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HISTOIRE POLITIQUE
Cours du 3 novembre 2023
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PLAN DU INTRODUCTION
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I – La Révolution française
1) Les fondements philosophiques de la révolution: le Siècle des Lumières
Vidéos:
https://www.youtube.com/watch?v=klgOTfCTovw&ab_channe
l=associationLeCadratinDeJouy
https://www.youtube.com/watch?v=Y8f6zyMm_3E&ab_chann
el=associationLeCadratinDeJouy
https://www.youtube.com/watch?v=A6MJ6ssXBHw&ab_chan
nel=GrandPalais
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I – La Révolution française
2) Les causes de la révolution
• La révolution française s’inscrit dans un double contexte:
- Le contexte européen marqué 1) a-par un long processus
de transformations dont les origines montent jusqu’à la
Renaissance et la Révolution industrielle; b-par des
mobilisations révolutionnaires et/ ou sécessionnistes; 2)
par les rivalités entre diverses puissances, notamment par
celle entre le Royaume-Uni et la France;
- Le contexte français: les conditions particulières à la
France
- (Prélude: La Guerre des Farines, 1775; Edit Turgot)
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I – La Révolution française
2) Les causes de la révolution (… suite…)
• La rivalité coloniale;
• Une monarchie incapable de se transformer;
• L’exacerbation des divergences entre les trois ordres sociaux qui
forment les États généraux:
- Clergé
- Aristocratie
- Tiers-État (Voir: Emmanuel Joseph-Sieyès, Qu’est-ce qu’un Tiers-État,
Paris: Editions du Boucher, 2002 [1789].
• Sécheresses dues à la production excessive du vin;
• Eruption volcanique (Laki/ Islande), 1783. Voir:
https://www.theguardian.com/world/2010/apr/15/iceland-volcano-we
ather-french-revolution
;
• Epizootie de 1785.
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I – La Révolution française
3) Les étapes principales de la révolution
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Serment du Jeu de Paume
Par Jacques Louis David
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I – La Révolution française
3) Les étapes principales de la révolution (… suite…)
https://www.pimido.com/histoire-et-geographie/histoire-moderne/dissertation/plaine-marais-revolution-francaise-5
97045.html
(juste le résumé)
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I – La Révolution française
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I – La Révolution française
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II - La France révolutionnaire face à l’Europe monarchique: Les
guerres de coalitions, 1792-1815
1) Contexte
• Fin de l’Ancien Régime et les monarchies européennes
menacées
Alors que la France (ou encore, l’élite
politique souvent changeante) s’engage dans
la consolidation de la révolution (devant faire
face à maintes épreuves, passant par la
guerre de Vendée, multiples révoltes
paysannes, la Terreur) à l’intérieur, elle se
livre à défendre la révolution à l’extérieur.
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II– 1) Contexte (suite…)
«La Révolution française fait basculer l’Europe dans une période de guerre continue. Cette guerre remet en cause les
traditions diplomatiques, par la nouveauté des buts et de l’idéologie de guerre. Les anciennes alliances se dissolvent, deux
coalitions successives se forment contre la France. L’Europe sort ainsi brutalement d’une période de stabilité relative,
garantie par les grandes puissances. La diplomatie française en particulier évolue constamment, de la paix universelle à
l’impérialisme, ou au retour à des pratiques traditionnelles. Mais l’équilibre militaire subit des évolutions décisives, tant
dans la conduite de la guerre (la stratégie) que dans le recrutement, le statut et la mentalité des citoyens en armes. La place
de l’armée dans la société, dans le cadre des révoltes ou des révolutions, connaît des mutations essentielles. Les rapports
des civils aux militaires sont profondément repensés sous la Première République à l’époque de la Patrie en danger et au
moment de la seconde coalition. Ces deux grands aspects, diplomatiques et militaires, structureront les analyses qui
suivent, pour une meilleure compréhension des contextes des révoltes et des révolutions qui secouent l’Europe pendant la
décennie de guerre [retenir cela pour les cours dont nous allons traiter des révolutions de 1830 et 1848]». (Serge Bianchi,
Des révoltes aux révolutions, Europe, Russie, Amérique, (1770-1802). Essai d'interprétation, Rennes: Presses universitaires
de Rennes, 3 décembre 2015, p. 375. Disponible sur URL: https://books.openedition.org/pur/28067 (Chapitre XVI)
- https://www.youtube.com/watch?v=nnMNL9_LVNc&ab_channel=PierrickDelaveau-Histoire%26G%C3%A9ographie;
- https://www.youtube.com/watch?v=AzhVgJp28YU&ab_channel=PierrickDelaveau-Histoire%26G%C3%A9ographie.
