LA LIBERTÉ PROFESSIONNELLE :
les différence de traitement selon la race / les convictions / l’âge / le
En complément de la libre circulation des marchandises, et capitaux, est
ajouté dans le traité de Rome le principe de libre circulation des personnes
et des services : c’est un facteur de mobilité professionnelle des agents
économiques.
La liberté professionnelle recouvre les différents droits liés à l’exercice
d’une activité professionnelle : celle des salariés, et des non-salariés.
LA LIBERTÉ DES ACTIVITÉS SALARIÉES :
Principe : article 42 para 3 TFUE : dispose que le travailleur salarié d’une
État à le droit de répondre à des emplois offerts, de se déplacer à cet effet
sur le territoire d’une autre État, de séjourner dans un États afin d’y exercer
un emploi dans des conditions similaires aux nationaux, et d’y demeurer.
Modalité d’application : règlement 1612/68 : 2 aspects :
PARA 1 : Le droit d’accès : 3 points :
- Le principe cardinal de non-discrimination : toutes les
discriminations fondées sur la nationalité doivent être abolies par les
États afin de permettre aux non-nationaux de postuler dans les
mêmes conditions que les nationaux aux emplois disponibles.
Interdit : le recours a des procédures particulières de recrutement
pour les étrangers, les critères médicaux, les critères professionnels
discriminatoire, les quotas.
Des conditions de connaissance linguistique peuvent tout de même être
exigées : 2 conditions :
 La langue nationale doit être indispensable a l’exercice de l’emploi a
pouvoir
 Les connaissances exigées ne doivent pas être excessives : il faut que ce
soit proportionnée ( ex : Irlande imposait la langue que seulement 5%
des irlandais parlait) : le teste de connaissance doit être imposé
seulement s’il a été annoncé dans l’offre, et en l’absence d’équivalence
de diplôme.
D’autres principes en découlent : l’égalité d’accès à l’emploi : écarte
handicap / l’orientation sexuelle.
- En l’absence de discrimination entre les nationaux, et les non
nationaux, la Cour condamne toutes entrave au libre accès a un
emploi dans un autre État : arrêt Krause 1993 + Bosman 1995 : on
passe désormais plus a une interdiction de toute discrimination, mais
a une interdiction de toute entrave même non discriminatoire : Arrêt
Adelheid Krah c/ Université de Vienne 2019 : ex : la prise en
compte de l’expérience acquise depuis 4 ans est de nature à
dissuader les candidatures quel que soit la nationalité de la personne.
- Il existe une limite au libre accès aux emplois salariés : ceux relevant
du domaine de l’administration publique : soit de très nombreux
emplois : la cours interprète restrictivement cette notion : arrêt
Commission c/Belgique 1980 : la Cours de Luxembourg a refusé
que la notion soit laissée à la libre détermination des États d’une
part, et écarté l’interprétation institutionnelle au profit de
l’interprétation fonctionnelle.
Tous les emplois de fonctionnaires national ne relève pas de cette
catégorie d’administration publique au sens du droit européen :
conception reprise par la Commission européenne : communication
du 05/01/1988 : sont des emplois de l’administration publique : les
forces armées, les forces de l’ordre, la magistrature, l’administration
fiscale, la diplomatie, et autres emplois se rapportant à des activités
centrées sur l’élaboration des actes juridique, la mise en exécution
de ces actes, et le contrôle de leur application et la tutelle des
organisme dépendants.
Ne relève pas : les secteurs de recherches civils, les services publics
commerciaux (SPIC), l’enseignement public, et les services de
santé.
Des postes que consistent a effectuer des tâches administratives de
consultations techniques, ou d’entretien, dans l’amée, les forces de
l’ordre, de l’administration fiscale, et la diplomatie : ne relèvent pas
 de l’exception au titre de l’administration publique : communication
du 11/03/2002.
 Ces contraintes européennes ont conduit de nombreux États à
modifier leur législation nationale relative à la fonction publique.
Arrêt CJCE du 30/09/2003 : estimait à m’inverse que les législations
estimaient a l’inverse que les législations espagnole / allemande et donc
française ne peuvent pas être justifiées. Condamnation de cette législation
française : arrêt CJCE 11/03/2008.
