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Qui Osera Refuterla Synergétique PDF
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RÉFUTER
LA SYNERGÉTIQUE?
Alors que le premier le siège d'une activité
électromagnétique in-
générateur synergétique vient tense, et non matérielle, à
répartition continue, et qui résulte
de fonctionner, la science of- de la superposition d'ondes élé-
ficielle continue à ignorer les mentaires distinctes se propageant
dans toutes les directions à des
travaux du Pr. Vallée. Ceci vitesses généralement peu différentes
est d'autant plus grave que entre elles. On peut traduire cette
hypothèse sous une forme plus com-
les travaux mènent à l'indé- mode en disant que la structure de l'espa-
pendance énergétique. Aussi ce est énergétique. La matière peut
donc échanger de l'énergie avec l'espace,
demandons-nous aux cher- et c'est ce que vient de confirmer I'expérience
cheurs de se prononcer sans de Mortsel. Qui plus est, cette énergie est
sans limite, et l'appareil qui permet de la cap-
équivoque sur la valeur de la ter est relativement simple.
Pour nos lecteurs, cette information n'est pas
théorie synergétique. chose nouvelle. II y a maintenant un an et demi
que nous avons sommairement exposé les gran-
des lignes de la théorie synergétique (numéro de
Puisqu'une théorie n'a de valeur que si février 1974). Plus récemment, au début de cette
l'expérience vient la confirmer, la syner- année (numéro de janvier 1975) nous avons re-
gétique a été mise à l'essai cet été en Bel- pris le sujet à propos des échecs de la fusion
gique. Les résultats sont positifs. Pour la nucléaire contrôlée par le système Tokamak,
première fois, un amplificateur de puissance a échecs prévus et expliqués par la synergétique.
fonctionné avec pour seul apport extérieur Avant de revenir sur celle-ci et sur l'expé-
d'énergie l'univers qui nous entoure et appartient rience belge de cet été, il faut se pencher sur
à tous. Le générateur construit à Morstel par un problème tout de même assez curieux : le si-
Éric d'Hoker a restitué le quadruple de la puis- lence absolu avec lequel a été accueillie cette
sance qu'on lui avait donnée, ce qui constitue à théorie nouvelle. Certes, elle remue bien des
soi seul un résultat déconcertant, et tout à fait connaissances acquises et choque bien des dog-
inexplicable dans le cadre des théories ancien- mes; mais que personne, parmi les spécialistes
nes de la physique. Car rien ne se perd, rien ne de la physique fondamentale n'ait osé donner
se crée, et il a bien fallu que l'énergie supplé- une opinion – pour ou contre – laisse rêveur.
mentaire trouvée à la sortie vienne de quelque Car les articles dans lesquels nous avons mis en
part. cause, non seulement le CEA, mais aussi quel-
Or cette énergie supplémentaire apparemment ques nom célèbres de la science française,
venue de nulle part vient confirmer de manière n'ont pas suscité la moindre réponse. Cas unique
indéniable la théorie synergétique du Pr. Vallée dans les annales de notre revue.
dont l'hypothèse de base est la suivante: les es- Si demain nous rédigions un article pour ex-
paces interatomiques, interstellaires et inter- pliquer que l'EDF gaspille son temps, son éner-
galactiques de l'univers, habituellement consi- gie et l'argent des usagers à bâtir des lignes à
dérés comme vides, sont en réalité
haute tension alors qu'un ingénieur a réussi à moins complexes, les uns des autres en se mani-
mettre le courant en bouteilles, nous recevrions festant, chacun, comme la résultante locale
immédiatement un rectificatif à publier nous ex- d'une dynamique universelle. Ils ne peuvent
pliquant, soit que le procédé est connu mais donc, en aucun cas, dans l'espace et dans le
inapplicable, soit qu'il est valable mais trop temps, se trouver en contradiction avec l'état de
cher, soit encore qu'il s'agit d'une pure affabula- l'univers tel qu'il doit être à cet endroit et en cet
tion. Il en irait évidemment de même si nous instant.
