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ECOLE HASSANIA DES TRAVAUX PUBLICS

Elaboration de deux variantes :


Charpente Métallique et Béton Armé
d’un centre commercial
Mémoire de Projet de Fin d’Etudes pour l’obtention du diplôme
d’Ingénieur d’Etat de l’EHTP

Présenté par : Dirigé par :


Mohamed SAILOUHI A. NIAZI
Lamya BOUZIANE
EHTP 2010 BTP Concepts

Dédicace :

A celle qui a attendu avec patience les fruits de


sa bonne éducation et de ses dévouements
A ma chère mère

A celui qui s’est changé la nuit en jour pour


m’assurer les bonnes conditions
A mon cher père

A ma petite famille qui m’a toujours soutenue

A tous mes collègues et amis

Je dédie ce modeste travail

 Mohamed SAILOUHI

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EHTP 2010 BTP Concepts

Dédicace :

A ceux qui m’ont appris le sens de la responsabilité, du respect, de la


persévérance et de l’ambition, à ceux dont la seule présence donne un
sens à ma vie et m’encourage à aller de l’avant et réussir.
A mes parents
A celles dont la vie est complémentaire à la mienne, à mes sœurs amies
et campagnes de vie, et celles que j’aime plus que tout et pour qui je ferai
tout : Khaoula et Omayma
A mon cher gendre Zakaria El Hilali : Bienvenue dans la famille
A ma grande famille, toujours soudée, toujours forte et toujours à mes
côtés dans tout ce que j’entreprends, vous êtes ma motivation et ma
fierté.
A mes camarades de l’AMJR et du Forum: Khalil, Anissa, Moncef,
Yassine, Naoual, Najiba, Taje-eddine, Amine, Zakaria, Assyia, Rajae,
Merieme, Soufiane, Fadhil, Yamou, Abd El Ali, Najah et Farouq.
A l’ensemble des élèves ingénieurs de la classe GC2, et plus spécialement
aux personnes qui ont partagé mon travail et mon amitié : Nabiha,
Sailouhi, Bencharef, Amiri, Rahmoun et Chater.
A mes amis : Souheir, Souhayl, Fatmi, Amal, Loubna, Wafae, Fadoua,
Aicha,Mehdi,Noureddine, Azzeddine, Amine, Tarik, Hamza et Brahim.
Lamya BOUZIANE

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EHTP 2010 BTP Concepts

 Remerciements

Au terme de ce travail, Nous tenons à exprimer notre immense gratitude, et à présenter


nos remerciements les plus sincères à Mr Abdelmajid NIAZI docteur d’Etat en calcul de
structure et professeur à l’EHTP qui nous a offert l’opportunité d’effectuer ce stage et qui a eu
l’amabilité d’assurer notre encadrement durant la période de réalisation de notre travail en
nous fournissant une aide précieuse.

Nos vifs remerciements s’adressent également à Mme KATRAR, directrice du bureau


d'études BTP-Concept, qui nous a permis d’élaborer notre travail dans les meilleures
conditions.

Nous adressons par la même occasion, nos plus vifs remerciements à l’ensemble du corps
professoral et administratif de L’Ecole Hassania des Travaux Publics pour leurs efforts afin
d’assurer une formation complète et adaptée au monde du travail.

Nous tenons à remercier vivement tous les membres du jury d’avoir accepté d’évaluer
notre travail.

Enfin, nos remerciements vont à tous ceux qui ont contribué de prés ou de loin à
l’élaboration de ce projet.

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EHTP 2010 BTP Concepts

 Résumé :

En raison des différentes méthodes de construction qui existent aujourd’hui, les maîtres
d’ouvrages ont l’embarras du choix avant d’adopter une approche qui convient le mieux à
leurs besoins.
Le coût, la durée d’exécution, la disponibilité des matériaux et de la main d’œuvre
qualifiée pour l’exécution des travaux, le coût et la cadence de l’entretien... autant de facteurs
déterminants dans le choix d’une variante au détriment d’une autre.
Dans le cadre de notre projet de fin d’études le bureau de consulting BTP Concepts nous
a confié de réaliser une étude comparative entre deux variantes (béton armé et charpente
métallique) pour un centre commercial.
Notre travail s’étale sur deux parties principales :
 La première partie comporte la conception et l’étude du projet en charpente
métallique .Cette étude révèle les dimensions principales de notre projet ainsi que tous
ses éléments constitutifs : poteaux, traverses, pannes, contreventements…et leurs
justifications aux charges adoptées : permanentes, d’exploitation, vent, température et
séisme. Ces profils ont été choisis avec le souci constant de réaliser le maximum
d’économie sur les aciers tout en respectant les normes en vigueur. Finalement, à
partir de la description détaillée des métrés, on aboutit à un prix estimatif de la
première variante.
 La deuxième partie est consacrée pour la conception et le dimensionnement de la
structure en béton armé, dans un premier lieu nous avons décomposé le bâtiment en 3
blocs séparés par des joints en se basant sur les plans architecturaux. Nous avons
ensuite fait la conception des trois blocs pour lesquelles nous avons effectué des
calculs manuels (descente de charge, méthode statique équivalente et ferraillage de
quelques éléments) .Afin de s’assurer des résultats obtenus, nous avons procédé à la
modélisation informatique par le logiciel ROBOT Millennium. Et finalement, nous
avons aboutit à un prix estimatif du projet à partir des prix de chaque type d'élément.

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EHTP 2010 BTP Concepts

 Sommaire :
 Remerciements ……………………………………………………………………….........4
 Résumé……………………………………………………………………………………..5
 Liste des figures …………………………………………………………………….........10
 Liste des tableaux…………………………………………………………………………12
 Première variante : charpente métallique…………………………………………………15
I.Généralités sur la conception : .................................................................................... 15
I.1. Systèmes porteurs ...................................................................................................... 15
I.1.1. Les poteaux ......................................................................................................... 15
I.1.2. Pied de poteau :.................................................................................................. 17
I.1.3. Les poutres : ....................................................................................................... 17
I.2. Les éléments secondaires........................................................................................... 18
I.1.1. Les pannes .......................................................................................................... 18
I.1.2. Les contreventements : ....................................................................................... 18
I.1.3. La couverture : ................................................................................................... 19
I.1.4. Les lisses : .......................................................................................................... 19
I.1.5. Le bardage : ....................................................................................................... 20
I.1.6. Les assemblages : ............................................................................................... 20
II.Description et conception du projet ......................................................................... 21
II.1. Aperçu sur le centre commercial : ............................................................................ 21
II.2. La structure porteuse : .............................................................................................. 22
II.2.1. Les poutres : ....................................................................................................... 22
II.2.2. Les poteaux : ...................................................................................................... 22
II.2.3. Les éléments secondaires : ................................................................................. 23
III.Hypothèses des calculs : ......................................................................................... 24
III.1. Données techniques: .............................................................................................. 24
III.2. Le séisme (RPS2000) : ........................................................................................... 24
III.2.1. Facteur d’accélération (A) : ........................................................................... 24
III.2.2. Coefficient de priorité (I) : ............................................................................. 25

Coefficient d’amortissement ( ) : .................................................................. 25


III.2.3. Coefficient de site (S) : ................................................................................... 25
III.2.4.
III.2.5. Facteur d’amplification : (D) ......................................................................... 25
III.2.6. Facteur de comportement : (k) ....................................................................... 26
III.2.7. Exigences et niveaux requis de ductilité : ...................................................... 26
III.2.8. Ductilité et classes des structures : ................................................................ 27
III.3. Les charges permanentes :................................................................................... 27
III.4. Les charges d’exploitation :.................................................................................. 28
III.5. Les charges climatiques :....................................................................................... 28

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EHTP 2010 BTP Concepts

IV.Détermination des charges de vent : ....................................................................... 29


IV.1. La pression dynamique de base : ........................................................................... 29
IV.1.1. Les modifications des pressions dynamiques de base : .................................. 29
IV.1.2. Les actions extérieures et intérieures : ........................................................... 31
IV.2. Action d’ensemble :................................................................................................ 39
IV.2.1. Généralités : ................................................................................................... 39
IV.2.2. Calcul du coefficient de majoration dynamique β : ....................................... 40
IV.2.3. Vent sur long pan (grande face) : ................................................................... 40
IV.2.4. Vent sur pignon (grande face) : ...................................................................... 41
V.Dimensionnement des pannes selon les règles de CM66 : ....................................... 41
V.1. Les combinaisons de calcul : ..................................................................................... 41
V.2. Étude des pannes : ..................................................................................................... 42
V.2.1. Détermination des sollicitations : ...................................................................... 42
V.2.2. Calcul des sollicitations : ................................................................................... 43
V.2.3. Calcul des combinaisons des sollicitations :...................................................... 43
V.3. Dimensionnement des pannes : ................................................................................. 44
V.3.1. Vérification de la condition de la flèche : .......................................................... 44
V.3.2. Vérification à l’effort tranchant : ....................................................................... 45
V.3.3. Vérification au déversement:.............................................................................. 46
V.3.4. Vérification au voilement : ................................................................................. 48
V.3.5. Étude de l’échantignolle..................................................................................... 49
VI.Calcul des ossatures secondaires selon les règles de CM66 .................................. 50
VI.1. Calcul de lisses: ..................................................................................................... 50
VI.1.1. Condition de résistance : ................................................................................ 51
VI.1.2. Condition de flèche :....................................................................................... 51
VI.1.3. Vérification de déversement : ......................................................................... 52
VI.1.4. Vérification au cisaillement : ......................................................................... 52
VI.1.5. Calcul des suspentes :..................................................................................... 52
VI.2. Calcul des potelets: ................................................................................................ 54
VI.2.1. Principe de dimensionnement : ...................................................................... 55
VI.2.2. Condition de flèche :....................................................................................... 55
VI.2.3. Vérification des contraintes : ......................................................................... 55
VII.Calcul des éléments porteurs selon les règles de CM66 ........................................ 56
VII.1. Dimensionnement des traverses : .......................................................................... 56
VII.1.1. Condition de la flèche de la traverse : ........................................................... 59
VII.1.2. Conditions de la résistance de la traverse : ................................................... 60
VII.1.3. Vérification de la traverse au déversement : .................................................. 62

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EHTP 2010 BTP Concepts

VII.2. Dimensionnement des poteaux : ............................................................................ 62


VII.2.1. Calcul des contraintes : .................................................................................. 63
VII.2.2. Coefficients de flambement : .......................................................................... 64
VII.2.3. Coefficient de déversement :........................................................................... 64
VII.3. Assemblages :......................................................................................................... 66
VII.3.1. Assemblage poteau – traverse: ....................................................................... 66
VII.3.2. Vérification de l’assemblage sous M et N : .................................................... 66
VII.3.3. Vérification des soudures : ............................................................................. 68
VII.4. Calcul des contreventements : ............................................................................... 69
VII.4.1. Introduction : .................................................................................................. 69
VII.4.2. Transmission des efforts du vent sur le pignon .............................................. 70
VII.4.3. Calcul de la poutre au vent en pignon : ......................................................... 71
VII.4.4. Calcul de la palé de stabilité : ........................................................................ 75
VII.4.5. Vérification du palé de stabilité par robot : ................................... 80
VII.5. Dimensionnement de la poutre de reprise : ........................................................... 83
VII.5.1. Charges: ......................................................................................................... 83
VII.5.2. Dimensionnement : ......................................................................................... 83
VII.5.3. Vérification de la flèche : ............................................................................... 84
VII.5.4. Calcul de l’assemblage poutre-poutre (coté de la poutre porteuse): ............. 84
VII.5.5. Vérification de l’assemblage sous M : ........................................................... 85
VII.5.6. Vérification de l’assemblage sous T:.............................................................. 86
VII.5.7. Vérification des soudures : ............................................................................. 87
VII.5.8. Vérification de l’élément d’assemblage (HEA 700) : ..................................... 88
VII.6. Calcul de l’assemblage de la poutre portée : ........................................................ 89
VII.6.1. Vérification de l’assemblage sous M : ........................................................... 89
VII.6.2. Vérification des soudures : ............................................................................. 91
VIII.Calcul de fondation ............................................................................................... 92

Sous la combinaison 1,33 + 1,42(


+ ) ................................................. 93
VIII.1. Calcul de la platine et d’ancrages en pied de poteau encastré : ....................... 92
VIII.1.1.

Sous la combinaison  + 1,75 × ............................................................... 96


VIII.1.2. Diamètre des goujons : ................................................................................... 93
VIII.1.3.
VIII.1.4. Vérification avec Robot : ................................................................................ 98
VIII.2. Remarques ........................................................................................................ 103
VIII.3. Calcul de la semelle: ........................................................................................ 104
VIII.3.1. Charges : ...................................................................................................... 104
VIII.3.2. Dimensionnement : ....................................................................................... 104
VIII.3.3. Calcul des armatures : ................................................................................. 105

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EHTP 2010 BTP Concepts

VIII.3.4. Vérification au soulèvement : ....................................................................... 105


IX.Evaluation du coût de la variante charpente métallique : .................................... 106
IX.1. Calcul du coût : .................................................................................................... 106
IX.2. Acier ..................................................................................................................... 106
IX.3. Couverture : ......................................................................................................... 106
IX.4. Fondations pour poteaux métalliques: ................................................................ 107
IX.4.1. Volume du béton : ......................................................................................... 107
IX.4.2. Volume des terrassements : .......................................................................... 107
IX.5. BA pour la mezzanine : ........................................................................................ 107
IX.6. Coût du projet : .................................................................................................... 108
Deuxième variante : béton armé ............................................................................ 110
I.Généralités de calcul ............................................................................................... 110
I.1. Les variantes de contreventement en génie parasismique ................................... 110
I.1.1. Système de portiques : ..................................................................................... 110
I.1.2. Système de refends :......................................................................................... 110
I.1.3. Système mixte refends-portiques : .................................................................. 110
I.2. Méthodes de calcul sismique .................................................................................. 110
I.2.1. Méthode simplifiée : ......................................................................................... 111
I.2.2. Méthode dynamique : analyse modale ........................................................... 112
II.Conception et dimensionnement du bloc 3 : ......................................................... 114
II.1. Conception ........................................................................................................... 114
II.2. Données techniques : .............................................................................................. 115
II.2.1. Hypothèses de base : ........................................................................................ 115
II.2.2. Charges ............................................................................................................ 115
II.3. Pré dimensionnement des éléments : ..................................................................... 116
II.3.1. Dalle : ............................................................................................................... 116
II.3.2. Poutres : ........................................................................................................... 117
II.3.3. Poteaux : .......................................................................................................... 117
II.3.4. Contreventement : ............................................................................................ 118
II.4. Modélisation de la structure : .............................................................................. 119
II.4.1. Analyse modale de la structure : ...................................................................... 119
II.4.2. Vérification du déplacement latéral de la structure: ....................................... 122
II.5. Calcul des éléments structuraux : ........................................................................ 123
II.5.1. Dimensionnement des voiles en BA : ............................................................... 123
II.5.2. Dimensionnement de la semelle filante :.......................................................... 126
II.5.3. Dimensionnement des poteaux en BA : ............................................................ 127
II.5.4. Dimensionnement des escaliers : ..................................................................... 130

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EHTP 2010 BTP Concepts

II.5.5. Dimensionnement des poutres : ....................................................................... 132


III.Evaluation du coût de la variante béton armé : .................................................... 134
III.1. Calcul du coût : .................................................................................................... 134
III.2. Quantités béton armé :......................................................................................... 134
III.2.1. Étanchéité : ................................................................................................... 134
III.2.2. Fondations: ................................................................................................... 135
III.2.3. Surface des murs et enduits : ........................................................................ 135
III.2.4. Coût du projet :............................................................................................. 135

 Liste des figures :

Figure 1: Exemple de halle métallique simple……………………………………15


Figure 2 : Modes de fixation d’un poteau encastré………………………………16
Figure 3: Modes de fixation d’un poteau articulé ………………………………………….16
Figure 4: Pied de poteau ……………………………………………………………17
Figure 5: Panne……………………………………………………………………………….18
Figure 6: Echantignolle …………………………………………………………......18
Figure 7: Représentation schématique des panneaux de contreventement …………………..19
Figure 8: boulon en cisaillement simple……………………………………………20
Figure 9: boulon en traction …………………………………………………………20
Figure 10: Types de soudure………………………………………………………………….21
Figure 11: vue 3D du projet ………………………………………………………………….22
Figure 12: Stabilisation des éléments porteurs par contreventement ………………………...23
Figure 13: Zonage sismique du Maroc……………………………………………...25
Figure 14: Facteur d’amplification dynamique…………………………………….26
Figure 15: Coefficient de dimensions ………………………………………………………..26
Figure 16: Valeurs du coefficient γ0………………………………………………..32
Figure 17: Coefficient Ce en fonction de α ………………………………………………….33
Figure 18 : action d’ensemble ………………………………………………………………..40
Figure 19 : Sollicitations sur les pannes ……………………………………………………..43
Figure 20: IPE 180……………………………………………………………………45
Figure 21: Fixation Panne-Couverture……………………………………………..46
Figure 22: Echantignolle……………………………………………………………………..49

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EHTP 2010 BTP Concepts

Figure 23: les lisses…………………………………………………………………..50


Figure 24 : suspente…………………………………………………………………………..53
Figure 25: le potelet ………………………………………………………………………….54
Figure 26: portique étudié ……………………………………………………………………57
Figure 27: articulation dans les poteaux ……………………………………………………58
Figure 28: déplacement donné par ROBOT…………………………………………………60
Figure 29: Assemblage poteau-traverse……………………………………………66
Figure30: Assemblage poutre-Platine par soudure ………………………………………….68
Figure 31: poutre au vent …………………………………………………………………….70
Figure 32 : poutre au vent avec des diagonales tendues ……………………………………..71
Figure 33: assemblage diagonale …………………………………………………………….75
Figure 34: palé de stabilité …………………………………………………………………..75
Figure 35: déformation imposée ……………………………………………………………..76
Figure 36: assemblage diagonale du palé ……………………………………………………80
Figure 37: vérification du déplacement par robot ……………………………………………80
Figure 38: schéma de la poutre chargée ……………………………………………………...83
Figure 39: déplacement de la poutre …………………………………………………………84
Figure 40: Assemblage poutre-poutre ………………………………………………84
Figure 41: Assemblage poutre-poutre ………………………………………………88
Figure 42: assemblage par soudure d’angle…………………………………………………..90
Figure 43: Vu d’un pied poteau au- dessus …………………………………………………..91
Figure 44: pied du poteau …………………………………………………………………….92
Figure 45 : Axe neutre ……………………………………………………………………….93
Figure 46: l’ancrage des goujons ……………………………………………………………94
Figure 47: pied du poteau ……………………………………………………………………96
Figure 48: vu de l’assemblage ……………………………………………………………….97
Figure 49: schéma de l’assemblage ………………………………………………………….98
Figure 50 : Pied de poteau dans robot ……………………………………………………….98
Figure 51 : Méthodes de calcul sismique ………………………………………………….110
Figure 52 : Déformée réelle et déformées modales des 5 premiers modes………………….112
Figure 53 : plan de la terrasse……………………………………………………………….113
Figure 54 : plan de la mezzanine …………………………………………………………...114
Figure 55 : mode 1, flexion pure sens X…………………………………………………….120
Figure 56: mode 2, flexion pure sens Y……………………………………………………..121

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EHTP 2010 BTP Concepts

Figure 57 : mode 3, torsion………………………………………………………………….121


Figure 58 : ferraillage du voile………………………………………………………………125
Figure 59: ferraillage du poteau……………………………………………………………..127
Figure 60 : Coupe longitudinale des escaliers……………………………………………....128
Figure61 : ferraillage escalier……………………………………………………………….129
Figure 62 : Caractéristiques de la poutre …………………………………………………...129
Figure 63: combinaison de cas de charges…………………………………………………..130
Figure 64: Moments maximaux dans la poutre……………………………………………...130

 Liste des tableaux :


TABLEAU 1: COEFFICIENT D’AMORTISSEMENT …………………………………….25
TABLEAU 2: DUCTILITE ET CLASSE DE BÂTIMENTS ………………………………27
TABLEAU 3: FACTEUR DE COMPORTEMENT k………………………………………27
TABLEAU 4: PRESSION DYNAMIQUE DE BASE PAR REGION ……………………29
TABLEAU 5: COEFFICIENT DU SITE ……………………………………………………30
TABLEAU 6: COEFFICIENT DE REDUCTION …………………………………………30
TABLEAU 7: LES ACTIONS RESULTANTES Cr à TENIR POUR LE CALCUL……….38
TABLEAU 8: DONNEES DU PORTIQUE ………………………………………………..57
TABLEAU 9: VALEURS DES ROTATIONS ET MOMENTS ……………………………58
TABLEAU 10: EFFORTS DANS LES POTEAUX ………………………………………...59
TABLEAU 11: EFFORTS DANS LE POTEAU ETUDIE …………………………………63
TABLEAU 12 : EFFORTS DANS LE PIED DU POTEAU ………………………………..91
TABLEAU 13 : CHARPENTE METALLIQUE …………………………………………...105
TABLEAU 14 :QUANTITE DE BETON POUR LA MEZZANINE ……………………...106
TABLEAU 15 : PRIX ESTIMATIF VARIANTE CHARPENTE METALLIQUE ………107
TABLEAU 16 : HYPOTHESES…………………………………………………………....114
TABLEAU 17 : CHARGES ………………………………………………………………..114
TABLEAU 18: DETAILS DE LA CHARGE PERMANENTE APPORTEE PAR LA
TERRASSE………………………………………………………………………………….115
TABLEAU 19: DETAILS DE LA CHARGE PERMANENTE APPORTEE PAR LA
MEZZANINE………..................................................................................................115
TABLEAU 20 : HYPOTHESES SISMIQUES ……………………………………………117
TABLEAU 21 : FORCE SISMIQUE PAR NIVEAU………………. ……………………117

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EHTP 2010 BTP Concepts

TABLEAU 22: MODES PROPORES DE LA STRUCTURE ……………………………118


TABLEAU 23 : DEPLACEMENTS LATERAUX DE LA STRUCTURE ………………..122
TABLEAU 24 : LONGUEUR DE FLAMBEMENT D’UN VOILE ………………………122
TABLEAU 25 : CARACTERISTIQUES DU VOILE ……………………………………122
TABLEAU 26 : CONTRAINTE à l’ELU…………………………………………………123
TABLEAU 27: CONTRAINTE à l’ELA ………………………………………………….123
TABLEAU 28: CHARGES DE LONGUEUR DE FLAMBEMENT DU POTEAU ……127
TABLEAU 29 : CARACTERISTIQUES DU POTEAU…………………………………127
TABLEAU 30 : MOMENT RESISTANT DE LA SECTION DU POTEAU …………….128
TABLEAU 31 : CHARGEMENT DES ESCALIERS …………………………………128
TABLEAU 33 : SECTIONS D’ACIERS à L’ETAT LIMITE ULTIME…………………129
TABLEAU 34 : SECTIONS D’ACIER à L’ETAT LIMITE DE SERVICE …………….129
TABLEAU 35 : CHOIX DES ARMATURES……………………………………………...130
TABLEAU 36: SECTIONS D’ACIER ET CHOIX DES ARMATURES ………………....131
TABLEAU 37: CHARPENTE METALLIQUE…………………………………………….132
TABLEAU 38: DETAILS ESTIMATIFS DES PRIX POUR LA VARIANTE BETON
ARME……………………………………………………………………………………….133

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EHTP 2010 BTP Concepts

 Introduction :

Grâce à ses avantages, la charpente métallique est un mode de construction qui se


développe de plus en plus dans le monde, surtout pour les grands projets industriels et
commerciaux tels les supers marchés, les grandes usines et les hangars à stockages.

