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Metauxalliages PDF
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En chimie, les corps simples sont les matières qui ne peuvent pas être décomposées en un assemblage atomique d’autre corps.
L’hydrogène et l’oxygène sont des corps simples ; l’eau est un corp composé d’hydrogène et d’oxygène.
MÉTAUX & ALLIAGES Page 2 sur 36 Dominique Ottello
Une grande 1e période correspond à un matériau résistant à la déformation (période d'utilisation des pièces).
Une grande 2e période correspond à un matériau tenace.
Sur l'axe des allongements.
Une faible 1e période correspond à un matériau possédant des dimensions stables sous charges (voir module
d'élasticité).
Une grande 2e période correspond à un matériau de grande plasticité ex : pièces de chaudronnage.
Une grande 3e période correspond à une décohésion structurale (réduction de section).
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b) Caractéristiques obtenues :
Limite élastique (Re)t : C'est la charge unitaire (charge par unité de Force élastique( Fe)
section) exprimée en hb (hectobar) ou 107 pa (environ 102 kgf/cm² pour (Re)t =
les anciens) correspondant à la fin de la 1e période. Section éprouvette ( So)
Résistance de rupture (Rr)t : C'est la charge unitaire maxi que peut Force rupture ( Fr )
( Rr )t =
supporter l'éprouvette avant rupture exprimée en hb (hectobar) ou 107 pa Section éprouvette ( So)
(environ 1,02 kgf/mm² pour les anciens).
∆l
A % = l 3 − l 0 * 100 =
Allongement (A %) : C'est le rapport de changement de
longueur après rupture de la partie travaillante (lo) exprimé en % * 100
l0 l
Module d'élasticité longitudinal ou module de YOUNG. Il caractérise la stabilité dimensionnelle sous charge
pendant la première période. C'est le rapport de la charge unitaire sur l'allongement unitaire correspondant
dans la première période de proportionnalité.
(Re)t
E= Plus le module est important et plus la stabilité dimensionnelle de la pièce est grande.
∆l
l
3.2 Essais de dureté (H).
Principe : une charge est appliquée sur un pénétrateur (de forme variable suivant la méthode d'essai) qui
détermine une empreinte dans la pièce.
Suivant l'importance de cette empreinte, on en déduit le coefficient de dureté (Résistance face à l'usure).
PRINCIPALES MÉTHODES
DURETÉ BRINELL (HB) - Pour métaux DURETÉ VICKERS (HV) - Pour métaux durs
courants Pénétrateur : diamant pyramidal à base carrée
Pénétrateur : Billes d’acier extra dur trempées de avec angle au sommet de 136°.
diamètre 10 mm, 5 mm et 2,5 mm. Charge : Variable avec la nature du matériau.
Charge : Variable avec le diamètre du
pénétrateur et la nature du matériau.
PRINCIPALES MÉTHODES
Les caractéristiques mécaniques varient également en fonction des sollicitations rencontrées en période de
fonctionnement.
Sollicitations thermiques (variations de température) chocs thermiques.
Sollicitations mécaniques (charges constantes ou alternées) : à température ambiante = fatigue, à
température élevée = fluage.
Sollicitations chimiques, oxydation – vieillissement.
Les symboles technologiques des métaux utilisés pour les alliages sont différents des symboles chimiques
de ces mêmes métaux.
Mais diminue :
la MALLÉABILITÉ (PLASTICITÉ - DUCTILITÉ)
la résistance aux chocs (RÉSILIENCE)
la soudabilité
D'où la nécessité de choisir un acier plus ou moins carburé selon que l'on désire réaliser :
Résistance à l'usure : acier DUR (fort % carbone)
Chaudronnerie ou emboutissage : acier DOUX (faible % carbone)
Caractéristiques
Nuance et %
Catégorie Symbole (État recuit) Utilisation
de carbone
(Rr)t (Re)t A %
Doux Pièces forgées – Début de la trempe :
XC 18-S 45 à 52 27 24
0,15 à 0,22 boulonnerie, clavettes.
Demi-doux
XC 38 62 à 70 34 17
0,34 à 0,40 Pièces forgées trempées : arbres,
Demi-dur vilebrequins, bielles, chapes.
XC 42 65 à 73 36 16
0,38 à 0,45
Pièces forgées et trempées. Bonne
Aciers fins Demi-dur
XC 48 70 à 78 40 14 résistance aux chocs : cames,
pour 0,44 à 0,52
engrenages, etc.
traitements
Dur Pièces d’embrayages et d’accouplement
thermiques XC 55 74 à 86 43 12
0,48 à 0,58 cames, pivots, ressorts.
Dur
XC 65 82 à 92 45 HB=285
0,60 à 0,68 Pièces forgées, trempées à l’huile.
