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‫المدرسة الوطنية للمهندسين بتونس‬

Ecole nationale d’ingénieurs de Tunis

Département Génie Civil

Mémoire Ouvrage d’art Conception et calcul d’un pont à


poutres

Elaboré par : Ahmed Baklouti


Fares Jallouli
Iheb Dlili
Nidhal Manai

Année universitaire 2015-2016


Table des matières
Introduction ................................................................................................................................ 1
Chapitre I : Etude bibliographique ............................................................................................. 2
I-1- Aspect technique : ........................................................................................................... 2
I-1-1- Objectifs : ................................................................................................................. 2
I-1-2- Etape de conception : ............................................................................................... 3
I-1-3- Caractéristique du pont : .......................................................................................... 3
I-2- Aspect hydraulique : ........................................................................................................ 4
I-2-1- Types d’écoulement : ............................................................................................... 4
I-2-2- Principe de base : ..................................................................................................... 5
I-3- Aspect économique : ....................................................................................................... 6
I-4- Impact sur l’environnement : .......................................................................................... 7
Chapitre II : Etude d’un comportement hydraulique d’un pont ................................................. 9
II-1- Présentation du logiciel HEC-RAS :.............................................................................. 9
II-1-1- description du logiciel : .......................................................................................... 9
II-1-2- Les équations mises en jeu : ................................................................................. 10
II-2- Etude hydraulique : ...................................................................................................... 12
II-2-1- Pré dimensionnement de la dalle : ........................................................................ 13
II-2-2- Le débit de crue : .................................................................................................. 13
II-2-2- Profondeur d’affouillement : ................................................................................ 14
II-3- Saisie sur HEC-RAS : .................................................................................................. 15
II-3-1- Préparation des donnés ......................................................................................... 15
II-3-2- Résultat et interprétation :..................................................................................... 17
Chapitre III : Construction, contrôle et surveillance du bon écoulement de l’ouvrage ........... 23
III-1- Les vitesses d’écoulement excessives : ...................................................................... 23
III-2- Risque d’affouillement inadmissible : ........................................................................ 23
III-3- Obstruction de l’ouvrage par des branches et les troncs d’arbre ................................ 24
III-4- Erosion du lit du cours d’eau et la formation des fosses aux extrémités du pont : ..... 25
III-4- Défaut du matériau : ................................................................................................... 25
Conclusion ................................................................................................................................ 26
Liste des figures
Figure 1:exemple de la conception d'un pont ........................................................................ 3
Figure 2 : Caisson de fondation .............................................................................................. 4
Figure 3: Tapis d'enrochement ............................................................................................... 4
Figure 4: Cout cumulée en fonction du temps ....................................................................... 7
Figure 5: Seuil en aval du pont ............................................................................................... 7
Figure 6: un modèle sur la section de la rivière ..................................................................... 9
Figure 7: Conservation de la charge entre deux sections ................................................... 11
Figure 8: Découpage de la section pour le calcul du frottement ........................................ 11
Figure 9: le volume élémentaire de contrôle pour la dérivation de l’équation de
continuité ................................................................................................................................. 12
Figure 10: la distance entre les sections ............................................................................... 15
Figure 11 : le saisie de la section 1 dans HEC-RAS ............................................................ 17
Figure 12: le saisie de la géométrie du pont par HEC-RAS ............................................... 17
Figure 13: Vue de la section en débit de pointe ................................................................... 18
Figure 14: Courbe de tarage pour un écoulement permanant........................................... 18
Figure 15: Courbe d’hydrogramme ..................................................................................... 19
Figure 16: Courbe de tarage en cas d’un écoulement non uniforme ................................. 19
Figure 17: Hydrogramme dans le cas d’un débit 2*Qp ...................................................... 20
Figure 18: Augmentation du niveau d’eau .......................................................................... 20
Figure 19: Courbe de tarage ................................................................................................. 21
Figure 20: Simulation numérique de la longueur d’affouillement .................................... 21
Figure 21: Caisson de fondation ........................................................................................... 24
Figure 22: Tapis d’enrochement ........................................................................................... 24
Liste des tableaux :

Tableau 1: la variation du rayon hydraulique en fonction de la géométrie de section ...... 6


Tableau 2: calcul du débit de pointe ..................................................................................... 14
Tableau 3: présentation des données du problème ............................................................. 15
Introduction

Les ponts sont des constructions qui permettent la libre circulation de l’eau
de ruissellement ou d’un cours d’eau. Ils sont fréquemment utilisés en
ingénierie routière, ainsi qu’en milieux agricole. Leur rôle est important
puisqu’ils permettent de réduire les risques d’inondation, la circulation sur les
voies publiques en milieu urbain, et, le franchissement des cours d’eau en
milieu agricole. Ces ouvrages sont généralement installés sans qu’une étude
hydrologique détaillée soit faite, car, un très grand nombre de données est
nécessaire. De ce fait, plusieurs ponceaux sont surdimensionnés ou sous
dimensionnés.

