Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Memoire Corrigé
Memoire Corrigé
DEDICACES :
Mme MAITOLE,
Qui m’ont été d’une aide precieuse ,et que Dieu les protege pour leur inepuisable
amour !
REMERCIEMENTS :
Nos plus sincères remerciements vont à l’endroit de toutes les personnes qui nous ont
côtoyées de près ou de loin durant notre formation, permettant la réalisation de ce travail
présenté ce jour. Qu’il nous soit alors permis au moyen de ce mémoire de remercier vivement:
A vous dont j’ai oublié, que s’il n y a pas de place pour mettre tous vos noms; croyez-moi
il y a assez d’espace pour vous porter tous dans mon cœur.
GLOSSAIRE :
Organismes et programmes routiers :
MINTP : Ministère des Travaux Publics
DIER : Direction des Investissements et de l’entretien routier
RR : Réseau Routier
RN : Route Nationale
GN : Grand-Nord constitué des régions du Nord, Extrême-Nord et Adamaoua reliant le Tchad
aux autres régions du Pays par une route nationale
LCPC : Laboratoire Central des Ponts et Chaussées
NF : Norme Française
EN : Norme Européenne
CEBTP : Centre Expérimental de Recherches et d’Etudes pour l’Equipement
SETRA : Service d’Etude Technique des Routes et Autoroutes
Essai et grandeur :
IP : Indice de Plasticité
WL : Limite de Liquidité
WP : Limite de Plasticité
Ic : Indice de Consistance
BB : Béton Bitumineux
CBR: Californian Bearing Ratio
OPM: Optimum Proctor Modifié
Kg : Kilogramme
Cm : Centimètre
°C : Degré Celsius
% : Pourcentage
Trafic et Route :
RN: Route Nationale
RNG : Réhabilitation NGaoundéré-Garoua
RFM : Réhabilitation Figuil-Magada
RR : Routes Régionales
RD : Routes Départementales
T : Trafic
PK : Point Kilométrique
Km : Kilomètre
PST : Partie Supérieure des Terrassements
RESUME :
L’entretien routier constitue une des priorités dans les zones tropicales en général et
dans le Grand-Nord Cameroun en particulier à cause des conditions climatiques et naturelles
qui donnent naissance à certaines dégradations spécifiques à savoir les fissurations, le ressuage,
les épaufrures, les boursouflures, tête de chat pour ne citer que celles-ci. Un problème
particulier est la présence d’une argile gonflante appelée Karal et rencontrée en sol support, qui
provoque les fissurations prématurées des chaussées revêtues, et nécessite donc une attention
sérieuse ; l’autre problème reste la qualité de bitume utilisé en enrobés denses qui est à l’origine
du ressuage ou du vieillissement prématuré des chaussées.
Pour pallier à ces problèmes, nous avons commencé par recueillir le maximum
d’informations qui concernent les dégradations propres au Grand-Nord Cameroun, leurs causes
et ainsi que le phénomène du karal et les matériaux utilisés pour l’entretien des routes dans
cette partie septentrionale du pays. C’est dans cet ordre d’idée que nous avons proposé ensuite
dans la partie expérimentale de notre travail, plusieurs méthodes qui consisteront à traiter le
karal en laboratoire et à mettre en œuvre ce traitement sur le chantier. Ainsi donc, nous avons
identifié le karal: les résultats ont montré qu’il est un sol argileux très plastique de faible
capacité portante : nous l’avons donc pour cela amélioré au ciment et au sable et les résultats
ont été satisfaisants ainsi que la mise en œuvre au chantier. Pour aller plus loin, nous avons fait
une évaluation de cout de chaque traitement et nous avons fait une comparaison avec la
purge .Nous avons enfin étudié tous les types de bitume utilisé en enrobés denses dans le Grand-
Nord et nous sommes convenus après études expérimentales qu’il convenait d’utiliser le 35/50
car c’est un bitume dur et donc résistant aux températures élevées.
ABSTRACT :
Road maintenance is a priority in the tropics in general and in the Far North Cameroon
in particular due to weather conditions(strong sunlight) and natural (erosion, soil quality and
materials) give rise to some damage specific namely cracking, bleeding, joint cracks, blisters,
head cat to name just these. A particular problem is the presence of a swelling clay called Karal
and met her in support, which causes premature cracking of pavements coated floor, and
requires serious attention; the other problem is the quality of bitumen used in dense asphalt
which is the cause of sweating or premature aging pavement.
....................................................................................................... 52
............................................................................................................................................................... 52
INTRODUCTION ................................................................................................................................. 52
I. Etude du comportement des routes revêtues : ................................................................................... 52
................................................................................................... 66
INTRODUCTION ................................................................................................................................. 66
I. Contexte du projet de réhabilitation du tronçon Figuil-Maroua : ...................................................... 66
II. Essais sur le karal en laboratoire : .................................................................................................... 68
II.1 Identification du matériau : ......................................................................................................... 68
II.2 Présentation des résultats d’identification du matériau Karal :................................................... 68
II.2.1 Analyse granulométrique : ................................................................................................... 68
II.2.2 Limites d’Atterberg : ........................................................................................................... 70
II.2.3 Essai Proctor Modifié: ......................................................................................................... 71
II.2.4 Essai CBR : .......................................................................................................................... 72
II.3 Analyse des résultats : ................................................................................................................ 72
III. Essais sur le bitume en laboratoire : ................................................................................................ 73
III.1 Essai à la pénétration : ............................................................................................................... 73
III.2 Essai bille Anneau : ................................................................................................................... 74
INTRODUCTION GENERALE :
Les routes revêtues sont généralement soumises à deux modes de sollicitations : celles
du trafic, et celles du climat lesquelles engendrent une diminution de la résistance des
chaussées dans le temps : Ce qui aboutit donc à des fatigues, puis à des dégradations.
L’expérience a aussi montré que ces dégradations sont dues à un défaut de mise en œuvre ou de
la qualité du matériau utilisé. Par exemple pour les régions du grand-nord (première-moitié du
Cameroun constitué des régions du Nord, Extrême-Nord et Adamaoua), les fissurations
ou les boursouflures, sont dues majoritairement à la présence d’un sol support appelé le Karal,
alors que le ressuage est du à l’utilisation d’une mauvaise classe de bitume.
Cependant, il faut aussi noter que les conditions climatiques (chaleur, ensoleillement
élevé) et même naturelles (érosion, qualité du matériau) du Grand Nord Cameroun ne
permettent pas d’avoir un système d’entretien routier de qualités : d’où la nécessité de prendre
en compte tous ces paramètres.
La prise en compte de tous ces paramètres permettent donc de résoudre les dégradations
prématurées comme les fissurations, ressuage, épaufrures, boursouflures, et tête de chat : c’est
peut-être pour cette raison que nous avons réduit notre champ d’actions en l’étude
expérimentale des matériaux karal très rencontré dans ces régions et bitume utilisé en enrobés
denses.
L’objectif global de notre travail est d’apporter une contribution au système d’entretien
routier en zone tropicale en prenant comme exemple les travaux de réhabilitation de la chaussée
sur l’itinéraire Figuil-Magada + du réseau routier camerounais.
Notre travail est donc constitué de deux(2) grandes parties et articulé comme suit :
Une première partie, essentiellement bibliographique situe les bases de notre étude
(Chapitre I, chapitre II, et chapitre III)
Une seconde partie, purement expérimentale présente les résultats des essais réalisés et
solutions envisagées et comporte le chapitre IV.
Le premier chapitre est une introduction sur la notion du réseau routier à travers son historique,
sa classification, son évolution puis son état et aussi une description de quelques généralités sur
la route. Il traite aussi les différents types d’entretien des routes revêtues, puis la notion de
niveau de service, enfin la notion de qualité de la route et les matériaux utilisés pour sa
construction ou son entretien.
Le deuxième chapitre étudie les dégradations des routes revêtues en présentant les causes et
descriptions des types de dégradations, puis le choix des dégradations propres au Grand-Nord.
Le troisième chapitre étudie le comportement des routes revêtues, ainsi que les paramètres qui
peuvent agir sur la chaussée afin de dégager l’étude des propriétés et la réponse de certains
matériaux à l’exemple du Karal et du bitume.
