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Cours Economie International
Cours Economie International
Group E - Departure
EXW : Ex Works, au départ non chargé, non dédouané/sortie d'usine
Group F - Main Carriage Unpaid
FCA : Free Carrier, chargé "au départ" ou acheminé à "tel lieu" dans le pays de
départ (tous transports)
FAS : Free Alongside Ship, sur le quai du port de départ
FOB : Free On Board, chargé sur le bateau, au port de départ
2.2 Le groupe C
Group C - Main Carriage Paid
CFR : Cost and Freight, chargé sur le bateau, livraison au port de départ, frais
payés au port d'arrivée, sans assurance pour le transport, non déchargé du
navire à destination
CIF : Cost, Insurance and Freight, chargé sur le bateau, frais au port d'arrivée,
avec l'assurance marchandise transportée souscrite par le vendeur pour le
compte de l'acheteur
CPT : Carriage Paid To,livraison au premier transporteur, frais jusqu'au
déchargement du mode de transport, sans assurance pour le transport
CIP : Carriage and Insurance Paid to, jusqu'au déchargement du mode de
transport, avec assurance marchandise transportée souscrite par le vendeur
pour le compte de l'acheteur
2.3 Le groupe D
Group D - Arrival
DAF : Delivered At Frontier, à la frontière désignée
DES : Delivered Ex Ship, sur le bateau au port d'arrivée
DEQ : Delivered Ex Quay, déchargé sur le quai du port d'arrivée
DDU : Delivered Duty Unpaid, à destination finale mais avant le dédouanement
import
DDP : Delivered Duty Paid, à destination finale, dédouanement import effectué
2.4 Evolution des incoterms
ces termes définissent les responsabilités et les obligations d'un vendeur et d'un acheteur dans le
cadre de contrats de commerce internationaux, notamment en regard du chargement, du
transport, du type de transport, des assurances et de la livraison. Il s'agit donc ici d'une répartition
des frais de transport, première fonction des incoterms. Le deuxième rôle des incoterms est de
définir le lieu de transfert des risques, c'est-à-dire qui du vendeur ou de l'acheteur aura à supporter
l'avarie en cas de mauvaise exécution du transport.
DAP et DAT sont deux nouveaux incoterms issus de la réforme des « Incoterms 2010 ».
Les incoterms « 2000 » DAF, DES, DEQ et DDU n'ont pas été repris dans les nouvelles règles de 2010. Il
reste possible de continuer à les utiliser, mais les nouveaux incoterms sont recommandés : DAF, DES
et DDU peuvent être remplacés par DAP, et DEQ par DAT.
III. Evolution du commerce
international
une innovation due à un transporteur routier américain, Malcolm MAC LEAN,
en 1956. l eut l’idée de transporter par bateau des remorques de camion, puis
de dissocier la caisse du châssis de la remorque ce qui donna naissance au
container.
le container
une révolution dans le
transport international
Introduction
A la fin de la Première Guerre Mondiale, le commerce est hésitant,
les économies nationales tirent leur dynamisme et leur croissance
en s'appuyant essentiellement sur leur marché intérieur. C'est
notamment le cas des Etats-Unis qui profitent des " Roary Twenties ",
période d'intense activité économique et d'accroissement de
richesses. Parallèlement, il y a peu de coopération, de concertation
internationale. On est alors amené à se demander comment le
commerce international va réagir face à la crise économique qui
éclate en 1929. Comment a-t-il évolué à partir de cette date en
fonction de la conjoncture économique mondiale ?
Introduction
L’Afrique et l’Amérique latine n’ont à leur actif qu’une part beaucoup plus
réduite du commerce mondial. Les échanges internationaux internes à ces
continents y sont minimes, le commerce étant principalement réalisé avec
les pays développés.
3.3.1 Les flux commerciaux sont
dominés par les pays développés...
La mise en place de blocs économiques régionaux a renforcé les
échanges entre pays voisins. Les blocs régionaux tendent en effet à faciliter
le flux des produits entre pays membres en réduisant des barrières
commerciales et en augmentant la vitesse et le nombre des transactions.
