En premier lieu, tout le monde convient que la culture est d'abord
synonyme de connaissance. 2. Il est bien évident que l'ignorance ne saurait en aucun cas constituer une culture. 3. On a dit, en effet, que la culture était "ce qui reste dans l'esprit quand on a tout oublié". 4. Mais cette définition suppose pour le moins qu'on a commencé par apprendre quelque chose. 5. Et c'est pourquoi les travailleurs, instinctivement, considèrent l'école comme le premier outil de leur promotion, c'est-à-dire de leur libération. - « en premier lieu » = marque le point de départ, la thèse ici généralisée. - la 2nde phrase est sans connecteur. Mais elle ne fait que reprendre, à l’inverse, la thèse. - « en effet » = introduit l’argument, sous forme de citation. - « mais » répond à l’objection de celui qui comprendrait la citation comme signifiant « ignorance ». - « c’est pourquoi » marque une conséquence. 1. De plus en plus les gens habitent la banlieue, loin du centre des villes où la circulation est difficile. 2. Ils cherchent aussi à faire des courses une seule fois par semaine, en stockant chez eux ce dont ils ont besoin. 3. Les conditions étaient donc favorables dans les années 1960 à une deuxième révolution commerciale, inspirée de l'expérience américaine, et les supermarchés, hypermarchés et centres commerciaux se sont multipliés à proximité des villes. 4. On y trouve d'amples "parkings", des "caddies" pour transporter la marchandise, des "directories" pour ne pas s'y perdre, et même un "drugstore" qui ressemble peu au modèle américain. 5. Si l'on possède un congélateur à la maison, on peut même acheter de la viande pour plusieurs semaines, en profitant des prix les plus avantageux. 6. Les supermarchés ont cependant des inconvénients. 7. Il n'y a plus de caissières avec qui l'on peut discuter, comme c'est le cas dans les petites boutiques d'autrefois.