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MATIERE DE DISTRIBUTION
INTERNATIONALE
1
Droit du commerce international JEAN-micheal JAQUET professeur à l’institut universitaire de hautes études
internationales .
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dans les pays, où la doctrine ne s’y est pas encore intéressée : le Maroc en fait un
bon exemple. Néanmoins, dans la plupart des économies modernes, il y a
beaucoup de règles, qui, bien que n'ayant pas été élaborées en vue de régir les
structures de distribution internationale, exigent une mise en œuvre particulière
en leur présence.
Il y en a même assez pour parler d'un 'Droit'. Ces règles diverses décrivent
en principe les deux périmètres du Droit de la distribution internationale: Règles
affectant les structures de distribution internationale, et ceux affectant l'activité
de distribution internationale.
La carence en matière de règlementation se conjugue avec les rapports
internationaux de la distribution chose qui favorise le déclanchement des conflits
de loi définis comme suit:
“ Toutes les fois qu’une situation juridique pouvant se rattacher à
plusieurs pays, il faut choisir, entre les lois de ces différents Etas, celle qui sera
appelée à régir le rapport de droit considéré “.2
2
Droit international privé KHALID.ZAHER
3
législateurs nationaux et communautaires est de protéger la partie faible, en
matière de distribution internationale la question prend plus d’ampleur vue ses
différentes spécificités .D’autres part, la pratique fait preuve d’une grande
diversité et une multitude situationnelle incontournable méritant une plateforme
juridique internationale en mesure d’y faire face.
4
Partie 1 : la distribution internationale source de conflit de loi :
cadre juridique et spécificité
Comme tous les domaines de droit international qui voient leurs règles dépendre
des conventions internationales, le contrat de distribution internationale se
trouve ; selon le cas d’espèce, régit à la fois par la convention de Rome (section
1), La convention de La Haye du 14 mars 1978 sur la loi applicable aux contrats
d’intermédiaires et à la représentation (section 2) et enfin la convention de
vienne du 11 avril 1980( section 3 )
5
Parmi les plus importants de ses principes c’est celui de la liberté contractuelle
(art 3 al 1 de la convention) . À défaut, le contrat sera régi par la loi du pays
avec lequel il présente les liens les plus étroits (article 4 al 1 de la convention)
c'est à dire le pays du contractant qui fournit la prestation qualifiée de
"caractéristique", à savoir : la loi du distributeur en cas de contrat de
distribution. Afin de mieux comprendre ci- dessous quelques exemples
illustratifs Dans le contrat d’agence «la prestation caractéristique » est définie
comme celle qui a pour contrepartie l’argent. Donc la partie qui fournit la
prestation caractéristique c’est l’agent. De même imaginons un contrat conclu
entre un commettant français et un agent allemand devant s’exécuter en France.
3
https://www.village-justice.com/articles/Conflit-contrat-distribution,5488.html
6
articles 4.1 et 4.2 de la convention de Rome, la loi allemande. Mais, cette
présomption établie par l’article 4.2 de la convention de Rome n’est qu’une
présomption simple.
Ce texte ratifié essentiellement par les Etats membres de l’UE a été remplacé en
2008 par un également européen ; appelé « Rome I Il faut donc noter que cette
convention s’applique encore à de nombreux contrats signés avant 2010.
2-Règlement ROME I :
Un règlement européen a été adopté sur la loi applicable aux obligations
contractuelles Rome I) afin de résoudre les conflits de loi entre les ressortissants
des différents pays.
Ce règlement s’applique UNIQUEMENT aux contrats conclus après le 17
décembre 2009.La règle est, une fois encore, la liberté de choix des parties.
À défaut de choix exprimé par les parties, la loi applicable au contrat suivant,
conformément à l’article 4 du règlement, est déterminée comme suit :
« Le contrat de distribution est régi par la loi du pays dans lequel le distributeur
a sa résidence habituelle»
À défaut de rentrer dans ces définitions, le contrat est régi par la loi du pays dans
lequel la partie qui doit fournir la prestation caractéristique a sa résidence
habituelle. 4
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Section 2 : La convention de La Haye du 14 mars 1978 sur la loi
applicable aux contrats d’intermédiaires et à la représentation :
Cette convention, qui n’a pour l’instant été ratifiée que par la France et le
Portugal, a, par rapport au problème de la distribution commerciale, un champ
d’application relativement restreint. Elle s’applique certainement aux agents
commerciaux, dès lors que le contrat créant le rapport de représentation n’est
pas un contrat de travail16. Elle s’applique aussi aux contrats de courtage et de
5
Voir l’article de P. Lagarde, «La Convention de La Haye sur la loi applicable aux contrats d’intermédiaires et à
la représentation», (1978) 67 Revue. crit. dr. in. p. 31.
6
Lequel choix doit être exprès ou résulter avec une certitude raisonnable des dispositions du contrat et des
circonstances de la cause, art. 5.
