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Etude Et Réalisation Des Tranchées PDF
Etude Et Réalisation Des Tranchées PDF
techniques
iites
:oroutes
Étude et
réalisation I
des tranchées
guide technique
novembre 2001
ministère
de l'Équipement
des Transports
et du Logement
Étude et
réalisation
des tranchées
Guide technique
novembre 2001
Le développement économique de ces dernières décennies associé à une évolution importante des
techniques a entraîné la multiplication des réseaux souterrains de drainage, d'assainissement, d'électri-
cité, de télécommunications, de transports d'eau, de gaz, de chauffage urbain
Si ces équipements constituent des facteurs de progrès, les effets induits par leur réalisation sur le
domaine public routier sont souvent dommageables pour l'exploitation du réseau routier. Il est, par
conséquent, conseillé de réaliser les tranchées sur le domaine privé quand cela est possible : le domaine
public routier n'a pas pour vocation d'héberger les différents réseaux.
Malgré l'utilisation de plus en plus importante de technologies nouvelles (fonçage, forage....) sans
tranchée, il n'en reste pas moins que chaque année, des centaines de kilomètres de tranchées et
plusieurs dizaines de milliers d'excavations sont réalisés sur le domaine public, soit pour des aménage-
ments neufs, soit dans le cadre de rénovations d'équipements existants, soit pour des interventions
d'urgence.
La démarche proposée s'applique aux tranchées, sur le domaine routier public et privé, d'une profon-
deur inférieure à 2 m, et quel que soit le type de réseau. Cette démarche doit rester adaptée aux
difficultés du chantier.
Pour les spécificités relatives à la réalisation des tranchées profondes (blindage,...) et les spécificités
relatives au type de réseau concerné (assainissement, électricité, gaz, télécommunications,...) il faut se
référer à la réglementation existante.
AIDE A LA LECTURE DU GUIDE
• Les renvois bibliographiques : dans le texte, les numéros entre crochets correspondent
aux documents mentionnés dans la bibliographie en annexe 13
• Le glossaire*, en annexe 12-2, donne les définitions des principaux termes spécifiques
utilisés.
SOMMAIRE
CHAPITRE I - LES ÉTUDES 7
1-1 RECHERCHE DU TRACÉ 9
1-1-1 CONTRAINTES RÉGLEMENTAIRES 9
1-1-2 CONTRAINTES TECHNIQUES 10
1-1-3 ÉTUDE DU TRACÉ 12
1-1-4 PRINCIPES RÉGISSANT L'EMPLACEMENT DE LA TRANCHÉE 14
1-1-5 DÉMARCHE ADMINISTRATIVE 15
1-2 ÉTUDES GÉOTECHNIQUES 17
1-2-1 LA RECONNAISSANCE GÉOLOGIQUE SOMMAIRE 18
I-2-2 L'ÉTUDE GÉOTECHNIQUE DE TERRASSEMENT 19
I-2-3 ÉTUDE POUR LE BLINDAGE DE LA TRANCHÉE 24
1-3 É L A B O R A T I O N D U PROJET ET D U DOSSIER DE C O N S U L T A T I O N DES ENTREPRISES (DCE) 26
1-3-1 PRISE EN COMPTE DE LA SÉCURITÉ 26
I-3-2 LE PROJET 27
I-3-3 DOSSIER DE CONSULTATION DES ENTREPRISES (DCE): 28
CHAPITRE II - R É A L I S A T I O N D E LA T R A N C H É E 29
11-1 DÉMARCHE PRÉALABLE A U X TRAVAUX 30
11-1-1 ENVOI DE LA DÉCLARATION D'INTENTION DE COMMENCEMENT DE TRAVAUX (D.I.C.T) 30
11-1-2 DÉCLARATION D'OUVERTURE DE CHANTIER 30
11-1-3 DEMANDE D'ARRÊTÉ DE CIRCULATION OU D'ARRÊTÉ DE TRAVAUX 30
11-1-4 AUTORISATION DE TRAVAUX 30
11-1-5 LE PLAN DE PRÉVENTION - LA COORDINATION SÉCURITÉ 31
11-2 PRÉPARATION D U C H A N T I E R 32
11-2-1 REPÉRAGE DES RÉSEAUX EXISTANTS ET AUTRES CONTRAINTES 32
II - 2 - 2 IMPLANTATION DE L'OUVRAGE ET MARQUAGE DE LA DÉCOUPE DE LA TRANCHÉE 32
II-2-3 MISE EN PLACE DE LA SIGNALISATION DU CHANTIER 32
II - 2 - 4 PRISE EN COMPTE DES CONTRAINTES PORTANT SUR L'ENVIRONNEMENT DU CHANTIER 33
11-3 E X É C U T I O N DE LA T R A N C H É E 34
11-3-1 DÉCOUPAGE ET MATÉRIELS UTILISÉS POUR LE DÉCOUPAGE 34
II - 3 - 2 DÉMONTAGE DES STRUCTURES DE CHAUSSÉE, DE TROTTOIR 35
II - 3 - 3 CREUSEMENT DE LA TRANCHÉE 35
II-3-4 MISE EN PLACE DU BLINDAGE 35
II - 3 - 5 STOCKAGE OU ÉVACUATION DES DÉBLAIS
II-3-6 RECYCLAGE DES DÉBLAIS 36
11-4 R E M B L A Y A G E , C O M P A C T A G E ET RÉFECTION DE LA CHAUSSÉE 38
11-4-1 RENFORCEMENT ET RÉGLAGE DU FOND DE FOUILLE 38
II-4-2 RÉALISATION DE LA ZONE D'ENROBAGE 38
II-4-3 L'ENLÈVEMENT DU BLINDAGE 40
II-4-4 POSE DU DISPOSITIF AVERTISSEUR 40
II - 4 - 5 RÉALISATION DU REMBLAI 40
II-4-6 LE CONTRÔLE INTÉRIEUR DU REMBLAYAGE 41
II-4-7 RÉFECTION DE LA CHAUSSÉE 41
11-5 ACHÈVEMENT DU CHANTIER 42
111-4 A C H È V E M E N T D U CHANTIER 49
III - 4 - 1 RÉCOLEMENT 49
I I I - 4 - 2 RÉCEPTION DES TRAVAUX DE L'ENTREPRISE 49
I I I - 4 - 3 RÉCEPTION DU DOMAINE PAR LE GESTIONNAIRE DE LA VOIRIE 50
ANNEXES 53
Page laissée blanche intentionnellement
Les études
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L'objectif de l'étude est d'essayer d'optimiser le choix du tracé avec toutes les contraintes futures
d'exploitation, à partir de l'ensemble des contraintes que l'on est susceptible de rencontrer, qu'elles
soient techniques (problèmes géotechniques, passage d'une rivière,...) ou qu'elles soient réglementai-
res ou administratives. En fonction de l'état d'avancement, elle intègre, dès le début, la dimension de
l'ouvrage à réaliser. Supposons que l'on envisage d'avoir, dans un avenir indéterminé, à installer dans le
sol entre le point A et le point B, un conducteur (tuyau ou câble) : il convient de considérer très tôt les
itinéraires envisageables, sans présager des difficultés, puis d'étudier les contraintes susceptibles d'être
rencontrées : réglementaires et techniques.
I -1 -1 CONTRAINTES RÉGLEMENTAIRES
RECHERCHE DU TRACÉ 9
toires qu'il conviendra d'envisager. La sauvegarde du patrimoine archéologique est une obliga-
tion très réglementée.
Le fait de retenir un tracé qui traverse un site expose à des durées importantes d'arrêt du chantier,
voire à un abandon.
- Monuments historiques et sites classés
Les textes existants tendent à protéger l'aspect et la vue du monument ou du site et visent plus
particulièrement les travaux hors sol (pose de fils ou de câbles, pose de supports sur façades...). Si
une quelconque atteinte à l'aspect du monument ou de son environnement (pavage, couleurs,
réfection de chaussées...) peut être prévue ou simplement si on peut s'attendre à ce qu'elle soit
redoutée, il est conseillé d'en discuter très tôt avec la Direction Régionale des Affaires Culturelles.
- Vestiges de guerres (bombardements, sapes*,...)
Cette donnée peut être prise en compte dans les études géophysiques.
- Captages d'eau potable
Des périmètres de protection des captages d'eau pour la consommation humaine sont instaurés
en application de la loi n° 1245 du 16 décembre 1964 et aujourd'hui, en application de la loi
n° 92-3 du 3 janvier 1992 dite "Loi sur l'eau". Cf. annexe 13 : [6] [3]
Ces périmètres (immédiat, rapproché et éloigné) sont définis après une étude conduite par un
hydrogéologue* agréé et font l'objet d'un arrêté préfectoral. Dans le cas où la commune sur le
territoire de laquelle la tranchée est envisagée, est dotée d'un Plan d'Occupation des Sols (POS)*
appelé depuis le 1er avril 2001 Plan Local d'Urbanisme (PLU), cet arrêté préfectoral est annexé au
PLU (ou POS) en tant que servitude publique.
En première approche, on peut considérer que les tranchées sont interdites, sauf très fortes néces-
sités, à l'intérieur des périmètres immédiat et rapproché, et soumises à des prescriptions particulières
dans le périmètre éloigné.
Attention : Le périmètre de protection "éloigné" peut concerner une superficie très importante,
notamment dans le cas de champs captants.
Principales mesures de préservation contenues dans la norme NF P 98 - 331- Cf. annexe 13 [24] :
- Aucune implantation de réseau à moins de 2 m de distance des arbres (distance en projection
horizontale entre le point le plus proche de la tranchée et le bord du tronc), et à moins de 1 m de
distance des végétaux (arbustes, haies,...) n'est possible ;
RECHERCHE DU TRACÉ 11
- Pas de passage de réseau dans la terre végétale ou la fosse de plantation, ni même sous la fosse
de plantation d'un arbre existant.
• Contraintes induites par les conditions d'exploitation (accès aux bouches à clés...)
Elles seront données par les concessionnaires et/ou le gestionnaire de voirie.
• Le mode de réfection des chaussées. Cf. annexe 13 : [26] [27] [28] [29] [30]
Ce poste a une incidence très importante sur le comportement futur de la tranchée et le coût d'exé-
cution. Il est directement lié à la politique du gestionnaire de voirie lorsque ce dernier assume lui
même la réfection de chaussée et à la compétence de l'entreprise.
Ce poste nécessite de prendre en compte le trafic existant sur l'itinéraire et le type de structure de
chaussée (plus la structure de chaussée est épaisse, plus la réfection est onéreuse).
La réfection de chaussée sur tranchée consiste à mettre en œuvre des matériaux dont le rôle, le
comportement et les qualités soient les plus proches possible de ceux en place, par exemple la
réfection d'une chaussée souple* sera réalisée par une technique souple.
Les techniques de réfection et les principes de dimensionnement sont précisés dans le guide [38] et
dans le catalogue de structures types de chaussées neuves [42] de l'annexe 13.
1 - 1 - 3 ÉTUDE DU TRACÉ
Dès qu'un tracé, aussi peu précis soit-il, est retenu, il convient tout d'abord de garder en mémoire les
éléments qui ont été pris en compte pour sa détermination ; bon nombre d'entre eux devront être
précisés dans la suite de l'étude avec parallèlement, la consultation des documents suivants :
• Le Plan Local d'Urbanisme (PLU) depuis le 01.04.2001, remplace le plan d'occupation des
sols (POS)
Le plan local d'urbanisme renseigne sur les servitudes y compris l'alignement et les projets d'aména-
gements. Un plan local d'urbanisme, mis en place ou actualisé, doit être pris en considération car sa
date de signature sera utilisée pour juger des préséances et estimer des droits ou des charges pour
des déplacements de réseaux ou des réalisations de mesures conservatoires.
Dans le règlement de voirie, pour les travaux de tranchées, figurent souvent des coupes-types de
tranchées applicables à différents types de routes ou de rues ; il peut préciser des obligations et
même des interdictions localisées susceptibles d'intervenir sur le tracé de la tranchée. Ce règlement
privilégie les techniques par fonçage ou forage (cf. annexe 1) pour les traversées sous chaussées et
spécifient que les tranchées ne pourront être faites dans le domaine public routier que s'il ne peut en
être autrement. Le domaine public routier n'a pas pour vocation d'héberger les différents réseaux ; la
mise en place de ces réseaux est d'ailleurs généralement néfaste à la conservation du patrimoine
routier et ne correspond pas à sa destination première.
\>
Ce règlement est un arrêté de décisions prises par la personne qui est chargée de la police de
conservation du patrimoine routier ; il s'agit :
- du Préfet pour les Routes Nationales ;
- du Président du Conseil Général pour les Routes Départementales ;
- du Maire pour les Voies Communales, voire les chemins ruraux du domaine privé de la commune.
A défaut de règlement, une délibération prise en assemblée (Conseil Général, Conseil Municipal)
peut fixer les prescriptions.
A défaut de cette délibération, la référence devient le règlement préfectoral antérieur à la décentra-
lisation (1980 pour les routes nationales, 1968 pour les routes départementales, 1964 pour les
voiries communales, 1969 pour les chemins ruraux).
En conclusion, le choix du tracé résultera d'une réflexion prenant en compte l'aspect éco-
nomique et les contraintes techniques (occupation du sol et du sous-sol, mode de réfec-
tion de la chaussée, politique d'aménagement du site,...) et devra faire l'objet de contacts
avec le gestionnaire de voirie pour négocier les modalités dès ce stade.
RECHERCHE DU TRACÉ 13
1 - 1 - 4 PRINCIPES RÉGISSANT L'EMPLACEMENT DE LA TRANCHÉE
Ainsi que cela a été indiqué précédemment, les tranchées longitudinales seront réalisées préférentielle-
ment dans le domaine privé ou, à défaut, dans le domaine public sous les espaces verts, les trottoirs et
les accotements.
Pour des raisons d'exploitation, tout ce qui est réseau de distribution doit être, de préférence, situé sous
l'accotement ou le trottoir (les tranchées sous chaussées pouvant être réservées aux canalisations qui
n'ont pas pour but la distribution).
Sous trottoir, les tranchées longitudinales ne devront pas être réalisées à moins de 0,30 m de la bor-
dure, pour éviter de déstabiliser cette dernière.
Sous accotement, elles devront préférentiellement être éloignées du bord de la chaussée. Pour les
chaussées souples*, la distance entre la tranchée et le bord de la chaussée devra être supérieure à la
profondeur de la tranchée, les tranchées implantées à une distance inférieure étant assimilées à des
tranchées sous chaussée.
En l'absence de place sous l'accotement, il est possible d'envisager la pose de câbles ou de canalisa-
tions sous un fossé de profondeur moyenne (< 0,70 m) à condition de disposer d'une couverture
minimale de 0,50 m sous la limite de curage (le remblayage devant être réalisé avec des matériaux peu
perméables). Cette solution est incompatible avec les fossés drainants.
