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Théorie du droit de l’environnement

La nature est-elle sujet ou objet de droit ?

 Pourquoi un droit de
l’environnement ?
 Pour qui créer un droit
de l’environnement ?
 Qui a des obligations ?
 Sur quelle base fonde-t-
on ces obligations ?
L’homme sujet et la nature objet

Origines : la Genèse, l’Antiquité, les Lumières.

 L’homme maître et possesseur  le Code Civil 

 Anthropocentrisme juridique des rapports culture/nature


 Anthropocentrisme scientifique des rapports sujets/objets
 Anthropocentrisme scientifique des rapports science/société
L’homme sujet et la nature objet

 Anthropocentrisme juridique
 droit de propriété

Usus
Fructus
Abusus

 Conséquence : l’objet
marchandise
La nature sujet de droit
 L’écocentrisme : la terre redevient
Gaia
Philosophie des indiens nord-
américains

 Valeur intrinsèque de la nature :


« Les ressources naturelles du globe,
y compris l’air, l’eau, la terre, la
flore et la faune, et particulièrement
les échantillons représentatifs des
écosystèmes naturels, doivent être
préservés dans l’intérêt des
générations présentes et à venir par
une planification ou une gestion
attentive selon que de besoin »
(Déclaration de Stockholm, juin
1972)
La nature sujet de droit
 La personnalité juridique de la
nature « Should trees have
standing ? » (C. Stones, 1972)
 Le contrat naturel (M. Serres)

Difficultés :
la subrogation (qui défend la
nature ?)
le scientisme (qui sait ce que
veut la nature ?)
L’interaction Homme/Nature
 Dépassement du dualisme en
éthique, épistémologie et droit

L’intérêt commun : « Les Etats


devront prendre toutes les
mesures possibles pour
empêcher la pollution des mers
par des substances qui risquent
de mettre en danger la santé de
l’homme, de nuire aux
ressources biologiques et à la
vie des organismes marins, de
porter atteinte aux agréments
naturels ou de nuire à d’autres
utilisations légitimes de la mer »
(Déclaration de Stockholm, juin
1972).
L’interaction Homme/Nature
 Fonctions de l’homme au
service d’intérêts communs
Intérêts des générations futures

Nature = patrimoine
« …la flore et la faune sauvages
constituent un patrimoine
naturel d’une valeur esthétique,
scientifique, culturelle,
récréative, économique et
intrinsèque, qu’il importe de
préserver et de transmettre aux
générations futures »
(Convention de Berne, 19
septembre 1979)

Patrimoine = transmission
L’interaction Homme/Nature
Etats = dépositaires
(trustees)

Patrimoine commun de
l’humanité/souverainetés
nationales
Valeur intrinsèque de la
nature :
• Les parties contractantes
sont  conscientes de la valeur
intrinsèque de la diversité
biologique » (Convention de
Rio, 5 juin 1992)
L’interaction Homme/Nature
 Avènement du Droit
Constitutionnel de
l’Environnement (du traité
contrat au traité loi)
La société civile
internationale

Le concept de « patrimoine
commun de l’humanité »

Le développement durable

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