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CHAPITRE 5: DROIT : «La régulation des activités

économique par le droit de la concurrence »

Intro : 1) Les bienfait de la concurrence :


 Stimuler les entreprises : améliorations permanente
pour obtenir des avantage concurrentiels (grâce à
l’innovation)
 Augmentation de la croissance économique (def :
augmentations de la production d’un pays sur une
période donnée)
 Innovation car on a des nouveaux produits qui crée une
demande
 Augmenter la qualité des produits
 Faire diminuer les prix ce qui fait augmenter la demande
et qui fait que les entreprises produisent plus
I) Le contexte général : la liberté du commerce et
de l’industrie.

La liberté du commerce et de l'industrie est un principe


fondamental issu de la période révolutionnaire. Il a été
affirmé par la loi des 2 et 17 mars 1791 (dite décret d'Allarde)
qui dispose qu'il « sera libre à toute personne de faire tel
négoce ou d'exercer telle profession, art ou métier qu'elle
trouvera bon ».
II) Les autorités de contrôle de la concurrence :
Pour la France : « autorités de contrôle de la concurrence »
Pour l’UE : « commission européenne »

III) Le contrôle des concentrations :


Selon l’article 430-1 du code du commerce il y a
concentrations dans 3 cas :
 Fusion entre 2 entreprises : a+b= c
 Absorption entre entreprises : a+b= A (=rachat)
 Création de filiale commune : a+b= vont créer C (sociétés
mères qui créer une nouvelle société)

Quelles règles dans ces cas ?


 Pour les grandes entreprises il faut demander une
autorisation à l’AC
 Si le niveau de concurrence devient trop faible alors l’AC
peut interdire la concentration ou elle peut l’autoriser
mais à certaines conditions
 Si pas de menaces sur la concurrence autorisations de la
fusion
2) L’intérêt du contrôle des concentrations c’est de s’assurer
que les opérations comme la fusion, l’absorption ou la
création de filial ne réduisent pas la concurrence car la
concurrence permet d’augmenter l’innovation ce qui fait
augmenter la demande donc les entreprises produisent plus
et cela fait baisser les prix.

3) Qualifications juridique :
Sanofi et Novartis, entreprises concurrentes dans le secteur
pharmaceutique souhaite crée une filiale commune Sanortis.
Les entreprises concurrentes s’inquiète sur cette nouvelle
association et se demande les moyens d’action légaux pour y
faire face.

Problème juridique :
A quelles conditions des entreprises concurrentes peuvent-
elles contré la création d’une nouvelle filiale composée de
deux autres concurrents légalement ?

Règles applicables :
Selon l’article 430-1 du code du commerce il y a
concentrations dans 3 cas :
Fusion entre 2 entreprises, Absorption entre entreprises,
Création de filiale commune
Ici c’est une création de filiale donc dans ce cas :
Pour les grandes entreprises ( <150 millions d’euros mondial,
<50 millions d’euros en France et <5 milliards d’euros en
Europe) il faut demander une autorisation à l’AC ,si le niveau
de concurrence devient trop faible alors l’AC peut interdire la
concentration ou elle peut l’autoriser mais à certaines
conditions ,si pas de menaces sur la concurrence
autorisations de création de filiale.

Application au cas :

Or dans le cas des concurrents de Sanofi et Novartis, nous


sommes bien dans un cas de concentrations car leur
association rendrait le CA de leur filiale supérieur a 50
millions € en France et supérieur à 5 milliards € en Europe
donc il devrait déposer une demande d’autorisation à l’AC, au
niveau de la concurrence l’association des deux marques
sachant qu’ils sont les deux leaders mondiaux la rendrait
quasiment nulle, impossible...
Donc les concurrents de Sanofi et Novartis peuvent essayer
de prouver qu’il y a concentrations et donc d’interdire la
création de cette nouvelle filiale.
QJF : Sanofi et Novartis sont deux entreprises concurrentes qui ont choisi de créer une filiale com-
mune, Sanortis.

Les autres concurrents du marché s’inquiètent de cet accord qui constitue à leurs yeux une concen-
tration les plaçant en situation difficile face à l’accord de deux géants du secteur.

Problème juridique : Deux entreprises d’une même branche d’activité peuvent-elles librement créer
une filiale ?

A quelles conditions une entreprise peut-elle créer une filiale avec un de ses concurrents ?

La création d’une filiale entre deux entreprises concurrentes constitue-t-elle une


concentration ?