C’est particulièrement le cas avec la mise en place du MERCOSUR en
Amérique latine, de l’ASEAN en Asie du sud-est, de l’ALENA en Amérique et
de l’Union européenne en Europe.
3.3.2 l’évolution du commerce extérieur des pays
en développement
Durant les années 70 puis après 1990, la croissance
du commerce extérieur des pays en développement
a été plus forte que celle des pays développés.
. Même pendant la récession mondiale des années
1992-1993, les pays en développement ont continué
d’accroître leur commerce extérieur alors même que
le commerce mondial, et en particulier celui des pays
développés, se contractait. Par opposition à ces
résultats relativement bons des pays en
développement, les pays les moins avancés ont
connu une croissance de leurs échanges extérieurs
nettement inférieure à celle du commerce mondial.
Leur participation au total des échanges
commerciaux a diminué d’environ 0,9% en 1980 à
moins de 0,5% en 1995 .
Conclusions
Les échanges internationaux se sont considérablement accrus depuis la
fin de la Deuxième Guerre mondiale. Aujourd’hui, un tiers environ de la
production mondiale participe aux échanges internationaux. Les
progrès techniques dans les domaines des transports et des
communications, et la libéralisation des politiques du commerce
extérieur soutenue par de nouveaux accords internationaux constituent
les principales raisons expliquant cette dynamique.
Chapitre II
Théories économiques :Economie internationale
Introduction
Par cet apport, Smith est le premier théoricien qui prônât le libre- échange. Il est
considéré comme le père fondateur des théories de l’échange international.
Conclusion
Smith voyait déjà, entre autre, que l'échange sans entraves est un moyen
de promouvoir l'efficacité, à la fois parce qu'il favorise la concurrence et
parce qu'il ouvre des possibilités de spécialisation et d'économie d'échelle.
1.2. Loi des avantages comparatifs de D.
RICARDO
France Italie
Par conséquent, chaque pays importe les biens qui incorporent de manière intensive les
facteurs qui sont rares sur son territoire, car il les produit à coût élevé, il exporte les biens
dont la fonction de production est intensive en facteurs abondants sur le territoire "et
donc disponible a faible prix", car il peut les produire à un coût plus faible que ces
concurrents étrangers. Le prix des facteurs, dépend donc de leur abondance relative.
(H-O-S)
En définitive, le théorème HOS affirme ainsi que les nations tendent à se spécialiser dans
les productions intensives pour lesquelles les facteurs disponibles sont relativement
abondants
1.4 Paradoxe de W. Léontief
Les Etats-Unis exportaient ainsi, des produits à fort contenu de travail et importaient
des biens contenant beaucoup de capital[1]. Ce qui apparaît opposé au résultat
que l'on attendait, compte tenu des hypothèses faites sur la dotation factorielle
américaine et sur la validité du modèle HOS. La théorie HOS semble apparemment
démentie.
Pour conclure
On peut donc conclure que les vocations exportatrices d'un pays ne sont pas fixés une
fois pour toute, ne serait-ce que pour la raison suivante : Certaines spécialisations
avantageuses dans le cours terme ne portent pas en elles les promesses du
développement industriel qui a creusé aujourd'hui un écart, difficile à combler en
quelque décennies, entre la poignée des pays avancés et le reste des nations.
1.5 Théorie du cycle de produit de R.
Vernon
Les tentatives contemporaines d'explication du commerce international reste dans la
ligne Ricardienne. L'approche néo-technologique des échanges internationaux va dans
ce sens, elle essaie de mieux appréhender la différence de technologie et donne alors
un rôle prédominant à l'innovation dans la genèse des avantages absolus et
comparatifs. De plus il tente d'établir une vision dynamique des spécialisations
internationales
1.5 Théorie du cycle de produit de R.
Vernon
le commerce mondial, n'est plus justifié par les dotations
naturelles et statiques comme le démontraient Smith et
Ricardo. Mais par l'avantage comparatif dynamique
fondé sur les écarts internationaux de technologie ou les
niveaux de formation de la main-d'œuvre. De nombreux
hauteur sont à la base de cette nouvelle approche
parmi lesquels on peut citer les "précurseurs" tel Tuker
(1758) Marshal (1919), Shumpeter (1934),"les
propagateurs" comme Kravis (1956), Vernon (1966).[1]
cycle de vie de produit
La théorie du cycle de vie de produit de Vernon, constitue une des théories les
plus anciennes et les plus couramment utilisées pour analyser les évolutions des
structures de marché et pour comprendre le bien fondé de certaines méthodes
de planification stratégique des firmes[1].