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commission, mais elle ne s’applique pas au concessionnaire ni au distributeur
exclusif qui n’ont pas pour mission de contribuer, même indirectement, à la
création d’un lien juridique entre leur client et leur concédant.
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L'arrêt de la Chambre commerciale de la Cour de cassation du 20 février 2007
apporte un peu d'apaisement en adoptant une solution simple (peut-être trop) :
dans le contrat international de distribution exclusive, le contrat-cadre n'est pas
soumis à la Convention de Vienne sur la vente internationale de marchandises
tandis que le contrats d’application qui sont des ventes le sont.
En l'espèce, une société de droit français (la société Yves Saint-Laurent
Parfums) avait confié la distribution de ses produits au Venezuela à une société
de droit vénézuélien (la société Mimusa CA). La société française reprochant à
son cocontractant divers manquements lui notifia le non-renouvellement du
contrat de distribution. De plus, pendant l'exécution du préavis, la société
française suspendit les livraisons en raison de risques de non-paiement. La
société vénézuélienne saisit alors les juridictions françaises pour obtenir des
indemnités au nom d'une prétendue rupture brutale et abusive des relations
commerciales. L'élément à nos yeux le plus intéressant du litige porte sur la mise
en œuvre de l'exception d'inexécution pendant la durée du préavis. Pour
admettre que le contractant français avait à bon droit mis en œuvre l'exception
d'inexécution, la Cour d'appel de Versailles avait fait application de l'article 71
de la Convention de Vienne de 1980 sur la vente internationale de marchandises.
Le pourvoi en cassation reprochait l'application de ce texte et considérait le droit
français comme compétent au fond du litige.
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société YSLP, vendeur français, et la société Mimusa, acheteur vénézuélien, dès
lors que les parties n'en ont pas exclu l'application, la Cour d'appel a, à bon droit,
examiné les fautes invoquées dans l'exécution de ces ventes au regard des
dispositions de la Convention de Vienne du 11 avril 1980,sans qu'il importe que
ces opérations soient intervenues en application d'un contrat-cadre de
distribution exclusive, lui-même non soumis à ladite Convention ».
A signaler que le Maroc n’a signé aucune de ces conventions, donc il est soumis
à la Convention de Rome qui revêt un caractère universel : les règles de conflit
qu'elle édicte peuvent conduire à l'application de la loi d'un Etat qui n’a pas
ratifié la Convention.
La Convention ne s'applique pas seulement dans des situations comportant des
éléments de rattachement avec l'un ou l'autre des Etats contractants. Le caractère
universel des règles uniformes figurant dans la Convention de Rome résulte de
son article 2, selon lequel la loi désignée par la Convention s'applique même si
cette loi est celle d'un Etat non contractant. Par conséquent, cette Convention
constitue dans son domaine d'application, une loi uniforme de droit international
privé, destinée à se substituer au droit international privé des Etats contractants.
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https://www.labase-lextenso.fr/revue-des-contrats/RDCO2007-4-
038#:~:text=La%20Convention%20de%20Vienne%20du,d'appel%20a%2C%20%C3%A0%20bon
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Si l’on essaye de recenser l’ensemble des réglementations applicables, du droit
de la Concurrence à la protection des consommateurs en passant par le droit de
la vente, force est de Reconnaitre cette complexité se double d’une grande
hétérogénéité. En effet il n’est guerre Possible de prétendre unifier l’ensemble
des règles applicables au sein d’un « droit de la Distribution », pour certaines
raisons.10
D’un point de vue juridique, le contrat de distribution recouvre des formes très
diverses et il ne peut, selon la jurisprudence, recevoir une définition autonome
(Cour d’appel de Reims, 4 octobre 2010).
Quel que soit le contenu du contrat de distribution, ses clauses doivent être
conformes à certaines dispositions d’ordre public de droit français,
communautaire et, s’agissant de contrats de distribution internationale, du pays
dans lequel les produits sont distribués.
au droit de la concurrence
aux aspects réglementaires relatives à la mise sur le marché et à la
distribution du produit concerné
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https://www.le-droit-des-affaires.com/contrat-de-distribution-article73.html
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au statut particulier prévu par la loi pour les agents commerciaux, VRP,
etc., notamment en ce qui concerne les indemnités de fin de contrat dont
ils peuvent bénéficier
aux règles relatives aux délais de paiement
à la responsabilité des parties, notamment du fait des produits
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centrales d’achats. De même, il est exclu d’organiser sa distribution de la même
façon dans le cas où il s’agit de percer sur le marché ou dans celui où on désire
établir un réseau. L’ensemble de ces éléments militent en faveur de la
Plus grande circonspection lorsqu’il s’agit de fournir des tendances générales.13
1- Le canal de distribution :
Il permet une meilleure connaissance des besoins des clients, des services
personnalisés pour les clients et une marge plus importante car pas
d’intermédiaires. MAIS il implique la nécessité de stocker la marchandise, la
gestion financière et organisationnelle d’un point de vente qui peut freiner le
développement des points de vente.
