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- Quel est le champ d’action d’une convention réglementée  

? (Entre 3 et 6
réponses)
Les conventions réglementées se définissent comme des contrats signés entre la société et un associé ou un
dirigeant au nom de la société. Ce contrat peut être direct ou indirect. Les conventions réglementées sont toutes
les conventions qui ne sont ni interdites par la loi, ni courantes. Il s’agit donc de toutes les conventions qui ne
sont pas habituelles pour la société et qui ne relèvent pas de son activité courante.

Réponse : C’est un contrat classique qui ne peut avoir effet que si on répond à une procédure. Elle
oppose la société et un actionnaire avec au moins 10% du capital social en SA ou un tiers (dirigeant,
PDG, membre du directoire) ou avec une autre sté (s’il y a un mandataire social commun avec la
première société) ou son ascendant, descendant, conjoint.
3ème Slide:

Le but de ces conventions réglementées est de :

- Contrôler les actions d’un associé ou d’un mandataire social


- Permettre une certaine transparence des actes conclus au sein de la société.
- Protéger la société en contrôlant les risques de conflits d’intérêts entre les différentes parties

I) Le champ d’application des conventions réglementées

Nous allons nous appuyer sur trois types de sociétés précisément pour développer le champ d’application de ces
conventions réglementées, qui sont la SAS, la SARL et la SA.

5ème Slide

Les conventions visées:

En principe, toutes les conventions sont concernées. Elles s’appliquent à tous les accords de volonté faisant
naître, transmettant ou éteignant des obligations.

On peut citer certaines conventions visées :

- les conventions intervenant directement ou par personne interposée entre la société et ses dirigeants,
administrateurs, ou un actionnaire disposant de plus de 10% des droits de vote. Et, si cet actionnaire est une
société, les conventions visées sont celles intervenant avec la société qui la contrôle, au sens de l’article L. 233-3
C. com.

- les conventions auxquelles ces mêmes personnes sont indirectement intéressées La Chambre de commerce
et d’industrie de Paris a proposé une définition dans un rapport publié en 2011, selon laquelle pourrait être «
considérée comme étant indirectement intéressée à une convention à laquelle elle n’est pas partie, l’une des
personnes […] qui, en raison des liens qu’elle entretient avec les parties et des
pouvoirs qu’elle possède pour infléchir leur conduite, en tire un avantage ou est susceptible d’en tirer un
avantage »

- les conventions intervenant entre la société et une entreprise, si les dirigeants de la société sont propriétaires,
associés indéfiniment responsables ou dirigeants de l’entreprise cocontractante.

- Les conventions portant sur la rémunération des dirigeants lorsque celle-ci est prévue dans les statuts
(SAS). La détermination de la rémunération du gérant d'une SARL par l'assemblée des associés ne
procède pas d'une convention

Les personnes visées:


- le directeur général (SA)
- le directeur général délégué (SA)
- l’un de ses administrateurs, y compris le président du conseil d’administration (SA) -
les actionnaires disposant des droits de vote de la SA supérieurs à 10 % (SA)
- les membres du directoire et les membres du conseil de surveillance. (SA)
- un dirigeant c’est à dire un président,un directeur général, les membres du CA ou de surveillance et tous
les dirigeants quelle que soit leur appellation (SAS)
- un associé disposant de plus de 10 % du capital social (SAS)
- gérants (SARL)
- associés (SARL)

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Les conventions exclues:


Les conventions exclues sont celles portant sur des:
- « opérations courantes et conclues à des conditions normales »
- Conventions interdites : emprunts, découverts, cautionnements, avals et garanties - Conventions conclues
entre deux sociétés dont l'une détient, directement ou indirectement, la totalité du capital de l'autre (filiale à
100 %).

