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Institut National des Sciences

Appliquées de Strasbourg

Annexes
Du mémoire de Projet de Fin d’Etudes
Spécialité Génie Civil
Juin 2014

Etablissement d’une procédure de vérifications


des parois de soutènement

Auteur : Caroline VOLAIT


ème
Etudiante en 5 année - INSA Strasbourg, Spécialité Génie Civil
Annexes - Etablissement d’une procédure de vérifications des parois de soutènement 2

Table des matières


1 Définitions ....................................................................................................................................... 4
2 Phasage d'exécution des parois berlinoise ..................................................................................... 7
2.1 Blindage mis en place en cours d’excavation .......................................................................... 7
2.1.1 Domaine d’application .................................................................................................... 7
2.1.2 Phasage d’exécution........................................................................................................ 7
2.2 Blindage mis en place avant excavation.................................................................................. 9
2.2.1 Domaine d’application .................................................................................................... 9
2.2.2 Phasage d’exécution........................................................................................................ 9
3 Techniques d’exécution des parois de pieux sécants ................................................................... 11
3.1 Exécution d’un pieu à la tarière tubée .................................................................................. 11
3.1.1 Domaine d’application .................................................................................................. 11
3.1.2 Phasage d’exécution...................................................................................................... 11
3.2 Exécution du pieu foré tubé de grand diamètre ................................................................... 12
3.2.1 Domaine d’application .................................................................................................. 12
3.2.2 Phasage d’exécution...................................................................................................... 12
3.3 Exécution de la paroi de pieux sécants ................................................................................. 13
4 Techniques de fonçage des palplanches métalliques ................................................................... 15
4.1 Fonçage par vibration ............................................................................................................ 15
4.2 Fonçage par battage .............................................................................................................. 15
4.3 Presse hydraulique ................................................................................................................ 16
4.4 Le lançage .............................................................................................................................. 17
4.5 Procédures de fonçage de palplanches ................................................................................. 18
5 Bilan des parois : Domaine d’application-Avantages –Inconvénients .......................................... 20
6 Analyse des risques ....................................................................................................................... 21
6.1 Paroi berlinoise ...................................................................................................................... 21
6.2 Paroi de pieux sécants ........................................................................................................... 23
6.3 Palplanches métalliques ........................................................................................................ 25
6.4 Tirant d’ancrage .................................................................................................................... 27
7 Procédures de calculs .................................................................................................................... 28
7.1 Palplanches métalliques ........................................................................................................ 28
7.1.1 Palplanches métalliques non ancrées ........................................................................... 28
7.1.2 Rideau de palplanches métalliques ancré : méthode de Blum ..................................... 32

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7.1.3 Rideau de palplanches métalliques ancré : méthode de la simple butée..................... 40


7.2 Parois berlinoises................................................................................................................... 44
7.2.1 Parois berlinoises non ancrées ...................................................................................... 44
7.2.2 Parois berlinoises ancrées : Méthode de Blum ............................................................. 49
7.2.3 Parois berlinoises ancrées : Méthode de la simple butée............................................. 56

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Annexes - Etablissement d’une procédure de vérifications des parois de soutènement 4

1 Définitions
D’après les normes NF P94-282, NF EN 1536, NF EN 12063.

Action géotechnique
Action transmise à la structure par le terrain, un remblai, une masse d'eau ou l'eau souterraine

Ancrage
Partie d'un tirant d'ancrage qui transmet les forces de traction qui lui sont appliquées au terrain. Il
existe de nombreux dispositifs d'ancrage. Les plus usuels sont constitués par une partie de tirant
scellée au terrain, par un corps mort ou par un contre-rideau

Butée, butée des terres


Force de résistance exercée par le terrain sur l'écran lorsque l'écran se déplace vers le terrain.

Butée limite, butée mobilisable


Butée maximale exercée par un terrain en état d'équilibre limite plastique passif

Butée mobilisée
Force de réaction exercée par le terrain sur un écran à l'équilibre des forces horizontales

Buton
Pièce élancée travaillant en compression et en flexion sous son propre poids, généralement en acier, en
béton armé ou en bois, utilisée pour l'étaiement d'un écran de soutènement. Les butons peuvent être
précontraints lorsqu'ils sont mis en place par vérinage.

Casque de battage
Dispositif, placé sur la tête de la palplanche, qui transmet le coup du mouton de manière répartie et qui
évite d'endommager la tête de la palplanche.

Ecran de soutènement, écran


Ouvrage de soutènement relativement mince en acier, en béton armé ou en bois, retenu ou soutenu par
des ancrages, des butons, des éléments de structure (dalles, radier) et/ou la butée des terres. La
résistance à la flexion de ces ouvrages joue un rôle important dans le soutènement du matériau retenu
alors que l'action de leur poids a un rôle insignifiant.

Essai de contrôle
Essai de mise en tension d'un tirant d'ancrage scellé dont l'objet est de vérifier que les tirants de
l'ouvrage présentent un comportement adéquat en conditions de service

Essai préalable
Essai de mise en tension d'un tirant scellé dont l'objet est d'établir la résistance à l'arrachement et la
résistance critique de fluage des tirants de l'ouvrage

Fiche
Partie totalement enterrée d'un écran dont la longueur est le plus souvent déterminante dans l'équilibre
de l'écran.

Fonçage
Toute méthode servant à mettre en place les palplanches à la profondeur requise.

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Gunitage
Le gunitage est une sorte de béton qui est projeté contre les surfaces. Il existe deux méthodes. Pour la
variante sèche, l'eau n'est ajoutée que dans le tuyau d'injection de la lance. Le mélange n'a lieu que
lorsque le gunitage adhère sur la surface. Pour la méthode humide, le ciment est mélangé à l'avance
avec de l'eau et seulement alors conduit dans le tuyau, et c'est uniquement de l'air sous haute pression
qui est ajouté. Le gunitage s'applique bien sur un armement placé à l'avance.

Hauteur libre
Distance entre le sommet de l'écran et le niveau du terrain en aval de l'écran.

Lierne
Poutre horizontale, généralement en acier ou en béton armé, fixée au rideau de palplanches. Elle est
reliée aux ancrages ou aux butons, afin de répartir uniformément les efforts appliqués sur l'ensemble
du rideau de palplanches.

Longueur de scellement d'un ancrage


Longueur sur laquelle l'ancrage est scellé au terrain par un coulis de scellement

Longueur libre de l'armature


Longueur de l'armature entre la tête d'ancrage et l'extrémité la plus proche de la partie scellée.

Longueur de scellement de l'armature


Longueur d'armature directement scellée au coulis et apte à transmettre les forces de traction
appliquées.

Mouton
Pièce de la machine de fonçage utilisée pour la mise en place des palplanches, par percussion.

Palplanche métallique
Profilé en acier de faible épaisseur et de grand élancement pouvant être plat, en forme de Z ou de U,
obtenu par laminage à chaud ou profilage à froid.

Paroi composite
Soutènement constitué d'éléments principaux et d'éléments intermédiaires. Les éléments principaux
sont normalement constitués par des profilés métalliques en H ou par des pieux, espacés régulièrement
sur toute la longueur de l'écran, et mis en place avant le début de l'excavation. Les éléments
secondaires sont en général constitués de plaques en béton (banché, projeté ou préfabriqué) ou en bois,
ou constitués d'éléments métalliques, et sont mis en place au fur et à mesure du terrassement après la
réalisation de chaque tranche d'excavation.

Paroi de pieux sécants


Soutènement constitué de pieux forés en béton dont l'espacement est inférieur au diamètre, et est
réalisé en exécutant successivement des pieux primaires, puis des pieux secondaires. Les pieux
primaires ne sont pas ferraillés, peuvent être plus courts que les pieux secondaires et constituent le
blindage ; les pieux secondaires viennent mordre sur les pieux primaires et sont armés pour constituer
l'élément résistant de l'écran vis-à-vis de la flexion.

