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Composants des systèmes photovoltaïques : Régulateurs solaires

PARIE 1 : Batteries solaires pour stocker l'énergie


Introduction :
L’électricité produite par les panneaux solaires est stockée dans des batteries pour être utilisé
plus tard. Les batteries solaires stockent l'énergie produite par les panneaux photovoltaïques
afin d’assurer l'alimentation électrique en toutes circonstances (jour ou nuit, ciel dégagé ou
couvert).
I. Les différents types de batteries (catégories)
On distingue 3 types de batteries
 Les batteries stationnaires appelées batteries à décharge lente :
Ces batteries sont celles utilisées dans les alimentations électriques (solaire, éolienne, dans les
ASI (alimentations sans interruption)).
Elles se déchargent plus progressivement et supportent mieux les décharges fréquentes peu
profondes.
 les batteries à traction :
Les batteries de traction sont utilisées principalement sur des engins électriques industriels
lourds tels que des chariots élévateurs électriques, des tracteurs électriques, de grosses
machines de nettoyage industrielles ou encore des élévatrices nacelles.
Les batteries de traction se distinguent des batteries de démarrage en ce qu’elles sont
développées pour fournir une certaine quantité d’énergie pendant de plus longues périodes.
C’est pourquoi les batteries de traction ont bien souvent aussi une plus grande capacité que les
batteries de démarrage.
 Les batteries de démarrage
Ces types de batteries sont conçues pour délivrer un courant très fort pendant un temps très
bref, et ignore la décharge profonde.

II. Technologie
Deux technologies sont utilisées selon la spécificité: les Batteries A Plomb et les
batteries Nickel-Cadmium : Lithium ion
2.1. Les Batteries A Plomb
2.1.1. Les batteries « plomb ouvert »
Jusqu’à tout récemment, la batterie plomb ouvert était la seule technologie de batterie pratique
pour stocker l’électricité solaire. Ce type de batterie fonctionne notamment avec une solution
d’acide sulfurique liquide. Il s’agit du même type de batterie que vous avez dans Votre
voiture, mais les versions de stockage solaire sont beaucoup plus volumineuses.
Elles sont robustes mais elles nécessitent un entretien régulier et un apport régulier d'eau.
On l’entrepose plutôt dans des endroits frais ou climatisés, car la chaleur réduit
considérablement sa durée de vie. Il faut aussi que le lieu soit aéré, car en se chargeant la
batterie plomb ouvert libère de l’hydrogène. Evitez également de l’installer en plein air, au
risque de la voir geler et diminution de la capacité à cause du froid !
On l’utilise surtout sur des résidences secondaires où elle est sollicitée de manière irrégulière,
de façon à mieux préserver sa durée de vie. Chaque mois, vous devez vérifier le niveau
d’eau, en ajoutant de l’eau distillée pour la maintenir à niveau.
Avantage :
 Pas cher
 Technologie fiable, robuste et éprouvée
Inconvénients :

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 Nécessite un entretien régulier ;


 Faible durée de vie ;
 Profondeur de décharge ;
 Toxique pour l’environnement ;
 Positionnement debout (elle ne doit pas être penchée).

Fig.1. Batterie à plomb ouvert


2.1.2.Les batteries AGM (Absorbed Glass Mat (Tapis de verre absorbé) :
Elle se présente sous la forme d’une batterie au plomb scellée. Son principal avantage est le
fait qu’elle ne nécessite pas d’entretien. Elle présente en plus l’intérêt d’être étanche et de ne
pas dégager d’hydrogène ni de chaleur durant les cycles de charge ou de décharge.
Plus adaptée aux utilisations quotidiennes, elle peut faire l’objet d’une utilisation régulière,
sans que ses performances en soient affectées.
Comme toutes les batteries au plomb, la batterie AGM est particulièrement sensible à
l’élévation de la température.
Avantages
 Ne nécessite pas d’entretien
 Ne dégage pas d’hydrogène ou de chaleur
 utilisations régulières
Inconvénients
 Un peu plus chère :
 Son cycle de vie est relativement faible (600-700 cycles)
 Profondeur de décharge d’environ 80% dans la plupart des cas
 Toxique pour l’environnement

Fig.2. Batterie AGM

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2.1.3VRLA (Valve Regulated Lead Acid (acide de plomb régulé par valve))
C’est une batterie à soupape. En cas de dégazage, l'hydrogène et l'oxygène se recombinent à
l'intérieur de la batterie pour former de l'eau. Si la pression interne devient trop forte, une
vanne-soupape relâche les gaz.