écrivions que les laboratoires pharmaceutiques Cet énoncé permet de distinguer clairement
se payent la tête des gens puisque l'eau de mer un phénomène physique de tout modèle mathé-
guérit tout, ou qu'il est dérisoire de construire matique qu'on peut en donner. On ne peut, en
des voitures à 4 roues alors qu'avec deux chenil- effet, représenter les lois qui gouvernent les
les cela irait tellement mieux. phénoménes physiques connus que par des ex-
Avec la physique nucléaire, qui pourtant mobi- pressions mathématiques d'équivalence, dans les
lise temps, énergie et argent des contribuables, limites permises par les mesures, en essayant au-
rien de tout cela. Apparemment, personne n'ose tant que possible de les réduire à des fonctions
donner la réplique au Pr. Vallée; car enfin, la implicites simples où ne peuvent figurer que des
théorie synergétique ouvre des perspectives si paramètres quantitativement définis, effective-
vastes, dans un cadre mathématique si simple, ment mesurables et physiquement reproducti-
qu'elle mérite d'être prise en considération. Ou bles. En principe, le progrés se traduit, lorsque
elle est vraie, et il faut le dire, et modifier tous les résultats expérimentaux l'exigent, par l'ad-
les programmes nucléaires en conséquence; ou jonction d'un certain nombre de para-mètres
elle est fausse, et il faut le prouver. C'est là sans nouveaux, nécessaires à une expression plus
doute que commencent les difficultés: pour ap- exacte et plus fine des lois décrites. La science
porter la preuve qu'une théorie est inexacte, ou irait vers plus de complexité, thése qui s'oppose
erronée, il faut déjà se donner le mal de l'étudier, à la recherche d'une unité.
et, de plus, posséder les connaissances nécessai- La théorie synergétique réalise la synthèse
res à cette étude critique. Le silence qui entoure entre ces deux tendances opposées en introdui-
cette théorie ne s`explique donc que de deux fa- sant — et cela découle du principe de cohé-
çons: ou les responsables de la recherche fon- rence — la notion quantitativement définie de
damentale ne se donnent même pas le mal d'étu- synergie, étendant ainsi le principe de conserva-
dier la synergétique, et i l s man q u e n t à l eu r tion aux systèmes ouverts. Nous allons résumer
mi s s i o n ; o u i l s n e p o s sédent pas les connais- cette notion de manière assez courte, car sa des-
sances requises, et c'est encore plus grave. cription complète nécessite une bonne
Ce qui rend la chose difficilement admissible, connaissance de l'électromagnétisme. Cette fois,
c'est que la théorie du Pr. Vallée est connue nous ne pouvons même pas renvoyer nos lec-
dans les milieux scientifiques de haut niveau ; teurs compétents à l'ouvrage du Pr. Vallée, car
elle y rencontre bien sur des sympathisants. Ap- celui-ci est actuellement épuisé.
paremment, elle n'y rencontre pas le moindre Voici donc l'énoncé restreint: Tout phéno-
opposant puisque personne jusqu'ici n'a osé dé- mène physique peut être considéré isolément
clarer officiellement que cette théorie était comme résultant de l'interaction de deux mi-
inexacte, fausse, entachée de contradictions ou lieux énergétiques ainsi définis: l'un de ces mi-
même tout à fait absurde. Il est vrai que celui lieux localisé dans l'espace et dans le temps
qui nous écrirait cela se devrait de le prouver, peut, quantitativement, s'exprimer par une mas-
donc aurait à débattre le problème avec le Pr. se équivalente m, appelée masse maupertui-
Vallée. sienne, associée au domaine limité où se circons-
Et il faut dire que ce dernier est un rhêteur crit la manifestation du phénomène étudié; l'au-
redoutable, qui a déjà retourné certains adver- tre milieu, lié à l'espace physique de référence,
saires, pourtant du plus haut niveau, ne serait-ce qui contient par conséquent le phénomène lui-
qu'à propos des paradoxes de la relativité géné- même, peut se définir, dans son interaction
rale. On comprend mieux alors pourquoi per- globale avec le milieu de masse m, par le po-
sonne n'ose plus lui apporter la contradiction, tentiel synergétique c², carré de la vitesse de la
mais évidemment cela ternit la belle image que lumiére dans le milieu de référence.