Très dur Très bonne résistance aux chocs et à
XC 70 88 à 98 48 HB=302
0,67 à 0,75 l’usure : ressorts, butées, cames,
Extra-dur engrenages.
XC 80 95 à105 50 HB=321
0,75 à 0,85
Caractéristiques
Catégorie Symbole État Utilisation
(Rr)t (Re)t A %
Au Trempé Pièces résistant aux chocs et aux efforts
28N8 60 à 80 45 17
NICKEL Revenu 200° vibratoires.
Trempé Acier de cémentation
18C3 100 à 125 85 7
Revenu 200° Vilebrequin, arbres, etc.
Trempé Aciers mi-durs et durs trempant. Bonne
Au 38C4 170 à 190 145 3
Revenu 200° résistance à l’usure.
CHROME Trempé Pignons, crémaillères, matrices,
45C6 200 155
Revenu 200° ressorts, barres de torsion, etc.
Trempé Extra-dur trempant. Roulements à billes,
100C6 100 90 7
Revenu 700° rouleaux, aiguilles.
Trempé Acier de cémentation.
10NC6 100 à 125 85 8
Revenu 200° Vilebrequin, arbres, etc.
Trempé Bonne résistance aux chocs et aux
Au 20NC6 120 à 155 100 7
Revenu 200° efforts alternés.
NICKEL
CHROME Trempé Bonne résistance à l’usure.
30NC11 90 à 110 75 12
Revenu 600° Pignons, galets, etc.
Trempé Dur, trempant, grande résistance.
35NC6 160 à 195 140 5
Revenu 200° Arbres, vis de vérins.
Trempé Acier de cémentation pour des pièces
10NCD12 100 à 120 80 9
Revenu 200° soumises à des efforts élevés et répétés
Au Trempé Résistance aux chocs et à la fatigue :
30NCD15 160 à 190 120 6
NICKEL Revenu 200° bielles, arbres, vilebrequins.
CHROME Trempé Résistance à la déformation et à l’usure :
MOLYBDÈNE 35NCD16 180 140 5
Revenu 200° pièces d’atterrisseur.
Trempé Caractéristiques mécaniques encore
40NCD18 180 à 190 140 5
Revenu 200° plus élevées.
Trempé Caractéristiques mécaniques élevées,
25CD4S 90 à 110 75 10
Revenu 525° soudable : bâti, ferrures, etc.
Au
CHROME Trempé Dur, trempant : résistance aux chocs et
35CD4 160 à 195 135 5
MOLYBDÈNE Revenu 200° flexions : arbres, cardans, etc.
Trempé Acier de nitruration : Vilebrequin,
30CD12 105 à 125 90 10
Revenu 600° engrenages.
Au
Surface extérieure très dure.
CHROME Trempé
30CAD6-12 95 à 110 80 10 Acier de nitruration : arbre, à came, axes
ALUMINIUM Revenu 600°
de piston, cylindres, etc.
MOLYBDÈNE
Au
Trempé Pièces soumises à des contraintes
CHROME 50CV4 120 à 150 100 7
Revenu 550° élevées : ressorts de haute qualité.
VANADIUM
Trempé
35M5 85 à 105 70 10 Pièces estampées de faible épaisseur.
Au Revenu 550°
MANGANÈSE Trempé
45M5 105 à 130 85 8 Pièces estampées de faible épaisseur.
Revenu 550°
Au Trempé Efforts de flexion et de torsion : ressorts,
45S7 140 à 160 120 4
SILICIUM Revenu 475° rondelles frein, Grower, belleville.
CHROME Trempé Efforts de flexion, torsion et chocs :
MOLYBDÈNE 45SCD7 165 140 5
Revenu 450° ressorts, barres de torsion.
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Caractéristiques
Catégorie Symbole État Utilisation
(Rr)t (Re)t A %
Trempé
Z12N5 95 à 125 78 9 Forgé et trempé : pièces de sécurité à
Revenu 200°
grande fatigue et à bonne résilience à
Au Trempé
Z14N5 105 à 140 88 8 basse température
NICKEL Revenu 200°
Trempé Pièces de sécurité soumises à de gros
Z18N5 110 à 150 90 6
Revenu 200° efforts à basse température.
Recuit 56 22 35
Z15CN18 Résistant aux atmosphères marines.
Écrouit ½ 110 77 15
Recuit 90 60 10 Bonnes caractéristiques mécaniques.
Z30CN13 Trempé 110 65 8 Boulonnerie, axes ne travaillant pas aux
Revenu 600° chocs.
INOXYDABLE Pièces de chaudronnerie embouties
Au Recuit 50 à 65 20 42
soudables. Résistance aux températures
NICKEL Z10CNT18-S Écroui ½ 85 65 20
élevées. Collecteur d’échappement,
CHROME Écroui ¼ 100 85 15
réchauffeur, etc.
