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CONTENTIEUX ECONOMIQUE Master 1 Droit Privé

Séquence 2 : Le règlement du contentieux économique

Le règlement se fait par la prévention (section 1) et le traitement du contentieux (section 2).


Section 1 : La prévention
Il arrive qu’en échange d’une immunité totale ou d’une réduction des amendes, une
entreprise ayant participé à une entente ou coupable d’abus de position dominante dénonce cette
situation aux autorités compétentes en matières de concurrence (Paragraphe 1). Dans les
contrats miniers et pétroliers, les parties au contrat préviennent l’inexécution du contrat par
l’insertion d’un certain nombre de clauses (Paragraphe 2).
Paragraphe 1 : L’octroi d’une immunité ou réduction des amendes
En droit français, l’objectif ou le but de la procédure d’engagement ou de clémence est
d’obtenir que l’entreprise incriminée cesse ou modifie de son plein gré, pour l’avenir, des
comportements ayant suscité des « préoccupations de concurrence1 ». Donc cette procédure ne
s’applique pas aux ententes, à l’abus de position dominante qui a déjà causé un dommage
important à l’économie2. Selon la Commission de l’Union européenne « le terme « clémence »
désigne tous les systèmes (y compris celui de la Commission) qui offrent l'immunité totale ou
une forte réduction des amendes qui, sinon, auraient été infligées au participant à une entente
illicite, en échange de la divulgation librement consentie, avant ou pendant la phase d'examen
de l'affaire d'entente, d'éléments de preuve répondant à des critères précis3 ».
Paragraphe 2 La prévention de l’inexécution du contrat
Dans les contrats pétroliers et miniers, les contractants insèrent les plus souvent une
clause pénale. C’est la clause par laquelle les parties évaluent forfaitairement et à l’avance
l’indemnité à laquelle donnera lieu l’inexécution de l’obligation contractée4

1
E. Chevrier, Synthèse sur les engagements en matière de concurrence, Dalloz actualité du 09 avril 2008.
2 o o
article 9 (Règl. n 1/2003 du Conseil, 16 déc. 2002, JOUE, n L 1, 4 janv. 2003, art. 3, relatif à la mise en oeuvre
des règles de concurrence prévues aux articles 81 et 82 du traité [devenus TFUE, art. 101 et 102]). A côté de cette
procédure, il y a celle d’engagements dont le but est de pousser l’entreprise incriminée à modifier ou cesser ses
comportements préjudiciables à la concurrence.

3 o
(Communication REC du 27 avr. 2004, note de bas de page n 14
4
E. LOQUIN, Clauses dissuasives des litiges, J.C.L, Contrats-Distribution, Fascicule, 135,n°7.

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Les clauses visant à prévenir un contentieux sont les clauses de force majeure et les
clauses de changement de circonstance. Les premières ont pour but d’apporter une excuse à la
non-exécution de leurs obligations par les exploitants du fait d’événements échappant à leur
contrôle et à leurs prévisions. Le but poursuivi est d’obtenir une exonération de responsabilité.
Les secondes permettent de provoquer une renégociation du contrat lorsque les effets de celui-
ci vont être fondamentalement différents de ceux qui avaient été envisagés lors de sa
conclusion5.
Elles différent des clauses de réajustement de certaines obligations pendant leur
exécution sans arrêter les opérations. Ces clauses sont la clause de la nation la plus favorisée
(conclue au bénéfice exclusif de l’Etat d’accueil), la clause de réciprocité, la clause de
l’entreprise la plus favorisée (se prémunir contre les multiples changements, la clause de non-
discrimination.
La prévention des risques ou dommages environnementaux est prévue à l’article 28 du code
minier qui précise que le titulaire d’un permis d’exploitation minière est tenu d’exploiter le
gisement dont il a été démontré l’existence selon les règles de l’art et de manière à ne pas
compromettre la récupération des réserves prouvées et probables et protéger l’environnement.
Quant à l’article 51 du code pétrolier, il dispose que les opérations pétrolières doivent être
conduites de manières à assurer la conservation des ressources nationales et à protéger
l’environnement. Ces différentes mesures de prévention des dommages sont des obligations de
moyens6.
Section 2 par Le traitement
Nous allons étudier la procédure observée devant la Commission nationale de la
concurrence (Paragraphe 1) et la commission de l’UEMOA (Paragraphe 2).
Paragraphe 1 La procédure observée devant la Commission nationale de concurrence
Elle siège en plénière au moins une fois tous les trois mois.
A-La saisine de la commission.
La Commission est saisie par le Ministre du commerce intérieur, les associations de
consommateurs agréés par le Ministre du commerce. Elle peut également se saisir d’office.
C’est dire qu’il n’y a pas de saisine directe de la part des consommateurs.

