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Introduction à la Protection

Transversale

Cluster Sécurité Alimentaire,


25 août 2015
Contenu de la présentation

I. Conformité avec les politiques


globales humanitaires
II. Comprendre les éléments clés de la
protection transversale
III. Présentation de la Feuille de route
du Groupe de Travail sur la PT
IV. Approches possibles au sein des
clusters et du RRM pour la promotion
de la PT
I. Conformité avec les
politiques globales
humanitaires

Pourquoi nous devons mettre la


protection transversale à l’agenda
des clusters ?
POLITIQUES GLOBALES
HUMANITAIRES
Module de référence du IASC pour la
coordination sectorielle (2015)
Characteristics of a well-managed cluster: “[Efficient
cluster management should] ensure protection and early
recovery are mainstreamed and integrated”

Minimum commitments for participation in clusters:


“Commitment to mainstream protection in programme
delivery (including respect for principles of non-
discrimination, do no harm, etc.)”

OCHA’s role and responsibilities for intercluster


coordination: “OCHA Supports protection mainstreaming
efforts at the inter-cluster level in close collaboration
with the Protection Cluster”
POLITIQUES GLOBALES
HUMANITAIRES
Guide d’orientation SRP (2015)
Etapes lors de l'établissement des plans d'intervention
sectoriels: “Chaque cluster établit un plan correspondant
à la stratégie globale et souligne les plans du cluster
pour intégrer la protection”

Et il y a aussi…
• Déclaration du IASC sur la Centralité de la Protection
dans l’Action Humanitaire (Décembre 2013)
• Charte Humanitaire et Standards minimum dans la
réponse humanitaire (Sphère)
• Lignes Directrices DG ECHO sur la Protection Humanitaire
• Standards Minimums Inter-Agence pour le protection
mainstreaming (World Vision International, 2012)
• Policy internes des différentes organisations
DÉFINITION

Processus d'intégration
des principes de
protection humanitaire
dans tous les
programmes humanitaires
Impératif humanitaire

En quoi la protection transversale nous


concerne t-elle?
> Raison fondamentale au centre de
l’action humanitaire
• Sûreté et Dignité des populations
• Accès à l’assistance humanitaire
> Nous sommes TOUS responsables
> Devoir éthique
> Devoir de qualité
Devoir éthique

> Toutes les agences humanitaires ne


mettent pas en œuvre des programmes
de protection – et n’ont ni les agents, ni
l’expertise pour le faire
> Par contre, tous les acteurs
humanitaires ont une responsabilité
éthique d’incorporer les principes de
protection dans leurs programmes
> Pas besoin de « Protection Officer »
Devoir de qualité

Détermine la manière de travailler en


tant qu’humanitaires pour:
 Améliorer la qualité des interventions
 Maximiser l’impact de l’action
humanitaire
 Se conformer aux exigences de
compétence des acteurs humanitaires
La norme qualité

FOCUS SUR LE COMMENT: ET NON LE QUOI: PRODUIT


PROCESSUS

Lieu de
l’assistance
10 écoles
Participation sécurisé
construites
communautaire 40 puits
rénovés

Accès pour les


personnes en
Information des situation de handicap 250,000 déplacés
populations reçoivent une assistance
alimentaires d’urgence
Etc…
Applicabilité

> Différent des activités de protection


> Tous les secteurs sont concernés
> Approche intégrée aux projets/secteurs
existants
> Tout au long du cycle de projet
(évaluation initiale, élaboration, mise en
œuvre, suivi et évaluation du projet)
> Prise de conscience des éléments déjà
mis en œuvre : nous faisons déjà
beaucoup
II. Comprendre les éléments
clés de la protection
transversale
4 éléments clés

1. ‘Eviter de Nuire’ et
prioriser la Sûreté et la Dignité
2. Assurer l’accès effectif à
l’assistance
3. Redevabilité
4. Participation & autonomisation
1. ‘Eviter de Nuire’ et
prioriser la Sûreté et la Dignité
Définition « Eviter de Nuire »

Prévenir et minimiser autant


que possible
les effets négatifs de nos
interventions
qui peuvent accroître la
vulnérabilité des populations
aux risques physiques et
psychosociaux
Prioriser la sûreté
Eviter de Nuire
et la dignité
Minimum Mesures proactives

Ne pas réduire/empirer Promouvoir


la sûreté et la dignité la sûreté et la dignité

Eviter d’empirer la Chercher a contribuer


situation et les (in)directement à la
capacités avec nos sûreté et la dignité des
actions populations affectées
La Sûreté = Intégrité physique