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B/ Le canal court
Il offre des marges importantes car un seul intermédiaire est présent entre
l’offreur et le client, et permet ainsi une meilleure connaissance du marché.
Cependant les contraintes de stockage sont importantes, et le producteur perd
son autonomie car le producteur dépend du distributeur.
C/ Le canal long
Direct ou indirect ?
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Les produits périssables nécessitent d’être acheminés rapidement du producteur
au consommateur, il est donc important d’opter pour une distribution directe tel
que le circuit court.
Des fabricants vont opter pour la distribution directe afin de créer un lien
privilégié avec leurs clients, afin de leur faire vivre une expérience unique
(exemple des tours opératoires avec des voyages sur mesure), de maîtriser leur
image et d’augmenter leur chiffre d’affaires. En outre, cette forme de
distribution est incontournable pour les produits techniques qui nécessitent des
conseils d’utilisation et /ou des adaptations.
Exemples : Nepresso avec l’ouverture de ses propres boutiques. Les objectifs
sont multiples.14
Enfin, le tribunal a jugé que le pouvoir adjudicateur doit s' abstenir d’imposer
aux candidats des prescriptions qui les conduiraient -Provence en permettant aux
candidats d’assortir leurs références du nom des collectivités, avec l’accord de
ces dernières, a méconnu les dispositions de la loi du 31 décembre 1971
modifiée, qui impose le secret professionnel aux avocats.
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C’est d’ailleurs cette même diversité qui explique en partie l’attention de plus en
plus grande portée au monde de la distribution, tant par la jurisprudence que par
la doctrine. Sans doute faut il y voir également la contrepartie des difficultés du
législateur à poser un cadre juridique cohérent applicable à cette activité
économique. C’est que la distribution est assez topique de la tension qui peut
exister entre deux exigences contradictoires du marché, l’une macro-
économique , l’autre micro-économique.
D’un point de vue macro-économique , le droit de la concurrence exprime assez
bien la volonté du législateur (et des autorités de contrôle) de préserver la plus
grande fluidité possible du marché ; d’un autre point de vue, micro-économique
celui-là, les opérateurs, et fournisseurs comme distributeurs, sont à la recherche
de l’efficacité optimale pour leur activité. Or celle-ci passe presque
nécessairement par une limitation de la liberté d’action des intervenants sur le
marché.
Il n’est donc pas surprennent que la conciliation Entre ces deux exigences soit
une question de politique économique et industrielle de l’état en cause ; Ni
d’ailleurs qu’il appartienne à chaque état d’opter, selon ses choix, pour le niveau
et la nature de la conciliation qui lui convient le mieux. Il en découlera
nécessairement une diversité du contenu des régimes juridiques de la
distribution dans les divers droits nationaux.
En effet même s’il est incontestable que le droit communautaire prime sur les
droits nationaux contraires encore faut il que le premier soit applicable. Or
celui-ci ne trouve pas le titre juridique automatique dans le caractère
Transnational de la relation juridique.
De surcroit même si les lois nationales se sont incontestablement rapprochées,
subissant ainsi la « contagion communautaire », elles varient encore
sensiblement sinon dans la rédaction du moins dans l’application. En
conséquence, la distribution transnationale, fut intracommunautaire, doit
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compter non seulement avec le droit de la communauté mais également avec le
contenu des droits nationaux.
Cette constations apparait encore plus vraie lorsque l’on s’attache à la dimension
microéconomique, c’est à dire aux rapports entre parties à un contrat.
L’insertion des contrats de distributions dans les champs de conflits de lois n’a
pas suscité à l’inverse des autres problèmes, de grands débats. Sans doute
l’importance des risques que faisait planer l’application des réglementations de
la concurrence, tant nationales que communautaire, attelle détourné l’attention
des praticiens et des observateurs sur les clauses et contrats pathologique à cet
égard .
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Faut-il rappeler que la loi applicable ne se pose que s’il y a lieu de régler un
différend ce
qui laisse deviner l’association de loi applicable avec le juge compétent.
Le règlement des différends en matière de la distribution internationale exige
une étude des différentes résolutions proposées dans ce sens.
19
Partie 2 : le choix de la solution applicable aux conflits de lois
en matière de distribution internationale
20
rattachement poursuit un objectif, qui peut être par exemple un objectif de
protection d’une partie faible . Ce sont surtout les principes d’autonomie de la
volonté, de proximité et de souveraineté que l’on retrouve de diverses manières
dans le droit des contrats internationaux de distribution. En effet, la lecture des
règles uniformes de la Convention, du fait que ses dispositions sont applicables
aux situations comportant un conflit de lois aux obligations contractuelles,
montre que les parties ont toujours la possibilité de choisir le droit applicable à
leur contrat de distribution (section 1). Si elles ne le font pas, c’est le principe
de proximité qui va s’appliquer (section 2). Mais en tout état de cause, que les
parties aient choisi le droit applicable ou non, elles seront soumises à certaines
17
règles impératives (section 3).