Poussée, poussée des terres


Force exercée par le terrain sur l'écran lorsque l'écran se déplace vers l'aval du terrain soutenu.

Poussée limite
Poussée minimale correspondant à l'état d'équilibre limite (ou d'équilibre plastique)

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Rideau de palplanches métalliques


Ecran constitué de palplanches métalliques simples, doubles, ou multiples, enclenchées les unes dans
les autres, et en général directement mises en place dans le sol, par battage, vibrage ou vérinage, ou
placées dans une tranchée remplie d'un coulis auto-durcissant.

Tirant
Tige de raccordement d'un écran à un dispositif d'ancrage.

Tirant d'ancrage
Dispositif de retenue d'un écran constitué par une tête d'ancrage, un tirant et un ancrage.

Tirant d'ancrage passif


Tirant d'ancrage simplement bloqué sur l'écran de soutènement et qui n'est sollicité en traction que
sous l'effet d'un déplacement de celui-ci vers l'aval.

Tirant d'ancrage précontraint


Tirant d'ancrage mis en tension avant la poursuite de l'excavation et qui applique à celui-ci un effort
important (en général de l'ordre de l'effort nécessaire à l'équilibre de l'ouvrage en conditions de
service).

Tirant d'ancrage scellé


Dispositif de retenue d'un écran constitué d'une tête d'ancrage, d'une longueur libre de tirant et d'une
longueur fixe de tirant scellée au terrain par injection, capable de transmettre à la couche de terrain
dans laquelle le tirant est scellé, les forces de traction qui lui sont appliquées.

Tubage provisoire
Tube en acier utilisé pour soutenir la paroi du forage (par exemple dans le cas de sols instables) qui est
retiré pendant ou après le bétonnage.

Tubage permanent
Tube en acier utilisé pour soutenir la paroi du forage (par exemple dans le cas de sols instables) qui
n'est pas retiré et sert de gainage permanent et continu.

Tube plongeur
Colonne de bétonnage à joints étanches, utilisée pour le bétonnage en conditions immergées.

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2 Phasage d'exécution des parois berlinoise


2.1 Blindage mis en place en cours d’excavation
2.1.1 Domaine d’application
Cette technique est souvent utilisée pour des excavations temporaires et peu profondes (3 à 8
m). Elle s'applique principalement en présence d'un sol très dur ou d'obstacles souterrains ayant une
certaine cohésion.

2.1.2 Phasage d’exécution


1. Mise en œuvre des profilés verticaux par battage, vibrofonçage ou forage préalable

2. Dans le cas du forage (Figure 1):


a. Mise en place du béton de scellement jusqu'au niveau du fond de fouille (fiche)
b. Mise en fiche et réglage des profilés, remplissage avec du coulis de ciment, du sable
(stabilisé) et/ou du gravier

Remarque : L’ordre de ces étapes peut être inversé.

3. Excavation locale en gradin par couches horizontales successives (0,2 à 1 m) jusqu'au niveau
d'installation des éventuels supports horizontaux.

4. Mise en place du système de blindage entre les profilés verticaux, perpendiculairement à ceux-
ci, et directement après chaque phase d'excavation

5. Excavation entière de la première couche

6. Mise en place des supports horizontaux éventuels (étançons, tirants d'ancrage, pieux de
traction, …)

Les étapes 3.4.5.6 se répètent jusqu'au niveau d'installation d'éventuels supports horizontaux
supplémentaires, ou jusqu'au niveau du fond de fouille final. Le blindage doit au moins atteindre le
niveau du fond de fouille le plus profond.

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Phase d’exécution Schéma

Mise en œuvre des profilés verticaux

Excavation locale en gradin et mise en place du


blindage

Excavation entière de la première couche

Mise en place du premier lit de supports


horizontaux éventuels

Poursuite de l'excavation locale en gradin et


installation du blindage

Poursuite de l'excavation de la fouille entière

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2.2 Blindage mis en place avant excavation


2.2.1 Domaine d’application

Cette technique est souvent utilisée pour des excavations temporaires et peu profondes (3 à 6 m).

2.2.2 Phasage d’exécution

1. Mise en œuvre des profilés verticaux par vibrofonçage ou forage préalable (le plus courant)

2. Dans le cas du forage (Figure 1):


a. Mise en place du béton de scellement jusqu'au niveau du fond de fouille (fiche)
b. Mise en fiche et réglage des profilés, remplissage avec du coulis de ciment, du sable
(stabilisé) et/ou du gravier

3. Mise en place du système de blindage par vibrofonçage à une profondeur minimale de 20 cm


sous le niveau du fond de fouille, contre l'aile située du côté intérieur ou extérieur de la fouille

4. Excavation de la fouille sur tout son périmètre jusqu'au niveau d'installation d'éventuels
supports horizontaux

5. Mise en place des supports horizontaux éventuels (étançons, tirants d'ancrage, pieux de
traction, …)

6. Excavation de la fouille sur tout son périmètre jusqu'au niveau d'installation des supports
horizontaux supplémentaires éventuels ou jusqu'au niveau du fond de fouille final

Dans le cas d’une mise en place du profilé par forage, il conviendra de remplir :

- par du béton de scellement jusqu’au niveau du fond de fouille pour réaliser la fiche (Phase 1)
- par du sable ciment au-dessus du niveau du fond de fouille (Phase 2)

Figure 1: Remplissage du forage (Phase 1 – Phase 2)

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Phase d’exécution Schéma

Mise en œuvre des profilés verticaux

Mise en place du système de blindage

Excavation de la fouille intermédiaire

Mise en place du premier lit de supports


horizontaux éventuels

Excavation de la fouille jusqu’au deuxième lit de


supports horizontaux éventuels ou jusqu’au fond de
fouille

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3 Techniques d’exécution des parois de pieux sécants


3.1 Exécution d’un pieu à la tarière tubée

La technique de forage par "double rotation" permet de réaliser le pieu à la tarière tubée, sous tubage
provisoire, avec extraction des terres.
Cette technique a l’avantage d’être mise en œuvre sans vibrations et avec des nuisances sonores
réduites.

3.1.1 Domaine d’application


Cette technique sera utilisée pour réaliser des pieux de diamètres compris entre 420 à 620 mm.

3.1.2 Phasage d’exécution

Figure 2: Phasage d'exécution par la technique de forage par "double rotation

1. Positionnement de la tarière entourée d'un tube de forage en acier

2. Tarière et tube sont vissés simultanément dans le sol mais le tube tourne dans le sens inverse de la
tarière.
La fermeture du clapet d'obturation, fixé à la base de la tarière, empêche la pénétration d'eau et / ou de
terre dans l'axe central creux de la tarière continue pendant le vissage.

3. Descente à la profondeur d'assise choisie. Extraction des terres: les déblais remontent par les spires
de la tarière.

4. Évacuation des déblais par les ouvertures en haut du tube. Ouverture du clapet d'obturation, tarière
et tube extraits ensemble, remplissage simultané de l'espace ainsi créé par du béton pompé au travers
de l'âme de la tarière et formation du fût du pieu.

5. Mise en place de la cage d'armature dans le béton frais

6. Pieu à la tarière tubée achevé

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3.2 Exécution du pieu foré tubé de grand diamètre

Le pieu foré de grand diamètre avec tubage louvoyé est un pieu cylindrique en béton moulé dans le
sol. Il est réalisé par forage préalable sous la protection d'un tube de guidage provisoire,
éventuellement sous surpression d'eau.

3.2.1 Domaine d’application

Cette technique est un type de forage exempt de vibration et à faible nuisance sonore qui convient pour
des très grandes profondeurs d'assise (jusqu'à > 50 m).