Menaces à l’intégrité physique:


• Violence ou menace/peur de la violence:
meurtre, violences sexuelles, tortures, enlèvements,
agressions physiques, combats ou menaces
• Coercition (forcer quelqu’un à faire quelque
chose contre sa volonté): violence sexuelles,
prostitution ou exploitation sexuelle, déplacement
forcé, recrutement forcé, retour forcé
• Privation délibérée (empêcher quelqu’un de
faire quelque chose ou priver de quelque chose):
confinement, destruction d’habitations, barrages
routier et autre restriction de la liberté de
mouvement
• Menace environnementale
La Dignité = Intégrité
psychologique & spirituelle

Menaces à la dignité:
• Le manque de respect, humiliation,
atteinte à l’image de soi
• Manque de considération et de
consultation
• Le non respect de la confidentialité et de
la vie privée
> La liberté et la valorisation personnelle
sont centrales dans le concept de dignité
humaine
ANALYSER & PREVENIR LES RISQUES

> Comprendre les normes culturelles, les valeurs et


les tensions dans l’environnement local qui
conduisent à la vulnérabilité et à la
marginalisation,
> pour identifier les pratiques et les activités à
haut risque (ex. tensions entre les communautés
bénéficiaires et les communautés non-
bénéficiaires, tensions à l’intérieur des foyers
autour de l’utilisation de l’assistance).
> Le choix du programme doit reposer sur une
analyse détaillée du rapport coût/efficacité
spécifique au contexte, de la flexibilité (pour
répondre aux besoins spécifiques), des
répercussions sur le marché (y compris du
travail), ainsi que du ciblage.
NE PAS NUIRE - EXEMPLES

> Les bénéficiaires peuvent être confrontés à des problèmes


lorsqu’ils se rendent à un point de distribution et en
reviennent (agression sexuelle, vol, etc.), notamment aux
points de contrôle officiels et non officiels.
> L’environnement que doivent traverser les bénéficiaires
doit être sûr pour toutes les personnes concernées.
> Si la sécurité pose problème, le maximum doit être fait pour
rapprocher le point de distribution de la maison du
bénéficiaire ou lui fournir un moyen de transport pour assurer
sa sécurité (services mobiles/de proximité).
> Autres dispositions possibles pour mitiger les risques :
créer un comité local de médiation des conflits, former les
autorités et leaders, sensibiliser les populations, plaidoyer
auprès des groupes et forces armées, etc.
> Les populations peuvent aussi contribuer à la sécurisation
pacifique de l’assistance en négociant elles-mêmes leur
accès.
NE PAS NUIRE - EXEMPLES

> Les distributions de vivres, de cash, de coupons ou de bétail


peuvent nuire aux efforts déployés par les personnes pour se
protéger elles-mêmes et les rendre plus vulnérables, et doivent
donc être mûrement réfléchies.
> Les stratégies d’adaptation contribuant à la sécurité
alimentaire et à la dignité doivent être soutenues, tout en
gardant à l’esprit que certaines peuvent générer des coûts ou
s’accompagner de risques aggravant la vulnérabilité ; celles-ci
devront alors être évitées.
> Privilégier un système d’assistance alimentaire permettant aux
bénéficiaires déplacés de vivre parmi les familles d’accueil ou de
manière dispersée, malgré les contraintes logistiques plus
importantes que cela peut impliquer. Eviter de transformer
l’aide alimentaire en un facteur d’attraction pour la vie en
camp.
> La base des ressources naturelles pour la production et les
moyens de subsistance de la population affectée par une
catastrophe et la population d’accueil doit être préservée.
Messages clés

> Analyser nos programmes de manière


critique

> Evaluer la nécessité et la pertinence de


notre présence, surtout dans les zones à
forte insécurité et où les risques de
pillage/prédation sont élevés

> Parfois, ne pas fournir d’assistance est la


bonne chose à faire

IL N’EST JAMAIS TROP TARD POUR


AMELIORER LES ACTIVITÉS!
2. Assurer l’accès effectif à
l’assistance
Accès effectif

> 3 dimensions : accéder, recevoir,


utiliser

> Accès équitable & impartial

> Accès sans entrave


Impartialité

Assistance Assistance
basée sur basée sur
les besoins le statut

L’assistance impartiale signifie que l’aide est dispensée


en fonction des besoins et sans discrimination
négative.
Cela ne signifie pas que tout le monde reçoive une
assistance identique – des niveaux plus ou moins élevés
d’assistance peuvent être donnés à des personnes ayant
des besoins différents ou plus importants.
Analyse des vulnérabilités &
besoins spécifiques

Abandonner nos préjugés

Il peut y avoir certaines vulnérabilités


particulières a priori

mais si on fait une évaluation participative de


ces vulnérabilités on peut voir quels sont
effectivement les besoins spécifiques qui
découlent ou non de ces vulnérabilités.