2.1.4Les batteries GEL :


La technologie de la batterie gel a tendance à supplanter les autres modèles à base de plomb
de part ses caractéristiques plus performantes. Sur le marché du solaire, elle est considérée
comme l’évolution haut de gamme des batteries au plomb.
Ces batteries sont étanches et peuvent être placées dans n’importe quelle position. Elles sont
résistantes et ne nécessitent pas d’entretien.
Elles supportent également mieux les décharges profondes.
Il faudra également la conserver dans un lieu frais ou climatisé. Cependant, elles sont
sensibles aux charges excessives. Elles sont idéales pour des cycles répétitifs (utilisation
quotidienne).
Avantages
 Ne nécessite pas d’entretien
 Ne dégage pas d’hydrogène ou de chaleur
 Profondeur de décharge
 n’importe quelle position est bonne.
Inconvénients

 Le prix
 Sensible au rythme élevé de charge et de décharge
 Toxique pour l’environnement

Fig.3. Batterie gel


2.2 Batteries Nickel-Cadmium: Lithium-ion
Ce n’est pas un hasard si les batteries lithium-ion comptent parmi les plus populaires du
marché. En pleine expansion, cette technologie se retrouve partout dans notre quotidien :
dans nos voitures, nos Smartphones....
Les batteries au lithium sont plus légères et plus compactes que les batteries au plomb. Elles
peuvent également être déchargées plus profondément que les batteries au plomb. Elles sont
particulièrement sollicitées pour leur durée de vie.

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Côté bilan écologique, la batterie lithium fait aussi figure de bon élève comparativement aux
batteries au plomb
Avantages
 Puissance de démarrage importante ;
 n’importe quelle position est bonne;
 Ne nécessite pas d’entretien
 Compacte,
 prend moins de place
 Un bilan écologique est également bien meilleur comparé à des batteries au plomb
 Le nombre de cycles très important.
 elles ne nécessitent pas d’entretien
 légère
 elles restent performantes plus longtemps lorsqu’elles ne subissent qu’une décharge
Inconvénients
Prix onéreux

Fig4. Batterie lithium-ion


III Caractéristiques techniques :
3.1 La tension nominale
Il existe des batteries solaires fonctionnant en 2 Volts, 6 Volts ou 12 Volts (tension nominale),
dont la capacité (en Ampères heure) est inversement proportionnelle à la tension.
Les batteries ayant la capacité de stockage la plus élevée sont les batteries 2V.
Lorsqu’un accumulateur est pleinement chargé, sa tension est supérieure d’environ 20 % à sa
tension de travail. Cette tension est appelée tension de charge. Elle vaut 14,4 V pour une
batterie de 12V
 Tension de floating : (ou charge flottante) :
Le terme floating est employé classiquement mais en bon français, on devrait dire charge
d'entretien. C’est la tension à laquelle on peut maintenir en permanence une batterie pour être
sûr qu'elle soit chargée.
 Tension de recharge : (ou charge en Bulk)
Tension maximum à laquelle on peut charger la batterie (mais pas la laisser en permanence).
Les batteries AGM/Gel supporte des tensions en charge moins importantes que les batteries
ouvertes.
3.2 La capacité de stockage :
Elle est exprimée en Ampères Heure (Ah) et désigne la quantité d’électricité totale de la
batterie.

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3.3 Technologie des plaques : les Batteries Acides-Plomb et Batteries Nickel-Cadmium ;

3.6 DOD (Depth of Discharge) : Profondeur de décharge.


La profondeur de décharge est la quantité d'énergie qui a été déchargée de la batterie. Elle est
donnée en pourcentage de sa capacité. Par exemple une profondeur de décharge de 80%
indique une décharge de 80% de la capacité de la batterie.
On limite en général la décharge à 80% de la capacité nominale.
Pour les applications solaires, la profondeur de décharge ne dépasse guère 40 %, les
accumulateurs étant souvent surdimensionnés afin d'augmenter leur durée de vie.
3.7. Le nombre de cycles :
La durée de vie d'une batterie solaire dépend du nombre de cycles qu'elle est capable de
supporter. Une décharge et une charge de la batterie constitue un cycle.
Toute décharge importante, nuit gravement à la durée de vie d’une batterie solaire
3.8. Température:
La température a une forte influence sur le fonctionnement et la durée d’une batterie.
L’augmentation de la température (au de là de 20°C ) entraine un vieillissement prématuré ;
une diminution de la température ( en dessous de 20°C ) entraine une diminution de la
capacité.
Si le constructeur donne 10 ans à 20°C on tombe à 5 ans à 30°C et 2,5 ans à 40°C et les
lésions sont irréversibles.
3.9. L’auto décharge
Une batterie laissée au repos sans utilisation se décharge dans le temps : c’est l’auto décharge.
Le taux d'autodécharge représente la perte moyenne relative de capacité par mois et pour une
température donnée (souvent 20 °C).
Elle est de l'ordre de 10 % par mois, pour les plaques au plomb
3.10. Vitesse de décharge
La vitesse de décharge permet de déterminer l’intensité débitée par une batterie lors de la
décharge.
Elle est indiquée sur chaque batterie sous forme de : C10, C20, C100…
3.11. Courant de charge.
Une valeur d’intensité de charge à retenir est 0,2 C de la capacité nominale.
Par exemple une batterie de 100Ah a un courant de charge de 100x0,2=20A
IV. Les principales causes de dégradation des batteries sont :
• la sulfatation
• la décharge complète
• l'oxydation des électrodes
• Oxydation des bornes
4.1- Oxydation des électrodes
L'oxydation est une cause de dysfonctionnement des batteries. Lorsque le niveau d'électrolyte
est trop bas, les plaques entrent au contact de l'air et s'oxydent.
Le manque d'électrolyte peut venir :
 d'une utilisation intensive ;