PARA 2 : L’exercice de l’activité salariée :
Principe : article 45 para 2 TFUE : la non-discrimination joue également
pour les emplois, la rémunération, et les autres conditions de travail.
En matière d’emploi : la stabilité de l’emploi et les perspectives de
promotion.
En matière de rémunérations : le calcul de l’ancienneté, services
antérieurement effectués, période militaire
Les autres conditions de travail : le licenciement, la formation
professionnels, les avantages sociaux, et fiscaux.
il ne faut pas oublier que les conditions d’accès sont déterminante
notamment les exigences de possession de diplôme nationaux : importances
des directives de reconnaissances mutuelle des diplômes.
LA LIBERTÉ PROFESSIONNELLES DES ACTIVITÉS NON
SALARIÉES (ou indépendantes) :
PARA 1 : Les droits liés à la liberté professionnelle des non-salariés : deux
droits différents :
- Le droit d’établissement : article 49 à 55 TFUE :
La liberté d’établissement implique l’installation dans le pays d’accueil
pour y exercer une activité non salariée, donc la création d’une entreprise :
le droit de créer et de gérer une entreprise industrielle, artisanales,
commerciale, libérale, agricole.
L’établissement peut se faire de deux manières :
 L’établissement à titre principal : création ou transfert dans un États de
siège principal de l’activité professionnelle : le créateur de l’entreprise à
la nationalité d’une État de l’union, ou que la société est constituée
selon la législation d’un État et a son siège statutaire dans ce mem États
de l’Union.
Pour les personnes morales : société est créé en vertu d’un ordre juridique
national et n’a d’existence qu’à travers la législation nationale qui en
détermine la C° : deux systèmes :
Les pays dit de « siège » : exigent que le siège statutaire et les sièges réels
soient situé dans le même État.
Les pays d’incorporation : peut y avoir dissociation entre le siège réel, et le
siège statutaire.
Année 1980 : CJCE affirme les restrictions pouvaient être imposées à
l’occasion d’un transfert de siège, comme le Royaume-Unis l’avait fait pour
le Daily Mail de transférer son siège que Pays-Bas seulement après avoir
acquitté ses dettes fiscales : 27/09/1988.
Le juge valide les solutions retenues par les EM même si leurs modalités
sont entravantes.
L’Union a relevé que des droits nationaux, lesquels pourront librement
prévoit les modalités d’un tel transfert : le transfert de siège avec
changement de loi applicable constitue une modalité du droit
d’établissement prévu par le droit de l’Union et l’EM ne pourra y faire
obstacle sauf exigences impérieuses.
Arrêt Podub 2017 : l’EM d’origine ne peut plus empêcher une société
ressortissante de se transformer en une société d’un autre EM : en y
transférant uniquement son siège statutaire.
Création de la société européenne après 30 ans : permet aux groupes de
sociétés intéressé : d’être plus compétitive, il s’ajoute à leur qualité de
société Allemande, française, et puisque le statut de société européenne ne
règlementaire pas certaine aspects (dissolution, liquidation) : point faible :
l’absence d’une régime fiscal particulier.
 L’établissement a titre secondaire : le plus utilisé par les personnes
morales : création d’une agence / filiale / succursale dans un autre État à
titre principal : permet à un professionnel de disposer de plusieurs
centres d’activités au sein de l’UE : cette méthode est libre.
Arrêt CJCE 12/09/2006 affaire dite Cadbury Schweppes : le juge
communautaire rappelle que s’installer dans un pays a fiscalité avantageuse
est légitime pour une entreprise, sauf si l’installation est purement fictive
(boite aux lettre, société écran)
Le fait pour un européen de se déplacer dans un autre État a la seule fin d’y
obtenir un diplôme et un titre (avocat) avant de solliciter son inscription au
barreau de son État d’origine était constitutif d’un abus de droit : la Cour
répond négativement.
Donc la liberté d’établissement vise une activité non salariée exercée a titre
permanent sur le territoire d’un autre État : arrêt Gebhard 1995 : s’agit de
participer de façon stable et continue a la vie économique d’un EM autre
que son État d’origine et d’en tirer profit : caractère permanent important
permet de différencier l’établissement de la simple prestation de services.