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Les personnes exclues:

SARL / SAS/ SA:


- dirigeants de fait
- membres d’une société coopérative si la convention met en oeuvre les statuts
- directeurs techniques
- liquidateurs
- commissaires aux comptes.

https://www.avocat.fr/sites/default/files/SARL%20-%20CONVENTIONS%20REGLEMENTEES.pdf
https://www.avocat.fr/sites/default/files/SA%20-%20CONVENTIONS
%20REGLEMENTEES_17.pdf

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II) la procédure à respecter pour les conventions réglementées

Le code de commerce prévoit une procédure particulière à respecter pour les conventions réglementées, cette
procédure varie en fonction de la forme de la société :

Dans les SA, le dirigeant ou l’actionnaire devant se soumettre à la procédure des conventions réglementées doit
obtenir l’autorisation du conseil d’administration ou du conseil de surveillance avant de pouvoir conclure la
transaction envisagée. L’intéressé est donc tenu d’informer le conseil d’administration (ou de surveillance) dès
qu’il a connaissance d’une telle convention.
A savoir que selon l’article L225-38 l'autorisation préalable du conseil d'administration est motivée en justifiant de
l'intérêt de la convention pour la société, notamment en précisant que les conditions financières qui y sont
attachées » sont remplies.

Quelle est la procédure à suivre pour mettre en place une convention


réglementée en SA ?
L’article 225-40 du code de commerce pose alors 5 étapes dans la procédure de contrôle.
1) L’information donnée sur le projet de convention réglementée. (INFORME le conseil
d’administration de la SA est informé quant au projet de convention ainsi que sur ses
modalités par le dirigeant ou l’actionnaire significatif.

2) La réunion du conseil d’administration : il est important de préciser que le contrôle à priori consiste
en une demande d’autorisation préalable au CA. Le CA délibère ensuite sur le projet de convention
réglementée ( deux hypothèses se posent alors, soit le CA accepte le projet de convention
réglementée , ou alors il refuse le projet) . Dans le cas où il y’a un refus d'autorisation , il y a une
possibilité de régularisation par un vote de l'assemblée générale intervenant sur rapport spécial des
commissaires aux comptes exposant les circonstances en raison desquelles la procédure
d'autorisation n'a pas été suivie. Il doit obtenir l’autorisation du conseil d’administration avant
de pouvoir conclure la transaction envisagée.

3) Le président du CA donne un avis au CAC : l’information ici est importante car elle permet de
légitimer la convention réglementées

4) Etablissement d’un rapport spécial par le CAC sur les conventions réglementé autorisé par le CA
(ce rapport sera par la suite également transmis à l’assemblée générale des actionnaires)

5) Réunion de l’AG des actionnaires, qui prend connaissance du rapport du CAC et vote alors sur
les conventions réglementées. A cette étape la convention n’est pas préalablement autorisée, mais
il s’agit d’un simple avis sur la conclusion de la convention. Il faut mentionner également que le
dirigeant ou l'associé intéressé ne doit pas prendre part au vote.

Par ailleurs, même en cas de désapprobation d’une convention réglementée par l’assemblée générale, la
convention produira ses effets à l’égard des tiers (sauf en cas de fraude). Toutefois, les conséquences
préjudiciables à la société pourront être mises à la charge de l’intéressé (et éventuellement des membres du
conseil d’administration ou du directoire).

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Pour les SAS, les mêmes obligations que pour les SA s’appliquent, complétées par les dispositions des statuts. Il
n’existe pas d’autorisation préalable du conseil.

Aussi, à défaut d’une désignation d’un CAC, c’est le gérant qui est alors informé et c’est lui qui établit le rapport
sur les conventions réglementées.

Dans une société a responsabilité limité (SARL) Procédure classique a posteriori :

L’établissement d’un rapport spécial est fait par le gérant ou le CAC si la société en possède un ; ce rapport doit
contenir :

● Le nom des associés ou gérants parties prenantes ;


● La liste des contrats soumis à l’autorisation de l’assemblée des associés ;
● L’objet et la nature des conventions à approuver ;
● Leurs modalités essentielles à l’instar de l’indication du prix, des ristournes éventuellement consenties,
des intérêts stipulés, des délais de paiement ou encore des sûretés conférées ;
● L’importance des prestations de service fournies ou des fournitures livrées ;
● Le montant des sommes reçues ou versées au cours de l’exercice pour les conventions conclues lors
d’exercices antérieurs et dont l’exécution se poursuit au cours du dernier exercice.