INTRODUCTION :
De nos jours, le secteur routier occupe une place de choix dans les échanges entre les
populations d’un pays en voie de développement et qui se veut émergent à l’horizon 2035.Ces
échanges passent par des trafics qui entrainent des dégradations des routes tant revêtues qu’en
terre .Pour palier à ce problème, on ne peut se passer de l’entretien routier.
Le Grand-Nord grâce à la qualité de son sol support (karal) et son climat est une
référence en matière de réseau routier en Afrique en général, et au Cameroun en particulier. La
gestion de son réseau routier connait de nombreux problèmes, bien que ne disposant que le plus
faible pourcentage des routes revêtues : son entretien reste donc une priorité pour l’Etat
camerounais. Ses routes appelées d’abord pistes se sont transformées au fil du temps en routes
en terre, puis routes revêtues pour certaines.
Ainsi, dans ce chapitre consacré au Réseau routier et généralités, nous présenterons tour
à tour le réseau routier, les généralités sur la route revêtue, les différents types d’entretien
des routes revêtues, la notion de niveau de service, et enfin la qualité de la route et les
matériaux utilisés pour sa construction et son entretien.
I. Le réseau routier :
I.1 Généralités :
Un réseau routier(RR) est un ensemble de routes gérées par un même maitre
d’ouvrage. Un réseau routier est dit primaire s’il comprend des routes répondant à des
exigences économiques ou politiques particulières, par contre il est dit secondaire dans les
autres cas et peut être soumis à des restrictions de circulation.
Le Cameroun dispose sur le plan national, d’un ensemble de routes d’une longueur
d’environ 52.000 km (estimation 2011), dont 5 000 km bitumées : ce qui correspond à une
densité de 0,27 km de route bitumée pour 1 000 habitants. Dans cette proportion, le grand nord
occupe les 20% des routes bitumées selon le tableau suivant :
Le réseau routier camerounais a été créé par décret N° 152 du 23 avril 1960.La
nomenclature routière quant à elle fixée par décret présidentiel N°79/093 du 21 mars 1979
divise le réseau routier en quatre catégories :
o Les routes nationales (RN) qui relient essentiellement les chefs-lieux des régions à la
capitale et le Cameroun aux pays voisins, et s’étendent sur une longueur de 8 884km.
o Les routes provinciales (RP) qui relient à l’intérieur d’une région les chefs-lieux de
département à la capitale régionale avec une longueur totale de 7 619 km.
o Les routes départementales(RD) qui relient à l’intérieur d’un département les
arrondissements aux chefs-lieux de départements et s’étendent sur une longueur de
8 158km.
o Les routes rurales (RR) qui desservent les campagnes, les plantations, les zones
industrielles locales et s’étendent sur une longueur de 28 300km.
Le réseau est ainsi présenté, il est aussi à noter qu’il est constitué des routes
revêtues et en terre suivant le tableau suivant :
Selon les estimations de 2009,il faut noter que l’ensemble du réseau routier camerounais
a un cout d’entretien de l’ordre de 6000 milliards de FCFA cumulé, et constitue donc un
patrimoine national important qu’il faut préserver. Il est constitué de 91% de routes en terres,
contre 9% seulement de routes bitumées et schématisé par le diagramme suivant :
9%
ROUTES
BITUMEES
91% ROUTES EN TERRE
Cette minorité des routes revêtues (1,8%) dans le grand-nord Cameroun nous amène
donc à mener une étude sérieuse d’autant plus que ces routes n’existent presque pas pour
permettre d’effectuer des trafics importants pour un Cameroun émergeant à l’horizon 2035.
La définition des états des routes bitumées de l’année 1995 à l’année 2003 peut être
regroupée dans le tableau suivant :
La route est une voie de communication qui permet de relier tous les points d'un
territoire, et permettant le déplacement d’un point à un autre, des personnes et des biens. Elle
assure aussi la liaison et continuité des transports entre les autres voies de communication, ce
qui lui permet d’assurer les trois(3) rôles suivants : économique, social et stratégique.
La route est née donc du passage répété d'homme et d'animaux sur un même itinéraire.
On distingue alors deux(2) types de route : la route revêtue et la route non revêtue ; mais
dans le contexte présent de notre mémoire, nous ne nous intéressons qu’à la notion de route
revêtue.
On entend alors par route revêtue, une route dont la structure est conçue de manière à
recevoir un trafic très important, et dont la couche de roulement est faite soit en béton
bitumineux, soit en enduit superficiel.
Ces différentes chaussées mises en service, sous l’effet du trafic sont sujettes à
des désordres qui affectent aussi bien lors structures que leurs esthétiques et leurs
conforts. Ces désordres communément appelés dégradations font aussi l’objet de notre
travail ainsi que de ce qui suit.
Les chaussées à revêtement souple en enrobé bitumineux (asphalte), que l'on trouve
sur plus de 90 % du réseau routier ;
Les chaussées à revêtement rigide en béton de ciment qui couvrent 3 % du réseau.
Le choix de la structure la plus appropriée ainsi que sa conception dépendent de divers
facteurs tels que l'intensité du trafic prévu, les types de sols, le climat, les coûts et la
disponibilité locale des matériaux de construction.
Une chaussée est donc une structure multicouche qui est constituée de trois(3) parties
principales dont chacune a un rôle spécifique:
Une assise qui permet de répartir la charge des poids lourds sur le sol support et est
composée de :
Couche de fondation : Elle répartit les pressions sur le terrain naturel, et peut être par
exemple constituée de l’Arène granitique jaunâtre amélioré au ciment ou même de la
latérite crue : le choix de l’un ou l’autre matériau dépend du trafic et de sa disponibilité ;
Couche de base (G.B) : cette couche supporte exactement l'action des véhicules à
l'intérieur de laquelle les pressions élevées s'atténuent avant d'être transmise à la couche
de fondation. Cette couche est constituée de grave concassée 0/31,5 et/ou de grave
bitume d'une épaisseur moyenne minimale de 20 cm.
Maintenir leur capacité de répartition des charges supportées : c’est l’aspect structure ;
Permettre aux usagers de circuler sur une route sure et confortable : c’est l’aspect
sécurité confort.
Cependant, les routes revêtues ne se dégradent pas de la même façon, encore moins celles du
Grand-Nord Cameroun .Dépendant donc du niveau de dégradations, on distingue quatre(4)
sortes d’entretien des routes :
L’entretien courant
L’entretien périodique
L’entretien d’urgence
La réhabilitation
C’est un type d’entretien qui concerne toutes les taches de la chaussée et ses
dépendances, qui ne font pas l’objet d’une programmation. Il comprend toutes les opérations
effectuées en permanence à ces activités, et faisant surtout appel à des procédés manuels
utilisant des outils simples. Essentiellement pour les chaussées, ce type d’entretien consiste
essentiellement dans le traitement des fissures par des applications partielles de matériaux
(émulsion de bitume à des gravillons fins), le bouchage des Nids de Poules, et la réparation des
zones dégradées mais sur une faible surface.
chaussées due au trafic et aux conditions climatiques et la période peut varier de 5 à 10 ans
suivant la nature du revêtement et le trafic. Autrement dit, il concerne :
Le reprofilage lourd des routes qui a pour but de rendre à la chaussée sa forme
initiale en y assurant un bon assainissement et à redonner à la surface de
recouvrement sa qualité et son confort ;
Le rechargement qui consiste à mettre en place une nouvelle couche de
roulement en tapis bitumineux épais d’une épaisseur minimale de 3cm pour une
route revêtue ancienne ;
Le renforcement qui consiste à améliorer la capacité portante de la chaussée en
vue de son adaptation au trafic par addition d’une nouvelle couche de base et
d’une nouvelle couche de roulement.
III.3 La réhabilitation :
C’est un type d’entretien qui intervient à la suite d’une dégradation très prononcée de la
route et consiste à reconstruire celle-ci avec nécessité d’exécuter des travaux importants au
niveau des ouvrages de drainage. La réhabilitation consiste aussi en la remise à niveau d'une
route extrêmement dégradée.
Interprétation de la courbe :
Cette figure nous montre que la route se dégrade vite si elle n’est pas entretenue, on
estime sa durée de service à la moitié de ce qui est prévue lors de la construction. La nécessité
de l’Entretien périodique et de la réhabilitation y est mentionnée aussi.
Le niveau de service d’une route est choisi par le maitre d’ouvrage, en fonction de
l’intérêt socio-économique de celle-ci et des budgets disponibles pour le maintenir. En effet, si
aucun entretien n’est réalisé, le niveau de service se dégrade.
