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MEMOIRE
Présenté par :
• SAYAH MOHAMMED AMINE
• HERHIRA DJAMILA
Intitulé
Modélisation Couplée de la corrosion dans les
palplanches
Devant le jury composé de :
Nous remercions ALLAH tout puissant de nous avoir accordé la volonté et la patience de
réaliser ce mémoire.
Nous tenons aussi à remercier sincèrement Monsieur TROUZINE Habib, en tant que
Directeur de mémoire et encadreur professionnel.
Nous souhaitons adresser nos remerciements les plus sincères aux personnes qui nous ont
apporté leur aide et qui ont contribué à l'élaboration de ce travail ainsi qu'à la réussite de cette
dernière année académique.
Nos remerciements vont également à l'endroit de mes enseignants, leur disponibilité et leurs
précieux enseignements mon été d'une grande utilité.
On ne peut s’abstenir d’exprimer nos profondes reconnaissances à nos tendres familles, pour
leur patience et leurs sacrifices
Enfin, on adresse nos plus sincères remerciements à tous nos proches et amis, qui nous ont
toujours soutenue et encouragé au cours de la réalisation de ce mémoire.
DEDICACE
Mes parents,
Ma mère, qui a œuvré pour ma réussite, de par son amour, son soutien, tous les sacrifices
consentis et ses précieux conseils, pour toute son assistance et sa présence dans ma vie,
reçois à travers ce travail aussi modeste soit-il, l'expression de mes sentiments et de mon
éternelle gratitude.
Mon père, qui peut être fier et trouver ici le résultat de longues années de sacrifices et de
privations pour m'aider à avancer dans la vie. Puisse Dieu faire en sorte que ce travail porte
son fruit ; Merci pour les valeurs nobles, l'éducation et le soutient permanent venu de toi.
Mes frères et sœur qui n'ont cessé d'être pour moi des exemples de persévérance, de courage
et de générosité.
ﺑﻌﺪ ﺑﺎﺳﻢ ﺍﻟﻠﻪ ﺍﻟﺮﺣﻤﺎﻥ ﺍﻟﺮﺣﻴﻢ ﻭ ﺍﻟﺼﻼﺓ ﻭﺍﻟﺴﻼﻡ ﻋﻠﻰ ﺃﺷﺮﻑ ﺍﻟﻤﺮﺳﻠﻴﻦ.
ﺃﺣﻤﺪ ﺍﻟﻠﻪ ﺗﻌﺎﻟﻰ ﻋﻠﻰ ﺗﻮﻓﻴﻘﻪ ﻟﻲ ﻷﻧﺠﺰ ﻫﺬﺍ ﺍﻟﻤﺸﺮﻭﻉ.
ﺍﻫﺪﻱ ﻫﺬﺍ ﺍﻟﻌﻤﻞ ﺍﻟﻤﺘﻮﺍﺿﻊ ﻓﻲ ﺍﻟﻤﻘﺎﻡ ﺍﻷﻭﻝ
ﺇﻟﻰ ﺃﺑﻲ ﺍﻟﺬﻱ ﻟﻢ ﻳﺬﺧﺮ ﺟﻬﺪﺍ ﻓﻲ ﻣﺴﺎﻧﺪﺗﻲ ﻭ ﺇﻟﻰ ﺃﻣﻲ ﺍﻟﺘﻲ ﺿﺤﺖ ﻣﻦ ﺃﺟﻞ ﺃﻥ
ﺃﺭﺗﻘﻲ ,ﺇﻟﻲ ﺧﺎﻟﻲ ﺩ .ﺑﻠﻘﻮﻣﻴﺪﻱ ﻋﺒﺎﺱ ﻣﺜﻠﻲ ﻭ ﻗﺪﻭﺗﻲ ﻭﺩﺍﻋﻤﻲ ﻓﻲ ﺣﺐ ﺍﻻﻃﻼﻉ
ﻭﺷﻐﻒ ﺍﻟﻤﻌﺮﻓﺔ
ﺇﻟﻰ ﺃﺧﻮﺍﺗﻲ ﺃﻣﺎﻝ,ﺳﻬﺎﻡ ,ﻋﺎﺋﺸﺔ ,ﺑﺴﻤﺔ .
ﺇﻟﻰ ﺇﺧﻮﺗﻲ ﻳﻮﺳﻒ ﻭ ﺃﺣﻤﺪ .
ﻭﻓﻲ ﺍﻟﻤﻘﺎﻡ ﺍﻟﺜﺎﻧﻲ
ﺇﻟﻰ ﻛﻞ ﺃﺳﺎﺗﺬﺗﻲ ﻭ ﻛﻞ ﻣﻦ ﻟﻪ ﺩﻭﺭ ﺑﻌﻴﺪﺍ ﻛﺎﻥ ﺃﻭ ﻗﺮﻳﺐ ﻓﻲ ﺗﺤﺼﻴﻠﻲ ﺍﻟﻌﻠﻤﻲ.
ﺇﻟﻰ ﻛﻞ ﺃﺻﺪﻗﺎﺋﻲ ﻭﺯﻣﻼﺋﻲ ﺑﺪﻭﻥ ﺍﺳﺘﺜﻨﺎﺀ.
ﺣﺮﺣﻴﺮﺓ ﺟﻤﻴﻠﺔ
Résumé
La corrosion est un phénomène naturel complexe qui est à l'origine d'un grand nombre de
dommages et affecte de nombreux domaines avec des impacts financiers souvent très important.
