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Une entreprise qui n’a pas la PM, de type succursale peut faire l’objet de sanction en matière de droit de la concurrence.
CONTENTIEUX DE LA CONCURRENCE
Contentieux interne Contentieux européen
Autorité de la concurrence : pouvoir de Organe compétent : Commission européenne
contrôle et de sanction Compétence : Application règles européennes de la concurrence (abus de
Cour d’Appel de Paris : pour recours position dominante, concentrations et ententes), sanction des pratiques
contre décision AC (puis Cassation) anticoncurrentielles et contrôle des aides d’Etat. Les affaires traitées doivent
Juridiction de l’ordre judiciaire : TC ou TJ présenter un intérêt communautaire certain.
à pour contentieux relatif à l’annulation Saisine d’office, plainte d’une PP ou PM ou encore d’un Etat membre.
des actes/CT qui vont à l’encontre de la Procédure : vérif du caractère sérieux de la plainte et déclenchement d’une
libre concu enquête. Possibilité de sanctions financières avec recours TUE et CJUE.
Ö L’exploitation abusive d’une position dominante : comportement excédant les limites d’une concurrence normale
vis-à-vis de ses concurrents, de ses clients et, finalement, des consommateurs. Ces comportements ne trouvent pas
d'autre justification que l'élimination des concurrents effectifs ou potentiels ou l'obtention d'avantages injustifiés.
Caractérisation de l’abus
§ Abus d’exploitation : d’user de sa position dominante pour imposer aux partenaires des conditions inéquitables
telles que des prix excessifs, des prix anormalement bas ou discriminatoires
§ Abus d’éviction : pratiques en cause visent à éliminer purement et simplement la concurrence.
Ö Objet ou effet restrictif de concurrence sur un marché
Le régime juridique des PAC (même traitement UE et FR)
Exemptions (interne et UE) Sanctions (autorité concu ou juridictions)
UE prévoit des exemptions uniquement en Les sanctions décidées autorités de la concurrence :
matière d’entente alors que le droit interne § Enjoindre aux entreprises de mettre fin à la pratique
autorise en théorie des exemptions en matière anticoncurrentielle
d’abus de position dominante. § Prononcer des amendes à l’encontre de entreprises concernées
Les exemptions en droit interne (3 § Imposer aux entreprises « coupables » des mesures de publicité de
hypothèses) : la sanction prise à leur encontre
Ø L’exemption par l’effet loi ou règlement § Décider de mesures provisoires
Ø L’exemption individuelle fondée sur le § Techniques permettant d’éviter ou d’obtenir réduction des sanctions
progrès économique supposant d’établir - Procédure de clémence si coopèrent pour permettre la
un « bilan ». révélation d’une entente. Le « délateur » qui y a pourtant
Ø L’exemption par catégorie (collective), participé est épargné
résulte décret pris après un avis de - Transaction : admettent les faits et « négocient » une réduction
l’Autorité de la concurrence. des sanctions (qd pas grande gravité). à Réduction de 10% des
sanctions en UE et de 50% en droit interne + engmt pas récidive.
Les exemptions en droit européen. Cela conduit - Procédure d’engagements : s’engagent volontairement à
à admettre des PAC, soit de manière individuelle, mettre fin à des PAC à engagements doivent intervenir avant la
soit par catégorie. Conditions : notification des griefs ou avant la décision de l’autorité
§ L’exemption individuelle : se fonde sur compétente. L’adéquation des engagements pris est vérifiée par
un bilan entre avantages et l’autorité compétente.
inconvénients d’une entente. Les parties
à l’entente doivent démontrer + avtg Doivent respecter les principes de proportionnalité et de nécessité
qu’inconvénient en termes d’atteinte à mais peuvent s’accompagner d’obligation de faire ou de ne pas faire.
la concurrence à engendre des gains
pour la concurrence (baisse des coûts, Les sanctions appliquées par les juridictions :
amélioration de la qualité des produits). Ø Civiles.
§ L’exemption par catégorie. Les parties à UE : prohibition des PAC donc nullité.
une entente doivent alors démontrer FR : juridictions sont compétentes pour prononcer la nullité
qu’elle entre dans le cadre d’un d’une PAC et pour allouer une indemnisation à la victime civile
règlement d’exemption catégorielle de cette pratique.
votée adopté par la Commission. Ø Pénales : Code de commerce : 4 ans et amende 75.000 euros
Clauses interdites :
Sont nuls les clauses ou contrats prévoyant :
o De bénéficier rétroactivement de remises, de ristournes ou d'accords de coopération commerciale.
o De bénéficier automatiquement des conditions plus favorables consenties aux entreprises concurrentes par le
cocontractant.
o D'interdire au cocontractant la cession à des tiers des créances qu'il détient sur elle.
Le refus de vente :
Il est interdit de refuser à un consommateur la vente d'un produit ou la prestation d’un service.
Le professionnel peut déroger au principe d’interdiction s’il a un « motif légitime ». Le professionnel peut légitimement
refuser de vendre un bien ou un service à un autre professionnel. Le refus de vente entre professionnels peut, toutefois,
être sanctionné, dans certaines situations.
Motifs : porter préjudice au professionnel acheteur évincé, usage de position dominante, rupture brutale.