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Conception Pont À Poutre
Conception Pont À Poutre
Les ponts sont des constructions qui permettent la libre circulation de l’eau
de ruissellement ou d’un cours d’eau. Ils sont fréquemment utilisés en
ingénierie routière, ainsi qu’en milieux agricole. Leur rôle est important
puisqu’ils permettent de réduire les risques d’inondation, la circulation sur les
voies publiques en milieu urbain, et, le franchissement des cours d’eau en
milieu agricole. Ces ouvrages sont généralement installés sans qu’une étude
hydrologique détaillée soit faite, car, un très grand nombre de données est
nécessaire. De ce fait, plusieurs ponceaux sont surdimensionnés ou sous
dimensionnés.
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Chapitre I : Etude bibliographique
Bien que de nombreuses ruines existent toujours au niveau des ouvrages hydrauliques, on
connaît très mal l'ingénierie hydraulique des aqueducs. Il a été suggéré que les ingénieurs
n'avaient pas compris les principes de conservation de masse ni de quantité de mouvement.
Dans ce chapitre, on va démontrer que les ingénieurs avaient fait preuve de bons sens
technique, même d'innovations, dans la conception hydraulique des aqueducs, avec des
systèmes sophistiqués tels que les bassins de régulation, les cascades de puits de rupture, et les
ponceaux.
La conception adéquate des réseaux de drainage doit nécessairement s’appuyer sur une bonne
compréhension des principes hydrauliques de façon à pouvoir bien dimensionner les
différentes composantes. L’objectif de ce chapitre est de présenter ces principes hydrauliques
fondamentaux et de fournir au concepteur les données de base permettant d’effectuer cette
conception. L’approche qui sera privilégiée ici en sera une résolument pratique, en accentuant
l’application des principes de base à des problèmes réels rencontrés typiquement lors de la
conception
I-1-1- Objectifs :
La fonction principale d'un pont sur oued est de permettre le passage de l'eau sous un
Remblai et de supporter les charges mortes et les charges vives qui sollicitent ce dernier. Sa
Conception implique donc des considérations tant hydrauliques que structurales.
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I-1-2- Etape de conception :
La conception du pont est l’étape qui précède toujours la phase d’exécution.
C’est une étape d’une importance capitale, qui va conditionner le bon
dimensionnement de l’ouvrage.
Cette étape passe par plusieurs phases d’études dont les plus importantes se
référant à la collecte des données du terrain (Etat des talus, du lit et de la
végétation, stabilité du site, section naturelle du cours d’eau et la pente…), le
choix du bon emplacement de l’ouvrage (Courbes et endroits présentant des
rives instables et vulnérables à l’érosion, habitats fauniques…) et la bonne
prévision du débit de pointe des crues qui vérifie la condition des tirant
d’air .
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Figure 2 : Caisson de fondation
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réseau d’égout unitaire. D’un autre côté, l’écoulement dans un réseau d’égout
pluvial est clairement non permanent lors d’événements pluvieux ; cette non-
permanence est la plupart du temps ignorée pour la conception de petites portions
du réseau d’égout. Elle ne peut pas cependant être négligée dans le cas de réseaux
complexes comportant des boucles dans le réseau, des structures de dérivation ou
encore pour le contrôle des débordements dans un réseau d’égout unitaire. On doit
également considérer la non-permanence de l’écoulement dans le cas d’un poste de
pompage où l’effet du coup de bélier doit être considéré. On a alors recours dans
ces cas aux équations dites de Saint-Venant, qui sont résolues numériquement pour
décrire l’écoulement.
Ecoulement uniforme et non uniforme
Un écoulement est dit uniforme lorsque le débit, la profondeur d’eau et la vitesse
sont constants avec la distance ; la pente de la canalisation, celle de l’énergie et la
surface de l’eau sont alors toutes parallèles. Par opposition, un écoulement est non
uniforme lorsque les mêmes paramètres (débit, vitesse et profondeur d’eau) varient
avec la distance. On peut distinguer deux sous-catégories dans ce cas :
l’écoulement peut être graduellement ou rapidement varié, selon la rapidité avec
laquelle le changement se fait.
Écoulement laminaire ou turbulent
Écoulement fluvial ou torrentiel
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Tableau 1: la variation du rayon hydraulique en fonction de la géométrie de section
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Figure 4: Cout cumulée en fonction du temps
La courbe ci-dessus montre bien l’avantage d’une bonne conception d’un pont qui nous
amène à minimiser le cout d’entretien et donc on se trouve à long terme face à un cout
cumulée inférieur à celle pour un pont non ou mal dimensionné.
La figure au-dessus présente bien un exemple de l’impact d’un pont mal dimensionnée en
termes de la conception hydraulique sur l’environnement.