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II – 2) Les guerres de coalitions, 1792-1815
Quoi? - Définition: «Série de guerres opposant à la France de la Révolution et de
l'Empire, les monarchies européennes coalisées». Autrement dit, les guerres de
coalitions sont des guerres qui ont opposé la France révolutionnaire et les monarchies
européennes qui se sont livrés, notamment après la proclamation de la République et
l’exécution de Louis XVI, à écraser la révolution et l’empêcher d’atteindre leurs sols (un
objectif qui s’est trop vite avéré futile)».
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Rappel: Les Habsbourg
Source: https://www.maxicours.com/se/cours/les-habsbourg/
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II- Les guerres de coalitions
2) Les guerres de révolution, 1792-1799 (suite…)
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II- Les guerres de coalitions
2) Les guerres de révolution, 1792-1799 (suite…)
• Un pas vers la guerre: Déclaration de Pillnitz du 27 août 1791
Déclaration signée en commun par Léopold II, l'empereur [du Saint-Empire romain germanique] et Frédéric-
Guillaume II, le roi de Prusse, le 27 août 1791. Les négociations, qui sont lancées afin de traiter de la question
polonaise et de la guerre entre l’Empire et l’Empire ottoman (avec la participation de l’Autriche à la guerre russo-
turque de 1787-1792, dans la lignée des guerres austro-turques, ces dernières étant une série de guerres opposant
l’Empire ottoman et le Saint Empire romain germanique sous règne de la Maison Habsbourg d’Autriche), connaissent
un tournant avec la tentative de fuite et l’arrestation de Louis XVI à Varennes. A la suite, l’empereur Léopold II
propose organiser une conférence destinée à discuter les stratégies pour sauver la France, d’où la monarchie. La
conférence aboutit à une convention, la Déclaration de Pillnitz, qui réclame de la France le rétablissement du roi sur
son trône et qui invite tous les souverains à «agir d’urgence».
«Sa Majesté l'empereur [Autriche] et Sa Majesté le roi de Prusse, ayant entendu les désirs et représentations de M. le
comte d'Artois [frère de Louis XVI. Il est l’un des leaders des émigrés. Le Comte d’Artois sera Charles X quand il sera
couronné; règne 1824-1830], se déclarent conjointement qu'elles regardent la situation où se trouve actuellement le
roi de France comme un objet d'un intérêt commun à tous les souverains de l'Europe. Elles espèrent que cet intérêt
ne peut manquer d'être reconnu par les puissances dont le secours est réclamé, et qu'en conséquence elles ne
refuseront pas d'employer, conjointement avec Leurs dites majestés, les moyens les plus efficaces, relativement à
leurs forces, pour mettre le roi de France en état d'affermir, dans la plus parfaite liberté, les bases d'un gouvernement
monarchique également convenable aux droits des souverains et au bien-être de la nation française. Alors, et dans ce
cas, Leurs dites Majestés, l'empereur et le roi de Prusse, sont résolus d'agir promptement, d'un mutuel accord, avec
les forces nécessaires pour obtenir le but proposé et commun. En attendant elles donneront à leurs troupes les
ordres convenables pour qu'elles soient à portée de se mettre en activité»./ Signé LÉOPOLD II et FRÉDÉRIC-
GUILLAUME.
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II- Les guerres de coalitions
2) Les guerres de révolution, 1792-1799 (suite…)
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II- Les guerres de coalitions
1) Les guerres de révolution, 1792-1799 (suite…)
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Le traité de Campo-Formio, 18 octobre 1797
«Le 18 octobre 1797, le général Napoléon Bonaparte (28 ans) impose aux
Autrichiens le Traité de Campoformio (ou Campo-Formio). C'est le début
d'une éclatante épopée qui affaiblira durablement la France et changera à
jamais l'Europe. Ce traité met fin à la première coalition européenne contre la
France révolutionnaire. Sa conséquence la plus durable est le dépeçage de la
République de Venise. Bien que restée neutre, elle est occupée par les
Français et offerte à l'Autriche par Bonaparte. En contrepartie, François II se
défait des Pays-Bas autrichiens (la Belgique actuelle). Il entérine leur annexion
par la France et, par une clause secrète, lui reconnaît l'annexion de toute la
rive gauche du Rhin (à l'exception de la région de Cologne)».