Parmi ses avantages on peut citer la facilité de réalisation qu’elle offre pour tous
les aspects esthétiques ainsi que les délais d’exécution qui sont sensiblement moindres
par rapport au béton armé de plus elle offre la possibilité de franchir de grandes
portées du fait de la grande résistance de l’acier à la traction.

D’un autre côté le béton armé est une technique très bien maîtrisée, que ce soit au
niveau du calcul ou au niveau de l’exécution du fait du grand nombre d’ouvrages
réalisés selon cette technique dans notre pays. Il est vrai qu’un ouvrage réalisé en
béton armé nécessite plus de temps pour sa réalisation comparé à la charpente
métallique. Mais cette dernière reste sensiblement chère par rapport au béton armé,
aussi le Maroc n’est pas un pays ou la charpente métallique est un mode de
construction courant, du fait de la rareté de la matière première.

Dans notre travail, nous avons essayé de détailler deux études du même ouvrage
qui est un super marché selon deux variantes : charpente métallique et béton armé. Et
nous avons opposé tous les critères cités ci-haut afin de sortir avec une conclusion et
bien sur un choix qui favorise l’une des variantes au détriment de l’autre.

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EHTP 2010 BTP Concepts

 Première variante : charpente métallique

I. Généralités sur la conception :


La conception de la structure porteuse d’un bâtiment est basée sur son utilisation prévue,
soit essentiellement ses caractéristiques de résistance (pour assurer une sécurité structurale
suffisante) et de déformabilité (pour garantir une bonne aptitude au service). Les facteurs liés
à l’économie de la construction et à l’impact de l’environnement doivent être pris en compte.

Figure 15: Exemple de halle métallique simple

I.1. Systèmes porteurs

I.1.1. Les poteaux


Les éléments de toiture reportent au sol les charges verticales (Poids propre, charges
climatiques sur la toiture, équipements suspendus...) par l’intermédiaire de poteaux, sollicités
principalement en compression simple, mais éventuellement en flexion composée sous l’effet
de charges horizontales (vent, séisme...) Ces poteaux doivent, dans tous les cas, présenter une

15
EHTP 2010 BTP Concepts

raideur transversale procurant la résistance au flambement, à moins d’être maintenus par des
entretoisements horizontaux, par exemple en façades. Ces conditions expliquent le choix
usuel de sections ayant un rayon de giration important suivant chacune des directions
principales d’inertie : profilés I, H, profils creux.
Les bases de poteaux ou de montants de portiques sont fixées sur leurs fondations de
deux manières :
à encastrement (figure 2) :
• par platines épaisses (figure 2a) ;
• à goussets (figure 2b) ;
• à sommier (figure 2c).

Figure 16 : Modes de fixation d’un poteau encastré


à articulation :
• à platine mince, pour des poteaux faiblement chargés ; dans cette solution les
boulons de scellement sont placés dans l’axe du poteau ;
• à « grain » en acier mi-dur ;
• à plaques d’élastomère.

Figure 17: Modes de fixation d’un poteau articulé

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EHTP 2010 BTP Concepts

I.1.2. Pied de poteau :


La charge de compression peut être transmise au béton de fondation par une simple
platine soudée à l’extrémité inférieure du poteau pour bien répartir les pressions sur le béton.
Les platines doivent être suffisamment épaisses ou comportent des raidisseurs. Et pour
absorber également les efforts de soulèvement on utilise des boulons d’ancrage noyés dans le
béton de fondation.

Figure 18: Pied de poteau

I.1.3. Les poutres :


Les poutres sont des éléments la plupart du temps horizontaux qui doivent reprendre
essentiellement des efforts de flexion. Leur section doit, par conséquent, présenter une inertie
adaptée dans le sens de la flexion et donc une certaine hauteur. On parle non seulement de
poutre, mais aussi de panne, de traverse, de poutre au vent, de console…
Leur conception technologique est variable, en fonction notamment :
• De leur portée,
• Du schéma statique retenu de la structure (qui dépend de la nature du sol, de
l’existence ou non de ponts roulants, des équipements secondaires, etc…)
• Des pratiques ou des systèmes de fabrication des constructeurs.
Les poutres peuvent être constituées :
• Soit de profils à âme plein, IPE, HEA…
• Soit des poutres en treillis
• Soit de profils à inertie variable, reconstituées soudés PRS

17
EHTP 2010 BTP Concepts

I.2. Les éléments secondaires

I.1.1. Les pannes


La fonction première des pannes de toiture est d'assurer le transfert des actions
appliquées à la couverture d'un bâtiment à sa structure principale. Les pannes sont des
constituants importants de la structure secondaire du bâtiment.
D'une façon générale le choix s'opère entre les pannes en poutrelles laminées à chaud,
le plus souvent IPE, et les pannes minces formées à froid, alors que les pannes-treillis n'étant
que plus rarement utilisées.
La liaison panne / structure principale peut être réalisée :
• Soit par boulonnage direct de la semelle inférieure de la panne sur la semelle supérieure
de la poutre principale (traverse de portique en général) :

Figure 19: Panne


• Soit par l'intermédiaire d'une échantignolle, simple ou double :

Figure 20: Echantignolle

I.1.2. Les contreventements :


Assurer la stabilité d’une structure spatiale consiste à la rendre stable suivant au moins
trois plans, dans deux directions non parallèles et suivant ses plans horizontaux. On cherche à
faire transiter les efforts par des plans rigides pour les acheminer jusqu’aux appuis.
On distingue quatre types de contreventement : en façades (long pan (A) et pignon (C)) et en
toiture (longitudinal (B) et transversal (D)), représentés sur la figure ci-dessous. La rigidité en

18
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cisaillement est conférée à un panneau par rigidifiassions des nœuds de l’ossature pour créer
un cadre portique (4), par un diaphragme en tôle d’acier (3), par un remplissage pour créer un
voile en béton armé (2) ou par triangulation pour créer un contreventement en treillis (1).

Figure 21: Représentation schématique des panneaux de contreventement

I.1.3. La couverture :
La couverture est l’ensemble des matériaux étanches supportés par une charpente
métallique.
L’acier est très fréquemment utilisé pour les couvertures des bâtiments. Il peut servir
de support d’étanchéité aux toitures plates ou à faibles pentes, permettant un net gain de poids
par rapport à une dalle en béton armé.
Les couvertures équipant la grande majorité des bâtiments métalliques sont de deux types :
• les couvertures en plaques ondulées.
• les couvertures en bacs acier nervurés.

I.1.4. Les lisses :


Les lisses sont des poutres fléchies essentiellement selon leur axe fort sous l’effet du
vent et selon leur axe faible sous l’effet du poids de la façade. Elles sont en général continues
en prenant appui sur les montants de cadre.
Les lisses présentent les fonctions suivantes :

19
EHTP 2010 BTP Concepts

• elles lient les montants de cadre entre eux et avec le contreventement longitudinal de
façade et assurent la stabilité des cadres hors leur plan en réduisant la longueur de
flambage des montants ;
• elles transmettent au contreventement longitudinal de façade une partie des efforts dus au
vent agissant sur le pignon.
• certaines d’entre elles constituent des barres du contreventement longitudinal de façade.

I.1.5. Le bardage :
On distingue deux types de bardage :
• Bardage simple peau : il s’agit d’une simple paroi en tôle, composée de plaques
profilées ou ondulées, en acier ou en aluminium, dont les nervures peuvent être
disposées verticalement, obliquement ou horizontalement.
• Bardage double peau : une telle façade est composée de deux parements en tôle
profilée, généralement de grande longueur, disposés de part et d’autre d’un matériau
isolant.

I.1.6. Les assemblages :


La construction métallique utilise des moyens d’assemblage traditionnels en
mécanique et chaudronnerie : boulonnage, soudage, rivetage. La fonction principale de ces
assemblages est ici la transmission d’efforts souvent importants, généralement statiques, mais
quelquefois dynamiques (effets de chocs, vibrations, etc.) qui nécessitent des précautions
spéciales.

a) Boulonnage :
Le boulon est une pièce composée d’un corps cylindrique et d’une tête hexagonale
(boulon à tête six pans) ou tronconique (boulon à tête fraisée). Il travaille soit en traction, soit
au cisaillement.

Figure 22: boulon en cisaillement simple Figure 23: boulon en traction

20
EHTP 2010 BTP Concepts

b) Soudure :
Le soudage consiste à fondre l’acier localement avec ou sans apport de métal (toujours
de l’acier) de manière à reconstituer une continuité de la matière aussi parfaite que possible.

Figure 24: Types de soudure

c) Rivetage :
Un rivet se présente comme un gros clou à une tête. Il doit être préalablement chauffé
au rouge, puis posé à chaud. Le rivet se contracte en se refroidissant ce qui assure ainsi une
force de serrage et un assemblage par frottement des deux pièces entre elles. Il est
complètement abandonné aujourd’hui pour les assemblages sur les chantiers sauf dans les cas
de rénovation de bâtiments anciens.

d) Collage :
Le collage de pièces métalliques ne s’emploie en pratique que pour des pièces
d’enveloppe où les contraintes mécaniques à prendre en compte sont faibles (par exemple
raccord d’angle pour un bardage).

II. Description et conception du projet

II.1. Aperçu sur le centre commercial :


Le centre commercial s’étale sur une superficie de 3900 m².

21
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Figure 25: vue 3D du projet

II.2. La structure porteuse :


La question de l’optimisation du nombre de points porteurs se pose toujours au
moment de la conception et de la prise en compte du programme de maître d’ouvrage. Au
regard de l’aménagement des espaces et des raisons d’exploitation, les poteaux sont toujours
jugés comme des obstacles qu’il convient de limiter le plus possible. En tenant compte de
cette contrainte, l’ossature de notre bloc est constituée de cadres plans formés de poteaux et
de poutre liés rigidement entre eux.

II.2.1. Les poutres :


La portée des poutres dépasse les 20 m. On a songé à les réaliser par des profilés
laminés en IPE.

II.2.2. Les poteaux :


Pour notre structure, les poteaux ont une hauteur de 8,5 m. On a songé à réaliser les
poteaux par des profilés laminés en IPE simples.
Dans ce projet, nous avons retenu une liaison d’encastrement pour le pied de poteaux
dans le sens du plan du portique. En effet, cet encastrement interdit tout mouvement de
translation ou de rotation dans le plan du portique au point d’appui. Une liaison par
encastrement rend solidaire les éléments et est capable de reprendre un important moment de
flexion en plus des efforts verticaux et horizontaux.

22
EHTP 2010 BTP Concepts

II.2.3. Les éléments secondaires :

a) Les pannes :
Les pannes, de portée de variant entre 5,6 à 6 m, sont des profilés en double té (IPE),
et sont posées à entraxe de 2 m.

b) Le contreventement :
La stabilité transversale est assurée par une série de portiques transversaux. Et pour
faire face aux efforts du vent transversaux, il est indispensable d’envisager de mettre des
poutres au vent de long pan dans le versant. Ces dernières permettent de rigidifier la
couverture et de répartir les pressions de vent exercées sur les longs pans et les efforts
d’entraînement du vent sur la couverture de manière équilibrée sur l’ensemble de portiques
transversaux.
La stabilité longitudinale comprend deux poutres au vent de pignon et des portiques à
effet de cadre assurant le cheminement des efforts longitudinaux aux appuis de fondation.

Figure 26: Stabilisation des éléments porteurs par contreventement

c) La pente :
Quant aux versants, nous avons opté pour une pente de 3%. En effet, ce procédé est
léger pour les structures, économique pour les terrasses non accessibles et la mise en œuvre
est facile avec des moyens de levage réduits.

23
EHTP 2010 BTP Concepts

d) L’étanchéité et l’isolation :
La probabilité de fuites vers l’intérieur est d’autant plus grande que la pente de la
couverture est faible. Par conséquent, une couche d’étanchéité auto protégée est nécessaire
pour protéger notre structure de toute dégradation dans le temps.
Une isolation thermique est prévue pour freiner le flux de chaleur à travers l’enveloppe
de l’usine.

e) Le type de couverture :
Il s’agit de bacs nervurés, en acier galvanisé. Leur grande rapidité de pose, leur faible
poids et leur capacité de portance (charge minimale de 100 Kg/m²) en font un mode de
couverture particulièrement adapté à notre structure.

III. Hypothèses des calculs :


La conception et le calcul de notre structure sont régis par la norme CM66 et l’Eurocode 3.

III.1. Données techniques:

• Béton : B25
• Acier pour béton armé : fe500
• Acier pour charpente métallique : Fe E 235
• D’après l’étude géotechnique, le sol travaille à 2 bars.

III.2. Le séisme (RPS2000) :

III.2.1. Facteur d’accélération (A) :


D’après la carte du zonage sismique si dessous notre projet se trouve à Mouhamadia,
donc
La zone II : A=0,08

24
EHTP 2010 BTP Concepts

Figure 27: Zonage sismique du Maroc

III.2.2. Coefficient de priorité (I) :


La classe du bâtiment étant la classe 2. Donc coefficient de priorité : I = 1.

III.2.3. Coefficient de site (S) :


Il s’agit d’un site S2 D’où S=1.2

III.2.4. Coefficient d’amortissement ( ) :


L’amortissement représente les frottements internes développés dans la structure en
mouvement.

 ( %)
TABLEAU 1: COEFFICIENT D’AMORTISSEMENT
Type de structure
Structures en béton armé
5
Ossatures métalliques avec murs extérieurs lourds et cloisons
Ossatures métalliques avec murs extérieurs et intérieurs légers 3

Donc  = 3 %
III.2.5. Facteur d’amplification : (D)
Le facteur d’amplification dynamique est donné par le spectre de dimensionnement
déduit des spectres élastiques normalisés et calé à un palier horizontal pour les faibles
périodes. Le facteur d’amplification dynamique est fonction de :

25
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• La période fondamentale de la structure : T.

Figure 28:
28 Facteur d’amplification dynamique

III.2.6. Facteur de comportement : (k)


Le facteur de comportement est fonction de :
• Système de contreventement.
• Niveau de ductilité.
La ductilité d’un système structural traduit sa capacité de dissiper une grande partie de
l’énergie sous des sollicitations sismiques, par des déformations inélastiques sans réduction
substantielle de sa résistance. La ductilité dépend des caractéristiques des
de matériaux de la
structure, des dimensions des éléments et des détails de construction.
III.2.7. Exigences et niveaux requis de ductilité :
Le système structural de tout bâtiment conçu pour résister aux efforts sismiques doit
présenter une ductilité suffisante
sante au cours du séisme.
séisme. Trois niveaux de ductilité sont définis
selon le comportement requis de la structure. Chaque niveau traduit la capacité de la structure
à dissiper l’énergie provenant du séisme.
• Structures peu ductiles (niveau 1 de ductilité : ND1)
ND1
Ce niveau de ductilité correspond aux structures
structures dont la réponse sismique doit évoluer
essentiellement dans le domaine élastique et pour lesquelles le Règlement n’exige pas de
prescriptions spéciales.
• Structures à ductilité moyenne (niveau 2 de ductilité : ND 2)

26
EHTP 2010 BTP Concepts

Ce niveau est relié aux structures pour lesquelles on adopte des dispositions
spécifiques leur permettant de travailler dans le domaine inélastique au cours du mouvement
séismique avec une protection raisonnable contre toute rupture prématurée.
• Structures de grande ductilité (niveau 3 de ductilité : ND3)
Ces structures sont appelées à avoir une grande capacité de dissipation d’énergie. Un
certain nombre de prescriptions et dispositions technique est exigé afin de minimiser la
probabilité de rupture prématurée et de détérioration de résistance.
III.2.8. Ductilité et classes des structures :
Le tableau suivant illustre le niveau de ductilité requis pour les deux classes de
structures en fonction de l’intensité du séisme.
TABLEAU 2: DUCTILITE ET CLASSE DE BÂTIMENTS

classe de bâtiment Amax ≤ 0,1g 0,1 < Amax ≤ 0,2g 0,2g < Amax
classe I ND1 ND2 ND3
Clase II ND1 ND2

Le facteur de comportement traduit le rapport de l’effort dans un comportement


élastique et l’effort pour un même déplacement dans le domaine plastique.
TABLEAU 3: FACTEUR DE COMPORTEMENT k
système de contreventement ND1 ND2 ND3
Portiques 2 3.5 5
Portiques et voiles 2 3 4
Voiles 1.4 2.1 2.8

Ainsi nous ne concluons que k = 2

III.3. Les charges permanentes :


Les charges permanentes sont essentiellement des actions susceptibles d’agir tout au
long de la vie d’un ouvrage ; la variation de leur valeur en fonction du temps est négligeable.
Ces charges permanentes sont composées du poids propre des éléments (ossature et autres
éléments) et des poids des équipements et installations susceptibles de demeurer durant toute
la vie de l’ouvrage.

Bac, isolant, étanchéité et couverture :24 /


Les différentes charges permanentes :

27
EHTP 2010 BTP Concepts

• Charges suspendues: 10 kg/m²

III.4. Les charges d’exploitation :


Les charges d’exploitation sont généralement celles qui résultent de l’usage des
locaux.
Dans notre cas ces charges correspondent aux charges d’entretient (poids des ouvriers
et du matériels) et de la poussière.
Les charges variables sont, en général, données par le cahier des charges du client ou à
défaut par les fournisseurs.

Poussière : 20 /
Les différentes charges d’exploitation :

Charges d’entretient : 100 kg



III.5. Les charges climatiques :


Les actions dues au vent se manifestent par des pressions exercées normalement aux
surfaces (qui, pour des constructions basses sont souvent admises uniformes). Ses pressions
peuvent être positives (surpression intérieure ou, tout simplement, pression) ou négatives
(dépression intérieure ou succion).
On définit par pression dynamique, la pression qu’exerce le vent sur un élément placé
normalement par rapport à la direction de l’écoulement d’air, lorsque la vitesse du filet d’air
qui frappe l’élément vient s’annuler.

= × "# × "$ × "% × & × ('( − '* )


La pression s’exerçant à prendre en compte dans les calculs est donnée par :
!


Avec
• !

"% est un coefficient correcteur du à la hauteur au dessus du sol.


pression dynamique de base à 10 m

• "$ est un coefficient qui tient compte de la nature du site ou se trouve la construction

"# est le coefficient de masque.


considérée.

• & est un coefficient de réduction des pressions dynamiques, en fonction de la plus

'( et '* sont les coefficients de pression extérieure et intérieure


grande dimension de la surface offerte au vent.

28
EHTP 2010 BTP Concepts

IV. Détermination des charges de vent :

IV.1. La pression dynamique de base :


C’est la pression qui s’exerce à une hauteur de 10 m, pour un site normal, sans effet de
masque sur un élément dont la plus grande dimension vaut 0.50 m.
La distinction est faite entre la pression dynamique normale (pouvant être atteinte
plusieurs fois au cours d’une année, et que la construction est sensée pouvoir supporter sans
encaisser de dommage), et la pression dynamique extrême (exceptionnelle, pouvant
occasionner des désordres mineurs dans la construction sans entraîner sa ruine complète). Le
rapport de la seconde à la première vaut 1,75.
La pression dynamique de base normale est donnée suivant l’emplacement du site
(Région du vent) à partir du tableau suivant :
TABLEAU 4: PRESSION DYNAMIQUE DE BASE PAR REGION
Région I II III IV

Charge normale (daN/m²) 53.5 68 135 -

Charge extrême (daN/m²) 93.5 119 236 -

Le centre commercial en question sera construit dans la ville de Mohammedia, qui est

 = 53,5 /
dans la région I. la pression dynamique normale de base est donc de :
• !

 = 93,62 -.//
Pression de base normale.
• Pression de base extrême. !

IV.1.1. Les modifications des pressions dynamiques de base :

a) Effet de la hauteur :
La pression dynamique de base est celle régnant à 10m au dessus du sol, notée ! . La
variation de la pression dynamique en fonction de la hauteur d’une construction est donnée
par la formule suivante :
1 + 18
"% = 2.5 ×
1 + 60
La hauteur de notre construction étant inférieure à 10 m donc : "% = 1

b) Effet de site :
Le coefficient de site est un coefficient d'augmentation pour les sites exposés comme
le bord de la mer et de réduction pour les sites protégés comme à l'intérieur d'une forêt dense.

29
EHTP 2010 BTP Concepts

Les valeurs du coefficient du site sont données sur le tableau suivant:


TABLEAU 5: COEFFICIENT DU SITE
Region IV III II I
Site protégé - 0.8 0.8 0.8
Site normal 1 1 1 1
Site exposé 1.2 1.25 1.3 1.35
Pour notre hangar, exposé donc "$  1,35.
ngar, il s'agit d'un site exposé,

c) Effet de masque :
Lorsque la construction est masquée partiellement ou totalement par d’autres
constructions ayant une grande probabilité de durée, la pression dynamique peut ou bien

K 4 = 1.
augmenter selon les cas. L’environnement de notre construction est sans obstacle, alors on a

d) Effet de dimension :
Le coefficient de réduction δ est donné en fonction de la plus grande dimension
(horizontale ou verticale) offerte au vent revenant à chaque élément.

Figure 15: Coefficient de dimensions


TABLEAU 6: COEFFICIENT DE REDUCTION
L’élément Dimension ∆
Poteau 7 0,85
Ferme 42 0,75
Potelet 7 0,85
Panne 6 0,87
lisse 6 0,87

30
EHTP 2010 BTP Concepts

Remarque : la totalité des réductions autorisée par les règles, effet de masque et de dimension,
ne doit en aucun cas dépassé 33% (NV 65, art 1,245)
IV.1.2. Les actions extérieures et intérieures :
Ce centre commercial rentre dans le cadre des constructions prismatiques à base
rectangulaire, reposant sur le sol.

a) Perméabilités des parois :


Le calcul de la perméabilité des parois nous permet de connaître la nature de la
construction (fermée, ouverte ou partiellement ouverte)

 Ouvertures :

 Paroi AB : 6 ouvertures de 3x4


 Paroi CD : 3 ouvertures de 3x4 et 3 ouvertures de 2,40x3

Paroi AB :
5.6  ;<,;8;,< =100 = 10% ->? @. A.B>C DE FG A.BGC@@G >HIBG.
7898:

3=3=4 + 3=2,4=3
Paroi CD

5?- = =100 = 8% ->? @. A.B>C 'J FG A.BGC@@G >HIBG.


97,7=7,5

b) Rapport de dimensions K :

ℎ 8,5
Vent normal au pignon :

LM = = = 0,22
6 38


ℎ 8,5
Vent normal à la grande face :

LO = = = 0.10
. 86

31
EHTP 2010 BTP Concepts

c) Le coefficient : ^_
D’après la lecture de l’abaque, nous pouvons écrire :

Figure 16: Valeurs du coefficient γ0

• Vent normal au pignon :


LM  0.22 ` 1: a!  0.85
• Vent
ent normal à la grande face :
LO  0.10 ` 0,5: a!  0.85

d) Les actions extérieures :


Les coefficients de pression CQ sont indépendants de la perméabilité de la paroi sur
laquelle le vent s'exerce. Ils se calculent en fonction des rapports de dimensions λd et λe de la
construction. Puis, à partir de la valeur de γ! et l’angle d’inclinaison α du versant, on calcule
les coefficients de pression CQ .