Les principes de gestion et les mesures de mitigation proposées dans ce mémoire permettent
d’éviter ou de diminuer les effets négatifs de l’aménagement de l’entretien des ponts sur l’eau,
le sol, la flore et la faune. Le gestionnaire pourrait pousser plus loin pour réduire les impacts
sur l’environnement en favorisant des matériaux et des méthodes qui ont le moins d’influence
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sur les ressources naturelles, l’air et les êtres humains. Il est essentiel que le gestionnaire
considère les effets cumulatifs des travaux qu’il envisage de faire.
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Chapitre II : Etude d’un comportement hydraulique d’un pont
Cela nous mène donc à la seconde étape, une fois que la rivière est modélisée, on modélise un
type d'écoulement: il peut être stationnaire ou non-stationnaire. La simulation d'un écoulement
stationnaire permet de se donner une première idée des hauteurs d'eau et des débits dans la
rivière pour un certain débit amont. La simulation d'un écoulement instationnaire est celle
que nous avons le plus utilisé puisque nous avons simulé des crues qui sont par définitions des
phénomènes instationnaires. La méthode que nous avons principalement utilisée est
l'utilisation d'un hydrogramme de crue à l'amont. Ensuite pour caler le modèle nous avons
étudié les hauteurs d'eau sur deux sections: Lavalette à l'amont car il y a une station de mesure
des hauteurs d'eau et Garigliano à l'aval pour la même raison ce qui permet de comparer les
résultats. Voyons à présent les équations utilisées par HEC-RAS.
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II-1-2- Les équations mises en jeu :
Le cas stationnaire
Comme nous l'avons dit dans la partie précédente, le maillage consiste en une
succession de sections. Le logiciel calcul la hauteur d'une section à partir de la
hauteur d'eau de la section précédente à l'aide de l'équation de conservation de
l'énergie (conservation de la charge).
Avec L la distance entre les deux profils, Sf la pente de la ligne d'énergie (pente de
frottement) et C le coefficient d'expansion ou de contraction.
Pour calculer le débit on utilise l'équation de Manning Q=K.Sf1/2 avec K=1.486nAR23
avec n=coefficient de frottement de Manning
A=section mouillée
R=rayon hydraulique
Sf=pertes de charges entre les deux sections
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On voit donc que le débit sur chaque section est calculé à partir de la hauteur d'eau puisque le
rayon hydraulique, la section mouillée ainsi que les pertes de charge dépendent de la hauteur
d'eau. On peut visualiser cette conservation de la charge à l'aide de l'image suivante:
Pour obtenir des résultats satisfaisants il est nécessaire d'évaluer correctement les pertes de
charges, et donc le frottement. Pour cela HEC-RAS découpe chaque section en plusieurs
domaines verticaux et évalue le frottement sur chacun de ces domaines. En effet le frottement
dépend de la vitesse et on se doute bien que la vitesse n'est pas la même sur les bords, dans le
lit majeur ou dans le lit mineur. Le découpage se fait comme sur l'image qui suit:
Pour faire les calculs lorsqu'il n'y a pas de stationnarité une première approche pourrait être de
calculer les débits et les hauteurs pour chaque temps, et donc chaque débit d'entrée, à l'aide de
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l'étude stationnaire. Cependant une étude plus rigoureuse consiste à faire le calcul à l'aide
d'équations qui prennent en compte le non stationnarité.
Le cas instationnaire
Dans notre cas les études que nous avons faites étaient pour la quasi-totalité des études
instationnaires puisque l'on modélisait des crues. La résolution sous HEC se fait alors
différemment. Les équations utilisées cette fois-ci sont la conservation de la masse et la
conservation de la quantité de mouvement. Ces équations correspondent en fait aux équations
de Saint-Venant 1D. Pour obtenir ces équations on fait un bilan sur un petit volume de
contrôle, comme sur l'image suivante:
∂AT∂t+∂Q∂x−ql=0
∂Q∂t+∂QV∂x+gA(∂z∂x+Sf)=0
Avec ∂z∂x la pente de la hauteur d'eau, Sf la pente de la ligne d'énergie (pente de frottement),
A la section et V la vitesse moyenne.
Pour résoudre ces équations, le logiciel utilise la théorie des différences finies qui est à la fois
pratique et simple pour ce cas 1D. Il utilise un schéma implicite qui permet d'utiliser un pas de
temps beaucoup plus important que dans le cas du schéma explicite.