Cette technique est principalement utilisée pour des pieux de diamètre compris entre 600 et 1500 mm
pour des travaux d'infrastructure, projets industriels importants, grands immeubles

3.2.2 Phasage d’exécution

Figure 3: Phasage d'exécution du pieu foré tubé de grand diamètre

1. Mise en place et forage du premier élément de tube


2. Mise en place du tube guide de forage par pression et rotation alternative
3. Suite du forage avec ajout d’éléments de tubage récupérable afin d’éviter l’éboulement de
terrain dans le tube de forage
4. Forage dans le tube sous surpression d'eau (si nécessaire)
5. Atteinte du niveau d'assise, nettoyage du front de forage et pompage de l'eau de forage
6. Mise en place de l'armature et bétonnage au tube plongeur
7. Extraction du tube provisoire

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3.3 Exécution de la paroi de pieux sécants

Figure 4: Phasage d'exécution de la paroi de pieux sécants (exécutés selon la technique de la double rotation)

1. Réalisation de la poutre de guidage (double poutre armée - murets guides - avec réservation
polystyrène)

2. Installation des pieux en plusieurs phases :

o Phase 1 : Forer et bétonner les pieux primaires sans armature. On saute à chaque fois
de trois pieux. (1-5-9-13)

o Phase 2 : Forer les pieux primaires intermédiaires sans armature (3-7-11-15)

o Phase 3 : Forer les pieux secondaires qui sont armés. (2-4-6-8-10-12-14). Ces derniers
mordent dans la section des pieux voisin déjà bétonnés, de telle sorte qu’il en résulte
une paroi continue.

3. Paroi de pieux sécants achevée

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Figure 5: Paroi de pieux sécants- Pieux primaires et secondaires

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4 Techniques de fonçage des palplanches métalliques


4.1 Fonçage par vibration
Principe : Les vibrations générées par le vibrateur puis transmises au sol par l'intermédiaire du profilé
permettent l'enfoncement de celui-ci si l'énergie est suffisante pour vaincre la résistance du sol. Le
profilé s'enfonce alors sous son propre poids et celui du vibrateur avec des vitesses de pénétration
pouvant aller jusqu’à plusieurs mètres par minute.
Le principe du fonçage par vibration vise à réduire le frottement entre la palplanche et le sol pendant la
durée de la vibration. Ces vibrations modifient temporairement le sol autour de la palplanche, en
provoquant une faible liquéfaction qui entraine une diminution sensible de la résistance entre le sol et
la palplanche. De sorte, il est possible d’enfoncer le profil dans le sol en appliquant une charge très
faible.

Ce mode de mise en œuvre est le plus efficace dans les terrains pulvérulents.
Cette technique entraine des vibrations qui peuvent provoquer l’apparition de fissures sur les
bâtiments voisins mais entraine moins de nuisances sonores que le battage.

4.2 Fonçage par battage


Principe : La mise en œuvre des palplanches par battage est analogue à celle des pieux battus :

a) Mise en fiche

Elle consiste à déposer la palplanche à l’endroit exact et dans la direction voulue pour le rideau à
réaliser, et à amorcer l’enfoncement sur une petite longueur.

Préalablement il aura fallu enclencher les joints. La mise en fiche se fait de façon continue en
enclenchant successivement un certain nombre de palplanches.

b) Battage, puis butonnage ou ancrage si c’est le cas

Matériel utilisé : sonnette, mouton et casque (Figure 6)

Figure 6. Principe d'une installation de battage

Il est généralement plus économique de battre les palplanches par paire.

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c) Recépage ou arrachage suivant le cas

 Arrachage : Lorsque les palplanches sont utilisées à titre provisoire, on les récupère en fin de
travaux par arrachage. Il est obtenu par combinaison de chocs de bas en haut de l’appareil
arracheur et de la traction constante d’un engin de levage.

Remarque : Lors du battage, il ne faut pas continuer à battre quand on a obtenu le refus sur un sol
rocheux, car la détérioration du pied de la palplanche empêche ensuite un arrachement normal.

 Recépage : Dans certain cas, une partie de la palplanche est laissée en place (protection contre
les affouillements par exemple). Dans ces cas-là, la partie supérieure du rideau est coupée au
chalumeau ou au chalumeau oxyacétylénique par des hommes grenouilles si le niveau de
découpe se trouve dans l’eau.

Cette technique est utilisée en plein champs et est efficace dans les terrains durs. Elle entraine des
fortes nuisances sonores et des vibrations importantes. Elle nécessite des précautions
particulières notamment la protection de la tête de la palplanche (enfiler un casque de protection sur le
dessus de la palplanche).

4.3 Presse hydraulique


La technique de mise en place à l’aide d’une presse hydraulique nécessite la mise en place des
trois premières palplanches grâce à un gabarit conçu spécialement pour la presse. Ensuite cette presse
s’auto porte de palplanche en palplanche et assure sa stabilité en s’accrochant sur les trois dernières
palplanches mises en place. En s’appuyant sur les trois dernières palplanches par des mouvements
répétitifs, la presse enfonce la totalité de la palplanche. Le procédé pour l’extraction des palplanches
est identique à celui de la mise en place, la presse soulève par étapes les palplanches les unes après les
autres.

Figure 7: Principe de la presse hydraulique

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4.4 Le lançage
Cette technique consiste à envoyer à la base du profil métallique, un jet d’eau ou de boue
benthonique sous pression qui émulsionnent le terrain. On utilise un tubage ou lance d’injection en
complément avec le vibrofonceur. (Figure 8)
Cette technique s’applique dans les terrains sableux ou sablo-graveleux compacts où le battage est
difficile.

Figure 8: Principe d'une installation de lançage

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4.5 Procédures de fonçage de palplanches


Il existe plusieurs procédures de fonçage :

- la procédure « mise en fiche et fonçage » (Figure 9): cette procédure consistant à enfoncer
chaque palplanche sur toute sa longueur avant de mettre en fiche la suivante constitue la
méthode de fonçage le plus facile. L'avantage de cette procédure est que la tête de la
palplanche n'a à être soulevée que sur une hauteur au-dessus du sol, égale à la longueur de la
palplanche. De plus, une palplanche peut facilement être enclenchée manuellement dans la
serrure de celle déjà enfoncée. En revanche dans le cas de sables denses, de sols cohérents
raides et dans les sols contenant des obstacles, la procédure « mise en fiche et fonçage » peut
conduire à des problèmes de dégrafage de la serrure à l'avancement et occasionnellement à des
écarts assez importants par rapport à la position requise.

Figure 9: Mise en fiche et fonçage

Les deux autres procédures permettent de garantir une verticalité et un alignement satisfaisant et
réduisent les risques de dégrafage.

- la procédure de fonçage « par panneau » : comme un panneau est mis en fiche, il n’est pas
nécessaire que toutes les palplanches soient entièrement enfoncées pour continuer les
opérations de fonçage. Ceci présente un avantage, notamment lorsque des obstacles sont
rencontrés, certaines palplanches peuvent être laissées hautes, sans qu’il y ait interruption de la
procédure de mise en place et sans craindre de compromettre l’efficacité d’ensemble.
Cependant par cette procédure de fonçage, l’enclenchement de chaque palplanche exige
qu’elle soit soulevée d’une hauteur correspondant à deux fois sa longueur.

- la procédure de fonçage en « touches de piano » (Figure 10): le fonçage en «touches de piano»


est un cas particulier du fonçage « par panneau », et il peut être appliqué lorsque des
conditions de sol difficiles sont rencontrées.

