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• Fiche 24 •
• Fiche 25 •
La mesure de la performance d’un processus
L’étude de la distribution et normalité
LES FICHES OUTILS F CUS • Fiche 1 •
• Fiche 2 •
Les cinq dimensions du Lean management
Origine, développement et structuration du
F CUS
• Fiche 38 • L’analyse de la valeur
• Fiche 13 • La collecte de la voix du client : cTQ et QFD
• Fiche 39 • La méthode TRiZ Standards et méthodes
• Fiche 14 • La collecte de la voix du client : Kano
Comportement et attitude Lean • Fiche 15 • contrôle statistique, données et mesures
modULe 3 Le Lean LeaderShip Les statistiques descriptives
F CUS
• Fiche 40 • Le leadership, un état d’esprit • Fiche 17 • Le plan de collecte des données
• Fiche 41 • Lean Six Sigma et BPM • Fiche 18 • La stratégie d’échantillonnage
• Fiche 42 • comportement et attitude Lean LeS FiCheS oUtiLS : deS gUideS opérationneLS CompLetS • Fiche 19 • L’analyse du système de mesure
mas, tableaux, illustrations…) vous seront rapidement indispensables ! • Fiche 22 • La Value Stream Mapping
44 fiches opérationnelles
romain hennion (INSEAD) est directeur Gouvernance chez Global Knowledge (Formation & Conseil). Il est également co-responsable pédagogique
à Centrale Paris de deux Executive Certificates (« Lean IT » et « Architecture et Cloud Computing »). Certifié Black Belt Lean Six Sigma, il est aussi formateur 115 illustrations
accrédité. Il est auteur de plusieurs ouvrages aux éditions Eyrolles.
50 exemples
aniSSa maKhLoUF (Ingénieur et docteur de l’Institut national polytechnique de Lorraine) est responsable Excellence Opérationnelle et formatrice
F CUS
• Fiche 38 • L’analyse de la valeur
• Fiche 13 • La collecte de la voix du client : cTQ et QFD
• Fiche 39 • La méthode TRiZ Standards et méthodes
• Fiche 14 • La collecte de la voix du client : Kano
Comportement et attitude Lean • Fiche 15 • contrôle statistique, données et mesures
modULe 3 Le Lean LeaderShip Les statistiques descriptives
F CUS
• Fiche 40 • Le leadership, un état d’esprit • Fiche 17 • Le plan de collecte des données
• Fiche 41 • Lean Six Sigma et BPM • Fiche 18 • La stratégie d’échantillonnage
• Fiche 42 • comportement et attitude Lean LeS FiCheS oUtiLS : deS gUideS opérationneLS CompLetS • Fiche 19 • L’analyse du système de mesure
mas, tableaux, illustrations…) vous seront rapidement indispensables ! • Fiche 22 • La Value Stream Mapping
44 fiches opérationnelles
romain hennion (INSEAD) est directeur Gouvernance chez Global Knowledge (Formation & Conseil). Il est également co-responsable pédagogique
à Centrale Paris de deux Executive Certificates (« Lean IT » et « Architecture et Cloud Computing »). Certifié Black Belt Lean Six Sigma, il est aussi formateur 115 illustrations
accrédité. Il est auteur de plusieurs ouvrages aux éditions Eyrolles.
50 exemples
aniSSa maKhLoUF (Ingénieur et docteur de l’Institut national polytechnique de Lorraine) est responsable Excellence Opérationnelle et formatrice
www.editions-eyrolles.com
Fiche 1
17 Le plan de collecte des données 88
Fiche 18 La stratégie d’échantillonnage 92
Fiche 1
19 L’analyse du système de mesure 98
5
SOMMAIRE
Index 213
6
Préface
Ce livre, à sa façon, m’a rappelé à sa lecture De ce point de vue, cette « petite encyclopédie »
l’esprit encyclopédique de Diderot, toutes pro- fait un tour d’horizon assez exhaustif des sujets
portions gardées bien sûr… L’idée est bien de liés au Lean Six Sigma et, de surcroît, trace des
mettre à disposition de chacun un savoir qui ne liens entre des sujets venant d’horizons divers,
doit dès lors plus rester une érudition, mais bien permettant à la fin d’en retirer une vision com-
des pratiques, des méthodes, un savoir remis plète de l’ensemble des axes de progrès que l’on
dans son contexte empirique afin qu’il soit utile. peut se fixer, chacun dans son contexte, en
L’humain est bien remis au cœur du savoir : poursuivant sa réflexion grâce aux nombreuses
comment faire en sorte que les entreprises références.
