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Développement durable : Droit de l’environnement

Dé nition du conseil international de la langue française : L’environnement est : « l’ensemble


à un moment donné des agents physiques, chimiques, biologiques et facteurs sociaux,
susceptibles d’avoir un e et direct ou indirect immédiat ou à terme sur les êtres vivants et les
activités humaines.

Dé nition vaste.

Dé nition du petit Larousse :

‘Ensemble des éléments (biotiques ou abiotiques) qui entourent un individu ou une espèce et dont
certains contribuent directement à subvenir à ses besoins.

Ensemble des éléments objectifs (qualité de l’air, bruit,etc.) et subjectifs (beauté d’un paysage,
qualité d’un site…) constituant le cadre de vie d’un individu.

L’existence d’un droit de l’environnement :

Le droit est un ensemble de règles/normes (arrêtés, loi, règlement…) qui vont créer des droits et
des obligations

On va retrouver ce droit partout car notre environnement est conditionné par les règles de droit :
achat - code de la route - santé …

Pour parler de « droit de l’environnement » il est nécéssaire que l’environnementale soit attaché à
des droits et obligations.

On va formaliser des lois, droits et des obligations dans des textes en lien avec la problématique
environnementale.

Initialement ce droit de l’environnement concernait un nombre d’acteur extrêmement réduit


(entreprise, pouvoir publique). Avec le temps ces obligations nous touchent plus directement :
malus écologique à l’achat d’une voiture par exemple.

Condition permettent de faire une discipline juridique

Comment se matérialise ce droit de l’environnement ?

Par le droit défensif : Comment pouvons nous protéger l’environnement : ex, on protège les
calanques en créant un parc nationale, une police et des règles spéci ques (campement interdit,
voir interdiction ponctuelle de visite. C’est à travers le principe de prévention et de précaution que
le droit défensif va agir

Le droit o ensif : Il s’agit de lutter contre les atteintes à l’environnement. On constate une
atteinte (ex jeter un frigo hors de la déchetterie) : condamnation à une amande, voir poursuite
juridique si récidive.

Ce droit o ensif va permettre de lutter contre les pollutions à une très grande échelle. Avec les
amendes de manières générale.

Quoi qu’il en soit, qu’on soit dans une logique o ensive ou défensive, il faut au préalable une
consciences ne de ce qui porte atteinte à l’environnement.

Le droit de l’environnement implique une vrai connaissance scienti que.

I) L’avènement du droit de l’environnement :

A la base, les premières règlementation visaient seulement à protéger les hommes. Avec le
temps, on a développé des règles de droits de plus en plus techniques, précises et global.

Le droit ne fait que réponde à des attentes de la société, il est là pour formaliser une attente
sociale. Le droit de l’environnement est censé intervenir dans le cadre de l’intérêt générale.

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L’histoire du droit de l’environnement :

Lorsqu’on regarde l’histoire du droit de l’environnement, on voit qu’il a mit du temps à s’a rmer :

Cela s’explique par des réalités sociales : lutte contre l’insalubrité, contre les épidémies : ex
création des égouts. On s’est rendu compte que certaines pratiques étaient susceptible de
favoriser les épidémies : jeter les excréments par les fenêtres à l’époque.

Ce droit à la protection de l’environnement à été regardé et apprécié avec beaucoup de


réticences car certains penseur et politiques considéraient que protéger l’environnement
présentait un risque en terme de développement économique et humains. Ex : l’interdiction de
construire en milieu boisé porte atteinte au développement urbain ou encore interdiction ou
limitation de rejet de fumé toxique par une usine nuit à son développement et son niveau de
production`.

Si on ré échit d’un point de vue purement économique on à toutes les raisons de ne pas protéger
l’environnement. Américain et chinois réticent à réduire les rejets de gaz a e et de serre car = au
réduction de la production. Certain pays souhaitent capitaliser sur l’économie verte d’autre non
car ne veulent pas perdre en productivité.

Il a été démontré que la fonte des glaces pouvaient favoriser le dévloppemtn de nouvelles
épidémies.

L’exemple de la peste et la réglementation de l’environnement :

On a très rapidement à partir du XVIeme siècle que la peste et certaines èvres sont liés à des
problèmes d’insalubrité dans les villes.