Recuit 52 à 77 21 40 Tubes de circuits hydrauliques soudés
Z5CN18-S
Écrouit 1/8 70 à 90 42-73 25-20 ou non soudés.
Recuit 45 à 65 17 47
Grande ductilité, soudable. Résistant
Z3CN18-S Écrouit ½ 75 60 25
aux températures élevées.
Écrouit ¼ 85 75 16
Résistant à l’usure, aux chocs, à la
INOXYDABLE Trempé
Z30CDN13 95 à 110 75 8 corossion et aux températures élevées.
RÉFRACTAIRE Revenu 600°
Soupape d’admission.
Trempé Résistant à des températures encore
Z40CSD10 90 70 13
Revenu 750° plus élevées.
INOXYDABLE
Résitant aux très hautes températures et
RÉFRACTAIRE
Z35NCW Recuit 70 33 22 aux chocs répétés : soupape
d’échappement.
Résistance élevée aux chocs et à
Au Trempé
Z120M12 90 35 35 l’usure. Moulage possible. Pièces de
MANGANÈSE Pas de revenu
broyeurs, concasseurs.
Au
TUNGSTÈNE Trempé Acier trempant pour roulements exposés
Z85WCDV6
CHROME Revenu 600° à la corrosion (Turboréacteurs)
MOLYBDÈNE
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Explications du diagramme.
IMPORTANT - Ce diagramme ne représente que les transformations des aciers qui interviennent uniquement
dans l'état solide (en dessous de 1145°). Le point d'eutexie des alliages FER-CARBONE correspondant à la
fonte blanche est à 1145°C pour 4,3 % d e c a r b o n e .
En dessous des points A1 (720°) : On obtient une solution stable à froid (solution α) "MALLÉABLE" dont la
constitution dépend du % carbone FERRITE ou PERLITE ou (FERRITE + PERLITE) ou (PERLITE + CÉMENTITE)
Au-dessus des points A3 (720 °C à 1145 °C) : On obtient une solution stable ou le carbone se trouve dissou
dans le fer (solution γ ou carbure de fer). On obtient un nouveau constituant AUSTENITE.
Entre les points A1 et les points A3 : C'est l'intervalle de température (plus ou moins important en fonction du %
carbone) nécessaire à la transformation de la mise en solution.
Conséquence : Une pièce massive peut être refroidie à vitesses inégales entre la périphérie et le cœur et
comporter des tensions internes entre les différents résultats obtenus entraînant des risques de criques.
Les ACIERS faiblement alliés à haute résistance (utilisés en structure et pour des pièces de trains d'atterrissage).
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a) Un chauffage entre 450 et 800 °C entraîne la précipitation de grains de carbure de chrome très durs
(2000 HB). Conséquences :
Grande difficulté lors de l'usinage (la pièce est plus dure que l’outil). La dureté croit sans cesse avec la
formation de carbure de chrome sous l'outil.
Perte de l'inoxydabilité.
b) L'écrouissage entraîne également la formation de grains de carbure de chrome en très grand nombre mais
de petites dimensions. Conséquences :
Augmentation de la dureté superficielle.
Pas de diminution sensible de la résistance à la corrosion.
Première remarque : Si un acier inoxydable a subi une précipitation de grains de carbure de chrome, il doit être
régénéré (ou adouci) par HYPERTREMPE : chauffage à une température d’environ 1100 °C suivi d'un
refroidissement rapide (HB 250) afin de restituer le carbone dans le fer (fonction de la température de mise en
solution).
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Pour cette raison, on appelle les aciers au chrome-nickel "ACIERS AUSTÉNITIQUES" (obtention d'un
maximum d'AUSTÉNITE par HYPERTREMPE).
Rappels : Le chrome augmente la vitesse de mise en solution à coeur, le nickel diminue la température
de mise en solution ( diminution du point de transformation).
Seconde remarque : Afin d'éviter la formation de carbure de chrome, on ajoute en faible pourcentage des
éléments d'addition avides de carbone et capables de retarder la formation de grains de carbure de chrome,
titane ou molybdène par exemple. On peut aussi diminuer au maximum le pourcentage de carbone dans les
aciers susceptibles de subir une mise en forme importante (grande déformation). Par exemple, le FIL À
FREINER (Z3CN18-10) en acier à 0,03 % de carbone est à la limite du fer industriel.
4.5.4 Principaux aciers inoxydables au Chrome-Nickel.
Les principaux éléments entrant dans la composition de ces alliages réfractaires sont le FER, le NICKEL, le
COBALT et le CHROME comme éléments de base ou d'addition principale ; le TUNGSTÈNE, le
MOLYBDÈNE, le TITANE, le NIOBIUM, le VANADIUM, le BORE, le TANTALE, le ZIRCONIUM, l'ALUMINIUM,
etc. comme éléments d'addition secondaire.