Le rapport spécial est soumis au vote des associés qui peuvent soit approuver la convention réglementée soit la
refuser. L’article L223-29 du Code de commerce prévoit que les décisions en assemblée générale ordinaire sont
adoptées à la majorité des parts sociales, soit 50 % des voix + 1.

À défaut, les associés sont convoqués ou consultés une seconde fois. Les conventions sont adoptées à la
majorité des votes émis. Néanmoins, il est possible de prévoir dans les statuts des conditions de majorité plus
élevées ou encore l’impossibilité d’une seconde convocation ou consultation.

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Procédure de contrôle pour les autres sociétés commerciales

les Société européenne (SE) et les sociétés en commandite par action (SCA), une information et une autorisation
préalable du conseil est nécessaire, ainsi qu’une information du commissaire aux comptes, qui établit un rapport
spécial. La convention est soumise à validation de l’assemblée générale à posteriori.

Quid de l’EURL ?

Dans une EURL, la procédure en cas de convention réglementée est complètement différente en effet en cas de
convention conclue entre l’associé unique et l’entreprise, le CAC ou le gérant de la société ne sont pas tenus de
rédiger un rapport spécial sur la convention contrairement au rapport de gestion.

Toutefois, l’opération doit obligatoirement figurer au registre des décisions.

Dans le cas contraire, l’associé unique supporte lui-même les conséquences préjudiciables de la convention pour
l’EURL. Si la convention concerne un gérant non associé, celle-ci est soumise à une approbation préalable de
l’associé unique en l’absence d’un commissaire aux comptes.

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III) Les sanctions en cas de non respect des conventions réglementées

Les sanctions existantes concernent le non-respect de la procédure des conventions réglementées.

Dans la SARL et la SAS, le contrôle des conventions réglementées n’intervient qu’après la conclusion
de celles-ci. Dans ces sociétés, les contrats qui n’auraient pas été approuvés par l’assemblée des associés ou
des actionnaires produisent tout de même leurs effets à l’égard de la société et des tiers. En effet, le défaut de
consultation des associés n'entraîne pas la nullité de la convention (Cass. com. 28-6-1988 n° 87-11.628), mais
les conséquences dommageables pouvant en résulter pour la société restent à la charge du gérant car une
action en responsabilité civile pourra être intentée et le dirigeant, associé ou actionnaire contractant devra
supporter toutes les conséquences qui seraient préjudiciables à la société.

Arrêt du 28 juillet 2016 CA Paris n° 15/04260 —> Un des deux associés d’une SARL avait exercé une action en
responsabilité contre son coassocié en vue d’obtenir réparation du préjudice causé à la société par sa faute. Il lui
reprochait d’avoir fait régler par la SARL un loyer au profit d'une SCI dont ce dernier était l’unique associé. La
cour d’appel de Paris a fait droit à cette demande. Le contrat de bail signé par le gérant en sa double qualité de
représentant de la SCI bailleresse et de la SARL locataire, qui excédait le cadre des opérations courantes compte
tenu d’un loyer annuel de 24 000 €, s'analyse en une convention réglementée qui aurait dû être soumise à
l’approbation des associés. Faute d’avoir consulté les associés, le gérant avait commis une faute de gestion
justifiant sa condamnation à supporter personnellement les loyers de 48 000 € payés par la société.

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Quelles sont les sanctions en cas de non-respect de la procédure ?


Dans les SA, les sanctions en cas de non-respect de la procédure sont plus sévères que dans les
autres formes sociales selon l’organe qui n’aurait pas autorisé la convention.
● En cas d’absence d’approbation préalable du Conseil d’administration ou de surveillance dans les
SA, la convention encourt la nullité si elle a eu des conséquences dommageables pour la société
(article L225-42 et L.225-90 du Code de Commerce).
● Si l’Assemblée générale n’a pas approuvé la convention, alors cette dernière reste efficace, elle n’encourt
pas la nullité. Néanmoins, les conséquences préjudiciables de la convention pour la société seront
mises à la charge de l’intéressé.
L’action en nullité bénéficie d’un délai de prescription écourté à trois ans à compter soit de la conclusion de la
convention, soit de la révélation de la convention lorsque sa conclusion a été dissimulée. Le dirigeant ou
l’actionnaire engage sa responsabilité civile si l’exécution de la convention cause un préjudice à la société (article
L225-41 al.2 et L225-70 al.3 du Code de Commerce). Mais cela va plus loin : le dirigeant peut également
engager sa responsabilité pénale. C’est ce qui a été jugé par la Cour de Cassation.