 Parois verticales :
• Vent normal au pignon :
• Face au vent : '(  0.8
• Face sous le vent : '(  ) 1.3a! ) 0.8  )0.305
• Vent normal à la grande face
• Face au vent : '(  0.8

32
EHTP 2010 BTP Concepts

• Face sous le vent : '( = −(1.3a! − 0.8) = −0.305

a. b/Toiture :

Figure 17: Coefficient Ce en fonction de α

On est dans le cas de toiture à un seul versant :


• Vent normal au pignon : vent parallèle aux génératrices
Face au vent : '( = −0,3
• Vent normal à la grande face
• Face au vent : '( = −0,3
• Face sous le vent : '( = −0,3

e) Les actions intérieures :


Les coefficients de pression '* qui s'exercent à l'intérieur de l’usine dépendent de la
perméabilité µ de la construction. cette perméabilité qui permet à l’effet du vent de se
manifester à l’intérieur du bâtiment, est égale au rapport de la surface totale de ses ouvertures
à sa surface totale.

Une surpression avec '* = 0.6 × (1.8 − 1.3a! )


 Construction fermée :

Une dépression avec '* = −0.6 × (1.3a! − 0.8)


• Vent normal au pignon : γ0 = 0,85 :

33
EHTP 2010 BTP Concepts

• '*  0.6 × (1.8 − 1.3 × 0.85) D’où '* = 0.417


'* = −0.6 × (1.3 × 0.85 − 0.8) D’où '* = −0.183
Surpression

Cette dernière valeur est comprise entre 0 et – 0.2, On prend donc '* = −0.2.
Dépression


'* = 0.6 × (1.8 − 1.3 × 0.85) D’où '* = 0.417
Vent normal au long pan : γ0 = 0,85 :

'* = −0.6 × (1.3 × 0.85 − 0.8) D’où '* = −0.183
Surpression

Cette dernière valeur est comprise entre 0 et – 0.2, On prend donc '* = −0.2.
Dépression

 Construction ouverte :

Une surpression avec '* = 0.6 × (1.8 − 1.3a! )


Si les parois ouvertes sont normales au vent on aura :

Une dépression avec '* = −0.6 × (1.3a! − 0.8)

Une surpression avec '* = 0.6 × (1.8 − 1.3a! )


Si les parois ouvertes sont parallèles au vent on aura :

Une dépression avec '* = −(1.3a! − 0.8)

fermée, on trouve : '* = −(1.3 ∗ 0,85 − 0.8) = −0,31


Ce dernier cas est le seul qui sera différent par rapport au calcul fait pour la construction

 Construction partiellement ouverte :


On applique sur les faces intérieures des différentes parois soit des surpressions soit des
dépressions par interpolation pour chaque direction du vent entre les actions intérieures de

5 − 5jB
même signes déterminées selon la construction est fermée ou ouverte.

'CA = 'CjB + ('C> − 'CjB)


35 − 5
 Les parois ouvertes sont parallèle au vent :
• parois fermées :
'CA = −0,2 + (−0,31 + 0,2) = 0,22
!k<
9<k<

• parois ouvertes :

AB : 'CA = −0,2 + (−0,31 + 0,2) 9<k< = 0,22


!k<

CD : 'CA = −0,2 + (−0,31 + 0,2) 9<k< = 0,21


;k<

 toiture :

intérieures fermées. Donc 'CA = 0,22


le coefficient de pression intérieure Ci pour la toiture est le même pour ceux des parois

34
EHTP 2010 BTP Concepts

f) Les actions résultantes :


On a la relation: '  '( ) '* . On prend la valeur absolue de ' et on indique le sens de
l’action par des flèches.
 Pignon:
• Construction fermée :
 Surpression :

'CG>CGHB  )0,71
 Dépression :

'CG>CGHB = −0,1

35
EHTP 2010 BTP Concepts

• Construction partiellement ouverte :

 Surpression :

'CG>CGHB  )0,717

 Dépression :

'CG>CGHB = −0,08

36
EHTP 2010 BTP Concepts

 Long pan

• Construction fermée

 Surpression :

'CG>CGHB = −0,717

 Dépression :

'CG>CGHB = −0,1

37
EHTP 2010 BTP Concepts

• Construction partiellement ouverte :

 Surpression :

'CG>CGHB  )0,717
 Dépression :

'CG>CGHB = −0,1

TABLEAU 7: LES ACTIONS RESULTANTES Cr à TENIR POUR LE CALCUL


parois verticales
Pignon long pan Toiture
pression 1,02 1
dépression -0,722 -0,722 -0,717

38
EHTP 2010 BTP Concepts

Poteau :   53,5 ∗ 1,35 ∗ 1 ∗ 0,85 ∗ 1 = 61,4 /²


Pression dynamique du vent revenant à chaque élément :

Ferme :  = 53,5 ∗ 1,35 ∗ 1 ∗ 0,75 ∗ (−0,717) = −38,8 /²


Potelet :  = 53,5 ∗ 1,35 ∗ 1 ∗ 0,85 ∗ 1,02 = 62,6 /²
Panne :  = 53,5 ∗ 1,35 ∗ 1 ∗ 0,87 ∗ (−0,717) = −45 /²
Lisse :  = 53,5 ∗ 1,35 ∗ 1 ∗ 0,87 ∗ 1,02 = 64,1 /²

IV.2. Action d’ensemble :


IV.2.1. Généralités :
L’action d’ensemble du vent soufflant dans une direction donnée sur une construction est
la résultante géométrique de toutes les actions sur les différentes parois. Pour certains
ensembles, elle peut se décomposer :
 suivant la direction horizontale du vent en une composante T Traînée, produisant un
effet d’entraînement et de renversement ;
 suivant une direction verticale ascendante, en une composante U Portance, produisant
un effet de soulèvement et, éventuellement, de renversement.
L’action d’ensemble ainsi calculée doit être frappée dans certains cas par un
coefficient de majoration β, au moins égal à l’unité, donné en fonction de la période T , en
seconde, du mode fondamental d’oscillation de l’ouvrage, pour tenir compte de l’effet produit
par une succession de rafales de vent.
L’action d’ensemble est donnée par la formule générale suivante :

m = n(' − 'C)o&p

∑ Ce − Ci: Sommation algébrique des coefficients de pression résultants des parois


Avec :

perpendiculaires à la direction du vent.


S : surface projetée (maître couple) de la paroi considérée perpendiculaire à la direction du
vent.
δ : coefficient de réduction.
β : coefficient de majoration dynamique.
q : pression dynamique du vent à la hauteur considérée.
Les actions intérieures s’annulent sur les parois verticales et ne sont à considérées que sur
la toiture.l’action d’ensemble devient :

m = n 'o&p

39
EHTP 2010 BTP Concepts

IV.2.2. Calcul du coefficient de majoration dynamique β :

p  0,85(0,5 + 0,5√m) Dans le cas de surcharges extrêmes. (NV.65, RIII. art.2.923)


Il est donné par la formule suivante :

Avec :

m = 2tu
v%w
9xyz
Période propre du mode fondamental d’oscillation de la structure donnée

dans les règles N.V.65.

A = 50 ∗ 6,5 ∗ 13 = 4225 
P : poids de la construction revenant au poteau intermédiaire.

g=9,81 m/s² accélération de la pesanteur.


h=8,5 hauteur du poteau.
I=33723 cm4: moment d’inertie du poteau (IPE 450).

p = 0,85{0,5 + 0,5√0,7| = 0,78 < 1 .@>BF pas de majoration dynamique.


On trouve T=0,7 s

IV.2.3. Vent sur long pan (grande face) :

Coefficient de réduction : & = 0,72


 calcul des forces

m1 = (0,8 + 0,305) ∗ 8,5 ∗ 86 ∗ 0,72 ∗ 93,6 = 54,4 m


m2 = 0,717 ∗ 42,6 ∗ 86 ∗ tan(„) ∗ 0,72 ∗ 93,6 = 5,31 m
… = 0,717 ∗ 42,6 ∗ 86 ∗ 0,72 ∗ 93,6 = 177 m

Figure 18 : action d’ensemble

40
EHTP 2010 BTP Concepts

ℎ j 6
 moment de renversement :

†B  m1 ∗ + m2 ∗ ‡ℎ + ˆ + … ∗ = 54,4 ∗ 3,5 + 5,31 ∗ 7,75 + 177 ∗ 21 = 3948,5 m. 


2 2 2
 moment stabilisant :
Poids propre total du bâtiment (ossature, couverture, bardage, équipements fixes…)

(‰=6=.)=6 42
estimé à : W = 50 kg/m².

†B = = 50 ∗ 42,6 ∗ 86 ∗ = 3846,8 m. 
2 2

La stabilité d’ensemble n’est pas vérifiée dans le sens transversal.


Il faut dimensionner les semelles de fondations de manière à ce que leurs poids soient au

101,7
minimum de

= 4,84 
21
Nombre total de poteaux : 39 poteaux
= 124 
:,;:

Le poids minimal d’une semelle en béton doit donc être de :

IV.2.4. Vent sur pignon (grande face) :


L’action d’ensemble est obtenue par la composition géométrique des actions
résultantes totales sur les différentes parties de la construction et éventuellement d’une force

Fe = Ct × q × S valable pour a ≥ 4 × h
horizontale d’entraînement définie ci-après :

Avec S = (a − 4 × h) bcos (α)

Fe = 0,04 × (97 − 4 × 7,06) × 44cos(1,72) × 0,75 × 53,5 = 4858 kg


Soit :

V. Dimensionnement des pannes selon les règles de CM66 :

V.1. Les combinaisons de calcul :


Les combinaisons d’actions à considérer doivent couvrir toutes les situations critiques
où la structure est susceptible de se trouver. Ces combinaisons comprennent des combinaisons
d’états limites ultimes et de service.

1.33 + 1.5

Combinaisons d’états limites ultimes :


41
EHTP 2010 BTP Concepts

•  + 1.75
• 1.33 + 1.42(
+ )
• 1.33 + 1.5

+

Combinaisons d’états limites de service :



• +
Où  est la charge due au vent (pression, dépression).

V.2. Étude des pannes :


Les pannes sont les éléments secondaires recevant directement la couverture. Leur
espacement dépend du système de couverture ; il peut atteindre 4 ou même 5 m avec des bacs
en acier. C’est par le choix d’un système de couverture et de bardage, ou de panneaux de
façades, que commence le tramage en plan d’un bâtiment. Elles sont des poutres destinées à
transmettre les charges et surcharges s’appliquant sur la couverture à la traverse ou bien à la
ferme et ont pour fonction de supporter la couverture, disposées parallèlement à la ligne de
faîtage dans le plan des versants. Elles sont posées à un entraxe de 2 m.
V.2.1. Détermination des sollicitations :
Compte tenu de la faible inertie transversale des pannes, et dès lors que la pente des
versants atteint 8 à 10%, l’effet de la charge perpendiculaire à l’âme de la panne devient
préjudiciable et conduit à des sections de pannes importantes, donc onéreuses. La solution
consiste à réduire la portée transversale des pannes en les reliant entre elles par des liernes
(tirants), situés à mi - portée. Ces liernes sont des tirants qui fonctionnent en traction.
Dans notre cas, et Compte tenu de la pente des versants, donnée par la pente des
traverses de portiques, les pannes sont posées inclinées de 3% et,de ce fait, fonctionnent en
flexion simple.

 = G’ + j’ (poids propre de la panne et du complexe de


Les pannes sont en effet soumises :
• à des charges verticales‘‘‘’

à une charge oblique ‰


‘‘’ , due au vent appliquée perpendiculairement au versant.
couverture…)

Les pannes sont dimensionnées par le calcul pour satisfaire simultanément:
• aux conditions de flèche ;
• Conditions de résistance ;
• Aux déversements.

42
EHTP 2010 BTP Concepts

Figure 19 : Sollicitations sur les pannes


V.2.2. Calcul des sollicitations :

Bac, isolant, étanchéité et couverture :24 /
Charges permanentes :


*Electricité, eau, chauffage, charges suspendues : 10 /
Charges plafond:

• Poids propre panne : 6 /

“ = ”_ •–/—˜
D’où


Poussières : 20 /
Surcharge :

• Surcharge d’entretien : Dans le cas de toitures inaccessibles en considère uniquement
dans les calculs, une charge d’entretien qui est égales aux poids d’un ouvrier et son
assistant et qui est équivalente à deux charges concentrées de 100 kg chacune situées à
1/3 et 2/3 de la portée de la panne.la charge uniformément repartie due aux surcharges
d’entretien est obtenue en égalisant les deux moments maximaux du à cette charge et
aux charges ponctuelles. On trouve une charge répartie de 8 ∗ 9∗™,7 = 35 /@
!!


= × "# × "$ × "% × & × ('( − '* ) × 
Charges dues au vent :
!

• surpression: '( − '* = −0.717


 = 53,5 × 1 × 1,35 × 1 × 0.87 × −0.717 × 2 = −90,1 /@

1.33 + 1.5
= 219 /
V.2.3. Calcul des combinaisons des sollicitations :

•  + 1.75 = −77,7 /

43
EHTP 2010 BTP Concepts

• 1.33 + 1.42(
+ ) = 85 /
• 1.33 + 1.5 = −28,8 /
•  +
= 155 /
•  +  = −10,1 /
On constate que la première combinaison est la plus défavorable :

š. ››“ + š. œ = ˜šž •–/—
ELU :


“ +  = šœœ •–/—
ELS :

V.3. Dimensionnement des pannes :

appliquée. Donc, il faut que le moment de dimensionnement Md soit inférieur au moment


Il s’agit de déterminer la résistance à la flexion nécessaire pour reprendre la charge

élastique Mel de la section.


Le moment de flexion vaut :
A@ 
†  = = 1581,2 . 
8

¡ †  1581,2
D’où :

= = = 65,88 ?9
¢( 24

A = 12,9 /@
Ce qui correspond à un IPE 140 dont les caractéristiques :§ ¡/I = 77,3 ?9 ¨
¡ = 541,22 ?:
Avec cette valeur de poids propre on trouve:
†- = 1590 .  < 24 ∗ 77,3 = 1855 . 
V.3.1. Vérification de la condition de la flèche :
Les combinaisons de charges pour l'étude des flèches sont celles de l'état limite de
service.
D'après le règlement de construction métallique CM66, la flèche relative dans le cas
d'une poutre uniformément chargée et appuyée simplement sur deux appuis, ne doit pas

@
dépasser :

j<
200
La portée libre de la panne dans ce sens est 760 cm, la flèche maximale est donc

44
EHTP 2010 BTP Concepts

7,6
= 3,8 ?
200
Or
5 pl:
f= × = 5,92 cm > j.-
384 EI

Si on prend un profil IPE160 on trouve


5 pl:
f= × = 3,7cm < fad
384 EI
Finalement, pour les travées de longueur 760 cm on adopte un profil IPE 160, pourtant, pour
les autres on adopte un profil IPE140
V.3.2. Vérification à l’effort tranchant :
Dans le cas de sections symétriques en I , l’effort tranchant parallèle à l’âme est repris
par la section de l’âme, et l’effort tranchant perpendiculaire à l’âme est repris par la section
des deux semelles.
Sous l’effet d’un chargement uniforme, la panne doit supporter l’effort tranchant

m
maximum localisée au niveau des appuis et qui est donné par :

¬=
DO

1.54 × ¬ < ¢(
Pour vérifier la pièce au cisaillement, le règlement CM66 impose la vérification suivante:

Figure 20: IPE 180

L’effort tranchant est : m= = 832,2 -./


×@
2

• La surface Ae est ∶ DO = (ℎ − 2 × Gj) × G‰ = (160 − 2 × 7,4) × 5 = 726 

45
EHTP 2010 BTP Concepts

832,2 ¢(
-¯ >H ¬ = = 1.15 Or ¬O # = = 15.58
726 1.54

On remarque que ¬ est nettement inférieur à ¬O # , donc la condition de non


cisaillement est bien vérifiée. Dans la plus part des cas la vérification au cisaillement est
vérifiée pour les profilés laminés dès que la vérification au moment fléchissant est satisfaite.
V.3.3. Vérification au déversement:

a) Membrure supérieure :
Le paramètre majeur de la conception d'un empannage est le rôle attribué à la
couverture.
Une telle conception assure le maintien rigide et exclue le déversement surtout quand
la membrure comprimée est celle sur laquelle la couverture est vissée.
Il est clair que cette stabilisation des pannes par la couverture permet un gain non
négligeable sur la constitution de l'empannage (section des pannes moins importante).

Figure 21: Fixation Panne-Couverture

b) Membrure inférieur:
Pour la semelle inférieure, contrairement à la semelle supérieure, le risque de

combinaison  + 1.75
déversement est envisageable en cas de soulèvement de la panne ; ce qui correspond à la
(vent normale avec surpression). Donc, il faut vérifier le
déversement pour la membrure inférieure.
La vérification du déversement selon CM66 passe par le calcul de la contrainte de non
déversement donnée par la formule :
¡± ℎ
¢  = 40000 × × × (J − 1) × E'
¡² @ 
Avec :
¡² = 869,29 ?: G ¡± = 68,31 ?:

46
EHTP 2010 BTP Concepts

• Calcul des coefficients B, C et D :


• Le coefficient D (La règle 3,641) est donné en fonction de la dimension de la pièce :

@: @. @>HB - @. A.
0.156 × ´ × @ 
J  ³1 + .I? § 1: @. ℎ.HGHB -H AB>jC@é ¨
¡² 1  ¡² : @ ¯ CBGC- @ ¯ .= CHB

1
µ= × (0.1452 × 0.0059 + 2 × 0.082 × 0.00749 ) = 2,82 ?:
3

0.156 × 2,82 × 7,6


J>? J = ³1 + = 3,94
68,31 × 0,16²

• Le coefficient C (règle 3,642) est donné en fonction de la répartition des charges.

' = 1.132
puisque on a une charge uniformément répartie :

• Le coefficient B (règle 3,643) est donnée en fonction de du niveau d’application

B = 1
des charges. Elles sont appliquées au niveau de la fibre neutre, donc :

• Contrainte de non déversement :

68,31 0.16
¢  = 40000 × × × (3.94 − 1) × 1 × 1.132 = 4,64 -.//
869,29 7,6

¢  < ¢( , on détermine :

• L’élancement :

@ 4 × ¡² ¢ 
λ! = ׳ × (1 − )
1 E × ' × ¡± ¢(

7,6 4 × 869,29 4,64


λ! = ׳ × (1 − ) = 286,1
0.16 1 × 1.132 × 68,31 24

• Contrainte d’Euler :
t × ¸
¢· =
λ! 

47
EHTP 2010 BTP Concepts

t  × 21000
¢·  = 2,53 -.//²
286,1
• Coefficient de flambement :

¢( ¢(  ¢(
! = ‡0.5 + 0.65 × ˆ + ³‡0.5 + 0.65 × ˆ − = 12,6
¢· ¢· ¢·

• kd
!
Le coefficient de déversement donné par la formule :

  = ¢ 
1 + × (! − 1)
¢(
12,6
  = = 3,88
4,64
1 + 24 × (12,6 − 1)

†= = 77,7 ∗ = 560,29 .  ->? ¢» = = 5,16 /²


v¹ º ™,7º <7!,Š
; ; !;,77
or

  ¢» = 3,88 × 5,16 = 20/² < 24 /²

Cela montre que la condition de non déversement est bien vérifiée.


V.3.4. Vérification au voilement :
Si l'on soumet une plaque rectangulaire à une compression uniforme sur deux côtés
opposés, parallèlement à son plan moyen, on observe que la plaque, au delà d'une certaine
charge, se déforme transversalement. Il s'agit du phénomène de voilement, qui peut également
apparaître sous un effort de cisaillement simple.
Les essais montrent également que les âmes, bien que voilées, résistent encore à des
efforts additionnels. Autrement dit, le voilement ne conduit pas à une ruine rapide et brutale
de ces pièces, ce qui en fait un phénomène finalement peu dangereux.
Pour éviter le voilement des âmes des poutres, deux moyens sont possibles:
• Soit augmenter l'épaisseur de l'âme.
• Soit disposer des raidisseurs d'âme, judicieusement positionnés.
Les profilés laminés normalisés en construction métallique ne sont pas sujets au
voilement, leurs âmes étant dimensionnées largement pour éviter tout risque à ce sujet.
Seuls les profilés reconstitués peuvent être sujets au voilement. Leur vérification est
régie par les règles CM66.

48
EHTP 2010 BTP Concepts

V.3.5. Étude de l’échantignolle

a) Pré dimensionnement :

Figure 22: Echantignolle


6 6
L'excentrement "t" est limité par la condition suivante:

2× ≤G ≤3×
2 2

Pour notre IPE180 : b = 8,2 cm, h = 16 cm, donc :

8,2 ≤ G ≤ 12,3
On prend : t = 12 cm.

• la pression de soulèvement repris par l’échantignolle est :

 + 1.75  = 77,7 /@

• l’effort résultant appliqué sur celle-ci est égale à:

77,7 × 7,6
½ =2× = 590,52 
2
• le moment du renversement :

†¾ = ½ × G = 70,86 . 

b) Dimensionnement :

. × 2
Pour cela, il faut vérifier que :
†¾
¢= < ¢( .I? ?ℎ = G . = 20?(¡À¸ 500)
(¿% 6

49
EHTP 2010 BTP Concepts

• l’épaisseur de l’échantignolle e doit vérifier :

6 × †¾ 6 × 70,86
>³ =³ = 9,41 
. × ¢( 0,2 × 24

Soit  = 12 

VI. Calcul des ossatures secondaires selon les règles de CM66


Les ossatures secondaires sont destinées à reprendre les sollicitations dues au vent et
assurer la stabilité d’ensemble de la structure. Il s’agit notamment :
• des lisses de bardage
• des potelets de pignon
• des dispositifs de contreventements

VI.1. Calcul de lisses:

8,5 2

7,6
Figure 23: les lisses

Les lisses de bardage sont constituées de poutrelles (IPE, UAP, UPN) ou de profils
minces pliés. Disposées horizontalement, elles portent sur les poteaux de portique ou
éventuellement sur des potelets intermédiaires.
Dans notre projet, les lisses de long pan de 6 m de longueur, posées à un entraxe de
2m, supportent un bardage bac acier de poids de 8 Kg/m², il faut disposer des potelets à mi -
portée pour les lisses de portée supérieure à 6 m. .
Les lisses, destinées à reprendre les efforts du vent sur le bardage, sont posées
naturellement pour présenter leurs inerties maximales dans le plan horizontal.