la science officielle veut donner d'elle-même. L'énergie totale S, ou synergie (puisqu'elle
Son silence n'est plus celui de l'indifférence, tient compte de toutes les énergies), qui peut
mais celui de la gêne et d'un certain manque de être associée au phénomène étudié est alors
courage : si après tout Vallée avait raison, donnée, par la relation fondamentale de la théorie
comme semble bien le prouver l'expérience, que synergétique (établie en 1905 par Einstein, mais
dirait-on après coup de ses opposants? malheureusement réduite à un concept étroit
Nous allons donc commencer par rappeler les d'équivalence énergétique de la matiére). S =
bases de la synergétique, avant de voir les pers- mc2. La vitesse de la lumière caractérise donc le
pectives étonnantes qu'elle ouvre au problème milieu de référence physique; elle ne peut par
de l'énergie. Au départ, le principe de cohérence conséquent, étant liée à un potentiel d'interac-
qui s'énonce ainsi: tous les phénomènes de la tion, représenter un invariant universel malgré
nature susceptibles d'être appréhendés expéri- des variations trés faibles qui échappent, dans la
mentalement dans l'univers sont cohérents; ce plupart des cas, à la précision de nos appareils
qui signifie qu'ils dépendent tous, de façon plus de mesure.
ou moins étroite et par des relations plus ou
Le vide est fréquence. Et quand on trace la courbe de dis-
plein d'énergie tribution de l'énergie diffuse, on obtient un pro-
fil montagneux dont les pics les plus hauts cor-
Pour revenir à des schémas plus faciles à sai- respondent aux fréquences du neutron ou du
sir, l'hypothèse synergétique conduit à considé- proton, les deux particules élémentaires les plus
rer l'espace physique comme un substrat cons- massives. Rien d'étonnant à cela puisque, nous
titué de vibrations électromagnétiques, au sens l'avons dit, la matière ne reste sous cette forme
de Maxwell, formant la trame de l'univers non que par résonance avec certaines fréquences de
matériel; ce qui revient à dire que chaque onde l'énergie diffuse; les deux fréquences les plus
se propage dans un milieu non matériel consti- énergétiques assurent donc la cohésion des deux
tué par toutes les autres et qui, par la logique particules fondamentales les plus lourdes.
même des choses, est éternel. A l'ensemble de L'électron et le deutéron (un proton, un neutron,
ces ondes cosmiques diffuses qui composent le formant le noyau du deutérium) correspondent à
milieu, doit correspondre une densité d'énergie deux autres pics de la courbe, dont tous les au-
considérable. Grâce au calcul que permet tres sommets assurent la cohésion des noyaux de
d'effectuer l'approximation newtonienne, il est plus en plus lourds. Mais ces sommets de la
en effet possible de déterminer une différence courbe sont de moins en moins hauts à mesure
de 16 000 kWh dans un volume de 1 m3, que les fréquences augmentent, ce qui explique
vide de matière, pris à la surface de la terre et le que la stabilité des éléments soit de moins en
même volume appartenant à l'espace intersidéral moins bonne lorsqu'on s'achemine vers des
voisin de notre système solaire. corps lourds.
Mentionnons que ces rayonnements qui cons- La stabilité d'un noyau atomique est donc liée
tituent l'énergie diffuse sont de très courte aux interactions électromagnétiques plus ou
longueur d'onde (2 à 3 fois 10 14 GHz) et que la moins intenses entre la fréquence propre à ce
matière prend naissance au sein du milieu cos- noyau et celle de l'énergie diffuse correspon-
mique diffus lorsque le champ électrique, au ha- dante. Or l'agitation du milieu diffus au cours
sard de ses fluctuations statistiques, atteint la va- de ses fluctuations statistiques, peut amener un
leur limite de 38,67 V/m. La matière n'est donc noyau à passer d'un état de résonnance à un au-
que de l'énergie diffuse localement piégée et tre en libérant au passage de l'énergie sous
maintenue sous cette forme par un phénoméne forme électromagnétique sous forme de parti-
de résonance avec l'énergie diffuse libre. Celle- cule, ou sous les deux formes à la fois. Ce qui
ci ne peut donc croître indéfiniment en un point laisse entrevoir une possibilité d'utilisation
quelconque de l'espace, la création de matière directe de l'énergie diffuse de gravitation dont
jouant un rôle de régulateur d'énergie. les réserves disponibles sont très simplement
L'interaction entre matière et énergie était inépuisables.