Arrêt du 25 septembre 2019, la Cham Crim de la Cour de Cass —> Dans une SAS qui prévoyait qu’elle était
régie par les règles applicables aux SA, le Président du directoire a signé avec la société deux règlements de
retraite sur-complémentaire qui lui étaient particulièrement favorables, son intégration à un plan de sauvegarde
pour l’emploi et au dispositif de départ anticipé à la retraite pour un montant de 4 473 000 Euros, outre une
avance sur son départ anticipé de 1 580 000 Euros, sans que cette convention fasse l’objet d’un accord préalable
du Conseil de surveillance. La Cour de Cassation a jugé qu’un dirigeant qui s’abstient délibérément, et dans son
intérêt, de se soumettre à la procédure des conventions réglementées commet un abus de biens sociaux, dès
lors qu’il le fait délibérément et dans son intérêt.

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IV ) Comment les requalifier en conventions courantes aux conditions normales

Certaines conventions entrant normalement dans le champ d’application des conventions réglementées n’auront
pas à faire l’objet d’une autorisation préalable car elles portent sur des opérations courantes conclues à des
conditions normales (on parle alors de « conventions libres« ). Il est d’ailleurs important de préciser que le
caractère courant et les conditions normales sont des critères cumulatifs.

De plus, étant exclues du régime d’autorisation des conventions réglementées défini à l’article L. 225-38 du Code
de commerce, il convient de s’assurer de manière régulière que les critères permettant de retenir une telle
qualification sont remplis, au regard de la jurisprudence en vigueur et de la doctrine de la Compagnie Nationale
des Commissaires aux Comptes.

Notion d’opérations courantes

Par « opérations courantes », il faut entendre celles que la Société réalise habituellement et qui sont conclues
dans le cadre de son activité ordinaire, notamment au regard de son objet social.

Le caractère courant d’une opération est apprécié notamment en considération des éléments
suivants : - l’habitude et la répétition ;
- la nature de l’opération et sa durée ;
- les circonstances qui entourent la conclusion de la convention ;
- l’importance juridique ou les conséquences économiques de l’opération ;
- les pratiques usuelles des sociétés placées dans une situation similaire.
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Notion de conditions normales

Les opérations conclues à des « conditions normales » sont celles qui sont effectuées par la Société
aux mêmes conditions que celles qu’elle pratique habituellement dans ses rapports avec les tiers, de telle sorte
qu’elles ne permettent pas au cocontractant de retirer un avantage que n’aurait pas eu un tiers.
Pour déterminer si ces conditions sont « normales », il est également tenu compte des conditions dans
lesquelles les conventions concernées sont habituellement conclues par d’autres sociétés dans le même secteur
d’activité.

Le caractère normal des conditions est notamment apprécié par référence :

- aux données économiques du contrat : le prix doit correspondre à un prix de marché ou un


prix généralement pratiqué par les entreprises du même secteur d’activité ;
- de manière générale, aux termes juridiques du contrat qui doivent être équilibrés et standards
par rapport au type d’opération envisagée.

Exemples de conventions courantes conclues à des conditions normales :

- les licences de redevance de marque


- les refacturations intra-groupe à des conditions de marché relatives à des prestations
d’assistance (informatique, juridique, financière, RH etc...)
- les conventions d’intégration fiscale
- les conventions de trésorerie

Les conventions portant sur des opérations courantes et conclues à des conditions normales ne sont pas
soumises au dispositif prévu par les articles L. 225-38 (SA à conseil d’administration), L. 225-86 (SA à conseil de
surveillance), L. 226-10 (SCA), L. 227-10 (SAS), L. 223-19 (SARL) du code de commerce.