50
EHTP 2010 BTP Concepts

La lisse fléchit verticalement en outre, sous l’effet de son poids propre et du poids du
bardage qui lui est associé, et de ce fait fonctionne à la flexion déviée.
VI.1.1. Condition de résistance :
Le poids propre de la lisse est estimé à 12 kg/ml. Donc la charge permanente, qui est

  12 + 8 × 2 = 28 /@
perpendiculaire à l’âme, vaut :

La charge engendrée par le vent extrême, qui est suivant le plan de l’âme, vaut :

 = 1.75 ×  ! × "# × "$ × "% × & × ('( − '* ) × 

 = 1.75 × 53,5 × 1 × 1,35 × 1 × 0.85 × 1,02 × 2 = 220 -.//@

Pour les lisses de 6 m de portée on a :

220 × 6
†² = = 990 -./
8
Et selon la direction perpendiculaire à l’âme :
28 × 6
†8 = = 130 -./
8

990 130
Soit :

= ≥ ‡1 + 7 × ˆ = 79,18 ?9
24 990
Cette valeur étant forte, il faut disposer des suspentes (tirants) à mi - portée de la lisse
pour créer un appui intermédiaire. Dans ce cas la lisse fonctionne en continuité sur trois
appuis, verticalement, et le moment est notablement réduit à :
28 × 3
†² = = 32,5 -./
8

990 32,5
Soit

= ≥ ‡1 + 7 × ˆ = 50,7?9
24 990
A = 10,37 /@
Ce qui correspond à un IPE 120 dont les caractéristiques :§ ¡/I = 52,96 ?9 ¨
¡ = 317,75 ?:
VI.1.2. Condition de flèche :

51
EHTP 2010 BTP Concepts

Les combinaisons de charges pour l'étude des flèches sont celles de l'état limite de
service.
D'après le règlement de construction métallique CM66, la flèche relative dans le cas
d'une poutre uniformément chargée et appuyée simplement sur deux appuis, ne doit pas
dépasser :
@
j`
200
La portée libre de la panne dans la direction parallèle à l’âme est 600 cm, la flèche
maximale est j ¯ = = 200 = 3 ?, et dans la direction perpendiculaire à l’âme est 300 cm, soit
600

j ¯ Á = !! = 1,5 ?.


9!!

5 pl:
Selon la direction parallèle à l’âme :

fx = × = 3,17 cm > j.-


384 EI

5 pl:
Si on prend un profil IPE140 on trouve

f= × = 1,85cm < fad


384 EI

@ :
Selon la direction perpendiculaire à l’âme :

2.05 A(2)
j= ×
384 ¸¡±

2.05 28,9 × 3:
j= × = 0.13 ? < j.-
384 210 × 44,92

La flèche est bien vérifiée.


VI.1.3. Vérification de déversement :
Pas de risque de déversement parce que les ailles de notre lisse sont fixés d’un coté
avec les poteaux et d’autre coté par le bardage.
VI.1.4. Vérification au cisaillement :
Pas de vérification de cisaillement parce que les contraintes de cisaillement sont très
faible par rapport à σe.
VI.1.5. Calcul des suspentes :
Les suspentes sont des tirants qui fonctionnent en traction. Elles sont généralement
formées de barres rondes ou de petites cornières. Leur rôle principal est d’éviter la
déformation latérale des lisses.

52
EHTP 2010 BTP Concepts

Compte tenu de la faible inertie verticale des lisses, l’effet de la charge perpendiculaire
à l’âme de la lisse devient préjudiciable et conduit à des sections de lisses importantes, donc
onéreuses.
La solution consiste à réduire la portée transversale des lisses en les reliant entre elles
par des suspentes (tirants), situés à mi - portée.

Figure 24 : suspente

½  1,25 ×
× @Á = 1,25 × 28,9 × 3 = 108,37 
La réaction au niveau de la suspente :

Effort de traction dans le tronçon L1 de la suspente:


T1 = R × = 81,28 kg
,<


T2 = T1 + R = 189,66 kg
Effort de traction dans le tronçon L2 :

T3 = T2 + R = 298 kg
Effort de traction dans le tronçon L3 :

T4 = T3 + R × 3/2 = 460,6 kg
Effort de traction dans le tronçon L4 :

T4
Effort de traction dans les diagonales :

T5 = = 415,2 kg
2sin (33,7)
Les suspentes sont des tirants qui fonctionnent en traction et qui sont soumis à des
efforts croissants, au fur et à mesure qu’ils se rapprochent de la panne sablière. Les efforts de

53
EHTP 2010 BTP Concepts

traction sollicitant les suspentes ne peuvent pas être attachés aux pannes sablière, qui
périraient transversalement. Ils sont donc transmis aux traverses par des tirants en diagonale.
Le tronçon le plus sollicité est L4 donc :

4 × m:
m5 < D × ¢ F>CG Å > ³ = 5 
t × ¢(

Soit une barre ronde de diamètre : Å = 10

VI.2. Calcul des potelets:


Les potelets sont le plus souvent des profilés en I ou H destinés à rigidifier la clôture
(bardage) et résister aux efforts horizontaux du vent. Leurs caractéristiques varient en fonction
de la nature du bardage (en maçonnerie ou en tôle ondulée) et de la hauteur de la construction.
Ils sont considérés comme articulés dans les deux extrémités.

Figure 25: le potelet

54
EHTP 2010 BTP Concepts

VI.2.1. Principe de dimensionnement :


Le Potelet, travaille à la flexion sous l’action de l’effort du vent provenant du bardage et
des lisses, et à la compression sous l’effet de son poids propre, du poids du bardage et
des lisses qui lui est associé, et de ce fait fonctionne à la flexion composé.
Pour les éléments comprimés et fléchis, très élancés, on les dimensionne souvent sous la
condition de la flèche.

VI.2.2. Condition de flèche :


La vérification de la flèche se fait sous vent normal Vn.
• '( ) '*  1,02
• Æ = 53,5 × 1,35 × 0,85 × ('( − '* ) × 4 = 250,5-.//
Les potelets sont articulés en tête et en pied, la flèche maximale à mi portée vaut :
5 A@ : @ 1000 × A@ 9
j= × ≤ -¯ >H ¡ ≥
384 ¸¡ 200 384¸
1000 × 250,5 × 8,59
¡≥ = 1907,7 ?:
384 × 210
Ce qui correspond à des profils IPE 200 (I=1943,17 cm4 et Wx=194,3 cm3).

VI.2.3. Vérification des contraintes :


Le potelet est sollicité à la flexion (due au vent) et à la compression (due à son poids
propre, aux poids des bacs de bardage et des lisses). En aucun cas, il ne supporte la toiture (il
est assujetti au portique par appui glissant). La vérification des contraintes est donnée par la

9
formule empirique suivante (CM66) :

( ¢ +   ¢» ) ≤ ¢(
8
kd = 1.0 : le déversement est empêché par la présence du bardage tout le long de la longueur
du potelet.

a) Effort de flexion :
Æ = 250,5 -.//@
250,5 × 8,5
†» = = 2262,3 -.//@
8
2262,3
¢» = = 11,64 -.//
194,3

55
EHTP 2010 BTP Concepts

b) Effort de compression :
poids des 4 lisses IPE140 : 12,9 × 4 × 4 = 206,4 
¨ - ¯ >H  = 668,5 
§ poids du bardage : 8 × 4 × 8,5 = 272 
poids propre du potelet: 22,36 × 8,5 = 190 


La contrainte de compression simple vaut :

¢= = 0.24 -.//
D

850 200
Les élancements sont

L² = = 102,9 G L± = = 89,45
1943,17 142,37
u u
28,48 28,48

Le plan de flambement est le plan de flexion. Soit :


• Contrainte d’Euler :
t × ¸
¢· =
λ! 
t  × 21000
¢· = = 19,55 -.//²
102,9
• Coefficient de flambement :

¢( ¢(  ¢(
! = ‡0.5 + 0.65 × ˆ + ³‡0.5 + 0.65 × ˆ − =2
¢· ¢· ¢·

=2

9
Il faut vérifier que :

{¢ + ¢» | ≤ ¢(
8

9
Ce qui donne :

(2 × 0,24 + 11,64) = 13,64 -.// ≤ ¢(


8

VII. Calcul des éléments porteurs selon les règles de CM66

VII.1. Dimensionnement des traverses :

Les traverses de toiture servent à supporter les éléments de la couverture et à encaisser


les charges et surcharges exercées sur celles-ci. Le rôle fondamental de la toiture consiste à

56
EHTP 2010 BTP Concepts

protéger le local contre les intempéries (neige, vent, pluie, etc.). Dans la plus part des cas les
traverses prennent appui sur des poteaux en acier ou en béton armé.

Dans cette partie on a choisi de faire l’étude et le dimensionnement de la traverse d’un


portique encastré en pied dans le plans des portiques et articulé en pieds des longs pans, ce
portique est constitué de deux travée, de longueur 21,92 m et 25,69 m

Figure 26: portique étudié


 Données de pré-dimensionnement :
TABLEAU 8: DONNEES DU PORTIQUE
Barre Profilé Longueur Inertie
AB IPE 450 21,92m 0,00033743m4
BC IPE 500 25,69m 0,00048199 m4
AD IPE 450 8,50 m 0,00033743 m4
BE IPE 400 7,85m 0,00023184m4
CF IPE 450 7,06 0,00033743 m4

 charges permanentes et d’exploitation :


La ferme supporte en plus de son poids propre, le poids de la couverture, des
accessoires de pose, des pannes et celui des contreventements de toiture.
 Couverture + étanchéité =24.0 kg/m2
 Panne (IPE 140)=12,9 kg/ml = 6,45 kg/m2
 Traverse (poids forfaitaire IPE 500)= 90,68 kg/ml

  24 + 6,45 + 4 + 10) × 6 + 90.68 = 357,38 /


 Contreventements= 4.0 kg/m2


= 20 × 6 = 120 /

57
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 charge défavorable due au vent appliquée à la traverse (toiture)


   ! × "# × "$ × "% × & × '( ) '* × 
  53,5 × 1 × 1,35 × 1 × 0.75 × −0.717 × 6 = −233 /@
 Efforts dus aux charges verticales :
Pour calculer les moments, on a utilisé la méthode dite des rotations, on aura ainsi un système
de 3 équations à 3 inconnues, les couples sont positifs dans le sens trigonométrique direct.
TABLEAU 9: VALEURS DES ROTATIONS ET MOMENTS

rotation (rad) moment (kg.m)


ωA -0,00293 MAB -9758,33
ωB -0,00119 MBA 17738,79
G ωC MBC -20686,29
0,00368 MCB 14787,66
ωA -0,00098 MAB -3276,44
ωB -0,00040 MBA 5955,95
Q ωC MBC -6945,59
0,00124 MCB 4965,08
ωA 0,00191 MAB 6361,75
ωB 0,00077 MBA -11564,46
Vn ωC MBC 13486,02
-0,00240 MCB -9640,53

 Efforts dus aux charges horizontales :


Dans le cas de notre construction, le cas le plus défavorable est celui pour lequel la face au
vent subit une pression de coefficient +1 et la face sous le vent subit une dépression de
coefficient –0.105.

 = n  ! × "# × "$ × "% × & × ('( − '* ) ×  × ℎ

 = 53,5 × 1 × 1,35 × 1 × 0.85 × (1 × 8,5 + 0,105 × 7,06) × 6 = 3404 


Sous les charges horizontales, La déformée d’un tel portique montre la formation d’un point
d’inflexion du poteau, ainsi on peut admettre une articulation au milieu du poteau.

Figure 27: articulation dans les poteaux

58
EHTP 2010 BTP Concepts

Les forces horizontales sont à répartir suivant les différents poteaux au prorata de leur
inertie, en ne retenant les poteaux de rive que pour 80% de leur inertie.
Soit
¡C
mC 
∑ ¡C


Les moments sont calculés par la formule :

† = mC ×
2
Les efforts verticaux dans les poteaux, traction ou compression, équilibrant la différence entre

-* o*
le moment de renversement et les moments d’encastrement sont donnés par la formule :

/C = †
∑ o* -* ²
Avec
• di : la distance entre le centre de la section et l’axe du poteau.

† = ×  : la différence entre le moment de renversement et les moments


%

d’encastrement.
Les résultats sont rassemblés dans le tableau suivant :

TABLEAU 10: EFFORTS DANS LES POTEAUX


poteau Hauteur Inertie (m4) Ti (kg) Mi (kg) Ni (kg)
AD 8,5 0,00033743 1190,69 5060,44 -271,72
BE 7,85 0,00023184 1022,62 4013,78 -13,20
CF 7,07 0,00033743 1190,69 4203,14 284,92

VII.1.1. Condition de la flèche de la traverse :


Le calcul de la flèche se fait par la combinaison de charges et surcharges de services
(non pondérées) : G + Q est la combinaison la plus défavorable.

†É − †È @ 
Le moment dans une section de la traverse vaut :

†8 = †È + = + = − =
Ê 2 2

-²Á †
En intégrant l’équation de la déformée :

=−
-=² ¸¡
En trouve :

59
EHTP 2010 BTP Concepts

1
Á#O8  (5@ 9 + 24(†É + †È )@)
384¸¡

Á#O8 1 1
Il faut vérifier :

= (5@ 9 + 24(†É + †È )@) <


@ 384¸¡ 200

21,92
 Poutre AB :

Á#O8 = (5 × 423,38 × 21,929 − 24 × (11549,45 + 23694,7)


384 × 210 × 33742,9
2192
× 21,92) = 3,1 ? < = 10,9 ?
200

Ce qui est bien vérifié

25,69
 Poutre BC :

Á#O8 = (5 × 423,38 × 25,699 − 24 × (19752,7 + 27631,9)


384 × 210 × 48198,5
2569
× 25,69) = 4,4 ? < = 12,8 ?
200
Ce qui est bien vérifié

Figure 28: déplacement donné par ROBOT

VII.1.2. Conditions de la résistance de la traverse :

† †É + †È @ 
La vérification de la résistance se fait par la formule suivante :

¢ ≤ ¢( .I? ¢ = G † = +
¡ 2 8
I

60
EHTP 2010 BTP Concepts

 Poutre AB :

9758,33 + 17738,79 357,38 × 21,92²


 Contrainte de flexion :

͆Π ) + = 7716 . 


2 8 ¨
Ì 3276,44 + 5955,95 120 × 21,92²
Ë †Ï = − 2
+
8
= 2591,1 . 

† = 1,33†Î + 1,5†Ï = 14149 . 


Et

† 14149
Soit

¢= = = 9,4 /²
¡
I 1499,68

Ơ 4879,2 + 9758,33
 Contraintes normales :

͆ÐÈÎ = 4879,2 .  ->? / = = = 1722,1 


Ê 8,5 ¨
̆ ∆† 1638,2 + 3276,46
= 1638,2 .  ->? / = = = 578,2 
Ë ÐÈÏ Ê 8,5
/ 3157,6
¢= = = 31,95 /?²
o 98,82
 Coefficients de flambement :



L’élancement :

L² = = 118,6


t¸
La contrainte critique d’Euler :

¢· = = 14,7 -.//²
L² 
• Coefficient d’amplification de la contrainte de compression :

¢( ¢(  ¢(
! = ‡0.5 + 0.65 × ˆ + ³‡0.5 + 0.65 × ˆ − = 2,5
¢· ¢· ¢·

9
Il faut vérifier que

( ¢ +   ¢» ) ≤ ¢(
8

9
Soit donc :

(2,5 × 0,32 + 1.0 × 9,4) = 11,5-.//² ≤ 24 -.//²


8

61
EHTP 2010 BTP Concepts

Ce qui est bien vérifiée.

VII.1.3. Vérification de la traverse au déversement :


La semelle supérieure qui est comprimée sous l’action des charges verticales
descendantes est susceptible de déverser. Vu quelle est fixée à la toiture il n’y a donc pas
risque de déversement.
En revanche, la semelle inférieure qui est comprimée sous l’action du vent de
soulèvement est susceptible de déverser du moment quelle est libre tout au long de sa portée

Dans notre cas, le moment négatif maximal est obtenu sous G + 1.75Vn.
(aucune liaison ne s’oppose à une déformation latérale).

 Poutre AB :

9758,33 + 17738,79 357,38 × 21,92²
Contraintes de flexion :

†Î = − + = 7716 . 
Ô 2 8 ¨
6361,75 + 11564,46 233 × 21,92²
†Ï = − + = 5031 . 
2 8

† 7716
Soit

Í¢»Î = = = 5,14 /²


Õ ¡I 1499,68 ¨
Ì ¢ = † = 5031 = 3,35 /
Õ »Ö ¡
Ë I 1499,68
¢»Î − 1,75¢»Ö = 0,7/
HC FG j.C6@ ->? > . A.F 6F>C - j.CB @. IéBCjC?.GC> .H -éIBFG

VII.2. Dimensionnement des poteaux :


Les poteaux sont les éléments porteurs verticaux des ossatures de bâtiment. Ils sont
soumis à la compression avec éventuellement de la flexion selon le système statique adopté.
Ils doivent avoir des dimensions suffisantes pour pouvoir résister aux efforts suivants :
 Efforts de compression dus aux charges permanentes (poids propre de la couverture,
des pannes, et de la ferme) et aux surcharges climatiques (action du vent et de la
neige).
 Effort de flexion due à la poussée horizontale du vent et aux réactions horizontales
des chemins de roulement.
Dans le calcul des poteaux prévus pour résister aux efforts extérieurs énumérés, on
tient compte de la nature de leurs liaisons aux fermes ou aux traverses et au massif de
fondations. Plus généralement ils sont d’une part encastrés, aux fermes et d’autre part, soit

62
EHTP 2010 BTP Concepts

articulés, soit encastrés sur les massifs de fondations. On doit vérifier que la plus grande
contrainte d’un poteau sous l’action de charges combinées de compression et de flexion est
inférieure à la limite élastique et que les déformations demeurent acceptables. Cette contrainte
est due aux efforts suivants :
 Effort de compression :
Il provient principalement des poids et des efforts de renversement.
 Efforts transversaux :
Il provient des forces horizontales et des variations de températures pour les bâtiments de plus
de 50 m de longueur sans joint.

 Moment fléchissant :
Il provient des encastrements des poteaux aux poutres fléchies par les charges verticales, ou
de la résistance aux efforts horizontaux, tels ceux dus au vent.

VII.2.1. Calcul des contraintes :


Le poteau (IPE 450) de 8.50 m de hauteur, est encastré sur la traverse portant la
couverture. Dans le sens perpendiculaire aux portiques, les poteaux sont articulés et fixés à
des lisses (2m d’entre axe).
Nous avons trouvé pour section de la traverse un IPE 500 qui est encastré avec le
poteau. Ce dernier ayant à supporter, outre le moment M, un effort N.
Les efforts dans le poteau considéré sont donnés dans le tableau suivant :
TABLEAU 11: EFFORTS DANS LE POTEAU ETUDIE
Charge Moment (kg.m) Effort normal (kg)
Permanente 9758,33 2667,44
D’exploitation 3276,44 1315,2
Vent 5060,44 271,72

 Sous la combinaison 1,33 + 1,42(


+ )

/ = 1,33 × (2667,44 + 77,57 × 8,5) + 1,42(1315,2 + 271,72) = 6678


 Contraintes normales :

/ 6678
Soit

¢= = = 67,6 /?²
o 98,82

† = 1,33 × 9758,33 + 1,42(3276,44 + 5060,44) = 24816,5 . 


 Contraintes de flexion :

63
EHTP 2010 BTP Concepts

24816,5
Soit
†
¢  = 16,5 /²
I 1499,68
¡

VII.2.2. Coefficients de flambement :



48 198,5
Longueur de flambement du poteau :
¡G
ÊG 21,92
"= = = 0,356
¡G +  ¡A 48 198,5 + 33 742,9
ÊG ÊA 21,92 8,5
La longueur de flambement dans les bâtiments à nœuds déplaçables est donné par la formule
suivante (KB=1) :

4 + 3,5"
@» = @ × ³ = 10,7 
1 + 6,5"


@» 10,7
l’élancement :

L² = = = 48,55
C² 0,1848
• La contrainte critique d’Euler :
t¸
¢· = = 16,55 -.//²
L² 
• Coefficient d’amplification de la contrainte de compression :

¢( ¢(  ¢(
! = ‡0.5 + 0.65 × ˆ + ³‡0.5 + 0.65 × ˆ − = 1,1
¢· ¢· ¢·

VII.2.3. Coefficient de déversement :


• Le poteau est soumis à deux moment différents donc calculera d’abord Kd0 avec
B=C=1

@: @. @>HB - @. A.
Le coefficient D (La règle 3,641) est donné en fonction de la dimension de la pièce :

0.156 × ´ × @ 
J = ³1 + .I? § 1: @. ℎ.HGHB -H AB>jC@é ¨
¡² 1  ¡² : @ ¯ CBGC- @ ¯ .= CHB

1
µ= × (0.421 × 0.00949 + 2 × 0.19 × 0.01469 ) = 51,1 ?:
3

64
EHTP 2010 BTP Concepts

0.156 × 51,1 × 2
J>? J = ³1 + = 1,05
1676 × 0,45²

• Contrainte de non déversement :


¡± ℎ
¢  = 40000 × × × (J − 1) × E' = 4,6 /²
¡² @ 
¢  < ¢( , on détermine :
• L’élancement :

@ 4 × ¡² ¢ 
λ! = ׳ × (1 − ) = 35,8
1 E × ' × ¡± ¢(


t × ¸
Contrainte d’Euler :

¢· =
λ! 
t  × 21000
¢· = = 161 -.//²
35,8
• Coefficient de flambement :

¢( ¢(  ¢(
³
! = ‡0.5 + 0.65 × ˆ + ‡0.5 + 0.65 × ˆ − = 1,33
¢· ¢· ¢·

!
Le coefficient de déversement kd0 donné par la formule :

 ! = ¢  = 1,04
1 + ¢ × (! − 1)
(

†(
• Coefficient de répartition des charges :

= 0,5
†×

3
'=Ø = 1,5
† † †
1 + † ( + (†( )9 − 1,152(1 − † ( )
× × ×


 ! '−1
Coefficient de déversement :

  = + < 1 ->? > AB-   = 1


' 5 ×  !

9
Il faut vérifier que

( ¢ +   ¢» ) ≤ ¢(
8

65
EHTP 2010 BTP Concepts

Soit donc :
9
(1,1 × 0,68 + 1.0 × 16,5) = 19,4 -.//² ≤ 24 -.//²
8
Ce qui est bien vérifiée.

VII.3. Assemblages :
L’assemblage traverse – traverse et poteau – traverse est effectué par
l’intermédiaire de platines, sollicités par un moment fléchissant, un effort tranchant et un
effort normale. Ces dernières sont soudées sur chaque traverse (en usine) et assemblés (sur
chantier) par des boulons HR, tout en assurant le renfort par des raidisseurs appelés clés de
faîtage.

VII.3.1. Assemblage poteau – traverse:

Figure 29: Assemblage poteau-traverse

Un moment fléchissant † = 24 817-./. 


Soit un assemblage poteau – traverse sollicité par :

• Un effort tranchant m = 5800-./
• Un effort normal / = 1690 -./
et constitué de 12 boulons ordinaires type 6.6 avec une platine d’épaisseur : e = 20 mm
positionnés selon la figure ci-dessus.

VII.3.2. Vérification de l’assemblage sous M et N :


Il s’agit d’une traverse de profile IPE 500 tel que :

66
EHTP 2010 BTP Concepts

6 = 200  ℎ = 500 
Ù O = 10.2 ¨ Ù ℎ¯ = 968  ¨
$ = 16  D = 19 904,4 ²


6$
Moment extérieur :

†( = † + /ℎ¯ × = 25 080 -./. 