fonctionnent mieux, car au cœur de leurs dys- J’en ai retiré personnellement beaucoup d’idées :
fonctionnements, sont les collaborateurs, pris dans le grand puzzle que constitue l’art du ma-
dans les absurdités inévitablement générées par nagement, plusieurs pièces me sont apparues
nos grandes organisations… comme bien plus clairement manquantes dans
Redonner à chacun une part d’initiative dans ma pratique actuelle grâce à cette vision d’en-
l’identification, la résolution des dysfonctionne- semble. À titre anecdotique, j’ai particulière-
ments, voilà une belle œuvre. Nous supposerons ment savouré la technique des 5 pourquoi ; c’est
que le curieux qui aura choisi d’acquérir ce livre l’archétype de pratique qui paraît absolument
aura déjà conscience que quelque chose ne innocente à qui n’a encore jamais rencontré un
tourne pas forcément rond dans le moteur de incident de production informatique, résolu par
son entreprise, qu’il en aura également l’envie un redémarrage de serveur, mais dont les
d’en réduire le gâchis d’énergie, s’il arrive au équipes n’ont pas compris ni appris ce qu’il
bout du livre car chaque chapitre est précieux pouvait en être déduit… si bien que l’incident
par son côté très pratique pour celui qui se se reproduit régulièrement, jusqu’au jour où le
projette dans son utilisation. La difficulté pour DSI s’en rend compte car le plantage se produit
aboutir à l’action est, en effet, bien plutôt la à un moment clé de la journée des utilisateurs.
© Groupe Eyrolles
connaissance des méthodes, les références et les Ce jour-là, c’est trop tard ! Les cabinets de
contextes historiques dans lesquels ils sont ap- conseil immédiatement diligentés inciteront à
parus pour en comprendre l’utilisation et la mettre en place le référentiel ITIL, ou CMMI, ou
portée. peu importe, mais finalement, le sens (le bon
7
PRÉFACE
sens) aurait peut-être suffit, avec une petite qu’on pourrait imaginer, une qualité bien gérée
pratique clé facile à retenir : enchaîner cinq doit laisser une place importante à l’innovation
pourquoi jusqu’à obtenir la cause racine du et à l’intelligence des agents.
problème pour le régler définitivement. Bonne lecture !
La qualité n’est pas qu’une affaire de méthode, Marie-Anne Clerc (X 93, Dauphine)
c’est une question de compréhension collective
DSI, en charge de la transformation numérique,
des enjeux à traiter et de respect de la capacité
La Poste Courrier
de chacun à y contribuer : contrairement à ce
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8 Préface
Les enjeux du Lean Six Sigma :
performance et avantage
concurrentiel
Gaspillage, perte de temps, mauvaise organisa- ■ l’entreprise cachée qui répare toutes les er-
tion : un problème universel ! reurs et les retards qui se produisent dans la
Vos clients se plaignent de vos produits et ser- soi-disant bonne entreprise. Dans les entre-
vices. Vos employés veulent bien faire, mais se prises dans lesquelles nous avons travaillé,
plaignent des obstacles à servir les clients. Les le fix-it (les budgets de correction) de projets
employés rejettent la faute sur les clients qui mal gérés atteignait 40 % du budget global
sont trop exigeants et qui ne comprennent rien. du projet. Pour 100 € dépensés, il fallait
Et les clients rejettent la responsabilité sur vos ajouter 40 € de frais de correction et de
employés qui ne sont pas assez exigeants et prévention.
pensent mieux savoir que les clients. Les clients Combien de fois êtes-vous confronté à ce type
exigent le remboursement des produits et de problème ? Ce n’est pas nouveau : les entre-
passent à la concurrence. Les ventes stagnent prises et les organisations ont toujours relevé de
puis chutent. Les marges s’effondrent. nombreux défis. Et les problèmes d’hier et ceux
Et pourtant… vous avez l’impression qu’il ne d’aujourd’hui se ressemblent étrangement. En
manque pas grand-chose pour que le fonction- outre, à l’heure de la mondialisation, les notions
nement de l’organisation soit optimal. de temps et de frontières ont complètement
évolué. À l’heure actuelle, tout doit être fait dans
Chaque entreprise de production, de bien ou de
l’urgence. Et n’importe quelle entreprise se
services, est divisée en deux :
trouve confrontée à une concurrence internatio-
■ la bonne entreprise qui crée et livre vos pro-
nale.
