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RAPPORT : L’ASSOCIE Elmastour Abderrahim

Le ; 30/11/2023

L’associé :
Selon l’article 1832 du Code civil, un associé est une personnalité physique ou une
Personnalité morale qui convient par un contrat d’affecter à une entreprise commune
des biens ou leur industrie en vue de partager le bénéfice ou de profiter de l’économie
qui pourra en résulter. À cet effet, les associés s’engagent à contribuer aux pertes. les
associés ont des droits proportionnels au montant de leurs apports et dont certains
s’exercent collectivement au sein des assemblées d’associés : Le droit à
l’information ; Le droit de vote ; Le droit aux dividendes ; Le droit au boni de
liquidation ; Les droits patrimoniaux.

Généralement dans ce rapport on parle sur ; la qualité d’associé ; le droit de vote de


l’associé ; l’associé et les parties prenantes ; l’associé au sein d’un groupe de
sociétés

1ere section :la Qualité D’associé

1- Un non associé : l’usufruitier

D’après ;( Elisa GUEGAN et Adeline THOBIE) La chambre commerciale vient de rendre


une solution qui pourrait mettre un terme à de très nombreux débats sur la qualité
d’associé de l’usufruitier de parts sociales. En effet, celui-ci « ne peut se voir
reconnaître la qualité d’associé ». Toutefois, et parce que rien n’est jamais manichéen
à propos de la question du démembrement de droits sociaux, l’usufruitier peut se voir
reconnaître le droit de provoquer une délibération des associés – réservé aux seuls
associés (article 39 du décret du 3 juillet 1978) – si son objet est « susceptible d’avoir
une incidence directe sur son droit de jouissance des parts sociales ». Pour
comprendre l’enjeu de cette décision, il est nécessaire d’en évoquer les faits.

l y a lieu de se réjouir de la prise de position de la chambre commerciale. Pour la


première fois, elle affirme que l’usufruitier de parts sociales d’une société civile n’est
pas associé. L’avis étant rendu sur le fondement de l’article 578 du Code civil, sa
portée peut sans doute être étendue à toutes les autres formes sociales, l’usufruitier
d’actions ne pouvant donc pas plus prétendre à la qualité d’actionnaire. Cette
position, bien qu’inédite, n’est au vrai nullement nouvelle, car au moins trois
décisions en ce sens peuvent être identifiées, bien qu’elles n’aient jamais été aussi
claires :

un arrêt de la troisième chambre civile du 29 novembre 2006 avait énoncé le principe,


en matière de résiliation de baux ruraux pour cession prohibée de parts sociales, que
l’associé ayant cédé la nue-propriété de ses parts « avait perdu la [qualité d’associé]
» (Cass. civ. 3ème, 29 novembre 2006, n° 05-17.009);
une décision de la CJUE, qui avait dit pour droit que « la notion de participation dans
le capital d’une société d’un autre État membre (…) ne comprend pas la détention de
parts en usufruit ». Il doit toutefois être signalé que la décision porte sur une question
d’interprétation de la directive fiscale « mère-fille », et doit donc être cantonnée au
droit fiscal (CJUE, 22 décembre 2008, C-48/07)

un autre arrêt de la troisième chambre civile, en date du 15 septembre 2016 avait


considéré qu’était insusceptible d’être annulée une assemblée d’associés ne portant
pas sur l’affectation du résultat au seul motif que l’usufruitier de parts sociales n’avait
pas été convoqué. Cette absence de sanction semblait permettre d’affirmer que
l’usufruitier n’avait pas le droit de participer à la décision collective, et donc n’était
pas associé (Cass. civ. 3ème, 15 septembre 2016, n° 16-15.172), l’article 1844 du Code
civil énonçant désormais que « le nu-propriétaire et l'usufruitier ont le droit de
participer aux décisions collectives ».

L’usufruitier n’étant donc pas un associé, en découlent de nombreuses


conséquences en droit des sociétés. Une société dont la nue-propriété de l’intégralité
des parts est détenue par une seule personne serait ainsi unipersonnelle au titre de
l’article 1844-5 du Code civil et encourrait la dissolution. De même, certains droits et
procédures seraient fermés aux usufruitiers qui ne pourraient alors :

solliciter une expertise de gestion, ouverte aux associés détenant 10 % du capital


dans les SARL (article L. 223-37 du Code de commerce) ou 5 % du capital dans les SA
(article L. 225-231 du Code de commerce)

demander la dissolution judiciaire pour mésentente au titre de l’article 1844-7, 5° du


Code civil

poser des questions sur la conduite des affaires sociales au titre des articles L. 223-
26, L. 225-108 ou L. 225-232 du Code de commerce

demander l’inscription d’un point à l’ordre du jour (article L. 223-27 et L. 225-105 du


Code de commerce).

