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Dédicace :
Mohamed SAILOUHI
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EHTP 2010 BTP Concepts
Dédicace :
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EHTP 2010 BTP Concepts
Remerciements
Nous adressons par la même occasion, nos plus vifs remerciements à l’ensemble du corps
professoral et administratif de L’Ecole Hassania des Travaux Publics pour leurs efforts afin
d’assurer une formation complète et adaptée au monde du travail.
Nous tenons à remercier vivement tous les membres du jury d’avoir accepté d’évaluer
notre travail.
Enfin, nos remerciements vont à tous ceux qui ont contribué de prés ou de loin à
l’élaboration de ce projet.
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EHTP 2010 BTP Concepts
Résumé :
En raison des différentes méthodes de construction qui existent aujourd’hui, les maîtres
d’ouvrages ont l’embarras du choix avant d’adopter une approche qui convient le mieux à
leurs besoins.
Le coût, la durée d’exécution, la disponibilité des matériaux et de la main d’œuvre
qualifiée pour l’exécution des travaux, le coût et la cadence de l’entretien... autant de facteurs
déterminants dans le choix d’une variante au détriment d’une autre.
Dans le cadre de notre projet de fin d’études le bureau de consulting BTP Concepts nous
a confié de réaliser une étude comparative entre deux variantes (béton armé et charpente
métallique) pour un centre commercial.
Notre travail s’étale sur deux parties principales :
La première partie comporte la conception et l’étude du projet en charpente
métallique .Cette étude révèle les dimensions principales de notre projet ainsi que tous
ses éléments constitutifs : poteaux, traverses, pannes, contreventements…et leurs
justifications aux charges adoptées : permanentes, d’exploitation, vent, température et
séisme. Ces profils ont été choisis avec le souci constant de réaliser le maximum
d’économie sur les aciers tout en respectant les normes en vigueur. Finalement, à
partir de la description détaillée des métrés, on aboutit à un prix estimatif de la
première variante.
La deuxième partie est consacrée pour la conception et le dimensionnement de la
structure en béton armé, dans un premier lieu nous avons décomposé le bâtiment en 3
blocs séparés par des joints en se basant sur les plans architecturaux. Nous avons
ensuite fait la conception des trois blocs pour lesquelles nous avons effectué des
calculs manuels (descente de charge, méthode statique équivalente et ferraillage de
quelques éléments) .Afin de s’assurer des résultats obtenus, nous avons procédé à la
modélisation informatique par le logiciel ROBOT Millennium. Et finalement, nous
avons aboutit à un prix estimatif du projet à partir des prix de chaque type d'élément.
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EHTP 2010 BTP Concepts
Sommaire :
Remerciements ……………………………………………………………………….........4
Résumé……………………………………………………………………………………..5
Liste des figures …………………………………………………………………….........10
Liste des tableaux…………………………………………………………………………12
Première variante : charpente métallique…………………………………………………15
I.Généralités sur la conception : .................................................................................... 15
I.1. Systèmes porteurs ...................................................................................................... 15
I.1.1. Les poteaux ......................................................................................................... 15
I.1.2. Pied de poteau :.................................................................................................. 17
I.1.3. Les poutres : ....................................................................................................... 17
I.2. Les éléments secondaires........................................................................................... 18
I.1.1. Les pannes .......................................................................................................... 18
I.1.2. Les contreventements : ....................................................................................... 18
I.1.3. La couverture : ................................................................................................... 19
I.1.4. Les lisses : .......................................................................................................... 19
I.1.5. Le bardage : ....................................................................................................... 20
I.1.6. Les assemblages : ............................................................................................... 20
II.Description et conception du projet ......................................................................... 21
II.1. Aperçu sur le centre commercial : ............................................................................ 21
II.2. La structure porteuse : .............................................................................................. 22
II.2.1. Les poutres : ....................................................................................................... 22
II.2.2. Les poteaux : ...................................................................................................... 22
II.2.3. Les éléments secondaires : ................................................................................. 23
III.Hypothèses des calculs : ......................................................................................... 24
III.1. Données techniques: .............................................................................................. 24
III.2. Le séisme (RPS2000) : ........................................................................................... 24
III.2.1. Facteur d’accélération (A) : ........................................................................... 24
III.2.2. Coefficient de priorité (I) : ............................................................................. 25
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Introduction :
Parmi ses avantages on peut citer la facilité de réalisation qu’elle offre pour tous
les aspects esthétiques ainsi que les délais d’exécution qui sont sensiblement moindres
par rapport au béton armé de plus elle offre la possibilité de franchir de grandes
portées du fait de la grande résistance de l’acier à la traction.
D’un autre côté le béton armé est une technique très bien maîtrisée, que ce soit au
niveau du calcul ou au niveau de l’exécution du fait du grand nombre d’ouvrages
réalisés selon cette technique dans notre pays. Il est vrai qu’un ouvrage réalisé en
béton armé nécessite plus de temps pour sa réalisation comparé à la charpente
métallique. Mais cette dernière reste sensiblement chère par rapport au béton armé,
aussi le Maroc n’est pas un pays ou la charpente métallique est un mode de
construction courant, du fait de la rareté de la matière première.
Dans notre travail, nous avons essayé de détailler deux études du même ouvrage
qui est un super marché selon deux variantes : charpente métallique et béton armé. Et
nous avons opposé tous les critères cités ci-haut afin de sortir avec une conclusion et
bien sur un choix qui favorise l’une des variantes au détriment de l’autre.
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raideur transversale procurant la résistance au flambement, à moins d’être maintenus par des
entretoisements horizontaux, par exemple en façades. Ces conditions expliquent le choix
usuel de sections ayant un rayon de giration important suivant chacune des directions
principales d’inertie : profilés I, H, profils creux.
Les bases de poteaux ou de montants de portiques sont fixées sur leurs fondations de
deux manières :
à encastrement (figure 2) :
• par platines épaisses (figure 2a) ;
• à goussets (figure 2b) ;
• à sommier (figure 2c).
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cisaillement est conférée à un panneau par rigidifiassions des nœuds de l’ossature pour créer
un cadre portique (4), par un diaphragme en tôle d’acier (3), par un remplissage pour créer un
voile en béton armé (2) ou par triangulation pour créer un contreventement en treillis (1).
I.1.3. La couverture :
La couverture est l’ensemble des matériaux étanches supportés par une charpente
métallique.
L’acier est très fréquemment utilisé pour les couvertures des bâtiments. Il peut servir
de support d’étanchéité aux toitures plates ou à faibles pentes, permettant un net gain de poids
par rapport à une dalle en béton armé.
Les couvertures équipant la grande majorité des bâtiments métalliques sont de deux types :
• les couvertures en plaques ondulées.
• les couvertures en bacs acier nervurés.
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• elles lient les montants de cadre entre eux et avec le contreventement longitudinal de
façade et assurent la stabilité des cadres hors leur plan en réduisant la longueur de
flambage des montants ;
• elles transmettent au contreventement longitudinal de façade une partie des efforts dus au
vent agissant sur le pignon.
• certaines d’entre elles constituent des barres du contreventement longitudinal de façade.
I.1.5. Le bardage :
On distingue deux types de bardage :
• Bardage simple peau : il s’agit d’une simple paroi en tôle, composée de plaques
profilées ou ondulées, en acier ou en aluminium, dont les nervures peuvent être
disposées verticalement, obliquement ou horizontalement.
• Bardage double peau : une telle façade est composée de deux parements en tôle
profilée, généralement de grande longueur, disposés de part et d’autre d’un matériau
isolant.
a) Boulonnage :
Le boulon est une pièce composée d’un corps cylindrique et d’une tête hexagonale
(boulon à tête six pans) ou tronconique (boulon à tête fraisée). Il travaille soit en traction, soit
au cisaillement.
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b) Soudure :
Le soudage consiste à fondre l’acier localement avec ou sans apport de métal (toujours
de l’acier) de manière à reconstituer une continuité de la matière aussi parfaite que possible.
c) Rivetage :
Un rivet se présente comme un gros clou à une tête. Il doit être préalablement chauffé
au rouge, puis posé à chaud. Le rivet se contracte en se refroidissant ce qui assure ainsi une
force de serrage et un assemblage par frottement des deux pièces entre elles. Il est
complètement abandonné aujourd’hui pour les assemblages sur les chantiers sauf dans les cas
de rénovation de bâtiments anciens.
d) Collage :
Le collage de pièces métalliques ne s’emploie en pratique que pour des pièces
d’enveloppe où les contraintes mécaniques à prendre en compte sont faibles (par exemple
raccord d’angle pour un bardage).
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a) Les pannes :
Les pannes, de portée de variant entre 5,6 à 6 m, sont des profilés en double té (IPE),
et sont posées à entraxe de 2 m.
b) Le contreventement :
La stabilité transversale est assurée par une série de portiques transversaux. Et pour
faire face aux efforts du vent transversaux, il est indispensable d’envisager de mettre des
poutres au vent de long pan dans le versant. Ces dernières permettent de rigidifier la
couverture et de répartir les pressions de vent exercées sur les longs pans et les efforts
d’entraînement du vent sur la couverture de manière équilibrée sur l’ensemble de portiques
transversaux.