La corrosion dépend principalement des caractéristiques du matériau ainsi que des conditions
environnementales. Pour le dimensionnement des structures, l’ingénieur doit toujours tenir
compte de ce phénomène. L'objectif de notre étude est de modéliser un rideau de palplanche
corrodé utilisant les techniques de couplage mécanique - électrochimique du logiciel COMSOL
Multi-physiques. Un rideau sain est d'abord simuler ensuite des cas avec une corrosion
localisée sont étudiés. Les résultats numériques semblent en bonne concordance avec les
observations de la littérature scientifique.
ﺍﻟﺘﺂﻛﻞ ﻫﻮ ﻇﺎﻫﺮﺓ ﻃﺒﻴﻌﻴﺔ ﻣﻌﻘﺪﺓ ﺗﺘﺴﺒﺐ ﻓﻲ ﺃﺿﺮﺍﺭ ﺟﺴﻴﻤﺔ ﻭﻓﻲ ﻋﺪﺓ ﻣﺠﺎﻻﺕ ﺧﺎﺻﺔ ﻣﻦ ﺍﻟﻨﺎﺣﻴﺔ ﺍﻟﻤﺎﻟﻴﺔ،ﻳﺆﺛﺮ ﺍﻟﺘﺂﻛﻞ ﺑﺼﻔﺔ
ﺃﺳﺎﺳﻴﺔ ﻋﻠﻰ ﺧﺼﺎﺋﺺ ﺍ ﻟﻤﺎﺩﺓ ﻓﻲ ﻇﺮﻭﻑ ﻣﻨﺎﺧﻴﺔ ﻣﻌﻴﻨﺔ .ﻟﻬﻴﻜﻠﺔ ﺍﻟﻤﻨﺸﺎﺕ ﻳﺴﺘﻠﺰﻡ ﻋﻠﻰ ﺍﻟﻤﻬﻨﺪﺳﻴﻦ ﺍﺧﺬ ﻫﺬﻩ ﺍﻟﻈﺎﻫﺮﺓ ﺑﻌﻴﻦ
ﺍﻻﻋﺘﺒﺎﺭ.
ﺍﻟﻬﺪﻑ ﻣﻦ ﺩﺭﺍﺳﺘﻨﺎ ﻫﺬﻩ ﻫﻮ ﺗﺼﻤﻴﻢ ﺟﺪﺍﺭ ﺍﺳﺘﻨﺎﺩ ﻣﻌﺪﻧﻲ ﻣﺘﺂﻛﻠﺔ ﺑﺎﺳﺘﺨﺪﺍﻡ ﺗﻘﻨﻴﺎﺕ ﺍﻗﺘﺮﺍﻥ ﻣﻴﻜﺎﻧﻴﻜﻴﺔ -ﻛﻬﺮﻭﻛﻴﻤﻴﺎﺋﻴﺔ ﻟﺒﺮﻧﺎﻣﺞ
.COMSOL Multiphysicsﻳﺘﻢ ﺃﻭﻻً ﻣﺤﺎﻛﺎﺓ ﻟﻨﻤﻮﺫﺝ ﺟﺪﺍﺭ ﻣﻌﺪﻧﻲ ﻗﺒﻞ ﺍﻟﺘﺂﻛﻞ ﺛﻢ ﺩﺭﺍﺳﺔ ﺣﺎﻟﺘﻪ ﻭﺍﻟﺘﻐﻴﺮﺍﺕ ﺍﻟﻨﺎﺗﺠﺔ ﺑﻌﺪ
ﺍﻟﺘﺂﻛﻞ ،ﺍﻟﻨﺘﺎﺋﺞ ﺍﻟﻤﺘﺤﺼﻞ ﻋﻠﻴﻬﺎ ﻣﺘﻮﺍﻓﻘﺔ ﺑﺼﻔﺔ ﺟﺪ ﻣﻌﻘﻮﻟﺔ ﻣﻊ ﻣﺎ ﻫﻮ ﻣﺘﻌﺎﺭﻑ ﻋﻠﻴﻪ ﻋﻠﻤﻴﺎ.
The corrosion is a complex natural phenomenal that can cause massif damages .it effects a lot
of domains with big financial impacts, the corrosion depends mainly on the material properties
aswell the environmental conditions, to dimension structures engineers need to take this
phenomenal in consideration. So the objective of our study is about simulationg a corroded
sheet pile using the technics of mechanical-electrochemical coupling of the software COMSOL
Multiphysics, starting with modeling the sheet pile in an initial state then moving to the case of
the presence of a located corrosion. Where the digital results should seem in a good agreement
with the observations of the scientific literature.
𝐹 : Constant de Faraday.
𝐸 : Potentiel cellulaire
ΔG: Energie de gibbs .
pH : Potentiel hydrogène
Vcorr : vitesse de corrosion
Δm : la perte de masse exprimée
i : la densité de courant.
Δa : déplacement butée
Δp : déplacement poussée
Fp ; la force de butée
Fa ; la force de poussée
𝜎ℎ' : Contrainte horizontal
𝜎𝑣' : Contrainte verticale
𝐾0 : coefficient des pressions latérales au repos
γ: Poids volumique
𝑢: Pression interstitielle
C’ : cohésion effective
Cu : cohésion non drainée
ϕu : angle de frottement non drainé.
T: effort d’ancrage
𝑈0 : la flèche (déplacement en tête de rideau).
Mmax: moment maximal
Ka : coefficient de poussée
KP : coefficient de butée
E : Module d’élasticité.
𝐼: Moment d’inertie.