Toutefois, la non-qualification d’associé ne prive pas l’usufruitier du droit au partage


du résultat ou encore de l’exercice du droit de vote – pour autant que les statuts lui
confèrent un tel droit et que le nu propriétaire soit convoqué (Cass. com., 4 janvier
1994, n° 91-20.256), qui sont pourtant des prérogatives principales de l’associé…

C’est donc qu’il est nécessaire de distinguer entre qualité d’associé et exercice des
droits d’associés, distinction qu’opère implicitement la chambre commerciale dans
son avis, en conférant à l’usufruitier non-associé le droit de provoquer la convocation
d’une assemblée d’associés ou une consultation par écrit, autrement dit en lui
conférant une prérogative que l’article 39 du décret de 1978 réserve à l’associé

L’usufruitier ne pourra exercer une telle prérogative que si la délibération attendue


porte sur une question « susceptible d’avoir une incidence directe sur son droit de
jouissance ». Cette condition, inédite, peut étonner, le critère d’incidence directe »
étant assez difficile à cerner. Il y a lieu d’estimer que devra s’opérer une casuistique
importante, chaque droit ou prérogative incombant en principe à un associé pouvant
être exercé par l’usufruitier, si ce droit ou cette prérogative est susceptible d’avoir une
incidence directe sur son droit de jouissance. L’usufruitier se voit alors la possibilité
de préserver son droit fondamental de « jouir de la chose » employant des
prérogatives électivement réservées aux associés, à la condition que ces dernières
aient des incidences directes son droit de jouissance.

2- L’associé unique

D’après (Nadège JULLIAN et Jean-Baptiste BARBIERI).

Lorsque la société ne comporte qu'une seule personne, celle-ci est dénommée


"associé unique". L'associé unique exerce les pouvoirs dévolus à l'assemblée des
associés par les dispositions du présent chapitre. Un décret fixe un modèle de statuts
types de société à responsabilité limitée dont l'associé unique, personne physique,
assume personnellement la gérance et les conditions dans lesquelles ces statuts sont
portés à la connaissance de l'intéressé. Ces statuts types s'appliquent à moins que
l'intéressé ne produise des statuts différents lors de sa demande d'immatriculation de
la société.

La société à responsabilité limitée dont l'associé unique, personne physique, assume


personnellement la gérance est soumise à des formalités de publicité allégées
déterminées par décret en Conseil d'Etat. Ce décret prévoit les conditions de dispense
d'insertion au Bulletin officiel des annonces civiles et commerciales.

La société est désignée par une dénomination sociale, à laquelle peut être incorporé le
nom d'un ou plusieurs associés, et qui doit être précédée ou suivie immédiatement
des mots "société à responsabilité limitée" ou des initiales "SARL" et de l'énonciation
du capital social. Les sociétés d'assurance, de capitalisation et d'épargne ne peuvent
adopter la forme de société à responsabilité limitée.

3- Retrait d’associé et clauses léonines

D’après (THIERRY BONNEAU et Renaud MORTIER)

Sans préjudice des droits des tiers, un associé peut se retirer totalement ou
partiellement de la société, dans les conditions prévues par les statuts ou, à défaut,
après autorisation donnée par une décision unanime des autres associés. Ce retrait
peut également être autorisé pour justes motifs par une décision de justice.

A moins qu'il ne soit fait application de l'article 1844-9 (3ème alinéa), l'associé qui se
retire a droit au remboursement de la valeur de ses droits sociaux, fixée, à défaut
d'accord amiable, conformément à l'article 1843-4. Code civil Section 7 : Retrait ou
décès d'un associé. (Articles 1869 à 1870-1)

La clause léonine selon le Code civil, est une clause qui déséquilibre
considérablement la situation dans laquelle se trouve les parties à un contrat. Pour
retenir la qualification de clause léonine, les conditions suivantes doivent être
réunies :d’une part, elle confère à une ou plusieurs parties un avantage excessif ;

d’autre part, cela engendre à l’égard d’une ou plusieurs autres parties, une inégalité
significative, Ainsi, est une clause léonine dans une société, la clause présente dans
les statuts qui :attribue à un associé la totalité du profit ;
exonère un associé de la totalité des pertes ;

exclue un associé du profit ;

met à la charge de l’associé la totalité des pertes

Selon la jurisprudence, seule la clause ayant pour objectif d’exonérer l’un des
associés de sa participation aux pertes de la société peut être considérée comme
léonine. Par conséquent, si la clause de fixation du prix de rachat dans une
convention de portage a un autre objectif, comme la simplification de la valorisation,
elle est tout à fait valable.

autres les clauses engendrant un certain déséquilibre entre les parties ne sont pas
qualifiées de léonines.

Ainsi en droit des sociétés, il existe deux exceptions au principe des clauses
léonines :de manière générale, les associés peuvent rédiger une clause statutaire qui
prévoit un partage égal des bénéfices et des pertes entre les associés malgré une
proportion inégale des apports à la société. Ainsi, au lieu d’avoir un partage des
risques et des gains proportionnels à la quote-part du capital social qu’ils détiennent,
le partage se fait à égalité ; dans les sociétés anonymes (SA), il est possible d’émettre
des actions de préférence. Ce type d’actions permet à son bénéficiaire bénéficiaire de
profiter de droits plus importants par rapport aux autres associés ayant pourtant un
nombre d’actions équivalent. Cela permet donc d’augmenter le poids de certains
associés dans les décisions collectives.