Le présent mémoire a pour objectif le dimensionnement et l’étude


hydraulique simplifiée d’un pont en utilisant le logiciel HEC-RAS.
Ainsi, et afin d’arriver aux résultats escomptés, ce document sera articulé
autour de trois grands parties.

Sa première partie sera consacrée à une étude de synthèse


bibliographique, dans laquelle une présentation des aspects techniques et
hydrauliques sera faite.

La deuxième partie de ce rapport, qui constitue l’objectif de notre étude, sera


dédiée à l’étude du comportement hydraulique de notre ouvrage, en détaillant
les différentes grandeurs caractéristiques intervenant dans le calcul des ponts.
La troisième partie, est consacrée à une présentation des étapes de la construction
de ce type d’ouvrages afin qu’il soit bien adapté dans son environnement.

La dernière partie du mémoire illustre quelques règles qui doivent être


suivies pour le contrôle et la surveillance du bon fonctionnement de l’ouvrage.

1
Chapitre I : Etude bibliographique

Bien que de nombreuses ruines existent toujours au niveau des ouvrages hydrauliques, on
connaît très mal l'ingénierie hydraulique des aqueducs. Il a été suggéré que les ingénieurs
n'avaient pas compris les principes de conservation de masse ni de quantité de mouvement.
Dans ce chapitre, on va démontrer que les ingénieurs avaient fait preuve de bons sens
technique, même d'innovations, dans la conception hydraulique des aqueducs, avec des
systèmes sophistiqués tels que les bassins de régulation, les cascades de puits de rupture, et les
ponceaux.
La conception adéquate des réseaux de drainage doit nécessairement s’appuyer sur une bonne
compréhension des principes hydrauliques de façon à pouvoir bien dimensionner les
différentes composantes. L’objectif de ce chapitre est de présenter ces principes hydrauliques
fondamentaux et de fournir au concepteur les données de base permettant d’effectuer cette
conception. L’approche qui sera privilégiée ici en sera une résolument pratique, en accentuant
l’application des principes de base à des problèmes réels rencontrés typiquement lors de la
conception

I-1- Aspect technique :


Un pont est une œuvre qui réunit plusieurs spécificités : c'est un ouvrage d'art, c'est également
une structure assurant un service de transport (routier ou ferroviaire) et c'est une construction
qui se doit de garantir la sécurité des personnes qui l'emprunte. Sa conception nécessite donc
une solide connaissance de la modélisation des structures, des normes de conception et de
calcul, des propriétés physiques et mécaniques des matériaux utilisables dans des conditions
économiques acceptables, et des méthodes d’exécution. En effet, il faut prendre en compte aussi
bien les effets de la charge du trafic porté que des phénomènes extérieurs comme le vent, les
courants fluviaux ou les séismes. Dans ce projet on va s’intéresser sur la conception hydraulique
d’un pont.

I-1-1- Objectifs :
La fonction principale d'un pont sur oued est de permettre le passage de l'eau sous un
Remblai et de supporter les charges mortes et les charges vives qui sollicitent ce dernier. Sa
Conception implique donc des considérations tant hydrauliques que structurales.

2
I-1-2- Etape de conception :
La conception du pont est l’étape qui précède toujours la phase d’exécution.
C’est une étape d’une importance capitale, qui va conditionner le bon
dimensionnement de l’ouvrage.
Cette étape passe par plusieurs phases d’études dont les plus importantes se
référant à la collecte des données du terrain (Etat des talus, du lit et de la
végétation, stabilité du site, section naturelle du cours d’eau et la pente…), le
choix du bon emplacement de l’ouvrage (Courbes et endroits présentant des
rives instables et vulnérables à l’érosion, habitats fauniques…) et la bonne
prévision du débit de pointe des crues qui vérifie la condition des tirant
d’air .

Figure 1:exemple de la conception d'un pont

I-1-3- Caractéristique du pont :


Lors de la conception d’un pont, il faut bien penser à la forme des pile optimale dont le but de
minimiser l’affouillement ainsi de bien dimensionner les différents dimensions des piles et du
tablier afin d’aboutir à un débit de pointe qui satisfait nos besoin .
On peut aussi se baser sur d’autre technique dans la fondation des piles, on cite comme
exemple le caisson de fondation et le tapis d’enrochements, dont le but de les protéger contre
l’affouillement.

3
Figure 2 : Caisson de fondation

Figure 3: Tapis d'enrochement

I-2- Aspect hydraulique :


Cette section contient un exposé succinct traitant l'hydraulique des ponceaux. Le
principal critère qui influence la conception a trait au fait que l'ouvrage doit permettre le
passage de l'eau sans occasionner des niveaux d'eau ou des conditions d'écoulement
inadmissibles. Dans les études de capacité hydraulique de ponceaux, la profondeur d'eau à
l'entrée (Ham) ou le niveau maximal d'opération doit généralement être déterminée.

