-Jean-Baptiste Poquelin, de son vrai nom Molière a été dramaturge, acteur, écrivain,

comédien mais également tapissier du roi, il écrit sa première comédie ballet Les Fâcheux en 1661 et
termine sa carrière par une autre comédie ballet qui est Le Malade Imaginaire. Au XIIIème siècle et
plus précisément en 1673, Molière bénéficie de la protection du roi et dédie sa toute dernière pièce
à ce dernier.
-Dans l’acte I scène 2, nous avons affaire au couple typique de la comédie, Argan qui s’agit du maître
et sa servante Toinette. Dès le début de cette scène une querelle violente éclate entre Argan et
Toinette, cette dernière ne répond pas aux attentes de son maître ce qui motive sa colère. Pour
couper court aux grossièretés, Toinette feint de s’être cognée la tête contre le coin de la fenêtre et
imite des cris de douleurs qui vont parasiter les répliques d’Argan. Cette scène déploie tout un
arsenal comique qui divertit le spectateur tout en faisant réfléchir à des choses sérieuses.
-Comment Molière divertit dans cette scène le lecteur tout en l’édifiant ?
-D’abord nous analyserons en quoi la scène proposée relève de la comédie. Ensuite, nous
montrerons que derrière le rire, Molière invite le spectateur à réfléchir sur les travers des hommes
de son temps.
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Le couple maître-valet fait partie du ressort comique par excellence de toutes les comédies,
ces deux personnages sont souvent les héritiers des personnages de la farce médiévale mais au-delà
des grossièretés échangées dans cette scène, le monde du bas corporel et matériel semble avoir une
place importante.
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Au cours de cette scène, dans laquelle on retrouve Argan, le maître et sa servante, Toinette
qui représentent le couple maître-valet typique dans les comédies, Argan tutoie Toinette sa
servante : « Tu m’as laissé », et cette dernière le vouvoie : « Et vous m’avez fait, vous, casser la
tête », ce qui permet de faire un contraste entre les deux personnages. L’un fait partie de la
bourgeoisie et l’autre du tiers-états et plus précisément de la classe populaire ce langage permet de
montrer qu’Argan est supérieur à Toinette. Aussi, une différence de classe sociale est aperçue dès le
début de cette scène par le fait qu’Argan utilise un langage qui est utilisé exclusivement entre les
maîtres et les valets : « Tais-toi donc, coquine », cela montre au lecteur la différence de classe sociale
entre les deux personnages qui est très frappante. D’une part on retrouve Argan un bourgeois
(préoccupé par sa santé et), qui se plaint du manque d’investissement de sa domestique, et d’autre
part Toinette la servante qui est présente à l’origine afin de s’occuper de son maître qui est
constamment malade mais qui finalement ne se préoccupe pas de ce problème.
Le jeu comique qui s’instaure entre le maître et sa servante semble s’inspirer de la farce
puisque nous avons à faire à une scène de querelle étant donné qu’Argan la querelle avec des
mots : « chienne, carogne » car cette dernière n’est pas venue à temps comme son maître voulait, ici
il semble être un enfant en manque d’affection puisqu’il est constamment seul. Mais pour répondre
à celui-ci, elle lui coupe la parole à plusieurs reprises par des cris de douleurs : « Ha ! » car elle fait
semblant de s’être cogné la tête, elle joue de la comédie, c’est le comique de situation. Et au cours
de cette discussion on retrouve des stichomythies étant donné que Toinette le coupe avec ses cris, ce
qui permet de donner un effet de rapidité dans la discussion avec des réponses courtes mais
également ( ensuite parler de M.fleurant pour faire une transition avec la partie C)