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Nous allons commencer dans ce travail tout d abord par annoncer notre plan de travail .
Tous les pays sont concernés, par la culture américaine y compris ceux de l'ex-URSS et la Chine. Les vecteurs de
la propagation de la culture américaine sont la presse, le livre, le disque et, surtout, le cinéma et la télévision qui
donnent au monde une image fabriquée de la vie américaine et favorisent la pénétration des produits des
multinationales basées aux Etats-Unis. Un autre vecteur essentiel de la prédominance culturelle américaine est la
langue anglaise, parlée dans le cadre des échanges commerciaux et dans les grandes instances internationales.
II. Le XXIe siècle. marque-t-il e déclin de la suprématie
étasunienne ?
1. Le terrorisme voilà L ennemi:
Les attaques du 11-Septembre sont la marque symbolique du déclin de l'hyperpuissance américaine.
Le 10 septembre 2001, les Etats-Unis étaient encore la seule superpuissance issue de la guerre froide une «
hyperpuissance », disait alors Hubert Védrine. Ils se voyaient à la tête d'un monde unipolaire dont ils auraient
partagé quelques avantages avec des puissances moyennes attirées par l'exemple des valeurs américaines.
Leur arsenal suffisait à équilibrer les forces militaires combinées de tous les pays du monde, ou peu s'en fallait.
En 2000, le président George W. Bush avait hérité des deux administrations Clinton une économie prospère,
un budget maîtrisé et une dette raisonnable. Il avait l'intention d'en faire profiter ses concitoyens, sans
s'engager dans des aventures extérieures.
Le 11 septembre 2001, tout a basculé. Les attentats contre le World Trade Center à New York et le Pentagone
à Washington ont mis en évidence la vulnérabilité des Etats-Unis, touchés pour la première fois sur leur sol
depuis l'attaque japonaise de Pearl Harbour, soixante ans plus tôt.
Ils ont balayé la diplomatie « modeste » de George W. Bush, poussé l'Amérique dans deux guerres
étrangères, en Afghanistan puis en Irak, lancé un défi que « l'hyperpuissance » a relevé en surestimant ses
forces. L'attaque d'al-Qaida signe pour certains la fin du « siècle américain » commencé en 1917 quand
Washington a envoyé ses soldats se battre pour la première fois sur le Vieux continent. Elle n'en est pas la
cause principale ; elle en est la marque symbolique.
2. La crise financière ébranle l'hyperpuissance américaine
La crise des subprimes, qui secoue l'économie mondiale est la plus grave que le monde ait connue depuis 1929.
Elle est née aux États-Unis à l'été 2007 sur le marché des crédits hypothécaires à risques, les subprimes.
L'augmentation des taux de remboursement ruine 5 millions de ménages américains et fait peser des risques
d'implosion sociale. La crise immobilière devient financière et à l'automne 2007 elle se généralise au cœur du
système financier américain pour s'étendre du fait des liens financiers transcontinentaux à l'ensemble des places
financières, notamment européennes au début de l'année 2008.La faillite de la banque Lehman Brothers le 15
septembre 2008 clôt le cycle dominé par l'ouverture des frontières et la dérégulation, mais aussi la suprématie
absolue des États-Unis dans le pilotage de l'économie de marché. (La dette américaine a doublé de 8 à 16 mille
milliards de dollars entre 2007 et 2017, elle est financée à hauteur de 47% par la Chine et le Japon). La crise
menace toute l'économie du capitalisme mondialisé. Des secteurs clés comme celui de l'automobile sont
particulièrement touchés. Les États sont appelés au secours, aux États-Unis Citigroup et Bank of America sont
nationalisés.
Le sommet du G20 à Londres en appelle au moins verbalement, à l'esquisse d'une gouvernance mondiale
critiquant fortement l'autorégulation mondialisée défendue par les Américains et leur hyperpuissance.
III. La fin de l'unipolarité : Vers un monde multipolaire.