D
• Effort dans les boulons :
La zone tendue est définie par :

6
= = $ × ³ = 70,85 
O

La ligne inférieure de boulons étant située en zone tendue, donc les 12 boulons sont sollicités
en traction.
La condition de résistance de l’assemblage doit vérifier que /Ú ≥ /Û , soit :
6
܆ + /ℎ¯ × D$ Ý × -*
/* = FG @ ¯ jj>BG - GB.?GC> =B?é FHB ?ℎ.H 6>H@>
2 × ∑ -²*

- = 87,5? -: = 38?
Or:

¨ Ù-< = 24? ∑ -C = 2883  ¨ ¨


Ù- = 73,5? Þ
∑ -C² = 1840417 ²
-9 = 59,5? -7 = 10?

25080 × 0.875
D’où :

/ = = 5962 -./
2 × 1,84

/ = 5962 -./ /: = 2546 -./


Et par suite, on obtient :

Ù / = 4924-./ ¨ Ù/< = 1608 -./ F>CG n /* = 19595 -./¨


/9 = 3986 -./ /7 = 670 -./

1,25 × /1D ≤ ¢(M F>CG D¾ ≥ 1,25 × 596235 = 213 ²


L’assemblage doit vérifier:

Tel que D¾ est la section résistance de la tige filetée d’un boulon et ¢(M = 35 -.//² est la

Ce qui correspond à un boulon de diamètre ∅ = 20 


limite élastique de l’acier des boulons.

L’effort admissible /¿ dans la zone comprimée (D¿ ) de l’assemblage vaut :


a) Vérification de l’effort de compression :

D¿
/¿ = D¿ × ¢( − ×/
D

67
EHTP 2010 BTP Concepts

Avec
D¿  $ × à6 + á6 × O â
Il faut vérifier que

n /* ≤ /¿

Soit :
/
n /* ≤ $ × à6 + á6 × O â Ü¢( ) Ý
D

D¿
19595 ≤ D¿ × ¢( − × / = 93 810 -./
D

Il faut vérifier l’effort admissible m par boulons et par le plan de glissement :


b) Vérification de l’assemblage sous T:

1,54 m12 × D ≤ ¢(M


¾

1,54 × 580012 × 245 = 3,1-.//² ≤ 35 -.//²


Soit

• Vérification de la pression diamétrale:

m
≤ 3 × ¢(
12-
Avec e : épaisseur minimale des pièces rassemblées.

5800
Soit

= 1,5 -.//² ≤ 72 -.//²


12 × 22 × 14,6

VII.3.3. Vérification des soudures :


Seulement les soudures de la platine à la poutre sont
conformes aux normes en vigueur, en effet :

ℎO = 468  O = 10,2 ¨


Þ Þ ã. = 10¨
6 = 200  $ = 16 

68
EHTP 2010 BTP Concepts

@  6 ) 2. = 180
§ @ = = 94,9 ¨
Mk(ä

@9 = ℎ − 2. = 448
Figure30:

Assemblage poutre-Platine par soudure

/
 Cordons de semelles :

À>HB / ∶ ¬∥ = 0 G ¢ = ¬æ = = 0,73-.//²
2.√2(@ + 2@ + @9 )
†
A>HB † ∶ ¬∥′ = 0 G ¢ ′ = ¬æ′ = = 10,13
ℎO .√2(@ + 2@ )

1
Il faut vérifier :

u¢ ² + 1,8(¬æ ² + ¬‖ ²) ≤ ¢(
 æ

1
Avec

 = 0,8 ‡1 + ˆ = 0,88
10

1
Soit :

á(0,73 + 10,13)² + 1,8 × (0,73 + 10,13) = 21 /² < ¢(


0,88

/
a) Cordons d’âme :

A>HB / ∶ ¬∥ = 0 G ¢ = ¬æ = = 0.73 -.//²


2.√2(@ + 2@ + @9 )
m
A>HB m ∶ ¢ = ¬æ = 0 G ¬∥ = = 0,65 -.//²
2.@9

1
Il faut vérifier :

u¢ ² + 1,8(¬æ ² + ¬‖ ²) ≤ ¢(
 æ

Qui est bien vérifié.

VII.4. Calcul des contreventements :


VII.4.1. Introduction :
Les contreventements sont des dispositifs conçus pour reprendre les efforts du vent
dans la structure et les descendre au sol. Ils sont disposées en toiture, dans le plan des versants
(poutres au vent), et en façade (palées de stabilité), et doivent reprendre les efforts du vent
appliqués tant sur les pignons que sur les long pans.

69
EHTP 2010 BTP Concepts

 Contreventement de toiture (poutre au vent):Les contreventements sont disposés


généralement suivant les versants de la toiture comme la montre la figure ci-dessous.
Ils sont placés le plus souvent dans les travées de rive. Ils ont pour but de rigidifier les
surfaces horizontales (planchers, toitures) qui doivent transmettre les forces dues au
vent agissant sur les façades aux points fixes verticaux. Leurs diagonales sont
généralement des cornières doubles qui sont fixées sur la traverse (ou ferme). Leur
rôle principal est de transmettre les efforts du vent du pignon aux fondations. Dans les
bâtiments de grande longueur, comportant des joints de dilatation, il est bon de prévoir
au moins une travée de contreventement entre deux joints de dilatation.
 Contreventement de façades (palée de stabilité) : La palée de stabilité est un
contreventement de façade destiné à reprendre les efforts provenant de la poutre au
vent et les descendre aux fondations.

VII.4.2. Transmission des efforts du vent sur le pignon


La transmission des efforts sur le pignon passe successivement du bardage aux lisses,
puis aux potelets, puis à la traverse du portique de rive. Ce dernier n’étant pas rigide
transversalement, il est nécessaire de le stabiliser en construisant un dispositif, tant dans le
plan de la toiture (poutre au vent) que dans le plan vertical (palée de stabilité).
La plupart des contreventements de toiture nécessaire à la stabilisation des structures
métalliques de halle et de bâtiments sont réalisés avec des barres de triangulation disposées
entre les éléments porteurs de façon à constituer des poutres à treillis, ces dernières ne
peuvent reprendre que des forces situées dans leur plan et, de préférence, agissant aux nœuds,
car elles n’ont ni rigidité transversale ni rigidité torsionnelle.
La plupart des contreventements de toiture sont des poutres isostatiques
extérieurement, rarement hyperstatiques (c’est le cas de notre poutre au vent), mais
hyperstatiques intérieurement car constituées de treillis doubles capable de résister aux forces
de vent pouvant agir dans les deux sens. Pour simplifier le calcul, nous négligeons la
résistance des barres comprimées (flambage) et la poutre au vent devient statiquement
déterminée intérieurement.

70
EHTP 2010 BTP Concepts

VII.4.3. Calcul de la poutre au vent en pignon :


a) Evaluation des efforts horizontaux en tête des potelets :

Figure 31: poutre au vent

è(
Avec

Í è  ( × 6 × ℎ2 + 12
Õ
¨
Ìè1 = ( × 6 × ℎ + è(
Õ 4 24
Ë

è( = 4858 
 La force d’entraînement au niveau de la toiture (voir étude du vent) est :

 = 1,75 ×  ! × "# × "$ × "% × & × ('( − '* ) × 

δ = 0,75
 La plus grande dimension offerte au vent afférente au pignon est de 48 m donc

 D’après l’étude au vent '¾ = 1 + 0,105 = 1,105

 = 1,75 × 53,5 × 1 × 1,35 × 1 × 0.75 × 1,105 = 104,75 


Soit :

è( 8,5
Íè = ( × 6 × ℎ2 + 4858 = 2185,6 
Les efforts en tête des potelets ont pour valeurs :

Õ 12 = 104,75 × 4 × 2 + 12
¨
è
Ì è1 = ( × 6 × ℎ4 + (24 = 1092,8 
Õ
Ë
b) Dimensionnement des diagonales :
On ne fait travailler que les diagonales tendues et on considère que les diagonales
comprimées ne reprennent aucun effort, car du fait de leur grand élancement, elles tendent à
flamber sous de faibles efforts. Suivant le sens du vent (paroi AB ou paroi CD), c’est l’une ou
l’autre des diagonales qui est tendue.

71
EHTP 2010 BTP Concepts

Figure 32 : poutre au vent avec des diagonales tendues


Le système étant hyperstatique, la détermination des réactions d’appui horizontales
n’est pas possible par les seules équations d’équilibre. Comme pour tout système de calcul
élastique, on doit faire intervenir des conditions supplémentaires de compatibilité des
déformations.
 Réactions d’appuis :
½1 = 7107,55 
§½2 = 14414,52 ¨
½3 = 4705,13 

L’effort de la diagonale la plus sollicitée :è = 8335,33 


 Section diagonale :

D = 萢( = 3,5 ?²


Soit :

On adopte Une cornière isolée de 60×60×6 avec un boulon 6.6 de 12 mm et trous de 13 mm

Section nette : DÆ(é = 6,9 − 0,6 × 1,3 = 6,12 ?²


convient.

è = 8335,33
Soit :

D 6,12 = 13,62 /² ≤ 24/²

c) Vérification des montants (IPE 180) :


 On réduit la portée transversale des pannes en les reliant entre elles par des liernes
(tirants).

F = 14 414,5 kg
 Effort maximal : sous le vent extrême Ve on a trouvé

72
EHTP 2010 BTP Concepts

 Coefficients de flambement :

lë 650
l’élancement :

λê  = = 87,56
iê 7,42
lë 650
λì = = = 105,45
iê 3 × 2,05

π E
La contrainte critique d’Euler :

σí = = 18,62 daN/mm²
λê 
Coefficient d’amplification de la contrainte de compression :

σQ  σQ
k ! = ‡0.5 + 0.65 × ˆ + ³‡0.5 + 0.65 × ˆ − = 2,04
σQ
σí σí σí

Sous la combinaison 1,33G + 1,42(Q + V)

N = 1,42 × 14 414,51,75 = 11 696,3 kg


Contraintes normales :

N 11696,3
Soit

σ= = = 4,89 kg/mm²
S 23,9
Contraintes de flexion :

q = 1,33 × 80 + 1,42 × 40 + 35 = 198,2 kg/ml


La charge appliquée sous cette combinaison est :

pl 198,2 × 6,5²


Le moment de flexion vaut :

Mð = = 8 = 1046,74 kg. m
8

M 1046,74
Soit

σ= = = 7,15 kg/mm²
I 146,33
v

9
Il faut vérifier que

(k σ + k ð σë ) ≤ σQ
8
Soit donc :

73
EHTP 2010 BTP Concepts

9
(2,04 × 4,89 + 1.0 × 7,15) = 19.27 ≤ 24 daN/mm²
8

Sous la combinaison G + Ve

N = 14 414,5 kg
Contraintes normales :

N 14 414,5
Soit

σ= = = 6,03 kg/mm²
S 23,9
Contraintes de flexion :

q = 80 kg/ml
La charge appliquée sous cette combinaison est :

pl 80 × 6,5²
Le moment de flexion vaut :

Mð = = 8 = 422,5 kg. m
8

M 422,5
Soit

σ= = = 2,89 kg/mm²
I 146,33
v

9
Il faut vérifier que

(k σ + k ð σë ) ≤ σQ
8

9
Soit donc :

(2,04 × 6,03 + 1.0 × 2,89) = 17,1 ≤ 24 daN/mm²


8
d) Vérification de l’assemblage :

 Effort pondéré : è = 8335,33 


 Données :

 Boulon de diamètre 12, classe 6.6 soit DF = 84,3 ².


 Epaisseur gousset : 8 mm

 Nombre des boulons :


 La résistance d’un boulon doit satisfaire :

1,54 DF ≤ 35 F>CG


≤ 1916


Cette valeur étant faible, on prend M16 soit DF = 157 ²

74
EHTP 2010 BTP Concepts

157
Donc


≤ 35 × F>CG
≤ 3568 
1,54
Le nombre des boulons nécessaires :  = = 2,34 F>CG ñ = ›
;99<,99
9<7;


1 8335,33
Vérification de la pression diamétrale :

≤ 3¢( F>CG = 27,24 ≤ 3¢(


- 6 × 17 × 3
Vérification gousset :

@ = 2(50 + 50) × sin(30) = 100 


On part du premier boulon, on trace deux droite de 30° soit :

8335,33
Soit

= 12,55/ ≤ 24 /²
8× (100 − 17)

Figure 33: assemblage diagonale


VII.4.4. Calcul de la palé de stabilité :
a) Introduction :

75
EHTP 2010 BTP Concepts

Figure 34: palé de stabilité


Les palées de stabilité doivent reprendre non seulement les efforts de vent sur pignons
transmis par le contreventement des versants (poutre au vent), mais aussi les efforts engendrés
par les effets de la dilatation thermique. En effet, ces efforts peuvent produire des désordres
dans les appuis et dans les éléments de remplissage ou de gêner l’exploitation, à moins que
des dispositions spéciale soient prises pour en palier les effets (appareils d’appui mobiles) ou
lorsqu’une ossature relativement courte repose sur des supports relativement flexible.

variation de longueur de ± 0,3 /


Pour les charpentes exposées à l’air libre, les valeurs admises conduisent à une

b) Effort généré par la température :


Pour tenir compte des actions dues aux variations de température, il est en général suffisant,
pour les bâtiments et les constructions courantes, de considérer une variation de longueur des
éléments de la structure.

∆@ = ±0,3 × Ê/2 = ±0,3 × 86/2 = ±12,9 


On trouve :

Les sollicitations d’origine thermique provenant des déformations empêchées sont à prendre
en compte pour la vérification de la structure.

76
EHTP 2010 BTP Concepts

Figure 35: déformation imposée


On utilise le théorème qui se traduit par :
ó…
∆
óÀ

. 69 .
Or
À
… ( + + )
2¸ D cos(„) D9 × .  D:

¸
Soit :

À=∆
. 69 .
+ +D
D cos(„) 9 D9 × . 
:

D = 1879,4 ²
Avec :

§D9 = 9882,1 ² ¨ G „ = 48,2°


D: = 3141,7 ²

À = 15 794,8 
Donc :

L’effort de traction dans la diagonale tendue, sous la combinaison 3/2 + 4/3Àõ est :
c) Vérification de la diagonale :

1,5
× 7107,55 + 1,33 × 15794,8
1,75
è= = 40 657,1 
cos(48,2)
Deux cornières L70×70×7 avec boulon 6.6 de 12 mm et trous de 13 mm.

77
EHTP 2010 BTP Concepts

DÆ(é  2 × 9,4 − 2 × 0,7 × 1,3 = 16,98 ?²


Section nette :

è = 40 657,1 
Soit :

16,98 = 23,9/ < 24/²



D

d) Vérification de la panne sablière :


Profilé métallique: HEA 140

divisera ainsi la longueur en 2,et la présence du potelet conduit à Ê»8 = Ê»² = 7,6/2 = 3,8 
On réduit la portée transversale des pannes en les reliant entre elles par des liernes (tirants), on

Effort maximal :

Fö = 7107,55 kg
sous le vent extrême Ve on a trouvé

èõ = 15794,8 
effet non pondéré de la température :

 Coefficients de flambement :


l’élancement :

λê = = 66,25


λì = = 107,9


π E
La contrainte critique d’Euler :

σí = = 17,66 daN/mm²
λê 
• Coefficient d’amplification de la contrainte de compression :

σQ σQ  σQ
k ! = ‡0.5 + 0.65 × ˆ + ³‡0.5 + 0.65 × ˆ − = 2,11
σí σí σí

 Sous la combinaison 1,33(G + T) + 1,5V

1,5
 Contraintes normales :

/= × 7107,55 + 1,33 × 15794,8 = 27099,3 m


1,75

N 27099,3
Soit

σ= = = 8,63 kg/mm²
S 31,4

78
EHTP 2010 BTP Concepts

 Contraintes de flexion :

q  1,33 × 40 = 53,2 kg/ml


La charge appliquée sous cette combinaison est :

pl 53,2 × 3,6²


Le moment de flexion vaut :

Mð = =  = 86,18 kg. m
8 8

M 86,18
Soit

σ= = = 0,55 kg/mm²

v 155,3

9
Il faut vérifier que

(k σ + k ð σë ) ≤ σQ
8

9
Soit donc :

(2,11 × 8,63 + 1.0 × 0,55) = 21,18 kg/mm² < 24 daN/mm²


8
On prend alors HEA 140
e) Vérification de l’assemblage (diagonale du palé de
stabilité) :
 Données :
 Effort pondéré : è = 40 657,1 

 Boulon HR de diamètre 12, classe 10.9 soit : DF = 84,3 ².


 Epaisseur gousset : 20 mm

 Nombre des boulons :

La résistance d’un boulon doit satisfaire :

1,54 DF ≤ 64 /²

84,3
Donc


≤ 67 × × 2 F>CG
≤ 7335,2 
1,54

 = 40 657,1/7335,2 = 5,5 F>CG ñ = ù


Le nombre des boulons nécessaires :


1 40 657,1
 Vérification de la pression diamétrale :

≤ 3¢( F>CG = 69,1 < 3¢(


- 7 × 14 × 6

79
EHTP 2010 BTP Concepts

 Vérification gousset :

@  2(50 + 50) × sin(30) = 100 


On part du premier boulon, on trace deux droite de 30° soit :

40 657,1
Soit

= 23,6 / ≤ 24 /²


20 × (100 − 14)

Figure 36: assemblage diagonale du palé


VII.4.5. Vérification du palé de stabilité par robot :
a) Vérification du déplacement engendré par la température

80
EHTP 2010 BTP Concepts

Figure 37: vérification du déplacement par robot

b) Vérification de la diagonale :

----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
NORME : CM66
TYPE D'ANALYSE : Vérification des pièces
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
FAMILLE :
PIECE : 1 Diagonale_1 POINT : 1 COORDONNEE : x = 0.00 L = 0.00 m
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
CHARGEMENTS :
Cas de charge décisif : 4 ELU 2*1.33+3*1.50
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
MATERIAU :
ACIER fy = 235.00 MPa
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

PARAMETRES DE LA SECTION : 2 CAE 70x7


ht=7.0 cm
bf=24.0 cm Ay=8.82 cm2 Az=8.82 cm2 Ax=18.79 cm2
ea=0.7 cm Iy=84.60 cm4 Iz=997.62 cm4 Ix=3.04 cm4
es=0.7 cm Wely=16.82 cm3 Welz=83.14 cm3

81
EHTP 2010 BTP Concepts

----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
CONTRAINTES : SigN = -407.34/18.79 = -216.74 MPa
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

PARAMETRES DE DEVERSEMENT :
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
PARAMETRES DE FLAMBEMENT :

en y : en z :
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
FORMULES DE VERIFICATION :
SigN = | -216.74 | < 235.00 MPa (1.311)
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Profil correct !!!

c) Vérification de la panne sablière :


----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
NORME : CM66
TYPE D'ANALYSE : Vérification des pièces
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
FAMILLE :
PIECE : 2 panne sabliére_2 POINT : 1 COORDONNEE : x = 0.00 L = 0.00 m
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
CHARGEMENTS :
Cas de charge décisif : 4 ELU 2*1.33+3*1.50
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
MATERIAU :
ACIER fy = 235.00 MPa
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

PARAMETRES DE LA SECTION : HEA 140


ht=13.3 cm
bf=14.0 cm Ay=23.80 cm2 Az=7.31 cm2 Ax=31.42 cm2
ea=0.5 cm Iy=1033.13 cm4 Iz=389.32 cm4 Ix=7.97 cm4
es=0.9 cm Wely=155.36 cm3 Welz=55.62 cm3
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
CONTRAINTES : SigN = 271.51/31.42 = 86.42 MPa
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

PARAMETRES DE DEVERSEMENT :
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

82
EHTP 2010 BTP Concepts

PARAMETRES DE FLAMBEMENT :

en y : en z :
Ly=3.80 m Muy=5.46 Lz=3.80 m Muz=2.06
Lfy=3.80 m ky=1.25 Lfz=3.80 m kz=2.08
Lambda y=66.26 Lambda z=107.95
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
FORMULES DE VERIFICATION :
k*SigN = 2.08*86.42 = 180.05 < 235.00 MPa (3.411)
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Profil correct !!!

VII.5. Dimensionnement de la poutre de reprise :


VII.5.1. Charges:

43
 Surface de chargement :

o  13,6 × = 292,4 ²
2

 = 105,5 /
 Poids propre estimé (IPE 550) :

 = 35 /²
 Charge permanente :


= 20 /²
 Charge d’exploitation :

Àyúû = (1,33 × 34 + 1,5 × 20) × 292,4 = 22 m


 Charge à l’ELU :

ÀyúÛ = (34 + 20) × 292,4 = 15,8 m


 Charge à l’ELS :

VII.5.2. Dimensionnement :

83
EHTP 2010 BTP Concepts

Figure 38: schéma de la poutre chargée

7,6 × 6
 Moment :
7,6
† × 6 × 22 + × 0,1055 = 76 m. 
13,6 2

¡ † 76 000
Soit :

> = = 3166,7 ?9


I ¢( 24
On prendra un IPE 600 avec renforcement de la section avec un jarret de 1,5 m de longueur.
VII.5.3. Vérification de la flèche :

@
Figure 39: déplacement de la poutre.

j = 3,21 ? < = 6,8 ?


200
VII.5.4. Calcul de l’assemblage poutre-poutre (coté de la poutre
porteuse):

84
EHTP 2010 BTP Concepts

Figure 40: Assemblage poutre-poutre

Un moment fléchissant †  77,8 m. 


Soit un assemblage poutre-poutre sollicité par :

• Un effort tranchant m = 9,6 m
et constitué de 12 boulons ordinaires type 8.8 avec une platine d’épaisseur : e = 20 mm
positionnés selon la figure ci-dessus, entraxe des boulons =(170 ;170 ;255 ;170 ;170)
VII.5.5. Vérification de l’assemblage sous M :
a) Diamètre des boulons

6 = 220  ℎ = 600 
Il s’agit d’une traverse de profile IPE 600 tel que :

Ù O = 12  ¨ Ù ℎ¯ = 1162 ¨
$ = 19 
• effort dans les boulons :
La zone tendue est définie par :

6
= = $ × ³ = 81,35 
O

La ligne supérieure de boulons étant située en zone tendue, donc les 12 boulons sont
sollicités en traction.
La condition de résistance de l’assemblage doit vérifier que /Ú ≥ /Û , soit :
† × -*
/* = FG @ ¯ jj>BG - GB.?GC> =B?é FHB ?ℎ.H 6>H@>
2 × ∑ -²*
Or:

85
EHTP 2010 BTP Concepts

-  1025  -: = 430 
Ù - = 855  ¨ Ù-< = 260  F>CG ∑ -C² = 2511475 ² ¨
-9 = 685  -7 = 90 

77,8 × 1025
D’où :

/ = = 15,14 m
2 × 2511475

/ = 15,14 m /: = 6,66 m
Et par suite, on obtient :

Ù/ = 13,24 m ¨ Ù /< = 4 m F>CG n /* = 103,6 m¨


/9 = 10,6 m /7 = 1,4 m

1,25 × /1D ≤ ¢(M F>CG D¾ ≥ 1,25 × 15 14055 = 344 ²


L’assemblage doit vérifier:

Tel que D¾ ,est la section résistance de la tige filetée d’un boulon et ¢(M = 55 -.//² est

Ce qui correspond à un boulon de diamètre ∅ = 24 


la limite élastique de l’acier des boulons.

