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COURS DE MATERIAUX
METALLIQUES
2015/2016
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Chapitre 1
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Elaboration de l’acier
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Filières d'élaboration de l'acier
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Cokerie
Coulée Convertisseur
continue O2
Train à bandes
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• Le carbonate de fer (FeCO3) est aussi utilisé comme minerai, mais le fer est
toujours ramené à l’état d’oxyde soit par calcination à l’air préalablement à
l’enfournement ou soit par décomposition dans la partie haute du fourneau.
Le minerai de fer est fritté pour le rendre Carbone presque pur : coke
apte à l'utilisation dans le haut fourneau
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GUEULARD
300°C
Le minerai perd son eau
(calcination)
CUVE
VENTRE
900°C à
1200°C
400°C
800°C
Le minerai perd son oxygène
(réduction)
ETALAGES 1200°C
La fonte fond (fusion)
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Le carbone est le principal agent réducteur, qui agit sur les oxydes soit
directement, soit par l’action de son oxyde CO. La première source
d’oxyde de carbone est la combustion du carbone du coke, dans le vent,
au nez des tuyères :
C + 1/2 O2 → CO
et CO + 1/2 O2 → CO2
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CO2 + H2 → H2O + CO
H2O+C → CO + H2
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FeO + H2 → Fe + H2O
Remarques :
Au-dessous de la température 800°, CO est mieux utilisé que H2 dans le
processus de réduction, c’est l’inverse au-dessus de cette température.
Enfin, la diffusion d’un gaz étant d’autant plus facile que sa densité est plus
faible, l’hydrogène diffuse quatre fois plus vite dans un solide que l’oxyde de
carbone, ce qui est un grand avantage pour la cinétique de la réduction par H2.
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FeO + C → Fe + CO
(P2O5)gaz + 5 C → (P2)gaz + 5 CO
Le phosphore ayant à peu près la même affinité pour l’oxygène que le fer est,
comme lui, réduit presque complètement au haut fourneau.
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Oxydes de manganèse
Le manganèse est introduit dans le fourneau sous forme de MnO et de MnO2 ;
ce dernier est facilement réduit en MnO par l’oxyde de carbone. MnO est
réduit, au-delà de 1000 °C, selon la réaction :
MnO + C → Mn + CO
MnO étant une base est réduit d’autant plus facilement que le laitier est plus
basique ; en présence de laitier acide, il se forme un silicate de manganèse
peu réductible. Habituellement, une fraction importante du MnO, supérieure à
50 %, est réduite.
Silice
Au niveau des étalages, la silice est réduite selon les réactions :
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la silice étant fournie surtout par les cendres du coke. Le gaz SiO
rencontre, dans la zone active, le carbone du coke et libère du silicium
par la réaction :
SiO2 (cendres) + C(coke) → (SiO)gaz + CO
Ce silicium est alors disponible pour silicier la fonte. SiO non réduit est
réoxydé dans une région (Creuset) à température plus basse et où se
trouve de l’oxygène (le bas de la zone de fusion) selon la réaction :
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4. Métallurgie primaire
Le carbone,
Le silicium,
Le manganèse,
Le phosphore,
Le soufre,
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les fontes riches en phosphore sont traitées par les procédés dérivés
de LD tels que le procédé LDAC (1,2 à 2,2% de phosphore),
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Matières premières :
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Réactions d’oxydation :
Silicium :
Si + 2O SiO2
Si +2FeO SiO2 + 2Fe
Manganèse :
Réactions d’oxydation :
Phosphore :
Soufre :
S + O2 SO2
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Réactions d’oxydation :
Carbone :
2C + O2 2CO
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Historique
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la cuve ;
le berceau de basculement ;
la voûte.
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La voûte
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Coulée en lingots
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Techniques de coulées
Coulée continue
La coulée continue
est devenue le
principal procédé de
fabrication d'acier
(demi-produits). Les
raisons en sont les
suivantes :
augmentation des
capacités de
production,
économie
d'énergie (production
directe de demi-
produits)
nécessite moins
de main-d'œuvre
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Chapitre 2
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Introduction
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en sable
refroidissement dans des moules en cire
en métal
soit sous contraintes
soit par gravité
(sous pression, par centrifugation,…)
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Les propriétés thermiques du matériau interviennent dans ce mode de mise en
œuvre :
la température de fusion des alliages métalliques doit être atteinte, et le
coût de l’énergie thermique est un paramètre important du procédé ;
la coulabilité, c’est-à-dire la capacité de l’alliage liquide à remplir
l’empreinte du moule. Interviennent :
• les propriétés thermiques (dilatation et conductivité thermiques,
chaleur latente de solidification et capacité thermique massique,
viscosité à l’état liquide),
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la contraction à l’état solide au refroidissement (0,5 à 2 %).
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Le frittage ne passe pas par la fusion du métal est par conséquent utilisé
pour les matériaux très durs et très peu tenaces et à haut point de fusion.
La mise en œuvre nécessite trois étapes :
broyage de métaux durs : Mn, Cr, Fe...