duits ou services de manière optimale. Dans
© Groupe Eyrolles
9
LES ENJEUX DU LEAN SIX SIGMA…
sa machine à laver. Désormais, de nombreux installation à une date indéterminée par le ser-
marchés sont saturés, comme celui de l’automo- vice informatique.
bile ou de la téléphonie. Pour preuve, lorsque Enfin, les équipes, chahutées par les réorga-
Free a fait son entrée sur le marché de la télé- nisations à répétition, ainsi que par une
phonie française (janvier 2012), cette entreprise mauvaise gestion de leurs compétences, réa-
s’est constituée sa clientèle à partir de celle des gissent par de la résistance au changement, ou
autres opérateurs déjà en place. Il n’y a pas eu bien par une productivité très faible, alors
de nouveaux abonnés, ceux-ci étaient tous déjà qu’elles ne demandent qu’à bien faire et à être
référencés chez les opérateurs précédents. Par reconnues pour la qualité de leur travail et
conséquent, la production de certaines entre- leur engagement.
prises ne peut plus croître. Nous sommes dans
Dans ce contexte, le Lean management apporte
des marchés de renouvellement, et non plus
de nombreuses réponses : il intervient aussi bien
d’acquisition.
au niveau des clients pour mieux comprendre
Les entreprises doivent donc optimiser l’utilisa- leurs attentes, au niveau de l’organisation via la
tion de leurs ressources, jouer la carte de la mise en place de la culture du progrès continu
productivité et de l’efficience, pour un niveau et de l’implication du personnel et au niveau des
de productivité donné. Ou bien elles doivent processus en chassant notamment le gaspillage.
chercher de nouveaux débouchés dans des pays Ainsi, le Lean management est une approche qui
émergents, notamment les BRIC (Brésil, Russie, consiste à gérer les organisations en s’appuyant
Inde, Chine). L’enjeu consiste alors à tirer parti sur le concept d’amélioration continue. C’est
de toute l’expérience acquise pour implanter de une démarche sur le long terme qui applique de
nouveaux sites de production et passer immé- manière systématique de petites évolutions au
diatement aux phases d’optimisation et d’amé- sein du processus. Les petites rivières font les
lioration. grands fleuves. Et le Lean management n’est pas
Aussi, de nombreuses entreprises sont trop à la recherche d’une révolution, mais d’une
complexes à gérer. Alors qu’elles ont besoin évolution permanente des processus d’organisa-
d’agilité et de flexibilité, elles se retrouvent en- tion, afin d’améliorer leur efficacité, leur effi-
gluées dans des organisations tellement lourdes, cience et leur qualité.
qu’il en résulte une sclérose décisionnelle : plus Le Lean management élimine toute forme de
personne ne décide de rien. Certaines entre- gaspillage de temps, d’efforts et d’argent, en
prises mettent par exemple six mois pour instal- identifiant chacune des étapes des processus
ler un serveur de messagerie, alors que celui-ci métiers, puis en améliorant ou en éliminant
est nécessaire pour les équipes. Nous avons celles qui ne créent pas de valeur. Bien que
également connu des organisations dans les- l’origine de cette démarche s’inscrive dans le
quelles il est beaucoup plus simple et rapide
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production les principes et les pratiques du plesse lui permettent de s’adapter très bien
Lean management, notamment en ce qui aux enjeux économiques du XXIe siècle, et de
concerne la planification de la demande ainsi s’appliquer parfaitement au monde des ser-
que les systèmes prédictifs. Ainsi, ces entre- vices informatiques, au domaine médical, à la
prises déterminent leurs prévisions de stock en logistique, à la création de start-up, ou même
fonction de la demande des clients, de la locali- à l’administration.
sation et des calendriers de production.
Si la démarche Lean vient du monde de la
production automobile, sa valeur et sa sou-
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LES FONDAMENTAUX
DU LEAN SIX SIGMA
L
e premier module de l’ouvrage est consacré aux bases du Lean Six Sigma. Les
concepts essentiels sont passés en revue. Ainsi, nous développons les dimen-
sions du Lean management et son origine. Puis nous passons en revue les
concepts de la qualité totale, de la gestion d’un projet Lean Six Sigma ainsi que de
la Total Productive Maintenance. Bien entendu, nous consacrons une large part au
niveau six sigma, il symbolise une échelle de performance de maturité de l’organisa-
tion. Nous clôturons le module 1 sur l’application du Lean Six Sigma informatique,
appelée Lean IT.