Règles applicables :

On entend par concentration toute opération de fusion, absorption ou création de filiale communes
(document 2) entre deux ou plusieurs entreprises.

Ces opérations sont soumises au contrôle des autorités nationale ou communautaire de la concur-
rence lorsqu’elles concernent des entreprises représentant un certain chiffre d’affaires (50 millions
de CA en France et 150 millions au niveau mondial pour l’Autorité de la Concurrence et 5 milliards
d’euros au niveau mondial pour la Commission Européenne).

L’entreprise concernée doit, avant l’opération envisagée, prévenir (notification) l’institution concer-
née qui autorisera ou non l’opération en fonction du niveau de concurrence subsistant sur le marché.

Application au cas :

En créant une filiale commune, Sanofi et Novartis opèrent une concentration qui dépasse le seuil de
CA de 5 milliards d’€ puisque leurs chiffres d’affaires cumulés est de 92 milliards d’€. Cette opération
de concentration relève donc du droit communautaire et non du droit français. Concrètement, ils
doivent procéder à la notification auprès de la commission européenne de leur projet avant de réali-
ser l’opération.

La réponse de la Commission dépendra de l’analyse du marché du secteur pharmaceutique mais ici le


risque d’une interdiction de la concentration dans ce cas précis est assez faible puisque la création
d’une filiale commune ne concerne qu’un secteur d’activité (SIDA) et que les deux entreprises restent
concurrentes pour les autres produits. En outre, ce marché compte encore d’autres concurrents. La
création de la filiale ne semble donc pas entraver de manière significative la concurrence effective et
elle semble rester compatible avec le marché commun. Vraisemblablement, l’autorisation devrait
donc être accordée.
IV) La sanction des pratiques anticoncurrentielles :
A) Abus de position dominante
4) Qualifications juridiques :
Mme Richard Novotel (acheteur) menace M. Moissec (Fournisseur)
de rompre le CT qui les unit si les délais de livraison ne sont pas
raccourcis.
L’autorité de la concurrence souhaite vérifier la légalité de la
démarche

Problème juridique :
A quelles conditions un client peut-il exiger de son fournisseur un
rabais des délais de livraison sous la menace d’une rupture de
contrat ?

Règles applicables :
Les pratiques anticoncurrentielles désignent trois types de pratiques
commerciales contraires au droit de la concurrence : les ententes, les
abus de domination et les offres et pratiques de prix abusivement
bas. Lorsqu'elles restreignent de manière abusive le jeu de la
concurrence sur le marché considéré, elles donnent lieu à des
mesures coercitives visant à les faire cesser, voire à des sanctions.

Application au cas :
Or dans notre cas Mme Richard est clairement dans une situation
d’abus de domination car elle fait du chantage à M.Moissec pour qu’il
réduisent les délais de livraison.
Donc nous somme bien dans une situation d’anti-concurrence de la
part de Mme Richard et l’autorité de la concurrence peut donc la
sanctionné pour cela .
B) La règlementations des ententes

Qualification juridique :
Frais prod, Fruitas, K fruits sont concurrentes elles passent un accord
( entente ) pour se répartir le marché.

Problème juridique :
Principe : les ententes entre entreprise sont interdites, notamment si
elles concernent :
-La fixation d’un prix commun
-La répartition du marché sois par secteur sois par position
géographique
-Limiter l’accès du marché a de nouveaux entrants
Si une entente quelconque est constatée des sanctions financières
très lourde s’appliquent
Règle de bienveillance à l’égard de celui qui dénonce en premier
l’accord : pas de sanction financière pour lui.
Exception : Certaines ententes sont exonérées de l’interdiction, ce
sont celles qui apportent un progrès qui bénéficie largement au
consommateur.
EX : vaccin – recherche commun par 2 Ets
Franchise – Progrès pour le consommateur

Application au cas :
Or, dans le cas de nos 3 entreprise il s’agit bien d’une entente qui vise
à se répartir le marché.
Par principe, cet accord est interdit et le prétexte de la diminution de
la pollution par le transport ne tient pas car même quantité de
produits à transporter, donc pas de progrès pour le consommateur =
sanction