Certains médecins estimaient également que ces maladies étaient du à d’autres facteurs comme
la présence de marais ou de lac à proximité des villes. Suite à ces constatations, les pouvoirs
publics ont développés un certain nombre de règle pour rendre les villes plus propre. Tout cela
reposait sur des études scienti que et un mouvement d’observation scienti que.

Ce mouvement et ces observations vont être retrouvé par deux médecins, Dr Sauvage et Dr
Baumes : pour eux, certaines marrais vont provoquer une transpiration de la terre, les poissons
morts, plantes et insectes pourrissent ce qui va favoriser le développement des maladies.

Ex de la ville de Tenochtitlan (ville Aztech construite au milieu d’un grand lac, ile)

Cette ville répondait a des règles assez innovante pour l’époque comme ne pas polluer l’eau par
exemple. Cette capitale Aztech ne pouvait pas se développer : on ne pouvait pas construire sur
l’eau.

Avant le XXeme siècle les espagnols et l’état mexicains ont décidé d’assécher le lac et pour
promouvoir le développement urbain. Cette pratique a créée un déséquilibre écologique, cela a
modi é le climat locale et favorisé les inondations. Tout cela a entrainé des problèmes important
en terme de gestion de l’eau. Le gouvernement à donc du prendre des mesures pour protéger
l’environnement et les forets alentours.

Suite à ces premières expériences, un certain nombre de scienti que se sont intéressé à l’impact
de l’homme. On s’est rendu compte que tout ce qui nous entour est important. On s’aperçoit qu’il
est important de créer des parcs naturels, que les arbres permettaient de stocker du carbone, que
pour pouvoir promouvoir des activités il fallait favoriser la fertilité des sols, cela est rendu possible
par le développement technique de nouveaux mécanismes de production agricole. En n on s’est
aussi rendu compte que la formation d’habitats propices à une faune et une ore diversi és était
important.

Il faut donc protéger les écosystèmes.

Ce qui est vraiment un tournant sont les années 1960 d’un point de vu des penseurs avec
l’émergence aux EU d’un nouvel activisme politique favorable à l’environnement. Ce sont les
historiens qui se sont focalisé en premier et ont développé des théories environnementale.
Roderick Nash et Donald Worster posent les fondements de nouvelles revendications. Ils disent
qu’il y a une classe d’opprimés qui est systématiquement oublié : la terre et le biotope
(=environnement terrestre, tous les éléments qui constituent notre environnement naturel). C’est
une idée très novatrice à l’époque du libéralisme économique des US et du communisme.

Cette manière de présenter les choses fascine le milieu scienti que qui considèrent ces auteurs
comme des « originaux » pas pris au sérieux. Ce qui va faire leur force est que leur propos vont
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dépasser le cadre scienti que, des mouvements citoyens vont se développer grâce à eux comme
l’environnementalisme : c’est l’idée que l’environnement doit pré-exister, être considérer dans
toutes ses facettes comme un préalable à toute action, à toute ré exion. Ce n’est plus l’homme
qui doit être au centre des décisions mais l’environnement.

C’est au début des années 70 que ce mouvement prend de l’ampleur, notamment grâce au
mouvement hippie. Il va donner lieu le 22 Avril 1970 à une manifestation inédite, le « Earth Day »,
et va réunir 20 millions de personnes. Il va réunir des hippies, des opposants à l’impérialisme mais
aussi au colonialisme. Ils vont se réunir autour d’un object qui va les fédérer : l’environnement.

Ce mouvement collectif qui dépasse le cadre de l’association est une véritable rupture pour
l’ensemble de la société. Ce mouvement environnementaliste donne naissance dans les années
70 aux premier grand mouvement politique qui entend défendre l’environnement, pas dans tous
les pays, certains y sont plutôt sensible (Allemagne notamment).

Toutefois sur le plan politique, le mouvement politique écologiste va être considéré jusque’a une
période très récente comme des mouvement secondaires, marginaux, ils représentent un
« marché de niche » jusqu’à il y a dix ans. Aujourd’hui, grâce aux dernières élections il dirige de
grandes villes.

Le développement de la conscience environnemental constitue une rupture et a favorisé le


développement du droit environnemental.

Le droit n’est que la répercussion des attentes d’une société à un instant donné. Il a quand même
fallu que les pouvoirs politiques soient confronté à des évènements marquants : la multiplication
des catastrophes écologique. Le développement des échanges ect.. tranche radicalement avec la
montée de ce mouvement environnementaliste. Dans les années 70, certains prônent la
protection de l’environnement d’un coté et certains font la course au développement de
l’industrie, à l’intensi cation des échanges commerciaux, humains, économiques d’un autre.