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Annexes - Etablissement d’une procédure de vérifications des parois de soutènement 19

Figure 10: Fonçage de palplanches "en touches de piano"(NF EN 12063 Annexe D)

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5 Bilan des parois : Domaine d’application-Avantages –Inconvénients


Domaine d'application Avantages Inconvénients

Fouilles en site urbain Blindage rapide Vibrations (dans le cas du vibrofonçage)


Absence de nappe phréatique au-dessus Faible coût Parois perméable (**)
du fond de fouille Déformations : Attention à la proximité des
Fouilles dans un terrain ayant une bâtiments
Paroi berlinoise cohésion suffisante (*)
Constructions dans des emplacements
restreints
Excavations limitées
A travers des obstacles et d’anciennes Exécution rapide Nécessite la mise en place d’une machine de forage
fondations en sous-sol Sans vibrations (***) de gros gabarit
Fouilles de géométrie irrégulière, Nuisances sonores réduites Prévoir l’évacuation des terres et une plateforme de
Paroi de pieux contours difficiles Permet des hauteurs de soutènement plus travail stable, sèche et plate.
sécants Fouilles de dimensions restreintes importantes (2 ou 3 étages)
Dans tous les terrains, y compris avec Etanchéité du soutènement
présence d’une nappe

Sites maritimes, fluviaux, grands Emprise de travaux réduite Procédé à éviter à côté de fondations peu profondes
chantiers de Travaux Publics Facilité et rapidité de mise en œuvre existantes
S'accomode mal dans un environnement Forte aptitude au réemploi Matériaux onéreux suivant la variation du cours de
Palplanches urbain (bruits, vibrations…) Très bonne étanchéité l’acier
métalliques Tout type de terrains à l’exception des Très grande résistance Dégradation avec le temps (corrosion)
terrains rocheux. Fortes nuisances (sonore, vibration, espace de
travail) dues aux méthodes de mise en œuvre

(*) Une cohésion suffisante est nécessaire pour assurer la stabilité de l’excavation verticale sur une hauteur minimale et dans un court laps de temps afin de permettre la
mise en place du blindage.
(**) Les parois berlinoises jouent uniquement le rôle de soutènement et non le rôle de paroi étanche

(***) Les outils de forage et l’installation pour la pose des tuyaux ne créent guère de vibrations. Ceci permet d’implanter des pieux sans vibration à côté de fondations
existantes

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6 Analyse des risques


Les analyses des risques établies ci-dessous présentent les risques principaux lors de la
conception et l’exécution des différents types de paroi. Pour chacun des risques, on donnera les
conséquences et les mesures de prévention pour limiter ces risques.

On peut en préalable donner des conseils de prévention généraux :


- Faire intervenir un bureau d'études pour le dimensionnement de l'ouvrage
- Respecter les préconisations des DTU, DIN ou NIT et des normes
- Apporter un soin particulier à la réalisation du drainage et des barbacanes afin d'éviter
l'accumulation d'eau sur la face interne de la paroi

6.1 Paroi berlinoise


Risques Conséquences Mesures de prévention

Erreurs dans les hypothèses de Instabilité de la paroi Vérifier la vraisemblance des


dimensionnement : hypothèses trop Rupture de la paroi hypothèses de calculs (conformes à
optimistes l’étude de sols) – modèle
o Mauvaises appréciations des géotechnique retenu
caractéristiques des terres
soutenues (angle de frottement
interne)
o Non prise en compte des
poussées de l’eau
o Non prise en compte du poids
saturé des terres
o Surcharge d'exploitation sous-
estimée
 Sous dimensionnement de la paroi

Non-respect des phases de terrassement Renversement ou rupture de la paroi Prévoir des visites avant le début des
travaux et pendant les travaux pour
vérifier le respect de ces phases

Mise à nu des sols à risque de Mouvements différentiels de terrain se Limiter au minimum le temps
gonflement manifestent par des désordres affectant la d’exposition de ce type de terrain et
paroi empêcher l’arrivée d’eau dans ce type
de terrain

Présence d’une nappe phréatique non Mise en charge importante de l’ouvrage Reprendre le dimensionnement en
prise en compte dans le (poussées hydrostatiques) pouvant intégrant ces charges (*)
dimensionnement provoquer un renversement ou une
rupture de la paroi

Absence ou inefficacité d’un système de Accumulation d’eau derrière l’écran, Vérifier qu’un système drainant est
drainage et d’évacuation des eaux poussées hydrostatiques sur l’ouvrage prévu sur les plans d’exécutions et
s’assurer de sa mise en œuvre.

Dans le cas où le système de drainage


mis en place serait inefficace, la paroi
devra être renforcée par des ancrages
supplémentaires pour reprendre les
poussées d’eau.

Caroline VOLAIT GC5


Annexes - Etablissement d’une procédure de vérifications des parois de soutènement 22

Sol non drainant pour remblayer derrière Accumulation d’eau derrière l’écran, Mettre en place un remblai drainant
l’ouvrage de soutènement poussées hydrostatiques sur l’ouvrage acheté en carrière dont on connait
l’ensemble des propriétés plutôt que
les terres locales. Les remblais
argileux doivent absolument être
proscrits.
Présence de canalisations Rupture de conduite, danger éventuel Recherche des canalisations + relevé
pour les ouvriers présents sur place sur le plan d’exécution

Non-respect des données lors de Effondrement de la paroi Vérifier que l’exécution est conforme
l’exécution (entraxe entre profilés, aux données de conception
blindage, longueur de la fiche, longueur
des tirants, bulbe d’ancrage …)

Absence de contact entre le système de Décompression du terrain Utiliser des cales pour forcer le
blindage et le sol retenu contact
Les cavités éventuelles doivent être
colmatées par du sable stabilisé ou du
coulis de ciment.

Caroline VOLAIT GC5


Annexes - Etablissement d’une procédure de vérifications des parois de soutènement 23

6.2 Paroi de pieux sécants


Risques Conséquences Mesures de prévention
Erreurs dans les hypothèses de Renversement ou rupture de la paroi Vérifier la vraisemblance des
dimensionnement : hypothèses trop hypothèses de calculs (conformes
optimistes à l’étude de sols) - modèle
o Mauvaises appréciations géotechnique retenu
des caractéristiques des
terres soutenues (angle de
frottement interne)
o Non prise en compte des
poussées hydrostatiques
o Non prise en compte du
poids saturé des terres
o Surcharge d'exploitation
sous-estimée
 Sous dimensionnement de la
paroi

Non-respect des phases de Renversement ou rupture de la paroi Prévoir des visites avant le début
terrassement des travaux et pendant les travaux
pour vérifier le respect de ces
phases

Mise à nu des sols à risque de Mouvements différentiels de terrain se Limiter au minimum le temps
gonflement manifestent par des désordres affectant d’exposition de ce type de terrain
la paroi et empêcher l’arrivée d’eau dans
ce type de terrain

Présence d’une nappe phréatique Mise en charge importante de Reprendre le dimensionnement en


non prise en compte dans le l’ouvrage (poussées intégrant ces charges
dimensionnement hydrostatiques) pouvant provoquer un supplémentaires (*)
renversement ou une
rupture de la paroi

Pompage des eaux de la nappe Phénomène de Renard (écoulement de Augmenter la fiche


(Rabattement de la nappe) l’eau avec entrainement de matériaux Ancrer le profilé dans un sol
pouvant conduire à la ruine de imperméable
l’ouvrage Réalisations de filtres (géotextile
par exemple) permettant à l’eau
Risque de tassements des sols dans la de s’écouler sans entrainement de
zone d’influence du pompage et particules
endommagement des constructions qui
y sont implantées

Absence ou inefficacité d’un Accumulation d’eau derrière l’écran, Vérifier qu’un système drainant
système de drainage et poussées hydrostatiques sur l’ouvrage est prévu sur les plans
d’évacuation des eaux d’exécutions et s’assurer de sa
mise en œuvre.