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 d'une température extérieure importante (supérieure ou égale à 30 °C) ;


 d'une tension de charge trop élevée.
4.2 Oxydation des bornes
Il arrive qu'une batterie dont les cosses ne sont pas assez serrées, ou qui ne sert que très peu,
voie ses bornes s'oxyder, ce qui empêchera le courant de passer et donc, à terme, une décharge
complète.
4.3 La sulfatation
On dit qu'il y a sulfatation lorsqu'il devient impossible de dissoudre le sulfate de plomb par
une charge normale des batteries. Le phénomène de sulfatation est problématique. En effet, le
sulfate de plomb se présente sous la forme de cristaux solide qui viennent s’agréger au niveau
des électrodes. Ce phénomène se développe au cours des cycles de charge/décharge, et
s'amplifie d'autant plus que la décharge est profonde. A terme, une couche isolante de sulfate
de plomb apparaît et empêche les réactions chimiques de se produire. L’accumulateur voit sa
capacité fortement diminuer, et à terme devient inutilisable. C'est pour cette raison qu'il est
proscrit d'effectuer des décharges profondes à répétition. La limite de décharge est donc
limitée à environ 70%.
Une tension aux bornes de la batterie inférieure à 12,2 V (pour une tension nominale de 12 V)
enclenche le processus de sulfatation interne des plaques. Le maintien prolongé à une tension
inférieure ou égale à cette valeur engendre une détérioration irréversible de la batterie
réduisant sa puissance de démarrage. Une batterie sulfatée soumise à une recharge reprend sa
tension nominale mais sa puissance au démarrage est amputée. Le processus de sulfatation est
interrompu dès que la batterie est remise en charge.
Il est recommandé de recharger sa batterie régulièrement pour la faire durer.
NB : Il existe un moyen d'inverser le processus de sulfatation d'une batterie. Cela consiste en
l'envoi d'impulsions électriques à la fréquence de résonance de la batterie (entre 2 et 6 MHz) :
c’est la Désulfatation

Fig.5. Batterie sulfatée

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PARTIE 2 : LES REGULATEURS D’ENERGIE SOLAIRES


Introduction
Le régulateur solaire est le cerveau d’une installation photovoltaïque en site isolé. Sa fonction
principale est de contrôler l’état de la batterie :
- il limite la charge quand la batterie est complètement chargée ;
- il ralentit la décharge afin d’éviter les décharges profondes.
1. Les critères pour choisir son régulateur solaire
Pour choisir votre régulateur solaire, il faut prendre en considération 3 éléments principaux :
 la tension maximum à l’entrée du régulateur : Les régulateurs acceptent des plages de
tension plus ou moins larges.
 la tension de charger des batteries.
 l'intensité maximale du régulateur : l'intensité du régulateur doit être supérieure à
l'intensité de court-circuit des panneaux solaire auquel il est relié. Il est préférable de
prendre en plus une marge de sécurité de 10% à 25%.
2. Calibre du régulateur solaire
Le dimensionnement de la régulation en charge se fait en fonction de la puissance du
générateur PV. Le courant maximal que peut délivrer le générateur PV est son courant de
court-circuit. Il est préférable de prendre en plus une marge de sécurité de 10% à 25%.
𝐼= 1,25 𝑁𝑝 𝐼s𝑐
𝑁𝑝 : Nombre de chaines
𝐼: Courant du générateur PV
𝐼s𝑐: Courant de court-circuit du module
On choisira un régulateur supportant un courant supérieur.
3. Taille du régulateur solaire
Un régulateur fonctionne pour une tension de batterie, soit 12V, 24V ou 48V. Beaucoup de
régulateurs solaires modernes s’adaptent à la tension de système, 12/24V pour les petits
régulateurs et 12/24/48V pour les gros régulateurs. La sélection est généralement
automatique.
L’ampérage d’un régulateur définie sa puissance.
Par exemple un régulateur de 10A et 12/24V permet de gérer un panneau solaire d’une
puissance de : 10 x 12 = 120W pour un système 12V et 10A x 24V = 240W pour un système
24V
4. Installation du régulateur de charge
Le régulateur doit être installé à la hauteur des yeux, soit à peu près 1,50m du sol afin que
l’utilisateur puisse bien voir les indications lumineuses.
Il doit être installé le plus près possible de la batterie et du panneau afin d’éviter des pertes
inutiles (voir chute de tension) et doit être protégé du rayonnement direct du soleil et bien
entendu, de la pluie.
La polarité doit être respectée lors du branchement des différentes composantes.
4.1. Etapes de montage
Les différentes composantes sont branchées aux bornes du régulateur dans l’ordre suivant :
1-Batterie