L’effort admissible /¿ dans la zone comprimée (D¿ ) de l’assemblage vaut :


b) Vérification de l’effort de compression :

/¿ = D¿ × ¢(
Avec
D¿ = $ × à6 + á6 × O â
Il faut vérifier que

n /* ≤ /¿

/
Soit:

n /* ≤ $ × à6 + á6 × O â Ü¢( − Ý
D

n /* = 103 600 -./ ≤ D¿ × ¢( = 5156 × 24 = 123 749 -./

VII.5.6. Vérification de l’assemblage sous T:

Il faut vérifier l’effort admissible m par boulons et par le plan de glissement :


a) Vérification de la traction dans les boulons :

1,54 m12 × D ≤ ¢(M


¾


Soit

86
EHTP 2010 BTP Concepts

1,54 × 960012 × 353 = 3,4-.// ≤ 55 -.//²

 Sous un effort incliné :


á/² + 2,36 × m²
≤ ¢(M

Soit
á15140² + 2,36 × 800²
= 43 -.// ≤ 55 -.//²
353

m
e) Vérification de la pression diamétrale:

≤ 3 × ¢(
12-
Avec e : épaisseur minimale des pièces rassemblées.

9600
Soit

= 1,5 -.//² ≤ 72 -.//²


12 × 26 × 20

ℎO = 1176  O = 12 ¨
VII.5.7. Vérification des soudures :

Þ Þ ã. = 10 ¨
6 = 220  $ = 19 

@ = 6 − 2. = 200 
6 − O
Ô@ = = 100,5 ¨
2
@9 = ℎ − 2. = 1164 

†
a) Cordons de semelles :

A>HB † ∶ ¬∥¯ = 0 G ¢ ¯ = ¬ǣ =


ℎO .√2(@ + 2@ )

¢ ¯ = ¬ǣ = 11,6 /²


Soit :

1
Il faut vérifier :

u¢ ² + 1,8(¬æ ² + ¬‖ ²) ≤ ¢(
 æ

1
Avec

 = 0,8 ‡1 + ˆ = 0,88
10
Soit :

87
EHTP 2010 BTP Concepts

1
á11,6² + 1,8 × 11,6 = 22 /² < ¢(
0,88

m
b) Cordons d’âme :

A>HB m ∶ ¢ = ¬æ = 0 G ¬∥ = = 0,4 -.//²


2.@9

1
Il faut vérifier :

u¢ ² + 1,8(¬æ ² + ¬‖ ²) ≤ ¢(
 æ
Qui est bien vérifié.

VII.5.8. Vérification de l’élément d’assemblage (HEA 700) :

† 6׆
 La contrainte normale :

¢= =
¡/I G × ℎ²

6 × 77800 
Soit

¢= × 1000 = 22,35 < 24/²


14,5 × 1200² 

m
 Sous l’effort tranchant :

¬=
G×ℎ

1,54¬ = 0,8 /² < ¢(


Soit

Qui est bien vérifié.

88
EHTP 2010 BTP Concepts

VII.6. Calcul de l’assemblage de la poutre portée :

Figure 41: Assemblage poutre-poutre

Un moment fléchissant †  36,6 m. 


Soit un assemblage poutre-poutre sollicité par :

• Un effort tranchant m = 14,5 m
et constitué de 12 boulons ordinaires type 8.8 avec une platine d’épaisseur : e = 20 mm
positionnés selon la figure ci-dessus, entraxe des boulons =(130 ;130 ;183 ;130 ;130)

VII.6.1. Vérification de l’assemblage sous M :

6 = 190  ℎ = 450 
Il s’agit d’une traverse de profile IPE 450 tel que :

Ù O = 9,4  ¨ Ù ℎ¯ = 885,4 ¨


$ = 14,6 
• effort dans les boulons :
La zone tendue est définie par :

6
= = $ × ³ = 65,6 
O

La ligne supérieure de boulons étant située en zone tendue, donc les 12 boulons sont
sollicités en traction.
La condition de résistance de l’assemblage doit vérifier que /Ú ≥ /Û , soit :
† × -*
/* = FG @ ¯ jj>BG - GB.?GC> =B?é FHB ?ℎ.H 6>H@>
2 × ∑ -²*
Or:

89
EHTP 2010 BTP Concepts

-  793  -: = 350 
Ù  = 663 
- ¨ Ù-< = 220  F>CG ∑ -C² = 1531507 ² ¨
-9 = 533  -7 = 90 

36,6 × 793
D’où :

/ = = 20,4 m
2 × 1531507

/ = 20,41 m /: = 8,9m
Et par suite, on obtient :

Ù / = 16,8m ¨ Ù/< = 5,6 m F>CG n /* = 134,6 m¨


/9 = 13,5 m /7 = 2,3 m

1,25 × /1D ≤ ¢(M F>CG D¾ ≥ 1,25 × 2041055 = 464 ²


L’assemblage doit vérifier:

Tel que D¾ ,est la section résistance de la tige filetée d’un boulon et ¢(M = 55 -.//² est

Ce qui correspond à un boulon de diamètre ∅ = 27 


la limite élastique de l’acier des boulons.

Il faut vérifier l’effort admissible m par boulons et par le plan de glissement :


a) Vérification de l’assemblage sous T:

1,54 m12 × D ≤ ¢(M


¾


1,54 × 1460012 × 469 = 4 -.// ≤ 55 -.//²


Soit

 Sous un effort incliné :


á/² + 2,36 × m²
≤ ¢(M

Soit
á20 000² + 2,36 × 1216,7²
= 43 -.// ≤ 55 -.//²
469

m
b) Vérification de la pression diamétrale:

≤ 3 × ¢(
12-
Avec e : épaisseur minimale des pièces rassemblées.

14600
Soit

= 2,2 -.//² ≤ 72 -.//²


12 × 29 × 19

90
EHTP 2010 BTP Concepts

VII.6.2. Vérification des soudures :

Figure 42: assemblage par soudure d’angle

 †  36,6 m
 Caractéristiques :

 m = 14,5 m
 . = 8 
 Contrainte due au moment :

8 × 9009 28 × 89
¡ =2× +2× + 2 × 454² × 28 × 8 = 105 115,1 ?²
12 12

36 600 × 1000 × 454


Soit :

¢ ¯ = ¬ǣ =
105 115,1 × 10000 × √2
= 11,18/²

oâ#( = 2 × 8 × 900 = 14 400 ²


 Contrainte due à l’effort tranchant :

m 14 500
Soit

¬∥ = = = 1 -.//²
oâ#( 14 400

1
Il faut vérifier :

u¢ ² + 1,8(¬æ ² + ¬‖ ²) ≤ ¢(
 æ

1
Avec

 = 0,8 ‡1 + ˆ = 0,9
8
Soit :

91
EHTP 2010 BTP Concepts

1
u11,18² + 1,8(11,18 + 1 ) = 20,8 /² < ¢(
0,9
Qui est bien vérifié.

VIII. Calcul de fondation

VIII.1. Calcul de la platine et d’ancrages en pied de poteau encastré :


On admet que les platines, soumises aux réactions des fondations, risquent de se plier
suivant les lignes tangentes au contour des poteaux, telles que la ligne 1-1, 2-2 et 3-3 de la
figure suivante : 3 1

2 2

3 a 1
Figure 43: Vu d’un pied poteau au- dessus
Les portions de tôles situées à l’extérieur de ces lignes sont alors à calculer comme des
poutres en porte à faux, et il faut vérifier que la section de tôle au droit de la ligne de pliage
est capable de résister au moment des réactions exercées par le massif de fondation entre cette
section et le bord libre de la platine.
Le poteau est sollicité en pied par (voir partie: étude du portique) :
TABLEAU 12 : EFFORTS DANS LE PIED DU POTEAU
Charges N (kg) T (kg) M (kg.m)
Permanentes 3326,8 1722,1 4879,2
Exploitation 1315,2 578,2 1638,2
Vent sur toiture 2553,7 1122,5 3180
Vent horizontal 271,72 1190,69 5060,44

0,002926 0,002926
Par exemple (voir étude du portique):

†ÐÈÎ = 0 − ‡0 − ˆ × K  ‡) ˆ × 3334,6 × 1000 = 4879,2 kg


2 2
Ơ
m= = 1722,1 
Ê

92
EHTP 2010 BTP Concepts

Sous la combinaison š, ››“ + š, ”˜( + ý)


 Effort normal : / = 1,33 × 3326,8 + 1,42(1315,2 + 271,72) = 6678,1 
VIII.1.1.

 Effort tranchant : m = 1,33 × 1722,1 + 1,42(578,2 + 1190,69) = 4802,2 


 Moment : † = 1,33 × 4879,2 + 1,42(1638,2 + 5060,44) = 16 001,4 . 

 Excentricité :  = = 2,4  > = 0,17 


þ ¹
 7

Donc la section est partiellement comprimée.

Figure 44: pied du poteau

VIII.1.2. Diamètre des goujons :


Le calcul est ramené à un calcul par les règles du BAEL 91 d’une poutre partiellement

6 = 500 
tendue dont les caractéristiques dimensionnelles sont les suivantes :

Ù. = 1000¨
- = 800

D$é × ¢( †
La section des armatures pour la section tendue est :

=Ü − / Ý .I?  = -{1 − 0.4 × 1.25à1 − á1 − 25â|


1,25 
†H = 16 001,4 + 6678,1 × 0,3 = 18005 . 
§ ¢( = 35 /  6>H@> - ?@.FF 6.6 ¨
¢M¿ = 14,17 †À.
Avec

Soit donc D$é = 8,2 ?² ? HC ?>BBFA>- à 3 .B.GHBF - ∅ = 22 

93
EHTP 2010 BTP Concepts

a) Vérification de la contrainte de compression du béton :


N N

l
h


Æ
h’

σb
T C
h’/3

Figure 45 : Axe neutre


L’équation du 3ème degré en ℎ¯ s’écrit alors (n=15) :
0,17ℎ¯ + 0,948ℎ¯ + 0,0735ℎ¯ − 0,0588ℎ = 0
9 

ℎ¯ = 21,01?
Par suite, la solution de l’équation est :

2/@
La contrainte de compression sur le béton est alors :

¢M = = 4,7 †À. ≤ ¢M = 14,17 †À.


ℎ¯
6ℎ¯ (ℎ − 3 )

94
EHTP 2010 BTP Concepts

b) Vérification des goujons à la traction :

ℎ¯
La contrainte sollicités les boulons de gauches est (As=303 mm²) :

/@−ℎ+ 3 = 5,99 G ≤ 0,8 × As × σ = 8,48 m


mM 
3 ℎ ¯ Q
ℎ− 3

c) Vérification de l’ancrage des goujons

Figure 46: l’ancrage des goujons


L’effort admissible par scellement, dans le cas des tiges (goujons) avec crochet, est donné par

7¿ Å
la formule suivante : (CM66, article5.123) :

/O = 0,1 ‡1 + ˆ (@1 + 6,4B + 3,5@2)


1000 Å 
1 + 
-1
7 × 350 22
/O = 0,1 ‡1 + ˆ (300 + 6,4 × 80 + 3,5 × 50) = 6,87 m
1000 22 
1 + 
500

m = 6 G < /O = 6,87 m
Soit

d) Calcul de l’épaisseur de la platine :


 Vérification dans la section 1-1 :

95
EHTP 2010 BTP Concepts

Le moment dans la section 1-1 est obtenu grâce au diagramme trapézoïdal ou triangulaire des
contraintes situées à droite de la section.
ℎ ) ℎ¿
ℎ¯ ≤ donc le diagramme des contraintes est triangulaire, soit ∶
2
ℎ′ × 6 ℎ − ℎ¿ ℎ¯
† = ¢M
− = 5,05 m. 
2 2 3

1000 − 450
 Vérification dans la section 2-2 :

† =m×ׇ − 1000 + 800ˆ = 1,35 m. 


2
Or :

6max (†* )
G>³
6×¢

Soit

6 × 5,05
G = 6? > ³ = 5 ?
500 × 240

En conclusion, sélectionnera une plaque de 60 mm d’épaisseur (section 1-1 la plus


défavorable).

e) Calcul de la bêche (IPE 100) :


La bêche est nécessaire si le frottement entre la platine et le béton n’est pas capable de
transmettre l’effort de cisaillement.

4,8022
Sa langueur doit satisfaire :

Ê> + 30 = 10000 + 30 = 91 
E × ¢M¿ 14,17 × 55

Ê = 100 
Soit

VIII.1.3. Sous la combinaison “ + š, œ × ý

/ = 3326,8 − 1,75(2553,7 + 271,72) = −1618 


 Effort normal :

m = 1722,1 − 1,75(1122,5 + 1190,69) = −2326 


 Effort tranchant :

† = 4879,2 − 1,75(3180 + 5060,44) = 9506,6 . 


 Moment :

 Excentricité :

96
EHTP 2010 BTP Concepts

† @
  5,9  > = 0,17 
/ 6
Donc la section est partiellement comprimée.

Figure 47: pied du poteau

a) Vérification de la contrainte de compression du béton :


L’équilibre de la section et la compatibilité de déformation nous amène à l’équation du 3ème
degré en ℎ¯ qui s’écrit:
0,167ℎ¯ − 3,1878ℎ¯ − 0,0665ℎ¯ − 0,0532ℎ = 0
9 

Par suite, la solution de l’équation est :


ℎ¯ = 12 ?

La contrainte de compression sur le béton est alors :

2(9506 − 0,3 × 1618)


¢M = = 4,7 †À. ≤ ¢M = 14,17 †À.
0,12
0,5 × 0,12 × (0,8 − 3 )

b) Vérification des goujons à la traction :

ℎ¯
La contrainte sollicités les boulons de gauches est :

/ @ − ℎ + 3 = 4,5 T ≤ 0,8 × As × σ = 8,48 m


mM =
3 ℎ − ℎ¯ Q

97
EHTP 2010 BTP Concepts

c) Vérification de l’ancrage des goujons


L’effort admissible par scellement, dans le cas des tiges (goujons) avec crochet, est donné par

7¿ Å
la formule suivante : (CM66, article5.123) :

/O  0,1 ‡1 + ˆ (@1 + 6,4B + 3,5@2)


1000 Å 
1 + 
-1
7 × 350 22
/O = 0,1 ‡1 + ˆ (300 + 6,4 × 80 + 3,5 × 50) = 6,87 m
1000 22 
1 + 
500

m = 4,5 G < /O = 6,87 m


Soit

VIII.1.4. Vérification avec Robot :

Figure 48: vu de l’assemblage

98
EHTP 2010 BTP Concepts

Figure 49: schéma de l’assemblage

Autodesk Robot Structural Analysis Professional 2010

Calcul du Pied de Poteau encastré


Ratio
'Les pieds de poteaux encastrés' de Y.Lescouarc'h (Ed. CTICM)
0,97

Figure 50 : Pied de poteau dans robot

99
EHTP 2010 BTP Concepts

Général
Assemblage N° : 1
Nom de l’assemblage : Pied de poteau encastré

Géométrie

Poteau
Profilé : IPE 450

α= 0,0 [Deg] Angle d'inclinaison


hc = 450 [mm] Hauteur de la section du poteau
bfc = 190 [mm] Largeur de la section du poteau
twc = 9 [mm] Epaisseur de l'âme de la section du poteau
tfc = 15 [mm] Epaisseur de l'aile de la section du poteau
rc = 21 [mm] Rayon de congé de la section du poteau
2
Ac = 98,82 [cm ] Aire de la section du poteau
4
Iyc = 33742,90 [cm ] Moment d'inertie de la section du poteau
Matériau : ACIER

σec = 235,00 [MPa] Résistance

Plaque principale du pied de poteau


lpd = 1000 [mm] Longueur
bpd = 500 [mm] Largeur
tpd = 60 [mm] Epaisseur
Matériau : ACIER

σe = 235,00 [MPa] Résistance

Ancrage
Classe = 6.6 Classe de tiges d'ancrage
d= 22 [mm] Diamètre du boulon
d0 = 18 [mm] Diamètre des trous pour les tiges d'ancrage
nH = 2 Nombre de colonnes des boulons
nV = 3 Nombre de rangéss des boulons
eH = 600 [mm] Ecartement
eV = 150 [mm] Entraxe

Dimensions des tiges d'ancrage


L1 = 50 [mm]
L2 = 350 [mm]
L3 = 100 [mm]
L4 = 50 [mm]

Plaquette
lwd = 40 [mm] Longueur
bwd = 48 [mm] Largeur

100
EHTP 2010 BTP Concepts

Plaquette
lwd = 40 [mm] Longueur
twd = 10 [mm] Epaisseur

Bêche
Profilé : IPE 100
hw = 100 [mm] Hauteur
Matériau : ACIER

σe = 235,00 [MPa] Résistance

Semelle isolée
L= 3000 [mm] Longueur de la semelle
B= 1600 [mm] Largeur de la semelle
H= 550 [mm] Hauteur de la semelle

Béton
fc28 = 25,00 [MPa] Résistance
σbc = 14,17 [MPa] Résistance
n= 15,00 ratio Acier/Béton

Soudures
ap = 8 [mm] Plaque principale du pied de poteau
aw = 4 [mm] Bêche

Efforts
Cas : Calculs manuels

N= -6678,10 [daN] Effort axial


Qy = 0,00 [daN] Effort tranchant
Qz = 4802,20 [daN] Effort tranchant
My = 16001,40 [daN*m] Moment fléchissant
Mz = 0,00 [daN*m] Moment fléchissant

Résultats

Béton
dtz = 300 [mm] Distance de la colonne des boulons d'ancrage de l'axe Y
dty = 150 [mm] Distance de la rangée extrême des boulons d'ancrage de l'axe Z
Coefficients d'équation pour la définition de la zone de pression
A= 167 [mm] A=bpd/3
2
B= 9480,50 [cm ] B=(My/N -0.5*lpd)*bpd
3
C= 92238,85 [cm ] C=2*n*At*(dtz+My/N)
D= -7379107,66 [cm4] D=-2*n*At*(dtz+0.5*lpd)*(dtz+My/N)
3 2
z0 = 231 [mm] Zone comprimée A*z0 +B*z0 +C*z0+D=0

101
EHTP 2010 BTP Concepts

Vérification du béton pour la pression diamétrale


pm = 4,32 [MPa] Contrainte maxi dans le béton pm = 2*(My+N*dtz) / [bpd*z0*(dtz + lpd/2 - z0/3)]

hb = 1281 [mm] hb = z0 + 2*[b/2-0.5*(nv-1)*av]


bb = 1200 [mm] bb=max( 2*(b/2-0.5*(nv-1)*av) +av, bpd )
K = max( 1.1; 1+(3-bpd/bb-lpd/hb) * √[(1-bpd/bb)*(1-lpd/hb)] ) [Lescouarc'h (1.c)]
K= 1,64 Coefficient de zone de pression dimétrale
pm ≤ K*σbc 4,32 < 23,30 vérifié (0,19)

Ancrage
Nt = 6073,85 [daN] Force de traction max dans le boulon d'ancrage Nt = [(My-N*(lpd/2 - z0/3)) / (dtz + lpd/2 - z0/3)]/nv

Vérification de la semelle tendue du poteau


l1 = 95 [mm] l1 = 0.5*bfc
l2 = 118 [mm] l2 = π * 0.5*a2
l3 = 138 [mm] l3 = 0.5*[(bfc-s) + π*a2]
l4 = 193 [mm] l4 = 0.5*(s+π*a2)
leff = 95 [mm] leff = min(l1, l2, l3, l4)
Nt ≤ leff*tfc*σec 6073,85 < 32594,50 vérifié (0,19)

Adhérence
Nt ≤ π*d*τs*(L2 + 10*r -5*d) 6073,85 < 6444,29 vérifié (0,94)

Vérification de la résistance de la section filetée d'une tige


Nt ≤ 0.8*As*σe 6073,85 < 8726,40 vérifié (0,70)

Bêche
Béton
|Tz| ≤ (l - 30) * σbc * B |4802,20| < 5454,17 vérifié (0,88)

|Ty| ≤ (l-30) * σbc * H |0,00| < 9916,67 vérifié (0,00)

Ame
|Tz| ≤ f * t * h / √3 |4802,20| < 4928,61 vérifié (0,97)

|Ty| ≤ f * t * h / √3 |0,00| < 8506,97 vérifié (0,00)

Semelle
|Tz| ≤ 3*b*t*f / l / (1/h + 1/h0) |4802,20| < 18083,25 vérifié (0,27)

|Ty| ≤ 3*b*t*f / l / (1/h + 1/h0) |0,00| < 6164,43 vérifié (0,00)

Soudure âme
|Tz| ≤ 2/k*f * t * h / √3 |4802,20| < 13738,30 vérifié (0,35)

|Ty| ≤ 3*b*t*f / l / (1/h + 1/h0) |0,00| < 12150,28 vérifié (0,00)

Semelle
|Tz| ≤ 2*3*b*t*f / l / (1/h + 1/h0) |4802,20| < 25637,67 vérifié (0,19)

|Ty| ≤ (l - 30) * σbc * B |0,00| < 15785,09 vérifié (0,00)

Ame poteau

102
EHTP 2010 BTP Concepts

|Tz| ≤ 3*b*t*f / l / (1/h + 1/h0) |4802,20| < 135888,03 vérifié (0,04)

|Ty| ≤ 3*b*t*f / l / (1/h + 1/h0) |0,00| < 39087,69 vérifié (0,00)

Platine
Zone de traction
M11' = 1366,62 [daN*m] Moment fléchissant M11' = nv*Nt*(dtz-hc/2])
M11' ≤ σe*bpd*tpd /6
2
1366,62 < 7050,00 vérifié (0,19)

Cisaillement
V11' = 18221,56 [daN] Effort tranchant V11'= nv*Nt
V11' ≤ σe/√3 * (bpd*tpd/1.5) 18221,56 < 271354,63 vérifié (0,07)

tpmin = 4 [mm] tpmin = V11'*1.5*√3/(σe*bpd)

tpd ≥ tpmin 60 > 4 Vérifié (0,07)


Traction
a1 = 64 [mm] Pince bord de la soudure de l'aile du poteau-axe du boulon d'ancrage a1 = a2 - √2ap
a2 = 75 [mm] Pince bord de l'aile du poteau-axe du boulon d'ancrage a2 = (ah - hc)/2
s= 150 [mm] Entraxe verticale des boulons d'ancrage s = av

Nt[daN] ≤ 375* tpd[mm] *[(a2/a1) * (s/(s+a2))] 6073,85 < 17664,71 vérifié (0,34)

Zone comprimée
M22' = 4932,51 [daN*m] Moment fléchissant M22' = V22' * [0.5*(lpd-hc) - z0/3]
M22' ≤ σe*bpd*tpd /6
2
4932,51 < 7050,00 Vérifié (0,70)

Cisaillement
V22' = 24899,66 [daN] Effort tranchant V22'= pm*(bpd*z0*0.5)
V22' ≤ σe/√3 * (bpd*tpd/1.5) 24899,66 < 271354,63 Vérifié (0,09)

tpmin = 6 [mm] tpmin = V22'*1.5*√3/(σe*bpd)

tpd ≥ tpmin 60 > 6 vérifié (0,09)


2
M3 = 2592,89 [daN*m] Moment fléchissant M3 = 0.125*pm*bpd*(bpd-bfc)
M3 ≤ σe*bpd*tpd /6
2
2592,89 < 7050,00 Vérifié (0,37)

tpd ≥ 0.139*(lpd-hc)*pm
1/3
60 > 58 vérifié (0,96)

VIII.2. Remarques
Rayon de la crosse trop faible. 50 [mm] < 66 [mm]
Longueur L4 trop grande. 50 [mm] > 44 [mm]

Assemblage satisfaisant vis à vis de la Norme Ratio 0,97

103
EHTP 2010 BTP Concepts

VIII.3. Calcul de la semelle:

VIII.3.1. Charges :
Il s’agit d’assurer la transmission des efforts entre la structure métallique et le support du
béton armé. Il faut donc procéder au dimensionnement de fondation, au niveau des armatures
et au niveau des dimensions, pour assurer ce rôle efficacement.