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1) Les guerres de révolution, 1792-1799 (suite…)
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II- Les guerres de coalitions
1) Les guerres de révolution, 1792-1799 (suite…)
→… « En 1799, l'Autriche rejoint la deuxième coalition et
refoule l'armée française jusqu'à Turin. Pendant ce temps,
Bonaparte parvient à rentrer en France et s'empare du
pouvoir par un coup d'État le 9 novembre 1799 (le 18
Brumaire). Il instaure le Consulat, dont il devient Premier
Consul. En 1800, il remporte contre l'Autriche la bataille
décisive de Marengo, qui permet de signer la paix
instaurant un statu quo. Le Royaume-Uni elle-même
accepte la paix par le Traité d'Amiens. Sur le plan intérieur,
Napoléon Bonaparte restaure une certaine stabilité, tout
en affermissant son pouvoir. En 1802, il est nommé consul
à vie».
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II- Les guerres de coalitions
2) Les guerres de révolution, 1792-1799 (suite…)
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Le traité d’Amiens, 25 mars 1802
Le Traité d’Amiens est conclu entre le RU, la
Hollande, l’Espagne et la France. Une grande
victoire pour Napoléon qui est désormais
l’empereur de la France.
Alors que l’Autriche se rend avec le traité de
Lunéville de 1801, les hostilités entre le
Royaume-Uni et la France continuent.
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Le traité d’Amiens, 25 mars 1802 (suite…)
• … «Le mois suivant, le Premier ministre britannique William Pitt, farouche adversaire de la France, remet sa démission au
roi George III en raison d'un différend sur la question irlandaise. Son successeur à la tête du gouvernement anglais, Henry
Addington se montre beaucoup plus sensible que son prédécesseur aux récriminations des marchands, partisans de la
cessation des hostilités.
• Anglais et Français se résignent à une paix que l'un et l'autre savent provisoire. Le 1er octobre 1801, ils signent à Londres
des préliminaires. Ils sont confirmés par le traité d'Amiens.
• La France cède des avantages coloniaux à sa rivale et évacue l'Égypte, rendue aux Ottomans. En guise de maigre
compensation, elle récupère le Sénégal, la Martinique et ses comptoirs des Indes à la satisfaction des négociants des
grands ports de l'Atlantique.
• Londres s'engage à rendre l'île de Malte aux chevaliers de l'Ordre de Saint-Jean en même temps que les Français
évacueront les ports napolitains.
• Après avoir disputé la maîtrise des mers à l'Angleterre pendant un siècle, la France se replie sur le continent européen où
elle apparaît plus étendue et plus puissante qu'elle ne le fut jamais.
• Mais l'illusion est trompeuse. Les deux rivaux se sont soigneusement abstenus à Amiens de débattre des questions qui
fâchent, à savoir les conquêtes de la France révolutionnaire sur le Continent, notamment le port d'Anvers, la Belgique et
plus généralement la rive gauche du Rhin.
• Ils savent qu'une nouvelle guerre éclatera à la première occasion pour trancher ces questions en suspens. De fait, les
hostilités reprendront dès l'année suivante, en mai 1803, sous le prétexte de la non-exécution de l'accord relatif à
Malte».
… dès lors, les guerres de coalitions se transforment en Guerres napoléoniennes, qui visent principalement d’arrêter
l’expansion française. Du côté français, Napoléon entreprend –même si au nom des valeurs de la révolution- à conquérir/
dominer l’Europe: une aspiration inadmissible pour un RU qui consacre toute son énergie pour empêcher l’émergence d’une
seule puissance dominante en Europe (c’est l’objectif principal de la politique étrangère britannique depuis 17e siècle).
