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Appliquées de Strasbourg
Annexes
Du mémoire de Projet de Fin d’Etudes
Spécialité Génie Civil
Juin 2014
1 Définitions
D’après les normes NF P94-282, NF EN 1536, NF EN 12063.
Action géotechnique
Action transmise à la structure par le terrain, un remblai, une masse d'eau ou l'eau souterraine
Ancrage
Partie d'un tirant d'ancrage qui transmet les forces de traction qui lui sont appliquées au terrain. Il
existe de nombreux dispositifs d'ancrage. Les plus usuels sont constitués par une partie de tirant
scellée au terrain, par un corps mort ou par un contre-rideau
Butée mobilisée
Force de réaction exercée par le terrain sur un écran à l'équilibre des forces horizontales
Buton
Pièce élancée travaillant en compression et en flexion sous son propre poids, généralement en acier, en
béton armé ou en bois, utilisée pour l'étaiement d'un écran de soutènement. Les butons peuvent être
précontraints lorsqu'ils sont mis en place par vérinage.
Casque de battage
Dispositif, placé sur la tête de la palplanche, qui transmet le coup du mouton de manière répartie et qui
évite d'endommager la tête de la palplanche.
Essai de contrôle
Essai de mise en tension d'un tirant d'ancrage scellé dont l'objet est de vérifier que les tirants de
l'ouvrage présentent un comportement adéquat en conditions de service
Essai préalable
Essai de mise en tension d'un tirant scellé dont l'objet est d'établir la résistance à l'arrachement et la
résistance critique de fluage des tirants de l'ouvrage
Fiche
Partie totalement enterrée d'un écran dont la longueur est le plus souvent déterminante dans l'équilibre
de l'écran.
Fonçage
Toute méthode servant à mettre en place les palplanches à la profondeur requise.
Gunitage
Le gunitage est une sorte de béton qui est projeté contre les surfaces. Il existe deux méthodes. Pour la
variante sèche, l'eau n'est ajoutée que dans le tuyau d'injection de la lance. Le mélange n'a lieu que
lorsque le gunitage adhère sur la surface. Pour la méthode humide, le ciment est mélangé à l'avance
avec de l'eau et seulement alors conduit dans le tuyau, et c'est uniquement de l'air sous haute pression
qui est ajouté. Le gunitage s'applique bien sur un armement placé à l'avance.
Hauteur libre
Distance entre le sommet de l'écran et le niveau du terrain en aval de l'écran.
Lierne
Poutre horizontale, généralement en acier ou en béton armé, fixée au rideau de palplanches. Elle est
reliée aux ancrages ou aux butons, afin de répartir uniformément les efforts appliqués sur l'ensemble
du rideau de palplanches.
Mouton
Pièce de la machine de fonçage utilisée pour la mise en place des palplanches, par percussion.
Palplanche métallique
Profilé en acier de faible épaisseur et de grand élancement pouvant être plat, en forme de Z ou de U,
obtenu par laminage à chaud ou profilage à froid.
Paroi composite
Soutènement constitué d'éléments principaux et d'éléments intermédiaires. Les éléments principaux
sont normalement constitués par des profilés métalliques en H ou par des pieux, espacés régulièrement
sur toute la longueur de l'écran, et mis en place avant le début de l'excavation. Les éléments
secondaires sont en général constitués de plaques en béton (banché, projeté ou préfabriqué) ou en bois,
ou constitués d'éléments métalliques, et sont mis en place au fur et à mesure du terrassement après la
réalisation de chaque tranche d'excavation.
Poussée limite
Poussée minimale correspondant à l'état d'équilibre limite (ou d'équilibre plastique)
Tirant
Tige de raccordement d'un écran à un dispositif d'ancrage.
Tirant d'ancrage
Dispositif de retenue d'un écran constitué par une tête d'ancrage, un tirant et un ancrage.
Tubage provisoire
Tube en acier utilisé pour soutenir la paroi du forage (par exemple dans le cas de sols instables) qui est
retiré pendant ou après le bétonnage.
Tubage permanent
Tube en acier utilisé pour soutenir la paroi du forage (par exemple dans le cas de sols instables) qui
n'est pas retiré et sert de gainage permanent et continu.
Tube plongeur
Colonne de bétonnage à joints étanches, utilisée pour le bétonnage en conditions immergées.