La stabilité longitudinale comprend deux poutres au vent de pignon et des portiques à
effet de cadre assurant le cheminement des efforts longitudinaux aux appuis de fondation.
c) La pente :
Quant aux versants, nous avons opté pour une pente de 3%. En effet, ce procédé est
léger pour les structures, économique pour les terrasses non accessibles et la mise en œuvre
est facile avec des moyens de levage réduits.
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d) L’étanchéité et l’isolation :
La probabilité de fuites vers l’intérieur est d’autant plus grande que la pente de la
couverture est faible. Par conséquent, une couche d’étanchéité auto protégée est nécessaire
pour protéger notre structure de toute dégradation dans le temps.
Une isolation thermique est prévue pour freiner le flux de chaleur à travers l’enveloppe
de l’usine.
e) Le type de couverture :
Il s’agit de bacs nervurés, en acier galvanisé. Leur grande rapidité de pose, leur faible
poids et leur capacité de portance (charge minimale de 100 Kg/m²) en font un mode de
couverture particulièrement adapté à notre structure.
• Béton : B25
• Acier pour béton armé : fe500
• Acier pour charpente métallique : Fe E 235
• D’après l’étude géotechnique, le sol travaille à 2 bars.
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( %)
TABLEAU 1: COEFFICIENT D’AMORTISSEMENT
Type de structure
Structures en béton armé
5
Ossatures métalliques avec murs extérieurs lourds et cloisons
Ossatures métalliques avec murs extérieurs et intérieurs légers 3
Donc = 3 %
III.2.5. Facteur d’amplification : (D)
Le facteur d’amplification dynamique est donné par le spectre de dimensionnement
déduit des spectres élastiques normalisés et calé à un palier horizontal pour les faibles
périodes. Le facteur d’amplification dynamique est fonction de :
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Figure 28:
28 Facteur d’amplification dynamique
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Ce niveau est relié aux structures pour lesquelles on adopte des dispositions
spécifiques leur permettant de travailler dans le domaine inélastique au cours du mouvement
séismique avec une protection raisonnable contre toute rupture prématurée.
• Structures de grande ductilité (niveau 3 de ductilité : ND3)
Ces structures sont appelées à avoir une grande capacité de dissipation d’énergie. Un
certain nombre de prescriptions et dispositions technique est exigé afin de minimiser la
probabilité de rupture prématurée et de détérioration de résistance.
III.2.8. Ductilité et classes des structures :
Le tableau suivant illustre le niveau de ductilité requis pour les deux classes de
structures en fonction de l’intensité du séisme.
TABLEAU 2: DUCTILITE ET CLASSE DE BÂTIMENTS
classe de bâtiment Amax ≤ 0,1g 0,1 < Amax ≤ 0,2g 0,2g < Amax
classe I ND1 ND2 ND3
Clase II ND1 ND2
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Poussière : 20 /
Les différentes charges d’exploitation :
Avec
• !
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Le centre commercial en question sera construit dans la ville de Mohammedia, qui est
= 53,5 /
dans la région I. la pression dynamique normale de base est donc de :
• !
= 93,62 -.//
Pression de base normale.
• Pression de base extrême. !
a) Effet de la hauteur :
La pression dynamique de base est celle régnant à 10m au dessus du sol, notée ! . La
variation de la pression dynamique en fonction de la hauteur d’une construction est donnée
par la formule suivante :
1 + 18
"% = 2.5 ×
1 + 60
La hauteur de notre construction étant inférieure à 10 m donc : "% = 1
b) Effet de site :
Le coefficient de site est un coefficient d'augmentation pour les sites exposés comme
le bord de la mer et de réduction pour les sites protégés comme à l'intérieur d'une forêt dense.
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c) Effet de masque :
Lorsque la construction est masquée partiellement ou totalement par d’autres
constructions ayant une grande probabilité de durée, la pression dynamique peut ou bien
K 4 = 1.
augmenter selon les cas. L’environnement de notre construction est sans obstacle, alors on a
d) Effet de dimension :
Le coefficient de réduction δ est donné en fonction de la plus grande dimension
(horizontale ou verticale) offerte au vent revenant à chaque élément.
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Remarque : la totalité des réductions autorisée par les règles, effet de masque et de dimension,
ne doit en aucun cas dépassé 33% (NV 65, art 1,245)
IV.1.2. Les actions extérieures et intérieures :
Ce centre commercial rentre dans le cadre des constructions prismatiques à base
rectangulaire, reposant sur le sol.
Ouvertures :
Paroi AB :
5.6 ;<,;8;,< =100 = 10% ->? @. A.B>C DE FG A.BGC@@G >HIBG.
7898:
3=3=4 + 3=2,4=3
Paroi CD
b) Rapport de dimensions K :
•
ℎ 8,5
Vent normal au pignon :
LM = = = 0,22
6 38
•
ℎ 8,5
Vent normal à la grande face :
LO = = = 0.10
. 86
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c) Le coefficient : ^_
D’après la lecture de l’abaque, nous pouvons écrire :
Parois verticales :
• Vent normal au pignon :
• Face au vent : '( 0.8
• Face sous le vent : '( ) 1.3a! ) 0.8 )0.305
• Vent normal à la grande face
• Face au vent : '( 0.8
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a. b/Toiture :
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•
'* = 0.6 × (1.8 − 1.3 × 0.85) D’où '* = 0.417
Vent normal au long pan : γ0 = 0,85 :
•
'* = −0.6 × (1.3 × 0.85 − 0.8) D’où '* = −0.183
Surpression
•
Cette dernière valeur est comprise entre 0 et – 0.2, On prend donc '* = −0.2.
Dépression
Construction ouverte :
5 − 5jB
même signes déterminées selon la construction est fermée ou ouverte.
• parois ouvertes :
toiture :
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'CG>CGHB )0,71
Dépression :
'CG>CGHB = −0,1
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Surpression :
'CG>CGHB )0,717
Dépression :
'CG>CGHB = −0,08
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Long pan
• Construction fermée
Surpression :
'CG>CGHB = −0,717
Dépression :
'CG>CGHB = −0,1
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Surpression :
'CG>CGHB )0,717
Dépression :
'CG>CGHB = −0,1
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m = n(' − 'C)o&p
m = n 'o&p
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Avec :
m = 2tu
v%w
9xyz
Période propre du mode fondamental d’oscillation de la structure donnée
A = 50 ∗ 6,5 ∗ 13 = 4225
P : poids de la construction revenant au poteau intermédiaire.
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ℎ j 6
moment de renversement :
(=6=.)=6 42
estimé à : W = 50 kg/m².
B = = 50 ∗ 42,6 ∗ 86 ∗ = 3846,8 m.
2 2
101,7
minimum de
= 4,84
21
Nombre total de poteaux : 39 poteaux
= 124
:,;:
9
Le poids minimal d’une semelle en béton doit donc être de :
Fe = Ct × q × S valable pour a ≥ 4 × h
horizontale d’entraînement définie ci-après :
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• + 1.75
• 1.33 + 1.42(
+ )
• 1.33 + 1.5
•
+
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= _ /
D’où
•
Poussières : 20 /
Surcharge :
•
• Surcharge d’entretien : Dans le cas de toitures inaccessibles en considère uniquement
dans les calculs, une charge d’entretien qui est égales aux poids d’un ouvrier et son
assistant et qui est équivalente à deux charges concentrées de 100 kg chacune situées à
1/3 et 2/3 de la portée de la panne.la charge uniformément repartie due aux surcharges
d’entretien est obtenue en égalisant les deux moments maximaux du à cette charge et
aux charges ponctuelles. On trouve une charge répartie de 8 ∗ 9∗,7 = 35 /@
!!
•
= × "# × "$ × "% × & × ('( − '* ) ×
Charges dues au vent :
!
1.33 + 1.5
= 219 /
V.2.3. Calcul des combinaisons des sollicitations :
•
• + 1.75 = −77,7 /
43
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• 1.33 + 1.42(
+ ) = 85 /
• 1.33 + 1.5 = −28,8 /
• +
= 155 /
• + = −10,1 /
On constate que la première combinaison est la plus défavorable :
•
. + . = /
ELU :
•
+ = /
ELS :
¡ 1581,2
D’où :
= = = 65,88 ?9
¢( 24
A = 12,9 /@
Ce qui correspond à un IPE 140 dont les caractéristiques :§ ¡/I = 77,3 ?9 ¨
¡ = 541,22 ?:
Avec cette valeur de poids propre on trouve:
- = 1590 . < 24 ∗ 77,3 = 1855 .
V.3.1. Vérification de la condition de la flèche :
Les combinaisons de charges pour l'étude des flèches sont celles de l'état limite de
service.
D'après le règlement de construction métallique CM66, la flèche relative dans le cas
d'une poutre uniformément chargée et appuyée simplement sur deux appuis, ne doit pas
@
dépasser :
j<
200
La portée libre de la panne dans ce sens est 760 cm, la flèche maximale est donc
44
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7,6
= 3,8 ?
200
Or
5 pl:
f= × = 5,92 cm > j.-
384 EI
m
maximum localisée au niveau des appuis et qui est donné par :
¬=
DO
1.54 × ¬ < ¢(
Pour vérifier la pièce au cisaillement, le règlement CM66 impose la vérification suivante:
45
EHTP 2010 BTP Concepts
832,2 ¢(
-¯ >H ¬ = = 1.15 Or ¬O # = = 15.58
726 1.54
a) Membrure supérieure :
Le paramètre majeur de la conception d'un empannage est le rôle attribué à la
couverture.