𝐹𝑐 :La force de contrebutée
Kh : Coefficient de réaction
EMe : Module préssiométrique équivalent
ν : Coefficient de Poisson
Liste des figures
Chapitre 1
Chapitre 2
- Figure 2.1 : Variation de la vitesse de corrosion de l’acier dans l’eau en Page 29
fonction de pH
- Figure 2.2 : Diagramme potentiel-pH du fer Page 31
- Figure 3. Schémas d’une structure métallique en contact avec le milieu Page 32
marin.
Chapitre 3
- Figure 3.1 : Relation force-déplacement pour un écran rigide en Page 38
translation
- Figure3.2 : Calcul des coefficients de poussée et de butée par le cercle Page 40
de Mohr
- Figure 3.3 : État de contraintes de poussée pour un sol fin Page 41
- Figure 3.4 : Force de poussée exercée par un massif pulvérulent saturé Page 42
- Figure 3.5 : Schéma des inconnues de dimensionnement Page 43
- Figure3.6 : Modèle réduit de laboratoire Page 44
- Figure3.7 : Incompatibilité entre l’hypothèse du module de réaction et le Page 44
développement d’un effet de voûte
- Figure 3.8 : Diagramme des efforts exercés sur le rideau, dans le cas Page 46
d’un sable
- Figure 3.9 : Calcul à l’état limite d’un rideau encastré, non ancré Page 47
- Figure 3.10 : Hypothèses admises pour le calcul d’un rideau non ancré Page 48
- Figure3.11 : Pression des terres à court terme sur un rideau battu dans Page 49
une argile homogène
- Figure 3.12 : Schéma de calcul automatique d’un rideau battu dans le Page 51
sable et diagrammes des efforts et déplacements du rideau
- Figure 3.12 : Détermination du paramètre a en fonction de la géométrie Page 52
- Figure 3.14 : Schéma des courbes P-Y d’un rideau Page 53
Chapitre 4
- Figure 4.1 : droite de Coulomb pour un sol pulvérulent Page 57
- Figure 4.2 : illustration de cas étudié Page 58
- Figure 4.3 : Géométrie du model Page 61
- Figure 4.4 : le maillage de notre modèle Page 63
Chapitre 5
- Figure 5.1 : Déplacements total du modèle en (m) Page 65
- Figure 5.2 : Contraint appliqué sur le rideau en (kN/m²) Page 66
- Figure 5.3 : Graph de déplacement du rideau en (mm) Page 67
- Figure 5.4 : Graphe du tassement de la surface libre en (mm) Page 68
- Figure 5.5 : Distribution de densité du courant en (A/m²) Page 69
- Figure 5.6 : Distribution de densité de courant à 50 ans Page 70
- Figure5.7 : La géométrie de model. Page 71
- Figure 5.8 : Le maillage ajusté. Page 72
- Figure 5.9 Déplacement total du model après la perte de matériau. Page 73
- Figure 5.10 : Contraint appliqué sur le rideau en (kN/m²) Page 74
- Figure 5.11 : graph de déplacement de rideau après la perte de Page 75
matériau
- Figure 5.12 : graphe de tassement de surface libre après la perte de Page 76
matériau
Liste des tableaux
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Dans le domaine de génie civil, l’acier représente un matériau de construction très important
par sa disponibilité, son prix et a sa résistance importante. Mais le problème majeur de ce
matériau est la corrosion qui peut entraîner des coûts très importants de maintenance, de
réparation et peut dans certains cas mettre en danger la sécurité des structures et des usagers.
La corrosion se développe dans les ouvrages à long terme, mais avec la présence de quelque
agent, le processus de ce phénomène peut être accéléré à cause des caractéristiques du
matériau ainsi que le milieu environnant l'ouvrage.
L’étude des mécanismes de corrosion est un des sujets qui relèvent encore du
domaine de la recherche. Ce travail de mémoire est une modélisation numérique
couplée (mécanique - électrochimique) d'un rideau de palplanche, utilisant le
logiciel COMSOL Multi-physiques.
Page 14
1 Recherche bibliographique sur les
palplanches
1.1. Introduction
Le développement urbain des villes dans le monde entier et la diminution
progressive des espaces, due en particulier aux aménagements urbains ont
mené les ingénieurs des derniers siècles à développer des méthodes de
soutènement. Ces méthodes de soutènement remplacent aisément les
fouilles talutées en offrant un avantage majeur, une emprise de travaux
réduite au minimum.
Aujourd’hui, il existe une multitude d’ouvrages de soutènement, utilisés
selon les contraintes et les besoins du chantier tels que les parois moulées,
les murs poids ou cantilever, les parois et berlinoises ou les palplanches.
Nous avons choisi d’axer cette mémoire sur les rideaux de palplanches qui
se distinguent des autres méthodes par leurs propriétés d’étanchéité. [AID
11]
1.2. Définition
Les rideaux de palplanches sont constitués de palplanches métalliques en
Général, emboîtées les unes dans les autres et battues dans le sol de
fondation, pour former un écran vertical, le plus souvent rectiligne, servant
de soutènement à un massif de sol.
Les rideaux de palplanches peuvent constituer des ouvrages provisoires ou
définitifs. [C244]
Les rideaux qu’elles constituent sont assimilables à des murs ou des parois
supportant la poussée des terres en place, ou des remblais et des dénivelés
d’eau. [C242]
On distingue :
- Les palplanches à module ou à inertie.
- Les palplanches plates.
Les premières se comportent comme des poutres verticales, mobilisant la
butée au niveau de leur encastrement dans le sol et supportant les poussées
dues aux dénivellations de terrain et d’eau (palplanches Larsens).