cycle de vie de produit
Au cours des premières phases, la firme exploite son innovation sur le marché
national, mais peu à peu, son avance technologique diminue et le marché
national du nouveau produit se stabilise. Dès lors, la firme cherche à exploiter son
avance technologique sur le marché européen dans un premier temps. Elle le fait
exporter par la suite. La demande extérieure augmente elle sera tentée de
produire directement à l’étranger[1].
cycle de vie de produit
Or, si les théories traditionnelles font reposer l'échange international sur une
différence qui s'exprime le plus souvent en termes d'avantages comparés,
de dotations en facteurs ou de niveau technologique. Le volume des
échanges entre deux nations devrait donc être d'autant plus dissemblable
que les nations échangistes sont différentes sur ces critères[1].
cycle de vie de produit
Ces techniques progressèrent alors plus vite et les échanges internationaux augmentèrent
en volume (Tableau ci après )
Tableau : Évolution du commerce international de 1720 à 1913
en valeur aux prix de 1973 (Milliard de dollars)
1820 2,44
1870 18,87
1913 75,48
1.1. Libre - échange et protectionnisme au XIXème
siècle
NB /"Le volume du commerce mondial est aujourd’hui 14 fois supérieur à ce qu’il était en
1950. Dans le même temps, la planète a perdu environ 30% de ses richesses naturelles. En
1980, les 1,3 milliards d’habitants des pays pauvres étaient 22 fois moins riches que la
population américaine. Aujourd’hui, ils le sont 86 fois moins."
1.1. Libre - échange et protectionnisme au XIXème
siècle
1. Zone de libre-échange
2. Union douanière :
3. Marché commun
4. Union économique
Union douanière : "va un peu plus loin que la zone de libre-échange par
l'adoption entre les Etats membres d'une politique commerciale et d'un
tarif douanier commun envers les pays tiers".
3.1.3. Marché commun
La mondialisation économique
(ou économique et financière) concerne l'ensemble des échanges
économiques devenus mondiaux :
des services et des biens
et aussi des facteurs de production correspondant (capital, travail,
connaissance...),
devenus de nos jours plus mobiles.
INTRODUCTION
Certains de ces échanges peuvent former des marchés mondiaux.
Le terme mondialisation est parfois pris comme synonyme de
l'anglicisme globalisation, alors qu'il faudrait plutôt se référer dans ce
cas à la locution « market globalisation » ou « corporate
globalisation ».
En France, la notion est fortement connotée de libéralisme, au sens
de "Libéralisation mondiale".
À titre de première approche, cet article mettra l'accent sur
l'historique du processus.
I. Les étapes de la mondialisation du XXe siècle
sur le plan économique
Issue d'un processus historique.
la mondialisation économique contemporaine est apparue en
trois étapes, qui tendent en fait à se chevaucher :
1. Internationalisation des flux financiers et commerciaux
2. Implantations à l'étrangers des entreprises
3. Globalisation de l'économie
1.1. Internationalisation des flux commerciaux et
financiers
Ces phénomènes sont indirectement liés à la mondialisation, et sont un volet concomitant du schéma
de développement économique contemporain.
Le développement du commerce électronique (B2B…) sur le Web en est l'expression la plus manifeste
L'économie devient extrêmement volatile, les flux entre partenaires pouvant être réalisés en quelques
fractions de secondes à l'échelle mondiale.
2.2. la Spécialisation des productions à l'échelle mondiale
Cette vision très simplifiée est contestable ; les particularismes régionaux et les
coûts de transport font que les spécialisations des zones resteront incomplètes.
REMARQUE
Dans la « lutte » entre pays développés pour accueillir les principaux centres de recherche
interviennent différentes politiques des états. L'Union européenne, en légère perte de
vitesse face aux États-Unis, a mis en place la stratégie de Lisbonne.