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II-2-1- Pré dimensionnement de la dalle :
Une pré dimensionnement de la dalle est indispensable pour qu’on puisse calculer le débit
max dont un pont peut le supporter. Donc on va se référer à la formule suivante :
𝐿𝑡
< ℎ𝑑
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Avec Lt : longueur de la travée
hd : épaisseur de la dalle
Dans ce projet on va travailler avec un pont à trois travées de même longueur. Donc en se
basant sur la géométrie de la section de la rivière et avec un simple calcul on peut conclure
( L1+ L2+L
3) ×2
que : 𝐿𝑡 = Lt = 32 m
3
Donc hd = 2 m
II-2-2- Le débit de crue :
𝑡 𝑁−1 𝑡
Q(t) = 𝑄𝑝 × ( ) × exp[(n − 1) × (1 − )]
𝑡𝑚 𝑡𝑚
Avec,
Qp : Débit de pointe de la crue de projet, (m3/s).
tm : Temps de réponse du bassin versant (h)
n : Paramètre adapté au bassin versant.
Mais le débit de pointe reste un inconnu du problème et pour cela j’ai eu recours à la formule
de Manning- Strickler (car cette formule est la plus utilisée) présenté ci-dessous pour le
déterminer :
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1
1 𝑆𝑚 2
𝑄𝑝 = × 3 × 𝐼2
𝑛
𝑃𝑚 2
Avec
n: Le nombre de Manning
Sm : section mouillée (en m²)
I : pente de court d’eau
Pm : périmètre mouillée (en m)
Pour calculer la section mouillée il suffit de diviser la section en 6 triangles et 4 rectangles
pour qu’on puisse déterminer cette section puis en se basant sur la formule de Pythagore j’ai
défini le périmètre mouillé et le tableau ci-dessous récapitule les résultats :
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Tableau 2: calcul du débit de pointe
L’affouillement du lit de l’oued au niveau du pont résulte des deux phénomènes suivants :
-L’affouillement normal, observé sur tout le lit de l’oued, qui résulte de l’importance du débit.
-L’affouillement local du à la présence des piles.
La profondeur d’affouillement au droit des piles d’un pont peut être considérée comme la
somme de ces types d’affouillements.
Profondeur normale d’affouillement
𝑺
𝑯 = 𝟎. 𝟒𝟗 × 𝑸𝒑 −
𝑷
H = 1.47 m
HL = 2P avec P = 1m donc HL = 2m
Affouillement totale
Ht = 3.47 m
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Comme la profondeur d’affouillement parait très implorante, une fondation sur pieux se voit
probablement nécessaire pour maintenir la stabilité du tablier ultérieurement.
Donc il suffit de calculer la géométrie de chaque section qui varie en fonction de la pente mais
elle conserve la même forme. Le tableau ci-dessous présent la variation des coordonnées de
chaque section.
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Section 1 Section 2
Section 4 Section 3
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On cite comme exemple la section de S1 saisie en fonction de HEC-RAS :
Après avoir définir toute les section de notre probléme on passe à identifier les section du
tablier et les poteau dans les deux sens amont et aval. La figure ci-jointe montre le mode de
saisie de cette étape dans HEC-RAS.
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Figure 13: Vue de la section en débit de pointe
Remarque :
Le débit de pointe définie à partir du HEC-RAS égale à 950 m3/s . C’est une valeur proche du
celle calculée manuellement. Donc on peut dire que cette simulation est exécutée avec succès.
En acceptant la simulation suivante on peut déduire la courbe de tarage qui définit l’évolution
du débit en fonction de la hauteur et la courbe ci-dessous définit la courbe de tarage qui
résulte d’un écoulement constant :
La courbe de tarage est une loi de correspondance monotone, croissante et univoque entre le
débit et la hauteur pour une station hydrométrique donnée. Elle n’est pas transposable dans
l’espace.
Une station peut comporter plusieurs courbes de tarage, chacune étant utilisable pour une ou
plusieurs périodes de temps, sans chevauchement possible des périodes : la courbe est utilisée
pour une mesure effectuée à une date donnée si cette date est comprise dans une période
d'utilisation active de la courbe.
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III-3-2-2- Flux non permanent :
Après avoir terminé Qp le débit du pointe on passe à calculer l’évolution du débit en fonction
du temps en se basant sur la formule étudier dans la partie ‘Etude hydraulique’(le calcul et
détaillé en Excel). Ce calcul nous amène à tracer la courbe d’hydrogramme Q = f(t) présenté
ci-dessous.
1000
800
600
400
200
0
0 5 10 15 20 25 30 35
-200
La saisie du cas d’un écoulement non permanent sur HEC-RAS nous amène à tracer la
courbe de tarage suivante tracé au niveau de la partie amont de l’ouvrage :
Dans ce cas il s’agit d’un courbe parabolique don on sort du cas linéaire car le débit dans ce
cas dépend du couple (x, t).