3. Excavation locale en gradin par couches horizontales successives (0,2 à 1 m) jusqu'au niveau
d'installation des éventuels supports horizontaux.
4. Mise en place du système de blindage entre les profilés verticaux, perpendiculairement à ceux-
ci, et directement après chaque phase d'excavation
6. Mise en place des supports horizontaux éventuels (étançons, tirants d'ancrage, pieux de
traction, …)
Les étapes 3.4.5.6 se répètent jusqu'au niveau d'installation d'éventuels supports horizontaux
supplémentaires, ou jusqu'au niveau du fond de fouille final. Le blindage doit au moins atteindre le
niveau du fond de fouille le plus profond.
Cette technique est souvent utilisée pour des excavations temporaires et peu profondes (3 à 6 m).
1. Mise en œuvre des profilés verticaux par vibrofonçage ou forage préalable (le plus courant)
4. Excavation de la fouille sur tout son périmètre jusqu'au niveau d'installation d'éventuels
supports horizontaux
5. Mise en place des supports horizontaux éventuels (étançons, tirants d'ancrage, pieux de
traction, …)
6. Excavation de la fouille sur tout son périmètre jusqu'au niveau d'installation des supports
horizontaux supplémentaires éventuels ou jusqu'au niveau du fond de fouille final
Dans le cas d’une mise en place du profilé par forage, il conviendra de remplir :
- par du béton de scellement jusqu’au niveau du fond de fouille pour réaliser la fiche (Phase 1)
- par du sable ciment au-dessus du niveau du fond de fouille (Phase 2)
La technique de forage par "double rotation" permet de réaliser le pieu à la tarière tubée, sous tubage
provisoire, avec extraction des terres.
Cette technique a l’avantage d’être mise en œuvre sans vibrations et avec des nuisances sonores
réduites.
2. Tarière et tube sont vissés simultanément dans le sol mais le tube tourne dans le sens inverse de la
tarière.
La fermeture du clapet d'obturation, fixé à la base de la tarière, empêche la pénétration d'eau et / ou de
terre dans l'axe central creux de la tarière continue pendant le vissage.
3. Descente à la profondeur d'assise choisie. Extraction des terres: les déblais remontent par les spires
de la tarière.
4. Évacuation des déblais par les ouvertures en haut du tube. Ouverture du clapet d'obturation, tarière
et tube extraits ensemble, remplissage simultané de l'espace ainsi créé par du béton pompé au travers
de l'âme de la tarière et formation du fût du pieu.
Le pieu foré de grand diamètre avec tubage louvoyé est un pieu cylindrique en béton moulé dans le
sol. Il est réalisé par forage préalable sous la protection d'un tube de guidage provisoire,
éventuellement sous surpression d'eau.
Cette technique est un type de forage exempt de vibration et à faible nuisance sonore qui convient pour
des très grandes profondeurs d'assise (jusqu'à > 50 m).
Cette technique est principalement utilisée pour des pieux de diamètre compris entre 600 et 1500 mm
pour des travaux d'infrastructure, projets industriels importants, grands immeubles
Figure 4: Phasage d'exécution de la paroi de pieux sécants (exécutés selon la technique de la double rotation)
1. Réalisation de la poutre de guidage (double poutre armée - murets guides - avec réservation
polystyrène)
o Phase 1 : Forer et bétonner les pieux primaires sans armature. On saute à chaque fois
de trois pieux. (1-5-9-13)
o Phase 3 : Forer les pieux secondaires qui sont armés. (2-4-6-8-10-12-14). Ces derniers
mordent dans la section des pieux voisin déjà bétonnés, de telle sorte qu’il en résulte
une paroi continue.
Ce mode de mise en œuvre est le plus efficace dans les terrains pulvérulents.
Cette technique entraine des vibrations qui peuvent provoquer l’apparition de fissures sur les
bâtiments voisins mais entraine moins de nuisances sonores que le battage.
a) Mise en fiche
Elle consiste à déposer la palplanche à l’endroit exact et dans la direction voulue pour le rideau à
réaliser, et à amorcer l’enfoncement sur une petite longueur.
Préalablement il aura fallu enclencher les joints. La mise en fiche se fait de façon continue en
enclenchant successivement un certain nombre de palplanches.