- La libre prestation de services : article 56 à 62 TFUE :
C’est une activité réalisée dans un autre États de l’Union à titre temporaire
et occasionnel : plusieurs précisions :
- Les notions de prestations de services / services :
Le droit européen considère que la prestation de service correspond à une
prestation fournie contre rémunérations par un acteur économiques.
Le service lui est définit par défaut : l’article 57 TFUE : dit que cela vise les
prestations qui ne sont pas régies par les dispositions relatives à la libre
circulation des marchandises, des capitaux, et des personnes.
La LPS consiste pour le prestataire à se livrer sur le territoire d’un autre
États européen que celui où il est établit, a un activité de fourniture de
services, de façon temporaire ou occasionnelle, ou régulière mais sans
implantation permanent.
- La prestation de service peut prendre diverses formes :
Prestataire peut lui-même se déplacer : la frontière de la libre prestation de
service sera parfois difficile à tracer : notamment lorsqu’il existe une
certaine infrastructure dans le pays d’accueil.
Le bénéficiaire de la prestation qui peut se déplacer : patient que se déplace
La prestation franchit elle-même la frontière : en ligne
Le prestataire, et le destinataire peuvent se déplacer ensemble dans un autre
État ou effectuer la prestation.
- Le point commun de l’établissement et de la LPS : faciliter le
développement des activités non salariées : sur le plan juridique il
faut les distinguer car le régime juridique n’est pas identique : les
personnes établies sur le territoire d’une État sont soumises a
l’intégralité de la législation de cet État, alors que les personnes
simplement prestataires dans cet État ne sont pas intégralement
soumise a celle-ci.
Les États chercheront souvent a appliquer le régime de la liberté
d’établissement a des prestataire pour mieux contrôler leurs activités :
certaines personnes établies revendiqueront les bénéfices de la LPS afin
d’échapper aux règles plus rigoureuses de l’État d’accueil.
Cet enjeu vaut aussi pour le statut de « travailleur détaché » opérant dans le
cadre d’une prestation de services.
PARA 2 : La mise en œuvre de la liberté professionnelle des non-salariés :
La jurisprudence a joué un rôle majeur dans la mise en œuvre effective de la
liberté d’établissement et de la LPC.
- L’apport de la jurisprudence : 2 aspects :
 La reconnaissance de l’effet direct : arrêt reyners CJCE, 1974, et Van
Binsbergen CJCE 1974 : la liberté d’établissement et la LPS étaient
dotés d’un effet direct : les restrictions injustifiées existant en ces
matières devaient disparaitre au sein de la communauté.
 L’élimination des entraves de toutes natures : même logique que celle
précédemment décrite : celle du principe de non discrimination.
La cour donne un plein effet à l’article 49 TCE : implique non
seulement l’élimination de toutes discrimination à l’encontre du
prestataire en raison de sa nationalité, mais aussi la suppression de toute
l’entrave, même indistinctement applicable de nature, a « gêner ou à
rendre moins attrayante les activités du prestataires établi dans un autre
État ».
La même logique vaut donc pour la liberté d’établissement : ce rôle
important du juge européen a été complété par un mouvement
d’harmonisation des formations réalité par voie de directives.
- La reconnaissance mutuelle :
Le droit européen reconnait le droit pour chaque État d’édicter des
conditions relatives à la qualification professionnelle : le Conseil et le PE
prennent des directives visant à la reconnaissance mutuelle des diplôme
certificats, et autres titre, ainsi qu’à la coordination des législation
nationales concernant l’accès à ces professions et leur exercice.
2 catégories de directives adoptées :
 La directive sectorielle : harmonisation par profession : concerné les
professions de santé, les acrchitecte, puis les directives : l’une realtive a
la formation comportant des normes minimales, l’autre posant le
principe de la reconnaissance automaitque des diplomes snactionnant
cett formation. Le ressoritssant européen titualire d’un diplôme reconnu
peut s’établir dans un autre État : sans formalité foirnir des prestations
de services , à conditions de repspecter les règles déontologiques de
l’État d’accueil.