connue depuis la relativité, mais elle trouve là Pour pomper un peu dans ces réserves, il ap-
une explication beaucoup plus satisfaisante. paraît que les réactions nucléaires faisant inter-
Tout d'abord le vide, au sens géométrique, venir la radioactivité β semblent les plus aptes.
n'existe pas; ce n'est qu'un concept commode Les considérations énergétiques montrent en ef-
en mathématiques. En réalité tout l'espace est fet que lors d'une désintégration β , c'est le
traversé sans cesse par une pluie de rayonne- milieu diffus qui fournit le travail. La clé de
ments venant de toutes les directions et trans- tout l'ensemble d'extraction d'énergie réside
portant beaucoup plus d'énergie que le rayon- dans la reconstitution d'un élément radioactif
nement solaire, bien qu'étant fondamentale- β. D'après la charte des temps de décroissance
ment de même nature, c'est-à-dire électroma- moitié et des énergies libérèes par désintégra-
gnétique. tion des éléments et des isotopes, le carbone 12
On sait qu'une onde est caractérisée par deux apparaît parmi les éléments de base l'un des plus
paramétres: son amplitude et sa fréquence. Par intéressants puisque son isobare (même poids du
exemple les ondes sonores sont fortes ou fai- noyau) le bore 12 donne des énergies β de 10
bles, graves ou aiguës; les ondes de l'énergie MeV en moyenne. En terme plus classique,
diffuse sont de même plus ou moins fortes, cer- avec un coefficient d'efficacité de 10-5 (1
taines fréquences transportant plus d'énergie atome sur 100 000 entre en réaction) et un
que d'autres, et il est intéressant de tracer la rendement global de 20%, la reconstitution
courbe indiquant la quantité d'énergie trans- continue du carbone 12 par désintégration de
portée pour chaque fréquence. Tout comme on bore 12 fournit 8 kW par gramme. Une ving-
pourrait, par exemple, jouer ensemble toutes les taine de grammes fourniraient donc 160 kW, ou
notes d'un piano, mais pas toutes à la même for- 217 chevaux ce qui est la puissance d'une Pors-
ce et on tracerait la courbe donnant la puissance che Carrera.
sonore pour chaque note, c'est-à-dire chaque
En réalisant ce montage, le Belge Eric d'Hoker a prouvé qu'il était possible de puiser de l'énergie dans
ce réservoir illimité que constituent le ondes électromagnétique de l'univers. Il ouvrait ainsi la voie des
générateurs synergétiques, véritables piles inépuisables de haute puissance. Dans le dispositif schémati-
sé ici, le courant d'une batterie charge un condensateur, lequel est ensuite déchargé à travers du gra-
phite scellé dans le verre entre 2 électrodes de fer. En l'absence de courant dans le bobinage d'orien-
tation, on ne recueille au secondaire que l'énergie envoyée au primaire, moins les pertes habituelles,
soit environ 1/2 CV². Si on élève le courant dans le bobinage avec le rhéostat, on note à partir d'un c er-
tain seuil que le courant recueilli par le galvanomèt re es t 4 f ois plus f ort , soit 2 CV². Ce surcroît
de puissance vient du milieu diffus sur lequel on a prélevé l'énergie par l'intermédiaire du carbone,
comme prévu par la théorie synergétique. La contre-expérience faite en remplaçant le carbone par un au-
tre élément conducteur ne montre plus la moindre multiplication de puissance au secondaire.
Renaud de la TAILLE