La réalisation de tranchées ouvertes sous chaussée doit donc revêtir un caractère exceptionnel
(à fortiori pour les chaussées à assises traitées aux liants hydrauliques), c'est-à-dire lorsqu'aucune
autre solution ne peut être trouvée (cf. annexe 1 sur les techniques de fonçage et de forage).
A défaut, les tranchées longitudinales ouvertes sous une chaussée souple* (comporte une couverture
bitumineuse relativement mince, reposant sur une ou plusieurs couches de matériaux granulaires non
traitées), devront se situer le plus loin possible des bandes de roulement des poids lourds.
Pour l'implantation des tranchées, on devra également tenir compte des systèmes de drainage existants
et prendre des dispositions pour que leur fonctionnement soit rétabli après réalisation de la tranchée.
Les tranchées réalisées à l'amont du drain devront être remblayées avec les matériaux du site (ou
matériaux de même perméabilité) et les ouvrages situés à l'aval auront une profondeur inférieure à
celle du drain.
La tranchée sous chaussée étant remblayée avec des matériaux sélectionnés (norme NF P 98 -331 -
cf. annexe 13 [24]), elle aura le plus souvent une perméabilité supérieure à celle du terrain encaissant et
fera office de tranchée drainante. Pour éviter les désordres, il faudra donc assurer des exutoires corrects
et suffisamment nombreux.
Dans tous les cas, le positionnement de la tranchée sous le domaine public devra faire l'objet d'une
proposition argumentée auprès du gestionnaire de voirie et sera choisi en collaboration avec lui.
Outre ses responsabilités dans la sauvegarde du patrimoine qu'il gère, ce dernier a une bonne connais-
sance de l'historique de la voirie concernée, des projets envisagés et des difficultés qu'elle peut engen-
drer (signalisation temporaire,...).
Compétences
La compétence est assurée par :
- le préfet sur les routes nationales et sur l'ensemble des voies si l'intérêt général le justifie ;
- le président du conseil général pour les voies départementales hors agglomération ;
- le maire pour toutes les voies en agglomération et pour les voies communales hors aggloméra-
tion.
RECHERCHE DU TRACÉ 15
L'autorisation de voirie ne vaut pas automatiquement autorisation d'entreprendre les travaux.
L'autorisation de voirie ne vise que l'atteinte au domaine public par son occupation et par la façon
technique de mettre en place cette occupation. La gène spatiale et temporelle apportée par le chan-
tier peut être autorisée par une extension de l'autorisation de voirie : cas du logiciel ACOVOI qui,
pour certaines autorisations, demande la date de début du chantier et sa durée. Cf. annexe 13 [50]
Suite à une demande d'autorisation de voirie prise en considération, il est délivré un arrêté appelé
permission de voirie qui autorise l'occupation du domaine public routier à une personne physique ou
morale et l'atteinte à l'intégrité du domaine public routier par des travaux permettant la mise en place
de l'occupation.
// existe une procédure spéciale pour les transports et distributions d'énergie : l'accord de voirie qui est donné à un occupant de
droit (EDF, QDF et les syndicats intercommunaux d'électricité) autorisant l'atteinte à l'intégrité du domaine public routier par des
travaux permettant la mise en place de l'occupation, (cf. annexe 3.2) L'occupation par un occupant de droit (gestionnaire d'un
réseau qui assure des fonctions pour lesquelles le droit d'occuper le sol public est déjà donné par la loi) doit être compatible avec
la fonction première du domaine public routier ; cette compatibilité peut, pour des aménagements de la route, entraîner des
déplacements de l'occupant de droit à ses frais. De plus, la mise en place de l'occupant de droit, doit, elle aussi, être compatible
avec la fonction première du domaine public routier. A titre d'exemple, Usera difficile d'obtenir un accord pour faire une tranchée
sous un périphérique.
Ib
1-2 ETUDES
GÉOTECHNIQUES
Si la nature du sous-sol est inconnue ou mal connue, il est nécessaire de réaliser une étude de recon-
naissance géologique sommaire et, si besoin, une étude géotechnique du projet de terrassement avec
sondages et identification des matériaux. Si la nature du sous-sol révèle des problèmes de stabilité, une
étude sur les blindages est à envisager.
Le programme de reconnaissance doit intégrer ces différents éléments dans le choix des moyens à
mettre en œuvre et il n'est donc pas souhaitable de définir un cadre fixe d'étude géotechnique.
Cependant, il est utile de hiérarchiser les méthodes d'investigations pour optimiser le coût de la
reconnaissance en fonction de la réponse à apporter.
ETUDES CÉOTECHNIQUES 17
- l'étude géotechnique* de terrassement, réalisée à partir de méthodes géophysiques légères,
avec un nombre limité de sondages et d'identifications des matériaux. Cette phase d'étude peut
être assimilée à une mission géotechnique de type "G 12", s'appuyant sur un programme de
reconnaissance de type "GO" (norme NF P 94-500 - Cf. annexe 13 [25]).
- l'étude sur le blindage envisagée si la nature du terrain pose des problèmes de stabilité.
C'est un travail qui consiste à rassembler les données géologiques* et géotechniques* du site du projet
à partir de la documentation existante et d'un examen visuel des lieux réalisé par un géotechnicien
ayant une bonne connaissance du sous-sol locale et régionale.
La synthèse de ces données permet d'établir un modèle géologique du site, à partir duquel on peut
estimer les contraintes géotechniques prévisibles.
Cette reconnaissance géologique, d'un coût très limité (quelques heures de géotechnicien) est bien
adaptée à la phase amont du projet, en contribuant objectivement au choix du tracé le moins contrai-
gnant, dans le cas où plusieurs variantes peuvent être envisagées.
Dans le cas où le tracé de la tranchée est imposé par d'autres sujétions, la reconnaissance géologique
est de t o u t e façon indispensable pour inventorier les principales contraintes géotechniques rencon-
trées sur le tracé et de définir les investigations complémentaires à mettre en œuvre pour l'étude du
projet de terrassement.
Les moyens utilisés pour recueillir les informations géologiques et géotechniques se répartissent en
deux catégories :
18
la Direction Départementale de l'Equipement (DDE), peuvent apporter des informations intéressan-
tes sur les difficultés rencontrées au cours de travaux antérieurs.
L'étude géotechnique du projet de terrassement a pour objectif de permettre une évaluation des con-
ditions de réalisation des terrassements qui peuvent avoir une forte incidence sur le coût. Cela implique
de caractériser les matériaux à terrasser sur le tracé intéressé par la tranchée, vis-à-vis :
- des difficultés d'extraction ;
- de l'aptitude des matériaux à être réutilisés ou valorisés pour le remblayage de la tranchée ;
- de la qualité du fond de fouille (portance, présence d'eau éventuelle...) et de la stabilité des
parois.
Pour apporter ces réponses, le géotechnicien établit un profil en long géotechnique qui indique la
répartition géométrique des différentes familles de matériaux ; ces dernières sont définies en fonction
de leur comportement en terrassement (difficulté d'extraction, réutilisation, portance).
Les informations nécessaires pour établir ce profil en long géotechnique sont obtenues à partir :
- d'une reconnaissance du site, au moyen de méthodes géophysiques de surface et de sondages
mécaniques ;
- de la caractérisation des matériaux par des essais d'identification et de comportement.
ETUDES CÉOTECHNIQUES 19
Elles permettent de mesurer les propriétés physiques du sous-sol et d'observer leurs variations suivant
le tracé de la tranchée. Lorsque les paramètres physiques mesurés présentent un contraste suffisant, on
peut en tirer des informations géologiques sur la structure et les hétérogénéités du sous-sol qui sont
vérifiées et précisées par autant de sondages mécaniques que nécessaires.
Le choix de la méthode doit être en adéquation avec le contexte géologique et les résultats
attendus. On se référera au "Code de Bonne Pratique de Géophysique Appliquée" 1 " qui propose un
guide d'adéquation des techniques géophysiques à chaque type d'application. Ainsi, suivant le pro-
blème posé, trois groupes de méthodes peuvent être adaptées à la reconnaissance de projets de tran-
chées :
Si la (ou les) méthode(s) retenue(s) est (sont)) bien adaptée(s), le résultat obtenu est alors un profil
de résistivité apparente, permettant de localiser les hétérogénéités du sous-sol (pointements ro-
cheux, poches de sols fins...), dont l'identification est précisée par quelques sondages d'étalon-
nage.
- le radar géologique (annexe 5-2) utilise la réflexion des ondes électromagnétiques sur les inter-
faces et hétérogénéités du sous-sol pour donner une image de la structure des terrains auscultés.
Cette méthode, à haut rendement, permet d'obtenir des informations continues sur la géométrie
des couches du sous-sol et de localiser d'éventuels réseaux ou obstacles enterrés (cavités, objets
métalliques...).
En présence d'argile, cette méthode est moins performante. Elle est bien adaptée à la mesure en
continu des épaisseurs de chaussée et de couches de forme.
- la sismique réfraction (annexe 5-3) permet d'appréhender les variations de compacité et d'épais-
seur des couches de terrain par la mesure des temps de trajet d'ondes mécaniques de compres-
sion émises en surface et réfractées sur les interfaces entre des couches de terrain présentant une
vitesse de propagation croissante.
(1) A.G.A.P. Code de Bonne Pratique de Géophysique Appliquée (Mars 1992) Distribué par A.G.A.P Qualité - Maison de la
Géologie, 77 rue Claude Bernard - 75005 PARIS
Le résultat fourni est une coupe sismique dans laquelle les différentes couches du sous-sol sont
identifiées par leur épaisseur et leur vitesse sismique.
La technique du "traîné sismique" , dérivée de la précédente, consiste à mesurer suivant un pas
donné, le temps de propagation de l'onde sismique entre un émetteur et un récepteur à écarte-
ment constant. On obtient un profil des temps de propagation, qui permet de localiser les zones
à vitesse apparente élevée (temps faibles) présentant la plus grande probabilité d'existence de
rocher.
La conception de la reconnaissance géophysique (et notamment le choix des méthodes) dépend
du contexte géologique et des caractéristiques du projet (longueur, conditions d'environnement...).
Le tableau ci-après permet de comparer les avantages et les inconvénients des méthodes et pro-
cédés de mesures les plus couramment employés.
1)PROLIFAGE ÉLECTRIQUE
• Résultat fourni :
Profil de résistivité apparente
• Principaux procédés de mesure
Quadripôle électrique mobile Appareil tracté à mesures continues. Implique un itinéraire praticable par
Rendement élevé : 3 à 5 Km/h. un véhicule et sur terrain pas trop
Applicable sur accotement, champs. accidenté.
EM Sol à émetteur mobile Matériel portable, adapté aux terrains Mesures discontinues, perturbées à
non accessibles aux méthodes proximité de masses métalliques.
tractées.
2) RADAR GÉOLOGIQUE
• Résultat fourni : coupe-temps Mesures continues, rendement élevé. Non efficace sur des terrains
interprétée. Très intéressant en zone urbaine conducteurs.
(structures de chaussées, détection
de réseaux...).
3) SISMIQUE RÉFRACTION
• Résultat fourni : coupe sismique Méthode intéressante pour préciser la Non applicable en site bruyant et
ou profil des temps de reconnaissance des zones rocheuses milieu urbain.
propagation (traîné sismique). (en complément du profilage Nécessité de vitesses sismiques
électrique). croissantes avec la profondeur.
Mesures discontinues.
Coût de mise en œuvre relativement
élevé.
Les techniques permettant des mesures continues, à haut rendement (RADIO.MT, multipôles tractés,
radar géologique...) sont à privilégier en l'absence d'obstacles de surface (clôtures, forêts, mobilier
urbain...), tandis que les techniques faisant appel à des matériels portables à mesures discontinues
(traîné de résistivité, EM Sol à émetteur mobile, sismique réfraction...) offrent l'intérêt de pouvoir
compléter l'information géophysique dans les zones qui ne se prêtent pas à la mise en œuvre d'unités
de mesure tractées.
ETUDES GÉOTECHNIQUES
n
• Les sondages mécaniques
Les sondages mécaniques représentent la part la plus importante du coût d'une campagne de recon-
naissance. Il convient donc d'en optimiser le nombre et l'implantation à partir du profil géophysique,
qui permet de réaliser préalablement à la campagne de sondages un découpage de l'itinéraire étudié en
zones de caractéristiques relativement homogènes.
La coupe de sondage doit être établie avec soin, avec une description détaillée des différents horizons
géologiques qui peut permettre de limiter le nombre d'essais d'identification et en notant avec préci-
sion les épaisseurs des couches et les arrivées d'eau éventuelles.
Les prélèvements de matériaux sont conditionnés en sacs étanches pour éviter leur assèchement avant
la mesure de la teneur en eau naturelle.
En terrains meubles, la profondeur des sondages doit être supérieure à celle du projet de tranchée pour
permettre de caractériser la portance du fond de fouille.
Compte tenu des spécificités des projets de tranchées et notamment de l'encombrement fréquent du
sous-sol par d'autres réseaux enterrés, il convient de préparer avec soin la campagne de sondages
(Demande de Renseignements, Déclaration d'Intention de Commencement de Travaux, contacts avec
les exploitants des réseaux...) afin d'éviter des détériorations aux réseaux existants et d'assurer la sécu-
rité des équipes de sondage. Cette préparation impose la prise en compte des délais dans la program-
mation des études.
Le nombre de sondages à réaliser dépend de l'hétérogénéité géologique du site. Cependant les con-
traintes de coût des études impliquent de se limiter à un maximum de 5 à 10 sondages environ par
kilomètre de tracé.
L'identification des matériaux prélevés par sondages doit permettre de les classer par référence à la
"classification des matériaux utilisables en remblai et en couche de forme" (définie par la norme
NF P 11-300 - Cf. annexe 13 [22]) qui distingue :
- les sols ;
- les matériaux rocheux ;
- autres matériaux.
Les matériaux artificiels ou recyclés doivent faire l'objet d'études spécifiques pour définir dans quelles
conditions ils peuvent être valorisés.
• Identification des sols
Les échantillons de sols doivent être conditionnés en sacs étanches parfaitement fermés et repérés avec
des inscriptions indélébiles.
La mesure de la teneur en eau naturelle est à réaliser dès la réception des échantillons en laboratoire
(de l'ordre d'un échantillon par mètre de sondage).
Les échantillons sont ensuite regroupés visuellement par familles.
Chaque famille est identifiée en fonction de paramètres propres à classer le sol selon sa nature et son
état hydrique (classification norme NF P 11-300 - Cf. annexe 13 [22]).
Remarque : on notera que la mesure de I' Indice de Portance Immédiat (IPI) conforme à la norme
NF P 94-078 - Cf. annexe 13 [31], si elle est utilisée pour la détermination de l'état hydrique, peut
également être intéressante pour caractériser la portance du fond de fouille.