Dans le cas où le système de


drainage mis en place serait
inefficace, la paroi devra être
renforcée par des ancrages
supplémentaires pour reprendre les
poussées d’eau.

Caroline VOLAIT GC5


Annexes - Etablissement d’une procédure de vérifications des parois de soutènement 24

Sol non drainant pour remblayer Accumulation d’eau derrière l’écran, Mettre en place un remblai
derrière l’ouvrage de soutènement poussées hydrostatiques sur l’ouvrage drainant acheté en carrière dont on
connait l’ensemble des propriétés
plutôt que les terres locales. Les
remblais argileux doivent
absolument être proscrits.

Présence de canalisations Rupture de conduite, danger éventuel Recherche des canalisations


pour les ouvriers présents sur place (anciennes et récentes) + relevé sur
le plan d’exécution

Arrivée d’eau et/ ou de sol dans le - Remaniement ou instabilité de la Pour éviter l’arrivée de sol et
forage couche porteuse ou du terrain d’eau dans le forage, des mesures
environnant doivent être prises pour maintenir
la stabilité de ce forage. Pour cela,
- Déstabilisation de l'assise des les moyens usuels utilisés sont :
fondations voisines due à un - les tubages
déplacement des terrains sous ces - les fluides stabilisateurs
fondations

- Présence de cavités instables à


l'extérieur du pieu foré

- Détérioration du béton frais dans le


pieu foré ou dans les pieux forés
voisins récemment mis en place

- Délavage du ciment

Incidents lors de la descente des Éboulements et mauvais centrage Utiliser un tube de travail facilite
cages d’armatures énormément la descente des cages
Réaliser le centrage au moyen de
cales en acier, de rouleaux en
béton ou encore de roulettes en
matière plastique

Flambement de la cage d’armature Dégradation de la qualité du pieu Suspendre la cage d’armatures en


avant bétonnage tête

Non-respect des données de Instabilité ou rupture de la paroi Vérifier que l’exécution est
conception lors de l’exécution conforme au plan d’exécution
(entraxe entre pieux, diamètre des
pieux, longueur de la fiche,
longueur des tirants, bulbe
d’ancrage …) et de la qualité des
matériaux mises en œuvre (aciers,
béton)

Caroline VOLAIT GC5


Annexes - Etablissement d’une procédure de vérifications des parois de soutènement 25

6.3 Palplanches métalliques


Risques Conséquences Mesures de prévention

Erreurs dans les hypothèses de Renversement ou rupture du rideau Vérifier la vraisemblance des
dimensionnement : hypothèses trop de palplanches hypothèses de calculs (conformes
optimistes à l’étude de sols) - modèle
o Mauvaises appréciations des géotechnique retenu
caractéristiques des terres
soutenues (angle de frottement
interne)
o Non prise en compte des
poussées hydrostatiques ;
o Non prise en compte du poids
saturé des terres
o Surcharge d'exploitation
sous-estimée
 Sous dimensionnement de la paroi

Non-respect des phases de Renversement ou rupture du rideau Prévoir des visites avant le début
terrassement de palplanches des travaux et pendant les travaux
pour vérifier le respect de ces
phases

Pompage des eaux de la nappe Phénomène de Renard (écoulement Augmenter la fiche


(Rabattement de nappe) de l’eau avec entrainement de Ancrer le profilé dans un sol
matériaux pouvant conduire à la imperméable
ruine de l’ouvrage Réalisations de filtres (géotextile
par exemple) permettant à l’eau
Risque de tassements des sols dans de s’écouler sans entrainement de
la zone d’influence du pompage et particules
endommagement des constructions
qui y sont implantées

Présence d’une nappe phréatique non Mise en charge importante de Reprendre le dimensionnement en
prise en compte dans le l’ouvrage (poussées intégrant ces charges
dimensionnement hydrostatiques) pouvant provoquer supplémentaires (*)
un renversement ou une rupture de
la paroi

Absence ou inefficacité d’un système Accumulation d’eau derrière Vérifier qu’un système drainant
de drainage et d’évacuation des eaux l’écran, poussées hydrostatiques sur est prévu sur les plans
l’ouvrage d’exécutions et s’assurer de sa
mise en œuvre.

Dans le cas où le système de


drainage mis en place serait
inefficace, la paroi devra être
renforcée par des ancrages
supplémentaires pour reprendre les
poussées d’eau.

Sol non drainant pour remblayer Accumulation d’eau derrière Mettre en place un remblai
derrière l’ouvrage de soutènement l’écran, poussées hydrostatiques sur drainant acheté en carrière dont on
l’ouvrage connait l’ensemble des propriétés
plutôt que les terres locales. Les
remblais argileux doivent
absolument être proscrits.

Caroline VOLAIT GC5


Annexes - Etablissement d’une procédure de vérifications des parois de soutènement 26

Mauvais stockage des palplanches Modification des caractéristiques Prévoir une aire de stockage plane
mécaniques des palplanches, maintenue propre
détériorations des serrures,
déformation plastique de l’acier

Mauvaise mise en place du rideau, non Dévers des profilés, dégrafage Prévoir un guidage des
verticalité du rideau palplanches

Risque de dégrafage Non continuité du rideau, Vérifier l’état des palplanches


désolidarisation des palplanches avant leur mise en place

Présence de canalisations Rupture de conduite, danger Recherche des canalisations +


éventuel pour les ouvriers présents relevé sur le plan d’exécution
sur place

Non-respect des données lors de Renversement ou rupture du rideau Vérifier que l’exécution est
l’exécution (type de palplanches, de palplanches conforme au plan
longueur de la fiche, longueur des
tirants, bulbe d’ancrage …)

(*) Une précaution pour éviter que des pressions hydrostatiques surchargent l’ouvrage serait de
mettre en place un moyen de rabattre la nappe. Il est en effet souvent plus économique de mettre des
moyens efficaces d’évacuation des eaux que de vouloir résister à la poussée hydrostatique. Or tout
rabattement important et durable d’une nappe phréatique peut devenir dangereux pour les
constructions environnantes. En effet les couches de sols asséchées ont tendance à se contracter et la
surface de terrain risque de s’affaisser légèrement.

Caroline VOLAIT GC5


Annexes - Etablissement d’une procédure de vérifications des parois de soutènement 27

6.4 Tirant d’ancrage

Risques Conséquences Mesures de prévention

Non-respect de la longueur du Instabilité de la paroi Contrôler le respect des données du


tirant prescrite par les plans plan d’exécution sur site
d’exécution

Non-respect du bulbe de scellement Instabilité de la paroi Contrôler le respect des données du


plan d’exécution sur site

Mise en tension avant durcissement Instabilité de la paroi Attendre que le coulis de scellement
du coulis atteigne la résistance nécessaire pour
pouvoir mettre les tirants sous
tension

Non-conformité des terrains en Risque que le tirant ne soit pas ancré Faire venir le géotechnicien lors du
place par rapport à ceux prescrits dans une couche suffisamment forage pour contrôler si les terres
dans l’étude de sols résistante excavées sont conformes à l’étude
de sols

Présence d’eau dans le forage Tirant pas correctement ancré- Contacter le géotechnicien et
Instabilité de la paroi l’ingénieur statique

Non-respect de la charge de service Instabilité de la paroi Contrôler la mise en tension et le


prescrite dans les plans d’exécution rapport de mise en tension

Injection non maitrisée de béton Remplissage non attendu des vides et La détermination de la pression
d’ancrage des tirants claquage du terrain d’injection limite est à déterminer
par le bureau de sol.

Des mesures des quantités injectées


sont à établir ainsi qu’un suivi de la
pression de ces injections à
surveiller en permanence.