Qu'est-ce que ce choix ? Ce choix est, d'abord, l'exercice d'une totale liberté et il
en découle un certain nombre de conséquences. Mais cela veut également dire
que le contrat, même si le choix est libre, est soumis à la loi qui est choisie et de
cela aussi découle de nombreuses conséquences.
Le choix est tout à fait libre, tout d'abord. Cela veut dire que les parties vont
pouvoir choisir la loi applicable à leur contrat et s'affranchir, de cette façon, des
dispositions, mêmes impératives, de la loi qui aurait été applicable à défaut de
choix. La précision est importante, elle permet de distinguer l'autonomie de la
1. le principe de proximité dans international contemporain, cours général de droit international privé,
Rec., cours de l’académie de Haye, 1986, Martinus Nijhoof Publishers
2 P .LAGARDE, Op. cit, p, 49s
3 Qui est l’objet du cours précité
4 P .LAGARDE, Op. cit, p .61s
5 P .LAGARDE, Op. cit, p. 56s
21
volonté en droit international privé de l'autonomie de la volonté en droit interne.
En droit interne, le contrat légalement formé fait la loi des parties, mais cela
suppose que le contrat est légalement formé, donc dans les limites des
dispositions impératives qui résultent de la loi interne considérée. En droit
international privé - et la Convention de Rome consacre cette solution -, il est
possible, par le choix de la loi, de s'affranchir des dispositions impératives de la
loi objective.
Par ailleurs, il est important d’insister sur les avantages d’un choix de la loi
applicable au contrat international de distribution. Ce choix est envisagé comme,
dans tous les contrats internationaux, un remède à l’imprévisibilité qui peut
résulter du principe de proximité qui s’appliquera à défaut de choix. C’est dire
autrement que l’utilité la moins contestable de l’autonomie de la volonté est
précisément de prémunir les parties contre l’incertitude dont ce pouvoir
correcteur du juge (reposant sur le principe de proximité) menace la
détermination de la loi applicable 7.
En tout état de cause, lorsque les parties à un contrat choisissent la loi applicable
elles devront tenir compte de l'ensemble de leurs relations d'affaire afin que le
système qu'elles mettent en place soit cohérent (1). Elles pourront également
prévoir qu'une loi différente régisse les contrats d'application. Dans ce cas elles
procéderaient à un dépeçage de l'ensemble contractuel (2).18
6 .Le considérant 11 rappelle que «la liberté des parties de choisir le droit applicable devrait constituer l'une
des pierres angulaires du système de règles de conflit de lois en matière d'obligations contractuelles »
7. P .LAGARDE, OP.cit, p .64
8. sur le dépeçage, V.P.LAGARDE, Le « dépeçage » dans le droit international privé des contrats .Riv, DIR.Int,
proc, 1975, p .649
22
1le choix d’une loi neutre pour l’ensemble contractuel
Sur cette question, Un contrat franco-allemand peut, ainsi, être soumis à la loi
japonaise, même s'il n'y a aucun lien du contrat ou des parties avec le Japon.
Certains pays ayant participé à l'élaboration de la Convention de Rome 1 ne
souhaitaient pas cette solution, mais force est de reconnaître que dans la
pratique, il n'y a pas d'abus et que si les parties optent pour une loi qui n'a aucun
rapport avec le contrat, c'est, le plus souvent, parce que cette loi présente des
caractères techniques qui sont bons, qui sont adaptés au contrat, ce qui n'a rien
de scandaleux, bien au contraire. On cite très souvent en exemple les vieux
contrats de transport maritime, qui étaient couramment soumis à la loi anglaise,
tout simplement parce que cette loi était très développée sur ce point, même
dans des contrats qui n'avaient rien à voir avec l'Angleterre. Cela n'aurait eu
aucun sens d'interdire de choisir une loi neutre, particulièrement bien adaptée au
contrat.
La question qui nous intéresse ici est celle de savoir si les parties peuvent choisir
des lois différentes pour régir au fond différentes parties de leurs contrats.
Autrement dit, pourrait –on concrètement, par exemple, soumettre les contrats
9. La Convention de Rome ainsi que le Règlement de Rome considèrent le choix des parties comme une un
contrat distinct du contrat principal. Par renvoi aux articles 8, 9 et 11, l'article 3.5 du Règlement de Rome (3.4 de
la Convention de Rome) désigne la loi choisie elle-même, pour régir la question concernant l'existence et la
validité de la clause d’electio juris. La licéité de cette clause découle du système du Règlement de Rome, évitant
la régression in infinitum qui résulterait de la recherche de la loi applicable au «contrat de choix». Voir
spécialement, Jacques Foyer, «Le contrat d'electio juris à la lumière de la Convention de Rome» dans
L'internationalisation du droit, Mélanges en l'honneur d’Yvon Loussouarn, Paris, Dalloz, 1994 à la p. 169 et s.