I-2-1- Types d’écoulement :


Considérant la diversité des différentes composantes et leur interrelation, on peut facilement
constater que l’analyse hydraulique d’un système de drainage peut devenir relativement
complexe. Une des premières étapes préalables à une telle analyse est l’identification des
types d’écoulement pour un problème particulier, puisque les équations servant à la
conception sont souvent applicables pour des classes particulières d’écoulement. Les
différents types d’écoulement peuvent être définis en considérant certains paramètres qui
changent avec le temps et la distance le long d’un élément d’écoulement.

 Ecoulement permanent et non permanent


Un écoulement permanent se produit lorsque le débit, la profondeur et la vitesse
sont constants dans le temps. Des écoulements de ce type peuvent caractériser par
exemple les débits générés par l’infiltration par les joints de conduites ou, si on
assume que les variations sont plus ou moins lentes, le débit d’eaux usées dans un

4
réseau d’égout unitaire. D’un autre côté, l’écoulement dans un réseau d’égout
pluvial est clairement non permanent lors d’événements pluvieux ; cette non-
permanence est la plupart du temps ignorée pour la conception de petites portions
du réseau d’égout. Elle ne peut pas cependant être négligée dans le cas de réseaux
complexes comportant des boucles dans le réseau, des structures de dérivation ou
encore pour le contrôle des débordements dans un réseau d’égout unitaire. On doit
également considérer la non-permanence de l’écoulement dans le cas d’un poste de
pompage où l’effet du coup de bélier doit être considéré. On a alors recours dans
ces cas aux équations dites de Saint-Venant, qui sont résolues numériquement pour
décrire l’écoulement.
 Ecoulement uniforme et non uniforme
Un écoulement est dit uniforme lorsque le débit, la profondeur d’eau et la vitesse
sont constants avec la distance ; la pente de la canalisation, celle de l’énergie et la
surface de l’eau sont alors toutes parallèles. Par opposition, un écoulement est non
uniforme lorsque les mêmes paramètres (débit, vitesse et profondeur d’eau) varient
avec la distance. On peut distinguer deux sous-catégories dans ce cas :
l’écoulement peut être graduellement ou rapidement varié, selon la rapidité avec
laquelle le changement se fait.
 Écoulement laminaire ou turbulent
 Écoulement fluvial ou torrentiel

I-2-2- Principe de base :


La très grande majorité des problèmes rencontrés lors de la conception des réseaux de
drainage urbain peuvent être analysés à l’aide des trois grands principes de conservation
suivants :
 Conservation de la masse (continuité)
 Conservation de la quantité de mouvement
 Conservation de l’énergie
Tous ces types de conservations dépendent d’une manière directe de la forme de la section et
le tableau ci-dessous illustre bien l’influence de la forme géométrique dans la détermination
du débit.

5
Tableau 1: la variation du rayon hydraulique en fonction de la géométrie de section

I-3- Aspect économique :


Les avantages d'une bonne conception hydraulique sont considérables, tant sur le plan
hydraulique que sur le plan économique et environnemental. En effet, une bonne conception
hydraulique peut entraîner une diminution des coûts de construction de façon appréciable et
une réduction des problèmes hydrauliques à long terme tels que l'érosion des berges,
l'affouillement de lits de cours d'eau, les embâcles de glaces et de débris, etc.
Les aspects économiques sont, bien sûr, omniprésents dans l’aménagement et l’entretien des
ponts. Ce sont souvent les aspects économiques qui déterminent en définitive les manières
selon lesquelles seront réalisés les ponceaux. Cependant, les questions économiques doivent
être pondérées en fonction de leurs impacts sur l’environnement et le milieu social. Une
analyse coût-bénéfice peut être réalisée pour établir la solution la plus respectueuse des
sphères économique, sociale et environnementale dans l’aménagement et l’entretien des
ponts. Une analyse coût-bénéfice permet de comparer les effets positifs et les impacts négatifs
générés par un projet.

6
Figure 4: Cout cumulée en fonction du temps

La courbe ci-dessus montre bien l’avantage d’une bonne conception d’un pont qui nous
amène à minimiser le cout d’entretien et donc on se trouve à long terme face à un cout
cumulée inférieur à celle pour un pont non ou mal dimensionné.

I-4- Impact sur l’environnement :

Figure 5: Seuil en aval du pont

La figure au-dessus présente bien un exemple de l’impact d’un pont mal dimensionnée en
termes de la conception hydraulique sur l’environnement.

Les principes de gestion et les mesures de mitigation proposées dans ce mémoire permettent
d’éviter ou de diminuer les effets négatifs de l’aménagement de l’entretien des ponts sur l’eau,
le sol, la flore et la faune. Le gestionnaire pourrait pousser plus loin pour réduire les impacts
sur l’environnement en favorisant des matériaux et des méthodes qui ont le moins d’influence

7
sur les ressources naturelles, l’air et les êtres humains. Il est essentiel que le gestionnaire
considère les effets cumulatifs des travaux qu’il envisage de faire.