4.6.1 Propriétés des alliages réfractaires.
Ces alliages étant sollicités mécaniquement à des températures très variables ils doivent posséder les
propriétés suivantes :
- Coefficient de dilatation faible : stabilité dimensionnelle.
- Conductibilité thermique élevée : limitation des écarts de température entre les différentes parties de la
pièce.
- Résistance aux variations de température et aux chocs thermiques.
- Limite élastique élevée à chaud : résistance à la déformation, résistance au FLUAGE.
- Résistance aux sollicitations chimiques.
Du point de vue des propriétés mécaniques les alliages de MOLYBDÈNE et de NIOBIUM sont les plus
résistants dans la gamme de température de 1100 à 1400 °C. Le TUNGSTÈNE prend l'avantage au-dessus de
1 400° C, mais ces métaux présentent beaucoup d'inconvénients :
- Ils ne sont ductiles qu'aux températures > à 340 °C,
- Au-dessous de 340 °C ils sont cassants,
- Il est pratiquement impossible d'obtenir de bonnes soudures avec les alliages de MOLYBDÈNE et de
TUNGSTÈNE.
NOTA : Un nouvel alliage, assez récent, à base d'HAFNIUM et de TANTALE permet d'envisager des utilisations
en température de l'ordre de 2 000 °C.
NOTA : Tous ces alliages peuvent avoir leurs caractéristiques mécaniques également modifiées par
ÉCROUISSAGE (déformations plastiques à froid).
5.2.1 Les ALPAX (Famille aluminium + silicium)
Caractéristiques mécaniques moyennes mais ils possèdent une bonne coulabilité et sont utilisés comme pièces
de fonderie. Exemple : A-S10, A-S13 : carters, pistons, culasses de moteur, appareils ménagers, appareillage
alimentaire, etc.
NOTA : Une addition de cuivre et de magnésium permet d'augmenter leurs caractéristiques par durcissement
structural.
5.2.2 Les DURALUMINS (Famille aluminium + cuivre)
Ex : A-U2G, A-U3G, A-U4G, A-U4G1, A-U4Pb, A-U2GN (alliage Concorde). Alliages à durcissement
structural alliant de bonnes caractéristiques mécaniques à de bonnes possibilités de déformations.
Les DURALUMINS sont difficilement soudables (brûlures internes, fragilité à chaud) et sont sensibles à la
corrosion intercristalline (couple électrochimique interne).
Utilisations : A-U2G, A-U4G : rivets, revêtements ; A-U4G1 : pièces de structures (longerons, couples, etc.) et
revêtements travaillants (ailes, fuselages, empennages) ; A-U2GN : pièces de structure Concorde (meilleure
résistance à chaud).
NOTA : Pour remédier à la corrosion intercristalline des revêtements en duralumin, on les protège généralement
par une mince pellicule d'aluminium. Ex : VEDAL = A-U4G1 plaqué A5)
5.2.3 LES ZICRALS (Famille aluminium + zinc)
Ex : A-Z5GU, A-Z8GU. Alliages à durcissement structural et à hautes caractéristiques mécaniques, mais ils
présentent une moins bonne plasticité que les DURALUMINS (faible allongement 10 à 8 %) et sont sensibles aux
criques. Ils sont difficilement soudables et présentent également des phénomènes de corrosion intercristalline.
Utilisations : pièces de haute limite élastique, mais non soumises à des sollicitations alternées (criques) :
pièces de structure – boulons, etc.
5.2.4 LES DURALINOX (famille Aluminium + Magnésium)
Ex : A-G3 , A-G5, A-G7. Alliages sans durcissement structural (les caractéristiques optimum sont obtenues par
ÉCROUISSAGE). Pièces de résistance moyenne, mais de travail facile et possédant une excellente
soudabilité, une excellente résistance à la corrosion et une grande facilité de chaudronnage.
Utilisations : Tuyauteries et réservoirs hydrauliques basse pression, rivets, pièces de déformation.
NOTA : On utilise aussi quelques alliages de la famille ALMASILIUM (Aluminium + Magnésium + Silicium) qui
présentent sur les DURALINOX la susceptibilité d'un durcissement structural par traitement thermique. A-SG
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NOTA - la présence de la lettre "A" après cette symbolisation signifie qu'il s'agit d'un alliage national de
composition chimique légèrement différente : Ex : 2017A. La présence de la lettre "X" à la suite de la
désignation numérique désigne un alliage expérimental.
En revanche, tous les alliages d'aluminium sont susceptibles de subir un durcissement par déformation à froid
de type "ÉCROUISSAGE" ou un traitement de malléabilité ou d'adoucissement de type "RECUIT".
Nota : Le DURALINOX ne peut être durci que par ÉCROUISSAGE.