Pour qu’une sanction soit appliquée, il ne suffit pas que la clause crée un certain
déséquilibre entre les parties. Celui-ci doit donc être significatif pour que la clause
soit qualifiée de léonine. Toutefois, si le caractère léonin de la clause est retenu à
l’égard d’une clause essentielle du contrat, celui-ci peut être annulé dans son
ensemble. La nullité du contrat a des conséquences graves puisque le contrat n’est
réputé ne jamais avoir existé. La sanction a donc un effet rétroactif. Ainsi, les parties
doivent être remises dans l’état dans lequel elles étaient avant la signature du contrat.
Cela implique souvent des jeux de remboursement. Mais la nullité du contrat peut
aussi conduire à la fermeture de l'entreprise, si le contrat en question est les statuts
de la société. En effet, si les statuts sont réputés n’avoir jamais existé, la société n’a
pas d’existence juridique. Elle doit alors être dissoute.

2eme section ; le droit de vote de l’associé

C’est la possibilité pour l’associé de participer aux décisions communes au cours de

la vie sociale de la société, notamment dans la modification des statuts. Cela

concerne la désignation des gérants, l’approbation des comptes, l’augmentation de

capital, le changement de dénomination sociale, le changement d’adresse sociale et

toute autre décision qui nécessite une modification des statuts. Toutefois, le droit de

vote est différent du droit de participer aux décisions collectives.


En effet, la Cour de cassation depuis 1994 a rappelé un article du Code civil —

art 1844 — alinéa 1 « participer ce n’est pas nécessairement voter ». Par la suite, la

Cour de cassation a expliqué que tout associé a le droit de voter et que ce droit lui

est immuable, dans un cas qui n’est pas prévu par la loi. Ainsi, le droit de vote peut

donc être supprimé par la loi. D’ailleurs, il est souvent supprimé en cas de sanctions

ou de conflits d’intérêts

1- L’unanimité décisionnelle
D’après (LAURENT GODON et DIDIER MALKA)

Une décision unanime doit être prise par tous les associés de la société :

Lorsque l’adoption d’une décision des associés de société civile nécessite


l’unanimité, cette décision doit être approuvée par tous les associés de la société et
pas seulement par ceux qui participent à l’assemblée. A défaut, cette décision est
nulle.

Dans les sociétés civiles, les décisions qui excèdent les pouvoirs reconnus aux
gérants sont prises selon les dispositions des statuts ou, en l'absence de telles
dispositions, à l'unanimité des associés (C. civ. art. 1852). Ce texte ne limite pas
l’unanimité à celle des associés présents ou représentés à une assemblée, mais vise
la totalité des associés de la société.

La décision adoptée en violation de cette exigence d’unanimité (ou des clauses des
statuts qui l’aménagent) est nulle car l’article 1852 constitue une disposition
impérative au sens de l’article 1844-10 du Code civil.

Après avoir énoncé ces principes, la Haute Juridiction a déclaré nulles les décisions
d’approuver les comptes d'une société civile, donner quitus au gérant et distribuer
des dividendes prises à l’unanimité des associés présents à une assemblée, alors que
certains autres associés n’y étaient ni présents ni représentés et que les statuts ne
prévoyaient pas de clause dérogeant au principe d'unanimité.

C’est la première fois que la Cour de cassation définit la notion d’unanimité des
associés.

La solution repose sur la conception selon laquelle l’unanimité exigée par la loi est
l’expression d’un consentement individuel des associés, pris en leur qualité
d’associés, et non un mode particulier de scrutin lors des décisions collectives.

L’exigence de consentement individuel des associés leur confère un droit de veto. Elle
peut conduire à des situations de blocage, notamment en présence d’un grand
nombre d’associés ou d'actionnaires ou encore lorsque certains d’entre eux sont
inconnus (cas des actions « en déshérence » : cf. C. com. art. L 228-6-3). Il convient à
notre avis de recueillir l’accord des associés ou des actionnaires n’ayant pas le droit
de vote aux assemblées (par exemple, en cas de défaut de libération des versements
exigibles sur des actions, de participations croisées ou de détention d’actions de
préférence sans droit de vote). En effet, ce n’est pas en leur qualité de membres d’une
assemblée que ceux-ci sont appelés à se prononcer, mais d’associés.

2- Faut-il consacrer la loi de minorité.


D’après (GALLOIS-COCHET et GULLIAUME GRAUNDLER)

L'abus de minorité est un blocage dans une prise de décision au sein d'une
société. L'abus de minorité désigne le fait qu'un associé égalitaire ou minoritaire
abuse des prérogatives que lui octroie son droit de vote pour bloquer une décision
lors de l'adoption d'une résolution en assemblée générale.