Une telle conception assure le maintien rigide et exclue le déversement surtout quand
la membrure comprimée est celle sur laquelle la couverture est vissée.
Il est clair que cette stabilisation des pannes par la couverture permet un gain non
négligeable sur la constitution de l'empannage (section des pannes moins importante).
b) Membrure inférieur:
Pour la semelle inférieure, contrairement à la semelle supérieure, le risque de
combinaison + 1.75
déversement est envisageable en cas de soulèvement de la panne ; ce qui correspond à la
(vent normale avec surpression). Donc, il faut vérifier le
déversement pour la membrure inférieure.
La vérification du déversement selon CM66 passe par le calcul de la contrainte de non
déversement donnée par la formule :
¡± ℎ
¢ = 40000 × × × (J − 1) × E'
¡² @
Avec :
¡² = 869,29 ?: G ¡± = 68,31 ?:
46
EHTP 2010 BTP Concepts
@: @. @>HB - @. A.
0.156 × ´ × @
J ³1 + .I? § 1: @. ℎ.HGHB -H AB>jC@é ¨
¡² 1 ¡² : @ ¯ CBGC- @ ¯ .= CHB
1
µ= × (0.1452 × 0.0059 + 2 × 0.082 × 0.00749 ) = 2,82 ?:
3
' = 1.132
puisque on a une charge uniformément répartie :
B = 1
des charges. Elles sont appliquées au niveau de la fibre neutre, donc :
68,31 0.16
¢ = 40000 × × × (3.94 − 1) × 1 × 1.132 = 4,64 -.//
869,29 7,6
¢ < ¢( , on détermine :
• L’élancement :
@ 4 × ¡² ¢
λ! = ׳ × (1 − )
1 E × ' × ¡± ¢(
• Contrainte d’Euler :
t × ¸
¢· =
λ!
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t × 21000
¢· = 2,53 -.//²
286,1
• Coefficient de flambement :
¢( ¢( ¢(
! = 0.5 + 0.65 × + ³0.5 + 0.65 × − = 12,6
¢· ¢· ¢·
• kd
!
Le coefficient de déversement donné par la formule :
= ¢
1 + × (! − 1)
¢(
12,6
= = 3,88
4,64
1 + 24 × (12,6 − 1)
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EHTP 2010 BTP Concepts
a) Pré dimensionnement :
•
6 6
L'excentrement "t" est limité par la condition suivante:
2× ≤G ≤3×
2 2
8,2 ≤ G ≤ 12,3
On prend : t = 12 cm.
77,7 × 7,6
½ =2× = 590,52
2
• le moment du renversement :
¾ = ½ × G = 70,86 .
b) Dimensionnement :
. × 2
Pour cela, il faut vérifier que :
¾
¢= < ¢( .I? ?ℎ = G . = 20?(¡À¸ 500)
(¿% 6
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6 × ¾ 6 × 70,86
>³ =³ = 9,41
. × ¢( 0,2 × 24
Soit = 12
8,5 2
7,6
Figure 23: les lisses
Les lisses de bardage sont constituées de poutrelles (IPE, UAP, UPN) ou de profils
minces pliés. Disposées horizontalement, elles portent sur les poteaux de portique ou
éventuellement sur des potelets intermédiaires.
Dans notre projet, les lisses de long pan de 6 m de longueur, posées à un entraxe de
2m, supportent un bardage bac acier de poids de 8 Kg/m², il faut disposer des potelets à mi -
portée pour les lisses de portée supérieure à 6 m. .
Les lisses, destinées à reprendre les efforts du vent sur le bardage, sont posées
naturellement pour présenter leurs inerties maximales dans le plan horizontal.
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EHTP 2010 BTP Concepts
La lisse fléchit verticalement en outre, sous l’effet de son poids propre et du poids du
bardage qui lui est associé, et de ce fait fonctionne à la flexion déviée.
VI.1.1. Condition de résistance :
Le poids propre de la lisse est estimé à 12 kg/ml. Donc la charge permanente, qui est
12 + 8 × 2 = 28 /@
perpendiculaire à l’âme, vaut :
La charge engendrée par le vent extrême, qui est suivant le plan de l’âme, vaut :
220 × 6
² = = 990 -./
8
Et selon la direction perpendiculaire à l’âme :
28 × 6
8 = = 130 -./
8
990 130
Soit :
= ≥ 1 + 7 × = 79,18 ?9
24 990
Cette valeur étant forte, il faut disposer des suspentes (tirants) à mi - portée de la lisse
pour créer un appui intermédiaire. Dans ce cas la lisse fonctionne en continuité sur trois
appuis, verticalement, et le moment est notablement réduit à :
28 × 3
² = = 32,5 -./
8
990 32,5
Soit
= ≥ 1 + 7 × = 50,7?9
24 990
A = 10,37 /@
Ce qui correspond à un IPE 120 dont les caractéristiques :§ ¡/I = 52,96 ?9 ¨
¡ = 317,75 ?:
VI.1.2. Condition de flèche :
51
EHTP 2010 BTP Concepts
Les combinaisons de charges pour l'étude des flèches sont celles de l'état limite de
service.
D'après le règlement de construction métallique CM66, la flèche relative dans le cas
d'une poutre uniformément chargée et appuyée simplement sur deux appuis, ne doit pas
dépasser :
@
j`
200
La portée libre de la panne dans la direction parallèle à l’âme est 600 cm, la flèche
maximale est j ¯ = = 200 = 3 ?, et dans la direction perpendiculaire à l’âme est 300 cm, soit
600
5 pl:
Selon la direction parallèle à l’âme :
5 pl:
Si on prend un profil IPE140 on trouve
@ :
Selon la direction perpendiculaire à l’âme :
2.05 A(2)
j= ×
384 ¸¡±
2.05 28,9 × 3:
j= × = 0.13 ? < j.-
384 210 × 44,92
52
EHTP 2010 BTP Concepts
Compte tenu de la faible inertie verticale des lisses, l’effet de la charge perpendiculaire
à l’âme de la lisse devient préjudiciable et conduit à des sections de lisses importantes, donc
onéreuses.
La solution consiste à réduire la portée transversale des lisses en les reliant entre elles
par des suspentes (tirants), situés à mi - portée.
Figure 24 : suspente
½ 1,25 ×
× @Á = 1,25 × 28,9 × 3 = 108,37
La réaction au niveau de la suspente :
T2 = T1 + R = 189,66 kg
Effort de traction dans le tronçon L2 :
T3 = T2 + R = 298 kg
Effort de traction dans le tronçon L3 :
T4 = T3 + R × 3/2 = 460,6 kg
Effort de traction dans le tronçon L4 :
T4
Effort de traction dans les diagonales :
T5 = = 415,2 kg
2sin (33,7)
Les suspentes sont des tirants qui fonctionnent en traction et qui sont soumis à des
efforts croissants, au fur et à mesure qu’ils se rapprochent de la panne sablière. Les efforts de
53
EHTP 2010 BTP Concepts
traction sollicitant les suspentes ne peuvent pas être attachés aux pannes sablière, qui
périraient transversalement. Ils sont donc transmis aux traverses par des tirants en diagonale.
Le tronçon le plus sollicité est L4 donc :
4 × m:
m5 < D × ¢ F>CG Å > ³ = 5
t × ¢(
54
EHTP 2010 BTP Concepts
9
formule empirique suivante (CM66) :
( ¢ + ¢» ) ≤ ¢(
8
kd = 1.0 : le déversement est empêché par la présence du bardage tout le long de la longueur
du potelet.
a) Effort de flexion :
Æ = 250,5 -.//@
250,5 × 8,5
» = = 2262,3 -.//@
8
2262,3
¢» = = 11,64 -.//
194,3
55
EHTP 2010 BTP Concepts
b) Effort de compression :
poids des 4 lisses IPE140 : 12,9 × 4 × 4 = 206,4
¨ - ¯ >H = 668,5
§ poids du bardage : 8 × 4 × 8,5 = 272
poids propre du potelet: 22,36 × 8,5 = 190
•
La contrainte de compression simple vaut :
¢= = 0.24 -.//
D
850 200
Les élancements sont
L² = = 102,9 G L± = = 89,45
1943,17 142,37
u u
28,48 28,48
¢( ¢( ¢(
! = 0.5 + 0.65 × + ³0.5 + 0.65 × − =2
¢· ¢· ¢·
=2
9
Il faut vérifier que :
{¢ + ¢» | ≤ ¢(
8
9
Ce qui donne :
56
EHTP 2010 BTP Concepts
protéger le local contre les intempéries (neige, vent, pluie, etc.). Dans la plus part des cas les
traverses prennent appui sur des poteaux en acier ou en béton armé.
= 20 × 6 = 120 /
57
EHTP 2010 BTP Concepts
58
EHTP 2010 BTP Concepts
Les forces horizontales sont à répartir suivant les différents poteaux au prorata de leur
inertie, en ne retenant les poteaux de rive que pour 80% de leur inertie.