Caroline VOLAIT GC5


Annexes - Etablissement d’une procédure de vérifications des parois de soutènement 28

7 Procédures de calculs
7.1 Palplanches métalliques
7.1.1 Palplanches métalliques non ancrées

7.1.1.1 En nappe (zW ≤ L)

σa(z)= Ka . .z + Kaq.q
ϕ
zw

zO h(z)=10*(z-zw) ϕ

σa(z)= Ka . ’. (z-zw) + Kaq. (q+ .zw)

fo h(z)=10*(L-zw)
σp(z)= Kp . ’. (z-L)/F

7.1.1.1.1 Vérification de la stabilité de l’écran

( ) ( )
( )
( ) ( ) ( )
( ) ( )

Résolution de l’équation de degré 3 et détermination de zO

On vérifie que la fiche donnée est supérieure à celle calculée précédemment.

7.1.1.1.2 Vérification de la résistance de l’écran


Le moment maximal est atteint à l’endroit où l’effort tranchant s’annule.

( )

Caroline VOLAIT GC5


Annexes - Etablissement d’une procédure de vérifications des parois de soutènement 29

( ) ( )
( )
( )
( ) ( )

Résolution de l’équation de degré 2 et détermination de zM


( )
( ) ( )
( ) ( ) ( )
( ) ( )
( )

La contrainte dans l’acier étant limitée à σa, on vérifie :

7.1.1.2 En nappe (zw >L)

7.1.1.2.1 Vérification de la stabilité de l’écran


( ) ( ) ( )
( )
( ) ( )
( ( )) ( )

Résolution de l’équation de degré 3 et détermination de zo

On vérifie que la fiche donnée est supérieure à celle calculée précédemment.

7.1.1.2.2 Vérification de la résistance de l’écran


Le moment maximal est atteint à l’endroit où l’effort tranchant s’annule

( )

( )

( )
( )
( ) ( )
( ) ( )

Résolution de l’équation de degré 2 et détermination de zM

Caroline VOLAIT GC5


Annexes - Etablissement d’une procédure de vérifications des parois de soutènement 30

Détermination du moment maximal :

( )
( )

( ) ( )
( ) ( )
( )
( ( )) ( )
( ) ( )

La contrainte dans l’acier étant limitée à σa, on vérifie :

Caroline VOLAIT GC5


Annexes - Etablissement d’une procédure de vérifications des parois de soutènement 31

7.1.1.3 Hors nappe

q (kN/m)

σa(z)= Ka . .z + Kaq.q
zO

f fo
σp(z)= Kp . . (z-L)/F

7.1.1.3.1 Vérification de la stabilité de l’écran

( )

Résolution de l’équation de degré 3 et détermination de zO


é é

On vérifie que la fiche donnée est supérieure à celle calculée précédemment.

7.1.1.3.2 Vérification de la résistance de l’écran


Le moment maximal est atteint à l’endroit où l’effort tranchant s’annule

( )

( )

Résolution de l’équation de degré 2 et détermination de zM


( )
( )

La contrainte dans l’acier étant limitée à σa, on vérifie :

Caroline VOLAIT GC5


Annexes - Etablissement d’une procédure de vérifications des parois de soutènement 32

7.1.2 Rideau de palplanches métalliques ancré : méthode de Blum

7.1.2.1 En nappe (zW ≤ L)


q (kN/m)q
V
(kN/m)
Ah
zA
σa(z)= Ka . .z + Kaq.q
zw ϕ

ϕ
zO h(z)=10*(z- ϕ
h(z)=10*(z-zw) ’

ti σa(z)= Ka . ’. (z-zw) + Kaq. (q+ .zw)


I
f fo h(z)=10*(L-zw)
σp(z)= Kp . ’. (z-L)/F
O

7.1.2.1.1 Vérification de la stabilité et de la résistance de l’écran


 Détermination du centre de pression nulle (Point I) : zi

( ) ( )

( )
( )

Partie VI

 Détermination de la force d’ancrage horizontale

( )
( ) ( ) ( ) ( )

( ) ( ( ) ( ))
( )
( )

Caroline VOLAIT GC5


Annexes - Etablissement d’une procédure de vérifications des parois de soutènement 33

( )
( ( ) ( ) ( )

( ) ( ( ) ( ))
( )
( ))

On détermine ainsi la force d’ancrage nécessaire par mètre linéaire (force d’ancrage nécessaire pour
reprendre un mètre de poids des terres). On multiplie par l’entraxe entre les tirants pour déterminer
l’effort d’ancrage total à reprendre par tirant.

( )
( ) ( ) (

( ) ( ))

( )
( ) ( ) (

( ) ( ))

 Détermination du moment maximal 1

Le moment maximal est atteint à l’endroit où l’effort tranchant s’annule

( )

( ) ( )
( )

Résolution de l’équation de degré 2 et détermination de zM

( )
( ) ( ) ( )

( ) ( )

Caroline VOLAIT GC5


Annexes - Etablissement d’une procédure de vérifications des parois de soutènement 34

Partie IO

z’

zL

 Détermination de la fiche

( )


( )

 Détermination du moment maximal 2

Le moment maximal est atteint à l’endroit où l’effort tranchant s’annule

( )

( )


( )

( ) ( )

( )

La contrainte dans l’acier étant limitée à σa, on vérifie :

Caroline VOLAIT GC5


Annexes - Etablissement d’une procédure de vérifications des parois de soutènement 35

7.1.2.1.2 Vérification des liernes


Les liernes sont des profilés métalliques placés avec la même inclinaison que les tirants contre la paroi
de soutènement et permettent, par exemple, de repartir l'action de tirants d'ancrage. Cette lierne pourra
être assimilée à une poutre isostatique sur deux appuis (2 tirants) et soumise à une charge
uniformément répartie. Cette charge correspond à la charge d’ancrage linéaire.
p (kN/mL)

Avec

Avec A l’effort d’ancrage inclinée

On détermine ainsi le moment maximal s’appliquant sur la lierne.

7.1.2.2 En nappe (zW>L)

7.1.2.2.1 Vérification de la stabilité et de la résistance de l’écran


 Détermination du centre de pression nulle (Point I) : zi

( ) ( )

( )

Partie VI

 Détermination de la force d’ancrage horizontale par tirant

( ) ( ) ( ) ( )

( ) ( ) ( )
( )

On peut ensuite comparer cette valeur à celle donnée dans la note de calculs.

Caroline VOLAIT GC5


Annexes - Etablissement d’une procédure de vérifications des parois de soutènement 36

( )

( )

 Détermination du moment maximal 1

Le moment maximal est atteint à l’endroit où l’effort tranchant s’annule. (On prend comme hypothèse
que zM est compris entre zA et L)

( )

Résolution de l’équation de degré 2 et détermination de zM

( ) ( )

Partie IO
I T
z’
(Kp -Ka )* *z’
zL

(Kp -Ka )* ’*(z’-z’w)

+ (Kp -Ka )* *z’w

 Détermination de la fiche

( )
( ) ( ) ( ) ( )
( )

avec

( )

( ) ( )

Caroline VOLAIT GC5


Annexes - Etablissement d’une procédure de vérifications des parois de soutènement 37

( ) ( )

( ) ( )

On vérifie que la fiche donnée est supérieure à celle calculée précédemment.

 Détermination du moment maximal 2

Le moment maximal est atteint à l’endroit où l’effort tranchant s’annule.

( )

( )
( ) ( ) ( ) ( )

avec

( )

( ) ( )

( ) ( )

( )
( ) ( ( ) ( ) ( )
( )
( ) )

( )

La contrainte dans l’acier étant limitée à σa, on vérifie :

7.1.2.2.2 Vérification des éléments de blindage


Planches de bois

(Cf. 7.5.2.1.3)

Caroline VOLAIT GC5


Annexes - Etablissement d’une procédure de vérifications des parois de soutènement 38

7.1.2.3 Hors nappe

7.1.2.3.1 Vérification de la résistance interne et de la stabilité de l’écran


 Détermination du centre de pression nulle zi

( ) ( )

Partie VI

 Détermination de la force d’ancrage horizontale

( ) ( ) ( ) ( )

( ) ( ) ( )
( )

( )

( )

 Détermination du moment maximal 1

Le moment maximal est atteint à l’endroit où l’effort tranchant s’annule.