Il est donc important pour l’usager que le niveau de service d’une route soit homogène
entre deux(2) points marquant l’itinéraire afin qu’il ne soit pas surpris par une baisse brutale de
la qualité du service qui lui est offert.
Du contexte géographique :
Route de montagne,
Ces matériaux utilisés dans le corps de chaussée doivent satisfaire les prescriptions
exigées dans le cahier de charges. Pour un enduit superficiel par exemple, les granulats doivent
respecter les valeurs limites fixées pour la granulométrie, la dureté, la propreté et la forme ceci
enfin d’accorder une grande importance au niveau de la structure, de la couche d’assise et de
surface.
Les matériaux utilisés en terrassement sont choisis pour leur bonne tenue dans la limite d’une
faible variation de leur teneur en eau c’est-à-dire une densité apparente la plus élevée, bonne
cohésion, retrait faible, et un compactage aisé.
C’est pourquoi il faut écarter le sol qui est le siège de gonflements comme le Karal et
qui entraine une reconstruction de la route ; dans le cas contraire, on peut traiter le matériau de
manière judicieuse afin d’eviter les effets nefastes et desordres crées sur la structure des
chaussées.
Mémoire de fin d’études rédigé et soutenu par BAKAIYANG LEMANKREO Page 26
Contribution à l’entretien des routes revêtues en zone tropicale : Cas des régions du Grand-Nord Cameroun
Ainsi ,ces bonnes regles de mise en œuvre et leur respect par l’entreprise sont les meilleures
conditions d’un programme d’entretien ultérieur .
CONCLUSION
Dans ce chapitre sur le réseau routier et généralités, il a été présenté tout à tour le réseau
routier, les généralités sur la route revêtue, les différents types d’entretien des routes revêtues,
la notion de niveau de service, enfin la qualité de la route et les matériaux utilisés pour sa
construction et son entretien.
Parlant des différents types d’entretien routier, nous avons cité quatre (4) à savoir :
l’entretien courant, l’entretien périodique, la réhabilitation, et les travaux d’urgence. Le
choix du type d’entretien en fonction des routes se fait donc dépendant du niveau de service.
Concernant donc les matériaux utilisés, il faut noter qu’ils sont utilisés dans le corps de
chaussée devant satisfaire les prescriptions exigées dans le cahier de charges.
Ce chapitre 1 loin d’être une simple généralité est important pour la suite de notre travail
car il nous permettra de mieux nous orienter dans l’étude des dégradations des routes revêtues
qui fera l’objet du chapitre 2.
INTRODUCTION
L’examen de notre premier chapitre consacré à la présentation du réseau routier et
de la notion d’entretien routier a été indispensable pour nous car il nous permettra d’aborder ce
chapitre en toute sérénité. Dans ce nouveau chapitre, nous étudierons les dégradations des
routes revêtues lesquelles sont dues à certaines causes dites directes qui peuvent être : un
mauvais calcul structural, un mauvais matériau, ou un système d’entretien non adapté.
Toutefois, Il est donc à noter que les causes dites naturelles ou indirectes sont le climat,
ensoleillement, érosion…Ainsi, lors de notre étude, nous nous intéresserons qu’aux
dégradations dues aux phénomènes propres au grand-nord (climat, qualité des sols et matériaux
utilisés), ainsi qu’au système de drainage adopté.
En effet, ces dégradations prennent naissance dès la mise en service créant ainsi des
désordres qui sont inquiétants et parfois même spectaculaires. Ces désordres peuvent donc
varier selon leur forme, et leur ampleur, avec le climat, les matériaux utilisés, le trafic et les
caractéristiques géométriques de la route.
Il faut aussi noter qu’au sein de chaque type de dégradations, certains caractères
trahissent son degré d’évolution. Par exemple, l’extension de la fissuration détermine la zone
touchée par le phénomène, et donc le volume des travaux à entreprendre. C’est alors qu’on peut
différencier les dégradations sur routes revêtues à travers cinq(5) grandes familles qui sont :
déformations, on distingue : les affaissements, les flaches, les bourrelets, les ornières et plus
rarement les tôles ondulées.
Ces types de dégradations peuvent donc etre regroupées dans le tableau suivant :
Les fissurations
Les arrachements
granulat
- Mise en œuvre
par conditions
atmosphériques
défavorables
Plumage Arrachement des - Conditions - Arrachement et -Idem
gravillons du d’exécution défectueuse ruine du revêtement
revêtement - Ouverture
précoce à la circulation du
chantier.
- Insuffisance du
liant.
c)Le faïençage :
C’est un ensemble de fissures maillées sous forme de polygone. C’est aussi un
croisement de fissures longitudinales et transversales.
Le faïençage est une traduction d’un phénomène de fatigue intense de la chaussée surtout des
couches supérieures en matériaux bitumineux ou à des montées d’eau dans le corps de
chaussées.
Une fatigue excessive de l’assise provoquée par un excès de contrainte de traction par
flexion à la base des couches traitées ;
Un décollement de la couche de roulement
Une surcharge
Un enfouissement de la fondation
Une rupture par fatigue
- L’érosion ;
- Le mauvais drainage de l’eau ;
- Le compactage insuffisant des rives ;
- La dégradation des accotements ;
- Les routes étroites.
Généralement, on assimile les épaufrures aux nids de poule sur les accotements.
Ce type de dégradation peut évoluer vers une destruction locale du revêtement. Dans le cas
d’un revêtement bitumineux, la dégradation peut entrainer le départ des matériaux,
l’augmentation des épaufrures (en nombre et en largeur).
Par exemple sur les chaussées aéronautiques, Les lapins causent des dégâts importants
en creusant des garennes dont les entrées constituent autant de pièges pour les roues des
avions. En plus, quant aux sangliers, ils fouillent le sol à la recherche de petites larves et de
vers et provoquent à leur passage des retournements de terrain sur plusieurs zones de
quelques mètres carrés chacune.
On note aussi la présence des agents perturbateurs comme des éléphants qui piétinent la
chaussée, des termites qui bâtissent sur les accotements et les fossés et les crabes qui minent la
route. Viennent s’ajouter à présent des troupeaux de vaches qui dégradent la chaussée en
accentuant les épaufrures, et qui broutent les herbes qui poussent sur les talus contribuant à la
destruction de la protection naturelle.
En effet, dès que la pluie atteint un sol dépourvu de végétation à l’exemple de certains
accotements ou talus routiers, les petites particules de sol sont projetées ;ce qui bouche les
pores du sol et l’imperméabilise. L’eau ne s’infiltrant plus, ruisselle et se concentre
augmentant ainsi son potentiel érosif. L’érosion ainsi prise naissance peut entrainer des
inondations et le déchaussement de la chaussée.
II.7 Le ressuage :
Le ressuage est le phénomène de remontée du liant à la surface de la couche de
roulement qui est en contact avec le trafic.
Ce phénomène de ressuage est aggravé par une forte chaleur. Avec la circulation, la couche de
roulement est arrachée par les véhicules par collage aux pneumatiques.
Figure 17 : Ressuage
La première méthode dite curative : elle consiste à traiter les fissures apparues en surface
afin de la maintenir dans un état acceptable ;
La deuxième méthode dite préventive : elle consiste à prévenir l’apparition des fissures.
La pénétration est une technique très particulière qui consiste à insérer des fissures un
produit d’étanchéité liquide.
Le garnissage contrairement à la pénétration, est une technique qui consiste à couler un
produit d’étanchéité dans une réserve obtenue par élargissement mécanique de la
fissure ;
Le pontage qui consiste à répandre un mastic de faible surépaisseur à cheval sur les
fissures dans le but est de rétablir l’étanchéité de la surface ;
Un liant qui sert à imprégner le géotextile : c’est un bitume modifié composé de bitume
routier, de polymères, d’un dope et d’une huile compatibilisable. Cette composition
confère au liant une faible susceptibilité thermique et un large intervalle de plasticité.
Le Géotextile qui sert de réservoir pour le liant de manière à le maintenir en interposition
entre le support et la couche de roulement : il est généralement non-tissé aiguilleté ou
thermo soudé en polyéthylène ou polypropylène.
La mise en œuvre de cette methode se fait de la manière suivante :
o La première opération : elle consiste à répandre le liant dont le dosage est
adapté au géotextile qui sera utilisé. Pour cela, il est nécessaire de maximiser le
dosage en bitume pour saturer le géotextile.
o La deuxième opération : elle commence par le répandage du liant, puis on
déroule le géotextile.