NOTA : Nécessité de ne pas dépasser des pourcentages de 4 à 5 % de cuivre car seule une partie entrerait
alors en solution ; cette partie entrée en solution serait fonction de la température.
5.4.2 5.4.2. Principaux Paramètres influençant les traitements thermiques.
5.4.2.1 Température de mise en solution.
Son influence est très importante sur les caractéristiques mécaniques obtenues :
Si la température est insuffisante : la mise en solution sera incomplète ainsi que l'évolution des
phases durcissantes. Les caractéristiques mécaniques obtenues seront plus faibles que celles qui
sont recherchées.
Si la température est trop élevée : la mise en solution sera achevée mais il apparaîtra des
phénomènes de brûlures, correspondant à la fusion partielle des constituants eutectiques aux joints
des grains entraînant également des caractéristiques plus faibles que celles recherchées. De plus,
un métal brûlé ne peut être régénéré par un nouveau traitement.
Pour la TREMPE la vitesse de refroidissement doit être la plus élevée possible de façon à conserver au
maximum la structure de mise en solution (état gamma).
De plus ce refroidissement ne risque pas d'entraîner de tensions internes ou de tapures de par les faibles
températures de traitement (équivalentes à 500 °C) et de l'excellente conductibilité thermique de ces alliages.
5.4.2.4 Phénomène de maturation.
C'est un retard à l'établissement des caractéristiques déterminées par la TREMPE. Cette évolution
structurale dans le temps se fait au voisinage de la température ambiante et varie en fonction des alliages.
L'évolution sera plus rapide pour une température supérieure à la température ambiante et sera plus lente pour
une température inférieure à la température ambiante.
NOTA : L’état de trempe fraîche permet la mise en forme d'une pièce avant l'évolution des phases durcissantes
(ex : A-U4G et A-U4G1 Æ 3 h), mais la période de maturation évolue avec la température ambiante.
Æ Le froid retarde l'évolution des phases durcissantes (conservation de l'état de trempe fraîche) ex :
pose des rivets.
Æ Le chaud accélère l'évolution des phases durcissantes (maturation artificielle) ou REVENU.
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Le Chauffage :
Il est facilité par la bonne conductibilité thermique de ces alliages et la faible température des traitements,
mais il nécessite un respect très rigoureux de la température de mise en solution afin d'éviter les brûlures
internes des constituants eutectiques, qui entraîneraient la destruction de la cristallisation.
Moyens de chauffage utilisés : fours à ventilation et bains de sels en fusion.
Le refroidissement :
Sur alliages sans durcissement structural : à l'air ambiant.
Sur alliages à durcissement structural :
Æ Traitement de durcissement (TREMPE) dans l'eau de 15 à 70 °C en fonction des risques de tensions
internes : tôles minces ou pièces massives.
Æ Traitement de malléabilité (RECUIT), pièces laissées dans le four dont on baisse progressivement la
température de chauffage afin d'éviter tout phénomène de MATURATION dû à un échange thermique
important.
Ex : refroidissement en 3 étapes Æ 20 °C par heure jusqu'à 250 °C environ,
Æ 50°C par heure de 250 à 150 °C environ,
Æ Refroidissement à l'air ambiant ensuite.
5.4.2.5 Les différents traitements thermiques des alliages légers.
DÉSIGNATION PRINCIPE DE RÉALISATION
La TREMPE Chauffage à température de mise en solution
Durcissement structural : précise (A-U4G1 ~ 500 °C), maintien en
Augmente : H - (Rr)t - (Re)t. température, refroidissement rapide dans de l’eau
La trempe est suivie d’un phénomène de de 15 à 70 °C en fonction des risques de tensions
maturation : établissement des caractéristiques internes.
dans le temps.
Températures de trempe : A-U4G, A-U4G1, 2017, 2024 495 °C ± 5
A-Z5GU, 7075 465 °C ± 5
A-U2GN, RR58, 2618 530 °C ± 5
Le REVENU
Maturation artificielle pour alliages à maturation
Chauffage à 150 à 200 °C, pendant 5 à 25 heures,
lente (ex A-Z5GU et A-U2GN).
en fonction de l’alliage.
On ne pratique pas de revenu sur les alliages
Refroidissement à l’air ambiant.
du type A-U4G et A-U4G1 (Maturation naturelle
en ~ quatre jours.
Le RECUIT de RESTAURATION
Chauffage à 250 à 300 °C, pendant 2 à 8 heures,
Applicable sur tous les alliages auxquels on
en fonction de l’alliage.
veut redonner une certaine malléabilité sans
Refroidissement à l’air ambiant.
changement de cristallisation.
Chauffage à 350 à 400 °C, pendant 1 à 2 heures,
Le RECUIT de RECRISTALLISATION
en fonction de l’alliage.