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2-Module
3-Utilisation (charge)-Onduleurs
4.2. Etapes de démontage
Les différentes composantes doivent être débranchées dans l’ordre suivant :
1-Utilisation (charge)
2-Module
3-Batterie
5. Les différents types de régulateurs solaires
5. 1 Régulateurs Shunt:
Le régulateur détecte la tension de la batterie en sortie, si cette tension atteint un seuil
prédéfini, 14.4 V (batterie 12V), il dévie le courant du panneau solaire vers une résistance de
faible valeur, court-circuit du panneau solaire, ce qui va faire chauffer le régulateur.
Il Convient aux applications de petite puissance comportant 1 ou 2 modules PV.

Fig.1. Régulateur shunt


5.2 - Régulateurs Série:
Un circuit mesure la tension aux bornes de la batterie. si cette tension atteint un seuil
prédéfini, 14.4 V (batterie 12V), le circuit déconnecte la batterie du système de charge, ceci
évite l'échauffement du régulateur solaire, dès que la tension aux bornes de la batterie tend à
descendre le régulateur reconnecte la batterie au système.
Lorsque la batterie atteint la pleine charge, le régulateur coupe le courant provenant des
modules PV.
Il Convient aux applications de moyenne puissance dont le courant des modules PV est
supérieur à 10 A.

Fig.2. Régulateur série

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5.3 - Régulateurs PWM:


Un circuit mesure la tension aux bornes de la batterie, et délivre des impulsions qui vont
charger la batterie. Ces impulsions haute fréquence, vont être d’autant plus larges que la
batterie sera déchargé, si la batterie arrive en fin de charge, les impulsions seront très fines ;
Ce type de régulateur génère des pulsations de haute fréquence qui vont empêcher le sulfatage
des plaques de la batterie.
C'est utilisé pour les moyennes et grosses installations.

Fig.3. Régulateur PWM


5.4. Régulateurs MPPT (Maximum Power Point Tracking):
Un régulateur MPPT "recherche du point de puissance maximum" et garantit une récupération
maximale de la puissance provenant des modules PV en mesurant en permanence le courant
et la tension. Il est doté d’un convertisseur de puissance électronique continu / continu.
Avec ce type de régulateur on peut charger une batterie de 12 Volts à partir d’un panneau de
24 ou 48V, ou charger un parc de batterie de 24 ou 48 Volts à partir d’un panneau de 12 V.
Convient aux applications de grande puissance.

Fig.3. Régulateur MPPT

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PARTIE 3: LES ONDULEURS SOLAIRES

Introduction
Un onduleur convertisseur statique qui permet d’alimenter une charge en alternatif à partir
d’une source continue.
On distingue :
 Les onduleurs monophasés (installation domestique) ;
 Les onduleurs triphasés (installation grande puissance).

1. Les différents types d’onduleurs solaires


1.2 Onduleur solaire autonome ou Off-grid (hors réseau)
Dans cette configuration, l'onduleur utilise des panneaux pour alimenter les consommateurs.
L'onduleur tire le courant des batteries pour assurer la distribution de l'énergie la nuit.

Fig.1 : onduleur autonome

1.2 Onduleur solaires hybride


Pour une alimentation continue et fiable que le réseau soit disponible ou non. L'énergie
produite par ces onduleurs est orientée et utilisée de manière intelligente pour une
performance optimale. Toutes les priorités peuvent être définies par l'utilisateur : utilisation
des batteries, du solaire ou de la source AC (réseau ou générateur).
L'onduleur stocke une partie de la production solaire dans les batteries pour une utilisation
ultérieure pendant la soirée ou la nuit.
En site isolé, l'onduleur peut être branché sur un groupe électrogène pour assurer la charge des
batteries si celles-ci sont vides et que la production solaire est insuffisante. Cet onduleur est
capable de travailler avec plusieurs sources d'énergies différentes telles que :
 réseau public ;
 panneaux photovoltaïques ;
 Groupe électrogène ;
 batteries.