Soit
¡C
mC
∑ ¡C
ℎ
Les moments sont calculés par la formule :
= mC ×
2
Les efforts verticaux dans les poteaux, traction ou compression, équilibrant la différence entre
-* o*
le moment de renversement et les moments d’encastrement sont donnés par la formule :
/C =
∑ o* -* ²
Avec
• di : la distance entre le centre de la section et l’axe du poteau.
d’encastrement.
Les résultats sont rassemblés dans le tableau suivant :
É − È @
Le moment dans une section de la traverse vaut :
8 = È + = + = − =
Ê 2 2
-²Á
En intégrant l’équation de la déformée :
=−
-=² ¸¡
En trouve :
59
EHTP 2010 BTP Concepts
1
Á#O8 (5@ 9 + 24(É + È )@)
384¸¡
Á#O8 1 1
Il faut vérifier :
21,92
Poutre AB :
25,69
Poutre BC :
É + È @
La vérification de la résistance se fait par la formule suivante :
¢ ≤ ¢( .I? ¢ = G = +
¡ 2 8
I
60
EHTP 2010 BTP Concepts
Poutre AB :
14149
Soit
¢= = = 9,4 /²
¡
I 1499,68
∆ 4879,2 + 9758,33
Contraintes normales :
•
@»
L’élancement :
L² = = 118,6
C²
•
t¸
La contrainte critique d’Euler :
¢· = = 14,7 -.//²
L²
• Coefficient d’amplification de la contrainte de compression :
¢( ¢( ¢(
! = 0.5 + 0.65 × + ³0.5 + 0.65 × − = 2,5
¢· ¢· ¢·
9
Il faut vérifier que
( ¢ + ¢» ) ≤ ¢(
8
9
Soit donc :
61
EHTP 2010 BTP Concepts
Dans notre cas, le moment négatif maximal est obtenu sous G + 1.75Vn.
(aucune liaison ne s’oppose à une déformation latérale).
Poutre AB :
•
9758,33 + 17738,79 357,38 × 21,92²
Contraintes de flexion :
Î = − + = 7716 .
Ô 2 8 ¨
6361,75 + 11564,46 233 × 21,92²
Ï = − + = 5031 .
2 8
7716
Soit
62
EHTP 2010 BTP Concepts
articulés, soit encastrés sur les massifs de fondations. On doit vérifier que la plus grande
contrainte d’un poteau sous l’action de charges combinées de compression et de flexion est
inférieure à la limite élastique et que les déformations demeurent acceptables. Cette contrainte
est due aux efforts suivants :
Effort de compression :
Il provient principalement des poids et des efforts de renversement.
Efforts transversaux :
Il provient des forces horizontales et des variations de températures pour les bâtiments de plus
de 50 m de longueur sans joint.
Moment fléchissant :
Il provient des encastrements des poteaux aux poutres fléchies par les charges verticales, ou
de la résistance aux efforts horizontaux, tels ceux dus au vent.
/ 6678
Soit
¢= = = 67,6 /?²
o 98,82
63
EHTP 2010 BTP Concepts
24816,5
Soit
¢ = 16,5 /²
I 1499,68
¡
4 + 3,5"
@» = @ × ³ = 10,7
1 + 6,5"
•
@» 10,7
l’élancement :
L² = = = 48,55
C² 0,1848
• La contrainte critique d’Euler :
t¸
¢· = = 16,55 -.//²
L²
• Coefficient d’amplification de la contrainte de compression :
¢( ¢( ¢(
! = 0.5 + 0.65 × + ³0.5 + 0.65 × − = 1,1
¢· ¢· ¢·
0.156 × ´ × @
J = ³1 + .I? § 1: @. ℎ.HGHB -H AB>jC@é ¨
¡² 1 ¡² : @ ¯ CBGC- @ ¯ .= CHB
1
µ= × (0.421 × 0.00949 + 2 × 0.19 × 0.01469 ) = 51,1 ?:
3
64
EHTP 2010 BTP Concepts
0.156 × 51,1 × 2
J>? J = ³1 + = 1,05
1676 × 0,45²
@ 4 × ¡² ¢
λ! = ׳ × (1 − ) = 35,8
1 E × ' × ¡± ¢(
•
t × ¸
Contrainte d’Euler :
¢· =
λ!
t × 21000
¢· = = 161 -.//²
35,8
• Coefficient de flambement :
¢( ¢( ¢(
³
! = 0.5 + 0.65 × + 0.5 + 0.65 × − = 1,33
¢· ¢· ¢·
!
Le coefficient de déversement kd0 donné par la formule :
! = ¢ = 1,04
1 + ¢ × (! − 1)
(
(
• Coefficient de répartition des charges :
= 0,5
×
3
'=Ø = 1,5
1 + ( + (( )9 − 1,152(1 − ( )
× × ×
•
! '−1
Coefficient de déversement :
9
Il faut vérifier que
( ¢ + ¢» ) ≤ ¢(
8
65
EHTP 2010 BTP Concepts
Soit donc :
9
(1,1 × 0,68 + 1.0 × 16,5) = 19,4 -.//² ≤ 24 -.//²
8
Ce qui est bien vérifiée.
VII.3. Assemblages :
L’assemblage traverse – traverse et poteau – traverse est effectué par
l’intermédiaire de platines, sollicités par un moment fléchissant, un effort tranchant et un
effort normale. Ces dernières sont soudées sur chaque traverse (en usine) et assemblés (sur
chantier) par des boulons HR, tout en assurant le renfort par des raidisseurs appelés clés de
faîtage.
66
EHTP 2010 BTP Concepts
6 = 200 ℎ = 500
Ù O = 10.2 ¨ Ù ℎ¯ = 968 ¨
$ = 16 D = 19 904,4 ²
•
6$
Moment extérieur :
6
= = $ × ³ = 70,85
O
La ligne inférieure de boulons étant située en zone tendue, donc les 12 boulons sont sollicités
en traction.
La condition de résistance de l’assemblage doit vérifier que /Ú ≥ /Û , soit :
6
Ü + /ℎ¯ × D$ Ý × -*
/* = FG @ ¯ jj>BG - GB.?GC> =B?é FHB ?ℎ.H 6>H@>
2 × ∑ -²*
- = 87,5? -: = 38?
Or:
25080 × 0.875
D’où :
/ = = 5962 -./
2 × 1,84
Tel que D¾ est la section résistance de la tige filetée d’un boulon et ¢(M = 35 -.//² est la
D¿
/¿ = D¿ × ¢( − ×/
D
67
EHTP 2010 BTP Concepts
Avec
D¿ $ × à6 + á6 × O â
Il faut vérifier que
n /* ≤ /¿
Soit :
/
n /* ≤ $ × à6 + á6 × O â Ü¢( ) Ý
D
D¿
19595 ≤ D¿ × ¢( − × / = 93 810 -./
D
m
≤ 3 × ¢(
12-
Avec e : épaisseur minimale des pièces rassemblées.
5800
Soit
68
EHTP 2010 BTP Concepts
@ 6 ) 2. = 180
§ @ = = 94,9 ¨
Mk(ä
@9 = ℎ − 2. = 448
Figure30:
/
Cordons de semelles :
À>HB / ∶ ¬∥ = 0 G ¢ = ¬æ = = 0,73-.//²
2.√2(@ + 2@ + @9 )
A>HB ∶ ¬∥′ = 0 G ¢ ′ = ¬æ′ = = 10,13
ℎO .√2(@ + 2@ )
1
Il faut vérifier :
u¢ ² + 1,8(¬æ ² + ¬‖ ²) ≤ ¢(
æ
1
Avec
= 0,8 1 + = 0,88
10
1
Soit :
/
a) Cordons d’âme :
1
Il faut vérifier :
u¢ ² + 1,8(¬æ ² + ¬‖ ²) ≤ ¢(
æ
69
EHTP 2010 BTP Concepts
70
EHTP 2010 BTP Concepts
è(
Avec
Í è ( × 6 × ℎ2 + 12
Õ
¨
Ìè1 = ( × 6 × ℎ + è(
Õ 4 24
Ë
è( = 4858
La force d’entraînement au niveau de la toiture (voir étude du vent) est :
δ = 0,75
La plus grande dimension offerte au vent afférente au pignon est de 48 m donc
è( 8,5
Íè = ( × 6 × ℎ2 + 4858 = 2185,6
Les efforts en tête des potelets ont pour valeurs :
Õ 12 = 104,75 × 4 × 2 + 12
¨
è
Ì è1 = ( × 6 × ℎ4 + (24 = 1092,8
Õ
Ë
b) Dimensionnement des diagonales :
On ne fait travailler que les diagonales tendues et on considère que les diagonales
comprimées ne reprennent aucun effort, car du fait de leur grand élancement, elles tendent à
flamber sous de faibles efforts. Suivant le sens du vent (paroi AB ou paroi CD), c’est l’une ou
l’autre des diagonales qui est tendue.