En 1976 : la catastrophe de Seveso: en Italie, est causée par un nuage contenant de la dioxine qui
s’échappe d’un réacteur de l’usine chimique Icmesa) cette première catastrophe va renforcé les
oppositions : elle va donner lieu à une directive européenne « la directive Seveso », qui xe des
règles de fonctionnement juridique pour les usines chimique les plus dangereuses.

Autre élément marquant : La marée noire de l’Amocha Cadiz (1978) :

220 000 tonnes de pétroles sont déversées sur 400km de cotes en Bretagne. 3000 à 4000
oiseaux morts mais on estime que 10 000 ont péri.

La marée noire de l’érira 1999 : pétrolier se casse sur les cotes bretonnes : 400 km 150 000 à 300
000 oiseaux morts.

Avant la catastrophe de l’Amocha Cadiz la règlementation sur le transport de produits dangereux


était quasiment inexistante, il a fallu une catastrophe inédite pour que des mesures soient prisent.
Pendant très longtemps le droit de l’environnement à reposé sur ce postulat : le droit de
l’environnement est une réponse à une catastrophe qui jusque’alors n’avait pas eu lieu. Ces
exemples sont symbolique : on attend qu’il y ai une catastrophe pour réagir. Après catastrophe =
demande sociale = réaction de l’état. La médiatisation de ces dommages va créer une prise de
conscience générale.

Le jugement de l’Amocha Cadiz instaure le principe du pollueur payeur grâce au jugement qui fait
jurisprudence.

II) Le droit international de l’environnement :

Le droit international est tout simplement le principe selon lequel deux ou plusieurs états vont
s’entendre pour adopter des règles communes. On pourrait le résumer en grande parti par
l’existence d’un contrat. Un droit internationale existe aussi en droit de l’environnement. Il est
largement orienté autour de considération environnemental. C’est une partie du droit de
l’environnement. Chaque état va aussi apporter ses propres solutions.

La question environnementale ne se résume pas à un état. La nature ne considère pas les


frontières humaines, il faut donc mettre en place un droit international de l’environnement. Il faut
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une protection supranationale. Cette vision se confronte à une autre réalité : chaque état est
souverain. C’est là qu’est toute la limite de ce système. Il est compliqué voir impossible.

Ex : Tchernobyl : le nuage de fumée radioactif s’était di usé à travers beaucoup de pays.

Au début des années 70, une prise de conscience lié à la problématique environnementale va
avoir des e ets immédiat sur le droit international, aidé par la multiplication des catastrophes
naturelles, de l’augmentation des alertes scienti ques et de la médiatisation accrue.

On va voir immergé un véritable mouvement de coopération internationale.

Les conventions internationales peuvent ne pas être respectée, les états peuvent avoir des
sanctions judiciaires.

Article 55 de la constitution française : « une convention internationale va s’appliquer à condition


que les états signataires en face application » c’est ce que l’on appel en droit el principe de
réciprocité. On signe un contrat entre deux états, si l’un des deux états ne respecte pas les droits
du contrats, l’autre pays se donne le droit de ne pas le respecter aussi.

Ce principe de réciprocité s’applique dans toutes les hypothèses notamment en droit de


l’environnement. C’est un vrai problème en matière de protection de l’environnement. Il y a un
seul domaine pour le quel le principe de réciprocité ne s’applique pas : les droits de l’homme.

Ce droit international annonce donc des problèmes complexes parcequ’il est beaucoup plus
complexe de passer des contrats entre états qu’entre individus. Les états sont souvent face à des
enjeux très di érent, mais aussi face à des objectifs économiques, sociaux très di érent.

Ce contexte di cile rend parfois di cile la protection de l’environnement.

Les premières conventions internationales qui ont concerné l’environnement :


L’idée première de ces textes au début XXeme, n XIXeme n’est pas de protéger la nature. La
nature est à cette période l’accessoire de l’activité de l’homme.

La première idée de ces textes est de protéger l’agriculture. La France, malgré la révolution
industrielle considère l’agriculture comme un enjeu importent du développement de la société.