( )

Résolution de l’équation de degré 2 et détermination de zM


( ) ( )

Caroline VOLAIT GC5


Annexes - Etablissement d’une procédure de vérifications des parois de soutènement 39

Partie IO
I T
z’

(Kp /F-Ka )* *z’


zL

 Détermination de la fiche

( )


( )

 Détermination du moment maximal 2

Le moment maximal est atteint à l’endroit où l’effort tranchant s’annule.

( )

( )

Résolution de l’équation de degré 2 et détermination de zM


( ) ( )

( )

La contrainte dans l’acier étant limitée à σa, on vérifie :

7.1.2.3.2 Vérification des liernes


Cf.7.4.2.1.4

Caroline VOLAIT GC5


Annexes - Etablissement d’une procédure de vérifications des parois de soutènement 40

7.1.3 Rideau de palplanches métalliques ancré : méthode de la simple butée

7.1.3.1 En nappe (zw<L)

7.1.3.1.1 Vérification de la stabilité de l’écran


Détermination de la fiche

( )
∑ ( ) ( ) ( )
( )
( ) ( ( ) ) ( )
( )
( ) ( ) ( ) (
)

Equation de degrés 3 en zO

Avec

( )

( ) ( ) ( )

( ) ( ) ( )

( ) ( ) ( )

( )
( ) ( ( ) ) ( )

( ) ( ) ( ) ( )

Une fois zO déterminé, on en déduit la fiche :

Détermination de l’effort d’ancrage

( ) ( )
( ) ( )
( )
( )

Caroline VOLAIT GC5


Annexes - Etablissement d’une procédure de vérifications des parois de soutènement 41

7.1.3.1.2 Vérification de la résistance interne de l’écran


Détermination du moment maximal

( )

Hypothèse 1 : zM<zw

( )

Hypothèse 2 : L >zM>zw

( ) ( )
( ) ( )

Résolution de l’équation de degrés 2 en zM : détermination de la profondeur du moment maximal

( )

Hypothèse 1 : zM<zw

( ) ( )

Hypothèse 2 : L >zM>zw

( ) ( )
( ) ( ) ( )

( )

7.1.3.2 En nappe (zw>L)

7.1.3.2.1 Vérification de la stabilité de l’écran


Détermination de la fiche

( )
∑ ( ) ( ) ( )
( )
( ) ( ( ) ) ( )
( )
( ) ( ) ( )

( )

Caroline VOLAIT GC5


Annexes - Etablissement d’une procédure de vérifications des parois de soutènement 42

Equation de degrés 3 en zO

Avec

( )

( ) ( ) ( )

( )

( ) ( )

( ) ( ) ( ) ( )

( )
( ) ( ( ) ) ( )

( ) ( ) ( ) (
)

Une fois zO déterminé, on en déduit la fiche :

Détermination de l’effort d’ancrage

( ) ( )
( )
( )
( ) ( )

7.1.3.2.2 Vérification de la résistance interne de l’écran


Détermination du moment maximal

( )

( )

Résolution de l’équation de degrés 2 en zM : détermination de la profondeur du moment maximal

( )

( ) ( )

Caroline VOLAIT GC5


Annexes - Etablissement d’une procédure de vérifications des parois de soutènement 43

7.1.3.3 Hors nappe

7.1.3.3.1 Vérification de la stabilité de l’écran


Détermination de la fiche

( )
∑ ( ) ( ( ) ) (
)

Equation de degrés 3 en zO

Avec

( )

( )

( )

( )

Une fois zO déterminé, on en déduit la fiche :

Détermination de l’effort d’ancrage

( )

7.1.3.3.2 Vérification de la résistance interne de l’écran


Détermination du moment maximal

( )

( )

Résolution de l’équation de degrés 2 en zM : détermination de la profondeur du moment maximal

( )

( ) ( )

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Annexes - Etablissement d’une procédure de vérifications des parois de soutènement 44

7.2 Parois berlinoises


7.2.1 Parois berlinoises non ancrées

7.2.1.1 En nappe (zw=L)

7.2.1.1.1 Vérification de la stabilité de l’écran


( ) ( )
( )
( )

Résolution de l’équation de degré 3 et détermination de zo

é é

On vérifie que la fiche donnée est supérieure à celle calculée précédemment.

7.2.1.1.2 Vérification de la résistance interne de l’écran


Le moment maximal est atteint à l’endroit où l’effort tranchant s’annule

( )

( )
( )
( ) ( )
( ) ( )

Résolution de l’équation de degré 2 et détermination de zM

( )
( ) ( )
( ) ( ) ( )
( )
( )
( )

La contrainte dans l’acier étant limitée à σa, on vérifie :

Caroline VOLAIT GC5


Annexes - Etablissement d’une procédure de vérifications des parois de soutènement 45

7.2.1.1.3 Vérification des éléments de blindage


Planches de bois
p (kN/mL)

On vérifie le dimensionnement des planches de bois, en assimilant chaque planche à une poutre
isostatique sur deux appuis (les profilés) de longueur e, l’entraxe entre les profilés, soumise à une
charge uniformément répartie correspondant à la poussée des terres. Toutes les planches ayant les
mêmes dimensions, on se place à l’endroit le plus chargé, c’est-à-dire au pied du profilé (en z=L).

- Charge linéique par mètre de béton

( ) ( )

On peut ensuite déterminer le moment maximal :

Gunitage béton

- Charge linéique par mètre de béton

Si zw > L :

Sinon :
( ) ( )

- Moment maximal

- ( √ )

Avec

Et

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Annexes - Etablissement d’une procédure de vérifications des parois de soutènement 46

Figure 11: Coefficients partiels relatifs aux matériaux pour les états-limites ultimes (Eurocode 2)

7.2.1.2 En nappe (zw >L)

7.2.1.2.1 Vérification de la stabilité de l’écran

( ) ( )
( )
( ) ( )
( ( )) ( )
( )

Résolution de l’équation de degré 3 et détermination de zo

On vérifie que la fiche donnée est supérieure à celle calculée précédemment.

7.2.1.2.2 Vérification de la résistance de l’écran


Le moment maximal est atteint à l’endroit où l’effort tranchant s’annule

( )

( )

( )
( )
( )
( ) ( )
( )

Caroline VOLAIT GC5


Annexes - Etablissement d’une procédure de vérifications des parois de soutènement 47

Résolution de l’équation de degré 2 et détermination de zM

( )
( )

( )
( ) ( )
( ) ( )
( ( ))
( ) ( )
( )

La contrainte dans l’acier étant limitée à σa, on vérifie :

7.2.1.2.3 Vérification des éléments de blindage


Planches de bois

Même principe que pour les parois berlinoises en nappe (8.5.2.1.3) avec

Gunitage béton

Même principe que pour les parois berlinoises en nappe (8.5.2.1.3) avec

7.2.1.3 Hors nappe

7.2.1.3.1 Vérification de la stabilité de l’écran

( )

Résolution de l’équation de degré 3 et détermination de zo

On vérifie que la fiche donnée est supérieure à celle calculée précédemment.

Caroline VOLAIT GC5


Annexes - Etablissement d’une procédure de vérifications des parois de soutènement 48

7.2.1.3.2 Vérification de la résistance de l’écran


Le moment maximal est atteint à l’endroit où l’effort tranchant s’annule.