Arrachage : Lorsque les palplanches sont utilisées à titre provisoire, on les récupère en fin de
travaux par arrachage. Il est obtenu par combinaison de chocs de bas en haut de l’appareil
arracheur et de la traction constante d’un engin de levage.
Remarque : Lors du battage, il ne faut pas continuer à battre quand on a obtenu le refus sur un sol
rocheux, car la détérioration du pied de la palplanche empêche ensuite un arrachement normal.
Recépage : Dans certain cas, une partie de la palplanche est laissée en place (protection contre
les affouillements par exemple). Dans ces cas-là, la partie supérieure du rideau est coupée au
chalumeau ou au chalumeau oxyacétylénique par des hommes grenouilles si le niveau de
découpe se trouve dans l’eau.
Cette technique est utilisée en plein champs et est efficace dans les terrains durs. Elle entraine des
fortes nuisances sonores et des vibrations importantes. Elle nécessite des précautions
particulières notamment la protection de la tête de la palplanche (enfiler un casque de protection sur le
dessus de la palplanche).
4.4 Le lançage
Cette technique consiste à envoyer à la base du profil métallique, un jet d’eau ou de boue
benthonique sous pression qui émulsionnent le terrain. On utilise un tubage ou lance d’injection en
complément avec le vibrofonceur. (Figure 8)
Cette technique s’applique dans les terrains sableux ou sablo-graveleux compacts où le battage est
difficile.
- la procédure « mise en fiche et fonçage » (Figure 9): cette procédure consistant à enfoncer
chaque palplanche sur toute sa longueur avant de mettre en fiche la suivante constitue la
méthode de fonçage le plus facile. L'avantage de cette procédure est que la tête de la
palplanche n'a à être soulevée que sur une hauteur au-dessus du sol, égale à la longueur de la
palplanche. De plus, une palplanche peut facilement être enclenchée manuellement dans la
serrure de celle déjà enfoncée. En revanche dans le cas de sables denses, de sols cohérents
raides et dans les sols contenant des obstacles, la procédure « mise en fiche et fonçage » peut
conduire à des problèmes de dégrafage de la serrure à l'avancement et occasionnellement à des
écarts assez importants par rapport à la position requise.
Les deux autres procédures permettent de garantir une verticalité et un alignement satisfaisant et
réduisent les risques de dégrafage.
- la procédure de fonçage « par panneau » : comme un panneau est mis en fiche, il n’est pas
nécessaire que toutes les palplanches soient entièrement enfoncées pour continuer les
opérations de fonçage. Ceci présente un avantage, notamment lorsque des obstacles sont
rencontrés, certaines palplanches peuvent être laissées hautes, sans qu’il y ait interruption de la
procédure de mise en place et sans craindre de compromettre l’efficacité d’ensemble.
Cependant par cette procédure de fonçage, l’enclenchement de chaque palplanche exige
qu’elle soit soulevée d’une hauteur correspondant à deux fois sa longueur.
Sites maritimes, fluviaux, grands Emprise de travaux réduite Procédé à éviter à côté de fondations peu profondes
chantiers de Travaux Publics Facilité et rapidité de mise en œuvre existantes
S'accomode mal dans un environnement Forte aptitude au réemploi Matériaux onéreux suivant la variation du cours de
Palplanches urbain (bruits, vibrations…) Très bonne étanchéité l’acier
métalliques Tout type de terrains à l’exception des Très grande résistance Dégradation avec le temps (corrosion)
terrains rocheux. Fortes nuisances (sonore, vibration, espace de
travail) dues aux méthodes de mise en œuvre
(*) Une cohésion suffisante est nécessaire pour assurer la stabilité de l’excavation verticale sur une hauteur minimale et dans un court laps de temps afin de permettre la
mise en place du blindage.