La stratégie américaine s'appuie sur une concentration des moyens de recherche et sur une
politique de prédominance dans les technologies de l'information.
La stratégie de Lisbonne
Le nouvel ordre économique proposé par le représentant américain Harry Dexter White reposait
sur trois règles :
Chaque État devait définir sa monnaie par rapport à l’or, ou au dollar américain lui-même
convertible en or. Il en découlait pour chaque monnaie une parité officielle en or ou en dollar
(système dit d’« étalon de change-or » ou « gold exchange standard »).
la valeur des monnaies sur le marché des changes ne devait fluctuer que dans une marge de 1 %
par rapport à leur parité officielle.
chaque État était chargé de défendre cette parité en veillant à équilibrer sa balance des
paiements.
I. Naissance du FMI
Le rôle du système monétaire international est donc de promouvoir l’orthodoxie monétaire afin
de maintenir un contexte favorable à l’essor du commerce mondial, tout en accordant des
prêts à certains pays en difficultés dans le contexte de la reconstruction d’après guerre.
Le FMI est plus ou moins complémentaire des autres grandes institutions économiques créées à
l’époque : la BIRD (Banque internationale pour le développement et la reconstruction, aussi
appelée Banque mondiale) qui fut créée en même temps que le FMI, et le GATT (General
Agreement on Tariffs and Trade) signé peu de temps après.
I. Naissance du FMI
Lors des négociations de Bretton Woods, le représentant britannique, l’économiste John Maynard
Keynes, souhaitait la création d’une institution bien plus importante, une véritable Banque
centrale mondiale destinée à émettre une monnaie internationale, le « Bancor ».
Cette proposition fut rejetée. Elle aurait signifiée pour les États-Unis une perte de souveraineté vis-
à-vis d’une institution internationale et les aurait empêché de profiter de la position dominante
du dollar américain à l’époque
II. Le FMI dans le cadre du système de Bretton
Woods
Dans ce système, le dollar s’était d’abord révélé trop rare pour assurer
cette fonction, mais à partir des années 1950, les déficits américains
permirent de faire du dollar une monnaie abondante.
En 1959, certains pays demandèrent aux États-Unis la conversion de leurs
dollars en or, ce qui provoqua une première crise du système. Face à cette
crise, l’économiste américain Robert Triffin (L’or et la crise du dollar, 1960)
propose une réforme du FMI .
2.2 Premières propositions de réforme
2/en même temps, ils se doivent de maintenir la valeur du dollar par rapport à l’or, ce qui
revient au contraire à limiter l’émission monétaire.
Pour Robert Triffin, les emprunts concédés par le FMI sont insuffisants pour permettre aux
banques centrales en difficulté de maintenir la parité officielle de leur monnaie sur le
marché des changes. Il souhaite donc un renforcement du rôle de l’organisation en
permettant des prêts plus importants qui seraient octroyés, non en monnaie nationale, mais
dans une unité de compte commune et propre au FMI.
2.2 Premières propositions de réforme
Dans un tel système tous les pays devraient déposer une proportion
uniforme de leurs réserves monétaires. Ses dépôts seraient
comptabilisés dans une unité commune qui ne serait pas le dollar
mais qui serait aussi convertible en or.
Cette nouvelle unité de compte sous le contrôle du FMI permettrait
la stabilité du système monétaire international, et résoudrait la
contradiction qui découle du rôle prépondérant du dollar américain.
Cette proposition célèbre ne sera pas retenue, bien que le
diagnostic de Robert Triffin se révélera exact.
2.3 Création des droits de tirage spéciaux
Une crise similaire à celle de la fin des années 1950 se produit à la fin de la
décennie suivante. À nouveau les spéculateurs jouent contre le dollar. Les
détenteurs de la monnaie américaine demandent sa conversion en or, ce qui
provoque en mars 1968 la suspension de la convertibilité externe du dollar, mesure
visant à limiter la sortie d’or des coffres américains. En 1969, face à l’incapacité du
dollar à jouer son ancien rôle, le FMI va créer de toute pièce une nouvelle monnaie,
toujours existante, le DTS (droit de tirage spécial).
