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Travail de recherche 

Réalisé par: 
Mayssa ben mefteh  
Jihene ben tekaya
Zeineb medallel 
Imen hrabi 
Farah ibn el hadj rhouma

11-12-2020 
Sujet 8 :

« Les pactes d’associés dans le code des sociétés


commerciales et dans la pratique. »

Sommaire :  
 
 
1- Qu’est qu’une société commerciale ? 

2- Les pactes d’associés dans le code des sociétés 

A- Définition du pacte d'associés  


B-  Contenu du pacte 
C- Avantages du pacte 
D- Limites du pacte  

3- Les pactes d’associés dans la pratique


Qu’est qu’une société commerciale ?

En droit tunisien, une société est dite « commerciale » si l’objet de l’entreprise est de nature
commerciale.

Les différentes formes de sociétés commerciales 


Une société est commerciale en raison de sa forme juridique :

Société anonyme
Le statut SA ou société anonyme est une entreprise dont la participation des acteurs est
proportionnelle aux apports qu’ils ont fournis au sein du capital social. En outre, la
responsabilité de ces derniers est limitée aux apports. Ce statut est assez souple concernant la
cessation des parts pour les actionnaires.

Société à responsabilité limitée


La SARL ou société à responsabilité limitée est une forme juridique qui permet à
l’entrepreneur de choisir son capital social : il vous suffit d’1 euro symbolique pour constituer
votre capital social. L’un des associés ou un tiers peut être désigné comme le gérant de la
SARL. À noter que si le gérant détient la majorité des parts sociale, il sera affilié au régime
des travailleurs indépendants. À l’inverse, le gérant minoritaire ou égalitaire est assimilé
salarié s’il perçoit une rémunération.

Dans un statut SARL, céder ses parts requiert l’approbation unanime de l’ensemble des
associés. Enfin, vous pouvez libérer 20% de votre capital social néanmoins il vous sera
impossible de profiter du taux réduit à l’IS. La SARL vous offre la possibilité d’opter pour
l’impôt sur les sociétés (IS) ou l’impôt sur le revenu (IR).
Entreprise unipersonnelle à responsabilité limité
L’EURL ou entreprise unipersonnelle à responsabilité limité présente les mêmes
caractéristiques qu’une SARL à l’exception du nombre d’associés. En effet, dans un statut
EURL, il n’y a qu’un seul associé. Si ce dernier est gérant alors il sera affilié au régime social
des travailleurs non-salariés (TNS). Cependant, le tiers gérant d’une EURL est assimilé-
salarié. En conséquence, il peut bénéficier de la même couverture sociale que les salariés à
l’exception des allocations chômage.

Société par actions simplifiée


- La SAS ou société par actions simplifiée est un type de société dont le montant du capital
social n’est pas précisé par la loi. En effet, le statut SAS facilite les démarches des
actionnaires. Ils vont pouvoir fixer librement le mode d’organisation de leur société dans le
cadre de la rédaction des statuts. De plus, il est indispensable de nommer le Président de la
SAS. Ce dernier bénéficie d’une protection sociale au même titre que les salariés à condition
qu’il se rémunère au minimum 501,50 € par mois.

Société par action simplifiée unipersonnelle


La SASU ou société par action simplifiée unipersonnelle présente les mêmes avantages que le
statut SAS. En revanche, cette forme juridique est composée d’un seul actionnaire. Le capital
social de la SASU est également défini librement par l’actionnaire. Le régime social du
Président de la SASU est soumis au même régime que le Président d’un statut SAS.

Société d’Investissement en Capital à Risque


La SICAR s’adresse à des investisseurs avertis qui ont une connaissance approfondie du
fonctionnement des fonds. Pour tenir compte de cette économie en pleine croissance, la
Tunisie a été le premier pays arabe et africain à pratiquer le capital risque en promulguant en
1988, la loi n°88-92 du 2 août19885. Cette loi a été modifiée à plusieurs reprises pour tenir
davantage compte des spécificités de cette activité et de l'environnement de l'investissement
en Tunisie. En effet, la loi 95-87 du 30 Octobre 1995 modifiant et complétant la loi 88-92
relative aux sociétés d'investissement, a institutionnalisé le capital risque en Tunisie et a
introduit, pour la première fois, une nouvelle catégorie de société d'investissement, à savoir
les sociétés d'investissement à capital risque « SICAR ».
Les pactes d’associés dans le code des sociétés 
 