Pour la profession d’avocat : existe 2 directives : l’une se rapportant a la
prestation de services, et l’autre sur le droit d’établissement : l’avocat
peut exercer dans un autre État sous son titre d’origine : après 3 ans de
pratique dans l’État d’accueil, l’integration dans la porfession de l’État
d’accueil.
Celle du 14/05/2001 : vient simplifier le dispsoitif et remplace plusieurs
directives sectorielles pour les professionnels de santé.
Si aucune directive sectorielle : les difficultés demeure : le principe
selon elquel les autorités natioanles avaient l’obligation d’examiner de
manière obejctive le degré de correspondance entre la fromation exigée
dans l’État obetnue dans un autre État.
La CJCE a affirmé que les autorité noatioanlae ne devaient a l’absence
de dpilome national requis, procéder a uen comparaison entre la
formation et l’expérience du candidat et le viveaux exigé.
 Les isntuttions européennes se sont engagées a partir de la din des année
80 dans une démarhces plus globale visant la mise en place d’un
système géénral de reconnances des diplomes.
ces directives géénrales prévoient une reconnaissance mutuelle quei
n’est pas automatique : si l’État d’acceuil estime que les fromations
reçus ne sont pas comparable : il peut imposer un satage ou uen epreuve
d’aptitude. L’objectif est de rationnaliser le dispsoitif devenu
particulioèement complexe et d’offrir de nouvelles possibilités de
services pour les professions n’ayant aps fait l’objet d’une
reconnaissance sectorielle : diverses lacunes, conduti a l’adotpion du’n
nouveau texte : directive 2013/55 : entrée en vigueur en 2014 : renforce
les obligtions des EM en matière d’échange : l’autorisation d’exercer
pour certaines professionnels, possibilité d’une carte professionnells
européenne facilitant la mobilite (certificat electrinque), prévoit une
promotion accrue des mécanismes de développement professionnel
continu, ainsi qu’un reconnaissaicne des tages profesionnels effectués
dans un autre EM.
 cette reconnaissance n’a pas modifié l’équulibre démographique des
professions dans les états : la majorité des déplacement reste d’ordre
familiales.
PARA 3 : Les restrictions à la liberté professionnelles des non salariés :
- Les restrictions prévues par le TFUE : 2 cas de figure :
 Hypothèse classique : restrictions justifiés par des raisons d’OP, de
sécurité publique et de santé publique : article 45 para TFUE : ces
 motifs valent plus largemet pour la ciruclation des personnes
indépendamment de toute activité professionnelle.
 Emploie liée a l’exercice de l’autorité publique : article 51 TFUE : droit
d’établissement est innaplicable aux activités participant a l’exericce de
l’autorité publique : article 62 TFUE : l’exclusion est limitée a celle des
activités qui prises en elles meme cosntituent une particpation directe et
spécifique a l’exercice de l’autorité publique : concernés : les offficiers
ministériels (notaire, huissiers, greffiers ) pour leur seul actiivté relevant
de l’exercice de l’autorité publique.
L’ouverture d’établissement d’enseignement privé,l’activité commissair
agrée auprès des assurances en Belgique, les actiivtés de sécurité privée,
considérées comme n’étant pas des activités liée a l’exercice de
l’autrotié publique.

- Les restrictions dégagées par la jurisprudence : 2 types de

situations sur lesuqelles les EM peuvetn se fondés pour déroger :
D’abord : Un prestataire sera considéré comme utilisant abusivement la LPS
quand il a une activité entièrement tournée vers un État tout en étantn établit
dans un autre États, les autorités natioanles seront fondées a prendre des
dispsiitiosn pour éviter l’utilisation abusive de la LPS.

Puis : La CJCE a admis des exigences impérieuses d’interet général dans le

cadre d’une transposition de sa jurisprudence cassis de Dijon au nom de la
protection des consommateurs : la cour a accepté qu’un État interdise la
publicité pour certain produits et limite la fréquences des messages
publicitaires (CJCE 1991 commission C/ PB).

 Pour les jeux d’argent : la comission euroépenne demadnait a la France

d’ouvrir ce secteur a la concurrence ou a défaut de jsutifier précisement ces
restrictions a la LPS : lutte contre le blanchiemnt d’argent.