Exemple : une personne handicapée correctement


équipée ou très bien prise en charge par sa famille
peut avoir une mobilité plus grande qu’une femme
seule avec 5 enfants qui ne peut pas se dégager de
cette responsabilité.
Types de barrières

> Physique (distance, temps,…)


> Sécurité
> Economique
> Information
> Culturelle/politique/religieuse
> Administrative ou juridique

ATTENTION: les barrières peuvent être


différentes selon les groupes de populations et
doivent donc être analysées pour chaque
groupe
Services effectivement accessibles

> Fournis sans discrimination et à ceux qui


en ont (le plus) besoin
> Accessibles physiquement et sans risque
sécuritaire
> Connus des personnes susceptibles d’y
avoir accès
> Disponibles en quantité et qualité
suffisantes
> Financièrement accessibles
> Culturellement appropriés et socialement
acceptables
ACCES ÉQUITABLE & IMPARTIAL

> Veiller à ce que les services fournis (aliments, intrants,


etc.) soient appropriés pour tous les utilisateurs ciblés
en prenant en compte les handicaps physiques, le genre,
l’âge, et apporter les changements nécessaires.
> Les activités ne doivent être discriminatoires envers
aucun groupe, et doivent être menées de manière à ne pas
pouvoir être perçues comme telles.
> Les personnes déplacées doivent être traitées
équitablement et sur la base de leurs besoins, qu’elles
vivent dans des familles d’accueil, des zones urbaines ou
rurales, des sites spontanés ou des camps, et être informées
des critères utilisés
> Les interventions en faveur des bénéficiaires déplacés ne
doivent pas être menées au détriment de la population
d’accueil locale ; l’assistance doit si possible être fournie
aux deux groupes.
ACCES SANS ENTRAVE

> Si des personnes à mobilité réduite ne peuvent pas


avoir accès aux services, veiller à ce que des dispositifs
spéciaux soient mis en place pour leur apporter des
vivres ou de l’argent liquide, ou prendre en charge leur
transport. Ne pas partir du principe que les amis et la
famille s’en chargeront.
> Les bénéficiaires vulnérables qui peuvent se déplacer
mais auraient des difficultés à attendre longtemps ou à se
trouver parmi une foule peuvent être servis
différemment: ligne séparée, jour différent de
distribution, volontaires ou staffs de l’organisation pour
les assister pendant l’assistance, etc.
> Les bénéficiaires peuvent contribuer directement à
faciliter leur accès à l’assistance : ils peuvent en
négocier eux-mêmes un accès sécurisé avec les autorités
ou groupes armés, organiser des escortes des
bénéficiaires depuis le lieu d’habitation jusqu’au lieu
d’assistance, etc.
3. Redevabilité
DEFINITION

Qu’est-ce que la redevabilité ?


• Etre responsables de la qualité de nos
programmes & de nos comportements

• Informer - être transparents:


communiquer avec les populations et leur
donner les informations nécessaires pour
une participation informée

• Ecouter : permettre aux populations


d’évaluer le bien fondé des interventions
et répondre à leurs préoccupations
INFORMER
> Fournir publiquement les informations sur nos
objectifs pour les communautés de bénéficiaires et de
non-bénéficiaires, et être transparents avec le
gouvernement et les ONG partenaires, not. sur le rôle
que chacun joue dans la fourniture de l’assistance pour
éviter des malentendus et des tensions.
> Veiller à ce que les bénéficiaires sachent qu’ils ont
droit à une assistance sûre et équitable et sachent
où et comment l’obtenir, en fournissant des
informations dans une langue et sous une forme que
tout le monde puisse comprendre.
> Informer les populations de leurs droits et former
les équipes au respect de ces droits : formation &
sensibilisation des employés et des communautés sur
les codes de conduite.
INFORMER