2.3 Création des droits de tirage spéciaux
Le DTS est alors une monnaie définie par une parité en or ; elle fut à plusieurs reprises
octroyées aux différents pays membres, selon leur quote-part, afin de créer de nouvelles
liquidités internationales (en 1970, 1978 et 1981 puis récemment à certains pays n’étant
pas membres de l’organisation aux dates précédentes, et ce dans un souci d’ « équité »).
2.3 Création des droits de tirage spéciaux
Aujourd’hui défini par rapport à un panier de monnaies (les 5 plus importantes), le DTS est
surtout utilisé par les banques centrales (et à des usages très ponctuels : elle sert par
exemple de monnaie de compte aux opérateurs téléphoniques pour le règlement des taxes
d'interconnexions internationales .
2.4 La fin du système de Bretton Woods
En janvier 1976, les membres du FMI signent les accords de la Jamaïque qui
permettent le flottement des monnaies. Le rôle initial principal du FMI, garantir la
stabilité des taux de change dans une marge de 1 %, a disparu.
les accords de la Jamaïque
Les accords de la Jamaïque font suite à la réunion de Kingston en Jamaïque les 7
et 8 janvier 1976, du Comité intérimaire du Fonds monétaire international (FMI)
qui met un terme définitif au système monétaire de parités fixes mais ajustables.
les accords de la Jamaïque
Après l'échec du Système monétaire européen, les responsables européens cherchent une
nouvelle approche pour assurer la stabilité de leurs monnaies. Au même moment, le 8
janvier 1976, les ministres des Finances qui forment le Comité intérimaire du Fonds
monétaire international (FMI) présidé par le ministre belge Willy De Clercq, adoptent à
Kingston une réforme du système monétaire international. Les "Accords de la Jamaïque"
légalisent en effet le système des taux de changes flottants et mettent fin au régime des
parités fixes mais ajustables.
les accords de la Jamaïque
Il ne s'agit en fait que d'une régularisation, les monnaies flottant depuis le 19
mars 1973.
Les accords de la Jamaïque s'appuient sur trois dispositions essentielles :
1. l'abandon du système des taux de changes fixes et la légalisation du nouveau
système de taux de change.
2. le rôle de surveillance attribué au FMI.
3. l'élimination du rôle de l'or au sein du Système monétaire international et place
prépondérante accordée aux droits de tirage spéciaux (DTS).
III. Le FMI, de 1976 à nos jours
L'article I des statuts du FMI en fixe les buts : « Encourager la coopération monétaire
internationale; faciliter l'expansion et l'accroissement harmonieux du commerce mondial;
promouvoir la stabilité des changes; aider à établir un système multilatéral de paiements;
mettre temporairement, moyennant des garanties adéquates, ses ressources générales à la
disposition des États membres qui font face à des difficultés de balance des paiements.
3.1 Objectifs du FMI aujourd’hui
Le FMI est gouverné par ses 185 pays membres, chacun ayant une voix pondérée par sa
participation financière à l’organisation (sa « quote-part »).
Il prend de nombreuses décisions en concertation avec la Banque mondiale au sein du
« Comité de développement ».
3.2 Fonctionnement et ressources
La plupart des décisions sont prises dans les faits à l’unanimité. Cependant, compte tenu
des modalités de prise de décision au sein du FMI, qui supposent une majorité qualifiée
correspondant à 85 % des droits de vote, les États-Unis, ou l’Union européenne dans son
ensemble, disposent de fait d'un droit de veto sur les décisions du FMI puisqu'ils disposent
chacun de plus de 15 % des droits de vote. Cependant, les pays de l’UE ne sont pas
toujours coordonnés.
3.2 Fonctionnement et ressources
Les ressources du FMI liées aux quotes-parts sont d’environ 210 milliards de DTS
(soit 300 milliards de dollars américains), auxquels s’ajoute la possibilité pour le
FMI de recourir à des emprunts envers les grandes puissances économiques (ces
crédits sont de l’ordre de 50 milliards de dollars).