Les secondes permettent de réaliser des enveloppes cylindriques fermées,
contenant des matériaux dont les poussées engendrent des tractions
importantes dans les joints, ces derniers sont, de ce fait, conçus pour résister
à des efforts de l’ordre de 2 à 3 MN/m, portés à 5 MN/m tout récemment.
Page 15
Chapitre 1 : Recherche bibliographique sur les palplanches
Page 16
Chapitre 1 : Recherche bibliographique sur les palplanches
________________
1.3.2 Les palplanches en béton armé
C'est ainsi que, dès le début du XX` siècle, les palplanches en béton armé ou
en acier se sont inspirées des palplanches en bois.
L'emploi des palplanches en béton armé ne connaîtra pas de réel
développement, du fait du poids de ces structures, de leur fragilité, des
difficultés de battage qu'elles présentaient ainsi que des difficultés
d'étanchement des joints entre palplanches. [REI 90]
_________________
1.3.3 Palplanches PVC
Page 17
Chapitre 1 : Recherche bibliographique sur les palplanches
a) Définition :
Une palplanche métallique est un profilé d'acier dont la section épouse
généralement Les principaux types de palplanches métalliques à module en
forme de U, Z, S, et de palplanches plates avec agrafes incorporées ou
indépendantes sont représentés sur les figure suivante [C140] :
b) Caractéristiques :
Le poids au mètre linéaire varie selon le profil, de 20 à plus de 120 kg et
l’épaisseur de 5 à plus de 20 mm (chiffres indicatifs).
La longueur livrée varie de 1 à plus de 30 mètres.
Les principaux types de palplanches métalliques à module en forme de U,
Z, caisson et de palplanches plates avec agrafes incorporées ou
indépendantes. À quelques nuances de dimensionnement près, tous ces
types de palplanches sont produits par les fabricants mondiaux, mais la
forme et les performances des joints restent une de leurs principales
particularités. [REI 90]
Page 18
Chapitre 1 : Recherche bibliographique sur les palplanches
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Chapitre 1 : Recherche bibliographique sur les palplanches
_____________
1.4.1 Battage :
b) Matériels :
Le fonçage par battage d’un élément rigide dans le sol nécessite
l’utilisation d’un mouton et d’un système de guidage.
Page 20
Chapitre 1 : Recherche bibliographique sur les palplanches
c) Systèmes de guidage :
Le mouton venant se poser sur l’élément à foncer, il est indispensable
d’utiliser un système de guidage. Il se fait principalement suivant deux
méthodes (le mât de battage ou le guide de battage)
d) Mât de battage :
En mode guidé sur mât, le porteur hydraulique (engin de chantier) est
équipé d’un mât de guidage sur lequel coulisse le mouton dans un système
de rails : le mouton est solidaire du mât. Le positionnement et le contrôle
de la verticalité ou de l’inclinaison sont grandement facilités. Ce mode e st
le plus adapté à la mise en œuvre d’éléments inclinés.
e) Guide de battage :
En mode pendulaire, le mouton est suspendu au câble d’une grue à flèche.
Avant de positionner le mouton sur l’élément à battre, il est nécessaire de le
maintenir dans un guide de fonçage à la différence de la méthode
précédente
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Chapitre 1 : Recherche bibliographique sur les palplanches
f) Moutons ou marteaux :
Le choix du système de battage approprié est essentiel pour foncer
convenablement les palplanches et parvenir à la cote souhaitée en toute
sécurité. Les différents types de moutons utilisables pour le fonçage par
battage sont :
_______________
1.4.2. Vibrofonçage
a) Principe :
Les vibrations générées par le vibrateur puis transmises au sol par
l'intermédiaire du profilé permettent l'enfoncement de celui-ci si l'énergie est
suffisante pour vaincre la résistance du sol. Le profilé s'enfonce alor s sous
son propre poids et celui du vibrateur avec des vitesses de pénétration
pouvant aller jusqu’à plusieurs mètres par minute.
La vibration est générée par des balourds de masse m ou masses
excentriques, en nombre pair, tournant à la même vitesse, mais en sens
opposés, de sorte que les composantes horizontales (F h) de la force
centrifuge (Fc) s'annulent. La résultante est une force verticale (Fv)
d'intensité sinusoïdale.
Actuellement, les masses excentriques sont entraînées par des moteurs
hydrauliques, alimentés par une centrale à débit variable. La motorisation
hydraulique présente de nombreux avantages tels qu'un bon rapport poids et
la puissance, une grande souplesse d'utilisation avec des performances
élevées et des possibilités de réglage de la vitesse de rotation et donc de la
fréquence des masses excentriques. Selon le vibrateur hydraulique, les
masses excentriques tournent à des vitesses comprises entre 1200 et 3000
t/mn, soit des fréquences de 20 à 50 Hz. [C140]
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Chapitre 1 : Recherche bibliographique sur les palplanches
b) Matériels :
Un ou deux grues mobiles qui auront pour rôles : manutention des
palplanches, guides, mise en place du vibrateur sur les palplanches, mise en
place des guides et tréteaux pour les palplanches.
Un vibrateur hydraulique :
Les vibrateurs sont alimentés par un groupe hydraulique, il est constitué d’un
boitier vibrant, d’un étrier de suspension, d’un casque, et d’une masse
statique. Il existe deux types de vibrateur :
- Vibrateur à moment fixe adapté pour les palplanches et les profilés
de grandes dimensions en conditions difficiles.
- Vibrateur à moment d’excentricité qui fonctionne avec un
déphasage des masses excentriques, lors des phases de démarrage et d’arrêt,
il peut être piloté par un ordinateur pour permettre de contrôler l’excentricité.