Applicable sur tous les alliages afin de
Refroidissement à l’air ambiant pour les alliages
supprimer l’écrouissage ; nécessité d’intervenir
non trempant et en laissant les pièces dans le four
sur un écrouissage minimum pas trop élevé.
pour les alliages trempants.
Chauffage à 400 à 430 °C, pendant 2 heures, en
Le RECUIT de COALESCENCE
fonction de l’alliage.
Sur alliages trempants afin d’annuler les effets
Refroidissement, pièces dans le four, en trois
de la trempe.
étapes afin d’éviter tout phénomène de maturation
Il existe, sous des appellations commerciales, des alliages spéciaux tels que :
- ZRE1 qui est très étanche et résiste au fluage jusqu’à 250 °C.
- TZ6 alliage au thorium à haute limite élastique.
- ZT1 alliage au thorium, très étanche et qui résiste au fluage jusqu’à 350 °C.
Ils possèdent une résistance en température d’environ 450 °C à comparer avec celles des alliages légers de
200 à 250°C et des alliages ultra-légers de 100 à 150°C.
Ils possèdent une résistance à la corrosion excellente, comparable aux aciers inoxydables) qui peut s’améliorer
par la protection des alliages par OXYDATION ANODIQUE.
Ils possèdent de bonnes possibilités de transformation à chaud (450 °C) et un grand allongement (pièces de
forgeage, etc.)
NOTA : Les alliages de la classe alpha-béta (α-β), alliant les propriétés des deux classes - résistance à chaud
et traitement thermique - sont les plus utilisés, tant en fonderie qu'en corroyage (ex : T-A6V).
En conséquence, il est nécessaire de pratiquer des coulées sous vide pour la fonderie, de ne jamais
provoquer d'élévation importante de température pour l'usinage, de réduire au maximum le frottement et
d’utiliser des lubrifiants spéciaux pour éviter le grippage (Huiles sulfochlorées).
NOTA : On peut remédier au grippage par graphitage des alliages de titane.
Dans les réalisations hétérogènes se rappeler que le titane présente des phénomènes de corrosion électrolytique
importants s’ils sont associés aux alliages légers.
MÉTAUX & ALLIAGES Page 29 sur 36 Dominique Ottello
Principe :
Sous l'effet du passage du courant, il y a déséquilibre de
l'électrolyte qui se dépose à la cathode et se recharge à
l'anode, de ce fait par l'intermédiaire de l'électrolyte, le métal
placé à l'anode vient recouvrir la pièce à protéger placée à la
cathode.
MÉTAUX & ALLIAGES Page 32 sur 36 Dominique Ottello
b) Galvanoplastie : Isolation des métaux en contact par projection de matières plastiques : polyuréthanes, epoxy,
PVC, etc. Ex : réservoirs, citernes.
c) Isolation locale telle que peinture, vernis, caoutchouc, etc.
NOTA : Pour les alliages avec risques de corrosion intercristalline, on préfère utiliser des alliages à faible
différence de potentiel tel que le DURALINOX ou alors, il faut isoler l’alliage du milieu ambiant (électrolyte)
par peinture, placage, métallisation, oxydation anodique, etc.
MÉTAUX & ALLIAGES Page 33 sur 36 Dominique Ottello
9 Index
Acier.......3, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 13, 14, 24, 27, 29 Eutexie............................................................11
Aciers6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 24, Fibrage....................................................... 5, 24
26, 27, 31, 35 Fonderie................... 1, 5, 15, 18, 22, 25, 26, 28
Aciers courant ........................................ 6, 7, 35 Perlite..............................................................11
Aciers faiblement alliés .............. 8, 9, 13, 15, 35 Poudres ..........................................................16
Aciers fins .................................................... 7, 8 Recristallisation...............................................22
Aciers fortement alliés...................................... 8 Symbolisation .......... 7, 8, 14, 19, 20, 27, 35, 36
Demi-doux.......................................... 6, 7, 8, 12 Gaz
Demi-dur .................................................. 6, 7, 8 Argon ............................................. 1, 26, 27, 29
Extra-doux.................................................... 6, 7 Métal
Extra-dur ............................................ 6, 8, 9, 11 Aluminium1, 5, 8, 9, 13, 15, 18, 19, 20, 23, 24,
Inoxydable.......................................... 10, 13, 27 25, 26, 28, 31, 35, 36
Maraging .................................................. 13, 35 Antimoine..........................................................5
Réfractaires............................ 13, 15, 16, 31, 35 Argent .................................................... 1, 5, 25
Rene............................................................... 15 Beryllium ...........................................................5
Alliage Bore ................................................. 1, 5, 15, 16
Almasilium................................................ 18, 20 Cadmium ..........................................................5
Alpax ........................................................ 18, 35 Chrome5, 6, 8, 9, 10, 13, 14, 15, 16, 26, 28, 31,
Duralinox................................ 18, 20, 26, 32, 35 35
Duralumin................................................. 18, 20 Cobalt ............................ 5, 8, 13, 15, 16, 29, 35
Duralumins............................................... 18, 35 Cuivre ................ 1, 5, 14, 15, 18, 19, 20, 26, 35
Hafnium.......................................................... 17 Étain..................................................... 5, 28, 31
Inconel............................................................ 15 Fer ................. 1, 5, 6, 11, 12, 13, 14, 15, 28, 35
Monel ....................................................... 14, 15 Fontes...............................................................6
Nimonic .......................................................... 15 Magnésium ...... 5, 15, 18, 19, 20, 25, 26, 35, 36
Zicral .............................................................. 20 Manganèse ................ 5, 6, 9, 10, 14, 19, 26, 28
Zicrals....................................................... 18, 35 Mercure.............................................................5
Carbone Molybdène1, 5, 8, 9, 10, 13, 14, 15, 16, 17, 28,
Carbone .1, 5, 6, 7, 8, 11, 12, 13, 14, 16, 27, 35 29, 35
Céramique Nickel ......... 1, 5, 6, 9, 10, 13, 14, 15, 16, 26, 35
Cermets ......................................................... 16 Nobium .............................................................5
