Vous êtes sur la page 1sur 22

VERS LA RECONNAISSANCE

DES DROITS DES


POPULATIONS
AUTOCHTONES ET LOCALES
DEFINITION
• « les descendants de ceux qui habitaient
dans un pays ou une région géographique
à l'époque où des groupes de population
de cultures ou d'origines ethniques
différentes y sont arrivés et sont devenus
par la suite prédominants, par la conquête,
l'occupation, la colonisation ou d'autres
moyens »
Haut Commissariat des Nations-Unies aux Droits de l’Homme
DEFINITION
• « Par communautés, populations et nations autochtones,
il faut entendre celles qui, liées par une continuité
historique avec les sociétés antérieures à l’invasion et
avec les sociétés précoloniales qui se sont développées
sur leurs territoires, s’estiment distinctes des autres
segments de la société qui dominent à présent sur leurs
territoires ou parties de ces territoires. Elles constituent
maintenant des segments non dominants de la société
et elles sont déterminées à préserver, développer et
transmettre aux futures générations leurs territoires
ancestraux et leur identité ethnique, qui constituent la
base de la continuité de leur existence en tant que
peuples, conformément à leurs propres modèles
culturels, à leurs institutions sociales et à leurs systèmes
juridiques. » José Cobos Martinez
CRITERES D’APPARTENANCE

• Continuité historique
– a) L'occupation des terres ancestrales ou d'au moins une partie de ces terres;
– b) l'ascendance commune avec les premiers occupants de ces terres;
– c) la culture en général ou sous certaines de ses manifestations;
– d) la langue;
– e) l’implantation dans certaines parties du pays ou dans certaines régions du
monde ;
– f) d’autres facteurs pertinents.

• Auto-identification en tant qu'autochtone

• Appartenance à un groupe autochtone revendiquée par l’individu et le


groupe auquel il appartient
REPARTITION
Environ 300 millions d’individus

• Asie 150-200
• Amérique Latine 45-50
• Afrique 14
• Amérique Nord 1,5
• Russie 1
• Europe 0,8
ORIGINES D’UNE
RECONNAISSANCE

• Le Cadre de l’ONU
– Les Droits de l’Homme
– La Sous-Commission de la
lutte contre les mesures
discriminatoires et de la
protection des minorités
(1970)
– Le Groupe de Travail sur
les populations
autochtones (Conseil
Economique et Social,
1982)
LE GROUPE DE TRAVAIL SUR LES
POPULATIONS AUTOCHTONES
LE GROUPE DE TRAVAIL SUR LES
POPULATIONS AUTOCHTONES
• Les participants
– Les organisations dotées du statut consultatif auprès du Conseil
Economique et Social (15)
– Les autres organisations reconnues (99)
• Les études
– La discrimination
– Les traités et accords existants
– L’élaboration de normes
• Les moyens
– Le Fonds de contributions volontaires pour les populations
autochtones
• L’objectif
– Une déclaration des droits des peuples autochtones
LES TEXTES INTERNATIONAUX
La Convention Internationale sur les peuples indigènes et tribaux (1989)

La Convention sur la Diversité Biologique (1992)

La Convention des Nations-Unies sur le Patrimoine Immatériel (2003)

La Déclaration des Nations-Unies sur les droits des peuples autochtones


(2007)
LA CONVENTION INTERNATIONALE SUR LES
PEUPLES INDIGENES ET TRIBAUX (OIT 1989)