Les vibrateurs et les marteaux hydrauliques peuvent être utilisés aussi bien
en site terrestre, à l'air libre, qu'en site aquatique sous l'eau.
Le guides :
Ils permettent de caler les palplanches avant et pendant leur enfoncement. Ils
mesurent généralement une dizaine de mètres.
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Chapitre 1 : Recherche bibliographique sur les palplanches
_________________
1.4.3 Mise en place par presse hydraulique
a) Principe :
Ce système est plus lent que les systèmes de vibrofonçage et battage. Il peut
rencontrer quelques difficultés dans les terrains durs. Les trois premières
palplanches doivent être mises en place grâce à un gabarit conçu
spécialement pour la presse. Ensuite cette presse s’auto porte de palplanche
en palplanche et assure sa stabilité en s’accrochant sur les trois dernières
palplanches mises en place. En s’appuyant sur les trois dernières palplanches
par des mouvements répétitifs, la presse enfonce la totalité de la palplanche.
Le procédé pour l’extraction des palplanches est identique que la mise en
place, la presse soulève par étapes les palplanches les unes après les autres.
Son avantage est : Peu de nuisances sonores et pas de vibration[C140].
b) Matériels :
On distingue les engins suivants : presse hydraulique, groupe électrogène,
pelle à câble ou grue et une pelle hydraulique.
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Chapitre 1 : Recherche bibliographique sur les palplanches
1.5 Conclusion
Les palplanches métalliques sont très couramment utilisées aujourd’hui pour
la réalisation d’ouvrages provisoires et définitifs.
Dans ce chapitre, on a présenté les éléments constituant l’ensemble d’un
rideau de palplanches. Ensuite on a donné le type, l’utilisation et la mise en
œuvre d’un rideau de palplanches.
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2 Recherche bibliographique sur le
phénomène de corrosion
2.1 Introduction
2.2 Définition
Dans la nature, les métaux sont généralement présents sous formes des
minerais, c'est-à-dire d’oxydes métalliques ou sels.
Ces minerais constituent l’état à teneur en énergie la plus faible, c’est -à-dire
la forme la plus stable. A partir de ces minerais, on fabrique des métaux
moyennent un apport d’énergie considérable. On sait d’après la
thermodynamique que le système qui a l’énergie libre la plus basse est donc
le plus stable.
Le métal fabriqué se trouve de ce fait dans un état contraint riche en énergie.
C’est pourquoi tous les métaux usuels ont tendance à passer à leur état pauvre
en énergie par exemple en oxydes, en sels ou en minerais, cela à l’aide du
milieu ambiant.
Page 26
Chapitre 2 : Recherche bibliographique sur le phénomène de
corrosion
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Chapitre 2 : Recherche bibliographique sur le phénomène de
corrosion
M M n+ + ne-
2H+ + 2e H2
O2 + 4e - +2H2O 4OH -
Sachant que :
𝑛 : le nombre des électrons.
𝐹 : la constant de Faraday.
𝐸 : le potentiel cellulaire.
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Chapitre 2 : Recherche bibliographique sur le phénomène de
corrosion
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Chapitre 2 : Recherche bibliographique sur le phénomène de
corrosion
Page 30
Chapitre 2 : Recherche bibliographique sur le phénomène de
corrosion
_______________
2.4.1 Méthodes gravimétriques
𝛥𝑚
𝑉𝑐𝑜𝑟𝑟 = 𝑡.𝑠
(2.2)
Avec : Δm étant la perte de masse exprimée en (g).
t : le temps de la mesure en jours.
Page 31
Chapitre 2 : Recherche bibliographique sur le phénomène de
corrosion
S : la surface de l’échantillon en cm 2 .
Il ne faut toutefois pas perdre de vue que cette vitesse n’a de signification
que lorsque l’attaque est répartie uniformément sur toute la surface.
[HAR10]
_______________
2.4.2 Méthodes électrochimiques
La loi de faraday donne l’équivalence entre la vitesse de la réaction et la
densité de courant i comme suivant [MEK01] :
𝑖
𝑉 = 𝑛𝐹 (en moles/cm2.s) (2.3)
Les pieux et les palplanches sont fichés dans le sol pour un soutènement
(accolé à un terrain et en contact avec l’eau) ou pour un support d’une plate -
forme (quai, ponton etc.) Ces structures métalliques se trouvent selon les
configurations du site en contact avec différents milieux : air, embruns, eau,
sol. La figure 3 schématise ces différents milieux rencontrés. [BEN04]
Figure 2.3 Schémas d’une structure métallique en contact avec le milieu marin. [BEN04]
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Chapitre 2 : Recherche bibliographique sur le phénomène de
corrosion
Page 33
Chapitre 2 : Recherche bibliographique sur le phénomène de
corrosion
Page 34
Chapitre 2 : Recherche bibliographique sur le phénomène de
corrosion
Tableau 2.3 Valeurs recommandées pour perte d'épaisseur [mm] due à la corrosion
dans le cas des pieux et palplanches dans le sol, avec ou sans nappe phréatique [EUR35]
Page 35
Chapitre 2 : Recherche bibliographique sur le phénomène de
corrosion
Tableau 2.4 Valeurs recommandées pour perte d'épaisseur [mm] due à la corrosion
dans le cas des pieux et palplanches dans l'eau douce ou l'eau de mer [EUR35]
Page 36
Chapitre 2 : Recherche bibliographique sur le phénomène de
corrosion
_______________
2.7.1 La protection cathodique
2.8 Conclusion
Page 37
3 Méthodes de calcul des rideaux de
palplanches
3.1 Introduction
Page 38
Chapitre 3 : Méthodes de calcul des rideaux de palplanches
𝐻 𝐻
Δa ≈ 1000 et Δp ≈ 100 (3.1)
______________
3.2.2 La buté
D'une part le déplacement est imposé vers l'intérieur du remblai à droite, la force
F croît jusqu'à une valeur maximale Fp qui correspond à la mobilisation totale de
la butée.