(**) Les parois berlinoises jouent uniquement le rôle de soutènement et non le rôle de paroi étanche
(***) Les outils de forage et l’installation pour la pose des tuyaux ne créent guère de vibrations. Ceci permet d’implanter des pieux sans vibration à côté de fondations
existantes
Non-respect des phases de terrassement Renversement ou rupture de la paroi Prévoir des visites avant le début des
travaux et pendant les travaux pour
vérifier le respect de ces phases
Mise à nu des sols à risque de Mouvements différentiels de terrain se Limiter au minimum le temps
gonflement manifestent par des désordres affectant la d’exposition de ce type de terrain et
paroi empêcher l’arrivée d’eau dans ce type
de terrain
Présence d’une nappe phréatique non Mise en charge importante de l’ouvrage Reprendre le dimensionnement en
prise en compte dans le (poussées hydrostatiques) pouvant intégrant ces charges (*)
dimensionnement provoquer un renversement ou une
rupture de la paroi
Absence ou inefficacité d’un système de Accumulation d’eau derrière l’écran, Vérifier qu’un système drainant est
drainage et d’évacuation des eaux poussées hydrostatiques sur l’ouvrage prévu sur les plans d’exécutions et
s’assurer de sa mise en œuvre.
Sol non drainant pour remblayer derrière Accumulation d’eau derrière l’écran, Mettre en place un remblai drainant
l’ouvrage de soutènement poussées hydrostatiques sur l’ouvrage acheté en carrière dont on connait
l’ensemble des propriétés plutôt que
les terres locales. Les remblais
argileux doivent absolument être
proscrits.
Présence de canalisations Rupture de conduite, danger éventuel Recherche des canalisations + relevé
pour les ouvriers présents sur place sur le plan d’exécution
Non-respect des données lors de Effondrement de la paroi Vérifier que l’exécution est conforme
l’exécution (entraxe entre profilés, aux données de conception
blindage, longueur de la fiche, longueur
des tirants, bulbe d’ancrage …)
Absence de contact entre le système de Décompression du terrain Utiliser des cales pour forcer le
blindage et le sol retenu contact
Les cavités éventuelles doivent être
colmatées par du sable stabilisé ou du
coulis de ciment.
Non-respect des phases de Renversement ou rupture de la paroi Prévoir des visites avant le début
terrassement des travaux et pendant les travaux
pour vérifier le respect de ces
phases
Mise à nu des sols à risque de Mouvements différentiels de terrain se Limiter au minimum le temps
gonflement manifestent par des désordres affectant d’exposition de ce type de terrain
la paroi et empêcher l’arrivée d’eau dans
ce type de terrain
Absence ou inefficacité d’un Accumulation d’eau derrière l’écran, Vérifier qu’un système drainant
système de drainage et poussées hydrostatiques sur l’ouvrage est prévu sur les plans
d’évacuation des eaux d’exécutions et s’assurer de sa
mise en œuvre.
Sol non drainant pour remblayer Accumulation d’eau derrière l’écran, Mettre en place un remblai
derrière l’ouvrage de soutènement poussées hydrostatiques sur l’ouvrage drainant acheté en carrière dont on
connait l’ensemble des propriétés
plutôt que les terres locales. Les
remblais argileux doivent
absolument être proscrits.
Arrivée d’eau et/ ou de sol dans le - Remaniement ou instabilité de la Pour éviter l’arrivée de sol et
forage couche porteuse ou du terrain d’eau dans le forage, des mesures
environnant doivent être prises pour maintenir
la stabilité de ce forage. Pour cela,
- Déstabilisation de l'assise des les moyens usuels utilisés sont :
fondations voisines due à un - les tubages
déplacement des terrains sous ces - les fluides stabilisateurs
fondations
- Délavage du ciment
Incidents lors de la descente des Éboulements et mauvais centrage Utiliser un tube de travail facilite
cages d’armatures énormément la descente des cages
Réaliser le centrage au moyen de
cales en acier, de rouleaux en
béton ou encore de roulettes en
matière plastique
Non-respect des données de Instabilité ou rupture de la paroi Vérifier que l’exécution est
conception lors de l’exécution conforme au plan d’exécution
(entraxe entre pieux, diamètre des
pieux, longueur de la fiche,
longueur des tirants, bulbe
d’ancrage …) et de la qualité des
matériaux mises en œuvre (aciers,
béton)
Erreurs dans les hypothèses de Renversement ou rupture du rideau Vérifier la vraisemblance des
dimensionnement : hypothèses trop de palplanches hypothèses de calculs (conformes
optimistes à l’étude de sols) - modèle
o Mauvaises appréciations des géotechnique retenu
caractéristiques des terres
soutenues (angle de frottement
interne)
o Non prise en compte des
poussées hydrostatiques ;
o Non prise en compte du poids
saturé des terres
o Surcharge d'exploitation
sous-estimée
Sous dimensionnement de la paroi
Non-respect des phases de Renversement ou rupture du rideau Prévoir des visites avant le début
terrassement de palplanches des travaux et pendant les travaux
pour vérifier le respect de ces
phases
Présence d’une nappe phréatique non Mise en charge importante de Reprendre le dimensionnement en
prise en compte dans le l’ouvrage (poussées intégrant ces charges
dimensionnement hydrostatiques) pouvant provoquer supplémentaires (*)
un renversement ou une rupture de
la paroi
Absence ou inefficacité d’un système Accumulation d’eau derrière Vérifier qu’un système drainant
de drainage et d’évacuation des eaux l’écran, poussées hydrostatiques sur est prévu sur les plans
l’ouvrage d’exécutions et s’assurer de sa
mise en œuvre.
