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(AUM)
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(AUM)
REGLEMENTATION BANCAIRE
Master 1
Présenté par :
Professeur : M. Dimitri
EKEKANG ABOUGHE Jeovany Wenceslas
IYEMBIT Claude
CONCLUSION
Le risque de liquidité bancaire est le fait qu'une banque n'ait pas assez de
liquidités pour répondre à ses engagements à court terme. La banque n'est alors plus
solvable. Elle est dans l'incapacité de répondre aux demandes de retraits de ses clients. Il
faut savoir qu'une banque se finance généralement à court terme. Elle emprunte de
l'argent à sa banque centrale (la BCE dans l'UE, BEAC pour les pays de la CEMAC et la
BCAO pour les pays de la CEDEAO ) ou auprès d'autres banques.
L’activité bancaire s’appuie sur une règlementation mise en place par certains organismes
internationaux, c’est le cas de :
- COMITE DE BALE : c’est une institution créée en 1974 par les gouverneurs des
banques centrales du « groupe des Dix » (G10) .
2. LA REGLEMENTATION
Ils sont aux nombre de trois (3), à savoir Bâle 1 (1988), Bâle 2 (2004) et Bâle 3
(depuis 2010 à nos jours).
Bâle 1 (1988)
Bâle 2 (2004)
Bâle II fonctionne sur un système de
pilier :
Pilier 1 Pilier 2 Pilier 3
Exigences minimales de fonds Surveillance par les autorités de Transparence et discipline de
propres supervision marché
- Risque de crédit (nouvelles - Evaluation des risques et - Obligations accrues de
approches) exigences supplémentaires en publication ( sur les fonds
- Risque de marché fonds propres propres et les différentes
(Inchangé) - Echanges plus soutenus et méthodes d’évaluation des
- Risque opérationnel réguliers avec les banques risques).
(nouvelle approches)
L’accord est axé sur trois (3) points, à savoir : l'amélioration des fonds
propres, les coussins contra-cycliques, les ratios de liquidité.
Les dispositions portant sur les fonds propres d’un établissement de crédit font
également l’objet d’un règlement COBAC. A cet effet, l’article 23 du règlement COBAC
2016/03 dispose que « Les capitaux propres doivent, à tout moment, être au moins
égaux à 4,5 % des risques pondérés nets (exigences minimale en capital). ». Aussi, « Les
fonds propres de base doivent représenter en permanence au moins 6 % de l'ensemble
des risques pondérés net (exigences minimale de fonds propres de base). » (Art. 24).
L’accord de Balle III a permis de mettre en lumière cette notion de liquidité tout
en apportant des solutions pour préserver la santé financière des banques et des Etats.
Au niveau communautaire en Afrique Centrale notamment, la Commission Bancaire
d’Afrique Centrale (COBAC) a apporté un regard attentif sur la santé des banques en
s’alignant sur les directives de Bâ le III notamment sur la question de la préservation et la
maximisation des Capitaux propres des établissements de Crédit.