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Conclusion :

Pour conclure, il faut savoir qu’il y a une possibilité de prévoir des procédures de contrôle plus strictes dans les
statuts ou dans un règlement intérieur. Néanmoins, les procédures de contrôle de ces conventions restent faciles
à respecter et ont un effet bénéfique car elles permettent d’instaurer un climat de confiance au sein de la
structure. Dans ce contexte, les enjeux éthiques sont aussi déterminants que les enjeux financiers. De même, ils
restent des cas particuliers que nous n’avons pas abordés comme les conventions de groupe et les sociétés
côtées.
Pour rappel, la SA est une société de capitaux. Sa principale caractéristique est qu’elle facilite la constitution
d’un capital social important. Son capital est constitué des apports des actionnaires. Il est de 37 000 euros
minimum. La responsabilité financière des actionnaires est limitée à leurs apports selon les articles L225-1 à
L225-270 du Code du commerce.

Dans une SA, la gouvernance peut se faire de deux manières:


- avec un directeur général et un conseil d’administration, qui comprend entre 3 et 18 membres. Les
membres ne sont pas forcément des actionnaires de la SA et peuvent être des personnes morales. Ces
membres sont définis dans les statuts de la société et élus par l’assemblée générale des actionnaires.
Le CA est présidé par un président élu par les membres du conseil, le président est obligatoirement une
personne physique. Souvent il a pour fonction directeur général et on parle de PDG.
- avec un directoire et un conseil de surveillance composé de 3 à 18 membres élus par l’assemblée
générale (l’équivalent du conseil d’administration). Le directoire est lui composé de 5 membres
maximum (personnes physiques uniquement), nommés par le conseil de surveillance pour un mandat
de 2 à 6 ans. Si le capital social de la SA est supérieur à 150 000 euros, le directoire doit comprendre
au minimum deux membres. Les membres du directoire sont assimilés-salariés.

La principale différence entre ces deux formes de gouvernance :

La structure avec DG et CA est un système « moniste » : la SA est supervisée par une seule personne (le
président du CA) et dirigée par une seule personne (le directeur-général). Comme dit précédemment d’ailleurs,
souvent les deux fonctions sont regroupées dans la fonction de PDG.

Le modèle avec un directoire et un conseil de surveillance lui est un système collégial : la SA est supervisée
par un directoire constitué de plusieurs personnes physiques.

Lorsqu’une SA possède un Conseil d’administration alors les conventions réglementées sont signées entre la
Société d’une part et d’autre part le directeur général, un directeur général délégué, le président du conseil
d’administration, un administrateur, ou un actionnaire disposant de plus de 10% du capital social.

Lorsqu’une SA possède un directoire et un conseil de surveillance alors les conventions réglementées sont
signées entre la Société et le directoire ou le conseil de surveillance ou un associé disposant de plus de 10% du
capital social.

Pour rappel une SAS est une société définie aux articles L227-1 à L227-20 et L244s-1 à L244-4 du Code du
commerce. Cette forme de société se caractérise par un statut souple et une responsabilité limitée aux apports.
C’est l’une des formes la plus souple au niveau organisationnel puisque c’est dans les statuts que l’on prévoit le
fonctionnement et la gestion de la Société.

Selon l’article L227-10 du Code de commerce, les associés votent a posteriori sur l’approbation de la convention
réglementée. Ainsi, le vote aura lieu après la signature de la convention. Les conditions de majorité lors du vote
sont fixées par les statuts.

Pour rappel : La SARL est une société à responsabilité limitée, c’est une société commerciale qui permet aux
associés de limiter leur responsabilité au montant de leurs apports. Elle doit être constituée par au moins 2
associés (ou un seul associé en cas de création d’une SARL unipersonnelle), qui peuvent être des personnes
physiques ou des personnes morales. Le capital social est obligatoire mais aucun minimum n’est fixé par la
loi.
Le capital social est réparti en parts sociales entre les associés, en proportion de leurs apports. Cette forme de
société est définie à l’article L223-1 du Code du commerce.

Ensuite, il y aura un vote. Ce sera un vote de l’assemblée générale des actionnaires, un vote à la majorité simple
(50%).

Le vote doit avoir lieu à posteriori.

L’article 225-38 du code de comme dans son dernier alinéa dispose « l’autorisation préalable du conseil
d’administration est motivée en justifiant de l’intérêt de la convention pour la société, notamment en précisant les
conditions financières qui y sont attachées ».

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