Types d’informations à transmettre aux


bénéficiaires sur l’assistance:
> Critères de sélection
> Type et contenu de l’assistance et si
possible valeur
> Objectifs de l’assistance
> Organisation de l’intervention (modalité -
vouchers, foires, distributions) et ses règles
ECOUTER
> Mettre en place des mécanismes accessibles,
efficaces et confidentiels de feedback et de gestion des
plaintes:
• S’assurer que les bénéficiaires et le personnel sachent
vers qui s’orienter ou à qui signaler les cas de violations
des droits.
• Affecter au mécanisme de plainte à la fois des hommes et
des femmes et veiller à ce qu’il soit accessible aux
enfants.
> Assurer le suivi des préoccupations & réclamations:
répondre aux plaintes, que des mesures de remédiation
puissent ou non être immédiatement mises en place.
> Ces mécanismes sont essentiels pour détecter les
problèmes liés au ciblage, et à des conduites
frauduleuses (not. des responsables communautaires et
des staffs ONG) et abusives (exploitation et les abus
sexuels, travail des enfants, monnayage de l’assistance).
4. Participation & Autonomisation
Participation

> Permettre aux populations affectées de


jouer un rôle actif dans les processus de
prise de décisions qui les concernent pour
pouvoir prendre des décisions éclairées
(à tous les niveaux : planification, mise en
œuvre, suivi et évaluation)

> Aider les personnes à faire valoir leurs


droits, y compris – mais non exclusivement
– les droits à un abri, à des vivres, à l’eau
et l’assainissement, à la santé et à
l’éducation
Echelle de Participation – Prise de
décision
> Passif: communauté informée
> Partage d’information: informations
recueillies auprès de la communauté
> Consultation: on demande son opinion à la
communauté
> Fonctionnelle: rôle donné avec un pouvoir de
décision limité
> Partenariat/interaction: communauté
pleinement impliquée dans la prise de décision
> Responsabilité: communauté contrôle la
prise de décision
Autonomisation – Bénéfices pour
les populations

L’autonomisation est un processus à travers


lequel les individus de la communauté vont
pouvoir:
> Apprendre à mieux analyser par eux-mêmes leur
situation et leurs besoins
> Renforcer leur capacité à faire valoir leurs droits
> Accroitre leurs connaissances et leurs ressources
> Prendre des mesures concrètes et effectives pour
résoudre leurs problèmes & atteindre leurs
objectifs
> In fine, avoir un certain niveau de contrôle sur
leur propres vies et renforcer leur estime de soi
Bénéfices pour les organisations

Ces mécanismes de participation &


autonomisation permettent aux organisations de:
> Reconnaitre que les populations affectées ont des
ressources, et bénéficier au maximum des
capacités existantes
> Ne pas réduire les capacités de résilience
existantes, mais au contraire favoriser leur
accroissement
> Partager et recevoir des informations cruciales,
notamment pour assurer que les plus vulnérables
et marginalisés sont représentés
> Accroitre la pertinence et l’efficacité de l’aide
> In fine, réduire la dépendance des populations
PARTICIPATION

> Le choix des mécanismes d’assistance doit être effectué


avec la participation des bénéficiaires, et être fondé sur
une évaluation des options possibles.
> Impliquer les hommes, les femmes, les garçons, les filles,
les personnes âgées et handicapées afin de comprendre
leurs besoins et leurs préférences quant à la
localisation, la conception et la méthodologie de l’aide.
> Pour mettre en évidence les adaptations nécessaires
pour répondre aux besoins spécifiques des plus
vulnérables, utiliser l’observation directe et les
groupes de discussion avec les représentants de la
communauté.
> Prévoir des mesures ciblées pour garantir la
participation efficace et adaptée de représentants de
tous les groupes de la communauté dans les comités en
charge de gérer l’assistance, pour assurer qu’ils soient
EXEMPLES DE PARTICIPATION
> La participation des populations et des autorités
peut être multiple, par exemple :
• Sécurisation des lieux de distribution de l’assistance
• Aide pour identifier les cas de fraudes
• Volontariat pour l’assistance au transport des NFI
pour les personnes vulnérables, etc.
> Pour assurer une meilleure participation de tous, il faut
responsabiliser les populations à travers des
formations et des sensibilisations.
> Les sensibilisations sur les principes de la
participation comprennent des informations sur les
différents types de participation, sur les points positifs
de la participation, sur la gestion de la participation,
afin de faciliter la bonne marche des comités de gestion
de l’assistance (par ex. des points d’eau)
POUR CONCLURE
Points clés à retenir sur la PT
> La protection transversale est composée
de 4 éléments clés
> Interdépendants et complémentaires
> À intégrer dans toutes les phases du
cycle du projet et dans tous les secteurs
> Essentiels à une programmation de
qualité
> Engagement individuel & collectif
> Changement de perspective sur ce qu’est
le travail humanitaire
III. Présentation de la Feuille
de route pour promouvoir la
mise en œuvre de la PT en
RCA