8
Chapitre II : Etude d’un comportement hydraulique d’un pont

II-1- Présentation du logiciel HEC-RAS :


II-1-1- description du logiciel :
Dans le cadre du modèle hydraulique nous avons utilisé le logiciel HEC-RAS. Ce logiciel
permet de modéliser les débits et les hauteurs d'eau dans une rivière. La première étape
consiste à modéliser la rivière. Le modèle de la rivière nous a été fourni par les enseignants.
Ce modèle se constitue d'une succession de sections dans lesquelles on calcule le débit et la
hauteur d'eau: elles correspondent au maillage de la rivière. Ces sections ont été mesurées et
sont donc assez fidèles à la réalité. On peut y observer le lit majeur et le lit mineur ainsi que
l'érosion due aux lacets de la rivière. Le Lez comporte de nombreux seuils sur la partie que
nous étudions et ces seuils sont également modélisés.

Figure 6: un modèle sur la section de la rivière

Le logiciel HEC-RAS permet de modifier énormément d'options pour pouvoir obtenir un


modèle correct. On peut notamment modifier le coefficient de Strickler de chaque section,
créer des ouvrages hydrauliques (seuils...), choisir diverses conditions limites avales ou
conditions initiales, simuler à partir d'un hydrogramme de crue, ajouter des déversoirs,
simuler des écoulements permanents ou non-permanents etc. Nous verrons plus en détails ces
options lorsque nous expliqueront ce que nous avons fait dans chaque partie.

Cela nous mène donc à la seconde étape, une fois que la rivière est modélisée, on modélise un
type d'écoulement: il peut être stationnaire ou non-stationnaire. La simulation d'un écoulement
stationnaire permet de se donner une première idée des hauteurs d'eau et des débits dans la
rivière pour un certain débit amont. La simulation d'un écoulement instationnaire est celle
que nous avons le plus utilisé puisque nous avons simulé des crues qui sont par définitions des
phénomènes instationnaires. La méthode que nous avons principalement utilisée est
l'utilisation d'un hydrogramme de crue à l'amont. Ensuite pour caler le modèle nous avons
étudié les hauteurs d'eau sur deux sections: Lavalette à l'amont car il y a une station de mesure
des hauteurs d'eau et Garigliano à l'aval pour la même raison ce qui permet de comparer les
résultats. Voyons à présent les équations utilisées par HEC-RAS.

9
II-1-2- Les équations mises en jeu :

Le logiciel HEC-RAS utilise les équations de Saint-Venant 1D ("shallow water equations" en


anglais) pour relier les hauteurs d'eau et les débits. Ces équations se déduisent des équations
de Navier-Stokes grâce à des simplifications liées au modèle de la rivière.

 Le cas stationnaire

Comme nous l'avons dit dans la partie précédente, le maillage consiste en une
succession de sections. Le logiciel calcul la hauteur d'une section à partir de la
hauteur d'eau de la section précédente à l'aide de l'équation de conservation de
l'énergie (conservation de la charge).

Le coefficient de pertes de charge he se calcule à l'aide de la formule suivante:

Avec L la distance entre les deux profils, Sf la pente de la ligne d'énergie (pente de
frottement) et C le coefficient d'expansion ou de contraction.
Pour calculer le débit on utilise l'équation de Manning Q=K.Sf1/2 avec K=1.486nAR23
avec n=coefficient de frottement de Manning
A=section mouillée
R=rayon hydraulique
Sf=pertes de charges entre les deux sections

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On voit donc que le débit sur chaque section est calculé à partir de la hauteur d'eau puisque le
rayon hydraulique, la section mouillée ainsi que les pertes de charge dépendent de la hauteur
d'eau. On peut visualiser cette conservation de la charge à l'aide de l'image suivante:

Figure 7: Conservation de la charge entre deux sections

Pour obtenir des résultats satisfaisants il est nécessaire d'évaluer correctement les pertes de
charges, et donc le frottement. Pour cela HEC-RAS découpe chaque section en plusieurs
domaines verticaux et évalue le frottement sur chacun de ces domaines. En effet le frottement
dépend de la vitesse et on se doute bien que la vitesse n'est pas la même sur les bords, dans le
lit majeur ou dans le lit mineur. Le découpage se fait comme sur l'image qui suit:

Figure 8: Découpage de la section pour le calcul du frottement

Pour faire les calculs lorsqu'il n'y a pas de stationnarité une première approche pourrait être de
calculer les débits et les hauteurs pour chaque temps, et donc chaque débit d'entrée, à l'aide de

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l'étude stationnaire. Cependant une étude plus rigoureuse consiste à faire le calcul à l'aide
d'équations qui prennent en compte le non stationnarité.