Bien que le Code de commerce ne prévoie pas ce genre de situation, la


jurisprudence a jugé utile de mettre en place une possibilité de limiter l'exercice du
droit fondamental d'un associé à travers la mise en application de la théorie de
l'abus de droit. Les abus de minorité peuvent survenir au sein d'une SARL (société
à responsabilité limitée) ou dans les assemblées de copropriété. Quoi qu'il en soit,
vous devez préserver l'intérêt de la société et garantir que les décisions qui sont
prises vont dans l'intérêt de la majorité des copropriétaires ou des associés. Si
besoin, les tribunaux peuvent être saisis pour la résolution des conflits et pour
assurer la protection légitime des intérêts de tous.

En cas d'abus de minorité, les associés qui s'estiment lésés peuvent engager la
responsabilité délictuelle des associés minoritaires concernés dans le but d'obtenir
des dommages-intérêts. Vous devez toutefois être en mesure d'apporter les preuves
d'un préjudice, mais aussi démontrer qu'il existe un lien de causalité avec la faute
commise par les minoritaires..

Selon l'article 1833 du Code civil, « l'abus de minorité consiste en l'attitude d'un
associé contraire à l'intérêt général de la société en ce qu'elle interdit la réalisation
d'une opération essentielle pour celle-ci, et dans l'unique dessein de favoriser ses
propres intérêts au détriment de ceux de l'ensemble des autres associés ».

Si l'abus de minorité est reconnu, les juges peuvent être amenés à annuler
l'assemblée générale au cours de laquelle il y a eu abus de minorité. Les juges
peuvent aussi prononcer des dommages et intérêts afin de compenser le préjudice
des actionnaires majoritaires. Dans certains cas où le manquement est important, la
jurisprudence a le droit d'exclure l'associé. Pour les cas extrêmes, la dissolution de
l'entreprise peut être prononcée si les associés ne parviennent pas à trouver un
terrain d'entente.

3- Les conventions de vote

D’après (SOPHIE SCHILLER- PIERRE-LOUIS)

Fréquemment insérées dans des pactes d’associés, les conventions de vote visent

à limiter la liberté décisionnelle de leurs signataires. Elles obligent les associés à


prendre une décision déterminée ou les contraignent à ne pas prendre certaines
décisions. Leur validité n’est plus guère contestée. Aucun texte ne les interdit,
certains y font même référence et de nombreux arrêts les appliquent, sans discuter le
principe même de leur licéité
. Il existe bien évidemment certaines conditions à leur validité. Comme tout contrat,

ces conventions doivent reposer sur un consentement non-vicié et ne doivent pas


aller à l’encontre de l’ordre public sociétaire. Il est parfois soutenu qu’elles doivent en
outre être affectées d’un terme, en raison du principe de prohibition des engagements
perpétuel cette affirmation se fonde toutefois sur une lecture erronée de ce principe
qui n’est pas sanctionné par la nullité du contrat , De plus, à lire certains jugements et
arrêts, elles devraient être conformes à l’intérêt social ou pour le moins ne pas lui être
contraire, bien qu’on ne voie guère sur quel fondement une convention contraire à un
tel intérêt pour rait être annulée

. En définitive, la principale condition de leur validité est imposée par leur objet. Le
droit de vote étant un attribut essentiel de l’associé, il ne saurait être purement et
simplement supprimé. Si les conventions de vote peuvent aménager son usage,
l’organiser, elles ne doivent pas le remettre en cause . En somme, il importe de laisser
une autonomie décisionnelle à l’associé pour pouvoir valablement la limiter par une
convention de vote.

Si la validité des conventions de vote n’est plus discutée, leur efficacité suscite
encore de nombreuses réserves. Certes, de telles conventions participent à la
régulation des rapports sociaux et constituent souvent un élément important des
pactes d’associés ; leur utilité pratique est incontestable. Néanmoins, les sanctions de
leur violation apparaissent encore insuffisantes . En cas de vote en assemblée d’une
délibération contraire à la convention, ou plus généralement lorsque les associés
prennent une décision en méconnaissance de celle-ci, une demande d’allocation de
dommages et intérêts est souvent présentée et perçue comme la seule voie de
recours Pourtant, une mesure d’exécution forcée serait sans doute plus efficace et
adaptée. La conviction tenace que l’inexécution des conventions de vote ne se résout
qu’en dommages et intérêts s’appuie principalement sur les règles et principes du
droit des sociétés qui limitent les cas de nullité des décisions sociales. Il est habituel
d’affirmer que l’exécution forcée des conventions de vote supposerait d’obtenir la
nullité de la décision prise en violation de ladite convention, ce que ne permet pas le
droit des sociétés