10. Cette expression est employée par V.HEUZE, Rev .Crit .Dr .int Pr, 1990, p 505.
11. un tel dépeçage est également admis dans la convention de la Haye du 22 décembre (art 7.1) sur la loi
applicable à la vente internationale de marchandise ; qui n’est pas encore en vigueur .
23
de distribution à une loi en ce qui concerne la détermination des obligations des
parties, et à une autre loi en ce qui concerne l’extinction du contrat ?
Mais qu’il s’agisse d’un choix de l’unité ou de la loi neutre .il convient de ce
demander quelle doit en être la forme. L’electio juris doit –il être exprès ou
tacite ?
24
de la cause » .Enfin, la convention de Rome décide dans article 3 alinea1 que
« ce choix doit être exprès ou résulter de façon certaine des dispositions du
contrat ou des circonstances de la cause. »
Ces exemples montrent que ces diverses conventions considèrent que la césure
n’est pas entre volonté expresse et localisation objective, mais entre volonté
(exprès ou tacite) et rattachement objectif. 19
Il convient à présent d'envisager l'hypothèse dans laquelle les parties n'ont pas
désigné de loi applicable à leur relation, ce qui n'est pas rare puisque plus de la
moitié des contrats internationaux de distribution ne comportent pas de choix de
la loi applicable.
12. ART. Précité, Riv.di dir.int, e, proc, 1975, p.649, qui parle d’une ‘’présomption de raison ‘’ qui devrait exclure tout
dépeçage incohérent.
13. QIULIANO et LAGARDE, Rapport. Précité, p .17
14. Cass .civ ; 1ere, 6juillet 1959, Fourrures Renel, Rev .Crit, 1959 ,p .708 , note II.BATIFFOL
25
avec le pays où la partie qui doit fournir la prestation caractéristique a, au
moment de la conclusion du contrat, sa résidence habituelle ou son principal
établissement ». C'est le fameux critère de la « prestation caractéristique »15, qui
peuvent paraître une formule abstraite, mais qui, en réalité, l'est beaucoup
moins.
Mais c’est en tous cas celle qui permet de distinguer le contrat d’un autre. Mais
cette distinction n’est pas facile dans les contrats de distribution, dont les
doctrines sont divergentes dans la détermination de la prestation caractéristique
selon chaque contrat.
15. Déjà retenue par le droit suisse ; cf. art .117 de la loi suisse du 18 décembre 1987 sur le droit international privé. L’alinéa
3 de l’article 117 dispose : « Par prestation caractéristique, on entend notamment :
a) La prestation de l’aliénateur dans les contrats d’aliénation
b) La prestation de la partie qui confère l(usage dans les contrats portant sur l’usage d’une chose , ou d’un droit
c) La prestation de service dans le mandat, le contrat d’entreprise, et d’autres contrats de prestation de service
d) La prestation du dépositaire dans le contrat de dépôt
e) La prestation du garant ou de la caution, dans les contrats de garantie ou de cautionnement. »
26
prévoit une clause d’exception18, qui permet d’écarter la loi ainsi désignée «
lorsqu’il résulte de l’ensemble des circonstances que le contrat présente les liens
les plus étroits avec un autre pays »19. Cette clause d’exception autorise le juge
à déterminer directement la loi avec laquelle le contrat présente les liens les plus
étroits en recherchant et en évaluant les points de contact que le contrat présente
avec différents pays.
Elle doit jouer dans les deux cas. Le premier correspond aux situations dans
lesquelles la prestation caractéristique ne peut être déterminée. On peut songer à
tous les contrats de distribution de quelques complexité dans lesquels aucune
des deux parties ne se borne à devoir un paiement mais assume aussi des
obligations spécifiques au type de contrat en cause.
27
Mais ce qui nous intéresse ici d’avantage la souveraineté des autres lois qu’il
s’agisse de celle des lois de police (du for ou étrangère), ou de celle de la lex fori
qui par le jeu de l’ordre public international, viendrait évincer la lex contractus
.Or comme on va le relever, autant les lois de police jouent un rôle non
négligeable en matière de contrat de distribution (1), autant l’exception d’ordre
public international y joue un rôle insignifiant (2)
28
annule ledit contrat, parce qu’il est restrictif de concurrence. Le juge français,
saisi d’une demande de nullité, devra appliquer le règlement l’exemption
communautaire à titre de loi de police et valider le contrat litigieux.
L’application des lois de police étrangère est donc une possibilité pour le juge et
non une obligation .Mais même aussi limitée, cette disposition a été jugée
dangereuse par certains état qui comme ils en avaient la possibilité dans la
convention de Rome, ont fait une réserve relative à l’article 7 .C’est du
Luxembourg et l’Allemagne
Par ailleurs, on remarque ainsi que c’est que le principe de souveraineté lié à
l’application d’une loi de police, est limité par le principe de proximité. Seules
les lois de police étrangère qui ont un lien étroit ou un lien effectif avec le
contrat pourrant être appliquées par le juge étatique.