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Fig.2 : onduleur hybride

1.3 Onduleur solaire d’injection (raccordé réseau)


L'injection réseau vous permet d'envoyer la production des panneaux directement sur le
réseau électrique principal de votre domicile tout en restant alimenté.

Fig.3 : onduleur d’injection


1.4 Onduleur back up.
Un onduleur back up est un onduleur qui permet d’alimenter des installations ou des
dispositifs sans interruption.
Il comporte :
 entrée secteur ;
 entrée accumulateurs ;
 plusieurs sorties AC ;
 Avec ou sans entrée panneaux.

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Fig.4 : onduleur back up


II. Dimensionnement de l’onduleur
Le dimensionnement de l’onduleur se fait en fonction de la puissance des charges majorées de
20% à 30%.
𝑃𝑜𝑛𝑑 = 1,25 𝑃.
𝑃: Puissance totale des charges AC
𝑃𝑜𝑛𝑑 : Puissance de l’onduleur.

III. Critères de choix de l’onduleur :


3.1Onduleur autonome
Les critères de choix d’un onduleur autonome sont :
 Puissances nominales ;
 Tension d’entrée ;
 Tension de sortie ;
 Courant maximum à l’entrée ;
 Facteur de puissance.
3.1Onduleur d’injection
Les critères de choix d’un onduleur d’injection sont :
 Puissances nominales ;
 Tension d’entrée minimum ;
 Tension d’entrée maximum ;
 Tension d’entrée Umpp minimum ;
 Tension d’entrée Umpp maximum ;
 Courant maximum à l’entrée ;
 Tension de sortie ;
 Facteur de puissance.

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PARTIE 4: LES MODULES SOLAIRES


Caractéristiques :

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PARTIE 5: COFFRET DC (BOITE DE JONCTION)

Les branches individuelles sont rassemblées dans la boîte de jonction du générateur. On y


raccorde les lignes de branche, la ligne principale à courant continu et éventuellement la ligne
d'équilibrage des potentiels.
La boîte de jonction du générateur contient les bornes de raccordement et les points de
sectionnement, mais aussi éventuellement les fusibles de branche et les diodes de branche. Il
peut aussi fréquemment contenir des parafoudres de type 1 qui servent à dériver les
surtensions vers la terre (voir le paragraphe 5.7.3).
Par conséquent, la ligne d'équilibrage des potentiels ou de mise à la terre est elle aussi amenée
dans la boîte de jonction du générateur. L'interrupteur sectionneur général CC (voir le
paragraphe 3.6) est lui aussi occasionnellement installé dans la boîte de jonction du
générateur. Des éléments de surveillance des branches sont en outre de plus en plus utilisés
sur les installations de grande taille. Ceux-ci signalent tout défaut de la branche au système de
surveillance des données, ce qui permet d'initier une procédure de dépannage (voir paragraphe
9.10). Il convient de réaliser la boîte de jonction du générateur en classe de protection II et de
prévoir une séparation claire entre le côté positif et le côté négatif à l'intérieur du boîtier. S'il
est installé à l'extérieur, il doit posséder au moins le degré de protection IP 54 et être résistant
aux intempéries et aux UV.
Des fusibles de branche sont insérés dans tous les conducteurs non reliés à la terre
(conducteurs positifs et négatifs) afin de protéger les lignes du module ou des branches contre
les surcharges. Voir aussi le paragraphe 5.6 pour le choix d'une boîte de jonction du
générateur approprié. Sur les installations PV de grande taille, des coffrets de jonction sur
lesquels sont interconnectées plusieurs sorties de la boîte de jonction du générateur sont
également utilisés en plus de ce dernier.
Les fusibles de branche protègent les lignes contre les surcharges dans l'éventualité d'un
défaut. Ils doivent être conçus pour fonctionner en courant continu. Il n'existe pour l'instant
qu'un seul projet de norme qui tient compte des conditions d'utilisation spécifiques des
fusibles sur les installations PV. Les fusibles pour courant continu utilisés ne sont parfois pas
adaptés à la protection des branches d'une installation PV. Les fortes fluctuations du courant
qui résultent des passages nuageux peuvent provoquer un arc électrique dans un fusible
normal, lequel est insuffisant pour faire fondre les granulés isolants. La conséquence est que
le fusible ne fond pas et chauffe lentement, ce qui peut provoquer un incendie dans le coffret
des fusibles. Certains fabricants ont entretemps mis au point des fusibles appropriés pour les
applications photovoltaïques. Il est recommandé de prévoir un contrôle
à distance de ceux-ci, car les fusibles peuvent à eux seuls donner lieu à des problèmes
thermiques. Il est même recommandé d'éviter d'utiliser des fusibles. Les fusibles ne sont pas
justifiés si l'installation PV se compose de moins de quatre branches, car leur déclenchement
nécessiterait plus du double du courant de court-circuit. Si le générateur PV est réalisé en
classe de protection II et si la section des lignes des branches est suffisante, il est très souvent
inutile d'utiliser des fusibles de branche (voir aussi le paragraphe 5.5).
Des diodes dites « de branche » sont souvent montées en série dans chaque branche pour
découpler les branches individuelles d'un module. Si un court-circuit ou un ombrage se
produit dans une branche, les autres branches peuvent alors continuer de fonctionner sans être
perturbées. En l'absence de ces diodes de branche, un courant circulerait à travers la branche
en défaut en direction de la charge (courant de retour). Conformément à la norme VDE 0100,
Partie 712, la tension de blocage des diodes de branche dans le sens du passage doit être au
moins égale au double de la tension à vide de la branche PV sous STC.