Chimie Or......................................................................5
Corps composés .............................................. 1 Platine...............................................................5
Corps simples .................................................. 1 Plomb......................................................... 5, 24
Masse volumique ..................... 1, 18, 25, 26, 27 Silicium .................. 1, 5, 6, 9, 16, 18, 19, 20, 35
Corrosion Tantale........................................... 5, 15, 16, 17
Électronégatif ........................................... 25, 30 Ténacité ........................................................1, 6
Oxydation...5, 16, 24, 25, 26, 27, 28, 29, 31, 32 Titane............... 6, 14, 15, 16, 27, 28, 29, 31, 36
Essai ...................................................... 2, 3, 4, 35 Tungstène............................ 6, 8, 10, 15, 16, 17
Brinell ............................................................... 3 Uranium ............................................................6
Diagramme de Roozeboom ..................... 11, 35 Vanadium............................. 6, 9, 13, 14, 15, 28
Dureté1, 3, 5, 6, 12, 13, 14, 16, 19, 21, 24, 26, Zinc .............. 1, 6, 18, 19, 20, 24, 25, 26, 31, 35
31, 35 Zirconium ................................. 6, 15, 16, 25, 28
Éprouvette................................................ 2, 3, 4 Oxyde
Essai de résilience ..................................... 4, 35 Alumine.................................................... 16, 18
Essai de traction ........................................ 2, 35 Borures ...........................................................16
Limite élastique ...................... 2, 3, 6, 15, 18, 25 Carbures .............................................. 6, 16, 31
Module de Young............................................. 3 Ferrite .............................................................11
Mouton ............................................................. 4 Nitrures ...........................................................16
Mouton de Charpy ........................................... 4 Oxydes......................................... 16, 26, 30, 31
Résilience .................................... 1, 4, 6, 10, 12 Résistance
Rupture .................................. 1, 2, 3, 4, 5, 6, 13 A % ........................ 3, 6, 7, 9, 10, 14, 22, 23, 28
Striction ............................................................ 2 Allongement..................... 1, 3, 7, 18, 23, 25, 27
Vickers ............................................................. 3 Criques .............................................. 12, 18, 23
Vieillissement ....................................... 5, 19, 21 Déformation1, 2, 5, 9, 14, 15, 18, 20, 23, 35, 36
État Ductilité ................................ 1, 6, 10, 16, 23, 24
Austénite .................................................. 11, 14 Élasticité ............................................ 1, 2, 3, 27
Austénitiques ..................................... 14, 15, 16 Endurance ................................................. 1, 15
Cémentite....................................................... 11 Fluage...................................... 5, 13, 15, 16, 25
Décohésion ...................................................... 2 Fluidité ................................................. 1, 18, 25
États de livraison...................................... 19, 35 Grippage ...................................... 12, 27, 28, 31
Eutectique ...................................................... 11 Inoxydabilité......................................... 8, 13, 14
MÉTAUX & ALLIAGES Page 34 sur 36 Dominique Ottello
1 Avertissement.............................................................................................................................................1
2 Propriétés des matériaux. ..........................................................................................................................1
2.1 Les propriétés physiques. ...................................................................................................................1
2.2 Les propriétés mécaniques (ou aptitudes technologiques). ...............................................................1
2.3 Les propriétés chimiques. ...................................................................................................................1
3 PRINCIPAUX ESSAIS MÉCANIQUES. .....................................................................................................2
3.1 Essai de traction..................................................................................................................................2
3.2 Essais de dureté (H)............................................................................................................................3
3.3 Essai de résilience (résistante aux chocs)..........................................................................................4
3.4 Facteurs de variations des caractéristiques mécaniques. ..................................................................5
3.5 Désignation des principaux métaux et métalloïdes. ...........................................................................5
4 Les ACIERS (Alliages FER + CARBONE).................................................................................................6
4.1 Généralités..........................................................................................................................................6
4.2 Caractéristiques des aciers courants non alliés. ................................................................................6
4.2.1 Symbolisation des aciers non alliés..............................................................................................7
4.2.2 Tableau des aciers courants non alliés. ......................................................................................7
4.3 Les aciers alliés...................................................................................................................................8
4.3.1 Symbolisation des aciers alliés....................................................................................................8
4.3.2 Tableau des aciers faiblement alliés. ..........................................................................................9