71
EHTP 2010 BTP Concepts
è = 8335,33
Soit :
F = 14 414,5 kg
Effort maximal : sous le vent extrême Ve on a trouvé
72
EHTP 2010 BTP Concepts
Coefficients de flambement :
lë 650
l’élancement :
λê = = 87,56
iê 7,42
lë 650
λì = = = 105,45
iê 3 × 2,05
π E
La contrainte critique d’Euler :
σí = = 18,62 daN/mm²
λê
Coefficient d’amplification de la contrainte de compression :
σQ σQ
k ! = 0.5 + 0.65 × + ³0.5 + 0.65 × − = 2,04
σQ
σí σí σí
N 11696,3
Soit
σ= = = 4,89 kg/mm²
S 23,9
Contraintes de flexion :
Mð = = 8 = 1046,74 kg. m
8
M 1046,74
Soit
σ= = = 7,15 kg/mm²
I 146,33
v
9
Il faut vérifier que
(k σ + k ð σë ) ≤ σQ
8
Soit donc :
73
EHTP 2010 BTP Concepts
9
(2,04 × 4,89 + 1.0 × 7,15) = 19.27 ≤ 24 daN/mm²
8
Sous la combinaison G + Ve
N = 14 414,5 kg
Contraintes normales :
N 14 414,5
Soit
σ= = = 6,03 kg/mm²
S 23,9
Contraintes de flexion :
q = 80 kg/ml
La charge appliquée sous cette combinaison est :
pl 80 × 6,5²
Le moment de flexion vaut :
Mð = = 8 = 422,5 kg. m
8
M 422,5
Soit
σ= = = 2,89 kg/mm²
I 146,33
v
9
Il faut vérifier que
(k σ + k ð σë ) ≤ σQ
8
9
Soit donc :
74
EHTP 2010 BTP Concepts
157
Donc
≤ 35 × F>CG
≤ 3568
1,54
Le nombre des boulons nécessaires : = = 2,34 F>CG ñ =
;99<,99
9<7;
1 8335,33
Vérification de la pression diamétrale :
8335,33
Soit
= 12,55/ ≤ 24 /²
8× (100 − 17)
75
EHTP 2010 BTP Concepts
Les sollicitations d’origine thermique provenant des déformations empêchées sont à prendre
en compte pour la vérification de la structure.
76
EHTP 2010 BTP Concepts
. 69 .
Or
À
( + + )
2¸ D cos() D9 × . D:
¸
Soit :
À=∆
. 69 .
+ +D
D cos() 9 D9 × .
:
D = 1879,4 ²
Avec :
À = 15 794,8
Donc :
L’effort de traction dans la diagonale tendue, sous la combinaison 3/2 + 4/3Àõ est :
c) Vérification de la diagonale :
1,5
× 7107,55 + 1,33 × 15794,8
1,75
è= = 40 657,1
cos(48,2)
Deux cornières L70×70×7 avec boulon 6.6 de 12 mm et trous de 13 mm.
77
EHTP 2010 BTP Concepts
è = 40 657,1
Soit :
divisera ainsi la longueur en 2,et la présence du potelet conduit à Ê»8 = Ê»² = 7,6/2 = 3,8
On réduit la portée transversale des pannes en les reliant entre elles par des liernes (tirants), on
Effort maximal :
Fö = 7107,55 kg
sous le vent extrême Ve on a trouvé
èõ = 15794,8
effet non pondéré de la température :
Coefficients de flambement :
•
lë
l’élancement :
λê = = 66,25
iê
lë
λì = = 107,9
iê
•
π E
La contrainte critique d’Euler :
σí = = 17,66 daN/mm²
λê
• Coefficient d’amplification de la contrainte de compression :
σQ σQ σQ
k ! = 0.5 + 0.65 × + ³0.5 + 0.65 × − = 2,11
σí σí σí
1,5
Contraintes normales :
N 27099,3
Soit
σ= = = 8,63 kg/mm²
S 31,4
78
EHTP 2010 BTP Concepts
Contraintes de flexion :
Mð = = = 86,18 kg. m
8 8
M 86,18
Soit
σ= = = 0,55 kg/mm²
I
v 155,3
9
Il faut vérifier que
(k σ + k ð σë ) ≤ σQ
8
9
Soit donc :
84,3
Donc
≤ 67 × × 2 F>CG
≤ 7335,2
1,54
1 40 657,1
Vérification de la pression diamétrale :
79
EHTP 2010 BTP Concepts
Vérification gousset :
40 657,1
Soit
80
EHTP 2010 BTP Concepts
b) Vérification de la diagonale :
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
NORME : CM66
TYPE D'ANALYSE : Vérification des pièces
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
FAMILLE :
PIECE : 1 Diagonale_1 POINT : 1 COORDONNEE : x = 0.00 L = 0.00 m
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
CHARGEMENTS :
Cas de charge décisif : 4 ELU 2*1.33+3*1.50
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
MATERIAU :
ACIER fy = 235.00 MPa
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
81
EHTP 2010 BTP Concepts
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
CONTRAINTES : SigN = -407.34/18.79 = -216.74 MPa
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
PARAMETRES DE DEVERSEMENT :
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
PARAMETRES DE FLAMBEMENT :
en y : en z :
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
FORMULES DE VERIFICATION :
SigN = | -216.74 | < 235.00 MPa (1.311)
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Profil correct !!!
PARAMETRES DE DEVERSEMENT :
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
82
EHTP 2010 BTP Concepts
PARAMETRES DE FLAMBEMENT :
en y : en z :
Ly=3.80 m Muy=5.46 Lz=3.80 m Muz=2.06
Lfy=3.80 m ky=1.25 Lfz=3.80 m kz=2.08
Lambda y=66.26 Lambda z=107.95
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
FORMULES DE VERIFICATION :
k*SigN = 2.08*86.42 = 180.05 < 235.00 MPa (3.411)
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Profil correct !!!
43
Surface de chargement :
o 13,6 × = 292,4 ²
2
= 105,5 /
Poids propre estimé (IPE 550) :
= 35 /²
Charge permanente :
= 20 /²
Charge d’exploitation :
VII.5.2. Dimensionnement :
83
EHTP 2010 BTP Concepts
7,6 × 6
Moment :
7,6
× 6 × 22 + × 0,1055 = 76 m.
13,6 2
¡ 76 000
Soit :
@
Figure 39: déplacement de la poutre.
84
EHTP 2010 BTP Concepts
6 = 220 ℎ = 600
Il s’agit d’une traverse de profile IPE 600 tel que :
Ù O = 12 ¨ Ù ℎ¯ = 1162 ¨
$ = 19
• effort dans les boulons :
La zone tendue est définie par :
6
= = $ × ³ = 81,35
O
La ligne supérieure de boulons étant située en zone tendue, donc les 12 boulons sont
sollicités en traction.
La condition de résistance de l’assemblage doit vérifier que /Ú ≥ /Û , soit :
× -*
/* = FG @ ¯ jj>BG - GB.?GC> =B?é FHB ?ℎ.H 6>H@>
2 × ∑ -²*
Or:
85
EHTP 2010 BTP Concepts
- 1025 -: = 430
Ù - = 855 ¨ Ù-< = 260 F>CG ∑ -C² = 2511475 ² ¨
-9 = 685 -7 = 90
77,8 × 1025
D’où :
/ = = 15,14 m
2 × 2511475
/ = 15,14 m /: = 6,66 m
Et par suite, on obtient :
Tel que D¾ ,est la section résistance de la tige filetée d’un boulon et ¢(M = 55 -.//² est
/¿ = D¿ × ¢(
Avec
D¿ = $ × à6 + á6 × O â
Il faut vérifier que
n /* ≤ /¿
/
Soit:
n /* ≤ $ × à6 + á6 × O â Ü¢( − Ý
D
Soit
86
EHTP 2010 BTP Concepts
Soit
á15140² + 2,36 × 800²
= 43 -.// ≤ 55 -.//²
353
m
e) Vérification de la pression diamétrale:
≤ 3 × ¢(
12-
Avec e : épaisseur minimale des pièces rassemblées.
9600
Soit
ℎO = 1176 O = 12 ¨
VII.5.7. Vérification des soudures :
Þ Þ ã. = 10 ¨
6 = 220 $ = 19
@ = 6 − 2. = 200
6 − O
Ô@ = = 100,5 ¨
2
@9 = ℎ − 2. = 1164
a) Cordons de semelles :
1
Il faut vérifier :
u¢ ² + 1,8(¬æ ² + ¬‖ ²) ≤ ¢(
æ
1
Avec
= 0,8 1 + = 0,88
10
Soit :
87
EHTP 2010 BTP Concepts
1
á11,6² + 1,8 × 11,6 = 22 /² < ¢(
0,88
m
b) Cordons d’âme :
1
Il faut vérifier :
u¢ ² + 1,8(¬æ ² + ¬‖ ²) ≤ ¢(
æ
Qui est bien vérifié.
6×
La contrainte normale :
¢= =
¡/I G × ℎ²
6 × 77800
Soit
m
Sous l’effort tranchant :
¬=
G×ℎ
88
EHTP 2010 BTP Concepts
6 = 190 ℎ = 450
Il s’agit d’une traverse de profile IPE 450 tel que :
6
= = $ × ³ = 65,6
O
La ligne supérieure de boulons étant située en zone tendue, donc les 12 boulons sont
sollicités en traction.