Compte tenu du coût et des contraintes générées par l'extraction des matériaux rocheux, il est néces-
saire de définir avec la meilleure précision possible les caractéristiques de la roche et du massif
rocheux :
- classification du matériau, en fonction de la nature pétrographique* du rocher, qui apporte des
informations intéressantes sur les caractéristiques de la roche (abrasivité, dureté, fragmentabilité,
dégradabilité...) ;
- état d'altération de la roche, densité de la roche ;
- quantification et description des discontinuités du massif rocheux ;
- circulations d'eau éventuelles ;
L'observation des affleurements rocheux par un géologue, constitue généralement une reconnaissance
suffisante, complétée par la prise en compte des vitesses sismiques lorsque cette méthode a été utili-
sée.
Des études plus lourdes peuvent être à prévoir lorsque l'emploi de l'explosif s'avère nécessaire à proxi-
mité de zones sensibles (bâtiments, ouvrages d'art...). Dans ce cas, il peut être utile de réaliser des tirs
d'essais dans des forages pour définir les charges unitaires d'explosifs à utiliser en vue de limiter les
vibrations sur les ouvrages proches. Cf. annexe 13 [44], L'utilisation des explosifs est à prendre en
compte au niveau du projet, compte tenu de la lourdeur de la réglementation de l'emploi des substan-
ces explosives, qui exclut toute improvisation.
En outre, les tirs à l'explosif ont des effets psychologiques non négligeables sur les riverains, qui justi-
fient des efforts préalables de communication.
La plupart des matériaux rocheux ne sont pas directement utilisables en remblayage de tranchées du
fait des exigences sur le Dmax (dimension maximale des blocs) ou de la difficulté de les fractionner pour
obtenir une granularité permettant de les densifier correctement avec les moyens de compactage
utilisables en tranchée (cas de matériaux évolutifs).
ETUDES GÉOTECHNIQUES 23
1-2-2-C Interprétation et présentation des résultats
Le dossier d'étude géotechnique d'un projet de terrassement de tranchées comporte un profil en long
géotechnique commenté, accompagné d'un rapport de présentation de l'étude et d'annexés (plan de
situation des investigations, résultats bruts des investigations et essais).
Le profil en long géotechnique commenté constitue la pièce essentielle du dossier. Il doit faire apparaî-
tre, sous forme synthétique :
- la répartition géométrique des différentes familles de matériaux, déterminée par interpolation
des résultats ponctuels (sondages, identifications) à l'aide des informations continues apportées
par le (ou les) profil(s) géophysique(s) ;
- la classification des matériaux en fonction de leur nature et de leur état hydrique à la date des
sondages ;
- les niveaux des arrivées d'eau observées lors de la réalisation des sondages ;
- le toit des matériaux rocheux éventuels.
Sur ce dernier point, à défaut de données chiffrées sur les caractéristiques mécaniques des maté-
riaux (qui sont rarement déterminées dans un projet de tranchée en raison de l'investissement
nécessaire), le géotechnicien peut faire appel à son expérience régionale pour donner une appré-
ciation sur les conditions de stabilité par raisonnement analogique.
Il est également nécessaire de signaler les problèmes spécifiques éventuels, mis en évidence par la
reconnaissance mais non résolus dans l'étude de terrassement (exemple : présence de sols compressi-
bles*, de glissements de terrain, de cavités...) et de proposer les études spécifiques à mettre en œuvre
pour trouver une solution aux problèmes posés.
• A u niveau réglementaire, l'obligation de précautions contre les éboulements est ancienne mais
elle a été reprise ou actualisée par l'article 66 du décret n° 65-48 du 8 janvier 1965 (cf. annexe
10-1), annexée au Code du Travail. Ces précautions visent la sécurité des ouvriers mais aussi la
stabilité des ouvrages voisins et donc la sécurité des personnes hors tranchée.
Dans cet article, il est spécifié "Les fouilles en tranchée de plus de 1,30 mètre de profondeur et de
largeur égale ou inférieure aux deux tiers de la profondeur doivent, lorsque leurs parois sont vertica-
les ou sensiblement verticales, être blindées, étrésillonnées ou étayées".
Ce principe étant rappelé dans le fascicule 70 "Ouvrages d'assainissement du Cahier des Clauses
Techniques Générales" - Cf. annexe 13 [15], est réputé connu de la maîtrise d'œuvre assainissement
(du contrôleur à l'ingénieur).
24
Pour les autres "hommes de l'art" (gestionnaires de voirie...), il est bien difficile d'ignorer au moins
le principe de cette obligation (ou nécessité) de blindage qui peut se résumer par le schéma
suivant :
Blindage
obligatoire
Profondeur
Dans les reconnaissances géotechniques préalables à des travaux en tranchée peu profonde, le
contexte hydrogéologique est systématiquement étudié ; par contre, les caractéristiques mécani-
ques des sols (cohésion "c" et angle de frottement interne (p) devront être étudiées pour détermi-
ner la poussée sur le blindage dans de tels travaux.
Les caractéristiques mécaniques des sols influent non seulement sur la poussée exercée sur le blin-
dage mais également sur la mise en œuvre et le choix d'un type de blindage. En effet, la stabilité des
parois de la tranchée influe directement sur ce choix selon la mise en œuvre avant ou après terrasse-
ment.
Le choix du type du blindage doit se faire en fonction de la longueur de la canalisation à poser et de
la méthode de pose adoptée.
ETUDES GÉOTECHNIQUES 25
1-3 ELABORATION DU
PROJET ET DU DOSSIER
DE CONSULTATION DES
ENTREPRISES (DCE)
Le tracé étant retenu après des études préliminaires intégrant la dimension de l'ouvrage, et après
accord du gestionnaire de voirie (si la tranchée est sur l'emprise du domaine routier), cette phase est
l'approfondissement et la mise en forme du document final.
II faut envisager :
1-3-1-A Le plan de prévention (cf. annexe 6-1 extrait), rédigé par le maître d'oeuvre est obligatoire
pour :
- des travaux d'une durée totale d'au moins 400 heures sur 12 mois ;
- des travaux dangereux ;
- des travaux exposant à un risque d'ensevelissement, de démolition.
Le plan de prévention est particulier au chantier : il comprend une partie courante qui n'est pas propre
au chantier et qui est une reprise de préconisations systématiques et répétitives, et une partie particu-
lière qui comprend entre autres des références de services ou de personnes à contacter en cas de
problèmes.
1-3-1 -B La coordination sécurité (cf. annexe 6-2) qui intervient pour un chantier où au moins
deux entreprises travaillent simultanément ou successivement (loi n° 93-1418 du 3.12.1993 -
Cf. annexe 13 [2])
Un contrat de coordination sécurité est passé directement entre le maître d'ouvrage et le coordinateur
de sécurité.
La coordination sécurité n'a pas à intervenir lors des études préliminaires. Mais, dès l'Avant-Projet et à
plus forte raison lors de l'élaboration du Projet et du Dossier de consultation des Entreprises (DCE), le
coordonnateur doit intervenir et :
• rédiger le Plan Général de Coordination (PGC) pour les niveaux 1 et 2. Il communique au maître
d'ouvrage un exemplaire du plan général qui définit les principales mesures de coordination sécurité.
Après réception du projet, il remet au maître d'ouvrage le Plan Général de Coordination qui contient
le plan de prévention. Ce plan prend en compte tous les risques que va rencontrer l'entreprise sur le
chantier (présence de nappes phréatiques...) ;
• élaborer le Dossier des Interventions Ultérieures sur Ouvrages (DIUO) qui rassemble les me-
sures à prendre de manière à faciliter la prévention des risques professionnels lors d'interventions
ultérieures ;
26
• formuler ses observations auprès du maître d'ouvrage qui demandera à son maître d'œuvre
de les intégrer dans son DCE.
En phase de conception, la coordination sécurité n'est pas là pour entériner les décisions prises par les
bureaux d'études ou le maître d'œuvre, mais pour envisager les futures méthodes d'exécution corres-
pondantes sous l'angle coordination sécurité et aller encore plus loin en pensant, très à l'amont, aux
futures méthodes d'exploitation de l'ouvrage.
Le législateur a tenu à ce que l'on s'interroge sur les futurs moyens d'exploitation dès le début des
études du projet plutôt que de se trouver confronté au problème une fois l'ouvrage construit.
1 - 3 - 2 LE PROJET
• Cartographie d'implantation :
- plan de masse et plan itinéraire : Les supports peuvent être de petite échelle jusqu'au 1/25000pme,
le plan de masse ou plan itinéraire permet de situer les travaux dans un contexte géographique
élargi ;
- plan d'exécution : il s'exécute sur des fonds de plans, des levés topographiques ou plans cadas-
traux à jour.
Il permet de reporter les réseaux et d'implanter l'ouvrage à réaliser. L'échelle doit être adaptée à la
nature des travaux et au site. En site urbain, il convient de recourir à l'échelle 1/200emc" et plus. En site
rural hors agglomération et selon la nature de l'ouvrage le 1/500ème peut être utilisé.
Le développement des systèmes d'informations géographiques implique de plus en plus un repérage
dans un système de coordonnées permettant le rattachement à des cartographies existantes.
• Documents techniques :
le concepteur doit prendre connaissance des documents techniques, guides, normes, fascicules du
CCTG*, CCTP* types lorsqu'ils existent ainsi que du cahier des charges du maître d'ouvrage.
• Modalités de réfection des tranchées : Cf. annexe 13 [26] [27] [28] [29] [30]
Ces éléments ont été abordés lors de l'étude de tracé (chapitre I §1-2).
Il convient de rechercher la réfection définitive directe et immédiate qui représente la solution la
moins coûteuse, la plus rapide et qui apporte le moins de gêne et de perturbation dans l'exploita-
tion de la voie.
Si nécessaire, elle peut être immédiatement sous-traitée à une entreprise spécialisée et réceptionnée
avec l'ensemble du chantier.
Le Dossier de Consultation des Entreprises (DCE) est défini dans le chapitre J du guide à l'intention des
maîtres d'ouvrage et des maîtres d'œuvre et dans le nouveau code des marchés publics. Cf. annexe 13
[47] [20],
2H
Réalisation de la tranchée
» I Uv
. • • • )
11-1 DEMARCHE
PRÉALABLE AUX
TRAVAUX
L'entreprise chargée de l'exécution des travaux envoie une Déclaration d'Intention de Commencement
de Travaux (DICT) à chaque concessionnaire d'ouvrage concerné par les travaux.
La Déclaration d'Intention de Commencement de Travaux est le formulaire destiné à informer les autres
concessionnaires de l'exécution effective des travaux à proximité de leurs ouvrages. Cette déclaration
doit être reçue par les concessionnaires respectifs 10 jours au moins avant la date de début des travaux.
Chaque concessionnaire est tenu de répondre, au moyen d'un récépissé, à l'exécutant des travaux au
plus tard 9 jours après la date de réception de la déclaration.
Dans le cas d'un chantier avec plus de 10 ouvriers et d'une durée des travaux supérieure à 1 semaine,
une déclaration d'ouverture de chantier (imprimé Cerfa* n°60/0145) est à envoyer par l'entreprise à
l'Organisme Professionnel de Prévention du Bâtiment et des Travaux Publics (OPPBTP), à la Caisse
Régionale d'Assurance Maladie (CRAM) et à l'inspection du travail. Cet avis annonce le démarrage
d'un chantier dans une fourchette de date définie.
Pour réaliser une tranchée sur la voie publique et outre la simple signalisation du chantier, il est géné-
ralement nécessaire de mettre en place des restrictions à la libre circulation. La prise de décisions des
restrictions est du ressort exclusif de l'administration.
Sur la base d'une demande d'arrêté de circulation ou d'une déclaration de travaux, le gestionnaire de
voirie se chargera d'établir ou de faire établir (suivant son organisation interne et ses délégations de
signature) un arrêté de circulation ou un arrêté de travaux précisant les dates de début et de fin de
travaux et les modalités.
La demande d'arrêté de circulation ou de travaux est faite par le responsable du chantier c'est-à-dire
par l'entrepreneur.
Il -1 - 4 AUTORISATION DE TRAVAUX
L'autorisation de travaux est temporaire, donc nécessairement limitée dans le temps par une date de
début de travaux et une durée. Si la durée autorisée ne suffit pas, il y a lieu de demander une proroga-
tion. Cette autorisation de travaux est une sorte de permis de stationnement avec un certain transfert
de responsabilité qu'il y a lieu de bien délimiter dans le temps.
Si cette autorisation de travaux n'est pas liée à l'autorisation de voirie, elle doit être demandée.
(Cf. § 1-1-5 Demande d'autorisation de voirie).
Il -1 - 5 LE PLAN DE PRÉVENTION - LA COORDINATION SÉCURITÉ (cf. annexe 6)
• Le plan de prévention :
Ce plan rédigé par le maître d'ouvrage, informe des risques liés à l'environnement du chantier.
• La coordination sécurité :
Si deux entreprises au moins interviennent sur le chantier, le coordonnateur organise entre les diffé-
rentes entreprises la coordination sécurité de leurs activités simultanées ou successives. Il doit procé-
der avec chaque entreprise à une inspection commune.
Le coordonnateur doit tenir le Registre-Journal (RJ) dans lequel sont consignés dans l'ordre chro-
nologique tous les événements liés à la sécurité et à la protection de la santé des travailleurs. A la fin
de chaque mois ou dès qu'il le juge nécessaire, le coordonnateur transmet au maître d'ouvrage et au
maître d'œuvre les compléments apportés au registre.
Il complète et adapte :
le Plan Général de Coordination (PGC) en fonction de l'évolution du chantier et en fait men-
tion au Registre Journal.
le Dossier des Interventions Ultérieures sur Ouvrages (DIUO) au fur et à mesure de la remise
des études d'exécution et de l'avancement du chantier.
est important de faire le relevé exhaustif de l'état des lieux de la zone où se dérouleront les travaux.
A défaut de décision contraire prévue dans le marché, l'entreprise doit localiser, à partir des plans en sa
possession, les réseaux des concessionnaires avant le marquage de la tranchée à ouvrir.
Si certaines contraintes n'ont pu être évitées (archéologie, plantations,...), il est mis en place les repéra-
ges et mesures confortatives nécessaires.
La localisation des réseaux sur place se fait par le traçage au sol de leur implantation à l'aide de bombe
de peinture de chantier. L'utilisation de bombes de couleur différente pour chaque type de réseaux est
fréquente. Il peut être utile d'indiquer, également, la profondeur du réseau.
Les distributeurs d'eau peuvent préciser le tracé de leurs ouvrages en se basant sur les bouches à clé. La
localisation de ces bouches à clé peut se faire à l'aide d'un détecteur de masse métallique dont le
fonctionnement est basé sur la modification d'un champ électro-magnétique en présence d'une masse
métallique.