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En fonctionnement, la totalité du courant de la branche passe à travers les diodes (un


radiateur est généralement nécessaire). Ce courant de court-circuit provoque des pertes de
puissance (environ 0,5 à 2 %) qui résultent de la tension de seuil des diodes de branche (0,5 à
1 V). La productivité énergétique annuelle des installations n'est donc pas beaucoup plus
élevée avec des installations munies de diodes de branche et même sous ombre qu'avec des
installations sans diodes de branche. Les pertes provoquées par les courants de retour sont
compensées par les pertes résultant de la chute de tension. Un problème qui s'est cependant
posé est la panne des diodes de branche. Les expériences acquises au cours du programme dit
des « 1 000 toits » ont permis de constater que les diodes de branche défaillantes et donc la
panne de branches PV complètes ne sont souvent détectées et donc réparées que très
tardivement.

Fig.22 : Coffret DC
Tableau 1.1 : référence coffret

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PARTIE 6: STRUCTURE D’UNE INSTALLATION PV


5 Description des installations PV
Les schémas suivants donnent des exemples d’architectures d’installations PV traitées dans ce
guide :
 Exemple de schéma général d’une installation PV en Figure 1 ;
 Schéma type d’une installation PV dans des locaux d’habitation avec revente totale de la
production en Figure 2 ;
 Schéma type d’une installation PV dans des locaux d’habitations avec revente du surplus de
la production en Figure 3 ;
 Schéma type d’une installation PV dans des bâtiments en Figure 4 ;
 Schéma type d’une centrale PV en Figure 5.

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MISE A LA TERRE

6 Mise à la terre de l’installation


6.1 Schémas des liaisons à la terre de la partie courant alternatif
Le schéma des liaisons à la terre est réalisé conformément aux exigences de la NF C 15-100.
Lorsque l’installation PV est raccordée au réseau public de distribution basse tension d’une
manière générale, le schéma de liaison à la terre est de type TT pour lequel le conducteur neutre
des installations raccordées au réseau ne doit pas être relié à la terre.
Lorsque l’installation PV est raccordée au réseau public de distribution HTA par l’intermédiaire d’un
transformateur HT/BT, le schéma de liaison à la terre est de type TN ou IT.
6.2 Mise à la terre d’une polarité de la partie courant continu
Dans une installation PV, les dispositions de protection contre les contacts indirects ne font pas
appel au principe des schémas de liaison à la terre. La partie courant continu est réalisée selon les
règles de la classe II ou isolation équivalente.
Aucune polarité n’est reliée à la terre. Toutefois, pour des raisons fonctionnelles, certaines
technologies de modules photovoltaïques nécessitent qu’une polarité soit reliée à la terre soit
directement soit par l’intermédiaire d’une résistance. Cette mise à la terre pour des raisons
fonctionnelles est admise sous réserve du respect des conditions suivantes :
 une isolation galvanique entre la partie d.c. et la partie a.c. est exigée, elle peut être soit
interne aux onduleurs, soit externe aux onduleurs. Lorsqu’elle est externe aux onduleurs,
elle doit être réalisée au moyen d’un transformateur par onduleur ou au moyen d’un
transformateur unique à plusieurs enroulements avec un enroulement séparé par onduleur.
Il y a alors lieu de s’assurer que les onduleurs utilisés sont compatibles avec ce type de

