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Lycée Municipal Simone Ehivet Union – Discipline – Travail

Gbagbo

HISTOIRE
L’hégémonie des Etats – Unis
dans le monde
Les Participants Professeur

Adeï Marie Olive Madame Kadjo

Assare Adja

Atta Jean

Badahi Flore

Brouabre Marie

Bamba Aminata

Boti Lou

SOMMAIRE
Année : 2022 – 2023
INTRODUCTION

DEVELLOPPEMENT

A. Les Etats-Unis seule puissance


mondiale depuis la fin de la guerre froide

I. Hégémonie économique

II. Une superpuissance

III. Le choc des attentats

B. Dans les années 2000, la contestation


se fait entendre

I. Au niveau militaire et politique, la situation change

II. Les conséquences de ces guerres sont colossales

CONCLUSION

INTRODUCTION
L’hégémonie signifie la domination d'une puissance, d'un pays, d'un groupe social sur
les autres. Depuis la déclaration d'indépendance en 1776, les Etats-Unis se sont attachés à
étendre leur territoire et leur influence.
Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, les Etats-Unis n'ont épargné aucun effort
pour poursuivre et maintenir leur hégémonie mondiale. Capitalisant sur leur supériorité
absolue dans les secteurs militaire, économique, scientifique, technologique et culturel, ils se
sont fréquemment immiscés dans les affaires intérieures d'autres pays, les intimidant, pillant
et contrôlant sous la bannière de la "liberté, de la démocratie et des droits de l'Homme".

A. Les Etats-Unis seule puissance mondiale


depuis la fin de la guerre froide

I. Hégémonie économique

Les Etats-Unis disposent seuls, aujourd’hui, de la maîtrise des espaces communs la


mer, le ciel, l’espace. Les Etats-Unis produisent 19% du P.I.B mondial avec 4,5% de la
population du globe. Le dollar américain demeure une monnaie de référence internationale et
les Etats-Unis détiennent 40 % de la capitalisation boursière mondiale. La forte croissance des
investissements privés américains à l'étranger souligne l'internationalisation des entreprises
nationales.
Le statut de superpuissance des États-Unis s'appuie aussi sur leur capacité à s'imposer
avec ces nombreux avantages :
- Modèle économique. Là encore, la chute du système soviétique et la conversion de
tous ces pays au capitalisme fait apparaitre l'ancien ennemi comme le modèle à suivre.
- Leur puissance technologique est très réelle (informatique, internet, ...) et leur permet
de garder une confortable avance.
- Le dollar est plus que jamais, la monnaie internationale.
Cette maîtrise, rendue possible par une immense puissance économique, fonde leur
hégémonie militaire. C’est elle qui leur permet de projeter leurs forces dans le monde entier et
d’empêcher tout adversaire potentiel de le faire.

II. Une superpuissance

Le terme superpuissance désigne une nation dont l'influence économique, culturelle,


politique et militaire est prééminente à travers le monde
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale se produit un tournant majeur dans la
politique américaine. Avant 1949, lorsque les États-Unis étaient seuls détenteurs de l'arme
atomique et s'imposaient comme ultime décideur ; un système d'hégémonie partagée et
conflictuelle l'opposant à l'Union soviétique, de 1949 à 1967. Jusqu'à la disparition de
l'URSS en 1991, la politique étrangère des Etats-Unis consistait à contenir le danger
communiste et l'influence soviétique dans le monde. Mais avec la chute de l'URSS, les Etats-
Unis demeurent l'unique grande puissance mondiale. Ils sont, à partir de 1991, les seuls à
pouvoir régler les conflits de la planète.
Avec 130 000 soldats déployés à travers le monde et 200 bases établies sur tous les
continents, les Etats-Unis s'imposent comme la première force militaire engagée sur des
conflits locaux. Seule l'ONU, avec un effectif de 90 000 personnes, constitue un concurrent
sérieux. Ces derniers s'imposent donc en véritable "gendarme du monde". Leur intervention
au Kosovo (1999), suite aux échecs de l'ONU, en témoigne.
Cette position de superpuissance implique d'énormes dépenses militaires, d'ailleurs les
Etats-Unis ont le budget militaire le plus élevé du monde.
III. Le choc des attentats