// existe sur le marché des appareils permettant de localiser avec une précision satisfaisante le tracé et la profondeur des câbles ou
des canalisations.
Différents types de détections sont utilisés :
• Les détecteurs sont pour la plupart constitués d'un émetteur diffusant un signal électrique ou magnétique transmis par
l'ouvrage métallique recherché et d'un récepteur associé susceptible d'en apprécier l'amplitude avec sélectivité ;
• Des systèmes de localisation des canalisations (même non métalliques) qui utilisent un système de type "Radar" basé sur la
différence de réflexion des ondes entre le sol et l'ouvrage ;
• La méthode du traçage radioactif, pour les réseaux véhiculant un gaz ou un liquide, qui présente cependant un inconvé-
nient non négligeable vis-à-vis des riverains et utilisateurs : elle n 'est que très peu utilisée ;
• L'émetteur radio circulant dans une canalisation dont le signal est suivi au niveau du sol ;
• La "baguette du sourcier" : premier appareil de détection remplacé, à l'heure actuelle, par les appareils ci-dessus.
Les schémas type donnés par le manuel du chef de chantier demandent assez souvent une adaptation
encore plus précise au cas de chantier. En s'inspirant d'une circulaire du ministère de l'Equipement dite
"Exploitation sous chantier" (cf. annexe 13 [15.a]) visant les routes nationales, il est possible de déga-
ger deux types d'exigences suivant l'importance du chantier et du trafic.
32
• Pour un chantier courant, il est prescrit la présence et la connaissance d'un "cahier de recommanda-
tions" comprenant :
- croquis de signalisation cotés (détermination précise, taille et espacement des panneaux) ;
- références localisées (n° de tel. des services à joindre en cas d'incidents ....).
• Pour un chantier important, la signalisation de chantier doit déjà faire partie du projet et ensuite
s'incorporer avec tous les détails nécessaires, de phasage entre autres, au plan de prévention.
Les contraintes habituelles (bruit, propreté visuelle, non pollution, sécurité des piétons, sécurité des
malvoyants, précautions vis-à-vis des curieux...) sont souvent regroupées dans des conventions signées
entre les entreprises au niveau local ; il convient de mettre en place les mesures nécessaires lors de la
préparation du chantier.
Les bruits de chantier font l'objet d'une réglementation : code permanent environnement et nuisances
(cf. annexe 13 [19]).
PRÉPARATION DU CHANTIER 33
11-3 EXECUTION DE LA
HÉE
Pour les tranchées sous chaussée ou sous trottoir, le découpage a pour objectif de créer une délimita-
tion maîtrisée et continue entre la surface concernée par les travaux et le site environnant.
Il doit être réalisé de façon continue de part et d'autre de la tranchée.
Pour les tranchées sous chaussée ou sous trottoir, le démontage de la structure de chaussée est la
plupart du temps réalisé avec la pelle hydraulique chargée d'effectuer l'excavation. Il peut aussi être
réalisé avec des matériels spécifiques (trancheuse, fraiseuse,...) notamment pour le démontage de la
couche de roulement et les couches en matériaux liés (Grave Bitume, Grave Ciment,...).
Les matériaux de chaussée, voire de couche de forme, non traités, ou les matériaux "fraisés ou tran-
chés" peuvent être potentiellement réutilisables. Si les matériaux sous-jacents ne le sont pas, il sera
nécessaire de faire un tri, couche par couche, à l'extraction, soit en laissant les matériaux réutilisables
en cordon le long de la fouille (pas toujours possible), soit en les chargeant dans un camion et en les
stockant sur un dépôt provisoire (pas toujours disponible). Dans ce cas, il sera nécessaire de revenir
pour extraire et évacuer en décharge les matériaux sous-jacents.
Les matériaux de chaussée traités et extraits en blocs ou dalles sont la plupart du temps évacués en
décharge mais peuvent aussi être recyclés après broyage.
EXÉCUTION DE LA TRANCHÉE 35
11-3-5 STOCKAGE OU ÉVACUATION DES DÉBLAIS
Lorsque l'ouvrage à poser nécessite l'ouverture d'un grand linéaire de tranchée, il faudra avoir recours
à un dépôt provisoire permettant de limiter les variations d'état hydrique des matériaux extraits.
Le dépôt sera réalisé sur une plate-forme facilement accessible, de surface suffisante et aménagée de
façon à protéger le support (couche de sable, géosynthétique*,...) et à faciliter la remise en l'état initial
en fin de travaux.
Cette plate-forme sera dressée de telle sorte que les eaux de ruissellement s'écartent du pied du stock.
La partie supérieure du stock sera montée par couches successives avec des redans* pour limiter la
ségrégation périphérique.
La surface du stock aura une pente suffisante (supérieure à 5%) pour évacuer rapidement les eaux de
pluie et éviter leur infiltration.
En fonction de la durée de vie du stock et des conditions météorologiques au moment des travaux, il
pourra être nécessaire d'imperméabiliser la partie supérieure du stock (bâchage par exemple).
La reprise des matériaux stockés s'effectuera par extraction frontale dans le but de parfaire leur homo-
généisation.
A partir de juillet 2002, il ne sera autorisé que la mise en décharge de déchets ultimes (qui ne sont pas
utilisables). Il y aura donc obligation de recycler les matériaux extraits de la tranchée : enrobés, grave
traitée, grave non traitée, déblai,....
Les enrobés, par exemple, sont réutilisables en fonction de leur état, soit en enrobé bitumineux (cf.
note de la Direction des Routes du 3 octobre 2000 sur le recyclage des matériaux de chaussée), soit
comme granulat, soit en remblai.
56
Jlflïl
Le recyclage nécessite auparavant une étude sérieuse (reconnaissance du matériau de déblai, analyse
en laboratoire,...).
Le recyclage limite l'influence des chantiers sur leur environnement (pas de décharge, recours minimal
aux matériaux d'apport, reconstitution quasi identique des sols en place,...) et s'avère globalement
intéressante sur le plan économique.
EXÉCUTION DE LA TRANCHÉE 37
11-4 R E M B L A Y A C E,
COMPACTAGE ET RÉFECTION
DE LA CHAUSSÉE
Ce chapitre étant traité dans le guide "Remblayage des tranchées et réfection des chaussées"
annexe 13 [38], il nous a paru nécessaire de préciser les points suivants :
Le fond de la tranchée est soumis à 2 passes de compacteur de géométrie appropriée afin de permettre
d'assurer la stabilité et la planéité.
La géométrie doit être préparée pour que le lit de pose qui sera mis en place ensuite n'ait pas à subir des
modifications, par exemple, surcreusement au droit des collerettes.
Il arrive pour certains ouvrages qu'il soit prévu d'exécuter un béton de propreté en fond de fouille.
i:s
Ces deux phénomènes peuvent se combiner et être la cause d'incidents très graves.
Dans le cas de lits de pose meubles, très perméables, il convient souvent d'établir des cloisonnements.
Dans certains cas, cet effet de cloisonnement peut être conjugué avec la nécessité d'établir des massifs
de calage pour l'ouvrage.
Dans d'autres cas, des aménagements utilisant des géotextiles peuvent être réalisés pour arrêter les
migrations de fines. Des exutoires appropriés doivent être aménagés.
• Pose de l'ouvrage
Pour la pose des canalisations d'assainissement, il faut se référer aux articles 5.4 et 5.5 du fascicule 70
du CCTG, à la norme NF EN 1610, article 8.5.1. Cf. annexe 13 [15] [34].
La canalisation peut être posée directement sur le fond de fouille s'il est constitué de sables ou de
graves propres....
La qualité de la pose (étanchéité, ancrage, cloisonnements...) n'est pas sans influence sur la stabilité
future de la tranchée....
La pose de l'ouvrage sur le lit de pose se fait manuellement lorsque le poids n'est pas important, ou
avec l'aide d'un engin de levage.
Le nivellement des canalisations se fait grâce à l'emploi de matériels topographiques ou de plus en plus
à l'aide d'un laser. Le réglage de l'alignement des tuyaux se fait par l'ajout ou l'enlèvement de maté-
riaux sous les tuyaux.
• Assise de l'ouvrage
Cette partie est traitée spécialement pour les ouvrages de <>j supérieur à 200 mm (tuyaux à comporte-
ment flexible) ou 300 mm (tuyaux à comportement rigide). Sa nécessité est liée à sa prise en compte
dans le calcul de dimensionnement de l'ouvrage.
Sa réalisation exige une certaine surlargeur de la tranchée.
Son épaisseur théorique est calculée à partir du plan comprenant l'arête inférieure de l'ouvrage et peut
être égale au quart ou à la moitié du diamètre de l'ouvrage.
L'assise doit être réalisée avec soin de façon la plus symétrique possible, en poussant les matériaux sous
les flancs de la canalisation afin de ne pas laisser de cavité. Dans certains cas, l'assise est réalisée avant
la pose de l'ouvrage et dressée à l'aide d'un gabarit.
Quand un épaulement n'est pas prévu, le remblai latéral et le remblai initial ont pour rôle d'assurer un
minimum d'épaulement de l'ouvrage et, dans tous les cas, de le protéger des chocs des matériaux
déversés, de l'effet des engins de compactage et du poinçonnement par les blocs des couches supé-
rieures.
Si des difficultés apparaissent, il est possible d'envisager le compactage manuel, ou le fichage à l'eau
(déversement d'eau en quantité importante sur un matériau préalablement régalé). Il s'agit d'une opé-
ration facilitante pour le compactage mais elle n'est pas suffisante pour atteindre l'objectif de densifi-
cation visée si elle est utilisée seule.
Le fichage à l'eau ne pourra être réalisé que sur des matériaux insensibles à l'eau et si l'encaissant est
suffisamment perméable pour permettre la migration rapide de l'eau.
Les matériaux autocompactants liés sont particulièrement bien adaptés pour la réalisation de l'assise,
du remblai latéral et du remblai initial.
La pose des dispositifs avertisseurs normalisés doit être conjuguée avec les positions d'interfaces de
couches.
Ce dispositif est posé à une distance comprise entre 200mm et 300mm au-dessus de l'ouvrage à
signaler et doit être bleu pour l'eau potable, vert pour les télécommunications, jaune pour le gaz, rouge
pour l'électricité et marron pour les eaux usées.
• Le remblayage de la tranchée doit être conforme à la norme NFP 98-331. Cf. annexe 13 [24]
Cette norme a en principe été la référence pour l'établissement du projet mais il faut rappeler qu'en
cas d'impossibilité de réaliser exactement le projet (matériau prévu non disponible, géométrie diffé-
rente,...) la norme demeure la référence. Il convient alors d'établir des consignes de chantier adap-
tées. Le principe de cette norme est :
1 de permettre l'emploi de certains matériaux bien déterminés ;
2 de fixer différents objectifs de densification.
Les possibilités de phasage du remblayage sont très variées. Le remblayage doit être mené en tenant
compte des nombreuses contraintes : accès riverains, nécessités techniques liées à l'ouvrage (temps
de prise des bétons...), disponibilité du matériel ou du personnel. Il ne faut cependant pas oublier
qu'une tranchée non remblayée est exposée à de nombreux problèmes dont certains peuvent être
très graves (tranchée noyée, effondrement, risque persistant pour l'usager,...).
Les matériaux utilisés doivent être conformes à la norme NF P 98-331. Cf. annexe 13 [24] qui limite :
- les matériaux par leur taille maximale qui doit être inférieure au tiers de la largeur de la tranchée
et aux deux tiers de la couche compactée ;
- les matériaux admissibles selon différentes caractéristiques et suivant leur position relative dans le
remblai (Partie Inférieure du Remblai et Partie Supérieure du Remblai).
Avant l'approvisionnement (s'il y a stockage) puis tout au long des opérations d'approvisionnement, les
éléments (qui doivent être très rares) dont la présence est anormale de par leur taille, doivent être
évacués.
40
Le matériau est approvisionné dans la tranchée soit directement par tri-bennes soit plus rarement par
déversement direct par l'arrière du camion soit par chargeur à partir d'un stock tampon.
Il est nécessaire de veiller à minimiser la ségrégation granulaire qui se produit lors de ces manipulations
(surtout lors du déversement par tri-bennes).
Le matériau est alors grossièrement régalé* afin de permettre l'avancement de l'engin de compactage.
L'épaisseur de la couche régalée doit être au maximum de 10 à 20 % (suivant les matériaux et leur état
hydrique) supérieure à celle qui est visée en fin de compactage et qui est celle donnée sur le plan de
compactage.
Après vérification de l'état hydrique des matériaux, le compactage doit être réalisé conformément au
plan de compactage.
(Se reporter au § II-4-3 pour l'enlèvement du blindage).
Divers produits de remplissage fluides, ne nécessitant pas de compactage lors de la mise en œuvre,
apparaissent actuellement sur le marché, en particulier des produits à base de liants hydrauliques. En
fonction de leur composition, ces produits cherchent à répondre au problème du remblayage en pre-
nant en compte les 3 paramètres suivants :
- le premier consiste en l'obtention d'une masse volumique compatible avec les objectifs de densi-
fication fixés ;
- le second consiste en l'obtention de résistances et d'un comportement (imbibition, cycles gel-
dégel) compatibles avec le niveau de trafic de la voie concernée. La cohérence avec l'environne-
ment de la tranchée doit être respectée ;
- le troisième : le produit doit être facilement excavable.
Il n'existe pas de recul vis-à-vis de ces techniques et ces produits doivent faire l'objet d'une expérimen-
tation propre à chaque cas.
La vérification du plan de compactage (recueil des bons de livraison des matériaux, comparaison de ces
bons avec ce qui avait été prévu, vérification visuelle de la conformité du matériau livré avec le bon de
livraison, type de compacteur, nombre de passes, épaisseur des couches...) relève du contrôle interne.
Il est nécessaire de vérifier par un contrôle de compactage que les objectifs de densification sont at-
teints. Cf. annexe 13 [33].
Cette phase comprend le récolement, la réception des travaux par l'entreprise et la réception du do-
maine par le gestionnaire de voirie (cf. chapitre 111-4).
Assurance de la qualité
*n 11
•H
L'assurance de la qualité est nécessaire sur l'ensemble de la chaîne de la commande du projet
par le maître d'ouvrage jusqu'à la réception des travaux. Cf annexe 13 [36] [37]
L'application d'jne démarche qualité au niveau des études permet d'éviter un grand nombre d'aléas
sur le chantier. Il en subsistera, malgré tout, quelques-uns dont la méthodologie du traitement
devra être pris en compte dans l'organisation de l'assurance de la qualité.