Page 39
Chapitre 3 : Méthodes de calcul des rideaux de palplanches
- En poussé :
′ 1−𝑠𝑖𝑛(𝜑′ ) 2 𝑐′
𝜎ℎ𝑎 = 𝜎𝑣′ − = 𝐾𝑎 𝜎𝑣′ − 2 √𝐾𝑎 𝑐 ′ (3.4)
1+𝑠𝑖𝑛(𝜑′ ) 1+𝑠𝑖𝑛(𝜑′ )
- En buté :
′ 1+𝑠𝑖𝑛(𝜑′ ) 2 𝑐′
𝜎ℎ𝑎 = 1−𝑠𝑖𝑛(𝜑′ ) 𝜎𝑣′ + 1−𝑠𝑖𝑛(𝜑′ ) = 𝐾𝑝 𝜎𝑣′ + 2 √𝐾𝑝 𝑐 ′
(3.5)
Page 40
Chapitre 3 : Méthodes de calcul des rideaux de palplanches
Page 41
Chapitre 3 : Méthodes de calcul des rideaux de palplanches
ℎ
𝐹 ∫0 𝐻 = 𝑓 𝑑𝑧 (3.6)
Si le sol est en état de rupture de poussée, la contrainte qui s’exerce sur le mur est
horizontale, principale et a pour expression :
𝜎ℎ = 𝑢 + 𝐾𝑎 𝜎 ′
(3.7)
𝜋 𝜑
Avec : 𝐾𝑎 = 𝑡𝑎𝑛²(4 − 2 )
soit encore : 𝜎ℎ = 𝛾𝑤 𝑧 + 𝐾𝑎 (𝛾 − 𝛾𝑤 )𝑧
𝐻
𝐹𝑎 = ∫0 𝜎ℎ 𝑑𝑧 (3.8)
1 ′ )𝐻² ′
𝐹𝑎 = (𝛾 + 𝐾𝑎 𝛾 avec 𝛾 = 𝛾 − 𝛾𝑤
2 𝑤
Page 42
Chapitre 3 : Méthodes de calcul des rideaux de palplanches
Il faut aussi de vérifier que les déformations du rideau restent en tout point
admissibles, c’est-à-dire que la contrainte maximale dans une palplanche ne
dépasse pas le niveau de contrainte admissible pour l’acier soit[C244] :
𝑏.𝑀𝑚𝑎𝑥
𝜎𝑚𝑎𝑥 = ≤ 𝜎𝑎 (3.9)
2𝐼
Page 43
Chapitre 3 : Méthodes de calcul des rideaux de palplanches
La pression normale p (z) soumis par le sol est supposée être proportionnelle à la
contrainte normale verticale supposée, quant à elle, égale au poids des terres, avec
un coefficient K ne dépendant que du déplacement y (z) du rideau au niveau
considéré :
- pour : 𝑧 < ℎ
𝑝(𝑧) = 𝐾(𝑦)𝛾𝑧
- pour : 𝑧 > ℎ
𝑝(𝑧) = 𝐾(𝑦)𝛾𝑧 − 𝐾(−𝑦)𝛾(𝑧 − ℎ)
Page 44
Chapitre 3 : Méthodes de calcul des rideaux de palplanches
L’équilibre de la poutre :
𝐸𝐼𝑑 4 𝑦
𝑑𝑧 4
+ 𝑝(𝑧) = 0 (3.10)
Avec :
𝐸 Module d’élasticité.
𝐼 Moment d’inertie.
La résolution de cette équation, qui donne la déformée y (z) et, par suite, les
contraintes de flexion dans les palplanches, nécessitent la connaissance de la
fonction K (y) et des conditions aux limites du rideau. Or la fonction K (y) est très
mal connue et certaines des conditions aux limites, comme la longueur de la fiche
des palplanches, sont des inconnues du problème. C’est pourquoi la plupart des
méthodes sont fondées sur des hypothèses simplificatrices. On peut distinguer
schématiquement les trois types de méthodes suivantes [C244] :
______________
3.3.1 Méthodes aux états limites.
Deux méthodes anciennes, fondées sur des théories de plasticité qui nous
permettent de calculer les écrans de soutènements à l'état limite ultime, comme :
- La première, où le rideau est ancré en tête et simplement buté en pied ;
- La seconde, dans laquelle le rideau n’est pas ancré en tête, mais résiste
uniquement par un bon encastrement dans le sol de fondation.
______________
3.3.2 Méthode aux coefficients de réactions.
En interaction avec la structure et les tirants, le sol est modélisé à l'interface du sol
et de l'écran par des ressorts et des patins (méthodes aux coefficients de réaction).
Cette méthode nécessite l'emploi d'un logiciel adéquat.
______________
3.3.3 Méthode des éléments finis.
Page 45
Chapitre 3 : Méthodes de calcul des rideaux de palplanches
______________
3.4.1 Rideau ancré et simplement buté en pied
Un rideau ancré en tête est dit simplement buté en pied lorsque sa fiche est
suffisamment faible pour permettre une rotation du rideau autour de son point
d’ancrage et un déplacement du pied mobilisant la butée maximale[C244].