Le 11 septembre 2001, les Etats-Unis subissent le premier attentat terroriste de leur


histoire : trois avions s'abattent sur le World Trade Center détruisant les Twin towers,
symboles de la réussite économique du pays et sur le Pentagone qui abrite le ministère de la
Défense. Ces attentats ont ébranlé la superpuissance états-unienne qui semblait jusqu'ici
invincible et provoquent un choc profond dans l'opinion publique américaine. Revendiqués
par les terroristes islamistes d'Al-Qaïda, ces attentats poussent les Etats-Unis à fixer une
nouvelle ligne de conduite en matière de politique étrangère, cette dernière est dorénavant tout
orientée vers la lutte contre le terrorisme. La riposte états-unienne ne se fait pas attendre. Les
Etats-Unis interviennent d'abord et de manière immédiate (dès octobre 2001), en Afghanistan
contre le régime des talibans soupçonné d'avoir collaboré avec les terroristes. Ensuite dans un
second temps, ils tentent par tous les moyens notamment par de multiples pressions sur leurs
alliés, de les convaincre du danger que représente le dictateur irakien, Saddam Hussein et de
la nécessité d'intervenir. Cependant les Etats-Unis n'obtiennent pas gain de cause et ne
parviennent pas à convaincre l'ONU de les suivre. C'est donc seulement avec le soutien de
quelques alliés inconditionnels comme le Royaume-Uni, qu'ils s'engagent à partir de 2003 en
Irak.
B. Dans les années 2000, la contestation se fait
entendre

I. Au niveau militaire et politique, la situation change

Les attentats du 11 septembre 2001, organisés par Ben Laden, sont une rupture
absolue. Jamais les États-Unis n'avaient été attaqués sur le sol américain, et en plein cœur de
la ville symbole de l'« american way of life ».
- À partir de là, le mécanisme de superpuissance s'enraye, car les États-Unis ont érigé ce qui
n'était que l'acte d'une organisation isolée en combat entre civilisations. Le Président des
États-Unis George W. Bush, fils de l'ancien Président des États-Unis George H. W. Bush,
déclare la guerre à l'« Axe du mal », c'est-à-dire l'Iran, l'Irak et la Corée du Nord. C'est un
concept vide car il ne repose sur aucune solidarité mais sur le simple fait d'être désigné
comme ennemi des États-Unis !
- Fort de cette nouvelle ligne de politique extérieure, George W. Bush décide des guerres «
préventives », en 2001 en envahissant l'Afghanistan, base arrière d'Al Qaïda, et en 2003, en
envahissant l'Irak, sous prétexte que le régime de Saddam Hussein chercherait à fabriquer des
armes nucléaires. Les États-Unis n'ont pas cette fois le soutien de la communauté
internationale.

II. Les conséquences de ces guerres sont colossales

Si les guerres sont victorieuses, les États-Unis ne parviennent pas à imposer leur
modèle de démocratie et ces pays connaissent encore aujourd'hui une situation chaotique : on
peut donc considérer leur action comme un échec.
Au niveau économique, les conséquences de ces guerres sont colossales :
- Elles ont coûté cher, entraînant une hausse vertigineuse de la dette de l'État
- L'avance technologique a été grignotée par les autres pays ;
- Leur économie interne se dégrade (dégradation des infrastructures de santé, de transport, de
l'éducation...), désindustrialisation, hausse du chômage, etc.
- Ils subissent de plein fouet les crises qui se succèdent (éclatement de la bulle internet, crise
de 2008).
Les États-Unis ne bénéficient plus de la domination économique qui était un de leurs atouts
majeurs.

Au niveau politique, la politique interventionniste de G.W. Bush est jugée comme


désastreuse, car :
- il apparaît clairement qu'en Irak la menace nucléaire n'était qu'un prétexte pour une
opération.
- Les Etats-Unis n'ont plus du tous les moyens d'être les gendarmes du monde. Au contraire,
ils cherchent des partenaires pour partager ce fardeau : l'Union européenne (qui s'est chargée
de l'intervention récente en Libye), plutôt que les puissances émergentes comme la Chine ou
le Brésil dont ils ne partagent pas l'analyse géopolitique et qui restent des rivales.

CONCLUSION

Auréolé de leur victoire sur les forces de l'Axe, les Etats-Unis jouissent à partir de
1945 d'un prestige considérable et s'imposent dans le conflit est-ouest naissant comme la
puissance majeure du camp occidental, jouant un rôle prépondérant dans toutes les
organisations internationales et en premier au sein de l'ONU. Dès lors, les États-Unis
demeurent la seule grande puissance capable d'éviter ou de mettre fin aux conflits
internationaux et s'imposent progressivement comme les gendarmes du monde. Depuis les
attentats du 11 septembre 2001, leur politique étrangère est devenue plus agressive, ce qui
provoque de nombreuses tensions avec leurs alliés.

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