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II- Les guerres de coalitions
3) Guerres napoléoniennes, 1802-1815
• Les troisième et quatrième guerres de coalitions (1803-1804)
• «- La Troisième Guerre de coalitions (1803-1804) :
• Inquiète de la puissance française, le RU déclare une nouvelle fois la guerre à la France en 1803. Grâce à
leur flotte, les Britanniques sont surtout menaçants outre-mer : Napoléon décide donc de vendre la
Louisiane aux États-Unis, tandis que l'indépendance de Haïti (La Révolution haïtienne est la première
révolution d’esclave réussie, contre les Français. Meraklısına: Susan Buck Morss, Hegel, Haiti ve Evrensel
Tarih, İstanbul: Metis Yayınları, 2012; voir également: https://mjp.univ-perp.fr/constit/ht1804.htm) est
confirmée. La France riposte en occupant le Hanovre, afin de bloquer le commerce britannique avec le
continent.
• En 1804, Napoléon obtient l'alliance de l'Espagne et de la Bavière, et annexe la république ligurienne (la
République de Gênes, Italie). Le RU forme de son côté une deuxième coalition avec la Russie, l'Autriche et
la Suède. La guerre reprend. (En 1806, la mise en place du blocus continental; voir infra)
• - La Quatrième Guerre de coalitions (1805-1807):
• Napoléon a le projet d'envahir le RU, mais en 1805 la flotte franco-espagnole est anéantie à la bataille de
Trafalgar. En revanche, Napoléon remporte des victoires sur le continent face à l'Autriche, notamment à
la Bataille d'Austerlitz du 2 décembre 1805 (Bataille de Trois Empereurs; Napoléon, François 1er
d’Autriche, Alexandre 1er, l’empereur russe ). Le traité de Presbourg donne la Vénétie à la république
d'Italie aux dépens de l'Autriche. Napoléon place son frère à la tête du royaume de Naples. Il crée
la Confédération du Rhin en 1806, qui rassemble 16 États allemands : le Saint Empire est dissous.
• La Prusse ne parvient pas plus que l'Autriche à s'y opposer : elle est battue par Napoléon à la bataille
d'Iéna. En 1807, il bat la Russie à la bataille de Friedland. Il peut ainsi imposer les traités de Tilsit : ces
derniers enlèvent de nombreux territoires à la Prusse et crée le grand-duché de Varsovie, permettant ainsi
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à la Pologne de renaître.
l
Par Jacques Louis David, 1808
Voir: https://histoire-image.org/fr/etudes/sacre-napoleon.
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Distribution des aigles
Par Jacques Louis David
Serment de l'armée fait à l'Empereur après la distribution des aigles
Voir: https://histoire-image.org/fr/etudes/napoleon-sa-legitimite-guerrier.
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Les traités de Tilsit, 1807
• «Les traités de Tilsit sont deux accords signés en juillet 1807 à Tilsit par Napoléon après sa
victoire de Friedland. Le premier traité a été signé en secret le 7 juillet 1807 avec le tsar
Alexandre Ier. Le second traité a été signé le 9 juillet 1807 avec le roi de Prusse. Ce traité
institue une alliance entre la France et la Russie, qui ne va pourtant pas tarder à s’avérer
temporaire et fragile.
• Après Austerlitz, l'Autriche doit signer le Traité de Presbourg et renoncer au Saint-Empire,
mais les autres puissances, auxquelles se joint la Prusse, continuent le combat (Quatrième
coalition). La Prusse est vaincue à Iéna (14 octobre 1807) et la Russie à Friedland (14 juin
1807). Les deux pays signent la paix à Tilsit, les 7 et 9 juillet 1807, après la fameuse rencontre
entre Napoléon et Alexandre sur le Niémen (TR: Neman) ».
• Pour les textes des traités voir:
• https://mjp.univ-perp.fr/traites/1807tilsit.htm (avec la Russie)
• https://mjp.univ-perp.fr/traites/1807tilsitp.htm (avec la Prusse)
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L’Allemagne après le Traité de Tilsit
De l’apogée vers la chute…
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II – Les guerres de coalitions
3) Les guerres napoléoniennes (suite…)
• La Guerre d’Espagne, qui va se transformer en
cinquième guerre de coalition, peut être
considérée comme le début de la chute de la
puissance française. «En 1808, un coup d'État
renverse le roi en Espagne, ce qui donne l'occasion
à Napoléon d'intervenir en plaçant son frère sur le
trône. Il se heurte aussitôt à une insurrection
générale qui durera jusqu'en 1814. La guerre
d'Espagne va ainsi contribuer à miner les forces de
l'empire français». (Voir alliance anglo-portugaise)
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Alliance anglo-portugaise
• «L'alliance anglo-portugaise entre l'Angleterre (puis Le Royaume de la Grande-
Bretagne à partir de 1706, et le Royaume-Uni de le Royaume-Uni et de l’Irlande
à partir de 1801) et le Portugal est l'alliance la plus ancienne dans le monde
encore en vigueur. Elle a été scellée en 1373.