4.3.3 Tableau des aciers fortement alliès...........................................................................................10
4.4 Traitements thermiques des aciers...................................................................................................11
4.4.1 Points de transformation des aciers selon le diagramme de ROOZEBOOM............................11
4.4.2 Intérêt du diagramme et renseignements obtenus. ........................................................................11
4.4.3 Types de traitements. ................................................................................................................12
4.4.4 Les traitements thermiques. ......................................................................................................12
4.4.5 Les traitements chimico-thermiques. .........................................................................................12
4.5 Les aciers aéronautiques..................................................................................................................12
4.5.1 Aciers faiblement alliés à haute résistance. ..............................................................................13
4.5.2 Aciers maraging : (à 18 % de nickel + cobalt + molybdène) .....................................................13
4.5.3 Les aciers inoxydables au CHROME NICKEL. .........................................................................13
4.5.4 Principaux aciers inoxydables au Chrome-Nickel. ....................................................................14
4.5.5 Mise en œuvre des aciers inoxydables.......................................................................................14
4.6 Les aciers et matériaux réfractaires..................................................................................................15
4.6.1 Propriétés des alliages réfractaires. ...........................................................................................15
4.6.1.1 Les alliages de nickel...........................................................................................................15
4.6.1.2 Les alliages de cobalt. ..........................................................................................................15
4.6.1.3 Quelques aciers réfractaires...............................................................................................15
4.6.1.4 Les céramiques. ..................................................................................................................16
4.6.1.5 Alliages réfractaires récents. ..............................................................................................16
4.6.1.6 Résistance mécanique des principaux alliages face à la température. .............................17
5 L’ALUMINIUM et ses ALLIAGES. ............................................................................................................18
5.1 Propriétés de l'aluminium :................................................................................................................18
5.2 Principaux alliages. ............................................................................................................................18
5.2.1 Les ALPAX (Famille aluminium + silicium) ................................................................................18
5.2.2 Les DURALUMINS (Famille aluminium + cuivre) ......................................................................18
5.2.3 LES ZICRALS (Famille aluminium + zinc) .................................................................................18
5.2.4 LES DURALINOX (famille Aluminium + Magnésium)................................................................18
5.3 Symbolisation de l'aluminium et de ses alliages...............................................................................19
5.3.1 Symbolisation chimique française : ............................................................................................19
5.3.2 Symbolisation chimique américaine (code ALCOA)..................................................................19
5.3.3 Symbolisation des modes d'obtention et états de livraison. ......................................................19
5.3.4 Correspondances de symbolisation des principaux alliages.......................................................20
5.4 Traitements thermiques des alliages légers. ....................................................................................20
5.4.1 Généralités.................................................................................................................................20
5.4.2 5.4.2. Principaux Paramètres influençant les traitements thermiques. .......................................20
5.4.2.1 Température de mise en solution. .......................................................................................20
5.4.2.2 Durée de la mise en solution...............................................................................................20
5.4.2.3 Influence de la vitesse de refroidissement .........................................................................21
5.4.2.4 Phénomène de maturation..................................................................................................21
5.4.2.5 Les différents traitements thermiques des alliages légers. ................................................22
5.5 Caractéristiques des principaux alliages. .........................................................................................22
5.5.1 Comparaison des diagrammes de traction des principaux alliages. .........................................23
5.5.2 Aptitude à la déformation des alliages légers............................................................................23
MÉTAUX & ALLIAGES Page 36 sur 36 Dominique Ottello
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Corroyage : Ensemble d’opérations consistant à écraser à chaud des barres métalliques ou des
tôles par laminage, martelage ou forgeage ; le métal est ainsi homogénéisé. Pendant la
déformation, si une dimension géométrique diminue, les deux autres augmentent, à cause de
l’invariabilité du volume. Par définition, on appelle taux de corroyage le rapport de la section
initiale sur la section finale du produit obtenu. L’accroissement du taux de corroyage améliore
certaines propriétés mécaniques des matériaux, mais en amoindrit d’autres. Ces évolutions
varient aussi avec la direction du corroyage.