20. Cf. Toutefois .MAYER, Les lois de police étrangères, J.D.I, 1981, p.177 et s , qui distinguent parmi les lois d’application
immédiate , celles qui sont des lois de police et les autres.
29
Les lois de police de régulation du marché :
Les lois de police peuvent être utiles à la protection d’une partie faible 22. Mais
les lois de police de protection du distributeur revendeur sont finalement assez
rares. Le professeur MAYER relève que les distributeurs juridiquement
indépendants mais économiquement dépendants sont dans un état d’infériorité
résultant de la situation crée par le contrat, mais qui ne repose pas
nécessairement sur une présomption d’inégalité des parties sans la négociation,
ce qui expliquerait qu’il ne soit pas porté atteinte en principe à la loi
d’autonomie .Malgré tout, on rencontre quelques lois de police étrangères
protégeant le distributeur en état d’infériorité24.
22. Cf. .notamment, P.MAYER, la protection de la partie faible en droit international privé - la protection de la
partie faible dans les rapports contractuels, Comparaison franco-belges, ouvrage collectif sous la direction de
J.GHESTIN et de M.FONTAINE,L.G.D .J.1996
30
indéterminée ou assimilée, le concessionnaire a droit à une indemnité de rupture
si le concédant met fin à ce contrat en l’absence de faute grave du
concessionnaire23. Cette loi est qualifiée de loi d’application immédiate,
revendiquant son application à tous les distributeurs opérant sur le territoire
belge24 .
L’impérativité d'un ordre juridique pourra prendre une dernière forme, plus
originale, celle de l'ordre public international ou exception d'ordre public.
Intervenant au terme du raisonnement conflictuel, cette impérativité peut
paralyser l'application de la loi étrangère normalement compétente si elle devait
heurter les conceptions fondamentales du for.
Mais à l’échelle internationale, l’ordre public joue peu en matière de contrats 25,
étant donné au surplus que ce n’est pas la loi étrangère elle-même qui doit être
incompatible avec l’ordre public du for, mais son résultat concret26. De fait, il
est à peine de trouver des applications de l’exception d’ordre public
international en matière de contrats internationaux de distribution. La référence
à la jurisprudence française de l’époque on trouve qu’il est exigé fermement que
le contrat cadre de distribution détermine le prix des contrats d’application, la
jurisprudence ne considérait pas que cette exigence de détermination du prix,
spécifique au droit français, était d’ordre public international.
La règle de conflit de lois précise que, si le juge saisi est un juge d’un Etat
membre de l’Union Européenne, il devra faire prévaloir le droit communautaire,
puisqu’en vertu de la convention de Rome, il est obligé d’appliquer les lois de
police du for, et a seulement la possibilité d’appliquer les lois de police
étrangères.
31
Si on est devant deux droits de la concurrence en conflit et sont deux droits
étrangers, le juge ayant la faculté d’appliquer la loi de police étrangère, choisira
librement le droit de la concurrence qu’il applique, s’il décide d’en appliquer un.
Il pourra s’inspirer des indications que lui donne la convention de Rome à cet
égard.25
Quoi qu’il en soit, il apparait donc que les applications de l’exception d’ordre
public en matière de contrats internationaux de distribution sont extrêmement
rares.
Chapitre2: Le choix du mode alternatif de résolution des litiges
32
Toute une palette de solutions est aujourd’hui à la disposition des opérations de
distribution pour trancher leurs différends. La voie judiciaire –le recours aux
tribunaux étatiques- voie la plus classique, et de plus en plus souvent supplantée
par des solutions jugées plus souples ou plus rapides, la voie amiable et la voie
arbitrale.
33
Le point commun de ces formules est que les parties vont s’engager à faire appel
à une personnalité qualifiée extérieure (ni juge ni arbitre) pour les aider à trouver
un compromis. L’avantage essentiel de ses procédures de résolution amiable des
conflits (dites ADR, alternative, dispute résolution) est leur souplesse. Elles
peuvent être prévues au contrat ou proposées par une partie après la survenance
d’un différend. Elles peuvent précéder un arbitrage auquel on recourra en cas
d’échec de la médiation ou être mises en œuvre durant une procédure d’arbitrage
(ou même durant un procès). Elles ne conduisent pas à une sentence, un
jugement, mais se terminent par une proposition de compromis acceptée par les
parties (et, si le litige a été porté devant un tribunal, entérinée par le juge).
27
ADR est l’acronyme de :
« Accord for Dangerous goods by Road »
Soit : « Accord pour le transport des marchandises Dangereuses par la Route ».