Définition du pacte d'associés :  

Le pacte d'associés est une convention écrite passée entre tout ou partie des associés ou des
actionnaires d'une société en dehors des statuts pour régler entre les signataires du pacte, sur
une période déterminée, la gestion et la conduite des affaires et/ou le contrôle et la
composition du capital social, sans que la liberté contractuelle n'autorise des stipulations
dans le pacte contraire aux stipulations statutaires ni à l'ordre public sociétaire. 
 
Les pactes, généralement tenus secrets, conclus en marge des statuts entre une partie des
associés ou même entre tous les associés en raison de la société sont valables et obligent leurs
parties à la double condition :
1) Leur contenu se limite à régir les droits propres aux associés signataires,
2) Sans que ce contenu ne puisse être contraire aux dispositions des statuts ni aux
dispositions impératives du droit des sociétés (ordre public sociétaire) 
 

Le contenu du pacte d’associé

Le contenu du pacte est très variable. Le pacte peut contenir à titre indicatif :  

- des clauses statutaires laissées en dehors des statuts 

- des clauses relatives au capital telles que une clause de préemption entre les signataires du
pacte, une clause d'agrément permettant de limiter l'entrée d'un tiers à l'accord des signataires
du pacte, une clause d'inaliénabilité pour un temps déterminé, une clause de portage, une
clause permettant la sortie et d'évitement des conflits (clause de sortie conjointe, ou de sortie
prioritaire ou clause de buy or sell), une clause de non-dilution (garantie des droits de
souscription), etc... - une clause relative à la distribution de dividende,  

- une clause relative à l'introduction en bourse, - une clause relative à la composition du


conseil d'administration (choix et désignation de l'équipe dirigeante),  

- une clause d'information (obligation de fourniture d'informations à la charge des dirigeants


sociaux, obligation de fournir des informations spécifiques à certains membres du pacte,
etc...),

-une clause de non concurrence et d'exclusivité


- une clause de confidentialité

- des clauses relatives au vote (telles que la nécessité d'un accord unanime des membres ou
l'instauration d'un droit de veto pour certaines décisions, et l'instauration d'une majorité
renforcée pour certaines décisions du conseil d'administration ou dans les assemblées), 
 - promesses de porte-fort de certains signataires envers les autres sur la réalisation d'objectifs
définis, 

 - une clause relative à la durée du pacte ; à défaut, le pacte à durée indéterminée ouvre droit
pour chaque partie de le résilier unilatéralement à tout moment

- une clause relative au mode de résolution des litiges,

- une clause de rupture du pacte. 


 

Les avantages du pacte 

- Confidentialité du pacte non soumis aux obligations de publicité (caractère secret du pacte)

 - Stabilité des engagements : le pacte ne peut être modifié qu'à l'unanimité des signataires ; 

 - Formalisme léger : la modification du pacte s'effectue par simple avenant ;  

- Principe de la liberté contractuelle dans le respect des stipulations statutaires et de l'ordre


public sociétaire ;  

- Permet une ingénierie juridique sur mesure et adaptée aux besoins spécifiques de chaque
groupe d'associés :  

• en fonction de leurs objectifs spécifiques,  


• pour compléter de façon pertinente les statuts pendant une durée déterminée,  
• pour tenir compte de la complexité et de la technicité de certaines obligations spécifiques ; 

 - Le pacte est un outil pour garantir la liquidité. 

 
Les limites du pacte

Le pacte présente un certain nombre de limites, au nombre desquelles : 

 - L'effet relatif des contrats limite l'impact du pacte aux seuls signataires. 

 - Les stipulations du pacte ne sont valables que lorsqu'elles ne sont ni contraires aux statuts ni
contraires à l'ordre public sociétaire (dispositions impératives du droit régissant les sociétés).  
- L'incertitude liée à la licéité des stipulations du pacte (interdiction d'abus de pouvoir - abus
de vote en cas de vote contraire à l'intérêt social ou abus de majorité).  