( )

( )

Résolution de l’équation de degré 2 et détermination de zM

( )
( )

La contrainte dans l’acier étant limitée à σa, on vérifie :

7.2.1.3.3 Vérification des éléments de blindage


Planches de bois

Même principe que pour les parois berlinoises en nappe (8.5.2.1.3) avec

Gunitage béton

Même principe que pour les parois berlinoises en nappe (8.5.2.1.3) avec

Caroline VOLAIT GC5


Annexes - Etablissement d’une procédure de vérifications des parois de soutènement 49

7.2.2 Parois berlinoises ancrées : Méthode de Blum

7.2.2.1 En nappe (zW=L)

7.2.2.1.1 Vérification de la stabilité et de la résistance de l’écran


 Détermination du centre de pression nulle (Point I) : zi

( ) ( )

( )

Partie VI

 Détermination de la force d’ancrage horizontale par tirant

( ) ( ) ( ) ( )

( ) ( ) ( )
( )

A partir de la valeur de l’effort d’ancrage par mètre linéaire, on en déduit la valeur par tirant
d’ancrage :

On peut ensuite comparer cette valeur à celle donnée dans la note de calculs.

( )

( )

 Détermination du moment maximal 1

Le moment maximal est atteint à l’endroit où l’effort tranchant s’annule. (On prend comme hypothèse
que zM est compris entre zA et L)

( )

Caroline VOLAIT GC5


Annexes - Etablissement d’une procédure de vérifications des parois de soutènement 50

Résolution de l’équation de degré 2 et détermination de zM

( ) ( ( ))

Partie IO
I T
z’

(Kp -Ka )* ’*z’


zL

 Détermination de la fiche

( )


( )

On vérifie que la fiche donnée est supérieure à celle calculée précédemment.

 Détermination du moment maximal 2

Le moment maximal est atteint à l’endroit où l’effort tranchant s’annule.

( )

( )


( )

( ) ( ( ) )

( )

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Annexes - Etablissement d’une procédure de vérifications des parois de soutènement 51

La contrainte dans l’acier étant limitée à σa, on vérifie :

7.2.2.1.2 Vérification des éléments de blindage


Planches de bois

(Cf. 8.5.2.1.3)

Gunitage béton

7.2.2.1.3 Vérification des liernes


Dans le cas des parois berlinoises, les tirants d’ancrage peuvent être mis en place sur chaque profilé ou
avec un entraxe différent. Dans ce dernier cas, une lierne sera mise en place. On pourra alors vérifier
cette lierne selon le même principe que pour les palplanches. (cf:7.4.2.1.4)

7.2.2.2 En nappe (zW>L)

7.2.2.2.1 Vérification de la stabilité et de la résistance de l’écran


 Détermination du centre de pression nulle (Point I) : zi

( ) ( )

( )

Partie VI

 Détermination de la force d’ancrage horizontale par tirant

( ) ( ) ( ) ( )

( ) ( ) ( )
( )

A partir de la valeur de l’effort d’ancrage par mètre linéaire, on en déduit la valeur par tirant
d’ancrage :

On peut ensuite comparer cette valeur à celle donnée dans la note de calculs.

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Annexes - Etablissement d’une procédure de vérifications des parois de soutènement 52

( )

( )

 Détermination du moment maximal 1

Le moment maximal est atteint à l’endroit où l’effort tranchant s’annule. (On prend comme hypothèse
que zM est compris entre zA et L)

( )

Résolution de l’équation de degré 2 et détermination de zM

( ) ( ( ))

Partie IO
I T
z’
(Kp -Ka )* *z’
zL

(Kp -Ka )* ’*(z’-z’w)

+ (Kp -Ka )* *z’w

 Détermination de la fiche

( )
( ) ( ) ( ) ( )
( )

avec

( )

( ) ( )

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Annexes - Etablissement d’une procédure de vérifications des parois de soutènement 53

( ) ( )

( ) ( )

On vérifie que la fiche donnée est supérieure à celle calculée précédemment.

 Détermination du moment maximal 2

Le moment maximal est atteint à l’endroit où l’effort tranchant s’annule.

( )

( )
( ) ( ) ( ) ( )

avec

( )

( ) ( )

( ) ( )

( )
( ) ( ( ) ( ) ( )
( )
( ) )

( )

La contrainte dans l’acier étant limitée à σa, on vérifie :

7.2.2.2.2 Vérification des éléments de blindage


Planches de bois (Cf. 8.5.2.1.3)

Gunitage béton (Cf. 8.5.2.1.3)

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Annexes - Etablissement d’une procédure de vérifications des parois de soutènement 54

7.2.2.2.3 Vérification des liernes


Dans le cas des parois berlinoises, les tirants d’ancrage peuvent être mis en place sur chaque profilé ou
avec un entraxe différent. Dans ce dernier cas, une lierne sera mise en place. On pourra alors vérifier
cette lierne selon le même principe que pour les palplanches. (cf.7.4.2.1.4)

7.2.2.3 Hors nappe

7.2.2.3.1 Vérification de la stabilité et de la résistance de l’écran


 Détermination du centre de pression nulle (Point I) : zi

( ) ( )

Partie VI

 Détermination de la force d’ancrage horizontale (cas où les tirants sont positionnés sur chaque
profilé)

( ) ( ) ( ) ( )

( ) ( ) ( )
( )

A partir de la valeur de l’effort d’ancrage par mètre linéaire, on en déduit la valeur par tirant
d’ancrage :

On peut ensuite comparer cette valeur à celle donnée dans la note de calculs.

( )

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Annexes - Etablissement d’une procédure de vérifications des parois de soutènement 55

( )

 Détermination du moment maximal 1

Le moment maximal est atteint à l’endroit où l’effort tranchant s’annule

( )

Résolution de l’équation de degré 2 et détermination de zM

( ) ( ( ) )

Partie IO
I T
z’

(Kp -Ka )* *z’

 Détermination de la fiche

( )


( )

 Détermination du moment maximal 2

Le moment maximal est atteint à l’endroit où l’effort tranchant s’annule.

( )

( )

Résolution de l’équation de degré 2 et détermination de zM

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Annexes - Etablissement d’une procédure de vérifications des parois de soutènement 56

( ) ( ( ) )

( )

La contrainte dans l’acier du profilé étant limitée à σa, on vérifie :

7.2.2.3.2 Vérification des éléments de blindage


Planches de bois

(Cf. 7.5.2.1.3)

Gunitage béton

7.2.2.3.3 Vérification des liernes


(cf:7.4.2.1.4)

7.2.3 Parois berlinoises ancrées : Méthode de la simple butée

Les calculs sont identiques à ceux des palplanches ancrées mise à part :

- Effort d’ancrage par tirant : A=AL*a


- Moment maximal : Mmax=Mmax/L*e

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Annexes - Etablissement d’une procédure de vérifications des parois de soutènement 57

Table des illustrations


Figure 1: Remplissage du forage (Phase 1 – Phase 2) ............................................................................. 9
Figure 2: Phasage d'exécution par la technique de forage par "double rotation ................................. 11
Figure 3: Phasage d'exécution du pieu foré tubé de grand diamètre ................................................... 12
Figure 4: Phasage d'exécution de la paroi de pieux sécants (exécutés selon la technique de la double
rotation) ................................................................................................................................................. 13
Figure 5: Paroi de pieux sécants- Pieux primaires et secondaires ........................................................ 14
Figure 6. Principe d'une installation de battage.................................................................................... 15
Figure 7: Principe de la presse hydraulique .......................................................................................... 16
Figure 8: Principe d'une installation de lançage.................................................................................... 17
Figure 9: Mise en fiche et fonçage ........................................................................................................ 18
Figure 10: Fonçage de palplanches "en touches de piano"(NF EN 12063 Annexe D) ........................... 19
Figure 11: Coefficients partiels relatifs aux matériaux pour les états-limites ultimes (Eurocode 2) .... 46

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