• L'alliance qui plonge ses racines dans le Moyen Âge, a globalement servi les
intérêts des deux pays (indépendance du Portugal, domination atlantiste et
indienne anglais et britannique), bien que beaucoup de Portugais se plaignent que
les Anglais et les Britanniques aient profité de leur allié plus faible. Cela ne
prévaut qu'à partir du XVIIIe siècle, puisque jusqu'au XVIe le Portugal était l'allié le
plus puissant. Les deux pays semblent au cours de cette longue alliance être
gagnants. Cette alliance a joué un rôle majeur dans l'histoire européenne en
incitant le Royaume-Uni à s'engager militairement contre les invasions
napoléoniennes de la péninsule ibérique».
• Source:
http://dictionnaire.sensagent.leparisien.fr/Alliance%20anglo-portugaise/fr-fr/
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II – Les guerres de coalitions
3) Les guerres napoléoniennes, 1802-1815 (suite…)
• En 1809, l'Autriche attaque la France et envahit la Bavière. Napoléon riposte et
remporte la bataille de Wagram. Il acquiert la côte dalmate aux dépens de
l'Autriche, qui forme les «provinces illyriennes» directement rattachées à
l'empire. Les États pontificaux sont également annexés.
• À cette époque, l'empire français atteint son apogée. La Prusse et l'Autriche sont
devenues des alliés, mais les Britanniques poursuivent la lutte tandis que la
guerre en Espagne ne faiblit pas. En 1812, la Catalogne est annexée à l'empire.
• Depuis 1806, Napoléon impose un blocus continental (contré par les
Britanniques avec le blocus naval) pour affaiblir le RU, mais cela porte aussi
préjudice au commerce russe : en 1812, la levée unilatérale du blocus par la
Russie conduit Napoléon a lui déclarer la guerre (Campagne de Moscou). À la
tête de la Grande Armée, il remporte les batailles de Smolensk et de la Moskova
(rivière) et entre dans Moscou abandonnée, mais le tsar refuse de signer la paix.
L'arrivée de l'hiver pousse les Français à la retraite : le froid et les attaques
sporadiques des Russes anéantissent presque complètement l'armée française».
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II – Les guerres de coalitions
2) Les guerres napoléoniennes, 1802-1815 (suite…)
• Les sixième et septième guerres de coalitions:
«Les Britanniques ont profité de la campagne de Russie pour reprendre Madrid. En
1813, une nouvelle coalition européenne se forme contre la France, afin de profiter de
son affaiblissement. Napoléon subit une défaite décisive à la Bataille de Leipzig de 15-
19 octobre 1813 (la Bataille des nations) face à la Prusse, l'Autriche, la Russie et la
Suède, tandis que les Britanniques progressent en Espagne. En 1814, les coalisés
s'avancent sur le territoire français et Napoléon abdique (la première abdication de
Napoléon) le 6 avril et est exilé à l'île d'Elbe, tandis que Louis XVIII, frère cadet de Louis
XVI, est placé sur le trône de France.
En 1815, Napoléon débarque de nouveau en France («Vol de l’aigle») où son retour est
bien accueilli. Il chasse Louis XVIII du trône, ouvrant la période dite des Cent-Jours. Il
doit aussitôt faire face à une nouvelle coalition de l'Europe : celle-ci remporte une
victoire décisive à la Bataille de Waterloo. Louis XVIII retrouve le trône tandis
que Napoléon est exilé à Sainte-Hélène, où il a décédé le 5 mai 1821».
«Comment Napoléon a conquis (et perdu) l’Europe»?:
https://www.youtube.com/watch?v=TppkZGWZFHw&t=2s&ab_channel=LeMonde
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CONCLUSION
• Les guerres napoléoniennes ont largement changé
non seulement les rapports de force, mais aussi la
modalité de gérer les relations internationales. La
logique de souveraineté étatique westphalienne
(rappel du premier cours; ex. anarchie dans les
relations internationales), d’où, la sécurité des
acteurs est remplacée par celle du système lui-
même – c’est ce qui constitue le fondement de
l’ordre de Vienne, dont nous allons traiter au cours
prochain.
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