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13
Fiche 1 Les cinq dimensions du Lean management 15
Fiche 1
3 Le management de la qualité totale 27
Fiche 1
5 Les niveaux de qualité Six Sigma 36
Fiche 1
7 La Total Productive Maintenance 43
Fiche 1
9 Le Lean Management 51
Fiche 10 Le Lean IT 54
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Voix du client
1. Comprendre la voix
du Client Exigences Souhaits
Objectifs stratégiques
de l’entreprise
Raccourcir le temps
Voix du client d’exécution
Développement de logiciels
Nombre Diminution
CTQs
de défauts du temps d’attente
outils permettent de passer de la VOC aux CTQs, 3. les processus de support : les processus direc-
tels que le diagramme de Kano, la maison de la tement utilisés par le client pendant tout le cycle
qualité et l’arbre CTQ. de vie du produit ou du service.
LE PROCESSUS Outils
Les outils utilisés pour concevoir et gérer un
Définition
processus sont les différentes cartographies de
Un processus crée de la valeur par l’exécution
processus tels que :
correcte d’une série d’activités, effectuée dans
■ le FIPOC (Fournisseur, Input, Processus,
le bon ordre et dans un délai précis. La concep-
Output, Client), qui offre une vue macrosco-
tion et l’exécution d’un processus se trouvent
pique du processus. En français ; en anglais,
donc à cheval entre ce qu’attend réellement le
nous parlons de SIPOC, le S signifiant Sup-
client, et ce que l’entreprise peut réellement
plier (fournisseur) (f second schéma page
fournir, en fonction de ses ressources et de ses
suivante).
aptitudes, qui constituent les actifs d’une orga-
■ Les cartographies de flux fonctionnels croi-
nisation (f premier schéma page suivante).
sés qui offrent un niveau de détail supplé-
Chaque organisation s’appuie sur trois catégo- mentaire pour indiquer les responsabilités
ries de processus : fonctionnelles pour chaque étape du proces-
1. les processus de conception (design) : pour sus.
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lancer de nouveaux produits et services ; ■ La VSM (Value Stream Mapping), elle permet
2. les processus de production (delivery) : de la de cartographier le processus complet de
prise de commande à la livraison du produit ou production, de visualiser les différents flux de
du service ; matières et d’informations, de visualiser
Niveau décisionnel
Objectif Résultat
Activités
Client
Mesures, contrôles, Responsabilités, Rôles
Transformation
Matériaux, Marchandises,
Machines, Informations,
Informations, Services Client
Main-d’œuvre
Niveau opérationnel
Input Client
Supplier Processus Output
Ce qui entre Celui qui reçoit
Qui fournit Le processus Ce qui sort
dans le résultat
l’input ? à analyser du processus
le processus. du processus
LE SIPOC
toutes les étapes à valeur ajoutée et à non- La performance doit être quantifiable. Cette
valeurs ajoutées pour le client du processus. mesure de la performance sert de base pour le
cycle de Deming (Plan-Do-Check-Act), qui
LA PERFORMANCE
constitue le cœur de notre démarche d’amélio-
L’efficacité et l’efficience ration continue.
Il existe de très nombreuses définitions de la
performance. En management, la première ap- Performance
proche date de 1938 ; Chester Barnard la défi-
nissait alors comme le résultat de l’efficacité et
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Efficacité Efficience
de l’efficience. L’efficacité est définie comme la
satisfaction des objectifs du marché et des LA PERFORMANCE : EFFICACITÉ (ATTEINDRE LES OBJECTIFS)
ET EFFICIENCE (À MOINDRE COÛT)
clients. L’efficience est souvent associée à l’ex-
pression « à moindre coût ».