- Le pacte ne peut être modifié qu'avec l avenant unanime des signataires. 

 - La sanction du non respect du pacte se limite aux sanctions civiles de non respect des
contrats (dommages et intérêts ou possibilité même de prononcer la résiliation du pacte). 

Le rôle d’un associé

La grande mission des associés d’entreprise est de participer aux prises de décisions de la
société, lors des assemblées générales (AG).

L’associé a donc pour rôle de participer activement à la vie de l’entreprise en se rendant aux
assemblées générales ou en s’y faisant représenter par un autre associé (ou un tiers si les
statuts autorisent la représentation par un tiers). L’associé peut prendre part à l’AG, y donner
son avis et participer aux votes.

Le plus souvent, la détention d’une action (ou part sociale) vaut une voix. Aussi, selon la
configuration de la participation au capital social, certains associés ont davantage de chance
de se faire entendre:

Associé majoritaire: un associé est majoritaire dès lors qu’il détient plus de 50% du capital
social. Les décisions de l’associé majoritaire ont, par essence, davantage de poids que celles
des autres associés. C’est pourquoi, il est interdit à l’associé majoritaire, de se servir de son
vote pour porter atteinte à l’intérêt de la société.

Associé égalitaire: les associés sont égalitaires lorsqu’ils ont chacun un taux identique de
participation au capital. C’est par exemple le cas si 4 associés détiennent chacun 25% du
capital social. La difficulté qui peut se poser dans une telle configuration, est qu’en cas de
divergence, les associés peuvent rapidement se trouver dans une situation de blocage
décisionnel.

Associé minoritaire: l’associé est minoritaire lorsqu’il détient moins de 50% du capital
social. Les associés minoritaires ne doivent pas, par leur vote, provoquer un blocage
décisionnel dans le seul but de favoriser leurs intérêts aux dépens des autres associés.

=> Pour conclure, l’associé/actionnaire entend participer aux bénéfices ou pertes de


l’entreprise. Il dispose, par principe, du droit de vote au sein des assemblées générales.

Le rôle majeur de l’associé/actionnaire : le financement de l’entreprise


La prise d’action

La pise d’action est toujours prise par le dirigeant d’entreprise, ce dernier est nommé par les
associés de l’entreprise.

L’associé d’une entreprise peut toujours être nommé dirigeant de la société dans laquelle il
détient des actions (ou parts sociales). En tout état de cause, le taux de détention du capital
social influence directement les pouvoirs du dirigeant : lorsqu’il est associé gérant majoritaire
(SARL) ou actionnaire majoritaire président (SAS), le dirigeant est doté des pouvoirs
décisionnels les plus étendus.

=> Le dirigeant a pour rôle d’assurer la gestion de l’entreprise. A ce titre, le gérant :

 Effectue des actes de gestion


 Représente la société à l’égard des tiers

=> De manière générale, le gérant est chargé de déterminer les objectifs de l’entreprise et de
mettre en œuvre les moyens visant à les atteindre.

Les pactes d’associés dans la pratique 


Le recours au pacte d’associés, a pour vocation d’une part, d’organiser les relations entre les
associés initiaux (souvent appelés « les associés fondateurs ») et les investisseurs tout au long
de l’investissement et d’autre part de régir les différentes situations susceptibles de se
produire à l’issue de l’investissement.
La présente étude se propose d’analyser la pratique des pactes d'associés à travers ses
différentes étapes, à savoir :

I. La prise de participation de la société ;


II. La gestion de la société
III. La sortie de l’investisseur

I-La prise de participation de la société :

L’entrée de ce nouvel associé nécessite de régler minutieusement deux grandes familles de


dispositions contractuelles dans un pacte d'associés : les clauses relatives à l'organisation et au
contrôle de la gestion de la société d'une part, et les clauses relatives à la composition et
l'évolution de l'actionnariat, d'autre part.
Les actions à dividende prioritaire sans droit de vote ont l’avantage de préserver les intérêts de
l’investisseur, puisqu’elles sont rémunérées par préférence aux actions ordinaires. Elles ont
également l’avantage de protéger les intérêts des associés initiaux qui ne risquent pas de perdre le
contrôle de l’entreprise en ayant recours à cette technique de financement. Ces actions de
préférence semblent cependant très peu utilisées en Tunisie et n’attirent pas ou peu les
investisseurs. La prise de participation de l’investisseur peut également prendre la forme d’un
financement en quasi fonds propre.