La deuxième idée est de protéger l’industrie : un certain nombre d’industries notamment textile
avaient besoin d’eau des euves mais aussi des euves pour être approvisionné en MP par les
péniches. Pour développer ces industries, on a protégé des euves en créant des conventions
internationales avec les pays limitrophes (suisse, allemagne), pour permettre le maintien et la
protection de ces industries.

La troisième volonté de protection est la volonté d’améliorer la santé publique et l’hygiène, pour
limiter les épidémies. Ex : grippe espagnol à cette période. On va donc indirectement protéger
l’environnement en multipliant le traitement des eaux usées notamment.

D’autres conventions : convention du 8 novembre 1933 relative à la conservation de la faune et de


la ore à l’état naturelle. Elle s’applique notamment à l’Afrique. Notamment pour protéger les
ressources minières des colonies. O ciellement, ces accords étaient passés pour créer des zoo
et le faire avec « bonne conscience », on disait que l’on importait les animaux pour protéger les
espèces. L’argument environnement est un alibi pour d’autres causes.

Lire discours de Jules Ferry sur le colonialisme : justi e le colonialisme par le fait d’apporter la
culture et le savoir aux pays colonisés.

Accord du 29 avril 1963 : Concernant la commission internationale pour la protection du Rhin


contre la pollution

Convention de Vienne relative à la responsabilité civile en matière de dommages nucléaires (1963)


: elle vise à. … et également à encadrer la propagation du nucléaire.

Autre convention : la convention internationales sur la responsabilité civile pour les dommages
dus à la pollution par les hydrocarbures

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1972 : convention internationale pour la prévention de la pollution des mers résultant de
l’immersion de déchets : on a longtemps considéré qu’une fois enfoui les déchets ne posaient
plus problèmes. Or cela à des impacts notamment dans les mers.

1973 : convention internationale pour la prévention de la pollution par les navires :

1979 : convention sur la pollution atmosphérique transfrontière à longue distance.

Convention des années 80 à 90 :

Les conventions tri-sectorielles = conventions qui vont concerné un domaine (mer par exemple)

Dans les années 1980, un certain nombre de scienti que vont exprimer leurs inquiétudes sur la
couche d’ozone, notamment le trou causé par la pollution atmosphérique.

Convention des nations unies sur le droit de la mer 1982

Convention de Vienne pour la protection de la couche d’ozone (1985)

Protocole de Montréal relatif à des substances qui appauvrissent la couche d’ozone 1987

Convention internationale de Londres sur la préparation, la lutte et la coopération en matière de


pollution par les hydrocarbures 1990

Convention sur l’évaluation de l’impact sur l’environnement …

Qui a pour objectif premier d’évaluer l’impact de certaines pratiques humaines sur
l’environnement. On commence a avoir une ré exion beaucoup plus globale, à grande échelle. On
passe de convention spéci que à des conventions qui vont permettre de poser des grands
principes

Quelques textes : de 1972 à 1992

C’est la période om s’a rme le droit internationale

1972 : point de départ d’une ré exion après une conférence des nations unis. Cette convention va
reposer sur une stratégie : le but est de protéger l’environnement, comment atteindre cette
protection?

-Par l’intermédiaire d’une déclaration d’intention de protéger l’environnement

-Créer un référentiel de protection (qu’est-ce que protéger l’environnement, comment?)

Cette conférence va déboucher sur la déclaration de Stockholm.

Cette convention va exprimer plusieurs points :

- xer 26 principes qui répondent à des objectifs convergent de protection de l’environnement


DURABLE.

-Elle décrit une conviction commune qui pose le principe qu’il faut préserver tous les
écosystèmes et ressources.

-Les états restent maitres de leurs ressources et ces ressources peuvent faire l’objet d’une
exploitation, mais elle doit être mesuré/encadré et respectueuse de l’environnement au sens
large.

Ces premiers textes ont néanmoins une portée relativement limité:

-En ce qui concerne Stockolm on parle de déclaration et non de convention : il y a là une


subtilité : on ne parle pas de contrat. On déclare une intention : aléatoire et faiblement
contraignant. Cela reste très vague.

Il y a une vrai limite : Les idées xés sont trop vagues.

On a posé les fondements du droit international de l’environnement.

La période de consolidation (à partir de 1992) :


En 1992 apparait une conférence : la conférence de Rio qui va marquer une vrai rupture.

Elle intervient 20 ans après la conférence de Stockholm.