V) La réglementations en matière de concurrence


déloyale :
La loi définit la concurrence déloyale comme l'abus de la liberté du
commerce, causant volontairement ou non, un trouble commercial.
La faute doit être prouvée pour que la concurrence soit considérée
comme déloyale et donc qu'elle soit punie.
Différences avec les cas précèdent :
- Il y a concurrence entre entreprise concernées
- Sanctions sont différentes : Avant : amandes, Ici : dommages et
intérêt
- Juridiction concernée : Avant autorité de la concurrence, Ici :
Tribunaux classique
3 éléments de preuve à apporter :
- 1 dommage ou préjudice pour la victime
- Lien de causalité entre le préjudice et le fait générateur
- 1 Fait générateur si dessous
Détournement de clientèle :
 Confusion imitation : Ets qui cherche à attirer les consos d’un
concurrent en semant un doute dans son esprit
 Dénigrement : rependre 1 info (vrai ou fausse) sur 1 concurrent
pour lui porter préjudice
Sans détournement de clientèle :
 Parasitisme : entreprise non concurrente qui utilise la notoriété
d’1 autre entreprise pour en tirer profit pour lui-même
 Désorganisation : 1 ent ou un marché qui a été victime d’un
agissement d’un concurrent qui va entrainer sa désorganisation
Ex : débauche des salariés

Cas n4 :

Qualifications juridiques :
Mathis gérant d’un hôtel restaurant (victime) qui compte 8 salariés
se rend compte que 5 de ses plus expérimentés salarié ont reçu une
proposition de revalorisation de salaire ainsi qu’une proposition
d’embauche par un de ses concurrent M.Jollier. Se sentant déstabili-
sé Mathis souhaite obtenir réparations.

Problème juridique :
Le fait de débaucher la quasi-totalité des salariés d’une entreprise
concurrentes constitue-t-il une désorganisation ?

Règle applicable :
D’après un principe il y a concurrence déloyale si 1 des 4 points est
réunis :
Détournement de clientèle :
 Confusion imitation : susciter une confusion dans l'esprit de la
clientèle du concurrent afin de l'attirer à soi
 Dénigrement : rependre 1 info (vrai ou fausse) sur 1 concurrent
pour lui porter préjudice
Sans détournement de clientèle :
 Parasitisme : entreprise non concurrente qui utilise la notoriété
d’1 autre entreprise pour en tirer profit pour lui-même
 Désorganisation : 1 ent ou un marché qui a été victime d’un
agissement d’un concurrent qui va entrainer sa désorganisation
Une fois que nous avons au moins un élément sur 4 il faut réussir à
prouver ce que c’est bien un acte de concurrence déloyale et qu’il y a
un préjudice pour nous la victime tels qu’une perte de CA ou notre
image de marque qui est entravé.

Applications au cas :
Or, dans le cas de Mathis il s’agit bien d’une situation de concurrence
déloyale car nous somme dans de la désorganisation. Ensuite il est fa-
cile de prouver qu’il s’agit bien de cela puisque M.Jollier essaye de lui
débaucher ses salarier et les messages envoyés sur un réseaux so-
ciale peuvent servir de preuve ainsi que l’appel que Mathis à passer à
M.Jollier. Malgré que M.Jollier lui a dit qu’il n’essayer pas de le désta-
biliser il s’agit bien d’une situation de concurrence déloyale et M.Jol-
lier est sanctionnable.

CAS N5

Qualification juridique :
La société laboratoires LUCAS vend une crème antirides depuis
plusieurs années, elle est concurrente de la société BEAUJOUR.
Le magazine l’obsexpressg a publié une étude qui en ressort qu’elle
est inefficace .
Quelques jours plus tard la société BEAUJOUR acheter 12000
exemplaires du journal qui a publié l’étude puis l’envoie a plus de
5000 Pharmacies.
La société LUCAS enregistre quelques jours plus tard une forte baisse
de ses ventes de crème.
Il souhaite obtenir réparations
Problème juridique :
A quelle conditions une entreprise peut faire sanctionner une entre-
prise qui fait de la concurrence déloyale ?

Règle applicable :
D’après un principe il y a concurrence déloyale si 1 des 4 points est
réunis :
Détournement de clientèle :
 Confusion imitation : susciter une confusion dans l'esprit de la
clientèle du concurrent afin de l'attirer à soi
 Dénigrement : rependre 1 info (vrai ou fausse) sur 1 concurrent
pour lui porter préjudice
Sans détournement de clientèle :
 Parasitisme : entreprise non concurrente qui utilise la notoriété
d’1 autre entreprise pour en tirer profit pour lui-même
 Désorganisation : 1 ent ou un marché qui a été victime d’un
agissement d’un concurrent qui va entrainer sa désorganisation
Une fois que nous avons au moins un élément sur 4 il faut réussir a
prouver ce que c’est bien un acte de concurrence déloyale et qu’il y a
un préjudice pour nous la victime tels qu’une perte de CA ou notre
image de marque qui est entravé.

