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Baudelaire: Les Fleurs

du mal
Parcours: Alchimie
Poétique: la boue et
l’or
Date de publication: 1857 (puis 1861, 3
rééditions qui ajoutaient des poèmes au fur et à
mesure)
Charles Baudelaire: 1821-1867
Vidéo de présentation des Fleurs du mal
(Les bons profs)

On en discute ensemble juste après! N’hésitez pas à me poser des questions


pendant la vidéo même si jamais il y a un truc qui vous bloque vraiment 
Quel est le lien entre le parcours et le livre?
La boue et l’or // les Fleurs du mal

• Est-ce que vous savez? (donnez vos réponses dans le chat, il n’y a pas
mauvaise réponse!)
C’est en fait l’objectif des fleurs du mal: faire du beau avec du laid, on trouve
la beauté dans le malheur (à une passante, une charogne…), et à l’inverse, les
figures de beauté deviennent bizarres, honteuses, imparfaites (l’albatros,
harmonie du soir, le cygne...)
La question du mouvement

• On essaie souvent de rattacher Baudelaire à un mouvement, mais c’est très


complexe: Parnasse? Romantisme? Symbolisme?
• L’œuvre de Baudelaire est en fait une charnière (Coucher de Soleil
Romantique…) entre tradition, le mouvement romantique central au XIXe
siècle, et modernité. Il inspirera des grands poètes comme Rimbaud et
Verlaine.
Les poèmes qui m’ont marqué

• - Harmonie du soir (le seul Pantoum du recueil)


• - À une passante
• – L’horloge
• - Spleen (Quand le ciel bas et lourd…)
• - la mort des amants (Juliette)
• - Quels sont les vôtres? On peut les lire et en parler si vous voulez!
Méthodo du commentaire de texte
• Présentation générale du texte
• Situation, cadre
• NE PAS PANIQUER/ FAIRE FEU DE TOUT BOIS
• Lecture entre les lignes
• Plan: fil directeur
• Accroche, la transition, l’introduction partielle
• Problématique: trouvable grâce à ce qui n’est pas perceptible lors d’une première
lecture
• Plan dialectique: une thèse, une antithèse, synthèse ( question oui/non)
Entrainement sur un sujet
• Commentaire du texte sur À une passante:
• La rue assourdissante autour de moi hurlait.
Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse,
Une femme passa, d’une main fastueuse
Soulevant, balançant le feston et l’ourlet;
• Agile et noble, avec sa jambe de statue.
Moi, je buvais, crispé comme un extravagant,
Dans son oeil, ciel livide où germe l’ouragan,
La douceur qui fascine et le plaisir qui tue.
• Un éclair… puis la nuit! – Fugitive beauté
Dont le regard m’a fait soudainement renaître,
Ne te verrai-je plus que dans l’éternité?
• Ailleurs, bien loin d’ici! trop tard! jamais peut-être!
Car j’ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais,
O toi que j’eusse aimée, ô toi qui le savais!

• On réfléchit ensemble et on voit ce qu’on arrive à faire comme si on était pendant la première heure du bac!
Comment le poète allie-t-il/confronte-t-il les
notions de spleen et idéal?
• Plan thématique (2 ou 3, une chose, puis une autre, puis encore une autre ou
les deux ensemble)
• 1ère piste: I. Spleen II. Idéal (dans le poème) III.
• 2e piste: I. description de la passante II. Malheur de la rupture?
I. Spleen
• Vers 1: Rue assourdissante qui hurle, cadre spatial impersonnel, pas idéal pour une rencontre…
• Vers 2: « deuil, douleur majestueuse »  tristesse, mal-être, inconfort de la passante
• « Satue »: beauté figée, morte.
• Vers 6: Alitération en r  mal-être, inconfort du poète
•  pour les temps des verbes je pense que quand il décrit la femme et son état > c'est au passé comme une
histoire Quand il y a la rencontre fugace = le présent, le moment où quelque chose se passe > la réalisation de
quelque chose, la tristesse/mélancolie avec le seul verbe au futur (éternité) Puis le "j'eusse aimée" qui montre
la perte/la fin du rêve, qui ancre dans un passé lointain
• Alitération en L vers 7: langoureux, désir, doux à entendre
• Dernière strophe: spleen passionnel du poète pour la passante, accusée de demeurer inaccessible pour toujours

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