AA
Il M ETABLISSEMENT DU
DOSSIER DE CONSULTATION
D'ENTREPRISE (DCE) ET DU
MARCHÉ
L'assurance de la qualité d'un chantier doit être prise en compte en amont, dès la rédaction par le
maître d'œuvre, sous la responsabilité du maître d'ouvrage, des pièces du Dossier de Consulta-
tion des Entreprises (DCE) :
- le règlement de consultation (RC) est complété par les exigences que l'entreprise devra pren-
dre en compte pour établir son Schéma d'Organisation du Plan d'Assurance Qualité (SOPAQ) et
par d'éventuels éléments d'information sur le chantier ;
Le cahier des clauses administratives particulières (CCAP) doit indiquer que le Schéma d'Organisa-
tion du Plan d'Assurance Qualité (SOPAQ) est un document contractuel (pièce du marché) et que le
cahier des clauses techniques particulières (CCTP) indique les exigences techniques particulières au
projet.
L'entreprise doit effectuer une étude rigoureuse du DCE avant l'établissement de l'offre ; c'est la
revue de contrat par laquelle l'entreprise vérifie :
- que le marché est bien documenté, qu'il précise notamment la nature des sols rencontrés, que les
modalités de réfection de tranchée (remblai, réfection de surface) ont été définies et négociés
avec le gestionnaire de voirie ;
- qu'il permet une étude précise de l'offre avec des plans cotés, un cahier des charges précis sur la
nature des contrôles, leurs fréquences, des périodes de préparation du chantier et délais d'exécu-
tion cohérents ;
L'entreprise établit son Schéma d'Organisation du Plan d'Assurance Qualité (SOPAQ) qui doit être en
conformité avec les exigences du Règlement de Consultation et qui doit prendre en compte la propo-
sition de l'organisation du contrôle de la qualité.
Le SOPAQ comprend, entre autre, l'organigramme de l'entreprise précisant les missions et délégations
de chaque niveau hiérarchique, l'organisation prévue des contrôles par tâche, la liste des points sensi-
bles (cf. annexe 11),....
L'offre comprendra, en particulier, l'acte d'engagement, le CCAP, le CCTP, le bordereau des prix, le
détail estimatif et le SOPAQ proposé par l'entreprise.
Il convient de rejeter les offres dont le SOPAQ ne répond pas aux exigences du règlement de consulta-
tion. Toutefois, le SOPAQ peut faire l'objet de compléments ou de mises au point mineures avant la
signature du marché.
Tous les points particuliers ou de second ordre n'ont pas reçu forcément de réponse lors de la revue de
contrat. Pendant la préparation de chantier, l'entreprise prend tous les renseignements complémentai-
res pour organiser le bon déroulement des travaux.
Des réunions d'information et d'échange sont organisées par le maître d'oeuvre avec les entreprises, les
autres intervenants sur le chantier, les occupants du sous-sol pour les réseaux stratégiques, représen-
tants divers (collectivités, transports publics, riverains...) au cours de laquelle doivent être abordés le
contenu des travaux, le phasage et le déroulement, les délais, les nuisances, la circulation, le stationne-
ment, la préservation des accès, le stockage....
Le Plan d'Assurance Qualité (PAQ) est rédigé par l'entreprise. Il doit être conforme au Schéma d'Orga-
nisation du Plan d'Assurance Qualité (SOPAQ), aux spécifications du D.C.E. ( liste de points d'arrêts et
de points critiques) et dans tous les cas être visé par la maîtrise d'oeuvre après vérification de la con-
formité au marché.
II comprend au minimum :
Si une entreprise est pilote de plusieurs entreprises ou si elle utilise des sous-traitants, son Plan
d'Assurance Qualité doit reprendre leurs propres PAQ et décrire les relations entre entreprises et
sous-traitants.
Le Schéma Directeur de la Qualité, rédigé par le maître d'œuvre, résume l'organisation de la qualité du
chantier. Il prend en compte pour chaque marché le Plan d'Assurance Qualité (PAQ) de l'entreprise qui
intègre les Plans d'Assurances Qualités des entreprises qu'elle pilote et de ses sous-traitants.
46
Il doit préciser :
• l'organisation de l'encadrement de la maîtrise d'œuvre, de la maîtrise d'ouvrage et de l'entre-
prise ;
• le rôle de chacun des intervenants ;
• la consistance des contrôles intérieurs qui sont faits sous la responsabilité de l'entreprise ;
• la consistance du contrôle extérieur exécuté par la maîtrise d'œuvre ;
• l'organisation de la communication des résultats et des informations relatifs à la qualité ;
• les points d'arrêts et les points critiques (cf. exemples en annexe 11) ;
• le plan de contrôle (cf. ci-après).
I I I - 2 - 3 PLAN DE CONTRÔLE
Le plan de contrôle est établi par le maître d'œuvre et constitue le document d'harmonisation entre le
contrôle intérieur et le contrôle extérieur.
Le maître d'œuvre rappelle les obligations de chacun (indiquées dans le DCE et les pièces du marché),
notamment en matière d'information réciproque des partenaires et prévoit les supports papiers pour la
circulation des informations. Il fixe les délais de transmission.
PRÉPARATION DU CHANTIER •1 /
Il 1-3 DEROULEMENT DU
ER
Le maître d'oeuvre doit s'assurer de la maîtrise de la qualité notamment en s'assurant que les organis-
mes de contrôle extérieur et intérieur exécutent les tâches qui leur sont assignées.
48
Il 1-4 ACHEVEMENT DU
ER
I I I - 4 - 1 RÉCOLEMENT
Le plan de récolement comprend les renseignements figurant sur les plans et profils conformes à ce qui
a été effectivement réalisé sur le chantier.
II est de l'obligation de l'occupant du sous-sol de récupérer le plan de récolement de ses ouvrages établi
par l'entreprise, pour s'assurer dans l'avenir de leurs localisations, ceci afin de pouvoir répondre aux
demandes de renseignements du gestionnaire de la voirie ou des autres occupants du sous-sol.
La réception est l'acte réglementaire par lequel le maître de l'ouvrage des travaux déclare accepter
l'ouvrage avec ou sans réserves. Elle intervient à la demande de la partie la plus diligente, soit à l'amia-
ble, soit à défaut judiciairement. Elle est, en tout état de cause, prononcée contradictoirement.
Cf. annexe 13 [18].
L'autorisation de voirie donnée à un intervenant pour faire des travaux, lui confie en partie le domaine
public routier pour un délai qui doit être bien déterminé, quitte à le proroger. Passé ce délai, il y a
rétrocession totale au gestionnaire de voirie. Il convient donc que ce dernier fasse une "réception" et
constate le "parfait achèvement" qui permet de rétablir la pleine circulation normale de la voie et
considérer le chantier comme terminé.
La réception des travaux est prononcée en présence du maître d'ouvrage, du maître d'œuvre et de
l'entreprise (cf. chapitre V, art.41 du CCAG - Travaux. Cf. annexe 13 [21]).
Il est nécessaire d'instaurer une réception séparée entre maître d'ouvrage, maître d'œuvre d'une part et
maître d'ouvrage, gestionnaire de voirie d'autre part. A cette occasion, sont présentées les preuves de
la bonne exécution des travaux (contrôles de compactage,...).
ACHÈVEMENT DU CHANTIER 49
PHASE ACTEURS ACTIONS DOCUMENTS
Programmation MAÎTRE D'OUVRAGE DÉFINITION DES BESOINS (qualité d'usage) Commande au maître d'ceuvre
RECENSEMENT DES CONTRAINTES
S >
> c
50
Élaboration
du projet
MAÎTRE D'ŒUVRE*
(+ maître d'ouvrage)
Projet n
I SA
Réponse A.O. ENTREPRENEUR* - analyse du DCE, revue de contrat. Offre contenant le SOPAQ. z o
-01
- rédaction du SOPAQ (Schéma Organisationnel n f"
ni
du Plan d'Assurance Qualité).
3
-a Jugement de l'offre MAÎTRE D'OUVRAGE Comparaison du SOPAQ avec les exigences Rapport du jugement des offres. l/ï
c
o (assisté du maître d'oeuvre) du RC.
o
-01 Signature du marché MAÎTRE D'OUVRAGE + Mise au point et signature du MARCHÉ. MARCHÉ incluant le SOPAQ.
ENTREPRENEUR + Le SOPAQ est contractualisé après mise
(maître d'oeuvre) au point éventuelle.
3 ENTREPRENEUR A partir du SOPAQ et des pièces du marché, Plan Assurance Qualité PAQ
o
l'entrepreneur rédige son projet de Plan
d'Assurance Qualité (PAQ) et le remet au
maître d'œuvre. Le PAQ est ensuite mis au point
z
en concertation avec le maître d'œuvre.
Préparation MAÎTRE D'ŒUVRE + A partir du PAQ de l'(ou des) entrepreneur(s), Schéma Directeur de la Qualité SDQ
du (maître d'ouvrage) + le maître d'œuvre en concertation avec I' (ou les)
chantier (entrepreneur) entrepreneurs(s) rédige le Schéma Directeur de la
Qualité (SDQ)
Achèvement ENTREPRENEUR+ Synthèse des résultats (en particulier anomalies Dossier de récolement à intégrer au dossier
du MAÎTRE D'ŒUVRE + et leur traitement). d'ouvrage
chantier MAÎTRE D'OUVRAGE Réception. Constat de conformité Document de réception. • »E]
Page laissée blanche intentionnellement
AN NEXES
ANNEXE 13 - BIBLIOGRAPHIE 82
53
ANNEXE 1
TECHNIQUES DE FONÇAGE
ET DE FORAGE
Extrait d'un article du bulletin d'information route du Cete de Lyon de Nov 1999 n°55
Différentes techniques, opérationnelles depuis longtemps permettent le passage de canalisation de
diamètre pouvant couramment varier de 65 à 3.000 millimètres. Nous donnons ci-après un aperçu
(non exhaustif) de ces techniques, ainsi qu'une indication du coût par mètre linéaire (HTau 01/09/99)
comprenant la fourniture de la canalisation et les opérations de foncage - forage, y compris les inciden-
ces diverses telles que la création de fouilles pour la mise en place des matériels, leur repliement, etc....
Bien entendu, il ne faut voir dans ce prix qu 'un ordre de grandeur car il est essentiellement fonction de
la nature des terains rencontrés et de la longueur de la canalisation projetée.
b - Possibilité d'utilisation
Ce matériel convient pour les petites canalisations, de 65 mm à 200 mm environ, exceptionnellement
jusqu'à 300 mm. Il permet la pose de tuyau souple en PVC, plus difficilement de tuyau rigide en acier.
Des systèmes d'élargisseur permettent en deux passages, d'élargir le trou à 250 ou exceptionnellement
300 mm.
c - Implantation et rendement
L'implantation est aisée et ne demande qu'une fouille de 2 m de longueur et 1,5 m de largeur. Selon la
nature du terrain, l'engin peut franchir une dizaine de mètres par heure. En matériel complémentaire,
un compresseur suffit. Son débit doit être adapté, notamment pour les plus gros diamètres.
d - Coût
II est d'environ 350 F par mètre linéaire pour un fourreau en PVC, de diamètre 100 à 1 50 mm dans un
terrain meuble.
e - Avantages et inconvénients
Le matériel est simple et ne nécessite pas de fouilles importantes.
S'il est bien adapté dans les terrains meubles et homogènes, il est parfois difficile voire impossible de
l'utiliser dans des terrains durs. Dans des terrains hétérogènes, le fonceur peut dévier de sa trajectoire,
et au pire, se perdre corps et biens.... Il est donc indispensable avant son utilisation de bien connaître la
nature des terrains à traverser. La couverture de terrain au dessus du fonceur doit être d'environ 10 fois
son diamètre.
a - Principe de fonctionnement
Le matériel précédent peut être utilisé en pousse-tube.
VI
Ik I k
Un anneau dont le diamètre correspond à celui du tube poussé est monté sur la tête du fonceur.
Les moutons horizontaux utilisent le même principe en poussant les tuyaux. Dans ce cas, le mouton
reste en place dans la fouille, les tuyaux étant assemblés au fur et à mesure.
Le tube, généralement ouvert devant, est débarrassé du sol traversé après son enfoncement par curage
hydraulique.
b - Possibilité d'utilisation
Ces méthodes ne conviennent qu'avec des tuyaux en acier, dont le diamètre peut varier de 200 à
800 mm. De plus, ces travaux ne peuvent être faits qu'horizontalement et dans des terrains meubles.
c - Implantation et rendement
La fouille doit nécessairement permettre la descente du tuyau en acier, soit au moins 3 m de longueur
(les longueurs de tuyaux de 6 m sont souvent préférés). Dans le cas d'utilisation du mouton, il faut
rajouter 3 m.
d - Coût
II est d'environ 3.500 F par mètre linéaire pour un 0 600 sur 30 ml.
e - Avantages et inconvénients
Cette technique est peu utilisée car il faut être certain d'avoir affaire à un sol meuble et homogène sur
la totalité de la traversée. De plus l'avancement se fait "en aveugle" et peut donc donner lieu à des
surprises.
a - Principe de fonctionnement
Le marteau est un chariot de forage de carrière, fonctionnant à l'air comprimé. Il travaille horizontale-
ment ; sur de grandes longueurs, le trépan a tendance à baisser et il est donc difficile de respecter une
pente donnée.
b - Possibilité d'utilisation
Ce matériel convient pour des canalisations de diamètre allant de 100 à 400 mm. Il est destiné essen-
tiellement au forage de matériaux rocheux. Il permet la pose de canalisation en PVC ou en acier.
c - Implantation et rendement
II est nécessaire d'ouvrir une fouille importante (5x5 environ) pour positionner le marteau perforateur,
le compresseur pouvant rester en surface. La vitesse de creusement est de l'ordre de 10 m par heure.
d - Coût
II est d'environ 1.500 F par mètre linéaire pour un diamètre de 1 50 mm dans un terrain dur.
e - Avantages et inconvénients
Ce matériel est pratiquement le seul qui puisse assurer le passage dans du rocher compact, la longueur
de forage est cependant limitée à 20 m environ. L'inconvénient du procédé est de nécessiter une fouille
importante.
a - Le principe de fonctionnement
Un forage dirigé se réalise en plusieurs temps :
- le forage pilote qui consiste à amener le train de tiges du point de départ au point d'arrivée ;
- le ou les alésages intermédiaires qui permettent d'élargir le trou ;
- l'alésage final avec mise en place de la canalisation.
b - Possibilités d'utilisation
Les diamètres courants des canalisations mises en place varient de 50 à 300 mm pour des machines de
taille moyenne (12 tonnes de poussée). La technologie progressant de jour en jour, les poussées obte-
c - Implantation et rendement
L'implantation est aisée et ne demande pas la réalisation de fouilles de départ ou d'arrivée. La machine
est ancrée dans le sol pour permettre sa stabilisation en y reportant les efforts de poussée.