Applications au cas :
Or, dans le cas de la société LUCAS il s’agit bien d’une situation de
concurrence déloyale car nous somme dans de le dénigrement. En-
suite il est facile de prouver qu’il s’agit bien de cela puisque la société
BEAUJOUR à acheter et envoyé les magazines au pharmacie il est
donc facile de le prouver la société BEAUJOUR est donc sanction-
nable.
Ajouter dans votre cours pour ceux qui le souhaitaient la correction des cas 4 et 5 du chapitre
précédent :
Cas numéro 4 :
QJF : M. Jollier, gérant de l’EURL La cuisine occitane, entreprise concurrente de la société de M. Ma-
this, gérant de la SARL Hôtel Restaurant le Riquet (victime) a souhaité débaucher 6 des 8 membres
du personnel de cette entreprise, ce qui lui a occasionné un grave préjudice en la privant d’une
grande partie de ses salariés.

Problème juridique : Le fait de débaucher la quasi-totalité des salariés d’une entreprise concurrente
constitue-t-il une désorganisation au sens de la concurrence déloyale ?

RA : Selon l’arrêt de la cour de cassation, la désorganisation peut se caractériser par différents élé-
ments et notamment par :

- le débauchage du personnel : il est considéré comme déloyal si le futur employeur sait que le sala-
rié est soumis à une clause de non concurrence et que celle-ci est applicable au secteur délimité. En
effet, la clause est là pour protéger l’employeur d’un possible transfert de savoir-faire et du risque
que le salarié profite des liens avec les clients pour les apporter au nouvel employeur. Même chose si
le débauchage entraîne un changement très important pour l’entreprise (ex. tous les commerciaux
d’une entreprise).

Selon l’arrêt rendu le 14 avril 2015 par la chambre commerciale de la cour de cassation, la désorgani-
sation est retenue en raison du fait du « caractère massif, simultané et planifié du recrutement » qui
ne peut occasionner que l’arrêt « brutal et durable » de l’activité et ce, alors même qu’il n’y a pas de
volonté de désorganiser le concurrent. Enfin, la désorganisation est plus importante si elle porte sur
des salariés de haut niveau de qualification qui sont plus importants dans la bonne marche de l’en-
treprise.

AC : Or. M. Jollier souhaite débaucher 6 des 8 membres de la brigade de cuisine travaillant pour Ma-
this. Il s’agit plutôt des salariés les plus qualifiés, dont le chef de cuisine.

Aucun des salariés n’a de clause de non-concurrence

M. Jollier précise qu’il ne souhaite pas désorganiser l’activité de Mathis

Donc, du fait que la proposition est simultanée, qu’elle soit faite à 5 des 8 membres de la brigade et
que ce soit prévu (contact sur réseau social), on peut considérer qu’il y a bien ici désorganisation et
que Mathis pourrait si les salariés démissionnent agir en justice.

Cas numéro 5 :
QJF : L'analyse d'un des produits de la société Lucas (entreprise, producteur) par un magazine fait
ressortir le peu d'efficacité de celui-ci. La société Beaujour (entreprise, concurrente) fait diffuser à ses
frais le magazine en question sur certains points de vente des produits de la société Lucas : les agisse-
ments relatés relèvent de la concurrence déloyale et plus précisément du « dénigrement ».

Problème juridique : Une entreprise peut-elle légalement diffuser une information relative à la mé-
diocre qualité des produits de son concurrent sur les points de vente de ceux-ci ?

Règles applicables :
Le régime de la concurrence déloyale repose sur le régime de la RCD avec la preuve nécessaire d'un
fait générateur (imitation, parasitisme, désorganisation et dénigrement), un dommage subi et d'un
lien de causalité entre le dommage et le fait générateur.

Application au cas :

La diffusion de l’article de presse (fait générateur ou fait dommageable) a pour but de porter atteinte
à l’image de l’entreprise Laboratoires LUCAS auprès de sa clientèle en diffusant une information pé-
jorative ou malveillante sur l’entreprise ou sur sa production. Cette diffusion cause à l’entreprise La-
boratoires LUCAS un préjudice (baisse du chiffre d’affaires). Il y a donc un lien de causalité entre la
diffusion de l’article et la baisse du chiffre d’affaires de la société Laboratoires LUCAS

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