Lors de la mise en œuvre, une attention particulière est mise sur l’application du
géotextile à l’aide d’un dérouleur monté sur un engin (tractopelle par exemple) de manière à
assurer le collage du géotextile sur le liant.
Une solution pour l’entretien des routes revêtues contre les épaufrures consiste à :
Une réfection localisée de la chaussée et d’un drainage de la chaussée pour éviter limiter
le phénomène d’érosion ;
Empêcher des véhicules de circuler sur les accotements ;
Un renforcement de la chaussée à la grave émulsion et/ou avec de l’enrobé ;
- Une réfection localisée en passant par compactage des boursouflures, puis en effectuant
un induit de scellement ;
- Un tapis en enrobé ou en enduit superficiel.
III.4 Boursouflure
Cette dégradation due à une fondation en argile gonflante se manifeste généralement par
des déformations et des arrachements. Pour pallier à ce problème, il faut :
Un drainage de la chaussée
Une réfection localisée de la chaussée
Le revêtement des talus doit être fait par engazonnement sur une couche d’au moins
10cm de terre végétale de bonne qualité.
III.7 Le ressuage
Le ressuage phénomène de remontée du liant à la surface de la couche de roulement
peut être solutionné de la manière suivante :
Une précaution à prendre lors de l’entretien contre le ressuage est de ne pas utiliser du sable
0/2 ou 0/4 contre le risque d’arrachement.
CONCLUSION
Dans ce chapitre sur l’étude des dégradations des routes revêtues, il a été traité tour à
tour les causes et descriptions des types de dégradations, puis le choix des dégradations propres
au Grand-Nord.
Concernant les types de dégradations, on les a classifiés en 5 grandes familles qui sont :
les déformations, les fissurations, les arrachements, les remontées des matériaux, et les
usures de la couche de roulement. Puisque les routes revêtues du Grand-nord sont
particulières, alors notre choix s’est porté sur ses dégradations qui lui sont propres afin de mieux
nous focaliser sur notre champ d’étude.
Ce chapitre 2 nous a alors permis de faire une étude approfondie des dégradations
propres au grand-nord, ce qui nous laisse étudier le comportement des routes revêtues et
paramètres agissant sur la chaussée qui fera l’objet du chapitre 3.
INTRODUCTION
Une chaussée est une structure qui n’est pas soumise seulement aux dégradations, mais
aussi à certains facteurs externes (chaleur, ensoleillement,…).L’étude de certains paramètres
est donc importante car elle nous permettra mieux de comprendre le rendu de notre travail.
Dans la suite de notre travail, nous étudierons d’abord le comportement des routes
revêtues, ensuite les paramètres agissant sur la chaussée, enfin des propriétés et du
comportement de certains matériaux.
Les sollicitations agissant sur une structure routière peuvent être regroupées selon trois(3)
types :
Sollicitations mécaniques induites par le trafic circulant sur les infrastructures pouvant
aussi avoir d’autres origines en relation avec les conditions climatiques ou
hydrogéologiques ;
En effet, la température influe aussi sur les propriétés mécaniques du bitume, en
particulier les variations de température peuvent conduire à fissurer la couche de
roulement et la lumière favorise l’oxydation du bitume ;
Sollicitations climatiques induites par les paramètres climatiques comme la chaleur ;
ensoleillement, forte pluie, etc…
Pour les matériaux traités aux liants hydrauliques (ciment, chaux), des températures
élevées favorisent l’apparition de fissures de retraits thermiques
Pour les matériaux traités aux liants hydrocarbonés (bitume par exemple), une élévation
de température favorise une perte de résistance comme le stipule la figure suivante.
12000
10000
8000
6000
4000
2000
0
-20 -10 0 10 20 30 40
Température(°C)
Il faut aussi noter que les matériaux bitumineux à des températures froides ont des
modules de déformation importants et une bonne résistance à la déformation. En effet, lorsque
la température croit, c’est-à-dire lorsqu’on chauffe le matériau, le module dimunie et le risque
de déformations permanentes augmente, par conséquent le bitume devient « mou ». Une
variation de la température peut entrainer des contraintes et déformations au sein des matériaux.
II.2 Le soleil
L’ensoleillement en zone tropicale est la principale cause de l’usure de la couche de
roulement qui se manifeste par un vieillissement des liants par suite de lents phénomènes
d'oxydation et de polymérisation accélérés par l'action des rayonnements ultra-violets. Sa prise
en compte lors de l’entretien routier ou même depuis la conception routière est donc très
importante.
Bien que nécessaire pour la vie des êtres vivants, la route est parfois confrontée à un fort
ensoleillement qui finit parfois par l’influencer, et même la détruire. Toutefois, il existe une
manière de l’alléger puisqu’on ne peut empêcher le soleil de se lever, ni de briller. Dès lors, une
solution pour pallier à ce problème d’ensoleillement consiste à faire un reboisement, ceci afin
de renvoyer une partie de l’ensoleillement dans la nature.
II.3 Précipitation :
Le climat en général et l’eau en particulier joue un rôle influant sur la stabilité d’une
route. En effet l’eau peut attaquer la chaussée vers le bas dans le cas où la plate-forme est
marécageuse ou s’il y a une remontée de la nappe. Dans ce cas, il faudra faire appel à des
techniques sophistiquées.
Concernant les sols, il est à noter qu’ils sont presque tous sensibles à l’eau : leur portance
dimunie lorsqu’ils sont humides ; c’est d’ailleurs le cas du karal que nous présenterons dans la
suite de notre travail.
Contrairement aux températures qui ont une influence prépondérante au niveau des
revêtements, les précipitations ont un impact prépondérant au niveau des fondations.
Il faut ajouter qu’on doit se méfier de l’eau de pluie car d’une manière normale, elle
vient toujours au contact de la route ; si la chaussée est dotée d’un revêtement qui assure bien
son rôle d’étanchéité et de devers, alors sa partie supérieure est alors protégée. La partie restée
de pluie provoque alors instantanément une érosion qui ronge progressivement les talus qui
restent non protégés avant de s’attaquer à la chaussée : d’où la nécessité de protéger la chaussée
des précipitations.
La cause principale est l’existence des pentes trop raides à certains endroits : par
exemple un ouvrage hydraulique a sa partie amont orienté vers le sens de passage de l’eau sous
celui-ci. Cette érosion se manifeste aussi par une érosion éolienne due au vent ( l’harmattan )
qui est presque nulle sur les routes bitumées, et celle due à la pluviométrie favorise les
dégradations internes des chaussées dues aux phénomènes d’imbibition.
En effet, en absorbant l’eau de pluie, le sol argileux gonfle. Puis en période de saison
sèche, il se déshydrate. L’instabilité du terrain peut alors provoquer des fissures sur la structure
de chaussée.
Ainsi l’écoulement de l’eau dans un sol saturé ou non est donné par la loi de Darcy :
V=K× 𝒈𝒓𝒂𝒅∅
Où V = vitesse d'écoulement
∅ = ∅(𝑃/𝛾𝜔 )=𝜑 ± 𝑧
P = Pression de l′ eau
φ = succion
γω = densité de l′ eau
La courbe caractéristique de la succion des sols argileux par rapport à celle des sables
est donnée par la courbe :
Le volume du sol argileux gonflant varie à cause d’un changement de teneur en eau. En
effet, lorsque les conditions météorologiques sont extrêmes (pluie abondante ou forte chaleur),
il y a tassements différentiels : ce qui traduit d’ailleurs l’apparition de fissures affectant les
revêtements malgré le fait que ces derniers constituent un obstacle à l’évaporation de l’eau
contenue dans le sol d’assise.
Sous l’effet du trafic, ces fissures vont se généraliser sur toute la chaussée, constituant
ainsi des voies d’infiltration de l’eau de pluie. Ainsi par le phénomène de retrait-gonflement, la
dégradation affecte finalement l’ensemble de la chaussée sous l’effet du trafic des poids lourds.