• Considérant que, étant donné l'évolution


du droit international depuis 1957 et
l'évolution qui est intervenue dans la
situation des peuples indigènes et tribaux
dans toutes les régions du monde, il y a
lieu d'adopter de nouvelles normes
internationales sur la question en vue de
supprimer l'orientation des normes
antérieures, qui visaient à l'assimilation;
• 2. Le sentiment d'appartenance indigène ou
tribale doit être considéré comme un critère
fondamental pour déterminer les groupes
auxquels s'appliquent les dispositions de la
présente convention.
Article 2
1. Il incombe aux gouvernements, avec la participation des peuples
intéressés, de développer une action coordonnée et systématique en vue
de protéger les droits de ces peuples et de garantir le respect de leur
intégrité.
• Article 3
• 1. Les peuples indigènes et tribaux doivent jouir pleinement des droits de
l'homme et des libertés fondamentales, sans entrave ni discrimination.
Les dispositions de cette convention doivent être appliquées sans
discrimination aux femmes et aux hommes de ces peuples.
• 2. Aucune forme de force ou de coercition ne doit être utilisée en violation
des droits de l'homme et des libertés fondamentales des peuples
intéressés, y compris des droits prévus par la présente convention.
• Article 4
• 1. Des mesures spéciales doivent être adoptées, en tant que de besoin,
en vue de sauvegarder les personnes, les institutions, les biens, le
travail, la culture et l'environnement des peuples intéressés.
• Diversité culturelle
• Nouvelles conditions de vie
• Participation
• Reconnaissance des pratiques
sociales, culturelles, religieuses
• Relations avec la Terre
• Respect de la transmission des
droits fonciers
• Interdictions des déplacements
sans consentement et
indemnisation
• Protection de l’emploi et des
salaires
• Préservation des langues
• Formation
• Facilitation des contacts
transfrontaliers
LA CONVENTION SUR LA DIVERSITE
BIOLOGIQUE (RIO, 1992)
• Reconnaissant qu'un grand nombre de communautés locales et de populations
autochtones dépendent étroitement et traditionnellement des ressources biologiques
sur lesquelles sont fondées leurs traditions et qu'il est souhaitable d'assurer le
partage équitable des avantages découlant de l'utilisation des connaissances,
innovations et pratiques traditionnelle intéressant la conservation de la diversité
biologique et l'utilisation durable de ses éléments,
LA CDB, ARTICLE 8j

• j) Sous réserve des dispositions de sa législation nationale,


respecte, préserve et maintient les connaissances, innovations
et pratiques des communautés autochtones et locales qui
incarnent des modes de vie traditionnels présentant un intérêt
pour la conservation et l'utilisation durable de la diversité
biologique et en favorise l'application sur une plus grande
échelle, avec l'accord et la participation des dépositaires de ces
connaissances, innovations et pratiques et encourage le partage
équitable des avantages découlant de l'utilisation de ces
connaissances, innovations et pratiques;
Convention des Nations-Unies sur le
patrimoine immatériel (2003)
• Reconnaissant que les communautés, en
particulier les communautés autochtones, les
groupes et, le cas échéant, les individus,
jouent un rôle important dans la production, la
sauvegarde, l'entretien et la recréation du
patrimoine culturel immatériel, contribuant
ainsi à l'enrichissement de la diversité
culturelle et de la créativité humaine,
PATRIMOINE IMMATERIEL

• Expressions orales
• Spectacles
• Pratiques sociales
• Rituels
• Evènements festifs
• Connaissance de la
nature et de l’univers
• Artisanat traditionnel
LA DECLARATION DES NATIONS-UNIES
SUR LES DROITS DES PEUPLES
AUTOCHTONES
LE CONTENU DES DROITS

• Politique

– L’autodétermination
– Le droit à la nationalité
– Les droits
fondamentaux
– Les institutions
propres
– La participation aux
décisions
LE CONTENU DES DROITS

• Le Territoire
– Pas de déplacement
sans consentement
– Droits fonciers
ancestraux
– Réparation pour terres
confisquées
– Protection de
l’environnement
LE CONTENU DES DROITS

• Culture et éducation

– Enseignement propre
– Traditions et coutumes
– Médias
– Préservation,
protection et contrôle
des connaissances
traditionnelles
CONTENU DES DROITS

• Religion
– Rituels
– Rapatriement des restes humains

Vous aimerez peut-être aussi