Limitation des causes de nullité. Ces obstacles sont bien connus. Ils tiennent à
l’existence de règles spéciales de droit des sociétés qui visent à restreindre la nullité
des décisions sociales, dans le but de protéger les intérêts des tiers. Ce
cantonnement de la nullité se traduit notamment par une limitation de ses causes. En
résumant, le principe « pas de nullité sans texte », issu des articles 1844-10 du code
civil et L. 235-1 du code de commerce, interdit au juge de faire droit à une demande
d’annulation, dès lors que la nullité n’est pas prévue par un texte. Le respect de ce
principe est strictement contrôlé par la Cour de Cassation ; il vaut pour toutes les
sociétés, quelle que soit leur forme. Plus précisément, l’annulation d’une décision
sociale suppose la violation d’une disposition impérative de la loi relative aux sociétés
commerciales, relative au droit commun des sociétés ou aux lois qui régissent les
contrats. Comme aucun texte ne prévoit la nullité d’une décision sociale contraire à
une convention de vote, on comprend que les tribunaux déboutent les associés de
leur demande d’annulation
Inefficacité des parades conventionnelles. Toute tentative d’atténuation
conventionnelle de la rigueur de ces principes apparait vaine. Introduire une clause
prévoyant la nullité de plein droit de toute décision contraire à la convention n’y
changerait rien. Une telle clause irait à l’encontre des dispositions impératives des
articles L 235-1 du code de commerce et 1844-10 du code civil. Ce type de clause
serait donc sans effet, qu’elle soit insérée dans la convention de vote ou dans les
statuts de la société. Quant à l’introduction (peu probable) de la convention de vote
dans les statuts ou à l’introduction dans ces statuts d’une clause visant cette
convention, elle ne faciliterait en rien l’annulation des décisions sociales qui lui
seraient contraires. En effet, selon la jurisprudence, la violation des statuts n’est une
cause de nullité que pour les aménagements statutaires de dispositions légales
impératives, ce qu’une convention de vote n’est assurément pas. Cette règle
s’applique à toutes les formes de sociétés. Pour toutes ces raisons, il est certain que
le droit des sociétés s’oppose à l’annulation judiciaire d’une décision prise en
violation d’une convention de vote, quel que soit le contenu des statuts. Il convient
toutefois de nuancer quelque peu le propos, toute remise en cause de ladite décision
sociale n’étant pas totalement exclue.

En droit des contrats, l’exécution forcée désigne tous les procédés par lesquels le
juge contraint le débiteur défaillant à exécuter ses obligations pour permettre au
créancier de profiter de la prestation promise. L’exécution forcée en nature d’une
convention de vote nécessite donc de solliciter l’intervention du juge pour obtenir, in
fine, une décision conforme à l’engagement de vote. Les mesures d’exécution
prononcées par le juge, si fondées soient elles en droit des contrats, doivent en outre
être compatibles avec les règles et principes de droit des sociétés. Ainsi, il n’est pas
question que le juge vote à la place de l’associé fautif ou que son jugement remplace
la décision sociale contraire à la convention de vote. Le juge ne dispose
vraisemblablement pas de tels pouvoirs, la Cour de cassation étant par principe
hostile à ce que les juges du fond se substituent aux organes sociaux. En revanche,
rien ne s’oppose à ce que le juge condamne sous astreinte l’associé récalcitrant à
voter comme il s’y était engagé, avec toutefois le risque que cet associé persiste dans
son manquement . C’est pourquoi, il apparait préférable de demander au juge, au
besoin en référé , de désigner un mandataire ad hoc pour voter en lieu et place de
l’associé fautif, comme il le fait déjà en cas d’abus de minorité manquement. C’est
pourquoi, il apparait préférable de demander au juge, au besoin en référé, de désigner
un mandataire ad hoc pour voter en lieu et place de l’associé fautif, comme il le fait
déjà en cas d’abus de minorité. Si cette mesure d’exécution est nécessaire, elle n’est
cependant pas suffisante : l’intervention des autres associés s’avère indispensable
pour obtenir une décision conforme à la convention de vote. Cette évidence doit être
conserver à l’esprit pour comprendre le rôle attribué au juge et définir l’étendue de ses
pouvoirs dans le cadre de l’exécution forcée. Le juge ne fait qu’ordonner les mesures
nécessaires pour que les associés puissent voter une autre décision et ainsi passer
outre la résistance de l’un des leurs. Il ne peut donc pas leur imposer le sens de leur
vote ,mais dispose des pouvoirs nécessaires pour ajourner une assemblée qui aurait
déjà été convoquée ou encore pour prononcer la suspension des effets de la décision
sociale qui aurait déjà été prise. Cependant, il appartient aux associés, et à eux-seuls,
de corriger leur décision initiale. Confronté à un associé qui ne respecte pas une
convention de vote, il n’y a pas lieu de se résigner à lui réclamer des dommages et
intérêts, au motif que l’exécution forcée serait difficile voire impossible. Le droit des
sociétés interdit certainement de demander l’annulation ou le remplacement judiciaire
de la décision contraire à la convention. En revanche, le droit des sociétés n’interdit
pas une mesure d’exécution forcée que le droit des contrats permet : cette mesure
consiste à demander au juge qu’il remplace l’associé fautif par un mandataire, pour
ainsi permettre aux associés de corriger leur décision, en la mettant en conformité
avec les engagements de vote qui ont été souscrits.