Groupe de Travail sur la


Protection Transversale
(GTPT)
Objectif général

Promouvoir la mise en œuvre de la


Protection Transversale en RCA
au travers de conseil, support
technique et plaidoyer
en direction des structures de
coordination et des acteurs
humanitaires
(HCT, ICC, clusters, bailleurs)
Objectif spécifique 1
(niveau ICC, HCT, bailleurs)

La PT est intégrée dans les


documents stratégiques,
allocations CHF,
et dans les diverses évaluations
développées dans le cadre du
groupe de coordination intercluster
national
OS1: activités
1.1 : Développement d’une annexe PT dans les documents
stratégiques d’allocation CHF
1.2 : Etat des lieux de l’intégration de la PT dans le cycle
de programme humanitaire (HPC) au niveau de la
coordination, des bailleurs de fond, et des acteurs de mise
en œuvre
1.3 : Identification et intégration des aspects PT dans la
méthodologie des HNO
1.4 : Développement d’un plan d’action d’intégration de la
PT dans le HRP 2016 sur base de l’état des lieux effectué
1.5 : Mise en place d’un système de monitoring/ évaluation
de l’intégration de la PT dans les projets CHF
1.6 : Plaidoyer auprès des bailleurs de fond pour soutenir
le travail du GTPT (soutien financier & engagement vis-à-
vis des acteurs de mise en œuvre qu’ils financent)
Objectif spécifique 2
(niveau clusters)

Des engagements ont été


développés dans chaque cluster
pour identifier et répondre aux
enjeux de Protection Transversale
qui pourraient apparaitre dans les
divers secteurs humanitaires
OS2: activités
2.1 : Présentation des principes clés de la PT dans
chaque cluster
2.2 : Activation d’un groupe de travail PT dans chaque
cluster
2.3 : Révision/adaptation des outils d’évaluation et
d’analyse PT dans chaque cluster
2.4 : Définition des engagements et des approches
pour piloter l’intégration de la PT dans chaque cluster
2.5 : Développement d’analyses conjointes des
barrières à l’accès et de menaces à la sécurité et la
dignité qui pourraient affecter la prestation des
services humanitaires (analyses des risques des
activités)
2.6 : Intégration des aspects PT dans les stratégies
clusters sur base des analyses conjointes effectuées
Objectif spécifique 3

Un plan de renforcement de
capacités
est développé par le GTPT
selon les besoins exprimés par les
clusters et acteurs humanitaires
OS3: activités

3.1 : Consultation des clusters au niveau national


et régional sur leurs besoins en formation, sur la
base des engagements pris par chaque cluster
3.2 : Evaluation des capacités et des
connaissances des membres des clusters sur la PT
3.3 : Adaptation des modules de formation en
fonction des groupes cibles et besoin identifiés
3.4 : Etablissement d’un calendrier et d’un budget
de formation
3.5 : Documentation des bonnes pratiques
3.6 : Partage des outils et de la documentation
existante
IV. Approches possibles au
sein des clusters pour la
promotion de la PT
Les prochaines étapes

> Sensibiliser les membres des clusters à


la PT
> Créer un groupe de travail PT au sein de
chaque cluster
> Mettre régulièrement la PT à l’agenda
des clusters
> Déterminer les approches et les
engagements au niveau des clusters
> Développer un plan d’action pour le HRP
2016 (reprenant les plans d’action
sectoriels)
Détermination des
engagements
Trois approches possibles pour
déterminer les engagements au sein de
chaque cluster :
> Approche axée sur les composantes
de la PT (Check list)
> Approche axée sur les activités clés
dans chaque secteur
> Approche axée sur le cadre de
redevabilité
Et maintenant ?

 Suite à cette présentation, le cluster


souhaite t-il s’engager dans un
processus de mise en pratique de la
PT, avec le support du GTPT ?

 Quels sont les membres du cluster


intéressés à faire partie d’un GT
spécifique ?

 Création du GT et discussion sur les


approches de travail
QUESTIONS/REPONSES/
COMMENTAIRES

MERCI BEAUCOUP POUR


VOTRE ATTENTION !

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