La condition de résistance de l’assemblage doit vérifier que /Ú ≥ /Û , soit :
× -*
/* = FG @ ¯ jj>BG - GB.?GC> =B?é FHB ?ℎ.H 6>H@>
2 × ∑ -²*
Or:
89
EHTP 2010 BTP Concepts
- 793 -: = 350
Ù = 663
- ¨ Ù-< = 220 F>CG ∑ -C² = 1531507 ² ¨
-9 = 533 -7 = 90
36,6 × 793
D’où :
/ = = 20,4 m
2 × 1531507
/ = 20,41 m /: = 8,9m
Et par suite, on obtient :
Tel que D¾ ,est la section résistance de la tige filetée d’un boulon et ¢(M = 55 -.//² est
Soit
á20 000² + 2,36 × 1216,7²
= 43 -.// ≤ 55 -.//²
469
m
b) Vérification de la pression diamétrale:
≤ 3 × ¢(
12-
Avec e : épaisseur minimale des pièces rassemblées.
14600
Soit
90
EHTP 2010 BTP Concepts
36,6 m
Caractéristiques :
m = 14,5 m
. = 8
Contrainte due au moment :
8 × 9009 28 × 89
¡ =2× +2× + 2 × 454² × 28 × 8 = 105 115,1 ?²
12 12
¢ ¯ = ¬ǣ =
105 115,1 × 10000 × √2
= 11,18/²
m 14 500
Soit
¬∥ = = = 1 -.//²
oâ#( 14 400
1
Il faut vérifier :
u¢ ² + 1,8(¬æ ² + ¬‖ ²) ≤ ¢(
æ
1
Avec
= 0,8 1 + = 0,9
8
Soit :
91
EHTP 2010 BTP Concepts
1
u11,18² + 1,8(11,18 + 1 ) = 20,8 /² < ¢(
0,9
Qui est bien vérifié.
2 2
3 a 1
Figure 43: Vu d’un pied poteau au- dessus
Les portions de tôles situées à l’extérieur de ces lignes sont alors à calculer comme des
poutres en porte à faux, et il faut vérifier que la section de tôle au droit de la ligne de pliage
est capable de résister au moment des réactions exercées par le massif de fondation entre cette
section et le bord libre de la platine.
Le poteau est sollicité en pied par (voir partie: étude du portique) :
TABLEAU 12 : EFFORTS DANS LE PIED DU POTEAU
Charges N (kg) T (kg) M (kg.m)
Permanentes 3326,8 1722,1 4879,2
Exploitation 1315,2 578,2 1638,2
Vent sur toiture 2553,7 1122,5 3180
Vent horizontal 271,72 1190,69 5060,44
0,002926 0,002926
Par exemple (voir étude du portique):
92
EHTP 2010 BTP Concepts
6 = 500
tendue dont les caractéristiques dimensionnelles sont les suivantes :
Ù. = 1000¨
- = 800
D$é × ¢(
La section des armatures pour la section tendue est :
93
EHTP 2010 BTP Concepts
l
h
Æ
h’
σb
T C
h’/3
ℎ¯ = 21,01?
Par suite, la solution de l’équation est :
2/@
La contrainte de compression sur le béton est alors :
94
EHTP 2010 BTP Concepts
ℎ¯
La contrainte sollicités les boulons de gauches est (As=303 mm²) :
7¿ Å
la formule suivante : (CM66, article5.123) :
m = 6 G < /O = 6,87 m
Soit
95
EHTP 2010 BTP Concepts
Le moment dans la section 1-1 est obtenu grâce au diagramme trapézoïdal ou triangulaire des
contraintes situées à droite de la section.
ℎ ) ℎ¿
ℎ¯ ≤ donc le diagramme des contraintes est triangulaire, soit ∶
2
ℎ′ × 6 ℎ − ℎ¿ ℎ¯
= ¢M
− = 5,05 m.
2 2 3
1000 − 450
Vérification dans la section 2-2 :
6max (* )
G>³
6×¢
Soit
6 × 5,05
G = 6? > ³ = 5 ?
500 × 240
4,8022
Sa langueur doit satisfaire :
Ê> + 30 = 10000 + 30 = 91
E × ¢M¿ 14,17 × 55
Ê = 100
Soit
Excentricité :
96
EHTP 2010 BTP Concepts
@
5,9 > = 0,17
/ 6
Donc la section est partiellement comprimée.
ℎ¯
La contrainte sollicités les boulons de gauches est :
97
EHTP 2010 BTP Concepts
7¿ Å
la formule suivante : (CM66, article5.123) :
98
EHTP 2010 BTP Concepts
99
EHTP 2010 BTP Concepts
Général
Assemblage N° : 1
Nom de l’assemblage : Pied de poteau encastré
Géométrie
Poteau
Profilé : IPE 450
Ancrage
Classe = 6.6 Classe de tiges d'ancrage
d= 22 [mm] Diamètre du boulon
d0 = 18 [mm] Diamètre des trous pour les tiges d'ancrage
nH = 2 Nombre de colonnes des boulons
nV = 3 Nombre de rangéss des boulons
eH = 600 [mm] Ecartement
eV = 150 [mm] Entraxe
Plaquette
lwd = 40 [mm] Longueur
bwd = 48 [mm] Largeur
100
EHTP 2010 BTP Concepts
Plaquette
lwd = 40 [mm] Longueur
twd = 10 [mm] Epaisseur
Bêche
Profilé : IPE 100
hw = 100 [mm] Hauteur
Matériau : ACIER
Semelle isolée
L= 3000 [mm] Longueur de la semelle
B= 1600 [mm] Largeur de la semelle
H= 550 [mm] Hauteur de la semelle
Béton
fc28 = 25,00 [MPa] Résistance
σbc = 14,17 [MPa] Résistance
n= 15,00 ratio Acier/Béton
Soudures
ap = 8 [mm] Plaque principale du pied de poteau
aw = 4 [mm] Bêche
Efforts
Cas : Calculs manuels
Résultats
Béton
dtz = 300 [mm] Distance de la colonne des boulons d'ancrage de l'axe Y
dty = 150 [mm] Distance de la rangée extrême des boulons d'ancrage de l'axe Z
Coefficients d'équation pour la définition de la zone de pression
A= 167 [mm] A=bpd/3
2
B= 9480,50 [cm ] B=(My/N -0.5*lpd)*bpd
3
C= 92238,85 [cm ] C=2*n*At*(dtz+My/N)
D= -7379107,66 [cm4] D=-2*n*At*(dtz+0.5*lpd)*(dtz+My/N)
3 2
z0 = 231 [mm] Zone comprimée A*z0 +B*z0 +C*z0+D=0
101
EHTP 2010 BTP Concepts
Ancrage
Nt = 6073,85 [daN] Force de traction max dans le boulon d'ancrage Nt = [(My-N*(lpd/2 - z0/3)) / (dtz + lpd/2 - z0/3)]/nv
Adhérence
Nt ≤ π*d*τs*(L2 + 10*r -5*d) 6073,85 < 6444,29 vérifié (0,94)
Bêche
Béton
|Tz| ≤ (l - 30) * σbc * B |4802,20| < 5454,17 vérifié (0,88)
Ame
|Tz| ≤ f * t * h / √3 |4802,20| < 4928,61 vérifié (0,97)
Semelle
|Tz| ≤ 3*b*t*f / l / (1/h + 1/h0) |4802,20| < 18083,25 vérifié (0,27)
Soudure âme
|Tz| ≤ 2/k*f * t * h / √3 |4802,20| < 13738,30 vérifié (0,35)
Semelle
|Tz| ≤ 2*3*b*t*f / l / (1/h + 1/h0) |4802,20| < 25637,67 vérifié (0,19)
Ame poteau
102
EHTP 2010 BTP Concepts
Platine
Zone de traction
M11' = 1366,62 [daN*m] Moment fléchissant M11' = nv*Nt*(dtz-hc/2])
M11' ≤ σe*bpd*tpd /6
2
1366,62 < 7050,00 vérifié (0,19)
Cisaillement
V11' = 18221,56 [daN] Effort tranchant V11'= nv*Nt
V11' ≤ σe/√3 * (bpd*tpd/1.5) 18221,56 < 271354,63 vérifié (0,07)
Nt[daN] ≤ 375* tpd[mm] *[(a2/a1) * (s/(s+a2))] 6073,85 < 17664,71 vérifié (0,34)
Zone comprimée
M22' = 4932,51 [daN*m] Moment fléchissant M22' = V22' * [0.5*(lpd-hc) - z0/3]
M22' ≤ σe*bpd*tpd /6
2
4932,51 < 7050,00 Vérifié (0,70)
Cisaillement
V22' = 24899,66 [daN] Effort tranchant V22'= pm*(bpd*z0*0.5)
V22' ≤ σe/√3 * (bpd*tpd/1.5) 24899,66 < 271354,63 Vérifié (0,09)
tpd ≥ 0.139*(lpd-hc)*pm
1/3
60 > 58 vérifié (0,96)
VIII.2. Remarques
Rayon de la crosse trop faible. 50 [mm] < 66 [mm]
Longueur L4 trop grande. 50 [mm] > 44 [mm]
103
EHTP 2010 BTP Concepts
VIII.3.1. Charges :
Il s’agit d’assurer la transmission des efforts entre la structure métallique et le support du
béton armé. Il faut donc procéder au dimensionnement de fondation, au niveau des armatures
et au niveau des dimensions, pour assurer ce rôle efficacement.