4- Le droit de vote en fiducie


D’après (SABRINA LE NORMAND-CAILLIERRE et BRUNO ROBIN DE MALET)

Régie par les articles 2011 et suivants du Code civil, la fiducie est «l’opération par
laquelle un ou plusieurs constituants transfèrent des biens, des droits ou des sûretés,
ou un ensemble de biens, de droits ou de sûretés, présents ou futurs, à un ou
plusieurs fiduciaires qui, les tenant séparés de leur patrimoine propre, agissent dans
un but déterminé au profit d’un ou plusieurs bénéficiaires».

L’instrument juridique brille particulièrement par sa plasticité qui en fait, pour singer
une citation devenue un triste poncif des juristes, une des plus puissantes écoles de
l’imagination contractuelle.

A ce titre, s’il est usuel de distinguer, comme y invite d’ailleurs le Code civil (articles
2372-1 et suivants ; articles 2488-1 et suivants), la fiducie-gestion de la fiducie-sûreté,
quelques heures aux prises avec cette figure juridique suffisent pour dégager une
conclusion élémentaire : il n’y a pas de fiducie-sûreté qui ne soit aussi une fiducie-
gestion. En effet, devenu propriétaire des biens transférés à titre de garantie dans le
patrimoine fiduciaire, il est inenvisageable que le fiduciaire d’une fiducie-sûreté ne
reçoive pas une mission de gestion des biens en question (ne serait-ce que pour les
conserver).

C’est ainsi que, lorsque sont transférés en fiducie des biens composant le capital
social d’une société – parts sociales ou actions selon sa forme –, le fiduciaire est
amené à exercer ses prérogatives d’associé ès qualités. Et, au premier rang de celles-
ci, le droit de vote.

Il revient au contrat de fiducie de déterminer les conditions dans lesquelles le


fiduciaire fait usage de ce droit politique. Toutefois, cette liberté contractuelle se
trouve contrainte par les articles 145 et 223 A du Code général des impôts. Pour
l’essentiel, ceux-ci disposent que, pour que soient prises en compte les parts sociales
ou actions remises en fiducie pour l’application des régimes mère-fille et d’intégration
fiscale, d’importance en matière de financements structurés, le constituant doit
conserver l’exercice du droit de vote ou le fiduciaire doit exercer ce droit dans le sens
déterminé par le constituant.

S’agissant de la première branche de l’alternative, comment le droit de vote, attaché


aux parts ou actions dont est propriétaire le fiduciaire, pourrait-il rester au
constituant ? De deux choses l’une : soit aux termes d’une convention de
démembrement le constituant a conservé un usufruit comprenant le droit de vote, soit
pour les besoins de chaque décision à prendre par la collectivité des associés est
consenti au constituant un prêt portant sur les parts sociales ou actions concernées.
Ces solutions peinent à convaincre au nom de leur lourdeur et du risque – surtout
pour ce qui est du démembrement, dont la vocation serait certainement de perdurer
pendant toute l’opération – qu’elles puissent être qualifiées de conventions de mise à
disposition au sens de l’article L.622-23-1 du Code de commerce. Ces dernières ne
pouvant être librement résiliées en cas d’ouverture d’une procédure collective du
constituant, y recourir prive cette « fiducie sans dépossession » d’une partie non-
négligeable de ses effets en cas de réalisation puisque les parts ou actions ne
pourraient être vendues que privées de leurs droits de vote…

Voilà pourquoi on privilégie en pratique la seconde solution, à savoir l’exercice du


droit de vote par le fiduciaire dans le sens déterminé par le constituant qui nécessite
seulement d’inclure dans le contrat de fiducie des stipulations en application
desquelles le fiduciaire est tenu de voter en suivant les instructions du constituant.
Ainsi que le permet le Code général des impôts, sans remise en cause pour autant des
régimes fiscaux de faveur, ce principe peut souffrir d’exceptions «pour protéger les
intérêts financiers du ou des créanciers bénéficiaires de la fiducie». La doctrine
fiscale exige qu’il soit fait une application stricte de cette tolérance (BOI-IS-BASE-10-
10-10-20, II-3 §205).

Aussi, généralement, ces limitations consistent-elles simplement en une interdiction,


pour le fiduciaire, de prendre en compte une instruction de vote dont il s’avèrerait
(que le fiduciaire le constate lui-même ou qu’il en soit informé par les créanciers
bénéficiaires de la fiducie) qu’elle conduit à une violation d’une stipulation particulière
de la documentation de financement ou à la survenance d’un cas de défaut prévu
dans celle-ci. Bien évidemment, dès lors qu’est intervenu un tel cas de défaut, le
contrat de fiducie doit aussi prévoir que le fiduciaire n’est plus lié par les consignes
du constituant mais uniquement par celles des créanciers.