Il existe alors deux(2) types de chaux :la chaux vive et la chaux éteinte ;néanmoins
l’utilisation d’un type de chaux ou l’autre dépend de la nature du sol, et des conditions de
traitement :par exemple, l’expérience a montré qu’il est préférable d’utiliser la chaux vive pour
traiter un matériau lorsque le passant au tamis de 80𝜇𝑚 est supérieure à 90% et aussi dans les
zones de forte teneur en eau. Ceci s’explique par le fait que la chaux vive s’hydrate lorsqu’elle
est mélangée à un sol humide et il se produit une réaction exothermique qui participe à abaisser
la teneur en eau selon l’équation bilan suivante :
Les hydrophobants ont pour caractéristiques d’empêcher les variations de teneur en eau
dans le sol rendant celui-ci insensible à l’eau quel que soit le degré d’imbibition.
Compte tenu du fait que le contact entre deux(2) matériaux de natures différentes peut
donner naissance à des réactions chimiques qui pourraient même à long terme accroitre la
sensibilité à l’eau du sol, nous serons aussi contraints d’effectuer des études géotechniques
avant de juger la compatibilité ou non du karal avec le sable.
chauffé entre 120 et 170° pour donner un mélange solide lorsqu’on le mélange avec des
granulats.
Les asphaltes qui sont constitués d’une grande teneur en carbone-hydrogène (Supérieure
à 80%) ; ce qui constitue le corps du bitume ;
Les résines ayant une teneur en carbone-hydrogène comprise entre 60 et 80% : ce sont
elles qui permettent la ductilité et l’adhérence du bitume ;
Les huiles qui ont une composition de carbone-hydrogène inférieure à 40% : Ce sont
elles qui permettent la viscosité et l’écoulement.
83% de carbone
10% d’hydrogène
7% des autres éléments (soufre, azote, oxygène).
Mais pour remplir ces fonctions, le mélange bitumineux doit présenter ces qualités suivantes :
o Etre antidérapant.
a) La viscosité :
Le bitume est un matériau ayant une grande viscosité. En effet selon la température et
la nature des composants résineux, est susceptible de voir sa viscosité varier dans des limites
extrêmement étendues (de la consistance liquide à un corps vitreux).
N=K𝜺−𝟔
Où : N=Déformation latérale à la fatigue
Ainsi, pour mesurer l’état caractéristique de viscosité ou de dureté des bitumes, on réalise
plusieurs essais standards qui sont :
• la mesure de la pénétration;
b) Susceptibilité :
La susceptibilité caractérise l’aptitude du bitume à varier plus ou moins de consistance
pour une variation de température. Dans les zones chaudes comme le grand-nord, il faut
considérer l’indice de la pénétrabilité à l’aiguille avec la température comme le stipule le
diagramme suivant :
Suivant que cette consistance varie en fonction de la température, on dit que le bitume
est très ou peu susceptible à la température ; mais en construction routière, on cherchera à éviter
d’utiliser des bitumes de haute susceptibilité pour avoir des propriétés mécaniques constantes.
c) Ductilité du bitume :
Ainsi, pour un même bitume la ductilité croit avec la température. Si les bitumes ont
même nature, la ductilité croit avec la pénétration ; par contre pour les bitumes de nature
différente, la ductilité croit avec la susceptibilité.
La cohésion interne d’un bitume est caractérisée par sa résistance à la rupture à une
température déterminée et dans des conditions de vitesse de déformation ou de mise en charge
également fixées. La cohésion interne d'un bitume est donc la résistance à la rupture du
bitume dans sa masse, sous l'action des efforts appliqués dans des conditions d'ambiance et de
chargement déterminée.
La cohésion interne des bitumes est considérée comme une fonction de leur viscosité.
En effet, Jusqu'à un certain stade de dureté ou de viscosité, la cohésion interne croit en même
temps que la viscosité ; à partir d'une viscosité ou d'une dureté suffisamment grande, ou à partir
d'une vitesse de 'mise en charge ou d'une vitesse d'élongation suffisamment élevée, un autre
phénomène apparaît: c'est la rupture par fragilité. A partir de ce moment, la cohésion interne
diminue si la viscosité ou la dureté augmente. Il se produit en effet un déchirement; c'est dire
une rupture dont la propagation n'est pas instantanée dans la surface de cohésion; cette dernière
se produit de manière progressive. C'est une rupture par fragilité similaire à celle des verres et
des matériaux fragiles, qui provoque la dégradation des bitumes vieillis; à savoir : les
fissurations, les émiettements des revêtements, etc....
Lorsque la durée de sollicitations est rapide le bitume répond de la façon d'un solide :
on dit qu’il a un comportement élastique. Par contre si la durée de sollicitations est prolongée
le bitume se comporte de la façon d'un fluide visqueux, entre ces deux états le bitume a un
comportement complexe.
Le comportement élastique du bitume est caractérisé par une déformation qui est
proportionnelle à la charge.
Le comportement visqueux du bitume est défini par une déformation qui est une
fonction du temps et de la température.
CONCLUSION
Dans ce chapitre sur l’étude de comportement des routes revêtues et paramètres agissant
sur la chaussée, il a été traité d’abord l’étude du comportement élastique des routes revêtues,
ensuite l’étude des paramètres agissant sur la chaussée, afin de dégager l’étude des propriétés
et du comportement de certains matériaux à l’exemple du Karal et du bitume.
L’étude du comportement élastique des routes revêtues nous aura permis d’énumérer
les modes de dégradations des couches bitumineuses et les sollicitations agissant sur la
chaussée. Quant à l’étude des paramètres agissant sur la chaussée, elle nous aura permis de voir
l’influence de chaleur, du soleil, des précipitations, de l’érosion ;bref du climat sur la couche
supérieure de chaussée. Enfin, la dernière partie traitant les propriétés et comportements des
matériaux, nous a permis de présenter le karal et bitume ainsi que leur comportement. Telle fut
donc présentée la partie bibliographique de notre travail, reste maintenant à étudier la deuxième
partie consacrée au projet et à l’expérimentation.
INTRODUCTION
Dans ce chapitre purement expérimental consacré à l’Etude géotechnique des matériaux
Karal et bitume, il sera question d’étudier le phénomène du Karal et son influence sur la
chaussée, la typologie de bitume utilisé en enrobés denses, puis faire le choix le plus adapté
pour les régions du Grand-Nord Cameroun. Nous présenterons ensuite quelques solutions à
adopter pour le traitement du karal, ainsi qu’au choix du bitume adapté aux régions du Grand-
Nord Cameroun. Ces solutions à adopter pour le traitement du karal consiste à traiter le
matériau gonflant au sable et au ciment. Quant au cas du bitume, les solutions consisteront à
donner une classe du bitume adapté pour l’entretien des routes au Grand-Nord.
Pour répondre à toutes ces préoccupations, nous commencerons par présenter d’abord
le contexte du projet de réhabilitation du tronçon Figuil-Maroua, puis nous ferons
l’identification des matériaux Karal et bitume en laboratoire, ensuite les résultats des essais
réalisés en vue du traitement du karal et sur les classes de bitume, tout ceci afin d’exposer la
conception de notre solution et sa mise en œuvre sur le chantier, suivies bien et bel des
recommandations.
Le tronçon de route Figuil-Maroua fait partie de la route RN1 qui présente l’un des axes
routiers principaux au Cameroun. Cette route joue un rôle très important dans les échanges entre
la région du nord Garoua et l’extrême-nord Maroua jusqu’à la capitale Tchadienne Ndjamena.
Le projet de sa réhabilitation est né avec la croissance rapide de l’économie du Cameroun dans
le but de renforcer le trafic, et de mieux gérer le système de transport ; en limitant les accidents
de circulation. En plus, ce projet permettra les échanges commerciaux entre les deux(2) chefs-
lieux des régions de l’extrême-nord et du nord.
L’une des difficultés majeures du projet réside dans le fait que sa zone d’influence est
le Sahel, et dont la complexité de gérer le matériau karal trop rencontré dans cette zone. En
plus, on y note l’influence du climat, et de l’érosion sur les routes revêtues telle que définie
précédemment.
Ainsi, les valeurs des limites d’Atterberg ou le poids volumique sec ou la teneur en eau
naturelle du sol nous permettra d’identifier notre sol karal.
Les résultats obtenus sont classés sur la courbe granulométrique en annexe, pour
l’identification exacte du matériau, et pour permettre d’en prévoir certaines propriétés.
Cette composition granulométrique nous donne donc : le pourcentage des éléments de diamètre
inférieur à 80𝜇𝑚 est : 87,2%.
Comme le karal est un sol de nature argileuse, nous avons aussi eu à effectuer la
sédimentométrie qui nous a fourni un pourcentage des éléments inférieur à 5𝜇𝑚 est : 47,5%.