On va l’appeler le « sommet de la planète Terre)

On conscidère que l’on va faire une grande réunion avec beaucoup de dirigeants.

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On voit quelque chose de quelque chose de très ambitieux. Cette conférence à travers ses
déclaration et à traver la convention qui va s’en suivre, on va xer 27 grands principes, les plus
importants :

-principe de précaution (agir avec précaution et ré échir aux conséquences environnemental de


nos actes)

-principe d’information et de participation (les citoyens doivent être informés de tous les projets
susceptible de porter atteinte a l’environnement) mais ils doivent également être en mesure de
participer à la décision active en matière environnemental.

-Les dommages environnementaux doivent faire objet d’une sanction

Cette conférence de Rio va initié une ré exion sur le développement durable

DD : l’idée est de ré échir a long terme.

On sait par exemple que certaines actions ne vont pas avoir d’impacts immédiat, en revanche sur
le long terme vont avoir des e ets dramatiques. Amiante par ex

Quelles sont les conséquence de cette période de consolidation et de ces nouveaux principes liés
au DD :

-Une profusion des sources juridiques. Il y a de plus en plus de textes juridiques, de conventions
internationales en terme d’environnement. Cette multiplicité pourrait être jugé positive, mais cela
a aussi des conséquences particulière : le droit de l’environnement devient beaucoup moins
lisible.

-On se rend compte qu’il se développe depuis quelque décennies une « diplomatie verte » : c’est
l’idée que les états négocient, s’intéressent et essayent de trouver des solutions diplomatiques
pour protéger l’environnement. Cette diplomatie verte est devenu au gré du temps qque chose de
très important sur la scène internationale.

-On a depuis quelques années une multiplication des organisations internationales mais aussi des
mouvements internationaux y compris associatifs de défense de l’environnement. On a de plus en
plus d’acteurs, notamment internationaux qui interviennent dans le domaine environnemental.
Cela peut parfois poser des problèmes de légitimité de ces organisations.

On voit que ce développement n’est pas sans conséquences pratiques.

Le droit européen :

Le traité de l’UE énonce dans l’article 3 paragraphe 3 :

Le développement durable de l’Europe fondé sur une croissance économique équilibrée.

On comprend bien que le développement de l’Europe s’inscri aussi dans la logique d’un
développement dans le respect de l’environnement Dès lors qu’elle va s’intéresser à des aspect
particuliers des politiques européenne, ex :

-La PAC

-Politique des transports européen

Important —> Comment se manifeste l’action du droit européen :

Elle se matérialise de deux manières di érentes :

-Elle va se matérialiser par l’existence de mesures spéci quement environnementales que l’on va
par exemple retrouvé dans la protection de la santé, dans la protection de ressources naturelles
mais aussi dans la protection et la valorisation de la qualité de l’environnement. On va avoir un
premier volet d’action qui va être orienté essentiellement sur ces di érents pôles.

-Mais aussi par des actions qui visent l’environnement mais qui ont pour objet le marché
intérieur : un objectif économique, dès lors que l’UE est compétente. On peut les retrouver par
exemple en matière de traitement de déchets. Toutes les normes qui concernent les produits et
même les installations industrielles ont été appréhendées dans cette perspective.

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III) Le droit français de l’environnement
Il y une vrai volonté écologique aujourd’hui = augmentation des votes vers les écologistes au
cours du temps notamment aux élections européennes.

La France a été particulièremement lente au point de vu historique si on la compare aux autres


pays. Dès les années 70 l’Espagne et Portugal ont marqué la protection de l’environnement dans
leurs constitutions. Puis dans pratiquement tous les pays dans les années 90, sauf la France. La
France était réticente vis à vis des agriculteurs. La France est un des pays qui consomment le
plus de pesticides, qui pollue le plus via les centrales nucléaires ect.. Cette absence a été corrigé
en 2004 : on a adopté la charte de l’environnement qui a béné cié d’une valeur constitutionnel
par l’intermédiaire d’une loi constitutionnelle du 1er mars 2005. Cette charte comporte 10 articles.
Sur ces 10 articles, certains xent des droits « droit de vivre dans un environnement équilibré et
respectueux de la santé », « droit a ce que tous les projets et décisions publiques considèrent et
prennent en compte leurs incidence sur l’environnement (article 7) », « droit a l’information et à la
participation » Il y a également des devoirs de divers ordres : « Prendre part à la préservation et à
l’amélioration de l’environnement (art. 2 ) « réparer les dommages environnementaux », pollueur-
payeur. « Le principe de précaution » (article 5) : CAD l’idée d’agir avec prudence en matière
environnementale et donc si on a un doute sur les e ets négatifs sur l’environnement d’une
mesure, on doit y renoncer par précaution.