Figure 3.8 : Diagramme des efforts exercés sur le rideau, dans le cas d’un
sable. [C244]
2 2
𝐹𝑎 [3 (𝐻 + 𝐷) − 𝑎] = 𝐹𝑝(3 𝐷 + 𝐻 − 𝑎) (3.11)
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Chapitre 3 : Méthodes de calcul des rideaux de palplanches
______________
3.4.2 Rideau non ancré en tête et encastré en pied
Un rideau non ancré, battu dans un sol pulvérulent, subit une rotation autour d’un
point O situé dans sa partie en fiche. La figure suivante montre les déplacements
du rideau et les efforts normaux correspondants[C244]
Figure 3.9 : Calcul à l’état limite d’un rideau encastré, non ancré
(Sol pulvérulent) [C244]
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Chapitre 3 : Méthodes de calcul des rideaux de palplanches
- La force de contrebutée 𝐹𝑐 .
Elles peuvent alors être calculées par les équations de la statique traduisant
l’équilibre du rideau.
La valeur de z0 est déterminée en écrivant l’équilibre des moments autour du point
O, ce qui donne une équation du troisième degré en Z0, analogue à celle donnant
la valeur de la fiche D dans le cas de ou le rideau est simplement butée en pied
La fiche du rideau a alors pour expression :
𝐻
𝐷 = 𝐾2 −1 + 𝑧0 + 0,2𝑧0 (3.14)
𝑝
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Chapitre 3 : Méthodes de calcul des rideaux de palplanches
À court terme, les efforts de poussée et de butée sont évalués à partir de la cohésion
non drainée cu du matériau, et les contraintes utilisées sont les contraintes totales.
À long terme, où l’on utilise les caractéristiques inter granulaires de résistance au
cisaillement (c’, ϕ’), il faut tenir compte des pressions interstitielles correspondant
au régime permanent.
L’équilibre des poussées et des butées s’exerçant sur un rideau non ancré dans une
argile comme la montre la fig, n’est possible que si l’on a l’inégalité :
𝑐𝑢 ≤ 𝛾 𝐻/4 (3.16)
Ce n’est que dans ce cas que l’on peut ouvrir une fouille étayée par rideau.
Figure3.11 : Pression des terres à court terme sur un rideau battu dans une
argile homogène[C244]
Il s’agit d’une méthode récente qui connait actuellement un grand succès, suite au
développement du calcul numérique sur ordinateur, elle offre une grande
souplesse de calcul et permet une modélisation plus réaliste du comportement du
rideau.
La méthode est basée sur l’hypothèse fondamentale de Winkler (1867) dans le
domaine des petits déplacements, selon laquelle les contraint à l’interface
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Chapitre 3 : Méthodes de calcul des rideaux de palplanches
Kh, appelé Coefficient de réaction (kN/m3), n’est pas une grandeur géotechnique
intrinsèque, puisqu’il dépend aussi bien de la nature du sol, de sa rigidité, et des
dimensions du rideau, il est couramment évalué à partir de l’essai
pressionmétrique, en fonction du module préssiométrique équivalent EMe,
conformément à la formule de Ménard, Bourdon et Houy [PHI99] [BAL84]
𝑒
𝐸𝑀
𝐾ℎ = 𝛼𝑎 (3.18)
+0.133(9𝑎)𝛼
2
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Chapitre 3 : Méthodes de calcul des rideaux de palplanches
Figure 3.13 : Schéma de calcul automatique d’un rideau battu dans le sable et
diagrammes des efforts et déplacements du rideau[BOU10]
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Chapitre 3 : Méthodes de calcul des rideaux de palplanches
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Chapitre 3 : Méthodes de calcul des rideaux de palplanches
3.6 Conclusion
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4 Modélisation numérique d’un rideau de
palplanche
4.1 Introduction
Les codes éléments finis font maintenant partie des outils couramment utilisés lors
de la conception et à l’analyse des produits industriels. Les outils d’aide au
modélisation devenant de plus en plus perfectionnés, l’utilisation de la méthode
des éléments finis s’est largement développée et peut sembler de moins en moins
une affaire de spécialistes. Si l’utilisation de la méthode se démocratise de par la
simplicité croissante de mise en œuvre, la fiabilité des algorithmes et la robustesse
de la méthode, il reste néanmoins des questions essentielles auxquelles l’ingénieur
devra répondre s’il veut effectuer une analyse par éléments finis dans de bonnes
conditions :
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Chapitre 4 : Modélisation numérique d’un rideau de palplanche
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Chapitre 4 : Modélisation numérique d’un rideau de palplanche
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Chapitre 4 : Modélisation numérique d’un rideau de palplanche
𝜏 = 𝜎𝑛 . tan 𝜑 + 𝐶 (4.1)
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Chapitre 4 : Modélisation numérique d’un rideau de palplanche
______________
4.4.1 Les paramètres de sol :
Ce sol est hétérogene se compose de trois couches, leur parametre sont montrer
dans le tableau suivant :
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Chapitre 4 : Modélisation numérique d’un rideau de palplanche
______________
4.4.2 Les paramètres de rideau :
Le rideau de palplanche construis par des profilés de type HOESCH 1605 ayant
les caracteristique suivant :
E = 2,1.108 kN/m2
A = 1,363 · 10−2 m2
I = 2,8 · 10−4 m4
G = 1,05 kN/m
______________
4.4.3 Les paramètres d’ancrage :
Pour exécuter une analyse par COMSOL, des étapes spécifiques doivent être
suivre dans n'importe quelle modélisation.