 Le cas instationnaire

Dans notre cas les études que nous avons faites étaient pour la quasi-totalité des études
instationnaires puisque l'on modélisait des crues. La résolution sous HEC se fait alors
différemment. Les équations utilisées cette fois-ci sont la conservation de la masse et la
conservation de la quantité de mouvement. Ces équations correspondent en fait aux équations
de Saint-Venant 1D. Pour obtenir ces équations on fait un bilan sur un petit volume de
contrôle, comme sur l'image suivante:

Figure 9: le volume élémentaire de contrôle pour la dérivation de l’équation de continuité

On obtient l'équation de conservation de la masse:

∂AT∂t+∂Q∂x−ql=0

Avec AT la section, Q le débit et ql le débit entrant latéral par unité de longueur.


L'équation de conservation de la quantité de mouvement s'écrit:

∂Q∂t+∂QV∂x+gA(∂z∂x+Sf)=0

Avec ∂z∂x la pente de la hauteur d'eau, Sf la pente de la ligne d'énergie (pente de frottement),
A la section et V la vitesse moyenne.
Pour résoudre ces équations, le logiciel utilise la théorie des différences finies qui est à la fois
pratique et simple pour ce cas 1D. Il utilise un schéma implicite qui permet d'utiliser un pas de
temps beaucoup plus important que dans le cas du schéma explicite.

II-2- Etude hydraulique :


Les calculs hydrauliques (elles consistent essentiellement à déterminer la PHE et la
profondeur d’affouillement), prédits, de la ligne d’eau d’une crue donnée ainsi que le choix de
l’ouvrage convenable sont extrêmement longs et exigent des mesures topographiques et
hydrauliques nombreuses sur le tronçon intéressé .
Pour un ouvrage hydraulique sur une route, un calcul approché suffit : pour cela plusieurs
formules, dérivant de la formule générale de Chézy, permettent d’obtenir le débit Q de la crue
par calculs hydrologiques et d’obtenir les caractéristiques hydrauliques et géométriques du
cours d’eau (condition amont et aval, situation vis-à-vis de l’écoulement au niveau de
l’ouvrage, section S et périmètre P mouillés, tirant d’eau et rayon hydraulique).

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II-2-1- Pré dimensionnement de la dalle :
Une pré dimensionnement de la dalle est indispensable pour qu’on puisse calculer le débit
max dont un pont peut le supporter. Donc on va se référer à la formule suivante :
𝐿𝑡
< ℎ𝑑
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Avec Lt : longueur de la travée
hd : épaisseur de la dalle

Dans ce projet on va travailler avec un pont à trois travées de même longueur. Donc en se
basant sur la géométrie de la section de la rivière et avec un simple calcul on peut conclure
( L1+ L2+L
3) ×2
que : 𝐿𝑡 = Lt = 32 m
3

Donc hd = 2 m
II-2-2- Le débit de crue :
𝑡 𝑁−1 𝑡
Q(t) = 𝑄𝑝 × ( ) × exp[(n − 1) × (1 − )]
𝑡𝑚 𝑡𝑚

Avec,
Qp : Débit de pointe de la crue de projet, (m3/s).
tm : Temps de réponse du bassin versant (h)
n : Paramètre adapté au bassin versant.
Mais le débit de pointe reste un inconnu du problème et pour cela j’ai eu recours à la formule
de Manning- Strickler (car cette formule est la plus utilisée) présenté ci-dessous pour le
déterminer :
5
1
1 𝑆𝑚 2
𝑄𝑝 = × 3 × 𝐼2
𝑛
𝑃𝑚 2
Avec
n: Le nombre de Manning
Sm : section mouillée (en m²)
I : pente de court d’eau
Pm : périmètre mouillée (en m)
Pour calculer la section mouillée il suffit de diviser la section en 6 triangles et 4 rectangles
pour qu’on puisse déterminer cette section puis en se basant sur la formule de Pythagore j’ai
défini le périmètre mouillé et le tableau ci-dessous récapitule les résultats :

13
Tableau 2: calcul du débit de pointe

Inconnue Sm(m2) Pm(m) Qp(m3/s)

Résultat 305.98 77 849.8

Remarque : puisque la longueur du pont (égale à 96 m) est supérieure à 50 m donc le tirant


d’air égal à 1.5 m.