N  6678,1 daN ¨
Charges appliquées sur fondation :

† = 16001,4 daN. m
• Charge due à la combinaison de l’ELU :Þ

• Poids propre de la fondation.


• Poids des terres.

VIII.3.2. Dimensionnement :

La charge normal appliqué à la fondation est la somme de :

• Fondation 3*2,5*0,55 (avec e=0,3 m)


• Poids propre de la fondation 5,1 T
• Poids des terres. 4,8 T
Donc la charge normale est :/ = 16,62 m
M E
soit l’excentricité ! = = 0.96 m ≥ = 0.5 
N 6

a) Condition de non renversement :

E
Soit x la longueur de la partie comprimée. Par l’équilibre des forces on trouve

= = 3 × ‡ − ! ˆ
2
On est dans le cas de l’encastrement, alors on doit s’assurer que la moitie de la semelle

E
est comprimée

=≥
2

E
En utilisant les deux conditions on obtient :

= = 1,6  ≥ = 1,5
2

104
EHTP 2010 BTP Concepts

E 2×/
b) Condition de la résistance du sol :

?> ! ≥ .@>BF ¢þ = ≤ 1.33¢F>@


6 E
3 ×  − !  D
2
o>CG: ¢þ = 1,3 6.B ≤ 2.66 6.B 

VIII.3.3. Calcul des armatures :


 Moment M1
E 
(¢ + 2 × ¢þ )
Le moment est donnée par ∶ † = D ‡ − 0.356ˆ ×
2 6

E + 0.35 × 6 − 3 × !
DI?: ¢ =  × ¢þ = 3,77 m/²
E
3 × ( 2 − ! )

F>CG: † = 10,5 m. 

3!
 La charge fictive :

/ ¯ = / ‡1 + ˆ = 32,6 m
E

D−. E−6
 Hauteur h

ℎ = 0,55  ≥ max ‡ ; ˆ + 0,03 = 0.53 


4 4

On prend -M = 0.52  (= 0.55 − 0.03 - @ ¯ B>6.) G -O = 0.52 − 0,02 = 0,5 


• armatures DO
/ ¯ (D − .)
Les , parallèles au côté A, auront donc pour valeur :

DO = = 2,1 ?²
8 × -. × ¢$
• Les armatures DM , parallèles au côté B, auront donc pour valeur :
†
DM = = 5,6 ?² min (m8  = 15)
7
× 0,9 × ℎ × ¢
8 $

Pour les deux

VIII.3.4. Vérification au soulèvement :

minimum de m = 4,5 G (effort de traction sous la combinaison G+1,75 V), or le poids de la


Il faut dimensionner la semelle de fondation de manière à ce que son poids soit au

semelle dépasse cette valeur (P = 5,1 t)

105
EHTP 2010 BTP Concepts

IX. Evaluation du coût de la variante charpente métallique :


IX.1. Calcul du coût :
Le métré de la charpente consiste dans le calcul du poids de toutes les pièces à l'aide
du poids unitaire des profils courants. Il est nécessaire d'attirer l'attention sur la présence dans
une charpente d'une quantité très appréciable de pièces secondaires qui échappent aux calculs
et qu'ils convient de faire figurer dans l'avant métré : il s'agit, en l'occurrence, des goussets
boulons et équerres d'assemblage, des plaques d'assises des poteaux, des barres de
contreventements, liens de pannes et raidisseurs.
IX.2. Acier
A l'aide de robot millenium on a pu établir un tonnage qui concerne la charpente de
notre Structure.
TABLEAU 13 : CHARPENTE METALLIQUE
Type Nombre Longueur Poids unitaire Poids pièce Poids total
2 CAE 70x7 8 83,82 14,76 1237,06 1237
CAE 50x5 50 369,71 3,77 1394,32 1394
CAE 70x7 51 340,58 7,38 2513,22 2513
HEA 120 28 174,6 19,9 3473,85 3474
IPE 140 450 2489,63 12,9 32113,9 32114
IPE 160 44 335,09 15,78 5286,84 5287
IPE 200 15 117,06 22,37 2618,41 2618
IPE 220 2 16,48 26,21 431,86 432
IPE 240 1 7,14 30,72 219,32 219
IPE 360 2 31,7 57,11 1810,48 1810
IPE 400 7 84,36 66,33 5595,42 5595
IPE 450 37 483,87 77,6 37549,44 37549
IPE 500 14 260,59 90,72 23640,08 23640
IPE 550 4 63,12 105,55 6662,61 6663
IPE 600 9 118,55 122,49 14521,39 14521
IPED 450x450x2 7 52,29 155,2 8115,65 8116

La surface à couvrir est de : o  3910 ²


IX.3. Couverture :

106
EHTP 2010 BTP Concepts

Le type de couverture choisit est un bac en acier nervuré type NERVERSCO le cout du mètre
carré (y compris isolant + étanchéité) est de : 470 dhs /m²
IX.4. Fondations pour poteaux métalliques:
On considère une fondation type en nous inspirant des dimensions de la semelle
précédemment calculée de dimensions suivantes :

On a 2 types de fondation, 31 semelles de dimensions 3 × 1,6 × 0,55 qui ont un volume de


IX.4.1. Volume du béton :

= 31 × 3 × 1,6 × 0,55 = 81,84 9


béton de :

Et 28 semelles de dimensions 2 × 1,3 × 0,3 qui ont un volume de béton de :


= 28 × 2 × 1,3 × 0,3 = 21,84 9

Le volume des terres à déblayer est :


IX.4.2. Volume des terrassements :

= 31 × 3 × 1,6 × 1,2 + 28 × 2 × 1,3 × 1,2 = 294,8 9


Une partie des volumes déterrés va servir de a remblayer la fondation, l’autre partie va être
évacuée.
IX.5. BA pour la mezzanine :
La mezzanine est composée de trois blocs, les quantités de béton sont données dans le tableau
suivant :
TABLEAU 14 :QUANTITE DE BETON POUR LA MEZZANINE
Quantité
mezzanine
unité (m3)
BA pour tout ouvrage:
Semelles m3 132
Longrines m3 67,53
Poteaux m3 53,4888
Poutres m3 95,724
dalle pleine m3 31,8192
plancher hourdis
16+4 m² 195,2
20+5 m² 744,11
25+5 m² 642,1

107
EHTP 2010 BTP Concepts

IX.6. Coût du projet :


Le tableau suivant récapitule les différents calculs de prix effectués :
TABLEAU 15 : PRIX ESTIMATIF VARIANTE CHARPENTE METALLIQUE
ptix montant
VIIIDESIGNATION unité quantité unitaire HT
fouille en masse m3 294,828 80 23586,24
mise en remblai ou évacuation m3 294,828 25 7370,7
canalisation en pvc ˜__ : ml 70 140 9800
regard visible y compris cadre cornière galvanisée: u 10 450 4500
tout venant de 20 cm d'épaisseur : m² 3910 70 273700
béton pour dallage de 15 cm d'épaisseur : m² 3910 160 625600
lissage à la truelle mécanique : m² 3910 30 117300
incorporation de corindon: m² 3910 30 117300
armature de forme acier H.L.E: kg 21622,3 12 259467,6
béton de propreté m3 12,043 700 8430,1
béton pour massifs m3 103,68 1200 124416
ancrage dans têtes des poteaux et massif: u 59 400 23600
armature à haute adhérence:(ratio 95 kg/m3) kg 9849,6 12 118195,2

mezzanine

fouille en masse = m3 349,272 80 27941,76


mise en remblai ou évacuation : m3 349,272 25 8731,8
BA pour tout ouvrage:
Semelles m3 132 1200 158400
Longrines m3 67,53 1200 81036
Poteaux m3 53,4888 1200 64186,56
Poutres m3 95,724 1200 114868,8
dalle pleine m3 31,8192 1200 38183,04
36153,3
armature à haute adhérence:(ratio 95 kg/m3) Kg 9 12 433840,68
plancher hourdis

108
EHTP 2010 BTP Concepts

16+4 m² 195,2 240 46848


20+5 m² 744,11 280 208350,8
25+5 m² 642,1 350 224735
charpente
charpente métallique Kg 156712 19 2977528
étanchéité bicouche et isolation sur bac nervurée 0,75
mm d'EP m² 3910 470 1837700
2083,88 2073468,0
bardage simple peau : m² 75 995 6
chéneaux en tôle prélaqué Ml 98 350 34300
ancrage 59 350 20650
TOTAL 10040448

109
EHTP 2010 BTP Concepts

 Deuxième variante : béton armé


I. Généralités de calcul
I.1. Les variantes de contreventement en génie parasismique

Toute conception visant le contreventement d’un bâtiment vs à vis des efforts sismiques doit
appartenir aux trois variantes ci-dessous :
I.1.1. Système de portiques :
Les portiques en béton armé, utilisés fréquemment entre les deux guerres mondiales, ont
connu un essor remarquable après la découverte de méthodes de calcul simplifiées (par
exemple, la méthode de Cross). Cette structure continue d’être utilisée pour des immeubles de
faible et moyenne hauteur ; cependant elle devient onéreuse et de conception lourde pour des
bâtiments de plus de 10 à 15 niveaux.
I.1.2. Système de refends :
Au fur et à mesure que la nécessité de construire des immeubles de plus en plus hauts
se faisait sentir, les portiques ont commencé à être remplacés par des refends disposés au droit
des cages d’escalier et des ascenseurs. Les refends linéaires se sont avérés satisfaisants de
point de vue économique pour des immeubles ne dépassant pas 20 à 25 niveaux. Une des
premières méthodes de calcul de refends appliquée sur grande échelle a été la méthode de
MM. Albiges et Goulet, publiée en France en 1960. Au début des années 70, M. Despeyroux a
élaboré une méthode générale de calcul des refends linéaires.
I.1.3. Système mixte refends-portiques :
Dans certains cas où les voiles ne suffisent plus à assurer le contreventement-pourvu
que les charges verticales sont, à 80% et plus, prises par les portiques-.une liaison avec des
portiques permet d’augmenter leur capacité de résistance. Le calcul manuel est laborieux mais
les avancées informatiques ont rendu possible l’étude d’exécution de telles structures. Les
difficultés d’exécution dues à la complexité de la structure de résistance confèrent à ce type de
construction un caractère assez limité.
I.2. Méthodes de calcul sismique

Le choix des méthodes de calcul et la maîtrise de la modélisation de la structure doivent avoir


pour objectif, une approche aussi fidèle que possible du comportement réel de la structure
compte tenu, non seulement du type d’ossature, mais aussi des caractéristiques du matériau
constitutif et, bien entendu, des conséquences dues aux approximations habituelles telles que

110
EHTP 2010 BTP Concepts

la non prise en compte des éléments non structuraux. Par ailleurs, la mauvaise connaissance
des données relatives au sol de même que la modélisation qui est faite de l’interface sol-
structure peut être à l’origine des imprécisions les plus importantes dans le modèle considéré
du bâtiment.

Figure 51 : Méthodes de calcul sismique


Cependant, l’analyse modale spectrale s’utilise aussi pour les structures régulières.

Les limites d’utilisation des méthodes de calcul s’établissent soit :


 Par les conditions exigées par la réglementation.
 A partir de l’expérience acquise par l’ingénieur.
 A partir de l’examen des constructions à la suite d’un séisme passé.
 Ou, encore, à partir des essais.

Pour effectuer un calcul sismique, il s’agit de s’orienter vers l’une ou l’autre des méthodes
suivantes :

I.2.1. Méthode simplifiée :

Pour les méthodes simplifiées ou calculs statiques équivalents, les forces sont
déterminées par une approche réglementaire simplifiée, basée dans notre étude de cas sur le

111
EHTP 2010 BTP Concepts

règlement parasismique marocain : RPS2000, elles impliquent ainsi la substitution au modèle


dynamique des équivalents statiques qui sont censés produire les mêmes effets.

Les difficultés et les incertitudes de calcul dans le domaine post-élastique conduisent à


se contenter, en pratique, des méthodes de calcul linéaire équivalent, basées sur la prise en
considération d’un modèle élastique. Dans ces méthodes où l’on ne s’intéresse qu’aux
maxima des sollicitations s’exerçant sur la structure, l’action sismique est introduite sous
forme de spectre de réponse.

Il faut garder présent à l’esprit que la prise en compte de la non linéarité du


comportement se fait en divisant le spectre de réponse par le coefficient de comportement.

Il convient de remarquer que :

 Le calcul spectral, qu’il s’agit de méthodes simplifiées ou d’une analyse modale, ne


donne que des valeurs de dimensionnement qui risquent d’être individuellement
dépassées, et surtout ne peuvent pas être atteinte simultanément.

 Il existe une difficulté dans le choix et la validation du coefficient de comportement,


qui peut avoir plusieurs valeurs pour la même structure, chose qu’on a évité en nous
conformant aux articles du RPS2000.

 Cette façon de faire correspond à un calcul quasi statique en ce sens qu’on ne prend
pas en considération les conséquences dues à l’alternance des efforts.
I.2.2. Méthode dynamique : analyse modale

L’analyse modale est la méthode de calcul des effets maximaux d’un séisme sur une structure.

 Un spectre de réponse caractérise la sollicitation sismique.

 La structure est supposée à comportement élastique ce qui permet le calcul des


modes propres.

 La réponse d’une structure est prépondérante au voisinage des fréquences de


résonance.

 Le comportement de la structure pour ces fréquences de résonances est appelé mode


de vibration.

 Le comportement global est considéré comme la somme des contributions des


différents modes.

112
EHTP 2010 BTP Concepts

Le calcul des modes doit être poussé de façon à satisfaire les deux conditions suivantes issues
du PS 92 6.6.2.2.

 atteindre la fréquence minimale de 33 Hz dite « fréquence de coupure » dans chaque


direction d’excitation.

 Solliciter 90% de la masse M totale du système dans chaque direction d’excitation.

Au delà de la fréquence de coupure l’apport des modes supérieurs est négligeable.


Ou bien :
La suite des modes peut être interrompue avant la fréquence de 33 Hz (période de 0,03 s) à
condition que la somme des masses modales ΣM représente au moins 70 % de la masse totale
vibrante M.
Pour un séisme donné, la réponse globale de la structure n’est constituée que de quelques
modes principaux. Ces modes principaux sont retenus en fonction des masses modales
effectives. La masse modale étant pour un mode donné la masse effective dans la direction du
séisme étudié.
Les réponses modales (déplacements et efforts maximaux) calculées pour les différents modes
retenus sont ensuite combinées de façon à restituer l’ensemble des effets du séisme réel.

Figure 52 : Déformée réelle et déformées modales des 5 premiers modes

On résume ci-dessous les étapes à suivre dans une analyse modale spectrale :

 Déterminer la matrice de masse du système ;


 Déterminer la matrice de rigidité du système ;
 Déterminer la matrice des fréquences;
 Déterminer la matrice modale ;
 Calculer la matrice de masse généralisée pour chaque mode de vibration ;

113
EHTP 2010 BTP Concepts

 Calculer le facteur de participation modale pour chaque mode de vibration ;


 Calculer le cisaillement maximum possible à la base à partir du spectre de
dimensionnement ;
 En utilisant une combinaison des réponses modales, calculer le cisaillement
probable à la base ;

Il faut bien comprendre qu’il n’est pas nécessaire de considérer l’effet de tous les
modes de vibration pour obtenir une précision acceptable dans les structures. Dans l’analyse
modale spectrale on peut utiliser la masse modale comme un indicateur du nombre de modes
à considérer dans l’analyse. Le nombre de mode employé doit être suffisant pour représenter
au moins 90% de la masse totale de la structure.
II. Conception et dimensionnement du bloc 3 :
II.1.Conception

Le bloc étudié est presque rectangulaire de 49,4 m par 26,6 m ,les plans de la terrasse et la
mezzanine sont représentés dans les figures ci-dessous :

Figure 53 : plan de la terrasse

114
EHTP 2010 BTP Concepts

Figure 54 : plan de la mezzanine


II.2. Données techniques :
II.2.1. Hypothèses de base :
TABLEAU 16 : HYPOTHESES

j¿;  25 †À.
Béton armé BAEL 91

j( = 500 †À.
Résistance caractéristique du béton

¢yúÛ = 2 6.BF
Limite élastique de l’acier

0,85 × j¿;
Contrainte limite de calcul du son à l’ELS

¢M = = 14,17 †À.


1,5
Contrainte de calcul du béton à l’ELU

Enrobage 2 cm

II.2.2. Charges
TABLEAU 17 : CHARGES
Charge permanente G (Kg/m²) Charge d'exploitation Q (Kg/m²)
Terrasse 720 100(3)
Mezzanine 580 400

(1) : Pour la charge permanente apportée par la terrasse, G est définie comme suit :

115
EHTP 2010 BTP Concepts

TABLEAU 18: DETAILS DE LA CHARGE PERMANENTE APPORTEE PAR LA


TERRASSE
Elément charge
kg/m²
dalle 25+5 380
forme de pente 220
complexe d'étanchéité 10
Protection 110
G 720

(2) : Pour la mezzanine, G est définie comme suit :


TABLEAU 19: DETAILS DE LA CHARGE PERMANENTE APPORTEE PAR LA
MEZZANINE
Elément charge
kg/m²
dalle 25 +5 380
Revêtement 160
enduit/faux plafond 40
G 580

(3) : Il s’agit d’une terrasse non accessible, donc : Q = 100 Kg/m2.


N.B : les murs de façade seront pris en considération en tant que charges linéaires appliquées
par des cloisons de 17 cm d’épaisseur, avec enduit de 1,5 cm d’épaisseur sur les deux faces.
Ce qui donne une charge linéaire de :
 1000 Kg/m au niveau de la mezzanine
II.3. Pré dimensionnement des éléments :
II.3.1. Dalle :
Pour tous les planchers du bâtiment, on optera pour des dalles à corps creux préfabriqués,
pour les raisons suivantes :
 Gain important du temps de réalisation
 Facilités de stockage, de transport et de mise en œuvre
 Economie importante en béton
 Légèreté par rapport à la dalle pleine

116
EHTP 2010 BTP Concepts

 Meilleure isolation thermique et acoustique

 Détermination de l’épaisseur :

≥
ú
.<
L’épaisseur du plancher est déterminée à partir de la condition de flèche :

Où e : l’épaisseur totale du plancher


L : la portée maximale entre nus d’appuis

On choisira le sens de portée selon la plus petite dimension de la dalle, L = 6.55 m. Donc :

6,55
≥ = 0.29 
22.5
Ainsi, d’après les éléments préfabriqués disponibles sur le marché, on adopte pour tous les
planchers une dalle de 30 cm d’épaisseur, décomposée en : 25 cm de corps creux + 5 cm de la
dalle de compression.

Pour une poutre continue, on pourra prendre ℎ = Ê/12


II.3.2. Poutres :

Dans notre exemple, de portée moyenne :

6,62 − 0,45
 Poutres des axes B à H sont porteuses , soit :

ℎ= = 0,51
12
on prendra dons une poutre de 45x50
 Poutre des axes 1 à 5 sont des poutres non porteuses, on prendra donc 45x30, sauf

8,21
pour la dernière travée qui aura comme dimensions :

ℎ= = 0,68 
12
on prendra donc une poutre 45x70

II.3.3. Poteaux :
Tous les poteaux vont avoir le même coffrage, on calculera les charges permanentes et

6,62 + 6,48
d’exploitation reprisent par le poteau le plus sollicité, on trouve :

Í o = 7× = 45,85 ²
Õ 2
/H = 1,35 × (720 + 580) × 45,85 + 1,5 × (100 + 400) × 45,85 + 1,35 × 4000 = 1,2 †/¨
Ì /H
Õ .>³ = 0,32  F>CG 45 × 45 (@ A>G.H GB.I.C@@B.  j@=C> ?>A>Fé)
Ë 12

117
EHTP 2010 BTP Concepts

II.3.4. Contreventement :
 Calcul de la force sismique :

TABLEAU 20 : HYPOTHESES SISMIQUES


D  0,08
¡=1
le zonage sismique : (zone 2)

o = 1,2
Classe du bâtiment :(classe II)

"=2
Coefficient du site : (S2)

J = 2,5
Système de contreventement : (mixte)

 = 1718,2 m
Facteur d’amplification dynamique :
Charge prise en poids de la structure :

 =  + 0,2

é(¾¾O$$( = 1267 × (720 + 0,2 × 100) = 973,6 m


Or :

Í
#(±±OÆ*Æ( = 686 × (580 + 0,2 × 400) = 452,8 m ¨

Ì vv = 34 × 0,45
× 8 × 2500 + 3 × 0,2 × 6,85 × 8 × 2500 = 220 m
Ë A>HGB = 26,6 × (0,5 − 0,30) × 0,45 × 12 × 2500 = 71,8 m

 = 973,6 + 452,8 + 220 + 71,8 = 1718,2 m


Soit :

1718,2
Donc :

 = ×××× = 0,08 × 1,2 × 2,5 × 1 × = 206,2 m
 2
 Répartition de l’effort :

1083,6 × 8
TABLEAU 21 : FORCE SISMIQUE PAR NIVEAU

èõ = 197,6 × = 163,7 m
1083,6 × 8 + 562,8 × 4
Terrasse :

562,8 × 4
èþ = 197,6 × = 42,5 m
1083,6 × 8 + 562,8 × 4
Mezzanine :

Dans ce stade, on suppose que le contreventement est assuré par les seuls voiles à
l’exclusion des poteaux, en effet , la répartition se fait au prorata des inerties, le

= 0,0034 : ,valeur dérisoire


,:<

moment d’inertie d’un poteau de 0,45x0,45 est

devant l’inertie d’un voile 0,2 × 79 /12 = 5,72 :

 Séisme parallèle au pignon :

118
EHTP 2010 BTP Concepts

79
¡  2 × 0,2 × = 11,43 : ¨
§ 12
† = (163,7 + 0,3 × 122) × 8 + (42,5 + 0,3 × 13,9) × 4 = 17,9 †/. 
En effet, le moment de la toiture engendré par le séisme perpendiculaire au pignon sera repris
par ces 2 voiles. La force dans chaque voile est donnée par :

† 163,7 × 19,4
 Terrasse :

è= = = 122 m
- 26

† 42,5 × 8,5
 Mezzanine :

è= = = 13,9 m
- 26
La combinaison utilisée est celle de Newmark.

I 3,5
Donc la contrainte maximale due au séisme vaut :

¢=†× = 17,9 × = 5,5 †À.


¡ 11,43

¢M¿ = 0,85 × 25/1,15 = 18,5 †À.. En plus une partie de l’effort de cisaillement va
Cette valeur est acceptable, en effet la contrainte limite du béton à l’ELA est de

être reprise par les poteaux.