Sol non drainant pour remblayer Accumulation d’eau derrière Mettre en place un remblai
derrière l’ouvrage de soutènement l’écran, poussées hydrostatiques sur drainant acheté en carrière dont on
l’ouvrage connait l’ensemble des propriétés
plutôt que les terres locales. Les
remblais argileux doivent
absolument être proscrits.
Mauvais stockage des palplanches Modification des caractéristiques Prévoir une aire de stockage plane
mécaniques des palplanches, maintenue propre
détériorations des serrures,
déformation plastique de l’acier
Mauvaise mise en place du rideau, non Dévers des profilés, dégrafage Prévoir un guidage des
verticalité du rideau palplanches
Non-respect des données lors de Renversement ou rupture du rideau Vérifier que l’exécution est
l’exécution (type de palplanches, de palplanches conforme au plan
longueur de la fiche, longueur des
tirants, bulbe d’ancrage …)
(*) Une précaution pour éviter que des pressions hydrostatiques surchargent l’ouvrage serait de
mettre en place un moyen de rabattre la nappe. Il est en effet souvent plus économique de mettre des
moyens efficaces d’évacuation des eaux que de vouloir résister à la poussée hydrostatique. Or tout
rabattement important et durable d’une nappe phréatique peut devenir dangereux pour les
constructions environnantes. En effet les couches de sols asséchées ont tendance à se contracter et la
surface de terrain risque de s’affaisser légèrement.
Mise en tension avant durcissement Instabilité de la paroi Attendre que le coulis de scellement
du coulis atteigne la résistance nécessaire pour
pouvoir mettre les tirants sous
tension
Non-conformité des terrains en Risque que le tirant ne soit pas ancré Faire venir le géotechnicien lors du
place par rapport à ceux prescrits dans une couche suffisamment forage pour contrôler si les terres
dans l’étude de sols résistante excavées sont conformes à l’étude
de sols
Présence d’eau dans le forage Tirant pas correctement ancré- Contacter le géotechnicien et
Instabilité de la paroi l’ingénieur statique
Injection non maitrisée de béton Remplissage non attendu des vides et La détermination de la pression
d’ancrage des tirants claquage du terrain d’injection limite est à déterminer
par le bureau de sol.
7 Procédures de calculs
7.1 Palplanches métalliques
7.1.1 Palplanches métalliques non ancrées
σa(z)= Ka . .z + Kaq.q
ϕ
zw
zO h(z)=10*(z-zw) ϕ
’
fo h(z)=10*(L-zw)
σp(z)= Kp . ’. (z-L)/F
( ) ( )
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q (kN/m)
σa(z)= Ka . .z + Kaq.q
zO
f fo
σp(z)= Kp . . (z-L)/F
( )
( )
( )
ϕ
zO h(z)=10*(z- ϕ
h(z)=10*(z-zw) ’
( ) ( )
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Partie VI
( )
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( )
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( )
( ))
On détermine ainsi la force d’ancrage nécessaire par mètre linéaire (force d’ancrage nécessaire pour
reprendre un mètre de poids des terres). On multiplie par l’entraxe entre les tirants pour déterminer
l’effort d’ancrage total à reprendre par tirant.
( )
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Partie IO
z’
zL
Détermination de la fiche
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√
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√
( )
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( )
Avec
( ) ( )
( )
Partie VI
( ) ( ) ( ) ( )
( ) ( ) ( )
( )
On peut ensuite comparer cette valeur à celle donnée dans la note de calculs.
