’il la nomme pénicilline.
La pénicilline n'a été commercialisée qu'à partir des années 1940. Au début elle était réservée
aux soldats.
Définition : Un antibiotique est une substance secrétée par un organisme vivant capable de
s’opposer à la vie d’autres organismes principalement les bactéries et les champignons
pathogènes.

I. Les principaux antibiotiques sont :


1. Les antibiotiques produits par des moisissures : la pénicilline, la streptomycine,
l’auréomycine
2. Les antibiotiques élaborés par les bactéries du sol : la tyrothricine efficace dans la
désinfection des plaies et les mots de la gorge
3. Les antibiotiques chimiques, synthétisés par l’homme : les sulfamides, la
chloromycétine.

II. Action des antibiotiques :


1. Action bactériostatique : elle arrête la multiplication des germes et permet aux
moyens naturels de défense (phagocytose, anticorps) de s’exercer aisément.
2. Action bactéricides ou bactériolytiques : elle produit la destruction, la dissolution
des germes. Cette action est à connaître et aménager. Par exemple, la typhomycine,
très bactériolytiques) pour le bacille de la typhoïde, ne doit pas être employée à hautes
doses au début, car une destruction de bacilles aggraverait la maladie en libérant des
endotoxines des corps microbiens.
III. Comparaison entre un antibiotique à un antiseptique

Un antibiotique est une substance secrétée par un organisme vivant capable de s’opposer à
la vie d’autres organismes principalement les bactéries et les champignons pathogènes
tandis qu’un antiseptique est une substance qui permet de détruire les microbes.

V. Utilisation des antibiotiques :

Les antibiotiques sont considérés comme des remèdes miracles, mais leur emploi abusif
entraîne des conséquences graves.

Prendre les antibiotiques contre toute infection ou toute maladie est dangereuse et sans
effet utile. Par exemple la pénicilline est l’un des antibiotiques le plus utilisé avec abus et
sans contrôle médical.

L’abus a une conséquence grave. Les microbes qui étaient sensibles deviennent résistants
à l’antibiotique. Ils le détruisent et sont capables de fabriquer des enzymes et des protides
que le médicament empêche de faire.

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L’AMIBIASE OU LA DYSENTERIE AMIBIENNE
I. Définition :
L’amibiase est une maladie parasitaire due à un protozoaire : l’amibe de la dysenterie,
qui se localise d’abord au niveau du gros intestin en donnant lieu à un syndrome
dysentérique, mais qui peut atteindre ensuite d’autres viscères : foie, poumons, rein.

II. Les symptômes de la dysenterie :


 Douleur abdominales ;
 Un amaigrissement ;
 Des selles fréquentes ;
 Sensation de fatigue générale.

III. L’agent pathogène :


L’agent pathogène de la dysenterie est l’amibe.
IV. Mode de contagion :
La contagion peut être :
 Directe : d’homme à homme par l’intermédiaire des mains salles.
 Indirecte : à partir d’eau ou d’aliments souillés

V. Prévention : mesures d’hygiène pour éviter la dysenterie :


 ne pas serrer la main d’un amibien ;
 stériliser l’eau de boisson avant la consommation ;
 désinfecter les légumes et les fruits avant la consommation ;
 laver les mains avec l’eau et du savon a la sortie des toilettes.
 protéger les aliments à l’abri des mouches et des poussières.

LE TETANOS

I. Symptômes du tétanos :
 Un trismus (courbature des mâchoires)
 Des rides autour des yeux et sur le front
 Les dents serrées
 La tête rejetée en arrière
 Une transpiration abondante.
II. L’agent pathogène du tétanos :

L’agent pathogène du tétanos est le bacille tétanique.

III. Mesure d’hygiène pour éviter le tétanos :


 Eviter la souillure des plaies et des crevasses cutanées par la terre
 Utiliser immédiatement le sérum antitétanique après une blessure
 Vacciner avec le vaccin antitétanique.

LE PALUDISME

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I. Définition : le paludisme est une maladie endémique, causée par un parasite
appelé plasmodium qui se reproduit dans le sang.
II. Les symptômes :
- Fièvre accompagnée de violente céphalée
- Elévation de température (40°c ou plus)
- Les vomissements (nausées)
III. L’agent pathogène du paludisme :

L’agent pathogène du paludisme est l’hématozoaire du paludisme (ou plasmodium)

IV. Mode de transmission du paludisme :

La maladie se transmet par piqûre d’un moustique du genre anophèle qui pique pendant la
nuit.