Il s’agit d’un Règlement international qui concerne 50 pays signataires : Albanie, Allemagne, Andorre, Autriche,
Azerbaijan, Bélarus, Belgique, Bosnie-Herzégovine, Bulgarie, Chypre, Croatie, Danemark, Espagne, Estonie, ex-
République yougoslave de Macédoine, Fédération de Russie, Finlande, France, Géorgie, Grèce, Hongrie,
Irlande, Islande, Italie, Kazakstan, Lettonie, Liechtenstein, Lituanie, Luxembourg, Malte, Maroc, Montenegro,
Pays-Bas, Norvège, Pologne, Portugal, République de Moldova, République tchèque, Roumanie, Royaume-Uni,
Saint-Marin, Serbie, Slovaquie, Slovénie, Suède, Suisse, Tadjikistan, Tunisie, Turquie et Ukraine.
28
Traité des contrats «les contrats de distribution » par Martine Behar-Touchais, Georges Virassamy. Edition
DELTA. P : 344, 355.
34
Tout d’abord, ce recours crée presque automatiquement un déséquilibre entre les
partenaires. Le juge est le plus souvent celui du pays de l’une des parties (et, de
ce fait, étranger pour l’autre). Imprégné d’une culture juridique qui peut être
exotique pour le cocontractant, il suit des règles de procédures locales, il exige
souvent que tous les documents soient traduits dans sa langue, etc. Certes, un
juge « tiers » peut parfois être choisi, mais avec le risque de compliquer encore
la situation. Ensuite, le fonctionnement des justices étatiques pose souvent des
problèmes de délai, surtout si la porte adverse multiple les recours, et de coûts .
Enfin, il n’est pas possible devant les tribunaux d’assurer une confidentialité aux
débats et au jugement, ce qui peut poser des problèmes en termes de réputation
commerciale.
On peut citer aussi le cas des contrats dans lesquels les obligations à faire
respecter sont très simples, et ne prêtent pas à débat (contrat de prêt par
exemple). Dans de tels domaines, la solution du litige est une injonction
exécutoire faite à l’autre partie. Le tribunal est le mieux placé pour cela.
On doit s’y référer enfin dans le cas, rare aujourd’hui, où le cocontractant est
établi dans un pays non signataire des conventions internationales de
reconnaissance des sentences arbitrales.
29
L’article 4 de la convention de Rome l « Un acte juridique unilatéral relatif à un contrat conclu ou à conclure
est valable quant à la forme s’il satisfait aux conditions de forme de la loi qui régit ou régirait au fond le contrat
en vertu de la présente convention ou de la loi du pays dans lequel cet acte est intervenu ».
35
3-Le choix du tribunal compétent :
On voit que les termes de l’arrêt réservent l’ordre public international, il arrivera
en effet que la loi de police d’un Etat avec laquelle la situation litigieuse
30
La clause compromissoire est une clause contractuelle que les parties à un contrat conviennent d’insérer
dans le but d’exclure la compétence des tribunaux de l’État quant à un litige pouvant survenir dans le cadre de
l’exécution des obligations de ce contrat.
31
« L’arbitrage commercial international et l’ordre public », par Jean- Baptiste Racine, p.298, 384.
36
entretient des liens exclue l’arbitrabilité de certains litiges de consommation –
étant précisé que le juge français ne sera en principe sensible qu’à ses propres
lois de police : c’est généralement leur seule violation qui sera jugée contraire à
l’ordre public international français qui est en cause.
La chambre sociale de la Cour de cassation refuse quant à elle de valiser les
clauses compromissoires dans les contrats de travail internationaux.
Pour ce qui concerne la propriété intellectuelle, il faut distinguer d’un côté entre
le contentieux de validation des droits, pour laquelle l’arbitrabilité des litiges
paraît exclue, et les autres questions, pour lesquelles on admet les effets des
clauses compromissoires. Le recours à l’arbitrage est donc valable, par exemple,
au sujet des litiges liés à un contrat de licence, ou même en matière de
contrefaçon tant que la validité des droits de propriétés industrielle n’est pas
discutée.
Ce problème ne doit pas être négligé. Obtenir une décision de justice favorable
est de peut d’intérêt si l’on ne parvient pas ensuite à en obtenir l’exécution dans
le pays de débiteur.
Hors Union européenne, il peut être très difficile d’obtenir l’exécution d’une
sentence rendue dans un autre pays, du fait des susceptibilités judiciaires locales,
mais aussi parfois de la nécessité de préserver l’ordre public et par exemple de
garantir les droits de la défense. Un certain nombre de conventions bilatérales
ont cependant été signées par la France. Elles ne prévoient jamais un exequatur
automatique, mais confient au juge sollicité au minimum la vérification de la
compétence (selon les règles de son droit interne) du tribunal ayant rendu le
jugement.
37
En l’absence de convention, l’exequatur est toujours source de délais, et parfois
l’occasion de manœuvres dilatoires de l’adversaire. En France par exemple, une
décision de justice prononcée dans un pays n’ayant pas signé de convention ne
reçoit de caractère exécutoire que si le juge français estime que les quatre
conditions suivantes sont réunies :
La plupart des pays étrangers mettent aussi en œuvre des procédures complexes
avant d’ordonner l’exécution d’un jugement rendu dans un autre pays. C’est
pourquoi, si les deux systèmes juridiques sont comparables, il est souvent
préférable de choisir dans le contrat de soumettre les litiges éventuels aux
tribunaux du pays du partenaire si l’on a des raisons de penser que c’est contre
lui que risquent le plus probablement d’être intentées des actions en justice.