II-La gestion de la société (prise de décision et d’organisation)

Le pacte d’associés régit, en principe, les mécanismes de prise de participation entre investisseurs
et associés. C’est un outil contractuel précieux, car il permet de prévenir les difficultés et de
prévoir à l’avance les solutions lorsque les investisseurs et les associés initiaux se trouvent en
conflit. En effet, les impératifs de rendement du SARL et les horizons différents des acteurs
recèlent des risques d’une divergence d’intérêt. Une organisation appropriée de la gouvernance est
donc indispensable.

Les dispositions qu’on retrouve habituellement dans les pactes d’associés sont généralement : le
simple droit d’information sur la gestion, l’agrément pour certaines opérations, la participation à
des comités ou conseils particuliers (par exemple comité stratégique, comité d’audit, comité
d’investissement), mais aussi l’obtention de sièges au conseil d’administration qui leur permettra
d’avoir un droit de regard sur la gestion de la société et dans certains cas une voix délibérante au
conseil de surveillance et même un droit de veto sur les décisions les plus importantes que les
assemblées générales de la société pourraient prendre. En Tunisie, les investisseurs sont très peu
attirés par cet instrument financier notamment au vu de sa qualification de créance de dernier
rang, et malgré une contrepartie intéressante en termes de plus-value.

De façon générale, on peut trouver une infinie variété de clauses qui ne peuvent être présentées de
manière exhaustive dans cette étude. Nous nous limiterons à exposer ci-dessous celles qui sont les
plus usuelles et les plus courantes :

- La clause de vote : Cette clause oblige certains associés à voter en assemblée générale de la
même façon. Ils doivent se mettre d’accord en amont sur le sens de leur vote.Elle permet
d’assurer un bloc majoritaire aux assemblées.
- La clause de non-concurrence : C’est une clause par laquelle les associés s’interdisent de
participer en qualité d’associés et/ou de dirigeant à toute société ayant une activité concurrente
à celle de la société. Ainsi, chaque associé peut être empêché d’utiliser les acquis de la société en
« court-circuitant » la société et les autres associés.
- La rémunération des dirigeants : Cette clause permet de prévoir les règles de rémunération des
dirigeants et évite en cas de litige que les associés ne prennent la décision de ne plus verser
aucune rémunération au dirigeant.
- Clauses de limitation de pouvoirs : Le gérant n’a pas vocation à s’immiscer dans la
gestion quotidienne de la société. Ce n’est en effet pas son rôle. Par contre, lors de la
négociation, les parties décident une liste de décisions « stratégiques » qui nécessiteront soit un
avis, soit un accord de l’investisseur et qui sont généralement soumises à l'autorisation du
conseil d'administration, à celle du conseil de surveillance ou à celle de l'assemblée générale.
- Clause de préemption : La clause de préemption donne la faculté à son bénéficiaire
d’augmenter sa participation actuelle dans la société en se portant acquéreur des actions en
passe d’être cédées. Par exemple, le « groupe familial » bénéficie du rang 1 pour préempter les
titres du chef d’entreprise avec, éventuellement, une possibilité pour chaque préempteur
d’exercer ce droit à proportion du pourcentage de capital/droits de vote qu’il détient), puis le «
groupe investisseurs » au rang 2, etc.
- Clauses d'inaliénabilité : L’utilisation d’une clause d’inaliénabilité peut être opportune dans le
cadre d’une création d’entreprise réunissant des associés actifs et des investisseurs. Ces derniers
pourront ainsi s’assurer que les associés qui portent le projet restent impliqués dans la société.
Cette clause peut être insérée dans les statuts ou dans un pacte extrastatutaire. Pour être
valable : en SAS, elle doit être limitée dans le temps sur une durée de 10 ans maximum, dans les
autres formes de société, elle doit avoir une durée raisonnable et être justifiée par un intérêt
légitime.