5
TH. LAURIOL, E. RAYNAUD, Le droit pétrolier et minier en Afrique, L.G.D.J, p.402, n°901.
6
TH. LAURIOL, E. RAYNAUD, Le droit pétrolier et minier en Afrique, L.G.D.J, p.395, n°888.

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Lorsqu’elle est saisie, la CNC peut déclarer la saisine irrecevable pour deux principales
raisons : les faits invoqués ne relèvent pas de sa compétence, les faits ne sont pas appuyés
d’éléments suffisamment probants.
B-Les décisions de la Commission nationale
Il s’agit de l’injonction de mettre fin à une pratique restrictive et des sanctions
pécuniaires notamment le prononcé d’une amende. L’amende est comprise entre 100.000
francs et 20.000.000.
C.Le recours contre les décisions de la Commission nationale de concurrence
Faisons d’abord remarquer qu’il y a une notification des décisions de la commission aux
parties en cause et au Ministre du commerce. Ces derniers peuvent saisir la chambre
administrative de la Cour suprême d’un recours en annulation. Ce recours a une portée c’est-à-
dire qu’il n’est pas suspensif en principe sauf si on demande un sursis à exécution au Premier
président de la Cour suprême.
B/ Procédure suivie devant la Commission de l’UEMOA.
Il existe deux sortes de procédures : une procédure gracieuse (1) et une procédure
contentieuse (2).

1. La procédure gracieuse

La commission est saisie par une demande d’attestation négative, une demande
d’exemption, de constatation des infractions, notification.
a-L’attestation négative
Elle a pour objet de demander à la commission de l’UEMOA de ne pas intervenir pour
des pratiques constitutives d’ententes ou d’abus de position dominante.
Ainsi, la demande qui doit se faire sur la base des articles 8 à 11 du Règlement
n°3/2002/CM/UEMO du 23 mai 2002 relatif aux procédures applicables aux ententes et abus
de position dominante, doit émaner des entreprises ou associations d’entreprise. A ne pas
cependant oublier que la commission peut se saisir d’office. De même, la décision de la
Commission est prise sur la base d’éléments connus par elle.

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La demande d’attestation négative se présente sous la forme d’un formulaire N qui


figure à l’annexe du Règlement n°3 précité. Elle est déposée auprès de la Commission à
l’adresse notifiée dans le formulaire N. Elle prend effet à compter de sa réception par la
Commission.
b-L’exemption par catégorie
En l’espèce, la commission de l’UEMOA adopte des exemptions par catégorie, par voie
de Règlement d’exécution.
Les accords visés sont : les accords de spécialisation, les accords de recherche et de
développement et les accords de transfert de technologie. Tout projet de règlement d’exécution
aux fins d’exemption par catégorie doit être publié. De même, avant ladite publication et
l’adoption du règlement d’exécution le Comité consultatif de la concurrence doit être consulté.
c-L’exemption individuelle
L’objectif recherché ici c’est de rendre inapplicable les articles qui interdisent les
ententes lorsque celles-ci promeuvent le progrès technique ou économique, l’abus de position
dominante lorsque l’application des règles ne permettent pas aux entreprises chargées de la
gestion des services d’intérêt économique et général ou qui présentent un caractère de
monopole fiscal d’accomplir la mission qui leur est impartie. La commission est saisie par
notification.
d-La demande de constatation des infractions
La constatation est faite sur demande des Etats membres ou toute personne physique ou
morale, ou saisine d’office de la commission. Elle porte sur les infractions aux ententes et abus
de position dominante. L’objectif recherché est de contraindre les entreprises ou les
associations d’entreprises à mettre fin à l’infraction constatée.
Après audition des entreprises ou associations d’entreprises intéressées, la Commission peut
adopter des mesures provisoires dont la durée ne peut excéder six mois
La procédure à suivre est prévue à l’article 16 du Règlement n°3/2002/CM/UEMOA. Il s’agit
du respect du contradictoire par la communication des griefs aux entreprises, association
d’entreprises contre qui des griefs sont formulés.

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NB/ Pour faire simple, il faut retenir que le législateur de l’UEMOA fait une distinction
entre les règlement d’exécution qui sont pris dans le cadre d’une décision d’exemption par
catégorie et les décisions prises en cas d’attestation négative, de constatation d’infraction et
d’exemption individuelle. Dans ces trois dernières hypothèses, la procédure est contradictoire
et les entreprises contre qui des griefs sont retenus, sont auditionnées (l’audition n’est pas
publique. Le secret des affaires est préservé puisque qu’avant de communiquer une copie des
déclarations des personnes auditionnées, toute information confidentielle sera éliminée). Les
droits de la défense sont également protégés (accès au dossier).

