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DU
BREVET D’INITIATION
AERONAUTIQUE
Chapitre 4 :
NAVIGATION, SECURITE ET REGLEMENTATION
Partie 1 : La Règlementation
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BREVET D’INITIATION AERONAUTIQUE
Contenu du Chapitre :
Partie 1 : La Réglementation
I. La mesure du temps
II. Se repérer sur la terre
V. Règles de vol
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Partie 1 : La Réglementation
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Les aé ronefs civils sont alors soumis aux rè gles de la Circulation Aé rienne Gé né rale
(CAG) tandis que les aé ronefs militaires sont soumis à d’autres rè gles, qui
dé pendent notamment de leurs missions.
Il existe aussi des relais sur la ré glementation au niveau du Conseil National des
Fé dé rations Aé ronautiques Sportives (CNFAS) qui regroupe l’ensemble des
fé dé rations et la formation Groupement des Industries Françaises Aé ronautiques
et Spatiales (GIFAS) qui regroupe les entreprises françaises du secteur.
Un Brevet
Diplô me attestant que le pilote a suivi une formation et satisfait aux tests.
≠
Une Licence
Titre provisoire permettant d’exercer les acquis du Brevet.
Elle se renouvelle par un test et/ou la justification d’une pratique.
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Pour les ULM et le vol libre, les machines sont pas obligatoirement
certifié es et peuvent ê tre entretenues par leurs proprié taires.
Pour les avions, planeurs et hé licoptè res, les machines doivent ê tre
homologué es et l’entretien fait l’objet d’un suivi (suivant les heures de
vol et les indications porté es sur le carnet de vol de l’appareil).
A. Certification et immatriculation
Hormis les machines de vol libre, tous les appareils doivent être
immatriculés.
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Pour éviter des erreurs de compréhension à la radio, les pilotes utilisent cet
alphabet aéronautique qui associe un mot à chaque lettre.
F-C Planeur
F-W Prototype
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1. Le Vol de nuit
Le vol de nuit né cessite une qualification spé ciale.
L’avion doit possé der un é quipement minimum en instruments et en é clairage de
bord.
Il doit ê tre é quipé de feux de signalisation en vol de nuit :
Un feu vert en bout d’aile droite
Un feu rouge en bout d’aile gauche
Un feu blanc derriè re
Un feu à é clat (MTO)
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2. Survol maritime
En cas de survol d’une é tendue d’eau, chaque occupant de l’aé ronef doit avoir un
gilet de sauvetage.
Il existe deux situations de vol :
- A plus de 50 NM des cô tes et quelle que soit l’altitude (avoir un gilet)
1. Le Parachute
Il est indispensable pour la pratique de la voltige et dans les planeurs qui ne sont
pas moto planeur.
2. L’oxygène
Z >3800 m (FL 125) pour t > 30 min
Z >4400 m (FL 145) quelle que soit la duré e
Pour les appareils pressurisé s : Z cabine ≤2500 m et é quipement individuel de
secours en cas de dé pressurisation.
3. L’Autonomie en carburant
Pour entreprendre un vol, il faut emporter une quantité de carburant
correspondant à la mise en route, au roulage, la monté e, le vol, la descente et
l’arrivé e, en tenant compte du vent et des derniè res conditions mé té orologiques.
d’autonomie.
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On ne pilote pas si l’on est fatigué ou stressé car cela peut entrainer des erreurs de
jugements ou des alté rations des ré flexes.
L’hypoxie est surtout ressentie lors de la monté e. Plus on monte, plus les effets sont
importants. Un sujet normal commence à ressentir les effets vers 10000 ft environ
(soit 3000 m).
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Toutes les accé lé rations ressenties (sur les trois axes du pilote) sont susceptibles
d’induire des illusions sensorielles, mais seules les accé lé rations radiales
(facteur de charge) risquent de provoquer des effets physiologiques importants.
Cela se traduit :
A +2g : Sensation de compression, tê te et membres lourds, mobilité ré duite.
A +3g : Augmentation des fré quences cardiaques et respiratoires.
A +4G : Perte de la vision pé riphé rique, alté ration de la vision centrale (voile gris).
A +5g : Perte de la vision centrale (voile noir).
Equilibration Ensemble des moyens permettant à un organisme vivant de
trouver ou de maintenir son équilibre physique)
Le systè me visuel a pour repré sentation dans l’espace une ré fé rence verticale (axe
de l’horizon).
Ce systè me ne perçoit pas les mouvements que l’on fait mais les mises en
mouvements (accé lé rations).
Dans le corps, les muscles, les articulations, les tendons et la peau qui sont doté s
de dé tecteurs nerveux donnent aussi au cerveau, des renseignements sur les
efforts, la position des membres, la vitesse et l’accé lé ration.
Tout cela joue un rô le trè s important dans le pilotage, mê me si le pilote n’en a pas
conscience.