N 6678,1 daN ¨
Charges appliquées sur fondation :
= 16001,4 daN. m
• Charge due à la combinaison de l’ELU :Þ
VIII.3.2. Dimensionnement :
E
Soit x la longueur de la partie comprimée. Par l’équilibre des forces on trouve
= = 3 × − !
2
On est dans le cas de l’encastrement, alors on doit s’assurer que la moitie de la semelle
E
est comprimée
=≥
2
E
En utilisant les deux conditions on obtient :
= = 1,6 ≥ = 1,5
2
104
EHTP 2010 BTP Concepts
E 2×/
b) Condition de la résistance du sol :
E + 0.35 × 6 − 3 × !
DI?: ¢ = × ¢þ = 3,77 m/²
E
3 × ( 2 − ! )
F>CG: = 10,5 m.
3!
La charge fictive :
/ ¯ = / 1 + = 32,6 m
E
D−. E−6
Hauteur h
DO = = 2,1 ?²
8 × -. × ¢$
• Les armatures DM , parallèles au côté B, auront donc pour valeur :
DM = = 5,6 ?² min (m8 = 15)
7
× 0,9 × ℎ × ¢
8 $
105
EHTP 2010 BTP Concepts
106
EHTP 2010 BTP Concepts
Le type de couverture choisit est un bac en acier nervuré type NERVERSCO le cout du mètre
carré (y compris isolant + étanchéité) est de : 470 dhs /m²
IX.4. Fondations pour poteaux métalliques:
On considère une fondation type en nous inspirant des dimensions de la semelle
précédemment calculée de dimensions suivantes :
107
EHTP 2010 BTP Concepts
mezzanine
108
EHTP 2010 BTP Concepts
109
EHTP 2010 BTP Concepts
Toute conception visant le contreventement d’un bâtiment vs à vis des efforts sismiques doit
appartenir aux trois variantes ci-dessous :
I.1.1. Système de portiques :
Les portiques en béton armé, utilisés fréquemment entre les deux guerres mondiales, ont
connu un essor remarquable après la découverte de méthodes de calcul simplifiées (par
exemple, la méthode de Cross). Cette structure continue d’être utilisée pour des immeubles de
faible et moyenne hauteur ; cependant elle devient onéreuse et de conception lourde pour des
bâtiments de plus de 10 à 15 niveaux.
I.1.2. Système de refends :
Au fur et à mesure que la nécessité de construire des immeubles de plus en plus hauts
se faisait sentir, les portiques ont commencé à être remplacés par des refends disposés au droit
des cages d’escalier et des ascenseurs. Les refends linéaires se sont avérés satisfaisants de
point de vue économique pour des immeubles ne dépassant pas 20 à 25 niveaux. Une des
premières méthodes de calcul de refends appliquée sur grande échelle a été la méthode de
MM. Albiges et Goulet, publiée en France en 1960. Au début des années 70, M. Despeyroux a
élaboré une méthode générale de calcul des refends linéaires.
I.1.3. Système mixte refends-portiques :
Dans certains cas où les voiles ne suffisent plus à assurer le contreventement-pourvu
que les charges verticales sont, à 80% et plus, prises par les portiques-.une liaison avec des
portiques permet d’augmenter leur capacité de résistance. Le calcul manuel est laborieux mais
les avancées informatiques ont rendu possible l’étude d’exécution de telles structures. Les
difficultés d’exécution dues à la complexité de la structure de résistance confèrent à ce type de
construction un caractère assez limité.
I.2. Méthodes de calcul sismique
110
EHTP 2010 BTP Concepts
la non prise en compte des éléments non structuraux. Par ailleurs, la mauvaise connaissance
des données relatives au sol de même que la modélisation qui est faite de l’interface sol-
structure peut être à l’origine des imprécisions les plus importantes dans le modèle considéré
du bâtiment.
Pour effectuer un calcul sismique, il s’agit de s’orienter vers l’une ou l’autre des méthodes
suivantes :
Pour les méthodes simplifiées ou calculs statiques équivalents, les forces sont
déterminées par une approche réglementaire simplifiée, basée dans notre étude de cas sur le
111
EHTP 2010 BTP Concepts
Cette façon de faire correspond à un calcul quasi statique en ce sens qu’on ne prend
pas en considération les conséquences dues à l’alternance des efforts.
I.2.2. Méthode dynamique : analyse modale
L’analyse modale est la méthode de calcul des effets maximaux d’un séisme sur une structure.
112
EHTP 2010 BTP Concepts
Le calcul des modes doit être poussé de façon à satisfaire les deux conditions suivantes issues
du PS 92 6.6.2.2.
On résume ci-dessous les étapes à suivre dans une analyse modale spectrale :
113
EHTP 2010 BTP Concepts
Il faut bien comprendre qu’il n’est pas nécessaire de considérer l’effet de tous les
modes de vibration pour obtenir une précision acceptable dans les structures. Dans l’analyse
modale spectrale on peut utiliser la masse modale comme un indicateur du nombre de modes
à considérer dans l’analyse. Le nombre de mode employé doit être suffisant pour représenter
au moins 90% de la masse totale de la structure.
II. Conception et dimensionnement du bloc 3 :
II.1.Conception
Le bloc étudié est presque rectangulaire de 49,4 m par 26,6 m ,les plans de la terrasse et la
mezzanine sont représentés dans les figures ci-dessous :
114
EHTP 2010 BTP Concepts
j¿; 25 À.
Béton armé BAEL 91
j( = 500 À.
Résistance caractéristique du béton
¢yúÛ = 2 6.BF
Limite élastique de l’acier
0,85 × j¿;
Contrainte limite de calcul du son à l’ELS
Enrobage 2 cm
II.2.2. Charges
TABLEAU 17 : CHARGES
Charge permanente G (Kg/m²) Charge d'exploitation Q (Kg/m²)
Terrasse 720 100(3)
Mezzanine 580 400
(1) : Pour la charge permanente apportée par la terrasse, G est définie comme suit :
115
EHTP 2010 BTP Concepts
116
EHTP 2010 BTP Concepts
Détermination de l’épaisseur :
≥
ú
.<
L’épaisseur du plancher est déterminée à partir de la condition de flèche :
On choisira le sens de portée selon la plus petite dimension de la dalle, L = 6.55 m. Donc :
6,55
≥ = 0.29
22.5
Ainsi, d’après les éléments préfabriqués disponibles sur le marché, on adopte pour tous les
planchers une dalle de 30 cm d’épaisseur, décomposée en : 25 cm de corps creux + 5 cm de la
dalle de compression.
6,62 − 0,45
Poutres des axes B à H sont porteuses , soit :
ℎ= = 0,51
12
on prendra dons une poutre de 45x50
Poutre des axes 1 à 5 sont des poutres non porteuses, on prendra donc 45x30, sauf
8,21
pour la dernière travée qui aura comme dimensions :
ℎ= = 0,68
12
on prendra donc une poutre 45x70
II.3.3. Poteaux :
Tous les poteaux vont avoir le même coffrage, on calculera les charges permanentes et
6,62 + 6,48
d’exploitation reprisent par le poteau le plus sollicité, on trouve :
Í o = 7× = 45,85 ²
Õ 2
/H = 1,35 × (720 + 580) × 45,85 + 1,5 × (100 + 400) × 45,85 + 1,35 × 4000 = 1,2 /¨
Ì /H
Õ .>³ = 0,32 F>CG 45 × 45 (@ A>G.H GB.I.C@@B. j@=C> ?>A>Fé)
Ë 12
117
EHTP 2010 BTP Concepts
II.3.4. Contreventement :
Calcul de la force sismique :
o = 1,2
Classe du bâtiment :(classe II)
"=2
Coefficient du site : (S2)
J = 2,5
Système de contreventement : (mixte)
= 1718,2 m
Facteur d’amplification dynamique :
Charge prise en poids de la structure :
= + 0,2
Í
#(±±OÆ*Æ( = 686 × (580 + 0,2 × 400) = 452,8 m ¨
Ì vv = 34 × 0,45
× 8 × 2500 + 3 × 0,2 × 6,85 × 8 × 2500 = 220 m
Ë A>HGB = 26,6 × (0,5 − 0,30) × 0,45 × 12 × 2500 = 71,8 m
1718,2
Donc :
= ×××× = 0,08 × 1,2 × 2,5 × 1 × = 206,2 m
2
Répartition de l’effort :
1083,6 × 8
TABLEAU 21 : FORCE SISMIQUE PAR NIVEAU
èõ = 197,6 × = 163,7 m
1083,6 × 8 + 562,8 × 4
Terrasse :
562,8 × 4
èþ = 197,6 × = 42,5 m
1083,6 × 8 + 562,8 × 4
Mezzanine :
Dans ce stade, on suppose que le contreventement est assuré par les seuls voiles à
l’exclusion des poteaux, en effet , la répartition se fait au prorata des inerties, le
118
EHTP 2010 BTP Concepts
79
¡ 2 × 0,2 × = 11,43 : ¨
§ 12
= (163,7 + 0,3 × 122) × 8 + (42,5 + 0,3 × 13,9) × 4 = 17,9 /.