II-2-2- Profondeur d’affouillement :

L’affouillement du lit de l’oued au niveau du pont résulte des deux phénomènes suivants :
-L’affouillement normal, observé sur tout le lit de l’oued, qui résulte de l’importance du débit.
-L’affouillement local du à la présence des piles.
La profondeur d’affouillement au droit des piles d’un pont peut être considérée comme la
somme de ces types d’affouillements.
 Profondeur normale d’affouillement

𝑺
𝑯 = 𝟎. 𝟒𝟗 × 𝑸𝒑 −
𝑷

Avec : Q: Le débit du projet, en m3/s


S : La section mouillée, en m2, qui correspond au PHE de projet au droit de l’ouvrage
P : Le périmètre mouillée, en m, qui correspond au PHE de projet au droit de l’ouvrage

H = 1.47 m

 Profondeur d’affouillement local due à la présence des piles

Sur la base de nombreuses mesures effectuées sur le terrain et en laboratoire, du


maximum d’affouillement atteint aux pieds des piles circulaires de largeur P, il est
conseillé d’adopter la formule suivante pour la profondeur d’affouillement HL:

HL = 2P avec P = 1m donc HL = 2m
 Affouillement totale

Le profondeur d’affouillement totale au niveau des pile serait égale à : Ht = H + HL

Ht = 3.47 m

14
Comme la profondeur d’affouillement parait très implorante, une fondation sur pieux se voit
probablement nécessaire pour maintenir la stabilité du tablier ultérieurement.

II-3- Saisie sur HEC-RAS :


II-3-1- Préparation des donnés :
On commence en premier lieu par définir les données du problème. Le tableau ci-dessous
récapitule ses données :
Tableau 3: présentation des données du problème

Pente du cours d’eau 0.01


Lc : Longueur de contraction (m) 2
LE : Longueur d’extraction (m) 4
Lp : largeur du pont (m) 14

Remarque : la longueur de contraction est un choix qui dépend de la dimension du poteau et


pour des raisons de sécurité j’ai choisi de prendre 2 mètre comme longueur de contraction et
LE = 2*Lc .Pour la pente et la largeur du tablier sont des données du problème.
 Donnés géométrique :
Dans cette partie on définit la géométrie des 4 sections (S1, S2, S3, S4) et la figure ci-dessous
représente la disposition des sections et la distance entre eux.

Figure 10: la distance entre les sections

Donc il suffit de calculer la géométrie de chaque section qui varie en fonction de la pente mais
elle conserve la même forme. Le tableau ci-dessous présent la variation des coordonnées de
chaque section.

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Section 1 Section 2

station élévation station élévation


0 10.8 𝐸2 = 𝐸1 + 𝑆1𝑆2 × 𝑃 0 12.69
44 10.8 44 12.69
62 7 62 8.89
Avec
78 3.4 78 5.29
Ei: élévation du section i
92 0 p : pente du court d’eau 92 1.89
106 3.4 SiSj : distance entre les 106 5.29
sections i et j
122 7 122 8.89
140 10.8 140 12.69
184 10.8 184 12.69
𝐸3 = 𝐸2 + 𝑆2𝑆3 × 𝑃

Section 4 Section 3

station élévation 𝐸4 = 𝐸3 + 𝑆3𝑆4 × 𝑃 station élévation


0 14.8 0 12.89
44 14.8 44 12.89
62 11 62 9.09
78 7.4 78 5.49
92 4 92 2.09
106 7.4 106 5.49
122 11 122 9.09
140 14.8 140 12.89
184 14.8 184 12.89

16
On cite comme exemple la section de S1 saisie en fonction de HEC-RAS :

Figure 11 : le saisie de la section 1 dans HEC-RAS

Après avoir définir toute les section de notre probléme on passe à identifier les section du
tablier et les poteau dans les deux sens amont et aval. La figure ci-jointe montre le mode de
saisie de cette étape dans HEC-RAS.

Figure 12: le saisie de la géométrie du pont par HEC-RAS

II-3-2- Résultat et interprétation :


On passe maintenant à traiter l’écoulement dans les cas suivants
II-3-2-1- Flux constant :
Durant cette étape il s’agit d’identifier les conditions aux limites en amant et en aval de
l’ouvrage puis on définit le débit de pointe d’une manière itérative jusqu’à atteindre un niveau
qui respecte les données du problème c’est-à-dire la différence entre le lit mineur du pont et la
hauteur d’eau dans la section de la rivière doit être égale à la tirant d’air. La figure ci-dessous
présente l’altitude de l’eau sous l’ouvrage en cas de début de crue.

17
Figure 13: Vue de la section en débit de pointe

Remarque :
Le débit de pointe définie à partir du HEC-RAS égale à 950 m3/s . C’est une valeur proche du
celle calculée manuellement. Donc on peut dire que cette simulation est exécutée avec succès.
En acceptant la simulation suivante on peut déduire la courbe de tarage qui définit l’évolution
du débit en fonction de la hauteur et la courbe ci-dessous définit la courbe de tarage qui
résulte d’un écoulement constant :

Figure 14: Courbe de tarage pour un écoulement permanant

La courbe de tarage est une loi de correspondance monotone, croissante et univoque entre le
débit et la hauteur pour une station hydrométrique donnée. Elle n’est pas transposable dans
l’espace.
Une station peut comporter plusieurs courbes de tarage, chacune étant utilisable pour une ou
plusieurs périodes de temps, sans chevauchement possible des périodes : la courbe est utilisée
pour une mesure effectuée à une date donnée si cette date est comprise dans une période
d'utilisation active de la courbe.