Pour éviter certaines difficultés dans sa mise en œuvre, ce dispositif impose que la
documentation contractuelle de financement soit suffisamment complète et précise en
termes d’obligations de ne pas faire et de cas de défaut. Les statuts de la société dont
les parts ou actions sont transférées à la fiducie pourraient également, à titre de
limitations de pouvoirs, imposer au dirigeant de consulter la collectivité des associés
préalablement à toute décision susceptible de violer une obligation de ne pas faire au
titre du contrat de prêt.

3eme section ; L’associé et les parties prenantes

Les parties prenantes de projet sont des acteurs clés qui sont capables d’impacter la
réussite d’un projet. L’identification et la gestion de leur engagement est la clé de
voûte pour une conduite de changement réussie..

D’une manière générale Les parties prenantes regroupent l’ensemble des acteurs qui
ont un intérêt dans les activités de l’entreprise. Ces parties prenantes peuvent :

participer à sa vie économique (salariés, clients, fournisseurs, actionnaires)

observer et/ou influencer son comportement en interne et en externe (syndicats, ONG)

être affectées, directement ou indirectement, par ses activités (communautés locales,


collectivités locales, État...) de façon positive ou négative.
Plusieurs théories de management définissent les parties prenantes ainsi : "dans une
corporation, les parties prenantes sont des individus et des groupements qui
contribuent, volontairement ou non, à la capacité de créer de la valeur et de l’activité
et qui en sont ses bénéficiaires potentiels et/ou en assument les risques"

Parties prenantes internes : Les impacts et les intérêts sont forts, car ces parties sont
directement concernées par le succès ou l’échec de l’activité, ainsi que tous les
risques que l'entreprise encourt (juridique, financier, etc.).

Dirigeants (dont le comité de direction) ; Managers ; Salariés ;Actionnaires “Business


unit” ;Syndicats

Parties prenantes externes Parties prenantes externes : définition et rôle Il s’agit ici
d’un ensemble très hétérogène d’entités ou de personnes extérieures qui ne
participent pas directement à l’exploitation quotidienne, au management et à la
gouvernance de l’entreprise, mais qui en subissent l’influence, les conséquences ou
qui elles-mêmes peuvent influencer sa trajectoire à court- moyen ou long terme. Ces
différentes parties prenantes peuvent avoir des intérêts contradictoires.

Clients ; utilisateurs ; Fournisseurs et sous-


traitants ;Intermédiaires ;Créanciers ;Etat ;Associations, groupes d’intérêt et de
pression

4eme section : l’associé au sein d’un groupe de sociétés

1- Le devoir de loyauté intragroupe


D’après (EDMOND SCHLUMBERGER et NICOLAS THOMASSIN)

Par un arrêt de principe du 22 mai, la Cour de cassation est venue apporter un nouvel
éclairage sur l’obligation de loyauté à la charge des mandataires sociaux, déjà tenus à
ce titre à l’égard des associés et de la société elle-même. Plus précisément, cette
décision, au contenu inédit, vient restreindre la liberté de vote de l’administrateur
commun à une société-mère et à sa filiale, permettant de rendre effectif le contrôle au
sein d’un groupe de sociétés, en étendant le champ de leur obligation de loyauté.

Dans un premier temps, la Cour de cassation rappelle le principe : l’administrateur


d’une société exerce « librement son droit de vote ». Puis précise que celui-ci doit être
exercé« dans l’intérêt de la société ». Cette dernière précision met en lumière la
nécessité pour les administrateurs issus d’un actionnaire de référence par exemple,
de faire néanmoins primer l’intérêt de la société au sein de laquelle ils exercent leur
mandat d’administrateur et non celui de l’actionnaire dont ils sont dépendants. Elle
est au demeurant parfaitement dans la logique de la jurisprudence, aujourd’hui
consacrée à l’article 1833 al. 2 C. civ. qui dispose notamment que « la société est
gérée dans son intérêt social ».

Dans un second temps, la Cour de cassation précise, pour la première fois, que « le
devoir de loyauté auquel l’administrateur d’une société-mère est tenu à l’égard de
celle-ci l’oblige, lorsqu’une décision est votée par le conseil d’administration de cette
société, à voter dans le même sens au sein du conseil d’administration de la filiale ».
La loyauté de l’administrateur de la société-mère l’oblige donc à voter chez la filiale
dans le sens de la décision arrêtée par le conseil de la société-mère, même s’il eut
voté contre au sein du conseil de cette dernière. Ainsi, le pouvoir de contrôle de la
mère sur sa filiale peut s’exercer, peu important l’objet des décisions prises par ce
conseil (à supposer qu’elles rentrent toutefois dans son champ de compétence). En
quelque sorte, cette obligation permet d’éviter que l’administrateur commun puisse
contredire la société-mère au niveau de la filiale. Ce faisant, la Cour de cassation ne
crée pas de risque de direction de fait de la filiale par la société-mère, puisqu’elle
impose que les décisions en question soient prises et actées au sein des organes
sociaux. Aucun dépassement de pouvoirs ne peut donc leur être reproché. L’avenir
dira si la décision d’un représentant légal de la société-mère impose également à
l’administrateur commun de voter dans ce sens au niveau de la filiale, peu important
l’absence de décision du conseil d’administration de la société-mère. La logique du
groupe de sociétés devrait le commander.