Cette charte de l’environnement est très importante, elle est d’ailleurs considéré comme
particulièrement essentielle parce qu’elle s’impose aux pouvoirs public mais aussi a toutes les
personnes. Elle est là pour obliger les pouvoirs publiques à avoir une approche environnementale
dans leurs décisions. Ex : mairie prends une décision sans considérer le facteur environnemental :
elle peut être sanctionnée par les juges pour non respect des principes et des dispositions xés
par la charte de l’environnement.

Ce que l’on peut dire c’est que cette charte de l’environnement est le texte le plus important en
droit français en raison de ses conséquences sur les décisions publiques.

Il y a aussi de grandes lois qui ont concerné ou qui concernent la protection de l’environnement.
On est plutôt sur des lois sectorielles. Première en 1976 relative à la prévention et la répression de
la pollution marine par les opérations d’immersion

..

Multitude de textes. Slide

C’est à travers le code de l’environnement que ce droit se concrétise. Un code est un livre qui va
répertorier touts les règles de droit interne. Il y a en france à peu près 70 codes. Celui de
l’environnement a été acte en 2000 par une ordonnance du 18 septembre.

Quel est l’intérêt de codi er les textes?

-Intérêt symbolique : le droit français considère l’environnement comme quelque chose


d’important.

-Intérêt pratique : pour les juristes, ils disposent de toutes les informations nécessaires pour
apporter une réponse juridique.

Ce code de l’environnement a une autre particularité:

Il va exposer tous les grands principes applicable en France en matière environnementale. Ces
grands principes sont identi é de la manière suivante :

-principe de précaution

-d’action préventive et de correction.

-principe du pollueur-payeur

-le droit d’accès aux informations

-le principe de solidarité écologique.

-lE PROINCIPE DE L’UTILISATION DURABLE (

-lE PRINCIPE DE COMPLÉMENTARITÉ ENTRE L’ENVIRONNEMENT, L’AGRICULTURE,


L’AQUACULTURE ET LA GESTION DURABLE DES FORETS.

limitation de pesticides par exemple et favoriser l’agriculture écologique)

-Le principe de non-régression ( on ne doit pas revenir a des pratiques que l’on sait polluantes)

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Ceci étant il est possible que des personnes contournent ces principes et leurs portes atteintes.

Dans ces cas, le droit de l’environnement prévoit (article 6 de la charte) que toute personne qui
cause un dommage le répare.

Les contentieux sont complexes :

-On a parfois du mal a apporter la preuve du dommage causé.

Ex: cours de cassation a reconnu que total était responsable de la pollution engendré par le
naufrage du bateau Erika

En n, le droit aujourd’hui, outre le fait de sanctionner, essaie de développer des nouveaux


principes, notamment de responsabilisation des acteurs. Cette responsabilisation va se faire de
di érentes manières :

-Responsabilisation des acteurs privées : incitation nancière (prime voiture électrique par ex),
éducation/sensibilisation des enfants.

-Responsabilisation des E : RSE. L’idée est de favoriser et d’inviter les entreprises a changer
d’elle même a travers des invitations des comportements, sans sanctions. On va inciter les
entreprises a prendre des mesures. Les entreprises sont d’autant plus intéressé qu’elles peuvent
les valoriser et en faire un argument fort auprès des consommateurs.

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2eme intervenant : Valérie Larmet

Économie de l’environnement, développement durable

Intro :

Les ressource naturelles en histoire de la pensée économique.

Comment peut-on quali er les ressources naturelles d’un point de vue économique?
Depuis quand les économistes s’intéressent-ils aux ressources naturelles? Pourquoi?

L’économie est une activité de prise de décision en vue de satisfaire nos besoins. Décider c’est
faire des choix, donc gérer selon des priorités et des questions de rareté (des ressources)

Ces choix nous conduisent a produire, échanger, consommer, épargner, investir.

Nous ne sommes pas seuls : nous avons des partenaires en économie… les stakeholders.

Chez les mercantilistes (xvieme au xviiieme) il n’y avait pas de problème de rareté des ressources.