Les rendements sont difficilement quantifiables. Ils sont fonction de la nature géologique et géotechni-
que du sol foré, des rayons de courbures adoptés, du diamètre de la canalisation à mettre en place.
d - Coût
Le coût d'un mètre linéaire de PEHD posé en diamètre 0160 mm peut varier de 700 à 1200 F en
fonction de la nature du terrain et surtout de la configuration du tir.
e - Avantages et inconvénients
Cette technique présente l'avantage de ne pas évacuer de matériaux, elle fonctionne par compression
de sol. Seuls les terrains possédant des fines peuvent voir ces dernières drainées en partie par le fluide
de forage. La décompression du terrain au dessus de la canalisation est minimum.
Les seules excavations se limitent aux trous d'ancrage de la machine (0 200 mm) et de départ et de
sortie de la canalisation.
Cette technique présente des difficultés dans les terrains alluvionnaires (graves à granulométrie gros-
sière) où les galets de grandes tailles peuvent endommager la canalisation en PEHD.
II existe d'autres méthodes mais moins courantes et plus proches des techniques "tunnel" telle que :
- le fonçage horizontal au bouclier ;
- les microtunneliers ;
- le fonçage par poussée pour des diamètres plus importants ;
- le forage à la tarière est une technique en voie en disparition.
56
ANNEXE 2
EXEMPLE DE DEMANDE DE
RENSEIGNEMENTS
Formulaire disponible à la Librairie Nationale, rue Desaix à Paris.
Destinataire
IMPORTANT : Vous devez envoyer cette demande aux
exploitants d'ouvrages. Leur réponse doit vous parvenir dans
le délai d'un mois après réception de cette demande.
Vous devrez communiquer les renseignements obtenus aux
entreprises chargées de l'exécution des travaux.
ATTENTION : Cette formalité ne dispense pas l'exécutant des
travaux de souscrire une déclaration d'intention de
commencement de travaux (sauf cas indiqués au verso) auprès
de chaque exploitant d'ouvrage concerné par votre projet.
uuu
1 - DEMANDEUR
Nom et prénom, ou dénomination : n Maître d'ouvrage • Maître d'oeuvre
AUTEUR
Adresse (numéro, rue, lieu-dit, code postal, commune) : Téléphone :
DU
PROJET
Télex :
Télécopie :
2 - TRAVAUX A RÉALISER
Adresse (numéro, nom de la voie) ou localisation cadastrale (subdivision, numéro de parcelle, section, lieu-dit) : "1
2-1
1 EMPLACEMENT rnmmnnp • f nrip postal i i
Je joins un croquis ou un plan donnant l'emplacement précis : • Oui • Non
[CALENDRIER
3 - INFORMATIONS DEMANDÉES
Emplacement des ouvrages souterrains, aériens ou subaquatiques existants.
• Recommandations éventuelles.
DEMANDE DE RENSEIGNEMENTS
Référence de ta demande :
Les renseignements que vous avez fournis ne nous permettent pas de vous répondre. Il est nécessaire que vous définissiez vos travaux avec
plus d'exactitude et que vous précisiez notamment :
• II n'y a pas d'ouvrages exploités par notre service à proximité des travaux indiqués : c'est-à-dire (réf. aux textes) qu'il n'y a pas d'ouvrages
à moins de (rappel par chaque gestionnaire de ses distances de sécurité) :
• Nous ervisageons, ou nous réalisons des modifications sur notre réseau. Veuillez consulter notre représentant :
M Tél.
Cas particulier : M
D Sur des plans que nous vous invitons à venir consulter pour plus Organisme :
de précisions, dans nos services (sur rendez-vous, muni du présent est venu le :
document). consulter les plans dans nos services.
Renseignements complémentaires.
Signature :
V J
,«s
ANNEXE 3
DEMANDE D'AUTORISATION
DE VOIRIE
Article L 113-3
Loi n° 96-659
Sous réserve des prescriptions prévues à l'article L. 122-3, les exploitants de réseaux de télécommunica-
tions ouverts au public et les services publics de transport ou de distribution d'électricité ou de gaz
peuvent occuper le domaine public routier en y installant des ouvrages, dans la mesure où cette occu-
pation n'est pas incompatible avec son affectation à la circulation terrestre.
Article L. 113-4
Loi n° 96-659
Les travaux exécutés sur la voie publique pour les besoins des services de télécommunications sont
soumis aux dispositions des articles L. 46 et L. 47 du code des postes et télécommunications.
• Procédure d'approbation
Article 50.
Le demandeur adresse à l'ingénieur en chef chargé du contrôle le projet d'exécution de l'ouvrage.
Dans les huit jours de la réception de ce projet, l'ingénieur en chef chargé du contrôle ouvre, entre
les services intéressés, la conférence prévue à l'article 14 de la loi du 1 5 juin 1906.
L'ingénieur en chef communique aux maires des communes traversées et, s'il y a lieu, à l'organisme
60
ANNEXE 4
COORDINATION
DES TRAVAUX
4 - 1 HORS AGGLOMÉRATION
Routes départementales
ART. L. 131-7. - En dehors des agglomérations, le président du conseil général exerce en matière de
coordination des travaux affectant le sol et le sous-sol des routes départementales les compétences
attribuées au maire par l'article L. 115-1.
Le conseil général exerce les mêmes attributions que celles dévolues au conseil municipal par l'article
L. 141-11.
En cas d'urgence, le président du conseil général peut faire exécuter d'office, sans mise en demeure
préalable et aux frais de l'occupant, les travaux qu'il juge nécessaires au maintien de la sécurité routière
sur les routes départementales.
Le représentant de l'état dans le département peut intervenir dans les mêmes conditions que celles
prévues au 7ème alinéa de l'article L. 115-1.
ART. R.* 131-10. - A l'extérieur des agglomérations le président du conseil général exerce les compé-
tences qu'il tient de l'article L. 131-7 en matière de coordination des travaux sur les routes départemen-
tales dans les mêmes conditions que celles fixées pour le maire aux articles R. 115-1 à R. 115-4.
Voies communales
ART. L. 141-10. - A l'extérieur des agglomérations, le maire exerce les compétences définies à l'article
L. 115-1 pour les travaux affectant le sol et le sous-sol des voies communales.
Le représentant de l'état peut intervenir dans les mêmes conditions que celles prévues à l'article
L. 115-1.
ART. R. 141-12. - Les compétences confiées au maire en vertu des dispositions de l'article L. 141-10
pour la coordination des travaux sur les voies communales situées à l'extérieur des agglomérations
s'exercent dans les conditions définies aux articles R. 115-1 à R. 115-4.
4 - 2 EN AGGLOMÉRATION
ART. L. 115-1. (extrait) - A l'intérieur des agglomérations, le maire assure la coordination des travaux
affectant le sol et le sous-sol des voies publiques et de leurs dépendances, sous réserve des pouvoirs
dévolus au représentant de l'état sur les routes à grande circulation.
COORDINATION
ART. R. 115-1. - Le maire fixe chaque année la date à laquelle doivent lui être adressés par les proprié-
taires, affectateires des voies, permissionnaires, concessionnaires et occupants de droit ceux de leurs
programmes de travaux qui affectent la voirie. Il fixe également les renseignements qui doivent lui être
adressés notamment sur la nature des travaux, leur localisation, la date de leur début et leur durée. Les
demandes adressées au maire en application du quatrième alinéa de l'article L. 115-1 doivent compor-
ter les mêmes renseignements.
1
t..
ANNEXE 5
MÉTHODES GÉOPHYSIQUES
DE SURFACES
La résistivité d'un sol dépend de sa nature et de sa teneur en eau. Ainsi les matériaux rocheux ou
blocailleux présentent généralement des résistivités fortes, tandis que les sols fins (argile, limon...) sont
caractérisés par des résistivités faibles, d'autant plus basses que leur teneur en eau est forte.
On conçoit ainsi l'intérêt d'une mesure en continu de la résistivité apparente du sous-sol sur l'itinéraire
d'un projet : le profil de résistivité apparente obtenu, étalonné par quelques sondages et essais de sols,
permet d'établir une coupe géotechnique et de donner une interprétation sur les conditions d'extrac-
tion de réutilisation des sols.
<0
0,30 0,30
0,60 0,50
f8 0,95 Wn=9 %
IP/WL=13,5/42.5 S73,
S74
400
J\
_ !>
1 •- z
F, B5. B6: sols meubles (pelle mécanique) - R63: rocher altéré (pelle mécanique et brise blocs)
o Extraction R62: rocher compact (explosif ou brise blocs)
F : non réutilisable - B5m, B6m: réutilisable par beau temps
£ Q. Réutilisation R62, R63 : réutilisation dépendante de la dimension des blocs
Exemple de coupe géotechnique établie à partir d'un profil de résistivité apparente (Radio M.T.), étalonné par quelques
sondages.
Plusieurs procédés sont utilisables pour mesurer la résistivité apparente du sous-sol sur une profondeur
compatible avec celle des tranchées.
La Radiomagnétotellurique (RADIO-MT)
La méthode consiste à mesurer en continu à la surface du sol les composantes horizontales des champs
magnétiques et électriques créés par des émetteurs de radiodiffusion lointains. Un calculateur en dé-
duit la résistivité apparente, en appliquant les lois de la magnétotellurique.
Les avantages de cette méthode sont la rapidité de mise en œuvreet la continuité de l'information
(plusieurs mesures par mètre pour une vitesse de mise en œuvre de 4 à 5 km/heure). Elle est en outre
applicable sur tout support, conducteur (champs) ou résistant (chaussées), à l'inverse des méthodes
électriques classiques qui ne sont utilisables que sur terrain conducteur.
Toutefois, l'application de cette méthode est conditionnée par une bonne réception des émetteurs
radio et par l'absence de réseaux métalliques enterrés. Il faut en outre orienter l'unité de mesure par
rapport à l'émetteur, d'où la mise au point d'unités de mesure RADIO-MT orientables ou
multidirectionnelles.
La comparaison du champ total reçu par une bobine réceptrice et du champ primaire permet le calcul
d'une conductivité apparente (convertie en résistivité apparente) pour une tranche de terrain dont
l'épaisseur est fonction de l'appareillage (fréquence, distance émission-réception...) et de la loi de
conductivité du site étudié.
L'instrument de mesure, portable, permet d'étudier les zones difficiles d'accès à d'autres méthodes,
telles que la RADIO.MT.
Cependant, l'utilisation de cette méthode est à proscrire à proximité de masses métalliques, notam-
ment en milieu industriel ou urbain et sur chaussées en circulation.
La résistivité apparente, proportionnelle à A/l, est calculée pour chaque couple de dipôles d'injection et
de réception, avec des profondeurs d'investigation qui dépendent de la géométrie du dispositif de
mesure.
Le déplacement du dispositif le long d'un tracé permet d'obtenir un profil de résistivité apparente pour
chaque couple de dipôle d'injection et de réception.
- le traîné électrique classique, qui nécessite d'implanter des électrodes fixes dans le sol et de les
déplacer à chaque point de mesure.
- les multipôles électriques, qui fonctionnent par injection de courant électrique alternatif, permet-
tent d'utiliser comme électrodes des roues à pointes métalliques ou des disques métalliques. Les
dispositifs, de configuration variée, peuvent être tractés ou fixés en déport latéral sur un véhicule
(pour ausculter par exemple les accotements d'une route).
Ces multipôles électriques roulants sont adaptés au profilage continu des résistivités apparentes,
mais offrent l'inconvénient majeur de ne pouvoir fonctionner que sur des terrains conducteurs
(accotements herbeux, prairies...).
les multipôles électrostatiques utilisent des électrodes de type capacitif qui offrent l'avantage de
pouvoir être mises en œuvre sans aucun contact galvanique sur tout type de support et notam-
ment sur des chaussées.
Les électrodes, constituées de plaques métalliques, peuvent être noyées dans un tapis de caout-
chouc ou intégrées dans les roues d'une remorque, ce qui permet de concevoir différents types
de dispositifs (dispositif roulant ou électrodes fixées sur un tapis d'usure en caoutchouc tracté par
un véhicule) permettant de réaliser des mesures en continu, à vitesse élevée.
Ces multipôles présentent cependant l'inconvénient d'être très sensibles aux défauts de planéité
de la surface du terrain, ce qui peut conduire à des mesures erronées ponctuelles par soulève-
ment des électrodes. En outre, les unités de mesure relativement encombrantes (en largeur ou en
longueur) sont moins faciles à mettre en œuvre que la RADIO-MT.
5 - 2 RADAR GÉOLOGIQUE
La technique dite "radar géologique" consiste à émettre à la surface du sol des impulsions électroma-
gnétiques brèves qui se réfléchissent partiellement sur les interfaces entre milieux de constantes diélec-
triques différentes. Le dispositif est constitué d'une antenne émettnce et d'une antenne réceptrice qui
détecte les échos réfléchis (ou d'une seule antenne qui cumule les fonctions d'émission et de récep-
tion).
A chaque position du dispositif correspond un signal temporel présentant la succession des échos
réfléchis sur chaque interface. La juxtaposition de signaux obtenus lors du déplacement des antennes
permet de visualiser le tracé des interfaces sur une coupe-temps donnant en abscisse la distance par-
courue par le dispositif et en ordonnée les temps de trajet Aller et Retour des ondes radar entre la
surface et les interfaces.
La méthode est donc également utilisable pour des reconnaissances géologiques à faible profondeur
dans des terrains résistants, notamment pour localiser le toit du rocher ou des accidents géologiques
(failles) et détecter d'éventuelles cavités souterraines à faible profondeur.
Par contre, la méthode est à proscrire dans les terrains conducteurs (matériaux argileux par exemple)
qui provoquent un très forte absorption des ondes radar.
700, M
I I I I I I I I I I ! I I I 1 ! I I I I I I i i i i t
- 0.00
Chaussée + Couche de réglage
- 0.50
1.00
Couche de forme
- 1.50
• w-.
Terrain naturel m
Application du radar géologique à la mesure en continu des épaisseurs de chaussée et couche de forme.
--.KER3.DZT: LINESCAN
?.50i 5.00] 7.50 IO.OI 12.5| M
i i i i I i i i i I i i i i I i i i i I i i i i
66
5 - 3 SISMIQUE RÉFRACTION
Cette méthode permet d'évaluer les variations de compacité et d'épaisseur des couches de terrain, par
la mesure des vitesses de propagation d'ondes longitudinales émises à la surface du sol et réfractées au
niveau des interfaces entre des couches de terrain présentant une vitesse sismique croissante.
On établit un graphique représentant les temps de trajet en fonction de la distance qui permet de
calculer la vitesse de propagation des ondes sismiques dans les couches du sous-sol et l'épaisseur de
ces couches.
Les résultats sont généralement présentés sous la forme d'une coupe sismique dans laquelle les diffé-
rentes couches du sous-sol sont individualisées par leur épaisseur et leur vitesse sismique.
S74 S73 S31 S32 S30 S28 S29 S27 S25 26 S24 S23
120
119
118
117
L'intérêt principal d'une coupe sismique est de déterminer la profondeur du toit du rocher compact,
caractérisé par des vitesses sismiques fortes (>2000m/s) par rapport à celles des sols peu cohérents
(<1000m/s).