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mise en œuvre ;
 la mise à la terre de la polarité est réalisée en un point unique de la partie d.c. d’un
générateur PV, à proximité de l’entrée d.c. de l’onduleur ou dans l’onduleur lui-même si
celui-ci le permet. La mise à la terre est de préférence située immédiatement en amont du
dispositif de coupure et de sectionnement de l’entrée d.c. de l’onduleur pour conserver la
liaison à la terre du champ même lors des phases de maintenance de l’onduleur ;
 lorsque la mise à la terre de la polarité d.c. est directe, pour se prémunir contre d’éventuels
défauts à la terre en amont de cette mise à la terre une protection par coupure automatique
est exigée pour éliminer tout courant de défaut circulant dans le câble de mise à la terre.
Les mesures détaillées pour prévenir ce cas sont décrites à la partie 10, cas 2 ;
 lorsque la mise à la terre de la polarité d.c. est effectuée par l’intermédiaire d’une
résistance, pour se prémunir contre d’éventuels défauts à la terre en amont de cette mise à
la terre, une surveillance par contrôleur d’isolement est exigée. Les mesures détaillées pour
prévenir ce cas sont décrites à la partie 10, cas 3.
Les caractéristiques du conducteur de mise à la terre fonctionnelle sont les suivantes :
 le conducteur de mise à la terre fonctionnelle ne doit pas être repéré par la couleur
vert-jaune ;
 dans le cas d’une mise à la terre directe, la section de ce conducteur doit être adaptée au
courant conventionnel de fonctionnement I
du dispositif de protection interrompant le
courant dans la mise à la terre. La section minimale est de 4mm² cuivre ou équivalent ;
2
 dans le cas d’une mise à la terre à travers une résistance, la section de ce conducteur doit
être adaptée au courant maximal susceptible de parcourir la résistance, calculé avec la
tension UocMAX
. La section minimale est de 4mm² cuivre ou équivalent.

6.3 Mise à la terre des masses et éléments conducteurs


6.3.1 Partie courant continu
Pour minimiser les effets dus à des surtensions induites, les structures métalliques des modules et
les structures métalliques support (y compris les chemins de câbles métalliques) doivent être
reliées à une liaison équipotentielle elle-même reliée à la terre. Ces structures métalliques étant
généralement en aluminium, il convient d’utiliser des dispositifs de connexion adaptés. Les
conducteurs en cuivre nu ne doivent pas cheminer au contact de parties en aluminium. La mise en
œuvre de la mise à la terre des modules PV est réalisée conformément aux prescriptions du
fabricant.
Note : conformément à l’article 8.1 de la NF EN 61730-2, un module avec des parties conductrices accessibles qui
forment l'armature du périmètre ou le système de montage, ou qui a une surface conductrice supérieure à 10 cm²
accessible après l'installation doit avoir des dispositions pour la mise à la terre.
Ces masses et éléments conducteurs d’une installation PV doivent être connectés à la même prise
de terre.
Les conducteurs de mise à la terre (isolés ou nus) ont une section minimale de 6 mm² cuivre ou
équivalent. Les conducteurs isolés doivent être repérés par la double coloration vert-et-jaune.
6.3.2 Partie courant alternatif
L’ensemble des masses coté a.c. doit être relié à la terre par un conducteur de protection
conformément au paragraphe 411.3.1.2 et à la partie 5-54 de la NF C 15-100.
Lorsqu’un transformateur est installé à l’extérieur de l’onduleur (transformateur BT/BT ou HT/BT)
une liaison équipotentielle est requise entre ces équipements.
6.3.3 Onduleur
La masse de l’onduleur doit être reliée à la liaison équipotentielle par un conducteur de section
minimale égale à 6 mm² Cu ou équivalent, et au conducteur de protection de la partie a.c.
7 Protection contre les chocs électriques
7.1 Généralités
Les matériels PV de la partie courant continu doivent être considérés sous tension, même en cas
de déconnexion de la partie courant alternatif.
7.2 Protection contre les contacts directs
7.2.1 Cas général
Les matériels électriques doivent faire l’objet d’une disposition de protection par isolation des
parties actives ou par enveloppe.
Les armoires ou coffrets contenant des parties actives accessibles doivent pouvoir être fermés soit
au moyen d'une clef, soit au moyen d'un outil, à moins qu'ils ne soient situés dans un local où

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seules des personnes averties ou qualifiées peuvent avoir accès.


Lorsque les coffrets ou armoires ne sont pas situés dans un local où seules des personnes averties
ou qualifiées peuvent avoir accès, une protection contre les contacts directs doit être assurée
lorsqu’une porte d’accès est ouverte en utilisant du matériel possédant par construction ou par
installation, au moins le degré de protection IP2X ou IPXXB.
7.2.2 Cas particulier de la TBTS et TBTP
Lorsque la tension nominale du circuit TBTS est inférieure ou égale à 25 V valeur efficace en
courant alternatif ou 60 V en courant continu lisse, la protection contre les contacts directs par
isolation des parties actives ou par enveloppe n’est pas nécessaire.
Lorsque la tension nominale du circuit TBTP est inférieure ou égale à 12 V valeur efficace en
courant alternatif ou 30 V en courant continu lisse, la protection contre les contacts directs par
isolation des parties actives ou par enveloppe n’est pas nécessaire.
La tension courant continu lisse à considérer est la tension U

OCMAX
de l’installation.