Fin XVIII, début XIX, les auteurs classiques notamment Malthus et Ricardo sont des précurseurs
de l’analyse environnementale pour les économistes.

Fin XVIII, grande famine en Angleterre. On a une forte augmentation du prix du pain qui est liée à
une augmentation importante du prix du blé. C’est pourquoi Malthus et Ricardo vont s’intéresser
aux ressources. Malthus : « essai sur la population » : loi de la population : il y a un décalage entre
la croissance de la population et la production agricole. La population s’accroit géométriquement
alors que les denrées alimentaires s’accroissent arithmétiquement. Malthus « l’Homme est de trop
banquet de la nature ». La position de Malthus est une idée qui continue de faire son chemin,
mais le modèle de Malthus est faux, il n’a jamais été démontré. Il ne tient pas compte du progrès
technique. Mais ce qu’il a démontré au travers de la croissance démographique est quand même
quelque chose que l’on garde aujourd’hui, on va manquer de ressources naturelle.

Ricardo va s’appuyer sur la théorie de la rente et des rendements décroissants. L’idée est que
l’augmentation du prix du blé fait que l’on doit aller cultiver des terres qui sont plus lointaine ou
moins fertile pour répondre aux besoins. Interprétation moderne : L’augmentation du prix se
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comprend comme un décalage entre l’o re et la demande. L’o re est très insu sante ce qui créer
une pression in ationniste. Les couts de productions augmentent ce qui va in uer sur les prix.

1776 : A. Smith : La richesse des nations. Tous les auteurs classiques vont s’intéresser a la
richesse des nations qui peut être court circuiter par (??)

Les néo-classiques :

Une méthodologie di érente : quanti cation des phénomènes sociaux.

-Fin de la révolution industrielle (charbon) -> épuisement de certaines mines

Jevons : dans The coal question pose une question : la question du charbon face a l’épuisement
des mines (rareté). On pose une question de rareté sur LA ressource énergétique de la révolution
industrielle.

Le modèle max pro t =Rt-Ct À L’ÉQUILIBRE p* et Q* ne peut pas convenir. Normalement on


produit des biens en fonction des besoins. La particularité du charbon est qu’on ne peut pas le
produire.

1-Le charbon est produit par la nature

2-Le modèle de production est un modèle en STATIQUE or le charbon s’épuise à mesure qu’on
l’exploite (dynamique. On ne peut pas faire d’optimisation. Le modèle n’est pas adapté.

Il faut attendre le début du XXI 1917, pour voir apparaitre la première théorie de ressources
épuisables (Hotteling). On a pu passer à un modèle d’optimisation dynamique. Ce sont les
ressources épuisables et non pas renouvelables (qui va venir plus tard —> après 2nd GM car
destruction de forets, de ports (pèche) pendant la guerre). On va intégrer le modèle bio-
économiqiue (variable biologique dans un modèle de production de ressources).

Les enjeux macroéconomiques :

Fin des années 60 ( n des 30 glorieuses). Très fortes croissance (PIB). On va se retrouver dans
une situation où cette reconstruction a été marqué par des problèmes de pollution/dégradation
des ressources naturelles, ce qui va amené la société civile a se poser des question « la
croissance économique peut-elle se faire en protégeant l’environnement ».

Des mouvements vont commencer à s’organiser (début green peace, par ex). La première
réponse qui va être donnée va être donnée par le club de Rome par la publication d’un rapport :
le rapport Meadows (1972). Le premier modèle de croissance est le modèle de Harrod et Domar
(Keynesien) puis il y en a eu d’autres. On va demander aux économistes de créer un modèle de
croissance qui va intégrer la protection de l’environnement à travers les variables qui seront dans
le modèle. Club de Rome (MIT) : population mondiale, industrialisation, production de denrée
alimentaire, pollution et épuisement des ressources. Le résultat du club de Rome dans le rapport
meadows : « zéro economic growth (halte à la croissance) = pour préserver les RN il faut une
croissance éco nulle.

Quel est le moteur de la croissance?

Ce que l’on sait depuis le modèle de Solow, c’est que ce qui fait la croissance est le progrès
technique (innovation). Problème : le rapport Midows est à PT constant —> il est donc faux.

On trouve pourtant encore des gens qui parlent du club de Rome aujourd’hui.

Limites du rapport Meadows :

-Démographique (Sauvy)

-Economique (Freeman et al.)