18
III-3-2-2- Flux non permanent :
Après avoir terminé Qp le débit du pointe on passe à calculer l’évolution du débit en fonction
du temps en se basant sur la formule étudier dans la partie ‘Etude hydraulique’(le calcul et
détaillé en Excel). Ce calcul nous amène à tracer la courbe d’hydrogramme Q = f(t) présenté
ci-dessous.

1000

800

600

400

200

0
0 5 10 15 20 25 30 35
-200

Figure 15: Courbe d’hydrogramme

La saisie du cas d’un écoulement non permanent sur HEC-RAS nous amène à tracer la
courbe de tarage suivante tracé au niveau de la partie amont de l’ouvrage :

Figure 16: Courbe de tarage en cas d’un écoulement non uniforme

Dans ce cas il s’agit d’un courbe parabolique don on sort du cas linéaire car le débit dans ce
cas dépend du couple (x, t).

III-3-2-3Flux non permanent (un débit égal au double de celui de la crue de


projet) :
Dans ce cas il suffit de refaire la même procédure que celle du partie précédente mais en
prenant un débit de pointe égale au double de celui de la crue du projet. Dans ce cas on se
trouve face à une courbe d’hydrogramme de la forme suivante :
19
2000

1500

1000

500

0
0 5 10 15 20 25 30 35

-500

Figure 17: Hydrogramme dans le cas d’un débit 2*Qp

C’est normal que dans le cas d’un débit égal au double de celui de la crue de projet on se
trouve face à une inondation au niveau du pont et la figure ci-dessous illustre ce phénomène :

Figure 18: Augmentation du niveau d’eau

La saisie du cas suivant sur HEC-RAS nous amène à tracer la courbe de tarage suivante tracé
au niveau de la partie amont de l’ouvrage :

20
Figure 19: Courbe de tarage

Dans cette courbe on peut identifier 4 cas d’écoulement :


a. Ecoulement à surface libre : situer entre h=0 et h=10.24 (la hauteur maximale de l’eau
et début de culée)
b. Ecoulement en charge partielles : situer entre h=10.24 et h=10.89 m (le plafond du
pont)
c. Ecoulement en charge totale : situer entre h =10.89 m et h= 12.89 m (crêtes de la
route)
d. Déversement par-dessus la chaussé : pour des hauteurs supérieure à 12.89 m

III-3-2-4-Profondeur d’affouillement :
Une simulation numérique par HEC-RAS des affouillements à la base des piles du pont nous
amène comme illustre la figure ci-dessous à un hanteur égale à 3.75m.

Figure 20: Simulation numérique de la longueur d’affouillement

21
Comparant la valeur déduite par une simulation à travers HEC-RAS et la valeur calculée
manuellement sont très proche. Donc on peut dire que cette simulation est exécutée avec
succès.

22
Chapitre III : Construction, contrôle et surveillance du bon écoulement
de l’ouvrage

Lorsque l’ouvrage est bien construit, il ne devrait pas poser de problèmes, mais si la géologie
et la topographie du terrain n’ont pas permis de respecter certaines normes, on peut rencontrer
des problèmes tels que :

III-1- Les vitesses d’écoulement excessives :


La vitesse d’écoulement de l’eau est considérée comme excessive lorsqu'elle dépasse 1,2 m/s
dans les tuyaux dont la longueur est inférieure à 25 m et 0,9 m/s dans ceux de plus de 25
mètres de longueur. Les solutions sont multiples parmi lesquelles :

 L’aménagement de bassins de repos : cette méthode consiste à réduire la vitesse


du courant, en créant, à l'aval et à l'amont du ponceau, des bassins de repos d’une
superficie égale à deux fois l'ouverture du tuyau.
 L’installation de déflecteurs : On peut également ralentir l'eau en disposant, en dents
de scie dans le tuyau, quelques roches assez grosses pour résister au courant. On doit
alors respecter la capacité qu’a le tuyau de tolérer le débit de crue et placer les roches
sur le lit restauré du cours d’eau.

Une membrane géotextile sous l'enrochement peut être nécessaire afin de prévenir la perte des
particules fines du sol sous-jacent et éviter ainsi tout déplacement de l'empierrement.

Lorsqu'une pierre de dimension adéquate n'est pas disponible, une protection en béton, en sacs de
sable et ciment, en blocs préfabriqués ou en gabions peut être réalisée.
III-2- Risque d’affouillement inadmissible :
Les incertitudes inhérentes à la conception hydraulique des ponts font qu'il est souhaitable
d'incorporer un facteur de sécurité dans la protection contre l'affouillement. Le choix du
facteur de sécurité approprié se fait en tenant compte des considérations suivantes :
− le type de fondation, par exemple l'utilisation de semelles superficielles par rapport à
l'utilisation de pieux.
− l'ampleur de la crue de conception choisie pour la conception de la protection contre
l'affouillement
− la précision de l'estimation du débit
− la probabilité de dépassement du débit choisi
− l'incertitude de l'affouillement estimé
− la possibilité d'événements imprévus, tels que des ruptures de barrages, des obstructions par
des glaces ou des débris, des conditions de sol non anticipées
− la dimension et le type de structure

23
− la possibilité d'un écoulement de décharge
− la classification de la route, par exemple une route nationale par rapport à une route locale
On peut aussi se baser sur d’autre technique dans la fondation des piles, on cite comme
exemple le caisson de fondation et le tapis d’enrochements, dont le but de les protéger contre
l’affouillement.