2. La procédure contentieuse

Elle débute par la saisine de la Commission de l’UEMOA d’une plainte (a) suivi d’une
enquête (b) et d’une instruction (c).
a-La saisine de la commission de l’UEMOA d’une plainte
Elle est introduite en présence d’une pratique, un accord constitutif d’entente ou d’abus
de position dominante. La commission est saisie par toute personne physique ou morale. La
plainte peut être écrite ou verbale.
La plainte verbale est celle qui généralement est anonyme. Et le plaignant peut obliger la
Commission à respecter cet anonymat. Toujours est-il qu’une plainte abusive, c’est-à-dire celle
fondée intentionnellement sur de fausses informations, peut donner lieu à une amende comprise
entre 1.000.000 et 5.000.000 cfa.
b-Les pouvoirs d’enquête de la commission
Ces pouvoirs d’enquête consistent en une demande de renseignements, en des enquêtes
par secteurs économiques, en des vérifications.
Les demandes de renseignements
La demande de renseignement est adressée aux gouvernements, aux autorités compétentes des
Etats membres, aux entreprises et associations d’entreprises, aux personnes physique ou
morale. Si la demande est envoyée à une entreprise personne physique, c’est son propriétaire
ou son représentant qui est tenu de fournir des renseignements à la commission de l’UEMOA.

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En revanche, si les demandes sont adressées à des personnes morales, des sociétés ou
des associations n’ayant pas la personnalité morale, les réponses sont données par leur
représentant en tenant compte de ce que prévoit la loi ou les statuts.
Le refus de fournir les renseignements demandés dans les délais ou la fourniture de
renseignements incomplets poussent la commission à les demander par décision.
La demande de renseignements concerne les entreprises soupçonnées de commettre une
infraction aux dispositions du droit de la concurrence7.
Les enquêtes par secteurs économiques
L’enquête par secteur économique se caractérise par sa portée c’est-à-dire qu’elle
concerne toute une branche de l’activité économique (brasseries, banques etc8). Aux termes de
l’article 19 du Règlement n°03/2002/CM, si dans un secteur économique donné, l’évolution des
échanges entre Etats membres, les fluctuations de prix, la rigidité des prix ou d’autres
circonstances font présumer que la concurrence est restreinte ou faussée à l’intérieur du Marché
Commun, la Commission peut décider de procéder à une enquête générale.
Dans ce cas, la Commission procède à des études et recherches en matière de concurrence et
consulte au besoin, la Chambre consulaire régionale de l’Union9 , les organisations
professionnelles, les chambres consulaires nationales, les organisations de consommateurs, les
autorités nationales et étrangères de la concurrence10.
Les vérifications .La commission de l’UEMOA peut demander aux Etats membres de procéder
à des vérifications auprès des entreprises ou associations d’entreprises. L’Etat membre
mandate des agents assermentés qui peuvent se faire aider par ceux mandatés par la
commission. Ainsi les vérifications peuvent porter sur les livres, les documents professionnels.
En outre, les vérifications peuvent se faire sur décision de la commission de l’UEMOA. On
voit donc qu’il y a deux formes de vérification : sur mandat écrit et sur décision.

7
O. GAST, op.cit., p.143.
8
O. GAST, op.cit., p.140.
9
C’est un organe consultatif de l’UEMOA.
10
Vu les efforts considérables que la Commission déploie, allant même jusqu’à solliciter des autorités
étrangères, on peut affirmer que la question est des plus sérieuses et peut être que cette situation n’arrive que très
rarement.