Les indicateurs de performance, connus sous la performance KPI qui satisfont réellement le
forme de KPI (Key Performance Indicator), ren- client. Nous voyons trop souvent des entreprises
seignent sur les objectifs de l’entreprise. Ces ob- qui s’acharnent à mesurer la performance avec
jectifs varient en fonction des départements de de mauvais indicateurs.
l’entreprise et des couches organisationnelles. Les Parmi les indicateurs les plus courants figurent
KPI doivent donc être adaptés en conséquence. l’indicateur de mesure de l’efficience opération-
nelle des processus (Operational Process
CONSEIL Efficiency ou OPE), qui représente le rapport du
délai d’exécution du processus par le temps de
Un indicateur de performance doit être SMART :
spécifique, mesurable, atteignable, réaliste, cycle pour les processus de type services. Autre
temporel. indicateur de taille : la disponibilité des res-
sources et des compétences, qui entraîne notam-
La performance est intimement liée à la percep- ment les plans de formation. À ce sujet, en France,
tion de la valeur du client. Une mauvaise com- nous pouvons nous appuyer sur la GPEC (gestion
préhension de la perception de valeur conduit prévisionnelle des emplois et des compétences).
à la création et à la production de produits ou Les KPI sont associés au monitoring (le suivi des
de services qui ne seront pas consommés par le activités en temps réel). Tandis que les KGI (Key
client. En outre, c’est cette perception de valeur Goal Indicator) sont associés à la mesure du ré-
qui permet de concevoir des indicateurs clés de sultat, une fois le processus ou le cycle terminé.
KPI...
Définition : Catégorie : [qualité, productivité, timing, gestion
des personnes, amélioration continue, financier]
Niveau auquel le KPI est utilisé :
Problèmes :
Propriétaire du processus :
MODÈLE DE KPI
De nombreuses entreprises sont très bien orga- rées sous la forme de silos fonctionnels. Chacun
nisées… pour mal faire les choses ! En effet, travaille dans son coin. Le client ne s’y retrouve
comment votre organisation est-elle structurée pas, il doit faire lui-même l’effort de passer d’un
pour produire le maximum de valeurs aux silo à un autre. Des organisations matricielles,
clients ? La création de valeur dépend en grande beaucoup plus souples et agiles, regroupent
Personnel du Front
Office
Processus Conseil Processus
de gestion fondamental
Cadres moyens
Cadres supérieurs
Cadres supérieurs
Cadres moyens
Processus Processus
Conseil
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fondamental de gestion
Front Office
l’ensemble des fonctions dont le client a besoin des comités, pour un partage plus rapide des
pour une expérience utilisateur maximale. informations, facilitant ainsi le suivi et la prise
de décision.
La responsabilisation du personnel
de première ligne LE COMPORTEMENT ET L’ATTITUDE
Parallèlement, en Lean Six Sigma, nous cher-
Le Lean se fond sur des concepts extrêmement
chons à responsabiliser le personnel en première
ligne (front line) pour agir de manière plus effi- riches et connus depuis plus de quarante ans,
cace. Ainsi, nous cherchons à évoluer d’une notamment dans le domaine industriel. Pourtant,
organisation focalisée sur les décisions unilaté- de nombreux projets n’aboutissent pas.
rales des dirigeants, vers une organisation Pourquoi ? Au-delà de l’absence d’engagement
orientée sur ce qui se passe effectivement au de la direction générale dans la démarche, les
niveau des ateliers, afin d’améliorer la perfor- acteurs de la démarche n’adoptent pas la philo-
mance des processus fondamentaux (f schéma sophie adéquate, telle que préconisée par les
bas de page précédente). meilleures pratiques du Lean management. Il
s’agit d’un des points les plus frustrants du Lean.
Le management visuel
Parallèlement nous nous aidons du manage- Ainsi, dans leur ouvrage de référence Lean
ment visuel pour optimiser la communication Thinking, Womack et Jones montrent que le
au sein des équipes et une mise à jour en temps Lean n’est pas qu’une boîte à outils qui tend à
réel des informations. chasser les gaspillages. Ils insistent sur le fait
Aussi, le Lean Six Sigma s’appuie sur un en- que la réussite des approches Lean dépend du
semble d’outils et de techniques, notamment changement de paradigme sur le monde de
Organisation
Combien travaillons- de nos processus ?
nous en équipe ?
Dans quelle mesure L’organisation est-elle
travaillons-nous en structurée pour répondre
fonction du client ? à la demande du client ?
LES CINQ DIMENSIONS DU LEAN MANAGEMENT
f fiche 34
Les standards de management terrain
f fiche 40
Le leadership, un état d’esprit
f fiche 44
Les comités
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