Cependant, il est fréquent de rencontrer à faible profondeur, des vitesses sismiques intermédiaires
(1000 à 2000m/s) qui peuvent avoir des significations géologiques très différentes (roche altérée et
fissurée ou sols argileux ou présence d'eau...) dont la vérification par sondages mécaniques est indis-
pensable.
En outre, la mise en œuvre de la sismique réfraction est relativement lourde, surtout dans le cadre
d'applications à très faible profondeur, qui impliquent de multiplier les points d'impact pour obtenir
une précision satisfaisante de la coupe sismique.
Pour pallier la lourdeur de mise en œuvre de la sismique réfraction classique pour des projets à faible
profondeur, des techniques plus rapides, dérivées de cette méthode, peuvent être proposées, par exemple
la technique dite "Traîné sismique".
Le traîné sismiqie consiste à mesurer le temps de propagation de l'onde sismique entre un émetteur et
un récepteur à ecartement constant, fixé en fonction de la profondeur d'investigation souhaitée, en
déplaçant ce dispositif suivant un pas donné.
Les résultats sont présentés sous la forme d'un profil des temps de propagation, qui peut être traduit
en profil de vitesse apparente, permettant de localiser les zones à vitesse apparente élevée (temps
faibles) présentant la plus grande probabilité d'existence de rocher à faible profondeur.
Vitesse
apparente (m/s)
900
800
Indice de rocher à
700 •
faible profondeur
600
500 -
400
Exemple de Traîné sismique - (Profil des vitesses apparentes pour une distance "émetteur-récepteur" constante).
Cette technique, qui n'est applicable qu'en site peu bruité (zones vierges), est intéressante pour la
détection de zones rocheuses dans les sites qui ne se prêtent pas à la mise en œuvre de moyens plus
rapides.
i ,;••:
ANNEXE 6
PLAN DE P R É V E N T I O N ,
COORDINATION DE SÉCURITÉ
TRAVAUX
DE FOUILLES
AUTRES TRAVAUX
* En cas de découverte d'un engin susceptible d'exploser (bombe datant de la guerre,...) le travail doit être interrompu au
voisinage jusqu'à ce que les autorités compétentes aient procédé à l'enlèvement de l'engin.
La coordination pour raison de sécurité est obligatoirement formalisée pour un chantier dès que plu-
sieurs entreprises doivent y intervenir en même temps, ce qui, en toute rigueur est très fréquent. Les
textes sur cette coordination sont dans le Code du travail. Ces textes aboutissent pour de nombreux
chantiers de tranchées à la présence d'un "coordonateur".
Depuis de nombreuses années la sécurité était, dans la réalité concrète de tous les jours, de la respon-
sabilité du maître d'oeuvre qui incluait dans ses DCE une notice d'hygiène et de sécurité et des entre-
prises qui devaient élaborer un Plan d'Hygiène et de sécurité (PH5). Ces documents, une fois élaborés,
n'évoluaient plis et tout le monde, entreprise comme maître d'oeuvre, se sentait en règle avec la loi.
Ce dernier est chargé, comme son nom l'indique, de coordonner, c'est-à-dire de mettre en cohé-
rence l'ensemble des diverses mesures de sécurité prises par chacune des entreprises présentes
sur le chantier et par le maître d'œuvre.
Donc, le coordcnnateur-sécurité n'est pas l'homme sécurité de l'entreprise mais celui de l'opération
coordonnant les actions sécurité des différentes entreprises présentes sur le site.
Prérogatives du coordonnateur-sécurité
Le coordonnatejr-sécurité, dépendant directement du maître de l'ouvrage, est donc l'oeil de cette
entité sur le chantier en ce qui concerne la coordination-sécurité. A ce titre, aucun obstacle ne doit
être mis à sa fonction et toutes les portes doivent être ouvertes. Il peut et doit parfois participer aux
réunions de chantier et doit tenir régulièrement informé le maître d'ouvrage de l'évolution du chantier
en ce qui concerne la coordination-sécurité.
Le coordonnateur sécurité est en droit d'arrêter le chantier en cas de manquement grave aux règles de
sécurité.
- Niveau 1 opérations dont les travaux requièrent plus de 10.000 hommes-jours de travail (plus
de 25 millions de francs) et où sont présentes au moins 5 entreprises en génie-civil,
- Niveau 2 : plus de 500 hommes-jour (2 millions de francs),
- Niveau 3 : moins de 500 hommes-jour.
10
ANNEXE 7
DÉCLARATION D ' I N T E N T I O N DE
C O M M E N C E M E N T DE TRAVAUX
Décret 91-1147 du 14 octobre 1991 : titre III - Mesures à prendre préalablement à l'exécution
des travaux - Formulaire disponible à la Librairie Nationale, rue Desaix à Paris.
uuu
ATTENTION : Le formulaire doit être reçu par les exploitants Destinataire
d'ouvrages au moins dix jours* avant la date de début
des travaux.
Les exploitants disposent de 9 jours* à partir de la date
de réception de votre déclaration, pour vous faire parvenir
leur réponse.
Sans réponse après ce délai, vous pouvez entreprendre les
travaux 3 jours* après l'envoi d'une lettre de rappel, à tous les
exploitants concernés, confirmant votre intention.
• non compris dïrrandie et jours fériés
LJ LJ LJ
1 - DÉCLARANT
Nom et prénom, ou dénomination : D Entrepreneur • Particulier
ENTREPRISE
Adresse (numéro rue, lieu-dit, code postal, commune) : Téléphone :
OU
PARTICULIER
Télex :
Télécopie :
Adresse (numéro, nom de la voie) ou localisation cadastrale (subdivision, numéro de parcelle, section, lieu-dit)
Le matériel pneumatique manuel équipé d'une bêche est utilisé lorsque le linéaire et l'épaisseur à
découper sont peu importants ou dans le cas des enduits sur grave non traitée. Au cours de cette
opération il faudra limiter les risques de décollement des couches de la structure environnante.
Le marteau pneumatique autotracté est utilisé lorsque le linéaire ou l'épaisseur sont plus impor-
tants (épaisseur jusqu'à 15 à 20 centimètres). Ce matériel fonctionne sur le même principe que le
marteau piqueur manuel et peut actionner une ou plusieurs bêches sur une seule ou deux lignes de
coupe parallèles. Lors de la remontée des bêches, des patins d'appui au sol permettent de limiter
utilement les risques de décollement des couches.
La scie à sol DU scie diamantée permet une découpe propre à l'aide d'un disque diamanté sur une
épaisseur pouvant aller jusqu'à 15 cm selon les types de matériels, avec des vitesses d'avancement
de l'ordre de quelques dizaines de mètres par heure. Elle est fréquemment utilisée pour le
prédécoupage ou le découpage de finition des matériaux traités (enrobés, grave bitume...) mais
présente l'inconvénient de lisser les surfaces découpées.
L'emploi de raboteuse ou fraiseuse peut également être envisagé pour des épaisseurs limitées
(maximum 0,10 mètres à chaque passe) à condition que sa largeur corresponde à la largeur de la
tranchée. Le fraisât peut être réutilisé ou recyclé.
La découpeuse est constituée d'un disque en acier spécial (molette) à forte résistance mécanique
maintenu à l'intérieur d'une fourche fixée de manière amovible sur le godet d'une pelle ou un bras
hydraulique. Le mouvement de va et vient et l'effort appliqué sur le disque assurent la pénétration
par cisaillement de celui-ci dans le matériau à découper jusqu'à la profondeur désirée (< 0,10 mè-
tre). La vitesse d'avancement peut atteindre 100 à 150 m/heure.
9 -1 ENGINS TRADITIONNELS
• Pelles hydrauliques :
Pelles hydrauliques classiques sur pneus, sur chenilles. Les godets vont de 30 à 150 cm de largeur.
Possibilité d'équipement : brise-roche hydraulique.
• Mini-pelles :
Pelles hydrauliques de grande maniabilité, de faible encombrement destinées aux travaux d'impor-
tance réduite. Elles conviennent particulièrement aux travaux en milieu urbain et pour des profon-
deurs de tranchée < 1,60 m.
• Tracto-pelles :
Ces engins sont, en général sur pneumatiques, équipés à l'avant en chargeuse, à l'arrière en pelle.
• Pelles araignées :
Pelles passe-partout pouvant travailler à cheval sur la tranchée (supports des pattes et roues articu-
lées en hauteur et en largeur). Convient également pour les travaux en montagne et en endroits
exigus.
• Trancheuses à chaîne :
La profondeur de pose des trancheuses à chaîne peut atteindre 3,50 m avec certains modèles. La
largeur des tranchées peut aller de 15 à 25 cm minimum à 1,30 m maximum. Par ailleurs, les tran-
cheuses à chaîne permettent une évacuation des matériaux par des tapis de chargement.
La pose en grande profondeur est donc exclue avec ce type de matériel, ainsi que la pose de canali-
sation à comportement rigide. En outre, les dispositifs de réglage et de maintien en profondeur de
pose varient selon les machines.
••MEUBLES ET FRIABLES
Silex
I COHÉRENTS
I « ET ABDACICC
Grès - Granité
Limon Sable Marno-calcaire meulière Diorite - Syénite
Tourbe Grave Schiste sédimenteux Travertin Calcaire gréseux Micaschiste Gabbro - Rhyolite
TYPE Potasse Éboulis Calcaire marneux Calcaire coquillier Dolomie Schiste siliceux Andésite - Gneiss
Argile (humide) Moraine Craie - Molasse Conglomérat calcaire Basalte - Quartzite
D'OUVRAGES Cendres volcaniques
Tuf - Gypse Marbre Trachyte
Roches altérées ou très fracturées Argiles (sèche) Conglom. siliceux
wm m
(D (V (1) (1) (1)
de 0 à 15 cm
0 • fà
15 à 30 cm
m 0 fà m •
30 à 45 cm
mm mm TRAD
mwà TRAD + BRH TRAD + BRH *
m m m m
TRAD
^T Lame vibrante 9 Trancheuse à roue CoP Trancheuse à chaîne TRAD Engin traditionnel BRH Brise-roche hydraulique
Article 64
Avant de commencer des travaux de terrassement, le chef d'établissement doit, afin de prendre s'il y a
lieu des mesures de sécurité appropriées, s'informer auprès du service de voirie intéressé en cas de
travaux sur le domaine public ou auprès du propriétaire ou de son répondant en cas de travaux sur le
domaine privé, de l'existence éventuelle de terres rapportées ainsi que de l'emplacement et de la na-
ture des canalisations ou câbles souterrains pouvant se trouver dans la zone où les travaux doivent être
entrepris. Il doit également s'informer des risques d'imprégnation du sous-sol par des émanations ou
produits nocifs.
Article 65
Les arbres, les blocs de pierre, ainsi que le matériel, les matériaux et objets de toute nature se trouvant
à proximité de l'emplacement où des fouilles sont entreprises, doivent être enlevés ou solidement
maintenus lorsqu'il apparaît que leur équilibre risque d'être compromis lors de l'exécution des travaux.
Article 66
Les fouilles en tranchée de plus de 1,30 mètre de profondeur et d'une largeur égale ou inférieure aux
deux tiers de la profondeur doivent, lorsque leurs parois sont verticales ou sensiblement verticales, être
blindées, étrésillonnées ou étayées. Les parois des fouilles en tranchée autres que celles qui sont visées
à l'alinéa précédent, ainsi que les parois des fouilles en excavation ou en butte, doivent être aména-
gées, eu égard à la nature et à l'état des terres, de façon à prévenir les éboulements. Si cette condition
n'est pas remplie, des blindages, des étrésillons ou des étais appropriés à la nature et à l'état des terres
doivent être mis en place. Ces mesures de protection prescrites ne doivent pas être réduites ou suppri-
mées lorsque les terrains sont gelés sous l'influence des conditions atmosphériques.
Les mesures de protection visées aux deux précédents alinéas doivent être prises avant toute descente
d'un travailleur dans la fouille pour un travail autre que celui de la mise en place des dispositifs de
sécurité. Lorsque les travailleurs n'ont pas à descendre dans la fouille, les zones situées à proximité du
bord et qui présenteraient un danger pour le personnel doivent cependant être nettement délimitées et
visiblement signalées.
Article 67
II doit être tenu compte, pour la détermination de l'inclinaison à donner aux parois ou pour l'établisse-
ment des blindages, des étrésillons et des étais des fouilles en tranchée ou en excavation, des surchar-
ges dues aux constructions ou aux dépôts de toute nature (tels que : matériaux divers, déblais, matériel)
existant dans le voisinage, ainsi que des surcharges et des ébranlements prévisibles dus à la circulation,
sur les voies carrossables, les pistes de circulation et les voies ferrées se trouvant à proximité des fouilles.
Article 68
La reprise des fondations en sous œuvre ne doit être exécutée que par petites portions et au fur et à
mesure que les blindages, les étrésillons ou les étais mis en place assurent une sécurité suffisante.
Article 69
Les pentes et les crêtes des parois doivent être débarrassées des éléments dont la chute présenterait un
danger pour les :ravailleurs.
Lorsque des parties en surplomb d'un terrain ne peuvent être abattues, des mesures appropriées (telles
que : étalement, consolidation) doivent être prises pour empêcher leur éboulement.
Article 70
La mise en place des blindages, étrésillons ou étais doit être effectuée dès que l'avancement des tra-
vaux le permet.
Article 71
Dans le cas où les divers éléments d'un blindage sont assemblés hors de la fouille, la hauteur de ces
éléments doit être au moins égale à la profondeur totale de la fouille.
Pour éviter tout 'enversement ou déplacement, le blindage, après avoir été descendu dans la fouille,
doit être convenablement calé.
Article 72
Afin d'empêcher les chutes de déblais, de matériaux, d'outils ou d'objets de toute nature à l'intérieur
des fouilles en tranchée de plus de 1,30 m de profondeur, celles-ci doivent être entourées de plinthes
d'une hauteur de 15 cm au moins ou comporter un blindage dont les éléments constituants dépassent
le niveau du sol d'une hauteur minimale de 15 cm.
Article 73
Des déblais ou du matériel ne peuvent être déposés le long d'un tranchée de plus de 1,30 m de
profondeur que s'il est possible de ménager une berme d'une largeur de 40 cm au moins. Cette berme
doit rester constamment dégagée de tout dépôt.
Article 74
Des mesures (tel es que le creusement de cunettes, l'exécution de drainages) doivent être prises pour
limiter les infiltrations provenant des eaux de ruissellement.
Sans préjudice des dispositions de l'alinéa précédent, des mesures (telles que la mise en service de
pompes) doivent être prévues pour remédier aux effets des infiltrations qui pourraient se produire.