 Séisme parallèle au long pan :
6,759
§ ¡ = 0,2 × = 5,12 : ¨
12
† = 163,7 × 8 + 42,5 × 4 = 14,8 †/. 

I 6,5
Donc la contrainte maximale due au séisme vaut :

¢=†× = 14,8 × = 18,8 †À.


¡ 5,12
Cette valeur est acceptable.
II.4.Modélisation de la structure :
II.4.1. Analyse modale de la structure :

somme des masses participantes supérieures à 90%, et la condition : j < 33 1


Nous avons dû pousser les calculs jusqu’à 40 modes pour vérifier la condition :

119
EHTP 2010 BTP Concepts

TABLEAU 22: MODES PROPORES DE LA STRUCTURE


Masse Masse
Fréquence Modale Modale
Mode [Hz] UX [%] UY [%]
1 2,46 65,29 0,01
2 5,45 0,26 82,74
3 7,13 21,56 1,48
4 7,69 0,1 0,07
5 8,59 0,01 0,06
6 12,41 0 0
7 14,13 8,52 0,01
8 15,53 0 0
9 16,3 0 0
10 17 0 0
11 17,45 0 0
12 17,74 0 0
13 17,77 0 0
14 17,87 0 0
15 17,93 0 0
16 18 0 0
17 18,03 0 0
18 18,2 0 0
19 18,76 0 0
20 18,79 0 0
21 18,8 0 0
22 18,9 0 0
23 18,91 0 0
24 19,04 0 0
25 19,07 0 0
26 19,52 0 0,04
27 19,74 0 0
28 19,86 0 0
29 20,01 0 0
30 21,2 0 0
31 21,93 0 0,03
32 23,35 0,01 11,65
33 24,11 0 0,06
34 24,25 0 0,01
35 24,97 0 0
36 25,05 0 0
37 25,09 0 0
38 25,59 0 0
39 25,7 0 0
40 26,01 0 0,48
somme: 95,9 96,32

120
EHTP 2010 BTP Concepts

A chaque mode de vibration est associée une masse modale effective (voir tableau 9)
c’est-à-dire la partie de la masse de la structure intéressée par le mouvement du mode.
Toutefois, on remarque que les deux premiers modes (mode 1 suivant X et mode 2 suivant Y)
sont les plus significatifs du point de vue participation des masses.
En effet, ces deux modes sont ceux de flexion, alors que le mode 3 représente l’effet de
torsion qui reste cependant négligeable.
Ci-dessous sont représentée les figures illustrant les déformées de chaque mode :

Figure 55 : mode 1, flexion pure sens X

121
EHTP 2010 BTP Concepts

Figure 56: mode 2, flexion pure sens Y

Figure 57 : mode 3, torsion

Le déplacement latéral total du bâtiment ∆doit être limité à ∆g limite = 0.004. H.


II.4.2. Vérification du déplacement latéral de la structure:

Pour notre structure ∆ @CCG = 0,004 × 8 = 3,2 ?


H étant la hauteur totale de la structure.

122
EHTP 2010 BTP Concepts

TABLEAU 23 : DEPLACEMENTS LATERAUX DE LA STRUCTURE


Séisme Ux Uy
Suivant X 7,5 mm 1,7 mm
Suivant Y 0,3 mm 1,2 mm

Ce qui implique que les déformations latérales de la structure sont vérifiées.


II.5. Calcul des éléments structuraux :
II.5.1. Dimensionnement des voiles en BA :
Les voiles sont des éléments ayant deux dimensions grandes par rapport à la troisième
appelé épaisseur, généralement verticaux et chargés dans leur plan. Leur rôle est de reprendre
les charges permanentes et d’exploitations apportées par les planchers, de participer au
contreventement de la construction ainsi que d’assurer une isolation acoustique entre deux
locaux.
TABLEAU 24 : LONGUEUR DE FLAMBEMENT D’UN VOILE
Êj
Ê
Voile armé verticalement Voile non armé verticalement

Voile encastré en tète et en pied :


-avec un plancher de part et d’autre 0,80 0,85
-avec un plancher d’un seul coté
0,85 0,90
Mur articulé en tète et en pied 1,00 1,00
a :épaisseur du voile et d sa longueur

TABLEAU 25 : CARACTERISTIQUES DU VOILE

Notation Voile armé verticalement Voile non armé verticalement


Êj√12
.
Elancement Λ

d (a-0,02m)

0,85
Section réduite Br

λ 
Coefficient α :

(1 + 0,2  
35
„ 0,65
-pour λ<50

λ 
50 (1 + 0,2  
35

0,6 ‡ ˆ
-pour50≤ λ<80

λ
Br × fc28 fe Br × fc28
α( + As × )
0,9γb γs 0,9γb
Nulim
Effort limite ELU

123
EHTP 2010 BTP Concepts

La contrainte limite ultime vaut :¢H@C  /H@C/.-


Le voile a une largeur de 7m,une hauteur de 4m et une épaisseur de 0,20 m.

¸Ê…: / = 158,5 m
Il est soumis au chargement suivant :

/ = 99,077 m ¨
Ô
¸ÊD: Ù 1 = 160,3 m ¨
† = 11,265 †/. 

a) contrainte ultime :

le voile est encastré en tète et en pied avec un plancher d’un seul coté donc :

TABLEAU 26 : CONTRAINTE à l’ELU


voile non armé Armé
Lf 3,600 3,400
λ 62,354 58,890
Br= 1,260 1,260
α 0,349 0,433
Amin/ml 2
Nulim 8,137 10,356
σ 5,812 7,397

TABLEAU 27: CONTRAINTE à l’ELA


Voile non armé Armé
Lf 3,600 3,400
λ 62,354 58,890
Br 1,260 1,260
α 0,349 0,433
Amin/ml 2
Nulim 10,613 13,467
σ(MPa) 7,581 9,619

124
EHTP 2010 BTP Concepts

b) vérification à L’ELU :

La contrainte à l’ELU vaut : ¢H  //.-  1,13 †À. < ¢ÆO = 5,8 †À.
est considéré non armé. Le ferraillage minimal est de 0,002 × 0,2 = 4 ?²(RPS 2000) soit:
, le voile

-H= @CGF m6 .I?  = 12,5 ?


c) vérification à l’ELA :

Le calcul d’un voile est effectué en flexion composée, il convient que les armatures
verticales nécessaires pour la vérification de la résistance sous la combinaison sismique la
plus défavorable, seront concentrées dans les éléments de rives, aux 2 extrémités de la section
transversale du voile.
Étant donné que le moment Mu est réversible, les armatures choisies seront placées
par symétrie dans les deux extrémités du voile. Elles sont en outre regroupées dans un potelet

.
de dimensions minimales a, d', avec :

Í ¢
Õ. ×  ×
- ¯ = .= ¢M¿ ¨
Ì @j ¢
Õ ××
Ë15 ¢M¿
Dans notre cas : -′#*Æ = , 2  on prendra - ¯ = , 5 
/ = 99,077 m
1 = 160,3 m ¨
† = 11,265 †/. 
 Combinaison sismique la plus défavorable :Ù

 - = ℎ − 0,25 = 6,75 
 Moment par rapport aux armatures tendues :


† = † + / ‡- − ˆ = 14,485 †/. 
2
La section est donc partiellement comprimée ,

†
Donc

5= = 0,146 F>CG  = 6,21 


6-²¢M

†
 Section d’armatures tendues :

−/
D=  = 26,81 ?²
j(
d) Vérification à l’effort tranchant :

125
EHTP 2010 BTP Concepts

160,3
τu = V0,9ad = = 1,27 MPa > 0,05 ∗ fc28 = 1,25MPa
0,9 × 0,2 × 7

Donc la vérification à l’effort tranchant est exigée.

Dé 0,2 × 0,15 × (1,27 − 0,3 × 2,1)


≥ F>CG oé = 17 ? G DG = 2m6 (?.-BF)
oé 0,9 × 500

?.-BF 2m6/ = 14 ?
Or, compte tenu du ferraillage minimal, 0.2 % de la section horizontale du béton, on prendra :

e) Plan de ferraillage :

Figure 58 : ferraillage du voile


II.5.2. Dimensionnement de la semelle filante :

N = 99,077 T ¨
Charges appliquées sur fondation :

† = 11,26 MN. m
• Charge due à la combinaison de l’ELU :

• Poids propre de la fondation.


• Poids des terres.
a) Dimensionnement :

La charge normal appliqué à la fondation est la somme de :



Poids propre de la fondation 56,7T
Fondation 14*1,8*1,8

• Poids des terres. 60 T
Donc la charge normale est :/ = 215,75 m

126
EHTP 2010 BTP Concepts

M E
soit l’excentricité ! = = 5,22 m ≥ = 2,33 
N 6
b) Condition de la résistance du sol :

E 2×/
?> ! ≥ .@>BF ¢þ = ≤ 2,5 ¢$
6 E ¹
3 ×  − !  D
2
o>CG: ¢þ = 4,49 6.B ≤ 5 6.B 
c) Calcul des armatures :

 Moment M1
E 
(¢ + 2 × ¢þ )
Le moment est donnée par ∶ † = D ‡ − 0.356ˆ ×
2 6

E + 0.35 × 6 − 3 × !
DI?: ¢ =  × ¢þ
E
3 × ( 2 − ! )

F>CG: † = 3,87 †/. 

3!
 La charge fictive :

/ ¯ = / ‡1 + ˆ = 457,1 m
E

D−. E−6
 Hauteur h

ℎ = 1,8  ≥ max ‡ ; ˆ + 0,03 = 1,78 


4 4

On prend -M = 1,77  (= 1,8 − 0.03 - @ ¯ B>6.) G -O = 1,77 − 0,02 = 1,75 


• armatures DO
/ ¯ (D − .)
Les , parallèles au côté A, auront donc pour valeur :

DO = = 12 ?² → 24∅8 .I? 50 ?


8 × -O × ¢$
• Les armatures DM , parallèles au côté B, auront donc pour valeur :
†
DM = = 34,6 ?² → 12∅20 .I?  = 9 ?
 × ¢$
II.5.3. Dimensionnement des poteaux en BA :
a) Données

127
EHTP 2010 BTP Concepts

TABLEAU 28: CHARGES DE LONGUEUR DE FLAMBEMENT DU POTEAU

45=45
8
Section

/H = 51,3(1,35 × 720 + 1,5 × 100) = 57,6 m


Hauteur

/ = 41,67 m ¨
Chargement à l’ELU


† = 12,2 m. 
Chargement à l’ELA

Longueur de flambement Êj = 0,7 × ℎ = 5,6 

b) Ferraillage à l’ELU :

TABLEAU 29 : CARACTERISTIQUES DU POTEAU

8
L 43,1
Longueur de flambement :

„ 0,65
EB 0,1849
D 7,20 ?²

128
EHTP 2010 BTP Concepts

Figure 59: ferraillage du poteau

129
EHTP 2010 BTP Concepts

1 = min(8Ź ; 0,256¿ ; 15 ?) = 9 ?¨


Þ
1 = min(812; 0,56¿ ; 30 ?) = 9 ?
c) Vérification à l’ELA :

TABLEAU 30 : MOMENT RESISTANT DE LA SECTION DU POTEAU


/ = 41,67 m ¨

† = 12,2 m. 
Chargement :

†
= = 0,29
/
Excentricité :

† = 20,32 m. 
Section : La section est partiellement comprimée

25 43
Moment par rapport aux armatures tendues :

¢M¿ = 0,65 × ×  = 14,33 †À.


0,9 × 1,15 45
Contrainte limite dans le béton :

†¾ = D × j( (- − -¯ ) + /(- − 

"# M
Moment résistant : )

†¾ = 21,1 m. 
Vérification : † < †¾ "

A est la section de 3T12.


II.5.4. Dimensionnement des escaliers :
a) Portée de calcul :
La portée de calcul représente la longueur horizontale entre points d’appui de la paillasse ou
de l’ensemble paillasse et palier.
La hauteur de la paillasse est de l’ordre de L/28,dans notre cas on prend : h=20 cm

1 = 17? 1
b) Charge

->? „ = .B?G. ‡ ˆ = 33,2°


J = 26? J

ℎ 1
TABLEAU 31 : CHARGEMENT DES ESCALIERS

1 = a ‡ + ˆ + -HCG + BIêGG
cos („) 2
0,91 T/m²

2 = a ∗ ℎ + -HCG + BIêGG
Permanente
0,6T/m²
exploitation 0,4T/m²

130
EHTP 2010 BTP Concepts

Figure 60 : Coupe longitudinale des escaliers

2ʲ (1 − 2).(2Ê − .) 1,5Ê


c) Ferraillage

†H  1,35
+ +
8 8 8
0,6 × 5,5² 0,31 × 1,2(11 − 1,2) 1,5 × 0,4 × 5,5²
= 1,35
+ + = 6 m. 
8 8 8
2ʲ (1 − 2).(2Ê − .) Ê
†F =
+ +
8 8 8
0,6 × 5,5² 0,31 × 1,2(11 − 1,2) 0,4 × 5,5²
=
+ + = 4,24 m. 
8 8 8
TABLEAU 33 : SECTIONS D’ACIERS à L’ETAT LIMITE ULTIME
Mu H B D µ Α Ast
Mt 6 0,2 1 0,17 0,1123 0,14935304 6,6199
Mp 0,9 0,2 1 0,17 0,022 0,02778035 1,2313
TABLEAU 34 : SECTIONS D’ACIER à L’ETAT LIMITE DE SERVICE
Ms h B D d' Бs µ1 Β K1 Бb A
Mt 4,24 0,2 1 0,17 0,03 434,78 0,0034 0,906 38 11,4 6,33

d) Plan de ferraillage :

131
EHTP 2010 BTP Concepts

TABLEAU 35 : CHOIX DES ARMATURES


Moments En travée Appuis
Sections 6,62 1
6,62
= 1,65
4
Armatures HA12 e=16 cm HA6 e=25 cm
HA6 e =16 cm

Figure61 : ferraillage escalier


II.5.5. Dimensionnement des poutres :
a) Charge et définition :
 Définition :
Nous n’étudierons ici que la poutre de l’axe E, entre axe 1 et 5,la longueur de chaque
travée est prise égale à la longueur entre axes des appuis moins la largeur de l’appuis.

Figure 62 : Caractéristiques de la poutre

132
EHTP 2010 BTP Concepts

  7 × 580 + 0,2 × 2500 = 4,6 m/¨


 Charges

Þ

= 7 × 400 = 2,8 m/
b) Moment ELU et aciers longitudinaux :

Figure 63: combinaison de cas de charges


La première combinaison permet de calculer les moments aux appuis, la deuxième et
la troisième donnent les moments maximaux aux travées 1 et 2 respectivement. On trouve les
résultats suivants :

Figure 64: Moments maximaux dans la poutre

133
EHTP 2010 BTP Concepts

TABLEAU 36: SECTIONS D’ACIER ET CHOIX DES ARMATURES


VIIIMu H B d µ Α Ast Acier
32,7 0,5 0,45 0,47 0,178 0,247 13,61 7T16
40,8 0,5 0,45 0,47 0,290 0,439 24,23 7T20
20,63 0,5 0,45 0,47 0,146 0,199 10,97 6T16
27,2 0,5 0,45 0,47 0,193 0,271 14,93 5T20

III. Evaluation du coût de la variante béton armé :


III.1. Calcul du coût :
L’art du "métré" a toujours été inséparable de "l’acte de construire".
En effet, il n’est pas d’ouvrage qui n’ait été construit sans qu’on ne se soit préoccupé de sa
qualité, des quantités et des coûts des différents travaux à réaliser.
Le "métré" consiste donc à analyser qualitativement et quantitativement l’ensemble des
travaux nécessaires à la réalisation des projets afin de pouvoir, en fin de compte, en
déterminer le prix.
Nous noterons que le "métré" est directement lié aux différentes technologies, puisqu’il
s’appuie sur une connaissance approfondie des matériaux, de leurs mises en oeuvre, ainsi que
de la manière dont les travaux sont conduits.
III.2. Quantités béton armé :
A l'aide de robot millenium on a pu établir un tonnage qui concerne la quantité du béton
nécessaire pour les trois blocs :
TABLEAU 37: CHARPENTE METALLIQUE
Unité bloc 1 bloc 2 bloc 3
semelles: m3 139,86 117,36 181,11
longrines: m3 40,617 36,612 53,676
poteaux: m3 56,4608 58,32 76,14
poutres: m3 106,3956 109,9575 161,4564
dalle pleine : m3 10,6064 10,6064 10,6064
voile : m3 33,6 33,6 33,6

III.2.1. Étanchéité :
La surface à couvrir est de :

134
EHTP 2010 BTP Concepts

o  3910 ²
III.2.2. Fondations:
On considère une fondation type en nous inspirant des dimensions de la semelle
précédemment calculée de dimensions suivantes :

On a 2 types de fondation, 31 semelles de dimensions 2,5 × 2,5 × 0,6 qui ont un volume de
a) Volume du béton :

= 2,5 × 2,5 × 0,6 = 3,759


béton de :

Et 28 semelles de dimensions 1,8 × 1,8 × 0,5 qui ont un volume de béton de :


= 1,8 × 1,8 × 0,5 = 1,62 9

Le volume des terres à déblayer est :


b) Volume des terrassements :

= 113 × 2,6 × 2,6 × 1,2 + 9 × 1,9 × 1,9 × 1,2 = 955,6 9


Une partie des volumes déterrés va servir de a remblayer la fondation, l’autre partie va être
évacuée.
III.2.3. Surface des murs et enduits :

o = 86 ∗ 8 + 98 ∗ 8 + 37,45 ∗ 8 + 48,6 ∗ 8 = 2016,4 ²


Mur en agglos creux de 20 cm d’épaisseur :

o = 2160 ∗ 2 + 3910 ∗ 1,5 = 10185 ²


Enduit intérieur et extérieur au mortier (mur +plafond)

III.2.4. Coût du projet :


Le tableau suivant récapitule les différents calculs de prix effectués :
TABLEAU 38: DETAILS ESTIMATIFS DES PRIX POUR LA VARIANTE BETON
ARME
ptix montant
DESIGNATION unité quantité unitaire HT
fouille en masse m3 955,644 80 76451,52
mise en remblai ou évacuation m3 955,644 25 23891,1
canalisation en pvc fi200: ml 70 140 9800
regard visible y compris cadre cornière galvanisée: u 10 450 4500
tout venant de 20 cm d'épaisseur m² 3910 70 273700
béton pour dallage de 15 cm d'épaisseur m² 3910 160 625600

135
EHTP 2010 BTP Concepts

lissage à la truelle mécanique : m² 3910 30 117300


incorporation de corindon: m² 3910 30 117300
armature de forme acier H.L.E: kg 21622,3 12 259467,6
béton de propreté m3 39,8185 700 27872,95
BA pour tout ouvrage:
Semelles m3 438,33 1200 525996
Longrines m3 130,905 1200 157086
Poteaux m3 190,9208 1200 229104,96
Poutres m3 377,8095 1200 453371,4
dalle pleine m3 31,8192 1200 38183,04
armature à haute adhérence:(ratio 95 kg/m3) kg 111131 12 1333572
plancher hourdis
16+4 m² 195,2 240 46848
20+5 m² 744,11 280 208350,8
25+5 m² 4670,7 350 1634745
étanchéité bicouche et isolation m² 3910 350 1368500
murs en agglos creux de 20 cm m² 2160,4 140 302456
enduit intérieur et extérieur au mortier taloche m² 10185 50 509250
TOTAL 8266894,85

136
EHTP 2010 BTP Concepts

 Conclusion :
Notre travail de fin d’études consiste en la conception et le dimensionnement d’un
centre commercial, en étudiant les deux variantes de construction : charpente métallique et
béton armé.
Pour nous, c’était l’occasion d’approfondir nos connaissances que ce soit au niveau du
calcul manuel des structures et surtout les calculs en relation avec la charpente métallique et la
prise en considération des normes en vigueur, ou encore au niveau de la familiarisation avec
les logiciels de calcul des structures: CBS PRO et ROBOT MILLENIUM.
Au terme de ce travail, nous avons pu ressortir les conclusions suivantes :
• Comparaison entre les deux systèmes de construction :

Par rapport aux structures en béton armé, les structures métalliques présentent de
nombreux avantages :
 Industrialisation totale : il est possible de pré-fabriquer intégralement des bâtiments en
atelier, avec une grande précision et une grande rapidité.
 La grande résistance de l’acier à la traction permet de franchir de grandes portées.
 La possibilité d’adaptation plastique offre une grande sécurité.
 La tenue au séisme est bonne, du fait de la ductilité de l’acier, qui résiste grâce à la
formation de rotules plastiques, et grâce au fait que la résistance en traction de l’acier
est équivalente à sa résistance en compression, ce qui permet de reprendre des
inversions de moments imprévus.

Par conséquent, la variante charpente métallique est la solution à adopter. En effet, en


plus des avantages déjà cités, cette variante vérifie tous les critères de l’exploitation
(l’optimisation du nombre de points porteurs) , malgré son coût qui est sensiblement élevé (10
millions de Dhs) comparé au coût de la variante béton armé(8 millions de Dhs) .
• Caractère « itératif » de l’étude :

L’étude d’un ouvrage en bâtiment n’a rien de simple comme le laisse prédire le
caractère linéaire des calculs du béton armé. En effet l’étude d’un bâtiment est un travail
itératif entre la conception et le calcul de cette même conception, car cette dernière sera jugée
par le biais des calculs effectués, et qui vont mener aux changements nécessaires, pour aboutir
enfin à une nouvelle conception qui sera de nouveau calculée…etc.
Ainsi, l’ingénieur pourra être en mesure de proposer la variante la plus appropriée au
projet, et ceci après examen de chaque conception.

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EHTP 2010 BTP Concepts

• Importance du calcul manuel :

Le développement des outils informatiques de calcul laisse imaginer qu’un ingénieur


peut se passer du calcul manuel des structures étudiées, ce qui est tout à fait faux. En effet, à
travers notre projet nous avons senti l’importance de maitriser le traitement manuel des
structures (descente des charges , contreventement, calcul du béton armé, dispositions
constructives..), chose qui nous a facilité l’interaction avec les logiciels informatiques, et nous
a procuré une certaine aptitude à critiquer et à juger les résultats obtenus par ces logiciels.
Enfin, nous aimerions signaler que notre projet nous a servi d’une manière
indiscutable sur le plan professionnel : nous avons eu l’occasion de traiter un projet depuis
l’examen des plans architecturaux jusqu’au tirage des plans de ferraillages, ce qui facilitera
incontestablement notre intégration au monde professionnel.

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EHTP 2010 BTP Concepts

Bibliographie :

 La construction en zone sismique de Victor Davidovicci aux éditions du


Moniteur.
 Règles BAEL 91 : Règles techniques de conception et de calcul des
ouvrages et des constructions.
 Cours « Dynamique des structures », Mme M. AZMI, EHTP.
 Cours « Contreventement des bâtiments », M. NIAZI
 Conception et calcul des structures métalliques CM6 de JEAN MOREL

 RPS 2000 : règlement parasismique marocain applicable aux bâtiments.


 NFP 06-013 Règles PS françaises applicables aux bâtiments, dites Règles PS
92.
 Formulaire du béton armé volume 2 de VICTOR Davidovicci aux éditions du
Moniteur.
 Conception et calcul des structures de bâtiment de Henry Thonier aux éditions
des Ponts et Chaussées.
 Sites internet.

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