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c-L ’instruction
Elle se déroule par la communication des griefs aux entreprises, l’audition des intéressés
et tiers, l’accès au dossier. En la matière, il y a un respect du principe du contradictoire ainsi
que des droits de la défense.
La communication des griefs aux entreprises et associations d’entreprises
Ici, la Commission fixe un délai aux entreprises et associations d’entreprises durant lequel elles
peuvent lui faire connaître leur point de vue. Les entreprises répondent aux sollicitations de la
Commission. Celle-ci a douze mois pour adopter une décision car passé ce délai on va
considérer que son silence vaut décision implicite d’attestation négative ou d’exemption
individuelle.
Ce délai de douze mois peut être suspendu si la Commission adopte des mesures
conservatoires. La suspension prend fin à l’expiration desdites mesures.
L’audition des intéressés et des tiers
Les personnes intéressées sont celles contre lesquelles la Commission a retenu des griefs, celles
qui demandent à être entendues. Les tiers peuvent également être auditionnés.
La convocation en vue de l’audition
La Commission convoque les personnes à entendre à telle date qu’elle fixe. Copie de
cette convocation est transmise sans délai aux autorités compétentes des Etats membres. A cet
effet, un fonctionnaire peut être désigné par les autorités susvisées pour participer à l’audition.
L’audition proprement dite
Qui auditionne ? La première question qu’on peut se poser est celle de savoir qui va auditionner
les personnes convoquées ? Il s’agit des personnes mandatées par la Commission. Au jour fixé
pour l’audition, les personnes comparaissent en personne ou par le biais de leurs représentants
légaux ou statutaires. Elles peuvent se faire assister par des conseils juridiques ou d’autres
personnes qualifiées acceptées par la Commission.
Dans le souci de préserver le secret des affaires, le législateur communautaire a institué la non
publicité de l’audience.

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L’accès au dossier
Ont ce droit les personnes directement intéressées. Il s’agit des entreprises ou associations
d’entreprises contre lesquelles sont dirigées des griefs. Il s’agit également des entreprises qui
se plaignent contre d’autres auprès de la Commission ; le tout en préservant le secret des
affaires.

3. Les décisions de la Commission

La commission peut prononcer des sanctions pécuniaires notamment des amendes (a) ou
des astreintes (b).Pour rappel, avant de prendre ces décisions, la Commission consulte le comité
consultatif de la concurrence. En outre, les décisions font l’objet d’une publication au Registre
de la concurrence tenu par la Commission.
a-Les amendes
Les sanctions sont prononcées par voie de décision. Mais au préalable, il faut auditionner les
intéressés. De façon synthétique, elles sont prononcées lorsque l’entreprise ou les associations
d’entreprises donnent des informations inexactes à l’occasion d’une demande d’attestation
négative ou d’une notification d’une exemption individuelle.
b-Les astreintes
A l’instar de ce qui se passe avant le prononcé des amendes, les astreintes ne peuvent
être prononcées sans audition. Les astreintes sont prononcées lorsque par exemple l’entreprise
ou les associations d’entreprises refusent de mettre fin à une infraction aux règles interdisant
les ententes ou l’abus de position dominante ou de se soumettre à une vérification ordonnée par
Décision.
C-La procédure suivie devant la CJUEMOA ou les recours
Deux recours sont prévus : en appréciation de la légalité et de plein contentieux de la
concurrence notamment pour les décisions par lesquelles la Commission fixe les amendes ou
astreintes. Le recours en appréciation de légalité est prévu à l’article 8 du Protocole additionnel
n°1 relatif aux organes de contrôle de l’Union. Ce qui est appréciée, c’est la légalité des
règlements, directives et décisions. L’acte de l’organe doit faire grief à une personne.
Le recours de plein contentieux, quant à lui, est consacré par l’article 15 alinéa 3 du Règlement
n°1/96/CM/UEMOA du 5 juillet 1996 portant Règlement des procédures de la Cour de Justice

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de l’UEMOA ; Ainsi, la Cour se prononce sur les décisions prises par la Commission contre
des entreprises qui ont abusé de leur position dominante ou fausser le libre jeu de la
concurrence. Ce faisant, elle peut modifier ou annuler de telles décisions, réduire ou augmenter
le montant des amendes et des astreintes, opérer des constatations, imposer aux entreprises des
obligations.
D-Devant les juridictions étatiques ou non
Il s’agit du recours intentés devant les tribunaux d’une part et de l’usage des modes
alternatifs de règlement des différends.
Lorsque le titulaire d’un permis d’exploitation minière cause un dommage matériel aux
propriétaires des terrains ou occupants du sol, ceux-ci ont droit à une juste indemnisation
(Article 93 du Code minier). Les autres victimes qui méritent d’être indemnisées sont l’Etat et
les tiers. Une disposition de ce genre existe dans le Code pétrolier. L’article 52 de ce Code
consacre une responsabilité du fait personnel et du fait d’autrui. Au-delà, il y a des
responsabilités spécifiques à savoir celles qui sont causées à l’environnement (reconstitution
des sites par exemple).
En principe, les litiges relevant des opérations pétrolières relèvent de la compétence des
tribunaux étatiques. Mais les parties peuvent avoir recours à l’arbitrage si ce mode est reconnu
par la loi. C’est dire que l’Acte uniforme relatif à l’arbitrage doit servir de base au règlement
des litiges.

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