_______________
4.5.1 Configuration de Model
Après l’ouverture du logiciel, une configuration d’un model sera demande qui vas
permettre l’execution de la simulation , elle est fait comme suivant :
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Chapitre 4 : Modélisation numérique d’un rideau de palplanche
a) Choix de dimension
Logiciel comsol nous donne la posibilité de choisir une des dimension pour le
modele etudié (2D, 3D, axisemetrie etc..)
Notre etude represente un problem en deux dimension, donc on choisit : 2D
c ) Choix d’etude
Dans cette étape on doit choisir un type d’étude.
Pour notre simulation on choisit : « étude stationaire » ,car nos variables ne
changent pas au fil de temps.
_______________
4.5.2 Les variable
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Chapitre 4 : Modélisation numérique d’un rideau de palplanche
_______________
4.5.3 Les fonction :
Dans cette étude, on a modelisé l’anrage comme une force , utilisant la fonction
de « rampe » logiciel peut calculer cette force.
_______________
4.5.4 La géometrie
la figure 4.3 montre la géometrie de notre modèle simplifié, qui se compose d’un
sol hétérogène de quatres couches soutenus par un rideau.
______________
4.5.6 Les proprieté mechanique
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Chapitre 4 : Modélisation numérique d’un rideau de palplanche
_______________
4.5.7 Frontières et conditions initiales :
Les frontières choisies sont suffisantes afin que les conditions aux limites n’influent pas
sur les résultats et pour que le mécanisme de rupture ne les intercepte pas. Notre étude est
definit par un encastrement en bas ,des apuis simples sur les côtés, ainsi que des
deplacements horizontaux et verticaux pour le mur.
_______________
4.5.8 Le maillage
Comme le logiciel utilise la méthode des éléments finis, un maillage doit aussi
être défini. En deux dimensions, le maillage peut être carré,triangulaire ou d'une
autre forme. La taille du maillage doit également être choisie. Pour avoir la
meilleure précision, il vaut mieux choisir le maillage le plus fin possible (tant que
les résultats convergent en un temps raisonnable). Le choix pour la taille du
maillage a donc été le calibre extrêmement fin
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Chapitre 4 : Modélisation numérique d’un rideau de palplanche
_______________
4.5.9 Etude :
Un nœud d'étude contient tous les nœuds qui définissent la façon de résoudre un modèle.
Ces nœuds sont divisés en trois grandes catégories :
• Etapes de l'étude, ce qui détermine les paramètres globaux appropriés pour un certain type
d'étude. Les étapes supplémentaires de l'étude sont basées sur les types d'études choisis.
• Configuration du solveur, qui contient les solveurs et configurations connexes pour des
variables dépendantes à résoudre pour, le stockage intermédiaire des solutions, et les
paramètres spécifiques du solveur.
• Configurations d’emploi, contient tous les emplois définis pour une étude (emplois
paramétriques distribués, jobs batch et informatique en grappe).
On va voir aussi l'étude de référence pour faire référence à une autre étude dans le modèle
[COM].
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Chapitre 4 : Modélisation numérique d’un rideau de palplanche
4.6 Conclusion
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5 Résultats et interprétations
5.1 Introduction
Une fois le calcul lancé, les résultats obtenus par COMSOL sont illustrés
dans des figures représentatives aux paramètres étudiés.
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Chapitre 5 : Résultats et interprétations
.
Néanmoins on a constaté qu’a la profondeur de -1,50m le déplacement de
la palplanche a été retenu en réellement a l’existence d’un tirant qui
s’oppose au déplacement de palplanche.la rigidité de tirent justifie cette
retentions de la palplanche.
Concernant le sol, sous l’effet de la charge repartie le sol déplace
horizontal et vertical. Sachant que le déplacement vertical est plus
important
_______________
5.1.2 Contraint appliquer sur le rideau
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Chapitre 5 : Résultats et interprétations
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Chapitre 5 : Résultats et interprétations
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Chapitre 5 : Résultats et interprétations
Afin d’être capable de connaitre les zones de corrosion dans notre structure,
on introduire un couplage électro dynamique avec un courant d’électrolyte a
faible voltage Les résultats de distribution de densité de courant exprimés en
(A/m²) sont illustrés comme suit :
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Chapitre 5 : Résultats et interprétations
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Chapitre 5 : Résultats et interprétations
Pour simuler l’ouvrage à 50 ans, on observe pour une perte de masse localisé
dans la zone la plus sollicitée, ce qui implique une influence sur la résistance
de rideau qui doit être étudié.
La perte d’épaisseur dans notre modèle est montrée comme suivant :
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Chapitre 5 : Résultats et interprétations
géométries mais ses dimensions ils sont plus affines, la figure suivante
représente le nouveau maillage.
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Chapitre 5 : Résultats et interprétations
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Chapitre 5 : Résultats et interprétations
________________
5.3.2 Contraint appliquer sur le rideau
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Chapitre 5 : Résultats et interprétations
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Chapitre 5 : Résultats et interprétations
________________
5.3.4 Tassement de la surface libre
5.3 Conclusion
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Conclusion générale
Donc pour minimiser les dégâts de ce problème il faut intervenir au préalable lors de la mise en
œuvre des palplanches, et d’employer des protections sur les zone qui peuvent corrode
facilement et qui présente des zones qui peuvent se corrodent facilement.
Il est possible d’évaluer la résistance d’une palplanche fonctions des matériaux perdu pendent
le processus de corrosion
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Bibliographie
Page 78
[PHI99] Philiponnat G ,Hubert B (1999)Fondation et ouvrage de terres, edition
eyrolles ,paris 547p
[PLO08] Ir C. Ployaert , FEBELCEM Fédération de l’Industrie Cimentière Belge,2008
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