Figure 21: Caisson de fondation

On peut aussi protéger les culées à travers des tapis d’enrochement pour lutter contre
l’érosion et de ce fait contre l’affouillement.

Figure 22: Tapis d’enrochement

III-3- Obstruction de l’ouvrage par des branches et les troncs d’arbre :

L’accumulation de déchets, de débris et de sédiments est une conséquence de la déforestation.


Les déchets et les arbres déracinés peuvent obstruer l’entrée d’un pont, entraînant une
accumulation d’eau qui a pour conséquence d’inonder la route. Souvent, l’installation est
submergée. Certaines solutions prévoient l’interception des débris pour protéger l’entrée du
ponceau. Parfois, des chambres d’entrée à deux étages peuvent recevoir à la fois le débit
normal et le passage des poissons tout en comportant une entrée de trop-plein d’urgence.
L’inspection régulière et l’enlèvement des débris des ponts en amont, surtout après des
tempêtes, aident à réduire les dommages.

Tous ces aménagements ont pour but d’obtenir un pont ayant le maximum d'efficacité tant du
point de vue hydraulique que structural. Pour cette raison, les extrémités doivent être
aménagées en même temps que la construction du pont.

24
III-4- Erosion du lit du cours d’eau et la formation des fosses aux
extrémités du pont :
Après l’aménagement d’un pont, on constate parfois qu’il y a érosion des berges, des remblais
du chemin, de l’ouvrage ou même du lit du cours d’eau. Ce problème peut être lié aux
caractéristiques du site, à une stabilisation inadéquate ou aux dommages causés par les
travaux d’aménagement. Quelle que soit son origine, on doit s’efforcer de le résoudre.
Plusieurs solutions existent pour remédier à ce problème tel que la technique de la
stabilisation par végétation.
III-4- Défaut du matériau :
Le renouvellement des piles par chemisage est une manière très simple pour renforcer le pont.
Cette nouvelle méthode de remplacement exige de creuser, habituellement près des dispositifs
de robinetterie, afin de nettoyer les piles. Le nettoyage terminé, à l’aide de coulis, on installe
dans la pile un nouveau chemisage, ce qui crée une nouvelle conduite à l’intérieur de
l’ancienne.
Les piles des ponts héritent des défauts des matériaux dont ils sont faits. Ils peuvent être
déformés par une grosse roche qui est trop près et par une charge trop lourde. Les risques
augmentent quand la pile est mince, lorsque la couche de gravier dont il est couvert n’est pas
suffisamment épaisse ou qu’elle est mal compactée (figure de droite).
Si l’on ajoute du gravier au niveau des piles, les charges seront mieux réparties et l’on
atténuera les risques de déformation, s’il n’est pas trop tard, bien sûr. Néanmoins, avant
d'appliquer des mesures correctives, on a intérêt à s’assurer, auprès du fabricant, que le pont
pourra résister aux charges additionnelles.

25
Conclusion

La conception et le dimensionnement, ainsi que le contrôle et la suivie du bon fonctionnement


des ponts, sont des opérations essentielles, pour bien intégrer l’ouvrage dans l’environnement.

La complexité du dimensionnement réside dans le fait que plusieurs calculs hydrauliques


doivent être faits afin d’arriver à la solution la plus optimale.

Dans le présent mémoire, l’étude, que j’ai menée, la conception et le dimensionnement


D’un pont composé de trois travées en utilisant le logiciel HEC-RAS.

Ainsi, l’étude a été réalisée sur un cas imaginaire, les données de base ont été calculées à
partir des formules qui prennent en entrée le numéro de l’élève ingénieur dans la liste de
présence.

Mais, en réalité, l’étude d'un pont est souvent très complexe. C'est pourquoi il convient de
suivre une méthode rigide afin de s'assurer de ne négliger aucun facteur.

Les résultats obtenus sont affichés tout au long du présent rapport.

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Bibliographique

[1] CLOUTIER M. et BOIVIN J ,1997 : guide d’aménagement des ponts.


[2] LAROCHE R. et GARNEAU D, 2010 : aménagement des ponts en milieux agricoles.

[3] POTVIN R, mars 2005 : aménagement des ponts .MAPAQ.

[4] Structural plate design guidelines, CONTECH engineered solutions.

[5] VALOIS I, 2008 : aménagement et entretien des ponts municipaux.

[6] Cours d’ouvrage et travaux hydrauliques.

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