Il apparaît clairement de ce qui précède que le montage financier et juridique constitue une phase
délicate et stratégique pour la société. Cette phase a pour objectif de formaliser l'opération de
financement envisagée, de définir les divers instruments financiers de l'intervention et les
modalités du suivi et de limiter le cadre partenarial entre les dirigeants.

III- LA SORTIE DU SARL

La sortie constitue la préoccupation majeure des associés qui doivent restituer les liquidités aux
fonds d’investissement qui leur ont confié des fonds. En effet, l’intervention du SARL est
ponctuelle et limitée dans le temps. Les options de sortie sont ainsi discutées en amont de la
signature du pacte d’associé. L’anticipation des conditions de sortie amène les associés à arrêter
les éléments suivants : le calendrier ( L’élaboration d’un calendrier en concertation avec
l’investisseur permet de formaliser, dans le pacte d’associé, la date à partir de laquelle seront
engagés les efforts de sortie qui porteront sur la valorisation de l’entreprise), les modalités de
sortie, la recherche d’acquéreurs potentiels, la recherche d’acquéreurs (Cette étape se traduit dans
le pacte d’associés par une clause de «meilleurs efforts» qui spécifie la date fixée pour initier le
processus de sortie. A ce terme, les concertations avec l’investisseur se multiplient pour évaluer si
les critères de sortie définis en amont sont atteints.). Dans le pacte d’associés, les conditions de
sortie font l’objet d’une « clause dite de sortie » qui encadre ce moment précis de la phase à
travers, notamment, la hiérarchisation des possibilités de sorties (introduction en bourse, sortie
industrielle qu’elle s’opère par la cession de la totalité du capital de l’entreprise à un tiers, cession
de la participation du partenaire financier à un autre investisseur financier, rachat par
l’entrepreneur de la participation de son partenaire financier).

Les clauses ont pour vocation d’organiser dès son entrée, la future sortie des dirigeants. Elles
seront d’une « intensité juridique » variable selon le niveau de contrainte exigée par l’investisseur,
lié au risque accepté par lui. Parmi les principales clauses demandées par le SARL ou SAS, on
peut citer :

- Clause de sortie conjointe : Cette clause est souvent perçue comme « dure » ou dangereuse pour
les fondateurs de la société, car elle est de nature à leur faire « perdre la main » sur la société, elle
permet d’envisager les modalités de la vente des actions, et notamment, le paiement du prix, le
transfert des titres, les garanties devant être données par les associés, le partage des frais de
conseil, etc.

- la clause de sortie forcée peut subordonner l’exercice, par les associés sortants, de leur droit de
forcer les autres associés à sortir à la condition que le prix payé pour leurs actions ne soit pas
inférieur à un certain montant ou constitue un prix de marché ; à la condition que les actions des
associés sortants ne représentent pas moins d'un pourcentage spécifié du capital de la société
(généralement plus de 50%); à la condition que l’offre d’acquisition porte sur un pourcentage
minimum du capital de la société (généralement, au moins 70%);à la condition que l’acquéreur
des actions ne soit pas une société ou personne liée aux associés sortants etc.

- La clause de cession majoritaire (Elle instaure que, si le financier trouve preneur pour sa
participation minoritaire mais que son acheteur veut acquérir la majorité, le fondateur devra lui
vendre les titres qu’il faut pour atteindre les 51 %.),

- Clause de retrait : Dans un certain nombre de circonstances, le dirigeant va pouvoir exiger du


majoritaire que ses droits sociaux soient rachetés. La circonstance la plus fréquente est le non-
respect de tout ou partie des conditions du protocole (« Cas de défaut »). Cette clause donne le
droit à tout associé de solliciter le rachat de ses parts par la société selon un certain préavis et
selon un prix défini à l’avance selon une formule de valorisation.
Conclusion
Le pacte d’associés est un acte juridique efficace pour compléter les rapports entre associés.
Sa force juridique est moindre comparée à celle des statuts mais il ne peut concerner qu’une
partie des associés seulement, sa durée peut être limitée et il reste confidentiel.

Dans tous les cas, la rédaction d’un pacte d’associés doit être effectuée avec le soutien d’un
avocat en droit des affaires, afin de sécuriser au maximum votre démarche et d’y incorporer
les bons outils juridiques.

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