L’arbitrage est un mode de règlement des différends qui consiste pour les
parties à recourir à une ou plusieurs personnes choisies par elles, les arbitres,
pour trancher leur litige par une sentence impérative et en principe non
susceptible d’appel.33
32
L’ordre public international constitue un ensemble de règles obligatoires qui touchent à l’organisation de la
nation, à l’économie, à la morale, à la santé, à la sécurité, à la paix publique et aux droit et libertés essentielles
de chaque individu.
33
« l’arbitrage en droit marocain » ABDELLAH KHIAL
38
1-Les avantages de l’arbitrage :
Ils se déterminent surtout par comparaison avec la justice d’Etat. On peut citer :
- La confidentialité, tant des débats que de la sentence, qui ne sera communiquée
qu’aux parties ;
- Le libre choix de la langue, indépendant du lieu de l’arbitrage ;
- la neutralité, les arbitres ne dépendant d’aucun Etat, d’aucune hiérarchie, et
étant le plus souvent par exemple d’une nationalité différente de celles des
parties ;
- Une connaissance parfois plus fine de la part des arbitres que de magistrats
professionnels du secteur d’activité et de ses usages ;
- la souplesse dans la procédure (arbitrage ad hoc ou institutionnel, un ou
plusieurs arbitres, possibilité de jugement en amiable compositeur, etc) ;
- La rapidité relative, qui tient principalement au fait que la grande majorité des
sentences ne font pas l’objet de recours et sont exécutées spontanément.
Sur ces deux points, la quasi-totalité des pays ont aujourd’hui intégré l’arbitrage,
et en particulier l’arbitrage international, dans leur législation, souvent en
s’inspirant d’une loi type élaborée dans le cadre de l’Onu . Mais il demeure
parfois quelques réserves à la reconnaissance de l’arbitrage. Ainsi certains pays
le rejettent-ils lorsque l’Etat lui-même est partie au conflit, ou en certaines
matières considérées comme relevant de l’ordre public, comme le droit de la
consommation ou le droit du travail.
39
La France, comme quelque 120 Etats, a ratifié la convention de New York de
1950 sur la reconnaissance des sentences arbitrales étrangères. Celle-ci limite
considérablement le pouvoir d’appréciation du juge national. De plus, le
nouveau Code de procédure civile (art. 1492 et suivants) 34 dispose que les
sentences arbitrales internationales acquièrent automatiquement l’autorité de la
chose jugée, quel que soit le pays dans lequel elles ont été rendues. Leur
exécution provisoire peut être obtenue dans les mêmes conditions qu’un
jugement interne. Si la partie condamnée ne s’exécute pas spontanément,
l’exequatur doit être demandé au tribunal. Ainsi est-il parfois plus facile de faire
reconnaître à l’étranger une sentence arbitrale rendue en France (et inversement)
qu’un jugement d’un tribunal français.
34
Code de procédure civile art.1492
35
Guide de l’arbitrage international LATHAM E WATKINS
40
Table des matières
INTRODUCTION ............................................................ 2
Partie 1 : la distribution internationale source de conflit
de loi : cadre juridique et spécificité ............................. 5
Chapitre 1 : Vue générale sur les conventions
internationales réglementant les contrats de
distribution internationale : ..................................... 5
section 1 : La convention de Rome du 19 juin 1980
et le règlement Rome I : ......................................... 5
Section 2 : La convention de La Haye du 14 mars
1978 sur la loi applicable aux contrats
d’intermédiaires et à la représentation : ................ 8
Section 3 :La Convention de Vienne du 11 avril 1980
............................................................................... 9
Chapitre 2 : Les conflits de lois en relation avec les
spécificités de la distribution internationale ........... 11
Section 1 : la nature des produits distribués ......... 12
Section 2 : la diversité des modes de distribution . 13
Section 3 : la spécificité du marché ....................... 16
Partie 2 : le choix de la solution applicable aux conflits
de lois en matière de distribution internationale ..... 20
Chapitre1 : le contrat international de distribution
soumis à une loi étatique ....................................... 20
41
Section 1 : Le contrat de distribution internationale
et l’autonomie de la volonté : ............................... 21
Section 2 :le contrat de distribution international et
le principe de proximité ........................................ 25
Section 3 : le contrat international de distribution et
le principe de souveraineté ................................... 27
Chapitre2: Le choix du mode alternatif de résolution
des litiges ............................................................... 32
section 1 :La voie amiable de règlement des
différends ............................................................. 33
section 2 :Le recours aux tribunaux étatiques ....... 34
Section 3 : Le recours à l’arbitrage ........................ 38
42
43