3.3 Les politiques préconisées par le FMI
Là où il intervient, le FMI, avec l’aide d’autres organisations internationales octroyant des prêts (comme la
Banque mondiale), négocie donc des plans dits d’Ajustement structurel.
Ils consistent généralement à améliorer les conditions de production et d’offre via la promotion des
mécanismes du marché. Parmi les mesures concrètes souvent exigées on trouve, l’ouverture du pays aux
capitaux étrangers et au commerce international, la libéralisation du marché du travail et la réduction du poids
de l’État, c’est-à-dire la privatisation de nombreuses entreprises.
3.3 Les politiques préconisées par le FMI
Les interventions du FMI se sont multipliées dans les pays en développement à partir des
années 1980 qui virent éclater la crise de la dette du Tiers Monde, notamment à partir de
1982 et la cessation de paiement du Mexique. Toutefois le FMI est aussi parfois intervenu
dans des pays développés, comme en Corée du Sud à la fin des années 1990.
3.3.1. L’encouragement à la dérégulation du marché
du travail
La déréglementation du marché du travail est une idée fréquemment mise en avant par le
FMI pour soutenir la croissance économique. Le FMI utilise ainsi l'« indice de protection
de l'emploi »
(créé par l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE)), pays
par pays, et encourage à sa diminution.
3.3.1. L’encouragement à la dérégulation du marché
du travail
Pour ce qui est des pays en développement, l’analyse des experts du FMI est simple.
Depuis la fin de la Seconde guerre mondiale, les pays ayant choisi d’opter pour une
croissance introvertie, comme longtemps la Chine et l’Inde, n’ont pas connu de réussite
économique, tandis que d’autres, comme les « dragons asiatiques », ont su profiter de leurs
avantages, une main-d’œuvre abondante en particulier, pour s’ouvrir au commerce
international et prospérer
3.4 Le FMI depuis les années 1980
Lors des années 1980, le FMI prend un nouveau rôle face à l’éclatement de la crise
de la dette du tiers monde et impose ses politiques économiques d’ajustements
structurels et de lutte contre la pauvreté à de nombreux pays d’Afrique et
d’Amérique latine.
3.4 Le FMI depuis les années 1980
Le début des années 1990 est marqué par l’éclatement du bloc soviétique et la nécessité
pour le FMI d’organiser le système monétaire des pays d’Europe de l'Est et de la Russie en
vue d’une intégration dans le système financier mondial et d’une meilleure transition de ces
économies dirigées vers l’économie de marché.
3.4 Le FMI depuis les années 1980
Au début des années 1990, les financiers internationaux avaient relancé leurs prêts au
Mexique dans un contexte de réforme de marché qui visait à libéraliser l’économie.
Toutefois à la fin 1994, les marchés financiers changèrent soudainement leur appréciation
de la situation mexicaine, craignant d’avoir prêté davantage que le pays ne pourrait
rembourser
3.4 Le FMI depuis les années 1980
La crise financière qui découla de ce soudain changement d’humeur des marchés entraîna
un renflouement immédiat des investisseurs par le FMI et la Réserve fédérale des États-
Unis .
La crise fut rapidement surmontée. Pour certains analystes, le redressement rapide du
Mexique n’est pas imputable au FMI mais au rôle des crédits commerciaux américains et à
l’intégration du pays dans la toute nouvelle ALENA (Accord de libre-échange nord-
américain).
3.4 Le FMI depuis les années 1980
La crise financière asiatique touche d’abord l’Indonésie en 1997 où le FMI
impose une politique d’austérité monétaire et de rigueur budgétaire, malgré
l’instabilité sociale et ethnique du pays. Plusieurs banques furent fermées, ce
qui provoqua selon certains analystes un aggravement de la crise. Face à
l’expansion de la crise, les pays d’Asie ont adopté des positions différentes vis-
à-vis des politiques préconisées par le Fonds monétaire international.
Certains pays comme la Chine ont évité la crise en adoptant des politiques
d’expansion économique (le contraire des recommandations du FMI).
3.4 Le FMI depuis les années 1980
La Malaisie n’a elle non plus pas suivi les conseils de l’institution et a pris des mesures telles que le contrôle des
mouvements de capitaux ce qui a suscité des reproches du FMI. Toutefois d’autres pays ont connu un relèvement rapide
en adoptant partiellement les mesures préconisées par le FMI.