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I. La mesure du temps :
A. Le Mouvement de la Terre autour du Soleil
Le rythme des saisons ainsi que l’alternance jour-nuit dé coulent du
mouvement de révolution de la Terre autour du soleil et du mouvement de rotation
de la Terre
autour de son
axe Nord-Sud
incliné de 23°
par rapport à
la normale au
plan de
l’orbite Terre-
Soleil
(é cliptique).
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A. Les parallèles
Pour pouvoir dé terminer la position d’un
point dans l’axe nord/sud, il faut
dé terminer des parallèles.
L’équateur est le grand cercle de la
sphère terrestre perpendiculaire à la
ligne des pôles.
A partir de celui-ci, on a tracé des
parallè les sur la sphè re terrestre.
On peut donc repé rer un point, à la
surface de la Terre, selon qu’il se trouve
sur un parallè le situé au nord ou au sud
de l’é quateur.
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B. Les méridiens
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C. Les Cartes
Les cartes ont pour but de repré senter la terre de façon plane alors que celle-ci est
sphé rique.
Pour la navigation VFR les cartes doivent ê tre conformes (un angle sur la Terre =
un angle sur la carte)
Pour ré aliser ces cartes, il existe 2 grands types de projection :
1. La projection Mercator
La projection de Mercator a pour avantage d’ê tre conforme, c'est-à -dire qu’un
angle à la surface de la Terre correspond au mê me angle sur la carte.
L’é chelle se dilate lorsqu’on va vers les pô les et les continents sont dé formé s (le
Groenland semble plus gros que l’Amé rique du Sud alors qu’en ré alité c’est
l’inverse).
Cette carte permet de naviguer entre l’Equateur et les Latitudes de 60° N/S
environ.
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2. La projection Lambert
Parallè le de tangence
Cette carte est utilisé e pour naviguer à des Latitudes é levé es (sauf prè s des pô les).
AB terre
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- La Carte OACI :
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Fl 195 : Je lis 19500 Ft sur mon altimè tre calé à 1013 hPa
L’espace supérieur est réservé au vol aux instruments (Vol IFR : Instrument
Flight Rules).
L’espace infé rieur est divisé en espaces :
- Contrô lé s
- Non contrô lé s
- A statut particulier
Selon les espaces il est possible d’y évoluer en IFR, en VFR (Visual Flight Rules) ou
les deux.
A. VFR (Visual Flight Rules) ou « Vol à vue »
C’est une pratique qui né cessite des conditions mé té o permettant de conduire son
vol en toute sé curité en appliquant la rè gle fondamentale « Voir et éviter ».
Ces conditions sont :
une visibilité minimale.
une distance minimale par rapport aux nuages.
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Dans l’espace infé rieur on trouve plusieurs caté gories d’espaces aé riens :
Pour le vol VFR :
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les Airway (AWY) : Ce sont des sortes de couloirs aé riens dans lesquels
les avions transitent entre les aé roports.
les Terminal control Area (TMA) : Ce sont des zones autour de
l’aé roport, dans lesquels sont comprises les trajectoires de monté e, de
descente et d’attente des avions.
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A. La Carte VAC
C’est la carte d’un aé rodrome qui permet au pilote d’avoir l’ensemble des
informations sur celui-ci.
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B. L’Aérodrome
On appelle aé rodrome contrô lé , un aé rodrome où le service du contrô le de
la circulation aé rienne est assuré .
La circulation des aé ronefs, au sol et en vol, est soumise à une autorisation dé livré e
par un contrô leur.
La piste de dé collage et d’atterrissage est caracté risé e par son numé ro de piste.
Ce numé ro correspond à son orientation magné tique en dizaine de degré s,
arrondis au plus proche. (Ex : une piste orientée au 052 magnétique est numérotée
05).
On y trouve, en plus de la piste ou des pistes, des taxiways, une tour de contrô le,
des parkings, des hangars, des terminaux, des installations de maintenance et une
aire à signaux.
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Les aé roports
Les zones
Balises
Radios
Villes
Routes
Obstacles
A. Log de Navigation
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1. La Direction
Une direction est toujours compté e dans le sens des aiguilles d’une montre à partir
d’une origine (nord vrai – nord magné tique).
Les angles sont compris entre 0 et 360° (Toujours 3 chiffres – Ex : Cap vrai 005°)
Toute direction mesuré e par rapport au nord magné tique est dite « magné tique »
(Ex : Cap magnétique / Route Magnétique).
Dé clinaison magné tique (DM) : Angle entre le Nord vrai et le Nord magné tique.
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C. Quelques Définitions
de l’avion
Dérive : Angle entre le Cap et la route
Dérive
Route
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A. Mesure de la distance
M
e
s
u
r 060°
e
r Arrivé e
d 2
i 5
s M
t m
a Dé part
n
c
e
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B. Choix de l’altitude
Elle se fait en fonction, des hauteurs de survol minimales, des espaces aé riens, des
reliefs.