1500
1000
500
0
0 5 10 15 20 25 30 35
-500
C’est normal que dans le cas d’un débit égal au double de celui de la crue de projet on se
trouve face à une inondation au niveau du pont et la figure ci-dessous illustre ce phénomène :
La saisie du cas suivant sur HEC-RAS nous amène à tracer la courbe de tarage suivante tracé
au niveau de la partie amont de l’ouvrage :
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Figure 19: Courbe de tarage
III-3-2-4-Profondeur d’affouillement :
Une simulation numérique par HEC-RAS des affouillements à la base des piles du pont nous
amène comme illustre la figure ci-dessous à un hanteur égale à 3.75m.
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Comparant la valeur déduite par une simulation à travers HEC-RAS et la valeur calculée
manuellement sont très proche. Donc on peut dire que cette simulation est exécutée avec
succès.
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Chapitre III : Construction, contrôle et surveillance du bon écoulement
de l’ouvrage
Lorsque l’ouvrage est bien construit, il ne devrait pas poser de problèmes, mais si la géologie
et la topographie du terrain n’ont pas permis de respecter certaines normes, on peut rencontrer
des problèmes tels que :
Une membrane géotextile sous l'enrochement peut être nécessaire afin de prévenir la perte des
particules fines du sol sous-jacent et éviter ainsi tout déplacement de l'empierrement.
Lorsqu'une pierre de dimension adéquate n'est pas disponible, une protection en béton, en sacs de
sable et ciment, en blocs préfabriqués ou en gabions peut être réalisée.
III-2- Risque d’affouillement inadmissible :
Les incertitudes inhérentes à la conception hydraulique des ponts font qu'il est souhaitable
d'incorporer un facteur de sécurité dans la protection contre l'affouillement. Le choix du
facteur de sécurité approprié se fait en tenant compte des considérations suivantes :
− le type de fondation, par exemple l'utilisation de semelles superficielles par rapport à
l'utilisation de pieux.
− l'ampleur de la crue de conception choisie pour la conception de la protection contre
l'affouillement
− la précision de l'estimation du débit
− la probabilité de dépassement du débit choisi
− l'incertitude de l'affouillement estimé
− la possibilité d'événements imprévus, tels que des ruptures de barrages, des obstructions par
des glaces ou des débris, des conditions de sol non anticipées
− la dimension et le type de structure
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− la possibilité d'un écoulement de décharge
− la classification de la route, par exemple une route nationale par rapport à une route locale
On peut aussi se baser sur d’autre technique dans la fondation des piles, on cite comme
exemple le caisson de fondation et le tapis d’enrochements, dont le but de les protéger contre
l’affouillement.
On peut aussi protéger les culées à travers des tapis d’enrochement pour lutter contre
l’érosion et de ce fait contre l’affouillement.
Tous ces aménagements ont pour but d’obtenir un pont ayant le maximum d'efficacité tant du
point de vue hydraulique que structural. Pour cette raison, les extrémités doivent être
aménagées en même temps que la construction du pont.
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III-4- Erosion du lit du cours d’eau et la formation des fosses aux
extrémités du pont :
Après l’aménagement d’un pont, on constate parfois qu’il y a érosion des berges, des remblais
du chemin, de l’ouvrage ou même du lit du cours d’eau. Ce problème peut être lié aux
caractéristiques du site, à une stabilisation inadéquate ou aux dommages causés par les
travaux d’aménagement. Quelle que soit son origine, on doit s’efforcer de le résoudre.
Plusieurs solutions existent pour remédier à ce problème tel que la technique de la
stabilisation par végétation.
III-4- Défaut du matériau :
Le renouvellement des piles par chemisage est une manière très simple pour renforcer le pont.
Cette nouvelle méthode de remplacement exige de creuser, habituellement près des dispositifs
de robinetterie, afin de nettoyer les piles. Le nettoyage terminé, à l’aide de coulis, on installe
dans la pile un nouveau chemisage, ce qui crée une nouvelle conduite à l’intérieur de
l’ancienne.
Les piles des ponts héritent des défauts des matériaux dont ils sont faits. Ils peuvent être
déformés par une grosse roche qui est trop près et par une charge trop lourde. Les risques
augmentent quand la pile est mince, lorsque la couche de gravier dont il est couvert n’est pas
suffisamment épaisse ou qu’elle est mal compactée (figure de droite).
Si l’on ajoute du gravier au niveau des piles, les charges seront mieux réparties et l’on
atténuera les risques de déformation, s’il n’est pas trop tard, bien sûr. Néanmoins, avant
d'appliquer des mesures correctives, on a intérêt à s’assurer, auprès du fabricant, que le pont
pourra résister aux charges additionnelles.
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Conclusion
Ainsi, l’étude a été réalisée sur un cas imaginaire, les données de base ont été calculées à
partir des formules qui prennent en entrée le numéro de l’élève ingénieur dans la liste de
présence.
Mais, en réalité, l’étude d'un pont est souvent très complexe. C'est pourquoi il convient de
suivre une méthode rigide afin de s'assurer de ne négliger aucun facteur.
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Bibliographique
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