( )
( )
Le moment maximal est atteint à l’endroit où l’effort tranchant s’annule. (On prend comme hypothèse
que zM est compris entre zA et L)
( )
( ) ( )
Partie IO
I T
z’
(Kp -Ka )* *z’
zL
Détermination de la fiche
( )
( ) ( ) ( ) ( )
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avec
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avec
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(Cf. 7.5.2.1.3)
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Partie VI
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Partie IO
I T
z’
Détermination de la fiche
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Equation de degrés 3 en zO
Avec
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Hypothèse 1 : zM<zw
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Hypothèse 2 : L >zM>zw
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Hypothèse 1 : zM<zw
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Hypothèse 2 : L >zM>zw
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Equation de degrés 3 en zO
Avec
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é é
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On vérifie le dimensionnement des planches de bois, en assimilant chaque planche à une poutre
isostatique sur deux appuis (les profilés) de longueur e, l’entraxe entre les profilés, soumise à une
charge uniformément répartie correspondant à la poussée des terres. Toutes les planches ayant les
mêmes dimensions, on se place à l’endroit le plus chargé, c’est-à-dire au pied du profilé (en z=L).
( ) ( )
Gunitage béton
Si zw > L :
Sinon :
( ) ( )
- Moment maximal
- ( √ )
Avec
Et
Figure 11: Coefficients partiels relatifs aux matériaux pour les états-limites ultimes (Eurocode 2)
( ) ( )
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( )
Même principe que pour les parois berlinoises en nappe (8.5.2.1.3) avec
Gunitage béton
Même principe que pour les parois berlinoises en nappe (8.5.2.1.3) avec
( )
( )
( )
( )
( )
Même principe que pour les parois berlinoises en nappe (8.5.2.1.3) avec
Gunitage béton
Même principe que pour les parois berlinoises en nappe (8.5.2.1.3) avec
( ) ( )
( )
Partie VI
( ) ( ) ( ) ( )
( ) ( ) ( )
( )
A partir de la valeur de l’effort d’ancrage par mètre linéaire, on en déduit la valeur par tirant
d’ancrage :
On peut ensuite comparer cette valeur à celle donnée dans la note de calculs.
( )
( )
Le moment maximal est atteint à l’endroit où l’effort tranchant s’annule. (On prend comme hypothèse
que zM est compris entre zA et L)
( )
( ) ( ( ))
Partie IO
I T
z’
Détermination de la fiche
( )
√
( )
( )
( )
√
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( ) ( ( ) )
( )
(Cf. 8.5.2.1.3)
Gunitage béton
( ) ( )
( )
Partie VI
( ) ( ) ( ) ( )
( ) ( ) ( )
( )
A partir de la valeur de l’effort d’ancrage par mètre linéaire, on en déduit la valeur par tirant
d’ancrage :
On peut ensuite comparer cette valeur à celle donnée dans la note de calculs.
( )
( )
Le moment maximal est atteint à l’endroit où l’effort tranchant s’annule. (On prend comme hypothèse
que zM est compris entre zA et L)
( )
( ) ( ( ))
Partie IO
I T
z’
(Kp -Ka )* *z’
zL
Détermination de la fiche
( )
( ) ( ) ( ) ( )
( )
avec
( )
( ) ( )
( ) ( )
( ) ( )
( )
( )
( ) ( ) ( ) ( )
avec
( )
( ) ( )
( ) ( )
( )
( ) ( ( ) ( ) ( )
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( ) )
( )
( ) ( )
Partie VI
Détermination de la force d’ancrage horizontale (cas où les tirants sont positionnés sur chaque
profilé)
( ) ( ) ( ) ( )
( ) ( ) ( )
( )
A partir de la valeur de l’effort d’ancrage par mètre linéaire, on en déduit la valeur par tirant
d’ancrage :
On peut ensuite comparer cette valeur à celle donnée dans la note de calculs.
( )
( )
( )
( ) ( ( ) )
Partie IO
I T
z’
Détermination de la fiche
( )
√
( )
( )
( )
( ) ( ( ) )
( )
(Cf. 7.5.2.1.3)
Gunitage béton
Les calculs sont identiques à ceux des palplanches ancrées mise à part :