90
80
70
Tamisats cumulés(%)
60
50
40
30
20
10
0
100 10 1 Diametre(mm) 0,1 0,01 0,001
Ainsi, l’indice de plasticité noté 𝐼𝑃 =𝑊𝑃 -𝑊𝐿 peut être interprété comme la quantité d’eau
nécessaire pour faire passer un sol de l’état « solide » ( 𝑊𝑛 < 𝑊𝑃 ) à l’état « liquide » ( 𝑊𝑛 >
𝑊𝑃 ).Cet indice de plasticité définit l’étendue du domaine plastique du sol entre les limites de
liquidité et de plasticité.
WL = 41,35
WP = 17,35
IP = 24,00
Ce qui donne les coordonnées du point A permettant d’identifier et classifier le sol karal
au moyen de l’abaque de Casagrande suivant :
Ce tableau permet de classifier le karal comme un sol une argile très plastique.
Cet essai consiste à compacter dans un moule standard, à l’aide d’une dame standard et
selon un processus bien déterminé, l’échantillon de sol karal et déterminer sa teneur en eau et
sa densité sèche après compactage.
Les résultats des essais ont donné une densité sèche 𝜸𝒅𝒎𝒂𝒙 =1,897 T/m3, pour une teneur
en eau optimum 𝑾𝑶𝒑𝒕 =12,6%.
Pour question de facilité, les résultats des CBR sont donnés au laboratoire en fonction
de l’enfoncement et du nombre de coup.
Apres lecture, nous avons obtenu un CBR de 4.7 à 95% de l’optimum Proctor
Modifié(OPM) comme le montre la figure ci-dessous.
En effet, la valeur de CBR=4,7 < 𝟓 nous rassure que le karal est un sol gonflant et
donc de mauvaise qualité. Cette faible portance des sols est donc due à une teneur en eau
excessive. Pour améliorer donc cette valeur de CBR, on ne peut que faire recours à la purge,
suivie de l’apport des matériaux ayant les meilleures qualités. Dans notre travail, nous
procèderons plutôt par traitement avec du sable et le ciment.
Enfin, l’essai CBR nous a permis d’avoir la valeur du gonflement du Karal qui
dépasse la valeur tolérée égale à 1% ; En effet les valeurs obtenues sont 3 ; 3,6 ;
4,9 ; 7,45% : ce qui semble donc crucial et inquiétant d’où la nécessité de limiter
ces gonflements.
6
5
4
3 Gonflement karal naturel
2
1
0
0 1 2 3 4 5
Jours
Les caractéristiques des deux (2) classes de bitume utilisés en enrobés dans le grand-
nord Cameroun ont été mesurées grâce aux essais de pénétration et de bille-anneau.
Par simple analyse, on constatera que plus le bitume est dur, plus la valeur de
pénétrabilité est faible.
Ainsi donc, pour se rassurer du type de bitume qu’on va utiliser pour les routes revêtues
au Grand-Nord, on va répéter l’essai bille-anneau aux différentes températures pour voir leur
comportement en fonction de la température ; ceci afin d’éviter le ramollissement aux
températures très élevées en saison sèche (Mars-Avril).
Conclusion partielle :
de mauvaise qualité pour pouvoir supporter une structure routière. Toutefois, on peut
l’améliorer en faisant recours à la purge, suivie d’un apport des matériaux de meilleures qualités
ou peut le traiter au ciment ou à avec le sable. Mis à part le problème lié à la mauvaise portance
du karal, il faut aussi celui du gonflement qui dépasse la valeur tolérée qui est égale à 1% :celle-
ci nous a donné les valeurs de 3 ; 3,6 ; 4,9 ; 7,45% : résoudre tous ces problèmes fait l’objet de
la partie suivante. Quant au cas du bitume, l’essai bille-anneau à 25°C n’est pas suffisant : nous
referons cet essai en faisant une variation de la température de 15 à 45°C (température minimale
et maximale correspondante au Grand-Nord Cameroun).
Pour le traitement du Karal, nous avons opté donc pour deux solutions :
Traitement avec le sable : il s’est fait de deux façons dont la première à 30% de sable
et la seconde à 40% de sable comme suivant :
Mélange 1 : Masse karal (8,4kg) + Masse de sable (3,4kg) = 12 kg de matériau
Mélange 2 : Masse karal (7,2kg) + Masse de sable (4,8kg) = 12kg de matériau
Traitement au ciment : il s’est aussi traité à deux pourcentages différents à 3% et à
4% :
Mélange 3 : Masse karal (11,64kg) + Masse ciment (0,36kg)= 12kg de
matériau
Mélange 4 : Masse karal (11,52kg) +Masse ciment (0,48kg)= 12kg de matériau.
Le traitement du karal avec le ciment nous a donné des résultats très satisfaisants
du point de vue portance et gonflement. En effet, ce traitement augmente le CBR du
Karal, et son gonflement devient presque inexistant.
60
50
40
CBR
30
20
10
0
100% Karal 3% ciment 4% ciment 30% sable 40% sable
Series1 4,7 43,1 57,4 4,8 4,9
0,12
karal+40%sable
0,1
Gonflement
0,08 Karal+30%sable
0,06
Gonflement+3%ciment
0,04
0,02
Gonflement+4%ciment
0
0 2 4 6
Jours
Procéder par une purge sur une moyenne d’un mètre (1m) de profondeur du karal ;
Un apport de remblai en matériau latéritique de CBR supérieur ou égal à 95 ;
Une couche de fondation en arène granitique traitée au sol ciment sur une épaisseur de
25cm ;
Une couche de base d’épaisseur 20 cm en Grave concassée d’indice de plasticité nulle ;
Une couche de roulement de 5cm d’épaisseur en béton bitumineux enrobé avec du
bitume de classe 35/50 .Quant à la couche d’imprégnation et d’accrochage, elle est faite
en bitume fluidifié avec un dosage de 1,5kg/𝑚2 et assure l’adhérence entre la couche de
base et le revêtement, puis permet aussi la protection contre les eaux superficielles.
On constate déjà que pour les températures de 15°et 20°C , les pénétrabilités sont les
mêmes à quelques près :ce résultat nous laisse croire qu’on pourrait utiliser ces deux(2) types
de bitume s’il fait un peu froid ;on pense ici au type de climat particulier rencontré dans
l’Adamaoua : le choix de l’une ou l’autre classe de bitume parait sans importance puisque les
deux ont approximativement même pénétration.
Par contre, dans la zone sahélienne proprement dite où il fait excessivement chaud
(allant jusqu’à 41°C souvent même 55°C), il va de soi que la classe de bitume 60 /70 est à
proscrire dans la construction ou l’entretien des routes revêtues : c’est alors qu’on dira que le
bitume de classe 35/50 reste à considérer.
Si donc, ce choix n’est pas respecté il apparait alors pendant la saison sèche (où la
température peut atteindre 41°C un phénomène de ressuage qui se manifeste par la montée du
liant fondant ainsi le bitume : comme pour dire que les matériaux bitumineux perdent leur
résistance à des températures très élevées. Mais toutefois, l’expérience a montré que le bitume
de classe 60/70 résiste mieux à l’orniérage tandis que celui de classe 35/50 vieillit trop vite.
Pour les deux classes de bitume, nous obtenons les résultats suivants :
𝑑𝑃
On définit donc la susceptibilité par 𝜎𝑃 =|𝑑𝑇 |, d’où les résultats suivants :
Susceptibilité du bitume
Classe de bitume 35/50 Classe de bitume 60/70
3,7368 8,7279
De ces valeurs obtenues, on peut en déduire que le bitume de classe 60/70 est largement
plus susceptible de changer de consistance avec la température : c’est d’ailleurs la raison pour
laquelle on évite d’utiliser le bitume de susceptibilité élevée en construction routière.
Des lors, on aura compris que les bitumes de consistance molle conviendraient aux
basses températures, tandis que les bitumes durs sont adaptés aux températures élevées.
V. Etudes économiques :
V.1 Hypothèses de départ :
Afin de mener à bien notre étude, nous allons fixer certaines hypothèses de base ainsi qu’il suit :
Nous allons considérer un coefficient de tassement de 20% (soit un coeff. de 0,8 ) et on cherche
le volume pour le total de latérite pour le remblai :Comme pour dire, on veut calculer le volume
𝑽𝒍𝒊𝒗𝒓é de matériau à livrer sur le chantier sachant qu’il va se tasser de 20%.