-Mais écho par la conjoncture : chocs pétroliers.

2ème réponse : Nicolas Georgescu-Roeagen (dernier élève de doctorat de Shumpeter,


américano-roumain) n des années 70, thème de la décroissance économique, théorie basée sur
la loi d’entropie selon les apports de

-Darwin (théorie de l’évolution)

-Carnot : thermodynamique —> loi d’entropie montre qu’un système quel qu’il soit, a besoin
d’énergie pour fonctionner et va donc générer des déchets. Si on veut réduire notre conso
énergétique, nos déchets, la seule possibilité est de réduire le système lui même. Si le système
est le système économique, on arrive à la décroissance.

A l’issue de cette théorie : 2 écoles : partisant de la croissance et de la décroissance.

fl
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fi
fi
ff
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ff
ff
fl
ffi
On a le problème de la croissance du PIB et la préservation des RN de l’autre. Le lien qui est fait
entre ces deux grandeurs est un lien quantitatif —> On a soit une croissance 0 soit la proposition
d’une croissance négative.

On continue de travailler sur ces sujets car on a une aggravation des déséquilibres dans un
monde en croissance.

Le développement économique entraine des déséquilibres écologiques et sociaux persistants


voire croissants.

Ecologique : réchau ement climatique, déforestation, épuisement des ressources halieutiques,


pollution de l’eau, disparition de la biodiversité…

Sociaux: pauvreté, malnutrition, discrimination, pas d’accès à l’éducation et à la santé, non-


respect des droit fondamentaux, violence…

Le DD : « développement durable est un développement qui répond aux besoins du présent sans
compromettre la capacité des générations futures à répondre à leurs propres besoins ».

En Anglais sustainable development (=/Growth) Di érence entre le développement et la


croissance : croissance est quantitative alors que le développement est qualitatif, on ne
s’intéresse pas à la façon dont la croissance a été obtenu quand on parle de croissance. Le
problème est de savoir comment on va réaliser la croissance = le problème est qualitatif et non
pas quantitatif, c’est un problème de développement/

Le DD signi e des solutions qui soient économiquement e cientes, socialement équitables et


écologiquement soutenables. =les 3 cercles du DD

Reconcilie des objectifs économiques avec les objectifs sociaux et environnementaux et établit
un « cercle vertueux » reliant ces trois aspects.

Les trois piliers du DD :

-Environnemental

-Economique

-Social

« Répondre aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à
répondre à leurs propres besoins

Solidarité : ??

Goiuvernance au niveau local

Q? ; Peut-on concilier croissance éco et protection de l’environnement ?

-Non si on a un lien quantitatif, ZEG ..

-Oui si on a un lien Qualitatif.

Discussion : Comment quali er les ressources naturelles ?

En droit :

Res propria : Chose qui appartient à un sujet de droit (propriété privée)

-Res communes (choses communes) : Choses qui appartiennent à tous (ou à personne), ne sont
susceptibles d’aucunes appropriation mais dont chacun peut user à sa convenance.

-Res nullius (choses sans maitre) :Biens qui n’appartiennent à personne mais qui sont
susceptibles d’appropriation privée (par exemple le gibier sauvage)

-Res derelictae : bien ayant fait l’objet d’une appropriation et qui ont ensuite été abandonnés mais
susceptibles de réappropriation (ex : les déchets)

En économie

L’économiste va intervenir sur des sujets qui posent des questions de rareté, mais la rareté est
relative.

Les ressources sont-elles des biens économiques?

Si oui :

fi
ff
fi
ff
ffi
Sont-elles des biens privés?biens publics ou…?

Ce sont des biens économiques puisqu’il se pose des problèmes de rareté.

Rivalité Non rivalité

Exclusion Biens privés Bien clubs

Non-Exclusion CONFLITS D’USAGE Biens publiques

Rivalité : ex vélo : si je l’utilise personne d’autre ne l’utilise

L’exclusion : comment exclue-t-on quelqu’un de l’utilisation d’un bien? On l’achète : le prix.

Les biens publics sont non-excluables. Pas de rivalité lors de la conso du bien .

Pour réduire les problèmes d’exclusion on a mit en place les biens clubs

1) Les politiques environnéentales : Présentation des enjeux

2) Les instruments de politique environnementale

Les externalités :

Marshal : ??

Pigou : met en évidence qu’il existe également des externalités positives

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