Après une période de pluie ou de gel, le talus des fouilles en excavation ou en tranchée doit être
examiné par une personne compétente choisie par le chef d'établissement; le nom et la qualité de cette
personne doivent être consignés sur le registre prévu par l'article 22 du présent décret. S'il y a lieu, le
blindage doit être consolidé.
Article 75
Les fouilles en tranchée ou en excavation doivent comporter les moyens nécessaires à une évacuation
rapide des personnes.
Article 76
Lorsque des travailleurs sont appelés à franchir une tranchée de plus de 40 cm de largeur, des moyens
de passage doivent être mis à leur disposition.
Article 77
II ne peut être procédé à l'enlèvement d'un blindage, d'un étrésillon ou d'un étai que si les travailleurs
chargés de cette opération sont efficacement protégés contre les risques d'éboulement.
Article 78
L'abattage en sous-cave ne peut être effectué qu'à l'aide d'engins mus mécaniquement et à condition
qu'il n'en résulte aucun danger pour les travailleurs. Lors de l'exécution de travaux d'abattage en sous-
cave des mesures doivent être prises pour interdire aux travailleurs l'accès de la zone dans laquelle
l'éboulement est appelé à se produire.
76
Article 79
En cas de découverte d'un engin susceptible d'exploser, le travail doit être immédiatement interrompu
au voisinage jusqu'à ce que les autorités compétentes aient fait procéder à l'enlèvement de l'engin.
10 - 2 TYPES DE BLINDAGES
Liste non exhaustive des matériels préfabriqués pour les tranchées de faible profondeur - extrait des
Cahiers des Comités de Prévention du BTP nc4/96 -.
Blindage à glissière
Ensemble monolithique formé par 2 panneaux, maintenus en place par des étrésillons connectés à des
montants positionnés à chaque extrémité des panneaux. Ces montants sont constitués par des glissiè-
res simples, doubles ou triples, permettant le coulissement d'éléments de panneaux.
Ceinture de blindage
Une ceinture de blindage est un cadre rigide monolithique constitué de 2 bandes guides reliées entre
elles par des étrésillons. Les bandes guides permettent l'enfilage de palplanches ou de madriers verti-
caux. Ce dispositif permet une adaptation du blindage à la configuration du site (terrain boulant, blocs
rocheux) et aux croisements de réseaux.
Définition :
Point d'arrêt :
point pour leque un accord formel du maître d'œuvre est nécessaire à la poursuite de l'exécution.
Point critique :
point pour lequel il a été décidé de faire effectuer un contrôle intérieur* à l'entreprise, le maître d'œuvre
étant formellement informé du moment de son exécution et/ou de son résultat.
Point Point
Nature des études Observations
d'arrêt I critique
Projet :
• Demande de renseignements
R.A.S.
Marché
Implantation
Découpage
1 2 - 1 ABREVIATIONS
Organismes
Autres notations
1 2 - 2 GLOSSAIRE*
Accord de voirie
Procédure spéciale qui est donnée à un occupant de droit (EDF, GDF et les syndicats intercommunaux
d'électricité) autorisant l'atteinte à l'intégrité du domaine public routier permettant la mise en place de
l'occupation.
Blocométrie
Taille des éléments blocailleux d'un matériau.
Carte géologique
Carte qui donne la répartition spatiale des différentes formations de l'écorce terrestre sous la terre
arable, la végétation et les constructions. Elle est vendue dans les librairies spécialisées et par le BRGM.
Elle est consultable dans les laboratoires régionaux de l'Equipement dans certains laboratoires départe-
mentaux de l'Equipement et les Universités.
ABRÉVIATIONS ET GLOSSAIRE 79
Carte hydrogéologique
Carte qui donne des informations relatives à la circulation des eaux souterraines et au comportement
des nappes.
Carte pédologique
Carte qui donne les caractères physiques, chimiques et biologiques des sols superficiels. Elle est vendue
par l'IGN, l'INRA et les Chambres d'agriculture.
Chaussée souple
Chaussée dont la structure comporte une couverture bitumineuse relativement mince (inférieure à
15 cm), reposant sur une ou plusieurs couches de matériaux granulaires non traités.
Contrôle extérieur
(maître d'œuvre ou un représentant mandaté) procède à la vérification de l'application du Plan d'Assu-
rance Qualité de l'entreprise et à l'évaluation de la fiabilité du contrôle intérieur.
Contrôle externe
est assuré par le Responsable Qualité de l'entreprise, interlocuteur unique du maître d'œuvre en la
matière pour l'ensemble des prestations figurant au marché. Il assure l'encadrement du contrôle in-
terne du chantier et des fournisseurs, établit des fiches de contrôle et des fiches de non conformité,
participe aux réunions de chantier.
Contrôle intérieur
comprend le cortrôle interne et le contrôle externe.
Contrôle interre
est assuré par le chef de chantier. Sa mission est de s'assurer des moyens pour obtenir la qualité d'exé-
cution. Il organise la préparation du chantier avec le responsable travaux. Il contrôle les travaux au
niveau de chaque tâche élémentaire.
Entreprise (I1)
ou son exécutant, dont l'offre a été retenue, réalise les travaux selon les procédures qu'elle définit pour
répondre aux exigences du contrat et précise ses procédures de travaux.
Géosynthétique
Géotextile, géomembrane et produits apparentés.
Géotechnique
Science qui étud e les sols sous tous les aspects qui intéressent l'ingénieur de génie civil.
Géotextile
Matériau perméable, qui peut être tissé, non tissé ou tricoté, utilisé dans les applications de géotechni-
que et de génie civil.
Maître d'œuvre
(le) (et ses prestataires) réalise les études dans le cadre de sa mission contractuelle, le projet de travaux
et le projet de commande pour le maître d'ouvrage ; il contrôle l'exécution de la commande.
Pénétromètre dynamique
Appareil équipé d'un dispositif de mesure permettant le calcul de la résistance à la pénétration dynami-
que, en fonction de la profondeur.
Permission de voirie
Arrêté qui autorise l'occupation du domaine public routier à une personne physique ou morale et/ou
l'atteinte à l'intégrité du domaine public routier par des travaux permettant la mise en place de l'occu-
pation.
Pétrographie
Partie de la géologie qui étudie la formation et la composition minéralogique des roches.
Redan
Gradin effectué dans un terrain en pente pour améliorer la liaison entre ce dernier et l'ouvrage à
construire.
Régaler
Etaler grossièrement.
Sape
Galerie souterraine construite et utilisée pendant la guerre.
Sol compressible
(ou sol mou) est un sol assez déformable tels les sables lâches, les tourbes, les loess, les vases, les argiles
molles et certains limons argileux.
Sous-cavage
Affaissement de la paroi d'une tranchée sous une couche résistante.
ABRÉVIATIONS ET GLOSSAIRE
ANNEXE 13
BIBLIOGRAPHIE
Liste non exhaustive
[1]* Loi n 96-6 59 du 26 juillet 1996 relative à la réglementai on des ÎHPI OI n munie étions d.O du 2 /
juillet 1996).
[2] Loi n° 93-1418 du 31 décembre 1993 modifiant les dispositions du code du travail applicables aux
opérations de bâtiment et de génie civil en vue d'assurer la sécurité et de protéger la santé des tra-
vailleurs et portant transposition de la directive du Conseil des Communautés Européennes n° 92-57
en date du 24 juin.
[4] Loi n 85-704 du 12 juillet 1985 modifiée relative à la maîtrise d'ouvrage publique et à ses
rapports avec la maîtrise d'oeuvre privée.
[5] Loi n 76-629 du 10 juillet 1976 relative à la protection de la nature et ses décrets d'application
n° 77-1141 du 12 octobre 1977 et n° 93-245 du 25 février 1993 art 1 et 2).
[6] Loi n 1245 du 16 décembre 1964 relative au régime et à la répartition des eaux et à la lutte contre
leur pollution.
[9] Décret n" 91-1147 du 14 octobre 1991 relatif à l'exécution de travaux à proximité de certains
ouvrages souterrains aériens ou subaquatiques de transport ou de distribution (DR et DICT) (J.O. du
9 novembre 1994).
[10] Décret n 89-631 du 4 septembre 1989 abroge le décret 85-1263 du 27 novembre 1985 pris
pour l'application des articles 119 et 122 de la loi n° 83-663 du 22 juillet 1983 et relatif à la coordina-
tion des travaux affectant le sol et le sous-sol des voies publiques et de leurs dépendances.
[11] Décret n 75-781 du 14 août 1975 modifiant le décret du 29 juillet 1927 portant règlement
d'administration publique pour l'application de la loi du 15 juin 1906 sur les distributions d'énergie.
[12] Décret n" 65-48 du 8 janvier 1965 sur hygiène et sécurité des travailleurs (Bâtiments et travaux
publics).
[13] Arrêté interministériel du 2 avril 1991 fixant les conditions techniques auxquelles doivent
satisfaire les attributions d'énergie électrique.
[14] Instruction interministérielle sur la Signalisation routière : livre I - 8*1™ partie - signalisation
temporaire. Direction des Journaux Officiels, 1996, Réf. 5354
[15] Circulaire n 92-42 du 1er juillet 1992 relative au fascicule n° 70 "Ouvrages d'assainissement du
Cahier des Clauses Techniques Générales" applicables aux marchés publics de travaux (en cours de
révision). Direction des Journaux Officiels, 1992, Réf. 92-6 T0.
Iklkl
[16] Code du Travail : article L230-2 : Livre 2 Réglementation du travail ; titre 3 Hygiène, sécurité et
conditions de travail ; 31 décembre 1992.
[17] Code de la voirie routière : ensemble des textes traitant de la conservation du domaine public
routier. Articles L.113.3, L.11 3.4, L 113.5, L113.6, L113.7, L11 5.1, L131.7, L141.10, L141.11.
[18] Code Civil : article 1792-6 crée par la loi n°78-12 du 14 janvier 1978.
[20] Nouveau Code des Marchés Publics : article 13 - titre II : dispositions générales - chapitre V :
document constitutif du marché.
[21] CCAG Travaux : Commission Centrale des Marchés - Direction des Journaux Officiels -
juin 1991 - n!2006.
NORMES
[22] NF P 11-300 : Exécution des terrassements : classification des matériaux utilisables dans la cons-
truction des remblais et des couches de forme d'infrastructures routières. AFNOR, septembre 1992.
[23]* NF P 94-093 : Sols : reconnaissance et essais ; détermination des références de compactage d'un
matériau. Essai Proctor normal. Essai Proctor modifié. AFNOR, octobre 1999.
[24] NF P 98-331 : Chaussées et dépendances. Tranchées : ouverture, remblayage, réfection, (en cours
de révision). AFNOR, septembre 1994. * NF P 98-332 "Espaces entre réseaux" en cours de rédaction.
[28] NF P 98-129 : Assises de chaussées - graves non traitées. Définition - Composition - Classification.
AFNOR, novembre 1994.
[30] NF P 98-138 : Enrobés hydrocarbonés. Couches d'assises : Grave bitume (GB). Définition - Classi-
fication - Caractéristiques - Fabrication - Mise en oeuvre. AFNOR, novembre 1999.
[31] NF P 94-078 : Sols : reconnaissance et essais. Indice CBR après immersion. Indice CBR immédiat.
Indice Portant Immédiat. Mesure sur échantillon compacté dans le moule CBR. AFNOR, mai 1997.
[32] NF T 54-080 : Dispositifs avertisseurs pour ouvrages enterrés. Spécifications. Méthodes d'essai.
AFNOR, septembre 1986.
[34] NF EN 1610 : Mise en œuvre et essai des branchements et collecteurs d'assainissement. AFNOR,
décembre 1997.
[35]* NF EN 805 : Alimentation en eau. Exigences pour les réseaux extérieurs aux bâtiments et leurs
composants. AFNOR, juin 2000.
BIBLIOGRAPHIE 83
NORMES QUALITÉ
[36] NF X 50-164 : Relations clients-fournisseurs - Guide pour l'établissement d'un plan d'assurance
qualité. AFNOR, juin 1990.
[37] T1-90 : Recommandation du GPEM/T (Groupe Permanent d'Etudes des Marchés et Travaux) aux
maîtres d'ouvrage, publiée à propos de la gestion et de l'assurance de la qualité lors de l'étude des
projets de génie civil, (avant dévolution des travaux de réalisation).
Cette recommandation souligne l'importance de la qualité des études sur le coût final des ouvrages et
concerne les maîtres d'ouvrage publics, représentants de l'Etat, les collectivités territoriales ou le sec-
teur public, les maîtres d'œuvre, les bureaux d'études privés et les entreprises.
DOCUMENTS TECHNIQUES
[38] Remblayage des tranchées et réfection des chaussées. Guide technique. SETRA, LCPC,
mai 1994, Réf. D9441.
[39]* Réalisation des tranchées de faible longueur. Dépliant. SETRA, juin 1999, Réf.D9912.
[40]* Réalisation des remblais et des couches de forme. Guide technique. Fasc. 1 et 2. SETRA,
LCPC, septembre 1992, Réf. D9233.
[42] Catalogue de structures types de chaussées neuves. Réseau routier national SETRA, LCPC,
octobre 1998, Réf. D9828.
[44] Déroctage à l'explosif dans les travaux routiers Guide technique. SETRA, LCPC, 1988,
Réf. D8825.
[45] Signalisation temporaire. Manuel du Chef de chantier. SETRA, 2000, Réf. E00071 à E00076 :
Vol. 1 : route;; bidirectionnelles.
Vol.2 : route:, à chaussées séparées
Vol.3 : milieu urbain (publication CERTU).
Vol 4 : les alternats.
Vol 5 : conception et mise en œuvre des déviations.
Vol.6 : choix d'un mode d'exploitation.
[46]* Organisation de l'assurance qualité dans les travaux de terrassements Guide technique.
SETRA, LCPC, janvier 2000, Réf. D9923.
[47] Guide à l'intention des Maîtres d'ouvrages et des Maîtres d'œuvres. Marchés publics de
travaux . Commission Centrale des Marchés. Direction des Journaux Officiels, 1er novembre 1976,
Réf. N° 2009.
[48]* Coordination pour la construction des réseaux. Guide pratique. FNCCR, F.N.SICAE, ANROC,
SPEGNN, EDF, GDF, France Télécom , décembre 1997. Edition 2.
[49]* Sécurité. Le blindage des fouilles. Guide. CANALISATEURS DE FRANCE, juillet 2000.
LOGICIEL
[50] Acovoi : Traitement automatisé des arrêts de voirie permettant l'homogénéisation des pratiques.
Logiciel. SETRA. Version 1.10. Mise à jour prévue fin 2001.
85
Page laissée blanche intentionnellement
87
Conception graphique : Eric Rillardon
SETRA - SG - "Editions - Actions commerciales"
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cedex - France
téléphone :
01 46 11 31 31 1
télécopie :
01 46 11 31 69
Internet :
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egiiipemen1.toiiv.fi