𝟐 2
D’où le volume à traiter est égale à 𝑽𝒕𝒓𝒂𝒊𝒕𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 = 𝟓 × 𝑽𝑷𝒖𝒓𝒈𝒆 = 5 ×66 000 = 𝟐𝟔 𝟒𝟎𝟎𝒎𝟑
𝑽𝒕𝒓𝒂𝒊𝒕𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 = 𝟐𝟔 𝟒𝟎𝟎𝒎𝟑
En plus, nous avons effectué un traitement à 3,5% de ciment d’où le volume de ciment
𝟑,𝟓
nécessaire est de 𝑽𝒄𝒊𝒎𝒆𝒏𝒕 = 𝟏𝟎𝟎 × 𝑽𝒕𝒓𝒂𝒊𝒕𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕
𝟑,𝟓
= 𝟏𝟎𝟎 × 𝟐𝟔 𝟒𝟎𝟎 = 𝟗𝟐𝟒 𝒎𝟑
Calculons alors la masse de ciment correspondant puisqu’il est livré au chantier en sacs de 50
kilogrammes.
𝑀𝑐𝑖𝑚𝑒𝑛𝑡
On sait que :𝜌𝑐𝑖𝑚𝑒𝑛𝑡 = 𝑉𝑐𝑖𝑚𝑒𝑛𝑡
=> 𝑀𝑐𝑖𝑚𝑒𝑛𝑡 = 𝜌𝑐𝑖𝑚𝑒𝑛𝑡 × 𝑉𝑐𝑖𝑚𝑒𝑛𝑡
De même, le volume de latérite compactée est de 𝑉𝑐 =11× 0,25 × 6000 =16 500 m3
Quant au volume de latérite livrée, il est égal à 𝑉𝑙𝑖𝑣𝑟é= (100× 16 500)/80=20 625 m3
Malgré tous les avantages et inconvénients de chaque méthode, on peut affirmer, qu’il
n’y a pas de solutions facile ni difficile. Mais toute fois, la priorité sera du niveau de la sécurité
et durabilité, puisque les autres méthodes de traitement ne sont pas encore parfaitement
maitrisées. Mais toutefois, dans le cas du possible on pourrait adapter à nos routes du Grand-
Nord ces méthodes de traitement du karal qui passe par un traitement au ciment et au sable.
CONCLUSION
Au terme de ce dernier chapitre qui portait l’étude géotechnique des matériaux karal et
bitume, il a été présenté d’abord le contexte du projet de réhabilitation du tronçon Figuil-
Maroua, puis nous ferons l’identification des matériaux Karal et bitume en laboratoire, ensuite
les résultats des essais réalisés en vue du traitement du karal et sur les classes de bitume, tout
ceci afin d’exposer la conception de notre solution et sa mise en œuvre sur le chantier, suivies
de l’étude financière.
En clair, nous nous sommes donc rendus au fait que le traitement du karal au sable
pouvait limiter le gonflement, mais n’augmentait pas le CBR alors qu’avec le ciment le
gonflement est limité et la portance devient améliorée. Quant à la mise en œuvre de ce
traitement sur le chantier, les résultats obtenus ont été très satisfaisants même s’il se trouve que
la première variante de conception revient plus chère vis à vis des autres, mais sa sécurité et sa
durabilité s’avèrent rassurantes. L’on pourrait alors si l’on veut envisager un comportement à
long terme du traitement du Karal au ciment et au sable afin de l’appliquer dans un projet de
grande envergure comme celui-là.
Sous un autre angle, une lumière a été faite aussi sur le choix du type de bitume adapté
aux régions chaudes : il convenait donc de faire son choix sur le bitume de classe 35/50 qui est
dur et donc résistant aux températures élevées.
Pour l’entretien des routes en zone Karal , nous formulons qu’il faut :
L’utilisation des géotextiles en les installant entre la couche de fondation et le sol
support ou bien dans l’une des couches de chaussée enfin de freiner la propagation
et la remontée des fissures ;
Un traitement du karal au sable ou au ciment pour limiter le cout élevé de la purge ;
Prise en compte des paramètres climatiques dans l’entretien routier ;
Opter pour un bon système de drainage pour éviter le phénomène d’érosion ;
Suggérer au ministère des travaux publics des campagnes de déflexion pour détecter
les anomalies du sol support avant tout entretien routier;
Comme c’est par les accotements que débute la dégradation d’une route en zone
Karal, il est aussi recommandé de faire constituer les accotements du même matériau
que le corps de chaussée avec une pente transversale d’au moins de 6% et imprégné
sur toute leur largeur ou de préférence revêtus d’un bicouche. La largeur de
l’accotement final après élargissement sera d’au moins 2,5m.
Pour le choix du type de bitume utilisé en enrobé, nous formulons qu’il faut :
Une étude préalable sur le choix du type et de la qualité de bitume utilisé en enrobés
dans le Grand-Nord : le choix du bitume de classe 35 /50 est adapté pour cette partie du
pays ;
La couche d'imprégnation et d'accrochage devra aussi être appliquée sur les accotements
à défaut de pouvoir être substituée à ce niveau par un autre produit qui permettrait de
les rendre étanche pour la protection contre les infiltrations des eaux superficielles ;
Eviter tout contact entre les huiles de moteur des véhicules et la surface bitumineuse ou
de revêtement, ceci pour éviter leur dégradation prématurée ;
Pour combattre contre le vieillissement des enrobés ; il faut en plus de l’utilisation du
bitume de classe 35/50 réduire l’ensoleillement par un simple reboisement ;
Une prise en compte des charges climatiques (vent) et phénomènes naturels (érosion)
lors de la formulation des enrobés.
ANNEXES :
Nombre de Coups 15 18 26 31
N° de la tare 27 40 46 48
Poids total humide 27,49 28,92 28,95 29,05
Poids total sec 23,84 25,12 25,3 25,41
Poids de la tare 15,46 16,22 16,42 16,66
Poids net d'eau 3,65 3,8 3,65 3,64
Poids du matériau sec 8,38 8,9 8,88 8,75
Teneur en eau (%) 43,56 42,70 41,10 41,600
N° de la tare C5 A
Poids total humide 9,79 9,82
Poids total sec 9,32 9,43
Poids de la tare 6,89 6,89
Poids net d'eau 0,47 0,39
Poids du matériau sec 2,43 2,54
Teneur en eau 19,34 15,35
Wp 17,35
N° Essai N (N/25)0,121 w wL
1 15 0,940062 43,56 40,95
2 18 0,961031 42,70 41,03
3 26 1,004757 41,10 41,30
4 31 1,02637 41,60 42,70
wL= 41,49
WL = 41,49
WP = 17,35
IP = 24,15
DONNEES
PROCTOR
Teneur en eau
1 2 3 4
Nº de la tare C7 M2 S5 B12 ZA 500 P20 A5
Pds tares 44 47 33,8 44,5 35 35,3 43,8 48,3
Ph+tare 486,8 510,8 440,8 449 463,2 482,7 371,3 330,5
Ps.+ tare(g) 443,7 465,8 394 404,1 409,4 424,7 322,6 290,3
Poids de l'eau(g) 43,1 45 46,8 44,9 53,8 58 48,7 40,2
Poids materiau sec(g) 399,7 418,8 360,2 359,6 374,4 389,4 278,8 242
Teneur en eau (%) 10,78 10,74 12,99 12,49 14,37 14,89 17,47 16,61
Moyenne(%) 10,76 12,74 14,63 17,04
Proctor
nº du point ABC ABC ABC ABC
Poids H +Moule(kg) 8469 8609 8533 8370
Poids du moule(kg) 3747 3747 3747 3747
Poids du matériau
humide(kg) 4722 4862 4786 4623
Volume du moule(cm3) 2275 2275 2275 2275
Dh 2,076 2,137 2,104 2,032
Ds 1,874 1,896 1,835 1,736
POINCONNEMENT A L'ANNEAU
50KN TENEUR EN EAU
Enfoncement mm 55 25 10 Avant immersion Après immersion