Dans un troisième temps, et par exception, la Cour de cassation réserve le cas où la


décision votée par le conseil d’administration de la société-mère serait « contraire à
l’intérêt social de cette filiale ». Il s’agit là de la même limite que celle énoncée au
premier temps. Ce bornage se justifie de la même manière et est de même nature que
la limite applicable aux conventions de vote : l’intérêt social de la personne morale
concernée doit être pris en compte. L’autonomie de la personne morale filiale
demeure. Toutefois, davantage que l’intérêt propre de la filiale, il pourrait s’agir de
respecter l’intérêt du groupe de sociétés en cause.

Le droit des groupes de sociétés se façonne ainsi peu à peu, imposant notamment à
l’administrateur commun d’être loyal à l’égard de la société-mère et de respecter
l’intérêt social des per- sonnes morales en cause. Cette nouvelle pierre à cet édifice
contribue en tout cas certaine- ment à rendre effectif le contrôle d’une société-mère
sur sa filiale, dans une logique d’intérêt du groupe

2- L’associé d’une holding familiale


D’après (ALAIN- François et LAURENT ALLARD)

Une société holding familiale est tout simplement le terme utilisé pour qualifier une
société mère ou une société consolidante. Elle peut être créée par plusieurs associés
ou actionnaires, dirigeants d’autres sociétés ou groupe de sociétés, afin d’accroître
leur pouvoir dans ces sociétés et créer une entité dirigeante plus forte. Pour créer une
société holding, celle-ci doit détenir plus de 50% des actions ou des parts sociales
des entreprises pour les contrôler. La création d’une holding donne naissance à un
remplacement des associés ou actionnaires (donc personnes physiques) par une
entité morale. Elle permet de mieux gérer par la suite et de faciliter les fonctions
administratives, mais aussi la répartition des tâches. Enfin, la Holding ou micro-
holding familiale est aussi une structure permettant au dirigeant d’assurer la conduite
de la politique de famille et ainsi de transmettre l’entreprise familiale à un successeur
(les enfants par exemple).

Il existe deux formes de holding : La holding passive : elle détient des parts dans
d’autres sociétés et ne génère pas d’activité propre

La holding active : elle détient des parts dans d’autres sociétés et effectue des
prestations de services avec leurs filiales
La holding animatrice : elle n’est pas seulement passive mais a un pouvoir
décisionnaire dans l’organisation de la politique commune au sein du groupe. La
holding contrôle les filiales et leur fournit tous les moyens nécessaires pour exercer
sereinement leurs activités.

Une société de holding familiale est donc un type de holding dont les actionnaires ou
détenteurs de parts sociales sont des membres d’une même famille qui s’organisent
dans le cadre d’un engagement collectif.

La holding passive : elle détient des parts dans d’autres sociétés et ne génère pas
d’activité propre

Une société de holding familiale est donc un type de holding dont les actionnaires ou
détenteurs de parts sociales sont des membres d’une même famille qui s’organisent
dans le cadre d’un engagement collectif.

La création d’une Holding ne nécessite pas d’étapes spécifiques mais répond à un


mécanisme particulier. En effet, une holding est une société au sens juridique du
terme, elle suit alors toutes les procédures classiques de création de société.

En pratique, l’objet social est le point le plus important dans la création d’une holding
car il doit être adapté à cette forme. Celui-ci doit être spécifié dans les statuts
juridiques et doit prévoir le fait que cette société puisse détenir des participations
dans d’autres sociétés et/ou un pouvoir administratif, si les fondateurs optent pour
une holding active. L’intérêt est de prévoir en amont les contours de chaque prise de
décision pendant la vie de la société, en optant pour la solution la plus intéressante et
adaptée aux membres de la holding familiale.

Le choix de la structure juridique est la première étape à franchir comme pour toute
création d’entreprise. En fonction des attentes et des besoins des fondateurs, ce
choix devra être fait de façon à ce que la forme choisie soit juridiquement appropriée.
Vous pouvez consulter notre comparatif de formes juridiques afin de vous orienter, la
forme choisie étant décisive du régime fiscal et/ou des avantages disponibles en
fonction de votre projet.

créer une holding familiale permet de réaliser certaines actions en particulier :

La holding familiale peut être créée par l’apport de titres d’autres sociétés. Cet apport
peut être effectué par une personne physique ou morale, Suite à sa création, il est
assez fréquent de retrouver des opérations de rachat total ou partiel d’entreprise. La
Holding acquiert alors des titres d’une ou de plusieurs entreprises, Souvent, la
Holding familiale est créée antérieurement aux sociétés opérationnelles/individuelles
de chaque membre de la famille participant à la Holding. De cette façon, la Holding
peut être associée ou actionnaire d’une des sociétés créées par la suite.

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