En effet, le moment de la toiture engendré par le séisme perpendiculaire au pignon sera repris
par ces 2 voiles. La force dans chaque voile est donnée par :
163,7 × 19,4
Terrasse :
è= = = 122 m
- 26
42,5 × 8,5
Mezzanine :
è= = = 13,9 m
- 26
La combinaison utilisée est celle de Newmark.
I 3,5
Donc la contrainte maximale due au séisme vaut :
¢M¿ = 0,85 × 25/1,15 = 18,5 À.. En plus une partie de l’effort de cisaillement va
Cette valeur est acceptable, en effet la contrainte limite du béton à l’ELA est de
I 6,5
Donc la contrainte maximale due au séisme vaut :
119
EHTP 2010 BTP Concepts
120
EHTP 2010 BTP Concepts
A chaque mode de vibration est associée une masse modale effective (voir tableau 9)
c’est-à-dire la partie de la masse de la structure intéressée par le mouvement du mode.
Toutefois, on remarque que les deux premiers modes (mode 1 suivant X et mode 2 suivant Y)
sont les plus significatifs du point de vue participation des masses.
En effet, ces deux modes sont ceux de flexion, alors que le mode 3 représente l’effet de
torsion qui reste cependant négligeable.
Ci-dessous sont représentée les figures illustrant les déformées de chaque mode :
121
EHTP 2010 BTP Concepts
122
EHTP 2010 BTP Concepts
d (a-0,02m)
0,85
Section réduite Br
λ
Coefficient α :
(1 + 0,2
35
0,65
-pour λ<50
λ
50 (1 + 0,2
35
0,6
-pour50≤ λ<80
λ
Br × fc28 fe Br × fc28
α( + As × )
0,9γb γs 0,9γb
Nulim
Effort limite ELU
123
EHTP 2010 BTP Concepts
¸Ê
: / = 158,5 m
Il est soumis au chargement suivant :
/ = 99,077 m ¨
Ô
¸ÊD: Ù 1 = 160,3 m ¨
= 11,265 /.
a) contrainte ultime :
le voile est encastré en tète et en pied avec un plancher d’un seul coté donc :
124
EHTP 2010 BTP Concepts
b) vérification à L’ELU :
La contrainte à l’ELU vaut : ¢H //.- 1,13 À. < ¢ÆO = 5,8 À.
est considéré non armé. Le ferraillage minimal est de 0,002 × 0,2 = 4 ?²(RPS 2000) soit:
, le voile
Le calcul d’un voile est effectué en flexion composée, il convient que les armatures
verticales nécessaires pour la vérification de la résistance sous la combinaison sismique la
plus défavorable, seront concentrées dans les éléments de rives, aux 2 extrémités de la section
transversale du voile.
Étant donné que le moment Mu est réversible, les armatures choisies seront placées
par symétrie dans les deux extrémités du voile. Elles sont en outre regroupées dans un potelet
.
de dimensions minimales a, d', avec :
Í ¢
Õ. × ×
- ¯ = .= ¢M¿ ¨
Ì @j ¢
Õ ××
Ë15 ¢M¿
Dans notre cas : -′#*Æ = , 2 on prendra - ¯ = , 5
/ = 99,077 m
1 = 160,3 m ¨
= 11,265 /.
Combinaison sismique la plus défavorable :Ù
- = ℎ − 0,25 = 6,75
Moment par rapport aux armatures tendues :
ℎ
= + / - − = 14,485 /.
2
La section est donc partiellement comprimée ,
Donc
Section d’armatures tendues :
−/
D= = 26,81 ?²
j(
d) Vérification à l’effort tranchant :
125
EHTP 2010 BTP Concepts
160,3
τu = V0,9ad = = 1,27 MPa > 0,05 ∗ fc28 = 1,25MPa
0,9 × 0,2 × 7
?.-BF 2m6/ = 14 ?
Or, compte tenu du ferraillage minimal, 0.2 % de la section horizontale du béton, on prendra :
e) Plan de ferraillage :
N = 99,077 T ¨
Charges appliquées sur fondation :
= 11,26 MN. m
• Charge due à la combinaison de l’ELU :
126
EHTP 2010 BTP Concepts
M E
soit l’excentricité ! = = 5,22 m ≥ = 2,33
N 6
b) Condition de la résistance du sol :
E 2×/
?> ! ≥ .@>BF ¢þ = ≤ 2,5 ¢$
6 E ¹
3 × − ! D
2
o>CG: ¢þ = 4,49 6.B ≤ 5 6.B
c) Calcul des armatures :
Moment M1
E
(¢ + 2 × ¢þ )
Le moment est donnée par ∶ = D − 0.356 ×
2 6
E + 0.35 × 6 − 3 × !
DI?: ¢ = × ¢þ
E
3 × ( 2 − ! )
3!
La charge fictive :
/ ¯ = / 1 + = 457,1 m
E
D−. E−6
Hauteur h
127
EHTP 2010 BTP Concepts
45=45
8
Section
/ = 41,67 m ¨
Chargement à l’ELU
= 12,2 m.
Chargement à l’ELA
b) Ferraillage à l’ELU :
8
L 43,1
Longueur de flambement :
0,65
EB 0,1849
D 7,20 ?²
128
EHTP 2010 BTP Concepts
129
EHTP 2010 BTP Concepts
= = 0,29
/
Excentricité :
= 20,32 m.
Section : La section est partiellement comprimée
25 43
Moment par rapport aux armatures tendues :
¾ = D × j( (- − -¯ ) + /(- −
"# M
Moment résistant : )
¾ = 21,1 m.
Vérification : < ¾ "
1 = 17? 1
b) Charge
ℎ 1
TABLEAU 31 : CHARGEMENT DES ESCALIERS
1 = a + + -HCG + BIêGG
cos () 2
0,91 T/m²
2 = a ∗ ℎ + -HCG + BIêGG
Permanente
0,6T/m²
exploitation 0,4T/m²
130
EHTP 2010 BTP Concepts
H 1,35
+ +
8 8 8
0,6 × 5,5² 0,31 × 1,2(11 − 1,2) 1,5 × 0,4 × 5,5²
= 1,35
+ + = 6 m.
8 8 8
2ʲ (1 − 2).(2Ê − .) Ê
F =
+ +
8 8 8
0,6 × 5,5² 0,31 × 1,2(11 − 1,2) 0,4 × 5,5²
=
+ + = 4,24 m.
8 8 8
TABLEAU 33 : SECTIONS D’ACIERS à L’ETAT LIMITE ULTIME
Mu H B D µ Α Ast
Mt 6 0,2 1 0,17 0,1123 0,14935304 6,6199
Mp 0,9 0,2 1 0,17 0,022 0,02778035 1,2313
TABLEAU 34 : SECTIONS D’ACIER à L’ETAT LIMITE DE SERVICE
Ms h B D d' Бs µ1 Β K1 Бb A
Mt 4,24 0,2 1 0,17 0,03 434,78 0,0034 0,906 38 11,4 6,33
d) Plan de ferraillage :
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Þ
= 7 × 400 = 2,8 m/
b) Moment ELU et aciers longitudinaux :
133
EHTP 2010 BTP Concepts
III.2.1. Étanchéité :
La surface à couvrir est de :
134
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o 3910 ²
III.2.2. Fondations:
On considère une fondation type en nous inspirant des dimensions de la semelle
précédemment calculée de dimensions suivantes :
On a 2 types de fondation, 31 semelles de dimensions 2,5 × 2,5 × 0,6 qui ont un volume de
a) Volume du béton :
135
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Conclusion :
Notre travail de fin d’études consiste en la conception et le dimensionnement d’un
centre commercial, en étudiant les deux variantes de construction : charpente métallique et
béton armé.
Pour nous, c’était l’occasion d’approfondir nos connaissances que ce soit au niveau du
calcul manuel des structures et surtout les calculs en relation avec la charpente métallique et la
prise en considération des normes en vigueur, ou encore au niveau de la familiarisation avec
les logiciels de calcul des structures: CBS PRO et ROBOT MILLENIUM.
Au terme de ce travail, nous avons pu ressortir les conclusions suivantes :
• Comparaison entre les deux systèmes de construction :
Par rapport aux structures en béton armé, les structures métalliques présentent de
nombreux avantages :
Industrialisation totale : il est possible de pré-fabriquer intégralement des bâtiments en
atelier, avec une grande précision et une grande rapidité.
La grande résistance de l’acier à la traction permet de franchir de grandes portées.
La possibilité d’adaptation plastique offre une grande sécurité.
La tenue au séisme est bonne, du fait de la ductilité de l’acier, qui résiste grâce à la
formation de rotules plastiques, et grâce au fait que la résistance en traction de l’acier
est équivalente à sa résistance en compression, ce qui permet de reprendre des
inversions de moments imprévus.
L’étude d’un ouvrage en bâtiment n’a rien de simple comme le laisse prédire le
caractère linéaire des calculs du béton armé. En effet l’étude d’un bâtiment est un travail
itératif entre la conception et le calcul de cette même conception, car cette dernière sera jugée
par le biais des calculs effectués, et qui vont mener aux changements nécessaires, pour aboutir
enfin à une nouvelle conception qui sera de nouveau calculée…etc.
Ainsi, l’ingénieur pourra être en mesure de proposer la variante la plus appropriée au
projet, et ceci après examen de chaque conception.
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Bibliographie :
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