0,2 5 5 0 N° Tare P13 312
0,4 5 5 0 Poids h+T 352,1 498,6
0,5 5 10 2 Poids s+T 316,9 446
0,8 5 10 2 Poids T 40 35,2
1 10 10 2 Poids d'eau 35,2 52,6
1,5 10 11 2 Poids Sec 276,9 410,8
2 10 12 2 W(%) 12,71 12,80
2,5 10 13 2 Moyenne W(%) 12,76 16,6 17,9
3 10 13 2 Nombre de coups 55 25 10 55 25 10
3,5 10 13 2 N°Moule YI WE RFM YI WE RFM
4 10 14 3 Poids moulage+T 10921 10656 10365 11049 10831 10550
4,5 10 14 3 Poids moule 6068 6039 60009 6068 6039 6009
5 10 15 3 Poids humide net 4853 4617 4356 4981 4792 4541
Volume du moule 2275 2275 2275 2275 2275 2275
Dh 2,133 2,029 1,915 2,189 2,106 1,996
CBR à 95% de l'OPM = 4,7 Ds 1,892 1,8 1,699 1,894 1,801 1,699
Compacité(%) 99,7 94,8 89,5 99,8 94,9 89,5
Gonflement libre(%) Lecture
1er jour 3
2e jour 3,6
3e jour 4,91
4e jour 7,45
Karal+40% Sable
POINCONNEMENT A L'ANNEAU
50KN TENEUR EN EAU
Enfoncement mm 55 25 10 Avant immersion Après immersion
0,2 5 10 N° Tare C1 A5
0,4 8 10 Poids h+T 210,6 237,8
0,5 10 10 Poids s+T 193 217,2
0,8 10 11 Poids T 46 43
1 10 12 Poids d'eau 17,6 20,6
1,5 10 15 Poids Sec 147,00 168,5
2 10 15 W(%) 11,97 12,23
2,5 10 16 Moyenne W(%) 12,10 14,1 16,2
3 10 17 55 25 10 55 25 10
3,5 10 18 N°Moule 33 M2 33 M2
4 10 19 Poids moulage+T 10888 10501 10977 10672
4,5 11 20 Poids moule 6066 5933 6066 5933
5 11 20 Poids humide net 4022 4568 4911 4739
Volume du moule 2275 2275 2275 2275
Dh 2,119 2,008 2,159 2,083
CBR à 95% de l'OPM = 4,9 Ds 1,89 1,793 1,892 1,793
Compacité(%) 99,7 94,5 99,73 94,50
Gonflement (mm) Lecture
1er jour 0,04
2e jour 0,05
3e jour 0,11
4e jour 0,17
Karal+3% Ciment
POINCONNEMENT A L'ANNEAU
50KN TENEUR EN EAU
Enfoncement mm 55 25 10 Avant immersion Après immersion
0,2 10 5 N° Tare A5 M2
0,4 25 100 Poids h+T 426,2 409,6
0,5 40 120 Poids s+T 380,8 366,5
0,8 65 125 Poids T 48,2 47
1 90 130 Poids d'eau 45,4 43,1
1,5 170 245 Poids Sec 332,6 319,5
2 210 265 W(%) 13,65 13,49
2,5 230 280 Moyenne W(%) 13,57 15,6 18,4
3 240 300 55 25 10 55 25 10
3,5 240 310 N°Moule BIR Fabrice BIR Fabrice
4 240 315 Poids moulage+T 10766 10626 10860 10828
4,5 345 315 Poids moule 5856 5970 5856 5970
5 365 320 Poids humide net 4910 4656 5004 4858
Volume du moule 2275 2275 2275 2275
Dh 2,158 2,047 2,200 2,135
CBR à 95% de l'OPM = 43,1 Ds 1,900 2,803 1,903 1,804
Compacité(%) 100,18 95 100,30 95,07
Gonflement (mm) Lecture
1er jour 0,029
2e jour 0,055
3e jour 0,078
4e jour 0,093
Karal+4% Ciment
POINCONNEMENT A L'ANNEAU
50KN TENEUR EN EAU
Enfoncement mm 55 25 10 Avant immersion Après immersion
0,2 110 50 N° Tare P11 D9
0,4 190 160 Poids h+T 394,4 429,1
0,5 230 200 Poids s+T 352,6 377,4
0,8 260 230 Poids T 61,9 42,6
1 280 260 Poids d'eau 41,8 51,7
1,5 285 270 Poids Sec 290,7 334,8
2 305 305 W(%) 14,38 15,44
2,5 450 380 Moyenne W(%) 14,91 18,1 19,4
3 450 380 55 25 10 55 25 10
3,5 460 400 N°Moule PO Q PO Q
4 460 400 Poids moulage+T 10950 1064,7 11094 10831
4,5 490 405 Poids moule 6034 5977 6034 5977
5 490 410 Poids humide net 4916 4670 5060 4854
Volume du moule 2275 2275 2275 2275
Dh 2,161 2,053 2,224 2,134
CBR à 95% de l'OPM = 57,4 Ds 1,880 1,787 1,883 1,787
Compacité(%) 99,13 94,2 99,28 94,20
Gonflement (mm) Lecture
1er jour 0,002
2e jour 0,009
3e jour 0,016
4e jour 0,033
Mémoire de fin d’études rédigé et soutenu par BAKAIYANG LEMANKREO Page 100
Contribution à l’entretien des routes revêtues en zone tropicale : Cas des régions du Grand-Nord Cameroun
Mémoire de fin d’études rédigé et soutenu par BAKAIYANG LEMANKREO Page 101
Contribution à l’entretien des routes revêtues en zone tropicale : Cas des régions du Grand-Nord Cameroun
Mémoire de fin d’études rédigé et soutenu par BAKAIYANG LEMANKREO Page 102
Contribution à l’entretien des routes revêtues en zone tropicale : Cas des régions du Grand-Nord Cameroun
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
[1] MODIBO Keita(2008), Dégradations sur les routes. Séminaire international
conjoint.37P
[2] Plan directeur routier du Cameroun (Février 2006), document de synthèse .58P
[3] Etude géotechnique volume 5.2 (Mai 2010), Dossier d’Appel d’Offre international pour
l’aménagement de la route RN1 Figuil-Magada.69P
[5] Service d’Etudes Techniques des Routes et Autoroutes(1996), Entretien courant des
chaussées.124P
[6] Laboratoire Central des Ponts et Chaussées(1998), Catalogue des dégradations des
surfaces de chaussée.91P
[9] Service technique des bases aériennes (Avril 1999), Techniques anti-remontées des
fissures. Guide d’emploi en chaussées aéronautiques.35P
[10] DTCES-CETE Sud-Ouest (juillet 1990), Traitement des sols à la chaux et/ou aux
ciments .Note d’information.4P
[11] Géotechnique routière (Juillet 2011), Conditions d’utilisation des matériaux en remblai
et en couche de forme .35P
Mémoires et thèses
[12] NDEYE BIGUE DIENG MBOUP (Juillet 2004), Analyse critique de la stratégie
d’entretien du réseau routier revêtu au Sénégal. Projet de fin d’études en vue de l’obtention
du diplôme d’ingénieur de conception, Thiès. 93P
Mémoire de fin d’études rédigé et soutenu par BAKAIYANG LEMANKREO Page 103
Contribution à l’entretien des routes revêtues en zone tropicale : Cas des régions du Grand-Nord Cameroun
[16] ALI BOUKARI (Juin 1990), Etude des défauts de surface des chaussées souples
revêtues Projet de fin d’études en vue de l’obtention du diplôme d’ingénieur de conception,
Thiès.141P
[17] ZOULKANEINI SEIDOU (Juin 1995), Etude pratique du phénomène de fissuration sur
les routes revêtues au Sénégal. Projet de fin d’études en vue de l’obtention du diplôme
d’ingénieur de conception, Thiès. 129P
[18] Moussa SARR(2003), Etude du comportement des bitumes utilisés en enrobés denses
au Sénégal. Projet de fin d’études en vue de l’obtention du diplôme d’ingénieur de conception,
Thiés.107P
[20] MODOU Diop (2002), Conception des structures routières sur Marnes et argiles
gonflantes. Projet de fin d’études en vue de l’obtention du diplôme d’ingénieur de conception,
Thiés.133P
Documents électroniques
[26] http://www.memoireonline.com/07/08/1346/m_comparaison-formulation-enrobes-a-
chaud-roulement-chaussees-tres-circulees0.html
[27] http://www.mintp.cm/fr/projets-realisations/presentation-du-reseau-routier.
Mémoire de fin d’études rédigé et soutenu par BAKAIYANG LEMANKREO Page 104