V. Le cycle évolutif du plasmodium :

Le cycle évolutif du plasmodium comprend deux phases :

- Chez l’homme : après piqure, l’anophèle introduit les parasites dans le sang qui pénètrent
dans les globules rouges où ils se multiplient. Les globules rouges parasités éclatent
provoquant chez le malade la phase de frisson. L’invasion de l’hématie engendre la fièvre.
- Chez l’anophèle : lors d’une nouvelle piqûre de moustique, les spores qui sont dans
l’appareil digestif de l’insecte se fixent après dans les glandes salivaires de l’anophèle
d’où elles seront expulsées pendant une prochaine piqûre.
VI. Les moyens de lutte contre le paludisme :
- Utiliser les mastiqueurs imprégnés ;
- Garnir les portes et les fenêtres de grillages fines ;
- Eviter de cultiver les céréales à proximité des habitations ;
- Pulvériser les chambres avec un ou des produits insecticides ;
- Enduire son corps pendant la nuit d’un produit anti-moustique ;
- Utiliser et fermer les poubelles ;
- Evacuer les eaux usées…

LES FLEAUX SOCIAUX

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Un fléau social est un mal qui ruine physiquement, moralement et économiquement
l’individu, la famille et joue négativement sur le l’évolution de la société entière.

A. L’ALCOOLISME
L’alcoolisme est l’ensemble des troubles causés par la consommation abusive de l’alcool
I. Les boissons alcooliques : on distingue deux groupes
1. Les boissons fermentées : elles sont obtenues à partir des jus sucrés, par fermentation
naturelle ou artificielle avec les levures.
Exemples : la bière (la bière de mil (sorgo) ou « dolo » la bière de maïs), le vin
2. Les boissons distillées : l’eau de vie, l’alcool industriel et les liqueurs.
II. Pourquoi boit-on ?
Il y a plusieurs raisons
 Par imitation, curiosité, snobisme
 Dans le service militaire
 A cause des conflits parentaux
 Par faiblesse de caractère
III. L’alcoolisme
1. L’alcool et l’organisme
 L’alcool n’est pas un aliment, il n’est ni un digestif, ni un fortifiant. Il démunie la
résistance de l’organisme face aux maladies.
 L’alcool peut provoquer le cancer et les maladies de l’estomac et du foie.
 Dans les couples alcooliques, les enfants sont souvent des crétins.
 Les avortements spontanés, les naissances prématurées, les malformations
congénitales sont très fréquentes.
2. L’alcool et la société :
a. L’alcool la famille : l’alcool peut détruire une famille. Les disputes répétées, les
divorces, les brutalités excessives perturbent les enfants. L’argent destiné à la dépense
familiale est à plus de 80% détourné pour l’achat d’alcool. Les enfants mal entretenus,
mal soignés et mal nourris et mal éduqués deviennent des délinquants sociaux souvent
irrécupérables.
b. L’alcool et la mortalité : sur les routes beaucoup de personnes ont été tué par des
ivrognes au volant. Beaucoup d’accidents de circulation sont causés par l’alcool.
c. L’alcool et l’état : l’alcool peut provoquer des pertes de journées de travail, des
accidents de travail et la circulation.
3. La lutte contre l’alcoolisme :
Comme moyen de lutte efficace contre l’alcoolisme on peut préconiser :
 une taxation (impôts) lourde sur la commercialisation de l’alcool.
 une limitation des lieux de vente de boissons alcooliques.
 l’éducation et la sensibilisation sur les effets de l’alcool pour l’individu et la société.
 la réalisation de séances de désintoxication des alcooliques à l’aide des produits
médicaux (surtout des vomitifs) provoquant chez eux un dégout profond de l’alcool.