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Généralités
L’essai de traction est parmi les plus pratiqués pour déterminer certaines
caractéristiques mécaniques fondamentales des matériaux et notamment :
limite d’élasticité, charge de rupture, allongement de rupture.
Essai de traction
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Généralités
Alliages Températue (°C) Ordre de grandeur
de l’allongement (%)
20 7 à 14
d’aluminium 150 17 à 31
300 48 à 82
400 110 à 160
20 35 à 65
de cuivre 700 > à 60
20 45 à 55
de fer 800 65 à 105
1000 75 à 110
20 33 à 57
De nickel 800 42 à 95
1000 60 à 135
20 10 à 40
De titane 700 40 à 97
800 65 à 130
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mais :
• il faut souvent limiter les temps de contact du métal avec l’outil et d’assurer
un refroidissement efficace de cet outil pour éviter un ramollissement
excessif de sa surface et sa dégradation par fatigue thermique, abrasion,
fluage…
Cependant :
Il faut intercaler des traitements de recuit
(par réchauffage du produit) pour restaurer
la ductilité du métal entre séquences de
mise en forme pour éviter l’écrouissage
persistant
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Le forgeage
Définition :
Production de pièces de formes et de matériaux divers, à partir d’un lopin par
déformation plastique par chocs ou pression, à froid ou à chaud (alliage
d’Aluminium 480 °, Acier 1250°).
Intérêt :
La déformation plastique génère un fibrage qui améliore les performances
mécaniques. Ce qui permet de réduire les dimensions, le poids, l’inertie, les
vibrations, pour les même efforts.
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Le laminage
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Le laminage à chaud est utilisé quand on doit travailler un produit de forte section
(De nombreux produits (produits longs, tôles fortes, bandes à chaud) ne subissent
qu’un laminage à chaud, puis des opérations de finition (traitements thermiques,
dressage, décapage, revêtements, usinages).
Le laminage à froid n’est utilisé pratiquement que pour les bandes minces. Ce
procédé permet d’obtenir des tolérances serrées (à quelques micromètres), des
propriétés mécaniques élevées par écrouissage, et un bon état de surface.
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Le filage
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Le tréfilage
Par traction, on force une barre ou un fil, à passer au travers
d’une filière qui réduit sa section.
Fils électriques, câbles.
Emboutissage
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4. Assemblages soudés
Position de soudage
Aspect économique
Mécanisation et automatisation
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1. Soudage à l’arc
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2. Soudage à la flamme
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Chapitre 3
ÉSSAIS MÉCANIQUES
DES MATÉRIAUX
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Plan
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Introduction
Les essais mécaniques
la vitesse de sollicitation ;
en tenant compte de : la température ;
des interactions entre les propriétés mécaniques ;
des évolutions de la structure microscopique ;
…
Est nécessaire
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Elasticité ductilité
Limite d’élasticité Allongement à rupture
(Re) (A%)
Dureté Fragilité
HB, HV, HR (C,B,..) Résilience
(KCU)
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83
84
84
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1. ESSAI DE RESILIENCE
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Essai de Résilience
1. But de l’essai de résilience
Il s’agit pour le métallurgiste de déterminer la résistance aux chocs
de certains matériaux, en présence d’une entaille dite en U ou en V,
selon sa géométrie
2. Définition de la résilience
La résilience est l'énergie absorbée par l’éprouvette pendant le choc
KV ou KU, rapportée à la surface de la section à fond d’entaille S :
KV KU
K CV = et K CU =
S S
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Essai de Résilience
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90
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Essai de Résilience
4. Le dispositif expérimental
h0
h1
Essai de Résilience
4. Présentation de l’éprouvette en V
Résilience KCV
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Essai de Résilience
5. Présentation de l’éprouvette en U
R=1
Résilience KCU
Essai de Résilience
6. Conditions de l’essai
1. L’essai doit se faire à une température ambiante, sauf
spécification contraire.
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Essai de Résilience
7. Résultats de l’essai
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95
Essai de Résilience
(4) (5)
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Essai de Résilience
9. Fractographies
2. ESSAI DE TRACTION
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100
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L0
F F
S0
S
L0 L
101
101
z
z z
z
dx-u
dx
dz+w
dz dy y
y
dy-v
x x
z
z
Configuration non déformée Configuration déformée
102
102
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x y
= = où est le coefficient de Poisson
z z
103
103
r0
r
r 0 = =
r0 0
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104
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105
Eprouvette de traction
Eprouvette
Eprouvette normalisée
rompue
Eprouvette déformée
avec striction
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106
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Eprouvettes normalisées
Cylindrique
Prismatique
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La résistance mécanique
Rm = Fm/S0
Force (N)
Fm
Fe Courbe de traction
d’un acier ordinaire
Lu-L0
Allongement (mm)
L ’allongement à rupture
108
A% = (Lu – L0)/L0 * 100
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Exercice 1
Une barre prismatique de section rectangulaire (25 mm x 50 mm) et de
longueur L = 3.5 m est soumise à une traction axiale de 90 kN. On observe
un allongement de 1.2 mm.
Sachant que le matériau de la barre reste dans le domaine élastique, calculer
la contrainte axiale ainsi que l’allongement relatif. Que vaut le module de
Young ?