7.3 Protection contre les contacts indirects


7.3.1 Généralités
Les règles de protection contre les contacts indirects sont celles énoncées dans la partie 4-41 de la
NF C 15-100.
Les circuits visés par le 411.3.3 de la NF C 15-100 et notamment les circuits des locaux
d’habitation doivent être protégés par dispositif différentiel de sensibilité inférieure ou égale à
30 mA.
Cette partie s’attache à décrire les différents modes de protection des personnes contre les
contacts indirects dans une installation photovoltaïque en fonction des dispositions mises en œuvre
coté d.c. et de la présence ou non d’une séparation galvanique par transformateur entre les parties
d.c. et a.c.
7.3.2 Partie courant continu
Pour la partie courant continu (modules PV, boîtes de jonction, câbles de chaînes, câbles de
groupes, coffrets ou armoires de regroupement …), la protection contre les contacts indirects doit
être réalisée par au moins une des mesures suivantes :
 protection par TBTS ou TBTP ;
 protection par isolation double ou renforcée.
Dans le cas d’installation d’armoires dans un local ou emplacement de service électrique avec
accès réservé à du personnel qualifié, cette armoire peut être de classe I.
7.3.2.1 Protection par TBTS ou TBTP
Les exigences de l’article 414 de la NF C 15-100 doivent être appliquées. La tension U
ne
doit pas dépasser 120V.
Une isolation galvanique doit être assurée entre la partie courant continu et la partie courant
alternatif conformément à 414.3 de la NF C 15-100.
7.3.2.2 Protection par isolation double ou renforcée

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Les prescriptions de l’article 412 de la NF C 15-100 doivent être appliquées.


La protection contre les contacts directs est assurée par une isolation principale et la protection
contre les contacts indirects est assurée par une isolation supplémentaire, ou
La protection contre les contacts directs et contre les contacts indirects est assurée par une
isolation renforcée entre les parties actives et les parties accessibles.
OCMAX

7.3.3 Partie courant alternatif


La protection contre les contacts indirects est assurée par isolation double ou renforcée ou par
coupure automatique de l’alimentation, selon l’une des mesures suivantes :
 en schéma TT par coupure au premier défaut ;
 en schéma TN par coupure au premier défaut ;
 en schéma IT par coupure au second défaut.

Le Tableau 3 ci-dessous synthétise les différentes combinaisons selon les schémas de liaison à la
terre côté a.c. et selon mise à la terre fonctionnelle ou non côté d.c.

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8 Protection contre les surintensités


8.1 Partie courant continu
8.1.1 Généralités
La Figure 6 ci-dessous résume les opérations à mener pour choisir les dispositifs de protection
contre les surintensités de la partie d.c. et dimensionner les câbles de cette partie.

8.1.2 Protection des modules PV


Dans une installation avec plusieurs chaînes de modules PV en parallèle, les modules doivent être

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protégés contre l’effet des courants inverses pouvant prendre naissance dans les chaînes en
défaut.
Si le générateur PV est constitué d’une chaîne unique, le courant de défaut inverse n’existe pas, et
aucun dispositif de protection contre les surintensités n’est exigé.
Si le générateur PV est constitué de deux chaînes en parallèle, le courant inverse maximal qui peut
circuler dans la chaîne en défaut peut valoir jusqu’à 1,25 I
. Les modules de la chaîne en défaut
sont toujours capables de supporter ce courant inverse et aucun dispositif de protection des
chaînes contre les surintensités n’est exigé.
scSTC
Si le générateur PV est constitué de Nc chaînes en parallèle (Nc > 2), le courant inverse maximal
qui peut circuler dans la chaîne en défaut peut valoir jusqu’à (Nc -1) 1,25 I
. Un dispositif de
protection des chaînes contre les surintensités est exigé uniquement si le nombre de chaînes du
générateur Nc est supérieur à Nc
max
scSTC
, nombre maximal de chaînes en parallèle sans protection.
Sauf déclarat ion du fabricant de modules PV sur le nombre maximal de chaînes en parallèle sans
protection, les règles suivantes s’appliquent.
est donnée par le tableau 4, en fonction de la valeur du courant inverse
maximal des modules I
La détermination de Nc
max

.
RM
et du courant de court-circuit des modules I
scSTC

PARTIE 6: LES CONNECTEURS

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