B. LE TABAGISME ET LA DROGUE
A. Le tabagisme :

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Le tabagisme est une intoxication aigue ou chronique due à la consommation abusive du
tabac.
I. Les produits de la composition du tabac :
1. La nicotine : c’est la drogue de la cigarette. Elle agit sur la production d’adrénaline
donc sur le système nerveux.
2. Les goudrons : ils sont très cancérigènes. Ils noircissent les doigts des fumeurs
3. L’oxyde de carbone : il agit sur l’hémoglobine dans sa fonction de transport de gaz
respiratoire.
II. Pourquoi fume-t-on ?
Les raisons qui poussent à fumer sont : par snobisme : car on voit en « lui » (le fumeur) un
être élégant, gai, viril, séducteur, Par imitation, par timidité, par plaisir.
III. Les méfaits du tabac :
Le tabagisme provoque :
 Le cancer (cancer des poumons, de l’estomac, de la vessie) ;
 L’altérite ;
 Des palpitations cardiaques,
 Hypertension artérielle.
IV. Les moyens de lutte contre le tabac :
 La ferme volonté de ne pas fumer ;
 La sensibilisation et l’information sur les méfaits du tabac sur l’organisme.
B. La drogue
I. Définitions :
 La drogue est une substance dont les propriétés essentielles sont de modifier le
fonctionnement psychique c'est-à-dire la vigilance, la qualité de sensation, le vécu
affectif et émotionnel, l’idéation et l’imagination.
 La toxicomanie est une dépendance physique ou psychique caractérisé par une
recherche compulsive de drogue.
 L’accoutumance est le fait de se familiariser à quelque chose (drogue par exemple).
 L’euphorie est un sentiment de bienêtre ou de grand bonheur.
II. Les principaux types de drogues :
 Les drogues pures : la cocaïne, le cannabis ou chanvre indien.
 Les drogues dérivées : l’héroïne la marijuana, la morphine.
III. Les raisons qui poussent à se droguer sont :
La curiosité ; la recherche de l’euphorie ; supprimer les souffrances, les insomnies, les
douleurs ; l’imitation ; la timidité ; l’exaltation et le plaisir.
IV. Les méfaits des drogues sont :
 Les troubles nerveux ;
 Une déchéance physique et intellectuelle ;
 Une agressivité envers son entourage ;
 Une insécurité dans la famille ;
 Le drogué pour se procurer de sa dose peut voler, truander, agresser, tuer…

V. Les moyens de lutte contre les drogues :

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Pour lutter contre les drogues, il faut :
éviter l’abus et l’utilisation de certains médicaments ;
éviter de gouter les produits des drogues pour ne pas avoir l’envie de continuer ;
créer des centres de désintoxication ;
punir sévèrement les trafiquants de drogue ;
solutionner certains problèmes qui poussent les faibles à se droguer : chômage, ennuis
familiaux, conflits sociaux, difficultés scolaires, solitude…
C. LA TUBERCULOSE
I. Introduction :
La tuberculose est une maladie infectieuse qui tire son nom des tubercules (lésions
noduleuses) qu’elle détermine sur les organes qu’elle attaque.
Il existe plusieurs types de tuberculose : pulmonaire, osseuse, rénale, péritonéale et
intestinale ; mais la plus rependue est la tuberculose pulmonaire.
II. Symptômes :
La tuberculose pulmonaire a pour signe d’alarme : l’amaigrissement, les sueurs nocturnes, la
toux et les crachats sanguinolents.
III. L’agent pathogène :
L’agent pathogène est le bacille de la tuberculose ou bacille de Koch.
IV. La contagion : elle se fait :
- Contamination directe : elle se fait par inhalation de l’air contaminé lorsqu’un malade
tousse ou éternue (à travers les petites gouttes de salive).
- Contamination indirecte : elle se fait à travers les aliments contamines (lait).
V. Prophylaxie (prévention) traitement :
1. Prophylaxie :
 Isoler les malades
 Désinfecter les lieux publics : école, hôpitaux. Camps militaires.
 Arroser le sol avant de le balayer.
 Améliorer les conditions d’hygiène.
 Lutter contre le tabac, l’alcool.
 Alimentation saine et équilibrée.
 Vacciner les enfants dès la naissance par le vaccin antituberculeux : le BCG (bacille
de Calmette et Guérin).
2. Traitement :
La tuberculose est une maladie curable.
Le repos : il est indispensable pour le malade dans les endroits bien aérés et bien propres avec
une alimentation saine et surveillée.
Les antibiotiques : le traitement aux antibiotiques a donné un succès impressionnant au cours
de ces dernières années.

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