C’est le cas de la Corée du Sud, qui se garda pourtant d’adopter toutes les mesures proposées.
Durant la crise asiatique certains pays se sont par ailleurs montrés extrêmement critiques vis-à-vis de la gestion de cette
dernière par le FMI.
Le Japon, en se gardant de critiques ouvertes vis-à-vis de l’institution, a pourtant proposé la création d’un Fonds
monétaire asiatique auquel il se déclarait prêt à contribuer à hauteur de 100 milliards de dollars.
3.4 Le FMI depuis les années 1980
Selon Joseph Stiglitz (Quand le capitalisme perd la tête), les aides accordées par le Trésor américain et le FMI ont
contribué à réunir les conditions d’une crise en Argentine.
D’après lui, les emprunts concédés à ce pays ont permis aux créanciers d’accorder des prêts sans se soucier de la
condition économique réelle des emprunteurs : ils pensaient qu’ils seraient de toute manière renfloués par le FMI .
De leur côté les emprunteurs ont effectué un raisonnement similaire ce qui au final a déstabilisé la situation financière
du pays et alimenté la spéculation. Les États-Unis, via le FMI, avaient aussi imposé une libéralisation des flux de
capitaux et une déréglementation du système bancaire
3.4 Le FMI depuis les années 1980
Certains pays d’Amérique latine, en particulier l’Argentine et le Chili ont été montrés comme exemples de la bonne
mise en application des principes du « consensus de Washington ».
Si les deux pays ont connu en effet une certaine réussite, l’Argentine a fini par voir son économie s’écrouler en 2001.
Ensuite, c’est au contraire en n’appliquant pas les recommandations du FMI que l’économie du pays s’est redressée.
Le Chili continue quant à lui son développement sur un très bon rythme de croissance.
3.4 Le FMI depuis les années 1980
Depuis l'année 2005, les crédits accordés par le FMI se sont réduits drastiquement, du fait de la bonne santé
économique du monde et des pays d'Amérique latine en particulier.
Selon Daniel Cohen, le FMI qui a préconisé pendant un temps un libéralisme très idéologique (au cours des années
1990), est passé depuis à une situation de « pragmatisme absolu ».
Les principales interventions
La répartition des droits de vote pose pour certains la question de l'équité du FMI : dans
La Grande Désillusion, l'économiste américain Joseph Stiglitz fait par exemple du FMI
une institution au service de son principal actionnaire, les États-Unis.
Sa critique met régulièrement en lumière la partialité du FMI qui risque d'entraîner le
déclin de cette institution : « si l'analyse des déséquilibres mondiaux par le FMI n'est pas
équitable, si le Fonds n'identifie pas les États-Unis comme étant le principal coupable, s'il
ne concentre pas son attention sur la nécessité de réduire le déficit budgétaire américain
par des impôts plus élevés pour les citoyens les plus riches et de dépenses plus faibles en
matière de défense, la pertinence du FMI risque fort de décliner au cours du
XXIe siècle ».
4.2 Politique considérée néfaste pour les pays en
développement
Des critiques ont pour source la plupart des organisations altermondialistes et proviennent
également d'économistes réputés libéraux (cf. Friedman…) ou de la Banque mondiale.
Elles considèrent que les interventions du FMI, même si elles permettent un dépannage
momentané des pays du tiers monde qui les acceptent, aggravent la pauvreté et les dettes en
supprimant ou diminuant la capacité d'intervention de ces États, ce qui les empêcherait de
mieux régler leurs problèmes.
4.2 Politique considérée néfaste pour les pays en
développement
L'argument principal se base sur le fait que le FMI préconise les mêmes recommandations
économiques et globalement les mêmes plans d'ajustement structurel (essentiellement des
privatisations et des ouvertures du marché intérieur) à tout pays demandeur d'aide, sans
analyser en profondeur la structure de chacun .
4.2 Politique considérée néfaste pour les pays en
développement
Dans son livre The Globalisation of Poverty, Michel Chossudovsky impute au FMI
l'éclatement de la fédération yougoslave, qui «est directement relié au programme de
restructuration macro-économique imposé au gouvernement de Belgrade par ses créanciers
de l'extérieur.»