Réponse 1
Exercice 2
Un laiton présente un seuil d’écoulement plastique de 240 MPa, une
résistance maximale de 310 MPa et un module d’élasticité de 110 GPa. Un
échantillon cylindrique de cet alliage subit un essai de traction et s’allonge de
1.9 mm. La géométrie initiale de l’échantillon est :
Diamètre = 15.2 mm ; Longueur = 380 mm
Sur la base de ces informations, est-il possible de calculer la valeur de la
charge qui est nécessaire pour produire cet allongement de 1.9 mm ? Si oui,
calculer la charge ; si non, expliquer pourquoi.
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3. ESSAI DE DURETE
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Essais de Dureté
La mesure de la dureté correspond en pratique à celle de la résistance à
la pénétration locale du matériau considéré. La dureté dépend alors non
seulement des caractéristiques de ce matériau, mais aussi de la nature et
de la forme du pénétrateur et du mode de pénétration.
Cet essai est proposé par Martel (1895), il consiste en une chute d’un
pénétrateur sur la surface du matériau et la mesure de l’empreinte laissée
après rebondissement. Par définition, le nombre de dureté est égal au
rapport de l’énergie du pénétrateur au volume de l’empreinte.
La bille rebondit d’autant plus haut que la pénétration est plus faible, donc
que le métal est plus dur.
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La dureté Vickers
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2F sin
HV = 2 0.189 F
gd 2 d2
F
136°
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Essai de Dureté
Corrélation entre dureté et résistance à la traction Rm (Tensile Strength TS)
pour certain matériaux : Steels (aciers), Brass (laiton), Cast iron (fonte)
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Exercice 3
Une éprouvette en cuivre, dont la longueur initiale est de 50 mm, est étirée en traction. A
la limite conventionnelle d’élasticité (Re0,2 = 86 MPa), sa longueur totale sous charge est
égale à 50,139 mm.
Calculer le module d’élasticité du cuivre.
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Chapitre 4
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La corrosion concerne l’attaque des matériaux par les agents chimiques présents
dans leur environnement. Le terme corrosion provient du latin corrodere (ronger) ;
il est, en principe, réservé aux métaux.
Le matériau qui subit la corrosion est souvent un métal, mais il peut être un verre,
du plastique ou du béton.
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Pendant les années 1960-1970 il était admis que l’apparition de la corrosion sur
une voiture de moins de 3 ans était normale, mais maintenant les mentalités ont
beaucoup changé pour diverses raisons :
Des études ont montré que le coût de la corrosion est très élevé : entre 1 à 5% du
PNB des pays industrialisés.
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Coûts de la corrosion
Une méthodologie pour une telle estimation a été proposée aux USA par le NBS
(National Bureau of Standards) et le BCL (Batelle Colombus Laboratories) :
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•Les minerais de fer : sous forme d'oxydes : Fe2O3 (hématite), Fe3O4 (magnétite).
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1.Conditions de corrosion
Zone 1 Zone 2
Zone unique
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Exemple
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2. Facteurs de la corrosion
La classification des facteurs de corrosion constitue un cadre
simplifié auquel l’ingénieur ou le technicien auront intérêt à se
rapporter chaque fois qu’ils seront mis en présence d’un cas de
corrosion de façon à envisager un certain nombre d’hypothèses
susceptibles de faciliter la compréhension du phénomène.
135
3. Formes de corrosion
i. Corrosion généralisée ou uniforme
C’est la forme de corrosion la plus banale. Elle se traduit par
une dissolution uniforme de la surface métallique en contact
avec l’agent corrosif. Le métal dans ce cas est dans l’état actif.
Elle est aisément contrôlable par des mesures de pertes de
poids ou la diminution d’épaisseur du métal.
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a) Corrosion uniforme
Elle résulte de la présence de micropiles à l’intérieur du même
métal et se traduit par une perte régulière de l’épaisseur.
On l’exprime par un taux de
corrosion (mg ou g par unités de
surface et de temps : mg ou g.dm-2 j-1)
ou plus souvent par une vitesse de
corrosion (diminution d’épaisseur par
unité de temps : mm/an).
Exemple :
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b) Corrosion galvanique
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Cuivre Fer
Cuivre Fer
Remèdes :
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Corrosion du rivet
Acier
Mauvais
Acier
Rivet en aluminium
Corrosion de l’aluminium
Aluminium
Mauvais
Aluminium
Rivet en acier
Corrosion de l’aluminium
Aluminium Mauvais
Acier
Rivet en cuivre Corrosion de l’acier
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Cordon
Acier d’étanchéité
Bague isolante Rondelle
métallique
Bon
Bagues
isolantes
Bronze
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Remèdes
i. Les éléments d’addition chrome et molybdène ont une influence
très favorable sur la résistance à la piqûration et entraînent une
augmentation importante du potentiel de piqûre Epiq.
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d) Corrosion érosion
Elle est associée au mouvement du fluide et résulte d’une usure
mécanique et d’une dissolution électrochimique du métal.
Les équipements les plus concernés sont les coudes et les tés
dans une canalisation, les vannes, les pompes, etc.…
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Remèdes
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Remèdes
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