1. Le calage altimétrique
On utilise plusieurs ré fé rences pour
l’altitude :
le QFE : 0 Ft (Quand je suis sur la piste mon
altimè tre indique 0)
le QNH : 0Ft au niveau local de la mer (il
permet de lire l’altitude du terrain par
rapport au niveau de la mer)
le calage 1013 (dit standard) : p = 1013,25 hPa
(Utilisé en vol au dessus 3000 Ft – permet
d’afficher le niveau de vol).
Il est à noter que l’on utilisera le
plus souvent AGL (Aborve the Ground
Level) ou ASFC (Above the SurFaCe)
à la place de AAL.
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2. La Hauteur de survol
Il existe des hauteurs minimales de vol :
Aucun survol VFR n’est
effectué :
- Au-dessus des zones à
forte densité (villes et
rassemblements de
personnes en plein air) à
moins de 300 m (1000 ft).
- Au-dessus de l’obstacle
le plus é levé dans un
rayon de 600 m autour de
l’aé ronef.
-
Dans les autres endroits que ceux spé cifié s ci-dessus, un vol VFR ne doit pas
ê tre effectué à une hauteur infé rieure à 150 m (500 ft) au-dessus du sol ou de l’eau.
Les cartes aé ronautiques pré cisent par des pictogrammes spé cifiques les hauteurs
minimales de survol.
Vol VFR en-dessous de 300 m (1000 ft), au-dessus d’une usine isolé e, d’un hô pital
ou centre de repos, ou parallè lement à une autoroute.
Pour les hauteurs de survol, il y a aussi des points ou zones avec ces symboles qui
né cessitent une hauteur de 1000ft.
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C. Calcul du carburant
Les consommations de l’avion sont indiqué es sur le manuel de vol de la machine.
Pour le roulage, le dé collage, le circuit d’arrivé e et le retour au parking on considè re
une quantité forfaitaire.
La quantité de carburant est calculé e à partir du temps de vol (conso en l/h pour
telle vitesse et telle altitude).
Le calcul se fait en tenant compte du vent ou en ajoutant 10% à la quantité calculé e.
La quantité de minimum de carburant à emporter est majoré e de + 20 mn 30
minutes de jour (ou 45 minutes de nuit) de ré serve au calcul de consommation
ré alisé e ci-dessus.
A. Le cheminement à vue
Il consiste à suivre les lignes naturelles caracté ristiques du relief (cours d’eau,
voies ferré es, des routes …
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B. L’estime
Suivre un cap donné pendant un temps donné pour naviguer entre 2 points
(on utilise le cap et la montre). Durant le vol on utilise des repè res intermé diaires
de contrô le (estimation et correction du vent).
C. Le cheminement radionavigation
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Cet indicateur permet de situer l’aé ronef par rapport à une route sé lectionné e (ex :
060°) QDM.
Le ré cepteur de bord permet de maté rialiser les informations sur la position de
l’avion. Le bouton « OBS » permet de sé lectionner la route choisie en faisant
tourner la couronne gradué e.
- Le triangle “TO ou
FROM” m’indique si j’ai
passé la station ou non.
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Règles de vol :
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V. Règles de vol
Le pilote en VFR est responsable de l’anti-abordage et de l’anti-collision :
Voir et Eviter.
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A. Le Circuit d’aérodrome
Si la radio n’est plus utilisable, la tour peut communiquer avec le pilote avec
des signaux lumineux.
Si l’avion est en vol :
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B. Les cartes TEMSI (WINTEM) ainsi que des messages météo TAF et
METAR.
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D. Le Plan de vol
Pour pouvoir gé rer le trafic, de façon optimale, les services de la circulation
aé rienne exigent le dé pô t d’un plan de vol dans les cas suivants :
Vol IFR (vol contrô lé ).
Vol VFR de nuit en voyage.
Vol VFR avec franchissement de frontiè re.
Vol avec un survol maritime (au sens ré glementaire).
Vol contenant un survol de zones inhospitaliè res.
Vol passant par des ré gions ou des zones dé signé es par le ministè re.
1. Le radar primaire
C’est un systè me dont dispose les contrô leurs aé riens pour dé tecter un avion et
dé terminer sa position par rapport à une station au sol.
Ce systè me n’a besoin d’aucun dispositif particulier à bord de l’avion.
Au sol, une antenne parabolique tourne sur elle-mê me en é mettant des impulsions
radioé lectriques.
Lorsqu’une impulsion atteint les surfaces de l’avion, elle revient en é cho à
l’é metteur.
Le temps d’aller-retour, ainsi que l’orientation de l’antenne lors de la ré ception,
permet de situer l’é cho, et de visualiser l’avion sur l’é cran du radar.
Ce radar est utilisé essentiellement pour les approches.
Le but est de repé rer tous les mouvements dans un espace aé rien.
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2. Le radar secondaire
Il est gé né ralement associé au radar primaire et permet l’identification des
diffé rents aé ronefs.
Le radar secondaire est destiné au contrô le « en route » d’une porté e de 250 NM.
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Vent de face
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