4.2 Politique considérée néfaste pour les pays en
développement
Les critiques pensent que les conditions négociées avec le FMI, une
entité supranationale, sous forme de plans d'ajustement structurel
limitent la souveraineté des économies nationales en encadrant
certains aspects de la politique de l'État.
Ils critiquent aussi l'impact de ces plans sur l'économie. De leur
point de vue, l'action sur les salaires diminue d'autant le pouvoir
d'achat nominal, la privatisation des entreprises publiques réduit la
capacité de l'État à intervenir.
De plus l'augmentation des importations mettrait souvent à mal les
économies locales des systèmes de production traditionnels.
V. Critique des conditionnalités dites d'ajustement
structurel
Les dirigeants
Depuis 1946, le poste de directeur général du FMI a été successivement occupé par :
1946 à 1951 - Camille Gutt (Belgique),
1951 à 1956 - Ivar Rooth (Suède),
1956 à 1963 - Peter Jacobsson (Suède),
1963 à 1973 - Pierre-Paul Schweitzer (France),
1973 à 1978 - H. Johannes Witteveen (Pays-Bas),
Les dirigeants
Facteurs de production
Travail Capital
Entreprise
Economi
e
Entreprise
s
Mesurer la performance
Le produit intérieur brut
Le PIB ne mesure pas la richesse dans sa globalité, mais seulement la richesse créée en
une année
Mesurer la performance
Le produit intérieur brut
PIB aux prix du marché = Rémunérations des salariés + EBE (et revenus mixtes) + Impôts
(sur la production et les importations) - Subventions
Mesurer la performance
Le produit intérieur brut
PIB / habitant
Déflateur du PIB
Parité de pouvoir d’achat (PPA)
Efforts des organisme mondiaux pour uniformiser les méthodes de calcul
Mesurer la performance
Capital immatériel
Mesurer la performance
L’indice de Développement
Humain
Mesurer le développement d’un pays sans le confiner aux aspects
économiques
Pays
développés
Commerce et distribution de la richesse
Organisme internationaux :
L’OMC
La Banque Mondiale
BIRD
FMI
CNUCED
Commerce et distribution de la richesse
L’OMC :
GATT → OMC
Objectifs du SPG :
Diminution des tarifs douaniers pour les produits provenant des PED
Commerce et distribution de la richesse
CNUCED :
Affecter 1,5% du PNB des pays industrialisés aux PED
Consensus de Monterrey :
Lors de la conférence de l’ONU pour le financement du développement , qui s’est tenue
à Monterrey au Mexique en Mars 2002, l’ensemble des pays se sont mis d’accord pour
réduire la pauvreté dans le monde, Le Consensus de Monterrey est l'accord issu de la
conférence sur le financement du développement tenue du 18 au 22 mars 2002
Les États signataires se sont notamment engagés à dédier chaque année 0,7% de leur PIB
à l'aide publique au développement.
En réalité ce taux ne dépasse pas 0,22%
Commerce et distribution de la
richesse
Exemple :
L’éleveur et le cultivateur travaillent tous les deux 48h par semaine
Cultivateur Eleveur
Pomme de Pomme de
Viande Viande
terre terre
Production 0 32 18 12
Echange +5 - 15 - 5 + 15
% de la
15/32 = 46,8% 5/18 = 27,7%
production
46,8%
Cultivateur Eleveur
27,7%
Commerce et distribution de la richesse
46,8%
Cultivateur Eleveur
27,7%
Inégalités
Mesurer l’inégalité
% CUMULÉS DU PATRIMOINE
80 80
70 70 70
60 60 60
50 50 50
40 40 40 C
30 30 30
20 20 20 B
10 10
5
10
Triangle 1
0 0 0.5 A
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100%
% CUMULÉS DES MÉNAGES
Pauvreté
4800.00
4600.00
4400.00
4200.00
4000.00
3800.00
3600.00
3400.00
3200.00
3000.00
2800.00
2600.00
2400.00
2200.00
2000.00
2001 2007 2014